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SonOfKhaine

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À propos de SonOfKhaine

  • Date de naissance 14/08/1993

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  1. [quote name='CodoulePou' timestamp='1399215546' post='2564159'] Pour ce qui est de la métrique : Aux /a/bords/ des /champs,// la /nuit/ nous/ ap/par/tient,//-> 11 syllabes Dans /le/ fond/ d’un/ lac/ où// se/ des/sine /un/vi/sage,// -> la césure à "où" surprend, on aurait tendance à la voir après "lac", mais pourquoi pas Re/flet/ de /som/bres/ astres// au/ re/gard/ a/é/rien.// -> je ne suis pas sûr, mais je crois qu'on met en général une virgule en cas de "e" muet à la césure Et/ je/ songe/ aux/ té/nèbres,// in/ten/ses/ et/ si/ pro/fondes.//-> 13 syllabes Ô,/ noc/tur/nes/ lu/eurs,// dans /les/ ci/mes/ et/ sous/ l’onde !// -> 13 aussi (le "e" n'est pas muet dans ce cas là) Je/ songe/ à/ ces/ vieux /mondes,// en /plein/ cœur/ des /eaux//-> 11 syllabes[/quote] La césure ne bloque pas la prononciation des -e muets (sauf "coupe épique" qui n'est plus vraiment utilisée en poésie classique depuis le XVIIème environ : elle est absente de l'Art poétique de Boileau, considéré comme la référence par la plupart des poètes classicistes de langue française - sans avoir fait l'unanimité parmi ses contemporains, cela dit). Le deuxième vers que tu cites fait plutôt "Dans/ le/ fond/ d'un/ lac// où/ se/ de/ssine// un/ vi/sage" : c'est un trimètre avec deux coupes (en 5//4//3 plutôt qu'en 4//4//4 comme la plupart des trimètres, mais ça n'en reste pas moins utilisé depuis le romantisme). Le "reflet de sombres..." fait 13 syllabes en poésie classique, 12 avec la coupe épique (qui ne nécessite pas forcément de virgule, les deux sont indépendants. La virgule signifierait que c'est plutôt le visage qui a le regard aérien, tandis que sans virgule ce sont plutôt les astres qui ont le regard aérien - ce qui est surprenant, je te l'accorde, mais ce n'est pas si surprenant qu'un poème soit surprenant). Le dernier vers que tu cites me semble plus ou moins insoluble dans la poésie classique. Avec coupe épique il fait 11 syllabes, Sans coupe épique il en fait bien douze mais on ne peut pas vraiment le prononcer avec un hémistiche puisque celui-ci serait suivi d'un e muet, et il ferait un trimètre assez inhabituel en 2//4//6 (le 3ème pied serait un peu long pour un trimètre). (de mémoire, "Labours" de Tristes Psychotropiques contient beaucoup de trimètres en 3//4//5 ou 5//4//3, et même en 3//5//4, 4//3//5, 4//5//3, ... oui, je précise ça pour faire le combo égocentrisme + pinaillage technique sans commenter le poème courageusement posté par Loup Noir qui en plus n'a pas l'air de se soucier le moins du monde de poésie classique. Du coup, histoire de faire les choses correctement, je le c/c ici : Il est tôt, beaucoup trop tôt, et j'espère encore, (3//4//5) Piétinant le goudron, la nuit, le souffle noir (3/3//2/4) De la ville, et son maître Hiver. Elle m'ignore, (3//5//4) La confuse clameur qui a rempli les rues, (3/3//4/2) Ne répond pas à mon long silence oratoire. (4//5//3) Jamais je n'ai perçu le fait d'être un intrus (2/4//2/4) Avec autant de clarté sur ce territoire. (4//3//5) J'ai froid et je suis seul, et je hais ce quartier. (2/4//3/3) Ses couleurs amères sonnent faux, mon nez nu - (5//4//3) Phare rougi qui coule – endure mal, altier, (4/2//4/2) L'air de rien glacial... A l'heure (ou presque), incongrue, (5//4//3) Je vois que vient, au loin, mon armée d'égoutiers. (4/2//3/3) Admirez donc cette formidable virtuosité mettant à profit la flexibilité de l'alexandrin romantique. Elle est censée compenser le fait que ce poème devait conter une formidable histoire qui n'est jamais allée plus loin que la strophe d'introduction)
  2. Le recueil presquepresquepresque fini (manque un vers et demi et trois illustrations, quelques modifications poèmes ont été modifiés) : [url=http://www.mediafire.com/view/2q3jrcqy8u3bg2p/Tristes_Psychotropiques_09-02-14.pdf]http://www.mediafire.com/view/2q3jrcqy8u3bg2p/Tristes_Psychotropiques_09-02-14.pdf[/url]
  3. SonOfKhaine

    Poèmes

    J'avoue avoir un peu de mal avec le fond. En gros, si j'ai bien compris, être méchant, c'est pas très gentil, c'est ça ? (je te taquine, désolé. En musique ce genre de texte passe bien, et c'est ce qu'on demande, après tout. Mais du coup, si tu as des enregistrements de tes performances sur ces poèmes, je suis preneur).
  4. [quote name='Bombur' timestamp='1392771600' post='2520704'] La/ba/tail/le/fut/âpre,//les/Hom/mes/pour/cha/que/pouce Pa/yant/et/fai/sant/pa/yer//le/prix/du/sang/par/grands/flots ; Ils/fu/rent/com/me/l'hyd/re,//chez/qui/les/tê/tes/re/poussent, Un/en/fer/à/a/bat/tre,//dans/le/Val/de/Som/bre/seaux. [/quote] Du coup tu accentues le -e ? Genre "la/ba/ta/ille/fut/â/PREUH//les/Ho/mmes/pour/cha/que/POUCE" ?
  5. [quote name='Bombur' timestamp='1392684470' post='2519967'] Beuh je sais pas... Donne-moi un vers /> . [/quote] "La bataille fut âpre, le Hommes pour chaque pouce Payant et faisant payer le prix du sang par grands flots ; Ils furent comme l'hydre, chez qui les têtes repoussent, Un enfer à abattre, dans le Val de Sombreseaux." Autant le deuxième vers ne pose pas trop de soucis, autant les autres, euh... En gros tu les lis en 6//8 ?
  6. [quote name='Bombur' timestamp='1392592262' post='2519167'] Le nombre de syllabes est identique /> . Ce sont des tétradécasyllabes. Et s'il est vrai qu'ils ne correspondent pas toujours à la règle classique, c'est parce qu'en certains points je trouve celle-ci laide. Par exemple, je compte les finales en -ée en une seule syllabe. Bah, on peut dire que j'étend le champ d'application de la synérèse /> . [/quote] Du coup, je suis encpre plus curieux de voir comment tu lis ça. Le tétradécasyllabes est particulièrement difficile à faire bien sonner de manière rythmée.
  7. [quote name='Bombur' timestamp='1392556003' post='2518677'] Ajout du [i]Val de Sombreseaux[/i] dans le premier post /> . [/quote] Je trouve ça dommage que pour une idée et une forme (long poème avec le derniers vers de chaque strophe quasi-identique, ...) très médiévales, le nombre de syllabes de chaque vers ne soit pas identique. J'avoue que je suis curieux de savoir comment tu le lirais/chanterais, ça me semble difficile de le faire de manière rythmée sur certains vers très longs. Félicitations pour ta ténacité en tout cas.
  8. [center]C'EST FINI. Qu'est-ce qui est fini ? Allez, tu le sais autant que moi : [i]Tout.[/i] Tout est fini, et tu le sais très bien. Tu auras beau nier, Fermer les yeux, regarder ailleurs, Te boucher les oreilles Ou jacasser pour ne pas entendre, Le résultat est le même : c'est fini. C'est fini, et tu ne peux rien y faire. Juste pleurer Encore et encore, Face au ciel gris. Il pleut dehors. Si tu en avais la force, tu te lèverais, Sortirais ton cul de ce putain de canap, Te foutrais debout sur tes deux jambes, Pour tirer les rideaux. Pour ne plus voir ces rues de merde Pleines de crasse et de vide, Ce vide qui t'appelle En faisant de grands gestes. Et si tu ouvrais la fenêtre, tu l'entendrais. Tu l'entendrais te dire : [i]Ça commence[/i]. Et chaque goutte en chœur Avec un pavé une poubelle Une voiture ou que sais-je Lui répondrait : [i]Ça commence[/i] Et l'air froid Du jour qui meurt Et le frisson Du soir qui vient Acquiesceraient en silence Parce que ça a déjà commencé[/center] [left]Le premier moment[/left] [right]du reste de ta vie[/right] [center]Et tu es en retard ![/center]
  9. En effet, d'une certaine manière. Le format papier est vraiment juste une copie de la chose pour ceux qui préfèrent les supports matériels. Enfin cela dit rien n'empêche les jeunes gens qui le souhaitent d'aller jeter un oeil sur youtube en tapant le nom du morceau en question pour l'écouter.
  10. Avant toute chose, le lien pour télécharger le pdf : [url=http://www.mediafire.com/view/?krbkj8okt4o352r]http://www.mediafire.com/view/?krbkj8okt4o352r[/url] Le pdf est (dans son état d'avancement actuel, soit quasiment fini : il reste des illustrations à ajouter/remplacer et trois poèmes fragmentaires à finir) le recueil, ce que je poste ici n'en est qu'un vague reflet (sans la musique et l'image, donc). Le bouclage définitif et l'envoi en auto-édition sont prévus pour fin octobre/début novembre (un an, une lune et un jour après la naissance du concept du recueil le 30 septembre dernier). Bref, place à la dernière fournée de poèmes (11 pour cette fois, portant Tristes Psychotropiques à un total de 84 poèmes dont 3 inachevés). [center]PRISONNIER DES BARREAUX DE MON ECHELLE Au fond des yeux d'or fin d'un scarabée violet Étincelaient sans fin des étoiles lointaines, Autour desquelles orbitaient des lunes naines Immenses comme un grain de sable ultraviolet. J'ai vu le monde à sa façon, pendant des heures Arrêtées au cadran. J'ai vu les bois dormant Sous l'étrange tapis des feuilles tombées l'an Dernier, où des millions de moucherons demeurent. J'aurais pu prendre tout le ciel avec deux doigts, Noyer des galaxies dans une seule larme... L'Univers en entier résonnait du vacarme De mes murmures sourds. J'étais l'infime roi D'une souche pourrie vaste comme un atome, Dieu coprophage et sourd, hurlant toujours mon nom, Qui résonnait partout jusqu'au plus proche tronc En dansant tout le long de mes courts chromosomes. VITALCHIMORT « Être un artiste, c'est créer ». Créer ? J'ai éclaté de rire. Tout se transforme, pour le pire Ou le meilleur. Sur le fumier Poussent les fleurs dont les pétales Vont se faner dans quelques jours, Rien ne se perd dans le grand bal (Mais on est parfois à la bourre). Bâtir, c'est changer, démolir : On casse toujours pour construire. Les châteaux de sable ne durent Pas plus longtemps qu'un clair-obscur. RÊVES EVEILLES & HISTOIRES A DORMIR DEBOUT J'aime ses yeux bleu-vert. Ou bleu-gris, parfois, quand elle se lève Et qu'ils sont entr'ouverts. Je les vois si souvent dans chaque rêve Que je ne sais jamais, Quand ils croisent les miens, si mes paupières Ne seraient pas, en vrai, Aussi bien fermées que son cœur de pierre. De la fumée, juste de la fumée... Noire d'un soir sans étoile, Pâle comme l'aube où l'on voit marcher Ces cadavres gris aux râles Faisant geler le sang de ceux qui salent Les trottoirs à déneiger. Tout est cendres Et tu vois fondre tes yeux ; Il faut descendre Parmi les rires des dieux. C'EST UN VASISTAS Longtemps, j'ai couru sans réponse En cherchant au milieu des ronces... Vérité suprême Se diluant dans le réel, au loin, Souffle divin Sur la mer enchaînée qui crie « je t'aime ! », Souris ; et dis-moi Si, malgré tout, ce monde existe encore. Tes yeux dévorent Ce qui reste des mots - je suis ma voie. Rien de plus, sans détours ; Rien de moins, mon amour. Ce soir, sur la plage, Quelques années plus tard, je reviens Et suis enfin Prêt à te voir. Le ciel bleu se dégage Quand j'entends la vie Chanter sous l'océan, sur le soleil Du vieil éveil : « C'est un miroir où vient mourir la pluie ». En vivant au milieu des ronces, Soudain, j'ai trouvé ma réponse. Rien de moins, mon amour ; Rien de plus, sans détours. AMALGAME SANS AME Rouges, orange ou verts selon le moment, Les feux se conjuguent étrangement Avec le jaune urinaire Des vieux lampadaires ; Cette rue Pue Le bitume, Les mégots qui fument En crevant sur le trottoir... Ce soir, comme tous les autres soirs, La Ville Lumière est mon sombre miroir. HAGALAZ Ce matin-ci encor, le vent hurle et me mord, J'ai l'esprit embrumé comme l'horizon gris : C'est l'automne, déjà, dont le givre flétrit Les feuilles et les corps. Je gémis à la mort... Tant d'éveils douloureux dans l'aube pâle et froide, Tant d'occasions manquées, tant de rêves partis, Mais j'espère toujours, à la fin de ma vie, Pouvoir revoir l'orient dans ce prisme de jade En chantant en silence : oui, ça en valait la peine. Peu importe, après tout, ce qui aurait pu être ; Et si tout est écrit, qui peut lire ces lettres ? J'ai choisi mon chemin, voyons voir où il mène. ALL HAIL THE HOLY HOLE Givre blanc sur le néant qui pâlit Au rythme des minuscules étoiles... Au bout du tunnel d'ossements polis, Loin, flotte une silhouette spectrale Dont le manteau est flou comme l'acier Des anneaux de Saturne. Il prend le large, Muet, brûlant sous son masque d'osier. Vers la tombe du temps flotte sa barge ; Sans cesse il rame dans le vent, portier Troublant les trous noirs par l'architecture Exponentielle d'arômes fondus Que prend parfois son haleine au mercure. Soudain, il explose comme un obus, Sème des éclats de rire qui durent Encore au fond de ces lieux distordus. PRIS DANS LA TOILE Un jour encore ? Allons, allons, juste un dernier poème Avant la mort, Car il n'est rien, plus rien d'autre que j'aime Dans tout ce monde, Ce monde immonde qui toujours nous ment : La Terre est ronde, Nous revenons sur nos pas trop souvent. Une heure encore ? Allons, allons, une dernière strophe Contre le sort Qui de l'abîme à présent m'apostrophe. Juste un instant ? J'aimerais bien, hélas, pouvoir écrire (Si j'ai le temps) Un seul bon vers, ou du moins un moins pire... ALOGIE Je reste assis, à contempler la flamme Qui danse seule, en face d'un mur blanc Servant de scène au plus terrible drame Que j'aie pu voir ma vie durant. Hélas, je blâme Les mots trop faibles pour saisir la profondeur Des longs sillons creusés au crâne par cette heure A sourire et ramper jusqu'au bout de l'horreur... REDESCENTE INDECENTE Sans savoir où aller, je marche tout droit. Pour m'y être perdu tant de fois, Je reconnais cet endroit : Où est-ce ? Je crois Que c'est moi. Moi ... LE VISAGE DU TROLL Un soir, je me promenais Dans la forêt. Soudain, j'ai vu apparaître Un de ces êtres Qui ne peut pas exister. J'ai demandé Ce que ça pouvait lui faire ; Ses congénères Ont, en sortant du brouillard, Voulu savoir Comment c'était d'être au monde. Trente secondes Après, je ne riais plus, Et j'ai bien vu Le sarcastique sourire De ces messires. Mise à jour du sommaire : I – TOUJOURS PLUS D'ARTIFICES 1) Aube pourpre 2) Chemise d'ours 3) Une idole manchote 4) Vacuité 5) Longue ascension 6) Vagues 7) A travers les nuages Presqu'au sommet des océans 9) Labours 10) Ce que pense la Fractale 11) Prisonnier des barreaux de mon échelle 12) Vitalchimort II- J'ERGOTAI 1) Gravé dans un cénotaphe 2) Morrígan 3) Heures noires s'écoulant dans un couloir sans couleur 4) Memento moribond 5) Hallucidité 6) Association 7) Sens Rage d'orage hors d'âge 9) Rêves éveillés et histoires à dormir debout 10) C'est un vasistas 11) Amalgame sans âme 12) Hagalaz III - VIN ORPHELIN 1) Le ciel tombe sur la Galatie 2) Gare au septentrion ! 3) Spaceraum 4) Ornemensonges 5) An dro Breizh 6) Le destrier du maître 7) Wurte runoR heldaR / Bractéate de Tjurkö Reflaid 9) Grêve 10) Averse 11) Coconscience 12) All hail the holy Hole IV - LA SAUGE DES DEVINS 1) Fin d'été 2) Un œil grand fermé 3) Le cinquième postulat d'Euclide 4) Fusion 5) Nach Walhalle 6) Dans l'empire de la mort 7) En face Métamorphoses 9) Pris dans la Toile 10) Alogie 11) Redescente indécente 12) Le visage du Troll V - EXTASES 1) Sépulcre 2) A travers un trou de serrure 3) Éphémère 4) Laudes 5) Illusions 6) Soñj un noz hañv / Songe d'une soirée d'automne 7) Une fleur Corps et graphies 9) L'esthétique de l'échec 10) Blanche Marine 11) Transe 12) Relations VI - QUADRUPLE EAU DE CHANVRE 1) Retour en avant 2) Fuite vers la source 3) BDM 4) Cosmétropolite 5) La noire lune des mes nuits blanches 6) Ballade étrange 7) La pleine lune de mes nuits vides Wyrd 9) Encendres 10) Dissolution / No solitudes 11) Passion 12) Vériterreur VII - APOLLON ET DIONYSOS 1) Weine ! 2) Wie man mit dem Wandern philosophiert / Équinoxe d'été 3) Vile 4) Invictvs 5) Gilbhart 6) ALU 7) Am Rande der Wörter Belenos 9) Horror 10) Vers après quelques verres 11) Halbtraum 12) Déjà-vu[/center]
  11. [quote]"Il dit, par exemple, que les êtres chantent sa gloire, Mais les êtres ne chantent rien du tout. S'ils chantaient ils seraient des chanteurs. Les êtres existent, un point c'est tout, Et c'est pourquoi ils s'appellent des êtres."[/quote] J'aime beaucoup ce passage. Comme vous le dites, il n'a rien de particulièrement anti-chrétien ou d'anti-religieux, c'est une simple constatation pleine de bon sens, à rebours de toutes les théories fumeuses qui voudraient faire dépendre le statut d'être (ou d'humain, ...) de certains conditions arbitraire.
  12. SonOfKhaine

    [Samedi] If

    Je ne vais pas reprendre tout le débat point par point, surtout vue l'heure, mais je me permets d'intervenir... On a là clairement la description d'une certaine vision de l'Homme (y compris dans le sens d'adulte). Qui, à mon sens, s'assumer parfaitement comme étant un point de vue, donc non-objectif par définition. Le but n'est pas de décreter ce qui est un Homme et ce qui ne mérite pas de l'être, mais de présenter une certaine vision des choses, un but à atteindre qui concerne en premier lieu ceux qui veulent bien y tendre. Alors oui, cet idéal est "conservateur", peut sembler morne à bien des gens... qu'importe ? Si leur but est ailleurs, grand bien leur en fasse, et puissent-ils y parvenir. D'autre part... certes, ce poème est "laïc" dans le bons sens du terme, c'est-à-dire qu'il peut concerner des gens ayant des opinions religieuses très diverses. Sans pour autant faire à tout-va l'apologie de l'absence totale de spiritualité. Sans doute pour ça qu'il s'inscrit naturellement dans les croyances de Tarmi comme dans les miennes (et dans celles de quelqu'un qui en aurait de très différentes, du genre lorgnant beaucoup plus près de l'athéisme).
  13. Nouvelle version (augmentée de quelques poèmes et d'un certain nombre d'images) : [url=http://dl.free.fr/nxASmngrU]http://dl.free.fr/nxASmngrU[/url] Bon, quelques nouvelles du front pour ceux que ça peut intéresser. La date de publication en auto-édition est pour le moment fixée au 30 septembre, soit un an quasiment jour pour jour après la naissance du concept. D'ici-là, je vais travailler surtout sur le côté graphique, avec quelques amis (il va par ailleurs de soi que je suis ouvert à toutes les collaborations, si vous connaissez quelqu'un d'intéressé, ça m'intéresse), étant donné que la phase d'écriture des textes est quasiment terminée (plus que quelques poèmes à finir, a priori, mais je n'exclus pas des ajouts de dernière minute). Au niveau musical, l'Esthétique de l'échec a commencé son enregistrement, d'autres pièces sont aussi en cours de composition. [center][u]LABOURS[/u] Il est tôt, beaucoup trop tôt, et j'espère encore, Piétinant le goudron, la nuit, le souffle noir De la ville, et son maître Hiver. Elle m'ignore, La confuse clameur qui a rempli les rues, Ne répond pas à mon long silence oratoire. Jamais je n'ai perçu le fait d'être un intrus Avec autant de clarté sur ce territoire. J'ai froid et je suis seul, et je hais ce quartier. Ses couleurs amères sonnent faux, mon nez nu - Phare rougi qui coule – endure mal, altier, L'air de rien glacial... A l'heure (ou presque), incongrue, Je vois que vient, au loin, mon armée d'égoutiers. [u]SENS[/u] La corne bleue qui court et frappe dans ses mains Soudain me mord trop fort. Bientôt naîtra demain : Le jour se meurt à l'ouest, où l'or du soir fourmille De douces mélodies que chantent mille filles, Au rythme de l'amour qui brille dans les bois. Cet arbre me regarde et prend sa grosse voix Pour dire aux fleurs qui rient de rire, et rire encore, De jouir partout de tout, au moins jusqu'à l'aurore. Car peut-être (qui sait ?) qu'au matin, l'univers Ne sera plus qu'un rêve, effacé d'un revers De fractale et d'oubli. D'ici-là, comment dire... J'aime vivre – et puis bon, ça pourrait être pire. [u]RAGE D'ORAGE HORS D'ÂGE[/u] La lumière jaune Se faufile dans mon cœur, Lui fait l'aumône D'un éclat qui se meurt. Soudain, elle enfante Un diamant : chaos complet Où l'orage s'invente, Le beau est laid, Les océans se reflètent Dans l'arbre chantant. Le monde en fête, Tout s'arrête le temps D'un de ces rares sourires Qui font exister Et poussent à chérir L'humanité. [u]JE TUE LES AILES DES ÎLES[/u] Ah, l’oméga Jaune émeraude ! Ces loups qui rôdent, Serpents nougats... Vois, vieille pierre, Comment la mort De notre corps Fout tes frontières Au cimetière, Sous les grands ifs Gris et lascifs. Pourquoi la langue Et tous les mots Sentent la mangue Et l'escargot ?[/center]
  14. Nouvelle version (toujours avec plus d'illustrations, etc) : [url=http://dl.free.fr/m6IKdszON]http://dl.free.fr/m6IKdszON[/url] [center][b][u]Hallucidité[/u][/b] Tu regardes le ciel, et c'est la fin d'une ère. La forêt brille, nage avec le soleil vert Des rêves iodés : c'est ce soir qu'on enterre Le vent qui gémissait en dansant à l'envers. Tu vois ces bulles bleues sorties des fourmilières ? Des oiseaux lumineux m'ont dit un jour que Juin Était né des rayons qui les ont transpercées ; L'océan les a pris et emmenés plus loin Derrière le vieux mur des vagues courroucées, Où les arbres sont doux comme l'écume et l'herbe Qui jaillit de la terre à côté de l'étang. La vapeur de tes yeux forme, au-delà du temps, Une soie douce-amère où se gèle le verbe... Taisons nous donc, et profitons de cet instant. [b][u]Coconscience[/u][/b] Je ne sais pas, cette nuit-là, si tu as vu Cet ange si étrange, assis, seul et par terre... Son regard jaune d'autochtone, sans paupières, Ne brillait que de paix, quasiment dépourvu De ces pupilles en aiguille où luit la lune Quand elle est blonde et ronde. Il était noir bleuté, A moitié nu en pleine rue pour méditer, Mais jugeant dans l'instant ma présence importune, Il s'envola bien au-delà de mes adieux ; Tout en sachant pourtant, et mieux que nul au monde, Que sans option, nous partagions notre profonde Nature, la plus pure - et j'ai ouvert les yeux. [b][u]Déjà-vu[/u][/b] Le vent nettoie le sang du ciel Et rend plus froid mon cœur sans sève, C'est le début d'un de ces rêves A la fois fous et si réels... Je hais ces soirs au peu de lune : L’œil de la nuit semble si noir Que je ne sais comment le voir ; Et tout le long de la lagune, Rien, pas un seul reflet d'or blanc Pour éclairer mon âme vide. Ce grand étang, rien ne le ride : C'est tout un monde de relents.[/center] Le dernier est assez orienté auto-dérision, puisqu'il reprend les 19 mots les plus utilisés dans le recueil : vent, sang, ciel, froid, coeur, fou, soir, peu, lune, oeil, nuit, noir, long, rien, seul, âme, grand, rien et monde.
  15. A part le domaine Aldmeri, les factions sont d'énormes farces. Ne serait-ce que parce que les Orques sont, à cette époque, considérés par les Brétons et les Rougegardes comme des bêtes sauvages nuisibles à éradiquer. Ou parce que les Argoniens sont utilisés comme esclaves par les Dunmers (qui ont chassé les Nordiques de Morrowind pour s'y installer).
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