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Ciriondil

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  1. Je ne pense pas, mais je ne suis pas non plus juriste. Le fait est que le cas de Tolkien est particulier. Il a écrit le Seigneur des Anneaux (dans une moindre mesure le Hobbit) sur des fondations qui furent publiées après la publication du SdA et sous des formes très particulières : texte "remonté" par Christopher Tolkien pour le Silmarillion et les Enfants de Hurin ; édité et commenté par Christopher pour les CLI, les HoMe et Beren & Luthien et la Chute de Gondolin. Pour la seule question des textes sur le Deuxième Âge, les appendices sont des versions "allégées" de ce qui est publié ailleurs, mais dont les droits appartiennent toujours au Tolkien Estate, donc oui, c'est assez compliqué surtout sans l'intégralité des informations disponibles.
  2. Pas sans les appendices, mais plutôt avec une clause limitant l'usage à la période du Troisième Âge. Pour Amazon, le Tolkien Estate aura élargi cela au Deuxième, et aura accordé des droits limités comme celui de pouvoir utiliser la carte de Numenor dessinée par Tolkien, par exemple.
  3. J'interviens, étant donné que j'ai créé ce schéma. Tout d'abord, il y a quelque chose qu'il faut bien comprendre : hormis le Tolkien Estate et Middle-enterprises, personne ne sait réellement les limites des droits d'adaptation détenus par les deux entités. Le schéma se fonde uniquement sur les informations qu'on peut glaner à droite ou à gauche, au gré des adaptations et de leur contenu, ou des confrontations devant les tribunaux. En l'état actuel des choses, le point important à prendre en compte c'est il n'y a jamais eu aucune adaptation, aucun jeu vidéo, aucun jeu de plateau ou de rôle qui, à ma connaissance, abordait le Deuxième (et encore moins le Premier Âge) jusqu'à 2017 et cette vente des droits d'adaptation à Amazon. Middle-earth Enterprises possède les droits d'adaptation des romans du Hobbit et du Seigneur des Anneaux, mais ça n'incluait pas d'après le point précédent, les appendices (ou parties d'appendices) abordant le Deuxième Âge ; sinon, pourquoi se passer de les utiliser durant près de 50 ans ? Le Tolkien Estate ne veut pas vendre d'autres ouvrages pour les adapter, ça c'est plus ou moins acté. Mais ils ont visiblement été convaincu d'une manière ou d'une autre du bien-fondé d'utiliser le matériau des appendices et ont donc accepté un contrat conjoint avec Middle-earth Enterprises pour laisser un studio, qui s'est avéré être Prime Video, en faire une série. Pour eux, c'est un moyen de parler du Deuxième Âge sans se délester d'autres ouvrages ; de mon point de vue, c'est un choix audacieux, mais plutôt rusé. Ils y gagnent sans y perdre : la série relance une génération de spectateurs, parle d'une époque jamais abordée et donc va amener d'autres lecteurs, tout cela sans que les textes du Silmarillion et des Contes et légendes inachevés soient entre les mains du Middle-earth Enterprises. Mais je le répète, cet arbre n'est qu'une indication imparfaite afin d'appréhender l'écosystème des droits. Il n'a pas la prétention d'être totalement juste. Au-delà, de cela, seuls les concernés pourraient en dire plus, mais c'est évidemment impossible car confidentiel.
  4. Disons qu'il y a utilisation et utilisation. Si tu veux te lancer dans une utilisation commerciale de ces noms, comme ça semble être le cas, alors c'est une mauvaise idée. Tu vas te heurter à la fois au Tolkien Estate, les enfants de Tolkien, qui gère les droits des livres, et au Middle-earth Enterprises, sans doute pire, qui gère les adaptations quelles qu'elles soient, du Hobbit et du Seigneur des Anneaux. Typiquement, en développant un jeu vidéo, tu risquerais d'aller au devant d'ennuis avec les seconds. En ce qui concerne les livres, même si le droit d'auteur court pour 70 ans, cela n'empêche en rien que l’œuvre continue de bénéficier d'une certaine protection ensuite, qui est de l'ordre du droit moral. Bref, utiliser Hobbit, mithril ou Balrog, c'est potentiellement trop connoté pour que cela passe. À l'inverse, Elfes, Nains, Orques, c'est suffisamment général pour que ça ne risque rien. Même réponse que pour les noms propres. Les langues de son œuvre sont l'invention de Tolkien. Elles lui appartiennent en propre jusqu'à 70 ans après son décès, voire encore plus tard pour les publications posthumes, qui forment la majeure partie de la documentation existante sur les langues de Tolkien (donc plus loin que 2043). C'est tout à fait différent d'une langue utilitaire inventée dans ce but. Et même en attendant le domaine public, tu te heurterais toujours au droit moral potentiel que pourrait invoquer ses descendants. Donc pour faire court, mieux vaut tout inventer par toi-même, quitte à t'en inspirer.
  5. Bonjour à tous. Je me suis inscrit un peu exprès pour répondre à ce fuseau (j'ai fais un peu de Warhammer, il y a longtemps, mais j'ai abandonné depuis). Je suis la petite oreillette de Tiki, ci-dessus. Je me permets d'intervenir pour lui éviter de refaire l'intermédiaire.   Il faut dissocier le domaine public de la culture populaire, qui sont deux choses légalement très différentes. Aucun écrit de Tolkien n'est dans le domaine public et ne le sera avant 1973 + 70 ans = 2043. Ce n'est pas parce qu'une culture populaire s'est emparé d'une œuvre, que l’œuvre et ses ayants-droits doivent forcément s'enfermer dans ce qu'elle a défini comme étant la normale. C'est notamment le cas pour les retraductions. Ce n'est pas parce qu'il existe 40 ans d'une traduction, que ça en fait une vérité universelle. Les ayants-droits ont tout loisir d'accepter une retraduction s'ils le souhaitent, ils en ont le droit légal et moral. J'insiste aussi sur le droit moral, dans le sens où ce droit est illimité dans le temps et qu'il s'attache au respect de la qualité de l’œuvre. Cela peut paraître abscons d'aborder ce sujet, mais pour autant, c'est un point important à souligner. Mais quand bien même il existe une nouvelle traduction, ça ne signifie aucunement la disparition de l'ancienne traduction et encore moins l'effacement de termes qui seraient entrés dans la culture populaire (y compris dans GW, donc) grâce à l'ancienne traduction (Rôdeurs, Halflings, ce genre de choses).   Effectivement, le monde n'a pas attendu Jackson pour (re)connaître Tolkien. Jackson lui-même n'aurait jamais pensé à faire des films si les livres n'avaient pas eu un tel succès ; succès de Tolkien qui s'est accéléré (comme l'indique le responsable éditorial anglais dans l'article du Monde de 2012). C'est bien dans ce sens que ça fonctionné. D'ailleurs, concernant les jeux de figurine, ce n'est pas non plus les films qui ont lancé la machine. Il existait au moins une collection de figurines chez Mithril depuis les années 1980, bien avant GameWorkshops et ses licences dérivées des films.   En fait, le terme hobbit existe dans une liste de créatures folkloriques anglaise, les Denham Tracts de Michael Aislabie Denham, datant de la fin du XIXème mais basée sur des listes plus anciennes. On y trouve notamment le terme hobbit aux côtés des hobgoblins, bien que ce ne soient pas les hobbits de Tolkien.
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