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  1. Undred

    Un nuage de poussière et de sang

    [Merci beaucoup. Je suis hélas dyslexique, j'ai donc des problèmes, naturellement, je me bat contre, mais il m'arrive d'avoir des rater. Quand aux cavaliers, ils ont utiliser le huitième homme pour les éloigner et faire sortir les nordiques du trou, plus facile à cribler de carreau]. Dans le lointain, elle voyait encore la fumée grasse qui roulait dans les airs, comme la fumée de la ferme, c'était le bûché de son passé qu'elle regardait s'envoler dans les airs, c'était les derniers souvenirs, les derniers jours en tant qu'Enfant, les premiers en tant que femme ayant fait couler le sang. Elle regardait dans le lointain, recouverte des derniers souvenirs, collant, sombre et nauséabond, de son père. Sa petite sœur avait beaucoup pleuré quand elles avaient dû couper des arbres, après avoir trouvé une hache sur le cadavre d'un habitant d'une ferme à proximité et préparé sommairement un bûché pour lui et ses armes. Il n'avait qu'un trophée à amener dans le Hall des Ancêtres. Elle s'était préparée à la mort, violente, au cours d'un combat, à la traitrise de mourir par les hommes du sud. Mais pas à la lente et horrible mort d'une infection, au lent dépérissement des forces. Son père avait, au bout d'un jour, peiner à se lever à cause des blessures, cela les avaient considérablement retardé. Au bout trois jours, presque à court de provision, elle était partie chasser. Son père était finalement mort le cinquième jour, d'une forte fièvre qu'elles n'avaient pas réussi à faire descendre. Elle avait porté la dépouille de son père sur le bucher, mit son bouclier sur le côté gauche, son épée à plat le long de son torse, la main droite sur la garde. Elle avait posé à côté de la tête le trophée de son père, attaché à la lance et avait ensuite allumé le feu du bucher, difficilement, mais elle avait réussi. Cela les avait beaucoup retardés et désormais, l'hiver menaçait. Trizna pris la main de sa sœur et ce remit en route, tête basse, lasse. Les deux silhouettes marchaient d'un pas las, la petite toussait maintenant et Trizna avait l'impression que jamais ses extrémités ne pourraient fonctionner à nouveau. L'hiver était là, maintenant, le froid les enveloppait comme un lourd manteau et c'est uniquement à cause de l'obstination et de la peur de mourir d'une mort infâme qu'elles marchaient encore, bravant les éléments. Depuis peu, elle sentait qu'elles étaient suivient par des cavaliers, probablement des hommes du sud. Elles n'avaient pas recroisé âme qui vive, même les monstres légendaires du ciel et de la terre semblait les considéré comme déjà morte. Ce fut donc une véritable surprise d'apercevoir la ville, dans le lointain. Alors qu'elles allaient abandonner, Trizna était à bout de force et chaque pas semblait être le dernier. Ces hauts murs de bois, ces têtes empalées sur le-devant des portes, les lueurs des torches qui brillaient comme des joyaux et les corps accrochés aux poignets sur chaque porte, comme avertissement. Elle soupira de plaisir, des larmes coulaient de ses yeux, qui gelèrent immédiatement. Elle tira sa sœur, qui se mit à geindre : « J'en peu plus, je veux dormir, j'ai faim, j'ai soif. » Elle avait été courageuse, mais à bout de force. Elle regarda autour d'elle. Et lui tendit la gourde d'eau, déjà pratiquement vide. Sa sœur la vida en lui adressant un regard triste. Sa sœur jeta le sac, de toute façon, elle était à court de provision et la fin n'était pas loin. Elle chargea sa sœur sur le dos et commença à avancer, à grands pas, tête basse, un pas après l'autre. Pas question de faiblir, elle sentait que le regard des Dieux était sur elle. Derrière elle, elle entendait la cavale qui ne cessait de se rapprocher. Elle se mit petit à petit à courir, soufflant lourdement dans le froid, sa bouche expédiait de la vapeur, un sentiment d'urgence inquiétante la tenaillait. Elle jeta un coup d'œil derrière elle et les vis, trois cavaliers, en haut de la petite bute. Elle accéléra, encore, l'un d'eux poussa un cri de guerre et se mit à charger. Elle regarda devant. La ville, trop loin pour l'atteindre, les habitants ne viendraient pas l'aider. Le cavalier portait une longue lance, vicieusement pointé vers elle, comme le doigt de la mort en personne. Elle hurla de rage et dit à sa sœur : « Descend et court jusqu'à la ville ! Ne te retourne pas ! » Sa sœur descendit, pleurante. Trizna ce dressa sur le chemin. Elle prit son bouclier et leva sa lance, le pointant vers le cavalier, qui s'approchait à toute allure dans un tonnerre assourdissant. Elle leva son bouclier et se mit à prier… Elle ne le quitta pas des yeux et bougea, quand le cavalier chercha à la frapper de sa lance, elle fit un pas sur le côté, la lance barbelé de son ennemi heurta le bouclier et elle ne sentis plus son bras sous le choc et elle usa de toute la volonté pour ne pas lâcher celui-ci. Mais l'homme avait fait une erreur, le mouvement la déséquilibra et le fer de la lance de la guerrière, plus courte, ce pointa vers le torse du cavalier, qui s'était penché pour pouvoir la frapper. Le fer l'empala, traversant la maille, il hurla de douleur alors que le fer lui transperçait les cotes et ressortis par l'omoplate. Elle lâcha la lance, alors que le cheval la dépassait, le cadavre chuta en arrière. Elle resta un instant étourdi, jetant un coup d'œil aux autres cavaliers. Celui-ci la pointa de leurs arbalètes. Elle s'accroupit et leva son bouclier, alors que les cordes ce détendit. Le bouclier ce tordit et elle vit une pointe qui saillait à un pouce de son visage. Elle releva la tête et dévisagea en tremblant les cavaliers. Ceux-ci rechargeaient les arbalètes avec des gestes rapides. L'un d'eux soudain cria et pointa quelque-chose derrière. Elle ne tomba pas dans le panneau et leva le bouclier. Les carreaux ne vinrent pas. Elle trembla, sous le poids de son bouclier, sous la fatigue de ces muscles, sous la faim, le froid, l'épuisement, alors que derrière elle, viens la clameur d'une cavalcade folle et puissante, des destrier, qui galopait à grands pas, celui-ci s'approchait dans son dos et elle finit par jeter un rapide coup d'œil, alors qu'un cheval, à la robe plus sombre que la nuit la plus noire s'approchait d'elle. Elle dégaina son épée et jeta un coup d'œil aux habitants du sud, qui avait préféré d'étaler. Elle se redressa, alors que le cavalier leva haut la bannière du Jarl. Elle était sauve… elle baissa son épée, regardant d'un air soulager l'aide qui approchait. Le champion du Jarl tenait dans ses mains une épée étincelant de feu et une bannière qui semblait tremper dans du sang frais. Celui-ci s'arrêta. Elle tomba à genou, frappé de révérence.
  2. (Fehu de Wardruna en piste audio). Dans le lointain, il voyait encore la fumée grasse qui roulait de sa ferme. Il avait perdu sa femme, la presque totalité de sa famille dans l'attaque. C'était le bûcher de son passé qui obscurcissait le ciel, visible à des kilomètres depuis la lande, c'était les derniers souvenirs de sa belle-famille qu'il portait sur sa peau, en une pellicule de crasse sombre et collante. Derrière lui, roulé en boule, ce trouvait sa fille aînée et la petite dernière. Il faisait le guet pour qu'elles puissent dormir, il se tenait prêt à les réveiller au moindre signe inquiétant. Il ferma son œil un bref instant, pour soulager son œil sec. Il se sentait sale et misérable. Ce qu'il était probablement. Il n'arrivait pas à détacher ses yeux de la ferme détruite, même si elle n'était plus qu'un point sombre dans le lointain. Il attendit un bref instant, puis entreprit de faire les cent pas. La silhouette musculeuse du guerrier était affligé d'un boitillement léger, vieux souvenir de raid et de bataille, quand une lance lui avait déchiré le muscle de la hanche. Lorsque le soleil s'éleva dans le lointain, point à peine visible sous les lourdes chapes de fumée, il alluma un petit feu et réveilla ses deux filles. La première ce redressa, frottant ses yeux embués de larme. Il se releva, alors que la petite émergeait de son lourd sommeil. La plus grande, demanda, d'une voix basse : « Ou allons-nous ? » Son père réfléchit, les regarda toutes les deux, puis observa les environs. Ils ne pouvaient pas rester là, pour l’instant, il faisait bon, les vêtements de fourrure et le cuir rembourré empêcher la peau de souffrir du froid qui allait tomber, mais l’hiver arrivait et vite… trop vite pour reconstruire les fermes et les maraudeurs ne devaient être qu’une avant-garde… « Prévenir le Jarl… » Dans sa jeunesse, il aurait massacré à main nues les étrangers, ce n'était que des habitants du Sud, après tout, mais maintenant, il n'était plus aussi vaillant et sans son œil gauche, il ne verrait pas tout le champ de bataille. Il aurait aimé rester et se battre jusqu'à sa mort, que son fer, une bonne épée qu'il avait prise à un guerrier de l'Empire, soit trempé de sang, mais que serait-il advenu de ses deux filles ? La grande serait morte avec lui, car il lui avait appris la voie du bouclier et de la lance, mais la plus petite ? Nul mort glorieuse pour lui, donc, juste une fuite sur les routes, en priant que les envahisseurs ne les rattrapent pas. Une demi-heure plus tard, ils étaient de nouveau sur le chemin, fuyant misérablement. Le père avait accroché son bouclier et son épée dans son dos, il se soutenait avec une longue lance, il marchait tête basse, ressentant le poids du broigne qu'il avait revêtu. L'armure était renforcée par des écailles, liés au rembourrage par du fil du fer, cela faisait bien des saisons qu'il ne l'avait pas portés, il en avait oublié le poids et les contraintes. Sa fille ainée portait les provisions, son bouclier et la lance et la plus petite, entre les deux, marchait d'un pas morne. Le paysage ce fit plus morne et plus désolé, alors qu'on approchait des rivages, le sel rendait la terre ingrate et infertile… Ce fut sa fille qui remarqua le nuage de poussière qui s'approchait d'eux. Son père jeta un coup d'œil, tournant à droite pour voir derrière eux. Effectivement, de l'ouest, venait de la poussière, un nuage compact de poussière. On était à leurs poursuites, probablement et mieux valait partir du principe que les ennuis arrivaient. Il se retourna et lança à son aînée : « Prend ta sœur, nous devons forcer l'allure, nous devons nous mettre à l'abri avant que l'ennemi nous voit ou nous atteigne à découvert. » Ils se mirent à courir. Son père souffla lourdement, ce n'était plus de son âge de courir la campagne, comme des maraudeurs, il ne l'avait plus fait depuis… longtemps. Chez les nordiques, le guerrier est un voyageur, car celui qui voyage finit toujours par devoir se battre. Le père souffla de plus en plus lourdement, son bouclier devenait lourd et commençait à le brûler, sa fille le devança, il la regarda passer, ses cheveux natter, attacher par un fils de cuir, elle était jeune, elle était maintenant plus forte que lui. Cela l'emplit d'une sourde colère et il rugit, intérieurement et bougea ses muscles lourds pour continuer. Il vit le petit encaissement, pas plus d'un creux, qui pourrait leur permettre d'éviter la charge : « Dans le creux, dans le creux ! Par les Dieux, dans le creux !» Elle plongea dans le creux, entraînant arme et bouclier dans une chute contrôlée. La petite ce blotti, son père suivi dans la dépression chuta lourdement, sa hanche l'élançait, maintenant. Il se tient contre les parois, son cœur battant à tout rompre, l'air froid refroidissait et gelais ses poumons. Il inspira à fond et ce calma doucement, cherchant à récupérer avant que l'ennemi soit sur eux. Ce n'était pas plus qu'un creux dans le sol, un peu profond, un endroit d'où il était impossible de tirer depuis l'avant, il fallait soit les suivre, soit les attendre. Il regarda sa fille, qui avait le visage rouge et respirait à fond, ses yeux brillaient. Il fouilla dans sa tunique, mit la main dans son talisman, qui était le symbole du dieu-père, le Porteur de la Hache et de La Lance. Il se mit à prier que les personnes les ignorent et glissa son talisman dans sa bouche. Il mordit dedans et le sertissage égratigna les gencives du guerrier. Une prière sans offrande est comme un combat sans douleur… il entendit, à travers le lourd battement de son cœur, les cavaliers qui s'approchaient d'eux. Il inspira à fond et ferma son œil. Il y eut un bruit de voix et de soleret. Puis des voix, d'une langue qu'il reconnut comme étant la langue du sud. C'était belle et bien les habitants du sud qui venait piller la terre, porter le fer et le sang. Les assassins de sa famille. Il tourne la tête pour regarder mon ainée, qui observe, craintivement, les environs, même la plus petite est muette... Il entend une dizaine de voix et sens que si une confrontation éclate, elle sonnera le glas de ses filles et de lui… il n'avait pas peur de la mort, la mort ne lui faisait pas et ce n'était pas les couards du sud qui l'effrayait. Mais même un héros pouvait périr d'un coup de poignard dans le dos, il fallait être prudent. Les voix s'approchèrent et le père inspira à fond, prêt à bondir et à frapper de sa lance le premier sudiste qui tomberait dans la fosse… un autre conciliabule, mais aucun des guerriers ne descendit dans la fosse pour venir les chercher. Ils entendirent les guerriers regrimpés à cheval et l'un d'eux claqué de la langue. Les chevaux s'ébrouèrent et partirent au galop. Les secondes s'écoulèrent lentement, puis quand le père jugea que le risque était passé, ils regrimpèrent lentement, soufflant de soulagement. Le père ce redressa et son sang ce figea, car ils n'étaient pas seuls. Sur le bord du chemin, se trouvait huit des cavaliers, armés d'engin qu'il connaissait pour avoir déjà affronté les redoutables effets sur le champ de bataille. Les cavaliers épaulèrent les arbalètes et les mirent en joue. Sa fille leva son bouclier, qu'elle avait posé au sol, pour avoir les mains libres. Son père posa un genou au sol et mit le bouclier à hauteur de sa tête, sa fille se tassa derrière et leva le bouclier. Puis l'enfer chuta sur eux. Alors que le claquement des arbalètes résonna. Les boucliers encaissèrent l'impact des viretons et les têtes des flèches percèrent le bois et le cuir. Puis il y eut un grand silence et la fille hurla un cri de guerre, son père rompit le fragile et minuscule mur de bouclier, dégaina son épée d'une poigne menaçante. Les arbalétriers avec l'air ahuri de voir leurs cibles toujours debout. Il hurla à plein poumon un cri de guerre, invoquant le nom du Père de la Hache et de La Lance. L'un des guerriers n'avaient cependant pas tiré et il expédia un vireton. Le père hurla, mais ne tomba point, il serrait à pleine main son bouclier et son épée, pour ne pas les perdre, alors même que le sang dégoulinait de son épaule. Puis sa fille fut sur eux. Elle frappa de sa lance et de son bouclier. La lourde pointe perfora les gorges et les jambes mal protégées, l'umbo du bouclier frappa à la mâchoire, un des arbalétriers plongea son épée dans le dos de la fille aînée, ou du moins, essaya, car il fut empaler in-extremis par la pointe de l'épée de son père. Celui-ci combattait avec l'expérience, alors que sa fille battait, frappait et poignardait avec la fougue de la jeunesse. Celle-ci perdit sa lance contre son troisième ennemi, elle dégaina son poignard et vit son père combattre, il avait déjà expédié un ennemi au tapis, la gorge fendu, son troisième, il esquivait les coups, puis para un coup d'estoc vers sa gorge et lui perfora le ventre. Elle vit le guerrier surgir de la gauche, l'œil où il ne voyait pas. Elle hurla. Son père esquiva au dernier moment, l'épée, au lieu de lui trancher la gorge, trancha à travers le broigne le pectoral, arrachant un autre cri de douleur de son père, qui tomba en arrière. L'arbalétrier fondit sur lui et reçu un coup de bouclier de l'ainée, il chuta au sol, levant ses mains pour se protéger, mais la fille fut comme folle et abattit le tranchant du bouclier sur la gorge sans protection, lui écrasant la pomme d'Adam. Elle leva un visage éclaboussé de sang, elle vit le dernier arbalétrier fuir à toute jambe, courage et honneur oublié. Elle hurla de rage et hésita à lui courir après. Son père la retient en lui agrippant le bras : « Un piège… un maudit piège ! » Il cracha en se redressant. Le vireton d'arbalète dépassé de son épaule, un empennage qui se souillait de sang. Il serra les dents et brisa l'empenne du carreau. Il saignait, beaucoup. La tête lui tourna. Sa fille se précipita à son aide, fouillant dans son sac pour trouver de quoi faire un bandage. Il était salement touché, il était maintenant trop vieux pour la guerre, il aurait dû mourir il y a bien longtemps. Il jura de douleur et compris que, dès que possible, il devrait cautériser la plaie par les flammes. Il se releva, cependant. Sa fille était éclaboussée de sang et ses yeux bleus comme l'hiver le plus froid étincelait comme des joyaux : « Prend les crânes des morts et attache en un à ta lance, que chacun voit que tu as fait couler le sang. » Il fit pareil et leva difficilement la lance vers le ciel, la tête de l'envahisseur accrocher par les cheveux à la hampe, alors que ses plaies le brûlaient, il lança : « Grands-Dieux du Nord ! Je vous dédie le sang versé ! Du sang pour le Père de la hache ! Le dernier souffle de chacun d'eux pour le Grand Corbeau ! La chair qui pourrit pour le Seigneur des Mouches et les désirs inassouvis pour le Grand Serpent ! » Un bref instant, peut-être est-ce son imagination, mais il lui sembla que l'air glacé sembla retentir d'un rire profond et mauvais. Il regarda sa fille : « Prend une épée... repartons..."
  3. Undred

    Naissance et Eldar

    Ce que vous dites est très intéressant. Même les extrapolations apporte du grain à moudre. :D
  4. Undred

    Naissance et Eldar

    Ils se reproduisent de façon vivipare, puisqu'ils y avaient même des Demi-Eldars dans les premières versions de WH40K. ^^   Eh bien merci pour ses réponses. Un complément d'information sera peut-être à venir.
  5. Bonsoir à vous et joyeux noël !   J'aimerais savoir si il existe quelque part des informations sur la naissances des enfants Eldars, la natalité et si de telle information existe, pourrait-je savoir où puis-je les trouver ?   Cordialement.
  6. Undred

    La sonate

    Eh bien, merci pour le feed back. Je vais effectivement corriger les rares erreurs pointés du doigt. C'est effectivement un vampire, mais ce n'est pas très difficile. ^^
  7. Undred

    La sonate

    [center][size="4"]La sonate[/size][/center] [center][size="2"]Version [/size][url="https://www.dropbox.com/s/se3vmuxvk5de9ay/La%20sonate.pdf"]PDF[/url] [/center] Je t'aperçois marcher. Une silhouette fragile, esseulée et pâle sur le trottoir. Vue de cette distance, tu ressembles à une nymphe solitaire et diaphane. La lueur des lampadaires te donne un aspect irréel et éthéré. Tu passes tes deux bras autour de tes épaules et tu avances aussi vite que possible. Je me retrouve à te suivre. J'emboîte tes pas, j'emboîte ton destin, me liant à ton pas. Je te détaille en me mouvant dans ton ombre. Des cheveux noirs, courts, qui tombent sur tes épaules, recouvrant une nuque pâle et fragile. Chaque pas fait glisser la chevelure et me dévoile le petit lapin que tu as tatoué au creux de la nuque. Tes épaules sont recouvertes d'un tissu vaporeux qui laisse voir ta peau pâle, ton dos délicat et tes muscles souples. J'aperçois aussi l'élastique de ton soutien-gorge, noir, qui tranche sur ta peau. Un tatouage descend le long des reins, légèrement rouge et bleu, suivant l'éclairage, qui représente un dragon rampant... Il se poursuit le long de ta jambe droite jusqu'à ton pied... tu es chaussée de bottines de cuir noir avec de discrets talons hauts, qui doivent rajouter quelque centimètre à ta silhouette... des boucles argentées ferme le tout. Je vois tes bras se couvrir d'une chair de poule. La température, peut-être ? Ou ma présence ? Je suis certain que c'est ma présence qui te fait couvrir d'une chair de poule glacée. C'est ma proximité qui te fait presser le pas, mon contact qui te fait peur. Tu respires plus vite, plus fort et plus profondément. Ton cœur cogne dans ta poitrine et tu jettes un coup d'œil derrière ton épaule. Nos regards se croisent un bref instant. Un bref instant, je me fige et je te regarde, certain que tu m'as vu. Tu as des yeux magnifiques, sombres et profonds. Plus profonds que l'abysse ou qu'une nuit sans lune. Je comprends pourquoi tu as choisi de t'habiller comme cela. Tes lèvres sont rouges, un carmin qui fait ressortir ta carnation naturelle. Ton visage a quelque chose d'exotique et de charmant. Quelque chose qui m'évoque le pays du soleil levant, peut-être la forme des yeux... Tes yeux glissent, tu esquives ma silhouette, tu ne me vois pas, alors que je suis devant toi, campé sur mes jambes et je te regarde droit dans les yeux. Tu demandes alors, d'une voix mélodieuse, mais une hésitation la ternit : [left][i]« Il y a quelqu'un ?»[/i][/left] Tu as un accent chantant, un rien d'étranger, un reste de ton pays que tu n'as pas réussi à effacer ? Tu ne t'es jamais demandé ce que tu ferais si quelqu'un, un jour, te répond : [left][i]« Oui, il y a quelqu'un, avec toi, dans l'obscurité. »[/i][/left] Visiblement, non. Tu restes plantée comme un lampadaire sur le trottoir, puis tu rajustes ton sac à main et repart d'un pas pressé. Je te suis, emboîtant une fois encore ton pas et ton destin. Tu marches jusqu'à l'arrêt de bus et tu regardes les alentours. Il est 22 h 22... Et l'endroit est vide. Tu attends en tapant du pied et en regardant les alentours. Je remarque que tu as de plus en plus froid, ton cœur palpite et tu ne cesses de jeter des coups d'œil nerveux. A 22 h 26, un bus arrive, s'arrête devant l'arrêt et tu montes. Je te suis, me faufilant entre les portes. L'intérieur est sombre, chaud et mal ventilé.Une odeur de plastique me vient au nez, de plastique et de corps suants. Il y a quelques personnes endormies, deux jeunes hommes qui discutent au fond et toi. Tu prends la place juste derrière le chauffeur et tu observes l'extérieur. Je prends la place derrière toi et je t'observe. Dans un espace clos, ton odeur me vient au nez et je frissonne presque en le sentant. Doux et chaud, il m'évoque un environnement sécurisé avec une chaleur et un foyer... Tu me rappelles ma vie, celle que j'ai perdu. La route défile lentement et tu consultes ton portable. Tu murmures quelque chose et l'éteins d'un geste agacé. Les gens aux alentours me sentent. Pas consciemment, mais leurs cerveaux reptiliens les avertis qu'il y à danger, qu'un loup est dans la bergerie. L'un des dormeurs se met à cauchemarder de manière un peu trop bruyante, jusqu'à ce qu'il se réveille et qu'il jette un regard paniqué, son regard s'arrête sur moi, mais ne me voit pas... Finalement, tu appuies sur le bouton arrêt et tu descends. Je te suis comme ton ombre. Je reconnais le quartier, avec ces immeubles pour étudiants, c'est Roanalke Creek, un quartier universitaire qui ne dort pas encore. Tes talons claquent sur le sol alors que tu te diriges aussi vite que possible vers ton appartement, vers ton refuge. Le lieu où tu vas quand le monde t'es insupportable. Tu tapes le code sur la porte d'entrée, 785. Puis tu t'engages en allumant la lumière. La lumière du hall rend ton visage encore plus blanc. Je peux presque glisser mes doigts dans tes cheveux, je peux presque poser mon nez dans ton cou... tu es si proche et si loin. Je lâche un soupir de frustration, qui te fait frissonner. Tu t'engages presque en courant dans l'escalier, mes pas sont calqués sur les tiens, de façon à ce que tu ne m'entendes pas. Tu t'arrêtes devant l'appartement numéro trois et tu sors les clés de ton sac à main. Mais tu es tellement nerveuse que tu les laisses tomber et que tu dois te pencher pour les ramasser, sans t'en rendre compte, nous sommes si proche, si serré. Tu ne me remarques pas, je n'existe pas pour toi. Tu devines que quelque chose est dans les parages. Quelque chose qui t'en veut. Ce n'est même pas de l'intelligence, juste l'instinct du lapin qui s'aplatit dans les hautes herbes pour éviter un prédateur. Tu te redresses, tu ouvres la porte et tu t'engouffres à l'intérieur. Le timing est tellement serré que tu as failli me laisser dehors. Mais tu as hésité un bref instant, me laissant l'ouverture nécessaire pour entrer chez toi. Tu habites un deux pièces. La cuisine sur le côté gauche, le salon/salle à coucher. Il y a de douces couleurs, chez toi. Tu frissonnes, pose ton sac à main, puis défais tes chaussures que tu ranges dans le débarras. Tu es petite et légère. 54 kilos, peut-être moins, pour 1 mètres 59. Tu marches jusqu'à la fenêtre et tu fermes les volets, puis tu cherches dans ton placard une tenue pour dormir. Tu me la caches, pas à dessein, mais je ne cherche pas à la voir, de toute façon. Tu la prends sous le bras et tu te diriges vers ta salle de bain. Je ne te suivrai peut-être pas jusque là. Tu me plais trop et je n'ai pas envie de regretter ce que je ne peux plus avoir. Je parcoure ta demeure, pour apprendre à te connaître mieux. Il y a beaucoup de sachets de thé dans ton placard, ainsi que des produits bios. Il y a même un poster de Greenpeace. Tu fais attention à ta santé et à ton alimentation, tu es une militante, peut-être. Dans ton frigo, que j'ouvre doucement pour ne pas t'avertir, presque pas de viande, des légumes, des fruits. La cuisine est propre et bien rangée. Je la quitte et déambule tranquillement. Tu chantonnes sous la douche et cela me fait m'arrêter. Malgré l'eau, je crois reconnaître la chanson. Je n'en suis pas certain mais tu chantes français. Le plus troublant, c'est ton manque d'accent. Malgré le bruit de l'eau tombant sur ton corps et le mur, le son me parvient presque totalement. Tu as une belle voix, presque autant que ton corps. Tu me rends ivre de tristesse comme ta présence dans la rue m'a rendu ivre de quelque chose. Je n'ai qu'une envie, une seule. C'est de me mettre en boule et de pleurer. De pleurer mon âme perdue, de me vider de cette tristesse qui m'accompagne depuis toujours... Je n'explore plus ton décor, je reste planté au milieu de ton salon, j'écoute ta voix et ta chanson, les deux m'ensorcellent. Je ne bouge plus, je ne veux plus. Je veux mourir. Je t'ai fait peur, mais maintenant, je suis terrifié par ce que tu me fais... l'eau cesse et la chanson céleste avec, me laissant groggy de tristesse. Je cligne des yeux et attends. Tu sors de la douche dix minutes plus tard, les cheveux encore légèrement humides mais coiffée pour dormir. Tu as enfilé un pyjama blanc, qui fait ressortir la noirceur de tes cheveux et de tes yeux. Dessus, devant, il y a de petit pingouins qui tiennent un coussin. Tu as la mine affairée mais studieuse que tu as certainement pendant les examens. Toute trace de maquillage a disparu, mais tu ressembles toujours à une nymphe éthérée. Tu n'as de regard que pour le canapé et tu t'affaires à le préparer pour t'endormir. Je contourne la table basse pour ne pas te toucher ni t'effleurer. Non que je n'aie pas envie, au contraire je meurs d'envie de te toucher, de te frôler, de t'effeuiller et de caresser chaque centimètre de ta peau délicieuse. Ton parfum est devenu autre chose, plus naturel, très florale, très doux et très appétissant, tandis que tu allumes la chaîne hi-fi. Autre surprise que tu me dévoiles, les doux accords du Sonate au clair de lune retentissent dans la maison. Tu t'allonges doucement dans le lit et tu prends un cahier. Je décrypte sans difficulté la matière. Solfège. Tu as allumé la lampe, éteints la lumière du salon, avant de te recouvrir du drap et de lire. Je t'ai rejoint sans rien bousculer... les secondes se défilent et j'entends ton cœur battre doucement et ton souffle être régulier... c'est étrange, je pense que j'aime l'idée d'être près de toi pendant que tu es occupée. Au bout d'une heure, tu fermes les yeux, pose le cahier et éteint la lampe. L'obscurité tombe comme une masse et un bref instant, je suis aveugle. Puis le monde s'inverse. Ombre devient lumière et lumière devient ombre. Chaque ombre est lumineuse et chaque lumière projette un cône d'ombre. J'attends et t'observe, assis par terre... Tu te détends, puis finalement, tu t'endors, je me déplie et je te regarde dormir avec tendresse. Dans ton sommeil, tu affiches un petit sourire, plongée dans des rêves qui me seront à jamais inaccessibles. Je ne me tiens quasiment plus. Je pose un genou par terre et je sonde doucement ton esprit. Il est doux et chaud. Remplit d'une certaine innocence, mais tu souffres quand même. Tu n'as rien perdu cependant de ton humanité et de ta douceur. J'aime ce que je vois et ce que je sens. Je pose mes lèvres sur le côté du cou... je perçois la chaleur et la douceur onctueuse de ta peau. Je devine qu'il n'y a pas si longtemps, quelqu'un t'a posé un baiser au creux. Je respire doucement l'odeur, qui devient brûlante pour mon nez. Brûlante comme l'est une tentation. Tu restes endormie, plongée dans des rêves merveilleux, mais moi, je deviens ardent d'une soif irrépressible. Je rétracte mes lèvres et pose mes canines contre ta peau, puis je perce lentement, forant un passage pour atteindre une veine. Je sens la peau cédée sous mon Baiser puis le sang couler dans ma bouche, doux et chaud comme l'est l'ambroisie de la Vie. Je t'entends gémir d'un mélange de plaisir et de douleur. Je sens ton cœur qui rate un bref battement. Je t'amène contre moi, te sers contre moi, pour ne pas perdre ton contact, pour ne pas TE perdre, TOI ! Tu es réveillée, mais tu nages en pleine confusion. Rêves-tu ? Ou cauchemardes-tu ? Ton cœur accélère, mais ton corps, lui, s'éveille au désir de mon étreinte. Je te sens pris par tous les sentiments... Stupeur, amour, peur, désir, fascination, puis peur... puis lassitude, quand ton corps comprend que je gagne sur lui. Ton cœur, par contre, lui, n'abandonne pas. Il bat, pulse, se débat aussi fort que possible. Tu essaies de me repousser encore, mais faiblement. Je te tiens et continue de me nourrir. Je sens ton cœur sur mes lèvres, je sens ta vie, je sens que tu veux me tuer plutôt que de mourir. Je sens mon cœur qui repart, puis se synchronise au tien. Je lis dans le sang et dans ton esprit... Tu t'appelles Eva... je le lis dans ton sang. Je comprends l'ironie... Nos cœurs ratent un battement, mais... le mien repart, alors que le silence se prolonge dans ta poitrine... le silence... tu te reposes inerte contre moi. Tu es morte... et la douleur de l'abandon me frappe. Je t'ai perdu. [left][i]Non.[/i][i] [/i][i]Non.[/i][i] [/i][i]Non.[/i][i] [/i][i]Je ne peux pas.[/i][i] [/i][i]Je ne peux pas.[/i][i] [/i][i]Je ne veux pas.[/i][/left][i] [/i]Je te dépose sur ta couche. Blême et vide. Tu es plus légère, mais aussi méconnaissable. Vide de vie et vide d'esprit. Non, je ne peux pas le supporter. Non, je ne peux pas te voir morte... non.. Je te connais depuis deux heures. Peut-être trois. Pourquoi ta perte m'est déjà insupportable ? Je t'ai pris la vie, Eva, alors que tu m'a rendu une partie de la mienne... Je porte mon poignet à mes lèvres et l'entaille férocement, puis ouvre doucement ta bouche. Tu es déjà froide, si morte et si loin de moi. Mon dieu, qu'ai-je fait ? Je verse mon sang dans ta bouche, le laissant couler, laissant filer ma vie entre tes lèvres. Avant de saisir ce que je me prépare à faire, le sang coule dans ta bouche, comme il a coulé dans le mien lorsque je t'ai apposé mon Baiser. Je referme la plaie d'un coup de langue et je m'écarte pour t'observer. Quelque goutte de sang se trouve sur la commissure de tes lèvres. Les minutes défilent si lentement. Si lent. J'ai peur de t'avoir perdu. Je suis terrifié à cette idée. Puis tu changes. Les minuscules imperfections qui faisaient partie de toi sont gommées, tandis qu'un frémissement t'anime. Ton corps devient plus étrange, plus pâle, moins humain, mais de plus en plus gracieux... puis... tu te plies en deux et tu hurles. Hurle de douleur, hurle de frustration, hurle de terreur. Je sais que je t'ai sauvé, tu vivras... tu te convulses, puis finalement, rien. Tu restes alanguie sur le canapé. Je me penche et je t'embrasse, tes lèvres sont froides et douces comme la soie. Tu me reconnais, bien que nous soyons presque des étrangers l'un à l'autre. Je glisse mes doigts dans ta chevelure en t'embrassant doucement. Je suis si bien avec toi... Je t'aime, Eva.
  8. Undred

    Tales of the rising sun

    Alors, je n'avais pas pris le temps de répondre au message précédent. Donc, tout d'abord... J'aime cette série de texte. Pourquoi ? Car elle prend le risque de sortir des chemins battus en nous proposant une alliance SM/Ork des plus étranges. Le texte me fais presque pensé à une buddy-storie dans Warhammer 40K avec un Space Marine à la psychologie dit classique et un Ork complètement barré, cela inclut un décalage de ton rafraichissant. Car les personnages sont attachants. Les réactions logiques des personnages leur donnes une crédibilité qui rajoute du poids dans le texte.. Je ne parlerai pas de style ni de faute, je n'ai pas le droit de juger quiconque. Donc : Continue, j'attends la suite avec impatience.
  9. Undred

    Un millier de fils

    C'est exact. Et tout dépend de la zone où tu coupe, suivant les zones, tu aura plus ou moins de sang, au niveau du coude par exemple, il y aura une artère tranché et une perte de sang très importante dans un délai réduit. ^^
  10. Undred

    Un millier de fils

    Pompeux et solennel : Intentionnel de ma part. [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/whistling.gif[/img] Et le côté "Too much" est récurent dans W40K, donc, j'ai juger que tant a faire un texte avec description, autan user et abuser de superlatif, après, chacun est juge et je comprend vos dires. Quand aux fautes, j'en ai toujours fais beaucoup et malgré les relectures, on n'efface pas toutes les erreurs dans mes textes. Merci pour les critiques. ^^
  11. Undred

    Un millier de fils

    [center][i] [/i][b][u]Un millier de fils :[/u][/b][i] « Quel est votre devoir ? Regarder l'univers droit dans les yeux et lui faire face avec insolence. Mourir un juron aux lèvres et le doigt sur la détente. Savoir que vous êtes condamné, mais essayer malgré tout. » Inquisiteur Soldevan, Ordo Hereticus[/i] [/center][center] [/center][left] Le ciel est couleur de sang et de charbon, recouvert par une chape de lourds nuages noirs qui s'enroulent avec mollesse autour de la tour qui transperce le ciel chaviré, comme une lance transperce le corps de son ennemi, elle porte encore les bannières en l'honneur de l'Empereur-Dieu, éclaboussées de sang et certaines trouées par des tirs perdus. L'air était étouffant, tant à cause de la chaleur des incendies et de l'électricité statique qui venait toujours avant les orages. L'air convoie l'odeur de fumée, de chairs carbonisées et de poudre qu'emploient les belligérants avides de sang, maquillés sous les oripeaux nobles de la justice ou de la liberté, leurs armes déchirent ce monde. L'air retentit des cris des agonisants, des staccatos des armes et des pièces d'artilleries, rugissant leurs suppliques aux cieux insensibles. Mais l'atmosphère, elle, est chargée de la peur, de la mort et de la folie. Elle véhicule les énergies de l'Immatérium qui s'enroule autour des partisans de cette démence. Kario s'est replié sur elle-même, déchirée par les révoltes brutales et les séditions. Les forces de défense planétaire s’étaient divisées en trois groupes. D'un côté, les loyaux à l'Impérium, de l'autre, les rebelles et au milieu, insensible à la querelle qu'ils avaient pourtant rejoint et payé du prix fort, les morts. C'est là que le destin se joue, dans cette tour défiant les cieux et les hommes, éclaboussée de sang et témoin de leurs vanités futiles, derrière des murs de plastobéton et d'adamantium, que va se jouer l'une des pièces les plus importantes de cette planète et du destin d'une poignée d'âmes humaines étroitement enlacées dans une danse macabre. Ils vont se déchirer et se battre, sous le rire et le regard moqueur des dieux assoiffés de sang. Les combats avaient endommagés les cages d'escalier de la tour, marquant comme autant de stigmates le plastobéton des murs d'innombrables cicatrices, les combats avaient fait rage au début et seulement quelques minutes auparavant. Le premier affrontement était le signal qu'avaient attendu les traîtres et les hérétiques de ce monde pour lancer un assaut contre les dirigeants légitimes. Et le dernier affrontement en date a vu une escouade de courageux et valeureux hommes, affronter les traîtres bien décidés à défendre cette tour au prix de leurs vies. L'assaut avait été mené par l'inquisitrice Nastya Brisevire, dans l'espoir fou d'empêcher d'autres rébellions alors en arrachant le cancer qui ronge cette endroit. Maintenant, elle est partie faire face à son destin, regrettant de ne pouvoir emmener d'autres soldats avec elle, mais les rebelles lançaient assaut sur assaut sur les positions loyalistes. Les perdres équivaudrait à perdre la planète, alors que la mort de l'investigateur de cette folie influencerait à plus long terme le secteur. Elle se mentait à elle-même, elle ne voulait pas que d'autres soient témoins du secret que l'investigateur portait avec lui. Elle grimpe les marches maculées de sang et de viscères, accompagnée par Astrid, son assassin personnel. Son épée énergétique, œuvre d'un artiste aujourd'hui mort, léguée par feu-son mentor, une arme d'une facture exceptionnelle, jette des éclairs semblables à l'ire d'un dieu dans la pénombre parfois déchirée par les lumiglobes moribonds, témoins de la vaillance des esprits de la machine à lutter pour vivre encore quelques minutes supplémentaires. Les éclairs se reflètent dans l'aigle bicéphale de son armure carapace ouvragée de main d'un maitre artisan ayant maintenant rejoint l'empereur. Sur ses talons, vêtue d'une tenue sombre comme la nuit, spécialement conçue pour elle, la mort des hérétiques et des traîtres la suivent, maniant deux poignards énergétiques affûtés, Astrid, prêtresse du culte de la mort de Kerlos. La cage d'escalier était remplie de l'écho de la mort et du tourment de ceux tombés pour leurs causes. Surgissant de derrière une porte comme un démon sortant d'un horrible cauchemar, un garde, baïonnette en avant, lance dérisoire, symbole phallique pitoyable, se jette sur les deux femmes qui vont à la rencontre de leurs destins, ses intentions belliqueuses récompensées par les réflexes surhumains d'Astrid qui lui tranche la tête d'un mouvement plus rapide que l’œil. Le bref interlude n'arrête ni l'une ni l'autre. Les deux se campent devant la dernière porte qui marque la fin de leurs parcours. Nastya déclare à sa collaboratrice et amie, pour autant qu'elle puisse considérer Astrid comme une amie : « Je recommanderai vos services à l'Empereur, Astrid, vous m'avez été fidèle tout le long de votre vie ! » L'assassin n'était pas du genre théâtrale, mais l'irrévocabilité du ton de l'inquisitrice lui glaça la moelle. Avant qu'elle ne puisse la questionner davantage, l'inquisitrice ouvrit la porte et pénétra, épée au clair, outrepassant les règles de prudence les plus élémentaires, elle hurle : « Léondrin ! Arrête de te cacher, c'est l'heure de faire face à ton destin.» Dans les ténèbres de cette tour, dans la pièce la plus haute, contemplant la destruction et la guerre, qui, malgré les nuages, étaient visibles à cause du tonnerre de l'artillerie, il contemple comme un dieu despotique regarde ses ouailles combattre et mourir en Son nom, en une parodie du maître de l'humanité qu'est l'Empereur-Dieu, se dresse l'inquisiteur Léondrin. Il se retourne sans se presser pour les dévisager et contempler leur avancée, la mine sombre, mais résolu. Il était grand, un homme d'une stature majestueuse, son corps musclé engoncé dans une armure carapace couverte de sang et de fragments de chair, l'aigle impérial bicéphale encore visible malgré les traces de laser qui avaient fait fondre les extrémités ailés, ses yeux bleus, enfoncé dans ses traits burinés, luisent de l'éclat des fanatiques persuadés d'avoir fait le bon choix. Il tient dans ses mains gantées une terrible épée énergétique qui avait été ointe du sang des fous qui avaient eu l'audace de l'affronter, une œuvre d'art, un témoin des âges glorieux de l'humanité. Sa voix ronflait comme le moteur d'un Leman Russ : « Nastya, te voici. » « Je t'interdis de m'appeler comme ça, Inquisiteur Léondrin Talbein. Tu n'es qu'un hérétique et un traitre. Je vais nettoyer la galaxie de ta présence nauséabonde. » Astrid sort une paire de dagues de jet, prêtes à être lancées sur la cible, mais elle se sentait comme paralysée par cet instant. Elle avait l'impression étrange que cet moment était la conjonction de destins multiples et elle sentait, au fond d'elle, que quoiqu'il se passerait, quelque chose allait changer profondément. De la baie panoramique, la lumière qui se déverse du soleil rouge de ce système solaire, donne à la scène un éclat sanguin, reflet probable du sang qui allait s'écouler bientôt. Léondrin reprit, d'une voix calme et sereine : « Je ne suis ni un traitre ni un hérétique. Ce que je fais, je le fais pour le bien de l'Impérium et de l'Empereur. Je le fais pour l'avenir de l'humanité. Tu comprendrais si tu prenais le temps d'analyser la situation. » « J'ai eu le temps. J'ai eu le temps de voir les dégâts que tu as causés par tes séditions et tes créations de rébellions. Chaque planètes que tu as visitée a été soulevée par des vagues d'émeutes et d'hérésies. Nous avons perdu d'innombrables âmes vaillantes dans des guerres que tu avais causées. Plusieurs milliers d'innocents sont morts. Une planète a dû être détruite, même. Et tu prétends le faire pour le bien de l'humanité ? » « La guerre qui a purgé le bon grain de l'ivraie. Chaque guerre que l'humanité fait est un moyen de se renforcer. À chacune des guerres majeures que nous avons subies, nous avons connu des flambées de foi et de technologie stupéfiantes. La guerre nous renforce. Quant aux âmes que j'ai expédiées dans le Warp... combien d'âmes innocentes ont été détruites par tes exterminatus, Nastya ? Un million ? Deux ? Dix ? Cent ? Mille ? Ne m'accuse pas de détruire des innocents, tu en as tuée bien plus... » « J'ai détruit ces mondes, car tel est le destin de ceux qui pactisent avec les démons et se perdent du droit chemin... » La main d'Astrid se détend envoyant un dard d'acier sur l'Inquisiteur corrompus, profitant de la conversation pour mener une attaque foudroyante. La dague vole dans les airs, se dirigeant vers la tête de l'inquisiteur. Il se déplace plus vite qu'Astrid ne l'avait prévu. Il bouge légèrement la tête et la dague se plante dans le verre derrière lui. Elle reste un instant statufiée. Aucun humain n'avait esquivé une de ses dagues. L'inquisiteur lève la main et aussitôt, les membres d'Astrid sont liés par quelque chose de plus solide que l'acier. L'assassin tombe au sol, entravée, se débattant pour sortir des liens que les talents de Psyker de son adversaire avaient convoqués pour la lier au sol. Nastya ne quitte plus des yeux Léondrin, l'homme qu'elle avait admirée, qu'elle avait considérée comme l'inquisiteur n'ayant aucun reproche et aucune crainte. Sa trahison lui poignardait le cœur et l'emplissait d'une haine et d'un dégoût sans fin. Dire qu'il avait été son amant à une époque. Ils se rapprochent, épée au clair, prêts à se battre. Comme c'est anachronique songe-t-elle. Les deux étaient dotés de pouvoirs psychiques de même niveau et de maîtrises égales. Elle n'a plus de munitions de son pistolet bolter, mais lui ne semblait pas vouloir en finir, il déclare tout simplement : - « Je ne suis pas un traître ni un hérétique ! Pour l'Empereur !» Elle ne perd pas sa salive à lui répondre et lui donne une estocade en visant sa gorge, il la pare et contre-attaque en tentant de transpercer la femme de son épée. Les deux étaient des épéistes confirmés. Mais leurs styles divergeaient. Nastya privilégiait la défense et la riposte, alors que Léondrin était partisan de l'attaque soigneusement calculée. Elle tente une botte vers son bas-ventre qu'il pare avant de diriger sa lame vers sa gorge et de tenter de la décapiter. Elle le bloque, mais doit faire face à un véritable déluge d'acier. Sa défense malmenée par la force de son adversaire, manque de céder. Il attaque avec la vivacité du duelliste confirmé, sans perdre son calme ni céder à l'impatience, elle réussit à rompre l'échange pour passer à l'attaque en alternant feinte et botte. Soudain, la main gauche de Léondrin se détendit et un objet vola vers le front de Nastya, qui ne put esquiver. L'objet lui cogna le front, l'entaillant. Elle titube et ce faisant, elle oublie pendant un bref instant son mouvement d'escrime. Léondrin d'un mouvement brutal de l'épée, lui tranche le bras. Elle hurle, tandis qu'un flot de liquide vermeil jaillit de la plaie. Elle titube et tente d'empêcher la lame de Léondrin d'en finir avec elle en interposant son autre bras entre la lame et son visage. Le mouvement suivant, son bras vole et rejoint le premier au sol, tandis que la pointe de l'épée lui trace un I sanglant sur le visage, manquant de peu son œil. Elle s’effondre en arrière, s'allongeant dans la flaque de son propre sang. Léondrin la regarde, ses yeux vont de l'objet qui lui a permis de prendre l'avantage, sa rosette inquisitorial, un I en or massif, surmonté d'un crâne, il le ramasse puis, tandis qu'elle agonise, il prononce en se détournant, affligé malgré lui de l'issu du duel : « Acta est fabula... » Elle gargarise une insulte qui se noie dans des gémissements de douleur. « Je suis désolé. » L'inquisiteur Léondrin s'éloigna et s'enfonça dans les ténèbres. Nastya avait arrêté de gémir, la douleur est partie et avec elle, ses forces. Elle était si fatiguée, si épuisée... Le soleil rouge qui réchauffe ses membres transits lui sembla la plus belle chose qu'elle ait pu contempler. La lumière devient de plus en plus forte et aveuglante, oblitérant tout... au loin, quelque part, quelqu'un s'époumonait en appelant en vain un médic... ses appels sont couverts par le rire des dieux avides de sang... [/left][center] [/center][center] [/center][center][i] Le sang des martyrs est la sève de l'Impérium. Mieux vaut mourir pour l'Empereur, que vivre pour soi-même.[/i][i]Mieux vaut mourir pour l'Empereur, que vivre pour soi-même.[/i][/center]
  12. Undred

    Tales of the rising sun

    Toujours aussi bon, j'aime le style fluide du texte et attends le texte avec impatience, je me demande quelle vont être les destination dans l'étendue de Kronus à cette étrange appareillage. Mais une question de fond : Attention, les phrases qui vont suivre relève du spoiler lourd, veuillez ne pas lire si vous n'avez pas lue le texte : Primus : Demander a un Space marine d'oublier son endoctrinement face aux xenos, surtout de la deatwatch, c'est comme essayer l'acte de respiration a un humain. C'est au moins complexe. Secundus : Ton space marine attend tranquillement enchainer aux murs alors qu'il dispose des moyens de se libérer via ses implants (si l'implant est toujours opérationnel... ton libre-marchand est suicidaire ? ^^ Fin de spoiler ! Continue comme sa. ^^
  13. Undred

    Tales of the rising sun

    Le style est bon, même si quelque problème avec les espaces sont à déploré, mais rien de bien grave en somme. Les personnages m'ont l'air ma fois bien intéressant, les descriptions suffisante pour se faire une idée d'un vaisseau antique. C'est un bon texte, j'attends la suite avec une certaine impatience, car c'est une mise en bouche appétissante.
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