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Tar Mineldur

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À propos de Tar Mineldur

  • Date de naissance 25/01/1991

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    http://

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  • Lieu
    A la croisée des chemins, comme toujours.

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  • Jeux
    Jeux : coquins. Armées : Oui, parfois elles sont armées...

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  1. L'île C'était l'instant parfait des plages tropicales La nuit quand la jeunesse au grain du sable blanc Mêle ivre, insouciante, et peu tranquillement Les corps voluptueux du monde occidental. Dans l'eau nocturne et fou, je buvais un sourire : Une perle d'Espagne aux yeux de nacre et d'or. La hanche fauve et vague au feu conquistador D'une houle profonde attisait mon désir. Mais l'étreinte farouche ornée de mille étoiles Avait je ne sais quoi d'ombre sous les doux voiles Comme un lointain remord au regard désolé. Va mers phosphorescente aux lignes vagabondes, Charrie par tes grands fonds subjugués par les ondes A l'Ibère attentif cette fidélité.
  2. Tar Mineldur

    Vendredi

    Bonjour, Les vers sont bons, aucun problemes de ce cote la Il y en a meme d'assez jolis qui se repondent tres bien, je pense en particuliers aux 9/10 et 12/13 vers qui m'ont bien plu. Le poeme me semble manquer d'unite mais il faut dire que c'est toute la gloire de Nerval que de surmonter cela dans ses chimeres brumeuses.
  3. Hum... Je ne peut que déplorer que des vers si bien inspirés se refusent au carcan du sonnet classique. Comprends bien que ce n'est pas du pinaillage : Lis donc un recueil de poème en alexandrin de bout en bout. Lis donc Hugo, Corneille, Peguy et tous ces autres la. Lis en des milliers de pages. Après cela, tu ne pourras plus lire un alexandrins de 11 syllabes, et le carcan fera sens. Sur ce, et pour mieux relativiser nos critiques au goût de napalm, je citerais ces quelques mots de Rilke, dans "[i]lettre à un jeune poète[/i]" : [i]Je n’entrerai pas dans la manière de vos vers, toute préoccupation critique m’étant étrangère. D’ailleurs, pour saisir une œuvre d’art, rien n’est pire que les mots de la critique. Ils n’aboutissent qu’à des malentendus plus ou moins heureux. Les choses ne sont pas toutes à prendre ou à dire, comme on voudrait nous le faire croire. Presque tout ce qui arrive est inexprimable et s’accomplit dans une région que jamais parole n’a foulée. Et plus inexprimables que tout sont les œuvres d’art, ces êtres secrets dont la vie ne finit pas et que côtoie la nôtre qui passe. [/i]
  4. Prenons un exemple : [quote]Font briller la bru[b]me[/b] comme l'or de Lydie,[/quote] De deux choses l'une, soit on le prononce comme un alexandrins et on accentue la fin de brume. Soit on retranche une syllabe a notre vers. Aucune de ces solutions ne convient vraiment. On évite de mettre des "e" habituellement muets à l'hémistiche normalement. Même remarque pour : [quote]Pâle silhouette sur un roc solitaire[/quote] [quote]Au milieu des vagues, sorti de nulle part[/quote] Par contre, "Quand perce les nuages une aurore éphémère" nous oblige a faire l’apocope du "e" a la césure. Pourquoi pas, mais alors il faut le faire aussi avant, sinon le lecteur ne s'y retrouve plus. Même remarque pour : [quote]Quand les flots s'illuminent en champ d'azur semé,[/quote] En fait, tu laisse effectivement toujours une porte de sortie pour qu'on arrive à 12 syllabes mais ça ne suffit pas. Il faut bien comprendre que la syllabe a l'hémistiche est accentué.
  5. Je t'invite à découvrir la notion d'enjambement et toutes les subtilités qui l'accompagne. L'article [url="http://fr.wikipedia.org/wiki/Enjambement_(poésie)"]wiki[/url] est très bien. Lis le guide en épinglé aussi, c'est vraiment passionnant. Je connais bien le problème, j'avais ressenti la même chose avec mes propres poèmes a une époque. En fait, ici, ce qui pêche vraiment c'est l'absence de mètre fixe. Les enjambements & cie ont besoins de ça pour que le poème garde justement une certaine musique. Ici, peu de vers sont de véritable alexandrins et même si c'est voulu, je pense que c'est un peu regrettable. Du reste, oui, cette section est clairement un ovni du web Pour les poèmes en italiens... franchement, je ne vois pas quel public ca trouverait.
  6. Le rythme est vraiment difficile sur ce dernier poème... Je ne comprends pas tes choix "techniques" et comment, avec quel rythme, on est sensé lire ce poème. Peut-tu essayer de développer là dessus s'il te plait ? Edit : du coup j'ai relu quelques uns des plus anciens. J'aime beaucoup Aube sombre mais je le trouve décevant sur la fin, dans ses deux derniers vers en fait. Panne d'inspiration ? Merci en tout cas, c'est un plaisir de te lire.
  7. Tar Mineldur

    L'enfant

    Pour le côté "à la hâte", tu n'aurais pas du vendre la mèche si tôt car je ne peux maintenant m’empêcher de lui attribuer toutes les tournures de phrases qui m'ont gênées. Ou alors c'est voulu et c'est très vil. J'ai bien aimé l'idée de la sentence du tribunal, ça rend bien. Toutefois, je ne suis pas sur que la fin soit très réussi pour autant. L'avant dernier couplet ne me semble pas assez percutant, pas assez direct. Que certaines choses ne soient que suggérées est bien, mais l'histoire que raconte le poème me semble ici trop affaibli. Ce n'est que mon avis, je suis peut être trop habitué au ton de Hugo.
  8. Tar Mineldur

    Mes nuits

    Mea culpa, je me suis deux fois mal exprimé. Je ne suis pas du tout ironique, pouvoir discuter des règles et de la forme de la poésie classique est toute la saveur que je trouve à ce forum. Du reste, j'ai mal effacé un début de réflexion qui m’entraînait trop loin sur le temps et le labeur que m'avait demandé ce poème ce qui explique ma phrase maladroite. D'une certaine façon, on peut dire que ce poème a mis un an à être écrit si ça peut te rassurer.
  9. Bienvenue ! Quelques vers sont inspirés du port d'Amsterdam, non ? Pour répondre sur le fond, je dirais que ma principale gène viens du fait que ce poème n'apporte pas grand chose. C'est une description figée qui n'apporte rien. Les mots employés sont directs et donnent un angle de vue standard sur un tableau qui est lui-même assez cliché. Quelle émotion voulait tu faire passer ? Ton soldat ne nous émeut guère en vérité, nous ne comprenons qu'à peine sa cause et ignorons tout de ces soldats qu'il appelle "mes frères". PS : Il y a une faute d'orthographe au second vers.
  10. Tar Mineldur

    Mes nuits

    Hu hu, une critique purement formelle, voilà qui me manquait. Merci ! Du temps et du labeur ? Je suis assez d'accord avec toi sur la plupart des points évoqués, en fait. Je n'avais pas réfléchi à l'affaiblissement des rimes due au jeu des diérèses et synérèses, j'en ai presque honte de l'avouer. Pour le vers 5 & 13, je te suis moins, je vais y réfléchir. Maintenir une césure forte dans le vers 5 me semble intéressant. Pour le 13, je reconnais que c'est particulier comme césure mais ça me convient assez. Le passage au passé est encore ce qui me plait le moins dans le poème, je vais essayer de faire quelque chose.
  11. Je suis assez d'accord avec le Palouf. Le poème a ceci de frustrant qu'on sent qu'il aurait pu être bien meilleur avec peu d’effort en plus puisque le plus difficile est déjà fourni. Aux problème de rythme, s'ajoute à mon avis une mauvaise gestion de la trame. La localisation déjà relevée par le Palouf, certes, mais aussi et surtout le sizain 5 et 7 où le thème du loup est complètement abandonné alors que c'est justement dans ces derniers vers qu'il fallait "justifier" le thème (ex : l'albatros). Je trouve malheureux le terme "polichinelle", dire que les dieux de l'olympe considère les loups comme tel ne m'évoque rien Quant au sizain 7, il est tout simplement superbe mais il ne fait pas corps avec le reste du poème. Ça donne presque l'impression que tu as agrégé deux poèmes distincts... Au risque de sembler tatillon, je dirais aussi que tu emploi parfois des comparaison là où des métaphores eurent été plus adéquates. C'est beaucoup plus insistant une comparaison, ça ne se justifie que rarement comme procédé je trouve. (J'ai vraiment une fâcheuse tendance à dire "oui Palouf" et a en rajouter une couche derrière, faut que je me surveille )
  12. Mes nuits Il est des nuits glacées, sans sommeil, et sans Dieu. L'ombre y hante le rêve et m'étreint de tristesse Dépouille repliée que la faucheuse oppresse Je m'abandonne au songe, à l'immense adieu. Le grand arrachement, il est là qui sourit, Je le vois ce fantôme aux sinistres lueurs Flottant silencieux entre les jours, les heures, Les vapeurs et les cieux, les visages meurtris. Une larme coula de mon œil de dément Ce flot sombre ondulait au sursaut de mon mal Ténèbres palpitants d'une rage animale Et remuant ma chair de terribles serments Ce monde m'écriais-je est d'abîme et de cendre ! Aussi lointain se pose un instant mon espoir Que la traînée de bave y mêle sa mâchoire Et le vers, un peu plus, voit sa trace s’étendre
  13. Très joli, touchant aussi, c'est vrai. Très imagé en fait. Des images assez fortes qui en ce qui me concerne ne font pas toutes mouche et rendent le poème un peu inégal mais font aussi sa force. J'aime beaucoup, c'est toujours un plaisir de te lire et voilà qui m'a redonner l'envie d'écrire.
  14. Tar Mineldur

    Sur la tombe de Dieu

    Je n'arrive pas à dormir... mais je bosse demain. Voici mon ressenti, phrase par phrase des deux premiers paragraphes (soit je lisais tout, soit je commentais). Bravo d'avoir continué en tout cas. Continu. Bien écrire, c'est avant tout du travail. Aikim se retourna vers le palais du solitaire. // Introduction un peu classique mais pourquoi pas. On se demande quand même un peu ce qu'il regardait avant. Des millénaires d'histoire surplombaient le jeune sorcier. // Ca fait un peu Napoléon devant les pyramides comme formulation, encore du classique. Le palais n'était pas un lieu auquel on pouvait rester indifférent, on ne pouvait pas se l'approprier, s'y sentir vraiment chez soi, on ne pouvait pas l'oublier, ni le mémoriser parfaitement. //Bien. (juste un peu long) Il était trop ancien, trop mystérieux, trop immense pour tout cela. // Arf, trop de parabole a mon gout mais j'aime l'idée. La salle d'entrée si vaste qu'elle en abritait une ville, // "abriterait" plutot ou il y a vraiment une ville dans une salle ? je visualise mal... les centaines de couloirs qui s'en échappaient pour se disperser dans les boyaux de la montagne, // bien les plates-formes de pierre volantes intervenant dans la vie de tous les jours, les fresques cyclopéennes ornant chaque mur, // Je visualise mal moyen du coup... chaque pilier, sur lesquelles des centaines d'artistes étaient venus mourir, tout cela avait quelque chose d'inhumain, // oui, bien même les sorciers dirigeant le lieu étaient bien trop défoncés en permanence pour le remarquer. // Beaucoup trop long cette phrase. En plus, elle se tire une balle dans le pied avec ce "défoncés" bien trop familier et sa construction douteuse. Malgré tout, c'était sa maison, ce qu'Aikim avait toujours connu, là où il avait grandit, là où, s'accoutumant peu à peu au Pouvoir, par la consommation toujours plus importante de champignons, il était devenu lui aussi un sorcier à part entière. // Mais pourquoi tu fais des phrases aussi longues ? C'est dommage... Enfin, pas tout à fait. // N'utilise pas ce genre de procédé, ça fait un peu comme un "de tout temps" sur une copie de philo. Il lui restait à accomplir la voie, un voyage initiatique au terme duquel il serait jugé digne ou non de rejoindre l'ordre. //Ok Pas grand-chose, en fait, la plupart des gens se contentaient d'une petite visite du premier empire au nord, ou du Triarcat au sud. // "Pas grand-chose, en fait," Ce style ne narration n'est pas à mon gout mais ce n'est que mon humble avis. Certains s'aventuraient même jusqu'à l'empire du Zengh et revenaient au bout de quelques mois, tous bronzés. // Le narrateur (très présent, trop ?) nous parle d'empire se faisant et se défaisant et de destin d'exception. Je ne comprends pas cette anecdote sur le bronzages des mages... Il soupira, rêveur, puis se ressaisit. // Un héros qui se retourne vers un palais, qui soupire et se ressaisit ça fait vraiment classique. Visualise la scène : ça ne rend bien qu'à l'écrit. Sa voie à lui allait probablement prendre un tour bien moins reposant. // Il avait pourtant l'air plutôt bosseur le gamin... Juste à côté de lui, se tenait Vrenn, son meilleur ami, le premier de la classe en plus d'être un grand costaud, chose rare au palais. // Un paradoxe d'écolier... Ne soit pas si réducteur. Des distinctions bien plus originales peuvent être faites. Elles donneront plus de poids à tes personnages. Ses cheveux châtain coupés court pour l'occasion, il arborait fièrement la panoplie du parfait aventurier: // Là, tu donnes vraiment trop l'impression que tout cela n'est qu'un jeu de rôle dont le narrateur est le MJ. une tenue pratique et solide, des bottes en cuir confortable, un sac et une besace sans doutes remplis d'objets très utiles, Aikin lui faisait confiance là-dessus, et, sa fierté, une courte épée impeccablement polie. //Encore trop long. Naturellement, il s'était procuré une quantité obscène de philtres et de champignons de Pouvoir à fumer en prévision du voyage. //Mouai (ben oui, je pers en indulgence au fil de la lecture, désolé ^^) Il arborait ce regard débordant d'enthousiasme et de résolution qui faisait fuir la plupart des gens. // Ca fait fuir ça ? Mais pas Aikim, lui, ce regard l'avait attiré. // Moi aussi j'aime bien Plus petit que son ami, ses cheveux blonds mi-longs contrastaient avec ses yeux d'un bleu très sombre, il excellait dans l'art de se faire des alliés. // Des alliés ? Vous vous faites souvent des alliés vous ? Des amis oui, mais des alliés ? Y'a pas encore de diplomatie pourtant... Encore une fois, ça fait trop JDR. Ses vêtements étaient assez conventionnels, sans fioritures à part un pendentif porte-bonheur, une grande besace et un solide gourdin. //"assez conventionnel" ? Y'a mieux je pense. -« Allez, t'as finit de regarder? Plus vite on partira, plus vite on sera de retours, je te signale! » Lui lança Vrenn. //Ok À côté de lui s'impatientaient trois autres aspirants, deux filles et un garçon, que Vrenn avait on ne sait comment convaincu de les accompagner. Aikim acquiesça silencieusement et tourna le dos aux portes titanesques pour sauter avec ses amis dans la charrette qui quittait le palais, vers le reste du monde. //Ok La ville toute proche du Bruma, plus précisément. // "plus précisément." => je n'aime pas ce style de narration. J'argumenterais plus tard.
  15. Tar Mineldur

    Sur la tombe de Dieu

    Très poignant. Juste une question : Le guerrier dragon peut il lui aussi comme le héros regarder un dragon dans les yeux sans ciller ?
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