Aller au contenu
Warhammer Forum

Methos

Membres
  • Compteur de contenus

    230
  • Inscription

  • Dernière visite

À propos de Methos

  • Date de naissance 08/05/1990

Contact Methods

  • Website URL
    http://indy.overblog.com/

Profile Information

  • Lieu
    Tours

Previous Fields

  • Jeux
    Un throng nain, un régiment de la Garde Impériale et un chapitre de Spaces Marines.

Visiteurs récents du profil

4 943 visualisations du profil
  1. C'est a relativiser pour les Ultras, vu qu'ils sont soupçonnés d'avoir accueillis dans leurs rangs les marines des deux légions disparues; dès lors normal qu'ils aient constitué de si gros effectifs. 
  2. J'aurais situé la taille moyenne d'un régiment de fantassins autour de vingt mille hommes personnellement, mais les structures régimentaires varient tellement dans l'Imperium que c'est une moyenne difficile a établir. 5000 hommes est un chiffre risible dans le cadre d'une légion pénale ou de cadets qui sont destinés a être envoyés au tas et a mourir vite; c'est en revanche plus plausible pour ce qui est d'un régiment de soldats mieux éduqués et armés.    En revanche je ne suis pas d'accord avec ce qui est dit au-dessus concernant le caractère unique d'une unité dans un régiment: la coordination interarmes est un principe de base de la guerre, surtout au 40e millénaire, et il y a des régiments de chars qui sont accompagnés d'infanterie de grenadiers, embarqués dans des chimères pour accompagner l'attaque des formations de tanks. Il y a aussi des régiments de fantassins qui comportent des chars destinés au strict appui de l'infanterie.      A part ça, (il faut préciser d'abord que Cadia importe beaucoup ses enfants pour faire la guerre mais tous les gardes impériaux ne sont pas des cadiens, loin de là), il y a les régiments de cavalerie (voire de chamellerie), de cavalerie "exotique" quand il s'agit de créatures extraterrestres, d'infanterie légère, d'infanterie de ligne, d'infanterie lourde, les régiments du Génie, les régiments d'artillerie (auquel cas on peut facilement faire la différence entre l'artillerie mobile et celle de siège), des régiments d'infanterie mécanisée, aéroportée, les forces spéciales... quoi d'autre? C'est cette diversité qui donne son charme à la garde je trouve, car on peut personnaliser a volonté son régiment!    Cela dit ça complexifie aussi la réponse vu l'immense diversité des armées de la garde. Si ça peut t'aider, je vais décrire la structure interne de mon propre régiment, le 129e régiment d'infanterie de ligne de Dorphora (Ultima Segmentum):   - Commandement: major-général Hannon, personnel du QG et officiers supérieurs   - Compagnies du Train (ravitaillement, communications): 2 x 340 hommes   - Services de santé: 1200 médecins de terrain (répartis selon les besoins du moment entre les compagnies d'infanterie).   - Bataillon du Génie (sapeurs): 3 compagnies de 600 hommes (répartis selon les besoins du moment entre les compagnies d'infanterie)     - Compagnies d'infanterie: cinq bataillons comprenant chacun quatre compagnies d'infanterie de 560 hommes (et femmes), soit 11 200 soldat(e)s.   - Compagnies de soutien (artillerie légère): 8 compagnies de 250 soldats (répartis selon les besoins du moment entre les compagnies d'infanterie): 2000 soldats       -------- unités rattachées au régiment: 34e régiment de blindés de Dorphora, les Buffles Rouges; 451e régiment de cavalerie (approximativement 830 hommes). 
  3. Methos

    [SM] Praetorians

    Non non, je voulais bien dire "écclésiarque", j'ai cru comprendre que ça faisait partie des titres adoptés par les puissants du Ministorum d'après un vieux bout de fluff que j'ai lu un jour sur Taran (ou sur le Lexicanum, je ne sais plus).      Mais merci beaucoup, je suis content de voir que mon fluff est crédible par rapport à l'historique du jeu!
  4. Methos

    [SM] Praetorians

    Je déterre le sujet pour y ajouter la description d'une confrérie particulière au sein de mon chapitre.      La garde des Aquilifers   Au sein du chapitre des Prétoriens, il existe une confrérie particulière nommée Aquilifers. Cette troupe rassemble des frères d'armes qui proviennent presque tous de la 1ere compagnie et qui sont liés par un serment spécial à leur chapitre, qui consiste à venger une offense qui lui a été faite. Depuis la fondation du chapitre, cette confrérie s'est vue formée et reformée à onze reprises différentes. En effet, une fois l'offense vengée, la confrérie est dissoute et les frères y ayant pris part reprennent leur statut de frères de bataille conventionnel. Menée par un des capitaines du chapitre, ou par un chef temporaire élu par les autres Aquilifers, ils ont toute latitude pour mobiliser leurs forces et poursuivre les cibles de leur vengeance, quand bien même cette quête pourrait durer des années. L'actuelle confrérie s'est vue formée fin 981, après les incidents frontaliers du secteur Charon. Cette année-là, furent signalés dans les abords de l’Oeil de la Terreur  les premiers signes avant-coureurs de la treizième Croisade Noire d'Abaddon. Plus d'une dizaine d'incursions mineures de flottes renégates ou non identifiées furent répertoriées et les alertes relayées à Cadia. Si bon nombre d'officiers du haut commandement du Segmentum préféraient croire à une simple série de raids comme on en voyait couramment dans cette région de la galaxie, la plupart des chapitres Astartes qui furent informés eurent l'intuition que ces incursions étaient les premiers signes avant-coureur qu'Abaddon ne tarderait pas à ressurgir de l'Œil avec ses hordes de traîtres et de mutants. L'Imperium était passé très près de la catastrophe la dernière fois qu'un tel évènement s'était produit au IIe siècle du présent millénaire, pendant la Guerre Gothique et cela risquait de se reproduire si rien n'était fait pour contrer l'avancée du Chaos. Décrétant la mobilisation de ses compagnies opérationnelles, le maître de chapitre Drustan arma les barges de bataille et se dirigea vers les systèmes menacés, à la tête d'une force composée d'escouades de la 1ere compagnie, et d'autres des 2e, 3e et 6e compagnies. Quand la flotte Astartes capta l'appel à l'aide du système Nasho, elle s'y dirigea immédiatement. Ce système composé de deux mondes civilisés était connu pour abriter sur la lune principale de Nasho Secundus une relique révérée dans tout le secteur: un canon laser géant, appelé l'Œil de l'Empereur et dont la légende affirmait que son concepteur et artisan était le maître de l'humanité en personne. Selon le mythe (mythe activement entretenu par les autorités du système Nasho en raison de l'afflux de pèlerins qu'il entraînait chaque année), l'Empereur serait passé dans ce système au cours de la Grande Croisade et aurait construit de ses mains ce canon d'une puissance inimaginable, en offrande au peuple de Nasho pour lui permettre de repousser les dangers qui pouvaient sortir de l'Œil de la Terreur tout proche. L'Œil de l'Empereur s'opposait ainsi symboliquement à l'Œil de la Terreur, et ce gigantesque assemblage de bronze et de plastacier mû par l'archéotechnologie était effectivement en mesure de transpercer les boucliers les plus résistants d'un cuirassé pour le détruire. Mais dix mille ans avaient passé depuis. L'empereur n'était plus, et bien qu'il ait servi plusieurs fois, Nasho avait entretemps perdu les connaissances nécessaires à l'activation et au tir de l'énorme canon. Ce qui n'était probablement pas le cas des ennemis de l'Imperium, car au cours des mois précédents, un vaisseau non-identifié s'était introduit plusieurs fois dans le système Nasho pour y diffuser sur les canaux de communication de longues menaces annonçant la venue d'Abrauth Cent-Yeux, "élu des puissances noires", et que chacun devait se préparer "à une mort ignominieuse par la main de votre maître décrépi", après quoi le vaisseau s'était à chaque fois éclipsé à nouveau sans rien faire d'autre.   Dès lors, il n'était pas très difficile de deviner que les forces du Chaos avaient visiblement appris l'existence de l'Œil de l'Empereur et avaient l'intention de s'en servir pour commettre un génocide planétaire. Depuis la douzième croisade noire, personne dans cette région de l'espace n'avait oublié l'épouvantable destin qu'avaient connu les malheureux habitants de Kharlos II par l'arme du Tueur de Planètes. Le maître de chapitre Drustan décréta qu'il ne laisserait jamais une telle chose se produire. Arrivé dans le système avec la barge de bataille Constantine, il se rendit immédiatement sur Nasho Secundus et y rencontra le gouverneur impérial. Ce monde civilisé vivait dans la psychose depuis la diffusion des sinistres messages par le vaisseau inconnu, et l'Adeptus Arbites avait fort à faire pour réprimer les mouvements de panique. Bien que fournissant des troupes à l'Adeptus Administratum comme chaque monde impérial, Nasho Secundus ne se défendait qu'au moyen de quelques batteries de missiles orbitaux et de lasers de défense, ainsi qu'une armée de défense planétaire dont seule un tiers était mécanisé. Une petite flottille de plaisance et quelques cargos marchands de passage étaient la seule flotte défensive du système. Une défense somme tout très sommaire, heureusement renforcée quelques jours plus tard quand deux frégates Gladius du chapitre des White Skulls apparurent dans le système et déposèrent sur Nasho une compagnie de combat menée par le capitaine Arreth. Mais à peine les deux officiers s'étaient-ils présentés qu'une flotte pirate émergea dans le système, composée d'escorteurs corrompus et d'un croiseur hérétique aux flancs couverts de cuivre et d'ossements. Abrauth Cent-Yeux était là. L'heure n'était plus aux débats stratégiques. Drustan ordonna un déploiement rapide de toutes les forces à sa disposition sur l'Œil de l'Empereur, rejoint rapidement par les White Skulls et par cinq bataillons des Forces de Défense Planétaire équipés pour se battre dans l'atmosphère à lourde gravité de la lune de Nasho. La flotte pirate approchant à plein régime de sa proie, le temps manquait pour amener plus de troupes sur le lieu convoité par l'ennemi, aussi Drustan ordonna à Constantine de se dissimuler en orbite basse de Nasho Secundus avec le reste de la maigre flotte, et de se tenir prêt à intervenir au moment opportun. En quelques heures avant la tombée du jour, les Prétoriens descendirent des cieux et se déployèrent autour du canon titanesque qui pointait vers l'espace. Les techmarines reçurent l'ordre de faire fonctionner cette arme coûte que coûte, et de trouver comment la faire tirer. Cette technologie extrêmement sophistiquée aurait nécessité plusieurs mois aux adeptes du dieu-machine pour en appréhender les principes de fonctionnement, mais le temps était un luxe dont ils ne disposaient pas. Alors que les escouades Devastator établissaient des positions de tir dans les bâtiments et que les vétérans d'appui ajustaient leurs bolters avec un soin maniaque, des navettes de débarquement descendaient déjà dans l'atmosphère, les soutes remplies de fanatiques et de pirates surexcités par l'approche du carnage. Les White Skulls prirent également leur place sur la ligne de bataille, dans un silence profond. Lorsque la bataille éclata, la nuit tombante fut illuminée par les tirs de centaines de bolters fauchant les rangs des attaquants. La flotte pirate déposa à la surface une horde de milliers de cultistes et de pirates aussi violents que dégénérés, armés de bric et de broc et qui se jetaient à l'assaut sans attendre a peine sortis de leurs barges. Une fois les combats engagés, d'autres navettes déposèrent presque à portée de tir des Space Marine des créatures monstrueuses qui paraissaient nées d'un croisement génétique entre des arthropodes et des reptiles carnassiers, et dotées d'une agressivité psychotique qui les poussèrent a attaquer frénétiquement tout ce qui passait à leur portée. Plus tard, d'autres encore attaquèrent les lignes impériales, portant des plaques de blindages qu'on aurait crus vissées à leur propre cuir. Quoi qu'il en soit, ces abominations représentaient une menace bien plus importante que ces misérables pirates qui constituaient jusqu'ici le gros de la horde, et elles paraissaient insensibles aux armes des Astartes, obligeant ces derniers à engager le corps à corps où leurs armes énergétiques et leurs charges a fusion permettaient de tuer ces horreurs. Par précaution, Drustan ordonna aux escouades Devastator d'abattre les transporteurs ennemis qui s'approchaient, espérant que le crash de ces derniers tuerait  les monstres qui étaient à l'intérieur. Mais ce fut quelques minutes plus tard que le meneur de la horde ennemie se montra.   A la tête d'une confrérie de berserkers dépravés brandissant des marteaux de bronze, des haches tachées de sang et des épées tronçonneuses vrombissantes, Abrauth Cent-Yeux se tailla un passage au cœur des combats vers les Prétoriens. Cet être immonde paraissait avoir été humain un jour, car son visage portait de vagues indices de traits simiesques. Il portait un ensemble d'armure énergétique corrompue, rongée et traversée de câbles suintant par endroit, avec des robes noires et ocre trouées d'impacts de balles et de moisissure. Son visage était un ensemble grotesque de langues fourchues dardant d'une bouche carnassière aux dents effilées, et d'un grand nombre d'yeux fous et malades dispersés sur tout ce qui lui tenait lieu de face. Il portait une longue hallebarde énergétique qui ressemblait atrocement à celles que pouvaient brandir les frères de bataille de l'Ordo Malleus, et rugissait ses ordres à ses suivants. Dès qu'il apparut sur le champ de bataille, ses serviteurs redoublèrent d'ardeur à l'attaque. Les Prétoriens et les White Skulls avaient déjà fort à faire pour tenir leurs positions et furent bientôt menacés plus encore par la marée de pirates et de créatures monstrueuses. Les maigres forces des gardes de Nasho firent de leur mieux pour ne pas faiblir sous le regard des Astartes mais subirent de lourdes pertes quand un troupeau de créatures blindées entreprit de charger leurs positions pour entreprendre leur extermination. Sachant que la bataille venait d'atteindre un point capital, le maître de chapitre Drustan s'enquit de l'avancée du travail des techmarines toujours à l'œuvre dans les entrailles du canon. Malheureusement ceux-ci ne parvenaient pas à activer les antiques générateurs a énergie alimentant le canon, ni les systèmes de visée. Malgré leurs prières et leurs efforts pour activer les écrans, les algorithmes de fonctionnement de l'arme restaient impénétrables. Drustan décida alors de décapiter la horde en tuant Abrauth Cent-Yeux. Il ordonna par radio à la barge Constantine d'entrer en action et d'engager la flotte pirate, et rassembla ses hommes les plus valeureux. Prêtant le serment du juste,  les vétérans prétoriens se dirigèrent droit vers Abrauth et les défièrent. S'engagea alors un combat à mort entre les gardes d'honneur des prétoriens et les berserkers dégénérés d'Abrauth, pendant que Drustan et Abrauth s'affrontaient dans un duel meurtrier.   C'est là que le cours de la bataille se renversa. Cela commença par un message radio émis de Constantine, avertissant que la flottille civile de Nasho refusait d'engager le combat avec la flotte pirate, et que les frégates Gladius des White Skulls ne répondaient pas à leurs appels. Constantine émis qu'ils allaient engager seuls les bâtiments pirates, et la communication fut coupée. Se mettant en position de garde pour obtenir un court répit dans son combat, le maître de chapitre Drustan  demanda des comptes au capitaine Arreth des White Skulls qui défendait avec ses hommes les abords des générateurs secondaires, a une centaine de mètre de là.   Pour toute réponse, un bolt lui transperça l'épaule droite.   Les prétoriens étaient trahis.   Sur un ordre silencieux de leur capitaine, les White Skulls retournèrent leurs armes contre leurs frères et se joignirent  à  ceux qu'ils  mitraillaient quelques secondes plus tôt. L'ensemble du contingent White Skulls entreprit d'abattre les prétoriens qui furent alors attaqués sur deux flancs et submergés. La bataille tourna alors au massacre. Bénéficiant d'un effet de surprise dévastateur, les White Skulls causèrent des dizaines de pertes aux prétoriens qui tentèrent vainement de se regrouper et d'établir de nouvelles positions à l'intérieur du grand canon qui restait inerte et insensible à l'horrible trahison qui se déroulait à ses pieds. Les troupes pirates se jetèrent en avant avec une vigueur renouvelée, toujours plus avide de sang. Dans l'espace, la même félonie se produit quand les deux frégates Gladius ouvrirent le feu sans sommation sur une Constantine déjà aux prises avec le croiseur et les escorteurs adverses, causant des dégâts catastrophiques aux réacteurs arrière et au pont de commandement. Au sol, les vétérans entourant Drustan tentèrent l'impossible pour protéger leur maître blessé, mais l'affrontement tournait court. Des marines tactiques White Skulls les encerclèrent et leur opposèrent un déluge de bolts en plus de la garde de berserkers qui continuait ses ravages, tandis qu'Abrauth Cent-Yeux fit résonner son rire par-dessus les hurlements des blessés et le vacarme des combats. Avertis par radio de la trahison dont le chapitre était victime, les techmarines toujours à l'œuvre dans les entrailles du canon comprirent que tout était perdu; aussi posèrent-il à regret des charges a fusion sur les consoles de commande et les moteurs logiques du canon, le mettant ainsi définitivement hors-service. Six jours après ces évènements, le vénérable chapelain Cyrice de Bavalm, maître de la Foi, émergea avec le restant de la flotte des Prétoriens dans le système de Nasho, a la tête des renforts du chapitre. Les vaisseaux Astartes n'obtinrent aucune réponse quand ils tentèrent de contacter leurs frères, aussi firent-ils route en tout hâte vers Nasho Secundus. En orbite, ils trouvèrent l'épave désemparée du Constantine, ses ponts de lancement arrachés, sa coque déchirée par les salves de plasma et les torpilles, et ses moteurs à plasma en ruine, entourée de quelques épaves d'escorteurs pirates et de débris. Pressentant un grand malheur, le chapelain ordonna un assaut orbital avec ses hommes et découvrit un champ de mort parsemé des cadavres de leurs frères. Au milieu d'une mer de cadavres sanguinolents de pirates et de créatures monstrueuses, ils trouvèrent les dépouilles de centaines des leurs, criblés de bolts et leurs armures transpercées par les griffes et les couteaux de combat. Ce n'est qu'en inspectant les bunkers de maintenance sous l'énorme canon de bronze qu'ils trouvèrent trente-cinq des leurs, la plupart blessés, à court de munitions, tentant de soigner leurs plaies. Les survivants avaient recueilli la dépouille de Drustan et le pleuraient depuis la fin de la bataille. Après la fin des combats, les forces d'Abrauth Cent-Yeux avaient trouvé le canon endommagé grâce au dernier geste des techmarines. Furieux de ne pas avoir pu capturer intact l'arme, Abrauth avait alors passé sa rage sur Nasho Secundus en lançant un raid sur la ruche principale, causant des dizaines de milliers de morts; après quoi lui et les White Skulls s'étaient enfuis dans le Warp à bord de leurs vaisseaux. Avec près de trois cent victimes, la bataille de Nasho reste aujourd'hui encore la plus grave défaite infligée au chapitre, qui mit plus de cinquante ans à remplacer les pertes subies. Le maître de la Foi Cyrice de Bavalm devint fou de rage devant la trahison des White Skulls qui avait causé la perte des prétoriens et la mort de Drustan. Ils avaient même été doublement trahis par les autorités de Nasho, qui n'avaient pas envoyé de renforts aux Astartes et avaient fait défaut au dernier moment à la barge Constantine qui avait affronté seule la flotte pirate. Une telle offense ne pouvait se régler que dans le sang. Cyrice ordonna que les dépouilles des prétoriens tombés soient ramenées à bord des vaisseaux de la flotte pour être rapatriés sur Megiddo, et les survivants amenés à l'apothecarion. Après quoi les prétoriens punirent la lâcheté des dirigeants de Nasho en abordant leur flotte civile pour la détruire, et en bombardant le palais.     Une fois rétablis, les trente-cinq survivants de la bataille prêtèrent le serment des Aquilifers et jurèrent de ne pas connaître le repos tant que le maître de chapitre Drustan et leurs frères tombés ne seraient pas vengés. Et pour cela, les White Skulls devaient mourir, et Abrauth Cent-Yeux également. Ils adoptèrent la livrée noire des Aquilifers et en souvenir de cette bataille qui fut la plus sanglante pour leur chapitre, ils peignirent leurs jambières de pourpre, afin que personne n'ignore a quel bain de sang ces Astartes avaient réchappé. Refusant de faillir avant que cette rancune ne soit vengée, tous les Aquilifers ont fait le souhait de voir leurs membres remplacés par des prothèses bioniques s’ils venaient à être trop gravement blessés au combat, ou bien qu’ils soient intégrés dans le sarcophage blindé d’un Dreadnought si c’était la seule option possible.         Depuis, les Aquilifers mènent par l'exemple et pourchassent ceux qui les ont trahis implacablement. Ils se battent comme un seul homme et sont placés sous le commandement de la IVe compagnie, engagée dans l'Œil de la terreur. Ils poursuivirent des dizaines d'années les White Skulls et les pirates qui avaient une dette de sang envers eux,  en faisant preuve d'une loyauté et d'un courage sans faille, et en punissant sévèrement la couardise et la trahison. A ce jour, le croiseur hérétique Calth’s Agony qui fait office de vaisseau amiral à Abrauth Cent-Yeux a été abordé et détruit, mais son propriétaire ne s'y trouvait pas; ce qui laisse présager que sa traque sera encore longue. Les White Skulls ont été aperçus a divers endroits de l'Œil de la Terreur et du secteur cadien depuis le début de la treizième Croisade Noire; ils furent engagés à deux reprises par les Aquilifers mais lors de ces combats, seule une petite soixantaine de ces traîtres a pu être châtiée. La vengeance des Aquilifers risque donc de s'étaler sur une longue période encore,  mais c'est mal connaître leur patience et leur colère que de penser qu'ils se lasseront.
  5. Je ne suis pas d'accord avec certaines choses qui ont été dites.    Les chapitres Space Marines ont un pouvoir politique. La puissance militaire effrayante qu'ils constituent leur confèrent de facto un poids politique certain et il y a des chapitres qui s'impliquent directement dans les affaires de leur monde d'origine. Il ne s'agit pas pour autant de faire de l'administratif mais certains maîtres de chapitre et capitaine, et leurs gardes d'honneurs siègent parfois aux conseils planétaires. Les maîtres de chapitre sont des seigneurs de l'Imperium et ils ont droit de décision étant donné qu'ils disposent à leur convenance du monde dont ils ont la charge par mandat de l'Empereur. La politique et la guerre sont constamment liés; les officiers astartes ne font pas l'impasse là-dessus.    De même, la perte du monde d'origine ne signifie pas pour autant la mort du chapitre: les barge de batailles sont de véritables bases volantes qui embarquent jusqu'à deux ou trois compagnies de Space Marines, il y a a bord des casernemens, des forges et des chaînes de production de munitions. La perte du monde chapitrale reste catastrophique mais un chapitre qui aura encore sa flotte après ça restera opérationnel. 
  6. Methos

    Les 8 royaumes

      Eh ben ça valait bien la peine de tout exploser...
  7. Methos

    Les 8 royaumes

      Oui mais voilà: on est plus au temps où les mythes guidaient la vie des gens. Entre un mythe religieux et un univers de jeu, il y a une énoooooooorme marge, autant en terme d'audience que de but recherché. Ici, la justification de l'univers  est au contraire nécessaire pour le rendre crédible. C'est pour ça que l'histoire d'Age of Sigmar et tout ce contexte de royaumes n'a rien d'attirant ni d'attachant: les mecs qui ont pondu ce nouveau décor pour le jeu en font tellement des caisses sur le côté "guerrier héroïque magicien de la magie magique du Warp par-delà la mort" qu'on y croit pas.   On joue toujours à un jeu où les joueurs peignent et personnalisent leurs armées et utilisent à fond leur imagination dans le contexte de l'univers qu'on leur donne, et là, ils n'ont pratiquement rien à se mettre sous la dent. Peu ou pas de précision sur les royaumes, aucune foutue explication sur comment des survivants aient pu s'échapper de l'ancien monde en suffisamment grand nombre pour rebâtir des civilisation, presque aucune carte, rien, que dalle.   Décrire un monde en guerre perpétuelle n'a aucun intérêt s'il n'y a aucun enjeu. Les guerriers de Sigmar se battent pour repousser le Chaos, ok, mais le repousser de quoi? Quel est l'enjeu? Ca n'a aucun intérêt si on ne sait pas ce qu'il y a protéger. La mort n'a aucun intérêt non plus si les héros en armure respawnent dix minutes plus tad. Et ainsi de suite. C'est un défaut dans lequel Warhammer 40 000 tombe également beaucoup trop souvent en décrivant une invasion démoniaque majeure tous les week-end et univers tellement ravagé par la guerre qu'on en vient vite à se demander à quoi cela sert de se battre vu qu'il n'y a presque plus rien à protéger; mais c'est heureusement contrebalancé par les quelques bouts de fluff qui décrivent la vie de la galaxie sortis de son aspect guerrier (par exemple, le fluff de Necromunda).   On ne demande pas de décrire chaque instant de la chaîne de production d'une armure magique de la mine jusqu'au présentoir mais de crédibiliser l'univers. Les batailles épiques entre dieux et démons dans des gerbes de sang et d'énergies magique, ouais, ok c'est cool et ça pète mais si lesdits dieux n'ont pas de sujets qui les vénèrent, ça ne pisse pas très loin. Pareil pour les démons du chaos démoniaque de l'enfer infernal qui s'entêtent à envahir des royaumes dont on ne sais strictement rien, et par conséquent on ne sait pas ce qu'ils ont à envahir. Pour qu'une bande de héros dans des armures magiques dirigés par Sigmar aient l'air de héros, il faut qu'il y aie un peuple en-dessous d'eux, une norme à partir de laquelle ils puissent se distinguer, sinon ce sont juste des randoms gugusse en armure magique et puis voilà, allez au tas, de toutes façons on s'en fout vous reviendrez de la mort dans un gros quart d'heure parce que pourquoi pas.
  8. Les rancunes des nains sont éternelles. Si suffisamment de nains ont pu s'échapper du Vieux Monde (et il faudrait savoir comment) pour rebâtir une civilisation dans le nouveau plan d'existence, ils ont emmené leurs rancunes avec. Même si ça fait 5000 ans, c'est naïf de penser que les nains auront oublié ce qu'on leur doit.
  9. Je connais Battle et 40K depuis 2003, j'y joue depuis 2006. J'ai des armées de la Garde Impériale, de Spaces Marines et 3000 points de nains à Battle.   Je n'achèterai pas Age of Sigmar. Déjà parce que je n'ai pas envie de payer un prix aussi exorbitant pour ça. Ensuite parce que je suis attaché aux deux systèmes de jeu et que tel que ça a l'air de se profiler (même si j'attends le jeu définitif pour être sûr), AoS a l'air d'un 40K-SDA bien random, et ça ne m'intéresse absolument pas. Si je veux jouer à 40k, je joue à 40k, pour moi l'intérêt de Battle c'est la stratégie fine et les régiments compacts de combattants.   Et surtout, je n'aime pas du tout la façon dont GW a mis a mort la planète de Battle dans le fluff, ni le passage à la trappe de bon nombre de factions (y compris celle que je joue). Ca m'agace et le nouveau fluff inventé pour AoS a l'air d'avoir été écrit en sniffant du canard WC.   Bref, GW ira se faire voir, je continuerait a jouer en V8 pour ma part.
  10. Les nains et l'Empire ont toujours eu des rapports amicaux, cela dit. C'est nous qui avons appris aux hommes a utiliser la poudre et forger des armes, contre du blé et du bois.
  11. Si c'est juste une histoire de crédibilité, tu peux tout même en inclure, mais ça va se limiter aux Sentinelles qui peuvent sans trop de contrainte être transportées par treuil sous la carlingue des Valkyries du régiment. Ou même des Taurox, qui pourraient être amenés de cette manière:     Mais pour le reste cela exclut effectivement les grosses machines cuirassées comme les Leman Russ ou les canons automoteurs... le problème de ton armée c'est qu'un régiment aéroporté ne va pas avoir par définition de véhicules lourds a sa disposition, contrairement à un régiment blindé ou a des formations de choc.  Et sur la table ça risque de te poser un problème car les véhicules sont presque indispensables.   La solution ce serait de jouer quand même des tanks, mais pas du même régiment que le tien? Avec un autre numéro et un schéma différent; et puis ça représenterai bien la coordination interarmes qui fait l'efficacité de la Garde.
  12. C'est quoi cette histoire de "bulles" de réalité? Ce sont des morceaux de planète qui se baladent dans l'espace protégés par des boucliers magiques?
  13. Mouais, vu la qualité du mag' et son coût exorbitant pour un papier qui sort toutes les semaines... même si c'est mieux que le catalogue de pub qu'on avait avant, je serais déjà beaucoup plus enclin a raquer pour la formule qu'on avait jusqu'en 2007-2008.
  14. Ah oui effectivement, j'ai confondu. La vague de renforts c'était les Ultramarines et les Space Wolves et Dark Angels.
  15. Non, c'est injustifiable un tel manque de clairvoyance. Avant même de le rencontrer pour qu'il se rallie a lui, l'Empereur aurait pu deviner ce que ça allait donner. Lui qui a mené une telle croisade contre la religion et les dogmes absurdes, il savait très bien reconnaître un zélote quand il en voit un et il devait aussi savoir comment ce genre de mentalité fonctionne.
×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.