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BloodSnow

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À propos de BloodSnow

  • Date de naissance 26/08/1993

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    Warhammer ( nain, Homme-lézard ) Empoussiéré !
  1. Alors alors, merci pour vos remarques ! [quote]Tu en a fais d'autres du même genre?[/quote] J'ai beaucoup d'idées, mais pas sur ce même registre. [quote]j'ai trouvé la fin expéditive et très révélateur de cette " tendresse " à l'égard des orks[/quote] En fait, c'est pas que j'aime les Orks. Mais ils sont représentatif d'une telle absurdité qu'on peut créer des situations tout aussi absurdes et intéressantes ! La fin ... Bon, oui, c'est "Express" mais j'trouvais déjà que le fait de faire finir des nécrons dans un bain de verre était un peu tiré par les cheveux, alors j'me suis arrêté là. ( Faute corrigée ) Merci beaucoup sinon !
  2. [font="Comic Sans MS"]Bonjour, il y a bien longtemps que je n'ai pas posté ici ! Voici donc un petit récit d'Ork à vous mettre sous les yeux. Petite remarque, j'ai choisis d'attribuer aux Orks un vocabulaire plus varié, sans leur syntaxe phonétique si particulière. Je vous souhaite donc une bonne lecture ! [/font] [font="Arial"]« Chef, Cheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee* » - SPRONCTH- « Ferme ta gueule raclure de godasse ! Qu’est-ce qu’y’ a ? » « … Vous venez de me dire de la fermer » SPRAF ! « Aïe, c’est euh, c’est Tubes D’aciers, il voit des choses ! » « Y’a que l’Bizarboy qui voit des choses, éclats de bois pourri ! » « Pas ces choses-là, il voit ! Là-bas ! » L’Ork désigna d’un bras tremblant le dehors de la hutte. Gros Paf se hissa sur ses jambes et sortit sans ménager son subalterne. « Qu’est ce qu’il voit ? » « Il dit, des hommes ! » « Il dit des hommes ? » Le sourire du chef Ork s’élargit et ses dents brillèrent sous le soleil de plomb. « Des hommes noirs ! » « M’en vais voir ça ! » Les pas de Gros Paf foulèrent la poussière du camp, réveillant par quelques coups bien sentis les peaux vertes qui ne libérait pas le passage assez vite. « Qu’est c’qui s’passe Chef ? » Grogna un grand Ork alors qu’il s’approchait d’une tour d’observation en ferraille. « Tubes D’aciers fait le malin ! » Et sur ce, il empoigna les premiers barreaux qui montaient vers le poste de vigie. Toute la construction trembla sous le poids du chef Ork et Tubes D’aciers dû se tenir aux piquets pour éviter la chute. « Des hommes, peau verte ? » Tubes D’aciers acquiesça de son gros crâne. Deux longues vues enfoncée et vissées autour de ses orbites lui permettaient de voir plus loin qu’aucun Ork. « Encore loin, mais j’les ai vus ! » Gros Paf plissa ses petits yeux porcins, au-delà des palissades hybridant divers matériaux et différents styles architecturaux, se pavanaient de longues dunes de sable jaune jusqu’à l’horizon. L’Ork renifla et détailla le paysage, un vent léger gonflait sa lourde cape et le silence s’était fait dans le camp. Il remua la mâchoire, tentant de voir quelque chose. Plissa un peu plus les yeux, se gratta la joue, puis les ouvrit entièrement. « J’vois rien du tout sale face de gretchin !» « C’est parce que le chef a pas les Tubes qui font voir » Le chef le toisa. Il méprisait l’intelligence, mais son neurone lui disait que son soldat n’avait pas tort. « Que quelqu’un me fasse voir ! » Hurla l’Ork d’une voix puissante. Le chaos reprit en bas et au milieu des huttes en toiles/briques/déjections/… les peaux vertes s’agitèrent pour satisfaire leur supérieur. Quelques minutes plus tard alors que Gros Paf écrasait dans sa main volumineuse de gigantesques mouches bleues avec un petit rire, un gretchin surgit à travers la trappe et lui tendit une paire de jumelle. Il réussit à les mettre dans le bon sens du premier coup et sonda l’horizon. Effectivement, à un bon kilomètre au … vers l’opposé de la-boule-qui-brûle-dans-le-ciel progressait une douzaine de silhouettes humanoïdes. Gros Paf ressentit une joie telle qui n’en avait pas connu depuis son exil dans les terres qui brûlent. Il se mordilla la lèvre supérieure puis ouvrit grand sa gueule fétide : « VOILA DES HOMMES TAS DE POURRITURE IMMONDE, ON VA LEUR CASSER LA GUEEEEEEEEULE ! » En dessous ce fut l’effervescence, chaque être vivant dans ce camps était né pour se battre, arracher les dents, fendre les crânes, décharger missiles et balles sur ses ennemis, mais les derniers temps avaient été stériles en matière de combat. Ils avaient tous l’occasion de rattraper le temps perdu avec cette arrivée inattendue d’adversaires. Le chef Ork crut bon d’ajouter quelque chose, alors il ajouta : « C’EST LA GUEERRRRREEEEEUUUUUHHH ! » Il descendit ensuite de la tour et se dirigea vers sa hutte quand la voix de Tubes D’Aciers se fit entendre. « Chef, ils sont beaucoup ! » « Combien ? » « Plus que avant » « Combien ? » Le guetteur eut un éclair de génie (et oui !). « Une trentaine ! » « MWAHAHAHAHA ! TU PEUX TE JOINDRE A NOUS GUETTEUR ! TOUT LES PEAUX VERTES AVEC MOI ! RESTE SEULEMENT LES GARDES PLUIES ! » Toutes les peaux vertes prêtes suivirent donc leur chef jusque dans sa hutte, ce que n’avait pas prévu Gros Paf. Il rétablit les choses par des ordres, un peu, et beaucoup de violence, si bien que dix minutes plus tard il était armé, énervé et se dirigeait vers l’arche de la palissade. La tribu de Gros Paf comptait au dernier recensement 83 orks et gretchins confondus. Ils s’étaient regroupés le long des murs, leur chef en première ligne. Les haches de guerres côtoyaient les fusils archaïques, leur peaux vertes bronzées par le soleil insistant arboraient de nombreuses cicatrices et tatouages, et ondulaient sur de puissants muscles. Gros Paf regardait dans la direction vers laquelle devait arriver les ennemis. Alternant les prises sur sa longue hache rouge et noir, il arborait néanmoins sur son bouclier pectoral un pistolet accroché par des sangles de cuirs. A sa droite son subalterne, Dos dur, restait muet comme une tombe et rigide comme une statue. A sa gauche, le plus grand des Orks de la tribu, qui n’avait pas de nom durable si ce n’est « le grand Ork », promenait une gigantesque mitraillette sans rien dire. Enfin si, il hurlait mais ne se plaignait pas du poids phénoménal de l’engin. D’ailleurs, tous les Orks braillaient sans pauses contre les hypothétiques adversaires en arrivage. Alors que Gros Paf s’apprêtait à sonner la charge, des moteurs puissants s’ajoutèrent au vacarme vocal et sur la gauche, sortant d’un hangar intégré aux palissades, trois motos rouges vifs ornées de multiples totems vrombirent vers l’ennemi. « MINABLES ! C’EST MOI VOTRE CHEF, C’EST MOI QUI DOIT TAPER EN PREMIER ! » Mais les motards n’eurent cure des avertissements et continuèrent leur route, brandissant leur armes à feu et leurs armes blanches, ou les deux. Gros Paf irrité par le sable, la chaleur et l’insubordination de ses guerriers se lança à la suite, immédiatement suivit par la tribu entière. Cela devait faire 10 minutes qu’ils couraient à petites foulées tout en gardant un niveau sonore élevé. Et Gros Paf aurait peut-être été fatigué s’il avait su ce que cela voulait dire, mais ses courtes jambes le portaient toujours, lui et son armure et sa soif de combat gardait de sa vigueur. Ils parvinrent au sommet d’une dune et les virent enfin. La dernière moto ork encore en marche disparue dans un grésillement d’éclairs et rejoignit l’état de carcasse auprès des deux autres. Gros Paf s’en curait les narines avec un bâton de pluie. La dune où ils se trouvaient accueillit le poids de ces peaux vertes avec stoïcisme pendant quelques instants, puis le sable s’effondra en petites avalanches, donnant de l’élan aux Orks. Gros Paf devançait sa horde, brandissant sa hache bien haute, il tentait de distinguer avec plus de précision ce vers quoi il fonçait. Il restait une centaine de mètre et le sable ne lui permettait de voir qu’un groupe d’humain noir avec de longs fusils. De longs fusils nimbés d’un halo vert. Vert. Comme lui. Gros Paf rit et accéléra. Derrière, les tireurs avaient ouvert le feu vers l’ennemi et des balles sifflaient autour de lui. Le chef en récolta au passage une derrière les reins et une autre résonna violemment sur son casque. Mais qu’importe, le sang courait dans ses veines portant une rage monstrueuse, et il n’y avait que ça, rien d’autre. Les individus ouvrirent également le feu, de fin arcs électriques émeraudes se jetèrent sur les Orks. Les peaux vertes perdirent plusieurs des leurs quand ces étranges projectiles firent exploser les torses, têtes et membres, mais la charge ne fit que s’accélérer. Quelques grenades et roquettes détonnèrent dans le rang adverse et le sable soulevé par les explosions cacha les deux camps au moment du choc. Gros Paf donna un coup de taille afin de décapiter le premier individu mais au lieu de ressentir la morsure du fer dans la chair, ce fut un désagréable choc du métal contre le métal qui résonna dans ses bras. La force du coup décolla néanmoins sa victime du sol qui valsa sur la gauche. Un squelette noir comme la nuit se matérialisa sur sa droite et brandit la baïonnette de son arme pour transpercer Gros Paf. L’arme blanche se planta dans son bouclier pectoral, le chef Ork attrapa le fusil et, frénétiquement, s’attela à détruire la tête du squelette. Il fut bousculé par Dos Dur qui se jetait dans la mêlée et sa victime lui échappa des mains. A terre il lui détacha le bras gauche et la force qui animait ses prunelles sembla enfin se dissiper. Le Chef Ork était déçu de ne pas avoir d’homme à frapper, mais ces étranges machines lui paraissaient plus résistantes. Cela promettait un bon combat ! Les squelettes accusèrent la charge des Orks avec calme, aucun ordre ne fusa pour rétablir ou adapter la formation, mais ils s’accordèrent entre eux pour remplacer les premiers tombés et contenir les peaux vertes. Gros Paf désarma l’un d’eux et tenta de le soulever d’une main pour le lancer sur les autres. Au moment où il tentait de le détacher du sol après avoir enserré le cou mécanique de sa grosse main, sa force le trahit pour la première fois. Le squelette restait sur place mais ses doigts se posèrent sur le bras puissant de l’Ork pour en percer la peau. Le chef Ork ressentit une vive douleur, il relâcha sa prise et de son bras gauche abattit sa hache sur la tête de son adversaire. Il se passa alors quelque chose d’étrange, la puissance du coup avait été telle que la partie supérieure du squelette pivota autour du bassin pour heurter ses propres jambes. Le violent coup de pied clouté qu’administra Gros Paf à son adversaire le fit basculer dans cette position et il s’enfonça de moitié dans le sable. Une nuée de Gretchin accourut auprès de leur maître pour désosser l’homme mécanique à l’aide du feu et du métal. Le chef Ork avança dans la mêlée, les Orks en supériorité numérique se battaient avec violence et frénésie contre un ennemi silencieux et solide. Les pertes étaient d’ailleurs bien plus nombreuses du côté des peaux vertes. La tempête de sable se dissipait peu à peu, certaines rafales de vent étaient parfois illuminées de l’intérieur par un tir vert ou une explosion cramoisie. Un crépitement siffla sur Gros Paf et un choc puissant et brûlant dévora une partie de son épaule gauche. La chair à vif grésillait et provoquait une douleur plus que cuisante mais l’Ork fit volte-face immédiatement pour foncer vers le squelette noir qui l’avait mis en joue. Dégainant son pistolet il fit feu plusieurs fois sur l’insolant en lui dédiant un hurlement effrayant. Les projectiles touchèrent la cible à plusieurs reprises, la gênant juste assez pour qu’il l’atteigne sans subir un nouveau tir. Gros Paf la projeta au sol de son épaule indemne puis lui fit voir la lame de sa hache sous de multiples angles avant que les prunelles émeraudes de cet homme mécanique ne s’éteignent. Vainqueur, il se releva et chercha à nouveau un nouvel adversaire. Sa blessure commençait peu à peu à se régénérer et lui promettait une belle cicatrice. Il allait se précipiter sur un squelette qui venait d’égorger avec sa baïonnette un Ork quand une prise ferme l’attrapa au mollet. Le temps qu’il se retourne, un ennemi sans bras gauche se relevait. Sa boîte crânienne était marquée par plusieurs brèches mais la force qui animait ses mouvements était toujours là. Gros Paf le frappa au flanc puis dans l’articulation qui abritait autrefois son membre absent. Cette dernière attaque fut la plus efficace car l’homme mécanique s’effondra immédiatement à terre. Gros Paf rigola, puis se lança avec férocité là où le combat atteignait son paroxysme. Dos Dur avait été touché sous la joue droite par la faux d’un de ces squelettes, provoquant un saignement continu qui gouttait le long de son visage pour tomber par saccade. Le Grand Ork à cours de munitions s’était muni du châssis d’une des motos et fracassait dans de grands mouvements le thorax d’un ennemi qui malgré les chocs, restait debout. Quant à Tubes D’Aciers, posté à la lisière du combat, il faisait feu avec plus ou moins de précision sur les hommes mécaniques qui se relevaient. Car le chef Ork l’avait remarqué maintenant, tous les adversaires tombés au début de la bataille voyaient leur force et leur vigueur revenir et engageaient à nouveau les peaux vertes. Gros Paf ne craignait rien pour lui-même, la forme d’angoisse qui sourdait de sa tête concernait seulement la taille de sa horde car moins il y aurait d’Ork, moins il … y aurait d’Ork. Et c’est moins amusant. Le tiers de ses troupes étaient tombée, bon nombre avaient fuient le champ de bataille si bien qu’ils se retrouvaient quasiment dans un affrontement de un contre un. Gros Paf ragea et distribua plusieurs torgnoles à un homme mécanique avant de reporter sa colère sur un second qui l’approchait par derrière. Sa hache sectionna la jambe au niveau de la rotule, son adversaire bascula en avant, fut réceptionné par un coup genoux qui le propulsa en arrière. A terre, Gros Paf lui expédia la lame avec toute la force qu’il possédait entre ces deux yeux. Le crâne se brisa tout comme l’arme. Ce fut un peu comme si Gros Paf cassait son jouet préféré, son petit cœur d’Ork fut saisit d’un infime pincement. Mais l’appel de la bataille reprit tous ses droits, l’assaillant qui venait de planter sa lame dans son dos se retrouva face à un Ork enragé qui s’appropria l’arme et la testa sur son ancien propriétaire jusqu’à ce qu’il s’éteigne pour un moment. « CHEF ! LES GRETCHINS SE SONT BARRES ! » En effet, plus aucuns rats ne se faufilaient entre ses jambes, ils étaient soit morts, soit plus là. « CHEF ! LES TIREURS SE SONT BARRES ! » En effet, de tous les Orks qui s’étaient fait une joie de partir au combat avec une arme à feu, seul restait Tubes d’Aciers et un de ses comparses. « DOS DUR, combien qu’on est encore ? » « Le même nombre que les drapeaux du camp chef ! » Le nombre ne se matérialisa pas dans l’esprit de Gros Paf mais lui donna une idée du peu de guerriers qui lui restaient. Il bouscula un squelette qui se ranimait et recula pour englober de ses petits yeux l’ensemble du champ de bataille. « PAR GORK ! CES HOMMES DE FER NE MEURENT PAS ! » « Oui Chef ! » « ALLONS CHERCHER DES HACHES ET DES ARMES ! » « Bonne idée chef ! » La vingtaine d’Ork encore à se battre se regroupa autour de leur chef, les hommes mécaniques trop lents, se lancèrent tout de même à leur poursuite. La retraite fut beaucoup plus longue que la charge mais elle permit à leurs blessures de se fermer et de retrouver des peaux vertes égarées. Arrivant au camp, ils mirent en marche leur cervelle pour trouver les plus gros calibres cachés dans les recoins les plus obscurs des huttes. Gros Paf se servit dans l’entrepôt qui servait de hangar aux motos pour s’armer d’une nouvelle hache et d’un fusil à plasma incroyablement grand. Faisant deux fois la taille de son bras, il était destiné à être fixé sur le châssis d’une moto. « Grand Ork, j’ai quelque chose pour toi ! » Le destinataire fut ravi du présent, il donna en échange un vieux pistolet bolter qu’ils avaient retrouvés au fond de la fange. Allez savoir comment était-il arrivé là, il semblait à Gros Paf que l’arme avait fait l’objet d’un pari autour du thème « je mange n’importe quoi ». Les survivants de la horde se réunirent une nouvelle fois devant l’arche du camp et marchèrent vers les hommes mécaniques. Ils n’eurent cependant pas beaucoup à attendre, la quasi-totalité des forces ennemis s’était relevée et avait marché à un rythme soutenu en suivant l’autoroute laissée par les Orks dans le sable. Leurs armes n’avaient pu subir la même résurrection, c’est donc privé d’une grande partie de l’arsenal de fusils-qui-brillent-vert qu’ils s’avancèrent sans trahir la moindre appréhension vers la horde. « MWAHAHAHAHA ! PAR GORK C’EST LE TEMPS DE LA VENGEANCE DE MOI ! ET DE NOUS ! » Les canons s’alignèrent maladroitement sur les squelettes en approche, avec cette démarche saccadée qui faisait grincer les dents de Gros Paf. « PRÊT ? » Les tireurs libérèrent un déluge de projectiles de toutes sortes devant l’air ahuri de leur chef qui était sur le point d’annoncer l’ouverture du feu. Remettant sa frustration à plus tard, il joignit son bolter à la fête et visa les silhouettes sombres qui émergeaient encore des rafales et des explosions. Le tir incandescent du fusil à plasma creva la palette de couleur qui régnait sur la scène pour imposer sa signature d’un blanc brûlant. Plus rien de la zone visée ne laissait à croire l’existence d’un quelconque adversaire, le feu succédait aux balles, aux bolts puis aux roquettes et au plasma. Le sable s’affaissait peu à peu sous la pression des tirs et fondait par la même occasion. Les Orks tombèrent l’un après l’autre à court de munition. Au bout de cinq minutes de pilonnage, les chargeurs furent vides et Gros Paf intima le silence. La fumée se dissipa après deux minutes d’attentes, pendant ce temps-là, les peaux vertes s’étaient prudemment avancées. « REGARDEZ C’QU’ON LEUR A MIS ! » Jubila Gros Paf. Au centre d’un cratère, l’ensemble des hommes mécaniques avaient fusionné avec le sable qui s’était transformé en verre. Leur corps de métal avait également perdu de leur forme même si ils étaient encore reconnaissables. Plus aucune force n’animait leur mouvement ou leurs prunelles. « Qu’est c’qu’on fait m’tenant ? » demanda Dos Dur Gros Paf laissa parler son instinct « On va manger » Et le chef de guerre de la petite horde des terres qui brûlent s’en retourna pour repartir vers sa hutte. La rage du combat occupait encore un peu ses muscles le laissant en extase pour quelque temps, jusqu’à la prochaine baston. [/font]
  3. BloodSnow

    Récit(s) warhammer 40k

    Début de la troisième partie ! Résumé : Alors que Korê et Cidrogen travaillent dans une mine de minerais, des choses étranges surviennent, des clones, aux comportements plus que douteux, perdent la raison et; soutenus par d'autres créatures, attaquent le personnel. Les deux travailleurs parviennent à s'extirper de leur zone, totalement hors de contrôle mais sont alors arrêtés avec violence par la garde impériale venue riposter face à cet évènement. Discord, soldat des troupes de choc de Colombe, se retrouve à défendre la ruche face à une invasion de ces mêmes créatures qui déferlent dans les rues, corrompant tout sur leurs passages. Lui et d'autre se retranchent dans un entrepôt à la tombé de la nuit devant des centaines d'anciens citoyens transformés. Tandis que Teimar Hautciel, récemment nommé dirigeant de Colombe pleure sa cité et s'apprête à battre en retraite, Korê et Cidrogen sont entraînés dans une mission plus que dangereuse ... On lui avait dit à qu'elle point la douleur d'un père perdant un fils était grande, voir incommensurable. On lui avait dit à qu'elle point l'angoisse de ne pouvoir sauver une personne était grande, voir déchirante. On lui avait dit à qu'elle point le sentiment d'impuissance devant un phénomène destructeur était grand, voir dévastateur. Il avait perdu des hommes au combat qu'il considérait comme ses fils, il les avaient vu s'effondrer et mourir dans ses bras, sans qu'il ne sache quoi faire. Son coeur était strié de tristesse, ravagé par des cicatrices qui l'avaient sauvé. Mais devant cet assassinat, devant Colombe à terre suant sang et feu, larmes et haine, ce fut comme si toutes ses blessures de guerre qu'il croyait à jamais oubliées s'ouvraient d'un coup, libérant une tristesse et une colère irradiante. Teimar Hautciel, sur le sommet de l'immeuble du gouvernement était à deux doigts de pleurer. Ses poings vibraient d'une fureur ardente, et même le vent qui soufflait à ces 460 mètres d'altitude n'y faisait rien. Sous ses pieds la ville entière brûlait, un brouillard opaque et malfaisant se déployait peu à peu du site du crash pour engloutir les quartiers qui résistaient encore. D'autres serpents de brume tout aussi dangereux se répandaient depuis des points éparpillées de la ville, engendrant lorsqu'il rencontrait des troupes de l'Impérium de violente fusillade contre ce qui marchait à l'intérieur de la fumée. Les moteurs d'une Valkyrie rugirent dans son dos, et le lieutenant de sa garde rapprochée lui fit signe. Teimar Hautciel se détourna avec peine de sa cité et marcha jusqu'au centre de la passerelle d'atterrissage où l'engin volant les attendait. Les sept hommes qui l'accompagnaient, tous vétérans des Lunes Dentelées avec qui il avait combattu semblaient aussi abattu que lui. Ils grimpèrent dans la Valkyrie, ils étaient les derniers de ce bâtiment, les plus riches avaient fuis par les airs, les moins riches par la terre. Teimar avait haït les généraux quittant le champs de bataille pendant la guerre, et aujourd'hui, il devenait l'un d'eux. « Eltsin a stabilisé ses hommes le long du fleuve, il vous attends » l'informa Ölansky, son lieutenant. « Dites lui de venir récupérer mes hommes encore debout, comme convenu » répondit Teimar « Le général a accepté seulement, il ne pourra les envoyer qu'à l'aube, il ne veut pas risquer de perdre ses pilotes pendant une escarmouche nocturne » Le visage du vétéran trahit un tic de la mâchoire, et celui murmura : « Pourvu qu'ils tiennent la nuit alors » A travers le hublot, le soleil quittait progressivement la ville déchirée, et ses derniers rayons orange flamboyants réchauffèrent un petit peu son coeur. Sanglots. « Je ne la reverrai plus, plus jamais » Korê serra les dents, l'homme en face de lui se tenait la tête entre les mains et pleurait depuis le départ. Elle se redressa et s'appuya contre son siège. « Dimitri » dit elle Les sanglots s'arrêtèrent « Ferme la » Une respiration rauque prit place, amplifiée par le casque qu'il portait, mais il s'arrêta de pleurer. Korê soupira et tourna les yeux vers Cidrogen, les mains sur les genoux et le dos droit, celui ci ne disait rien. Alors, dans cette ambiance silencieuse, hormis le brouhaha étouffé des réacteurs, elle ferma les yeux. Elle revit avec violence le film des derniers jours défiler devant elle, la mine, les monstres, la fuite dans les tuyaux d'aérations, l'arrestation. Elle fronça les sourcils. L'arrestation, les gardes impériaux les avaient montés à la surface pour les balancer individuellement dans des containers. Puis, après un temps immémorial dans le noir et sans son où elle avait faillit perdre la raison, des hommes sans visages, recouvert d'une combinaison, les avaient ''nettoyés'', et ils avaient subis une batterie de tests éprouvants. Ensuite, les rescapés de la mine dans son ensemble et elle avaient étaient transférés dans une sorte de QG de campagne, dans un petit village où d'autre techniciens les avaient pris en charge. C'était là bas que d'autre ingénieurs de la machine sortirent de sortes de sarcophage technologique des armures noires avec lesquelles ils les équipèrent. Un technicien, supervisant les étapes dans un ballet de serviteurs robotisés, lui avait soufflé: « Vous auriez dû mourir, cependant, L'Empereur semble avoir d'autres projets pour vous, vous n'êtes plus vivant mais pas encore mort, vous êtes Sa volonté » Korê, pour qui l'Empereur n'était qu'une sorte de guerrier ultime, dont l'existence ne s'était jamais imposé à elle, avait été effrayée par la puissance de la foi qui filtrait de ces paroles. Tant de ferveur pour un individu qui n'avait jamais foulé cette planète et pour qui des millions d'hommes et de femmes mourraient, Son nom sur leurs lèvres. En fait, elle avait été ébranlée, le regard des autres serviteurs portait tous une conviction sans faille, et c'est ceci qui l'avait touchée, comment des hommes pouvaient t ils croire en ces valeurs ? Comment pouvaient ils croire en l'indéniable véracité de leur foi ? La jeune femme qui avait tout perdue, avait ressentie une pointe de jalousie mêlée à de l'amertume, elle aurait tellement voulue avoir une telle confiance dans des valeurs, les défendre. Cette même confiance elle l'avait vue dans les yeux des Kasrkins et de leur capitaine qui les avaient rejoints. Le gradé après un rapide briefing sur la mission dans laquelle ils étaient entraînés involontairement se présenta personnellement aux dix présents. « Je m'appelle Erevan, Capitaine Erevan, j'ai servi sur les Lunes Dentelées pendant vingt cinq ans avant d'être promu et de parcourir le système. Je suis toujours fier de me battre contre la vermine au côté de soldat de l'Empereur qui ont vécus des épreuves terribles telles que vous avez dû endurer ... » Un homme rasé au visage anguleux et aux yeux perçants, rayonnant d'un charisme invincible. Le capitaine les avaient sorti du sobre préfabriqué et les avaient guidés, escortés, vers un site de décollage pour embarquer. Korê revint au présent, les bourrasques de vent soufflaient de plus en plus fort contre la carlingue de la Valkyrie. Les quatre Kasrkins près des portes relevèrent leur fusils en resserrant les sangles de leur armures, les survivants les imitèrent sans autant de professionnalisme. L'aéronef sembla se stabiliser, à travers les hublots givrés elle ne voyait que du blanc, puis le régime des moteurs diminua pour ne devenir qu'un faible ronronnement. Les portes arrières s'ouvrirent et une rafale de vent vint gifler les présents. « C'est partit ! On reste dans le coin ! Bonne chance les gars ! » Hurla l'un des pilotes. Les soldats d'élites descendirent les premiers, Korê se leva et suivit Dimitri, lorsqu'elle sortit, un froid mordant la saisit entre les minuscules failles de ses protections. Elle sauta dans la poudreuse, s'enfonçant d'un seul coup jusqu'au cuisse et faillit tomber, heureusement Cidrogen la rééquilibra. Ils se trouvaient sur une crête neigeuse au milieu du blizzard, une deuxième Valkyrie atterrit avec adresse un peu plus haut, déposant le reste des Kasrkins et le capitaine. Derrière, leur transport redécolla et le bruit couvrit un instant l'hurlement du vent qui faisait doucement vaciller les hommes avant de se noyer dans le brouhaha. Une petite voix dans son oreille se mit à parler, et elle mit quelques instants avant de comprendre que c'était le capitaine Erevan. « Le centre de clonage se trouve un peu plus au sud ouest, déployer vous en file indienne, et restez sur vos gardes ! » Les soldats s'exécutèrent, imités par les survivants et ils commencèrent à descendre dans la neige qui virevoltait autour d'eux. Elle serra les bras contre son corps devant l'insistance des éléments pour lui prélever peu à peu sa chaleur corporelle. La buée qui s'échappait de ses lèvres entre ouvertes disparaissaient instantanément après avoir passée le filtre de son casque en forme de crâne. « Hé Korê, ça va aller ? » La voix de Cidrogen paraissait venir de bien plus loin que de derrière elle, se redressant pour ne pas afficher sa fatigue et le fait qu'elle commençait à avoir froid, elle répondit : « ça peut aller, après une plongée en enfer, on cherche le paradis c'est ça ? » « D'après ce que j'ai cru comprendre, c'est là où on va que provient toute cette merde, ils vont faire quelque chose, j'ai entendu '' utiliser les grands moyens '' pour mettre hors service ce truc » « Je sais Cidrogen, c'était juste ironique » répliqua t elle. Son ancien employé ne dit plus rien, sans doute l'avait elle fâché, pas d'importance, pour l'instant elle marchait dans le froid et la neige sur le sommet d'une chaîne de montagne au milieu du continent vers une destination tout aussi dangereuse. « Bien, sergent Ïgnelto, vous avez ce qu'il faut j'espère ? - Assurément » dit le concerné. Le capitaine Erevan était accroupi, pointant ses jumelles en contrebas pour épier le centre de clonage. Les Kasrkins regroupés autour de lui restaient immobiles, sur leur gardes, surveillants les monts déchiquetés qui se dressaient autour d'eux. A leurs pieds, les survivants s'étaient assis et se serraient les uns contres les autres pour tenter de se réchauffer. « Messieurs Dames en avant » Et sur ses propos Erevan descendit à droite, sous le flanc d'une falaise noir d'ébène d'où tombaient des ruisseaux de neige. Ses hommes le suivirent et Korê se remit une fois de plus debout pour marcher dans les pas de Dimitri. Au moins ils étaient partiellement à l'abri du vent. « Wow, C'est gigantesque » souffla Dimitri Korê regarda par dessus la tête de celui ci et en effet, la structure imposait le respect. Lové au fond d'un vallon, sa forme circulaire semblait déborder d'un talus de béton qui la supportait. Une tour haute de trente mètre pointait depuis le centre à travers les rafales de neiges. La couleur blanc cassé du centre clonage provoquait un effet bizarre au milieu de tout ce blanc immaculé, bien que les murs arrondis montraient des traces noires d'éraflures, une volonté d'effacer cette tache. « Par l'Empereur ! C'est vrai que c'est grand » Murmura Cidrogen. Les soldats d'élites devant eux regardèrent le centre quelques instants sans s'arrêter ni montrer de signe d'un quelconques ébahissement. Ils se trouvaient sur la face opposé à leur destination et durant une heure, ils durent contourner l'immense vallée, presque gouffre qui les séparait du centre de clonage, en la remontant. Puis après une demi heure de marche, ils arrivèrent enfin en contrebas du bâtiment. Le capitaine s'engagea alors sur une route recouverte d'une pellicule de neige, assez large pour laisser passer deux camions de face, elle serpentait jusqu'en haut dans de grands virages sinueux. Les Kasrkins se déployèrent de chaque côtés, laissant les rescapés au centre avancer dans l'inquiétude. Plus ils s'approchaient de la structure, plus celle ci devenait menaçante, ajouté à la pente de l'endroit elle donnait l'impression d'écraser véritablement les soldats de l'Impérium. « Quelle idée d'avoir construite ça ici » Pensa Korê Ils parvinrent enfin sur le talus, à une vingtaine de mètres de la grande porte béante dans le flanc du mur, surmontée du sigle du centre de clonage : trois formes alignées, l'une étant un cercle complet, la deuxième la moitié d'un et la troisième un seul tiers. Le vent s'engouffrait par intermittence dans l'entrée, soufflant avec lui des congères de neiges qui rampaient peu à peu sur le sol. Erevan, sans un mot, continua d'avancer, pénétrant le seuil avec son fusil laser recouvert de sceaux de pureté à hauteur d'épaule, suivit des Kasrkins. Korê n'avait qu'une seule envie, faire demi tour et mettre autant de distance que possible entre elle et ce lieu. Et c'était apparemment le même esprit qui habitait les autres, car aucun n'avait emboîtés le pas aux soldats. Jusqu'à ce que, maudit soit il, Cidrogen ne le fasse, il entra, entraînant tous les autres à sa suite. L'intérieur était d'un gris métallique, froid, une vaste pièce faisait office de vestibules où gisaient par terre l'ancien mobilier, bureaux, tables, matériels électroniques, tout étaient en pièce. « Fermez moi cette porte » Ordonna le capitaine. Plusieurs hommes partirent pousser sur les battants vitrés dont les bases noyés sous la poudreuse ne cédèrent qu'après un moment d'hésitation. Ils se fermèrent dans un déclic presque agréable, isolant la pièce du vacarme extérieur, les laissant dans un silence étouffé. Korê, les lèvres pincées, jetait des coups d'oeil nerveux ici et là, sur des traces de semelles rouilles ou sur de vielles douilles. A l'autre bout, une double porte d'acier de sécurité plongée dans la pénombre était seulement distinguable grâce à la lumière du dehors, découpant ainsi le sol et les murs d'ombres vacillantes. « Bien Rostov, informez le QG que nous venons d'entrer, Teïtenia rétablissez le courant ! » Erevan se tourna ensuite vers les survivants. « Ecoutez moi attentivement, je pensai que je n'aurai pas à le dire. A partir de maintenant, vous appliquez à la lettre chacun de nos ordres, de mes ordres, aucune hésitation comme celle avant d'entrer ne sera tolérée. Cet endroit ne m'inspire guère confiance et si vous voulez avoir une chance de sortir sains et saufs, obéissez ! Compris ? » Il eût comme réponse des hochements de têtes inquiets, se contentant de cela, il partit examiner la double porte. La rangée de néon clignota faiblement aussi dessus de leurs têtes, puis éclaira la pièce dans sa totalité. « Bien joué Teïtenia » Le Kasrkin qui se relevait répondit de la signe de la main. Erevan continua, l'oreille droite collée contre le métal : « J'entends du bruit ... À vos armes ! » En un éclair, les gardes impériaux mirent en joue la porte, agenouillés ou protégés par des débris. Korê et les autres les imitèrent une fois de plus, se regroupant en petits groupes, leurs armes semblaient mues par un séismes par rapport à ceux de leurs homologues militaires, tellement calmes. Le Capitaine longea le battant, le regard pétillant, pour s'approcher du panneau d'ouverture dont la protection de verre était brisée. Il arrêta un instant ses doigts sur la commande, et ensuite, d'un geste sec, la releva. Un claquement sourd résonna dans les murs comme si le mécanisme bandait ses forces après un long moment de repos, puis dans un atroce crissement, la porte coulissa sur ses rails. A peine eut il un espace d'un mètre séparant les deux battants qu'un individu jaillit de l'obscurité pour foncer vers eux dans un hululement funeste. Totalement nu, sa peau était couverte de croûtes craquelées qui glissaient sur ses os tandis qu'il balançait deux masses au dessus de lui. Korê ne réagit pas à temps, mais déjà un tir millimétré d'un Kasrkin réduisait au silence ce fou. Ce dernier s'écrasa sur ses genoux en lâchant ses armes, sa tête qui n'était plus qu'une plaie de braise dodelina un instant avant que le corps ne l'attire vers le sol dans sa chute. La jeune femme tremblait encore, tout d'un coup, elle se rendit vraiment compte où elle était, qu'est ce qu'elle faisait. Un frisson la parcourut, l'arme qu'elle tenait émettait une sorte de radiation à la fois fascinante et terrifiante. Cela faisait tellement longtemps, viser pour tuer, dans la mine, cela avait provoquée, un réflexe, maintenant elle savait ce qu'il fallait faire. La porte finit de s'ouvrir, on ne distinguait toujours rien, quelques soldats d'élites se déplacèrent à pas de loup pour avoir un meilleur angle. ''Déclic'' « A couvert ! » hurla Ïgneto Une rafale de balle arrosa le vestibule depuis l'obscurité, éclairant un instant quatre silhouettes rabougries avec des fusils. Korê entendit un bruit mat à sa gauche à travers ce fracas, le survivants qu'il l'accompagnait libéra une giclée de sang au niveau de son front et tomba à la renverse. Par instinct elle se coucha sous une console éventrée, le moment d'après sa couverture était arrosée par les projectiles. Alors qu'elle se relevait pour riposter, elle s'aperçut que tout leurs assaillants avait été abattus. Un deuxième survivants était tombé, pourtant loin à l'arrière du vestibule, atteint lui aussi d'une balle dans la tête. Les Kasrkins devant l'inactivité des anciens mineurs choqués déplacèrent les corps contre un mur, les recouvrant de ce qu'ils pouvaient, en l'occurrence des bouts de tissus qui devait appartenir à de la moquette ou à un tapis. Dimitri se tenait l'avant bras d'où gouttait du sang, il fut approché par un soldat qui lui fit un bandage. Le blessé maugréait : « J'étais derrière ça ! Ces saloperies sont venus me chercher derrière ! » Les gardes impériaux restèrent de marbre devant cette altercation, se contentant de se rassembler autour d'Erevan devant les cadavres de leur ennemis, aussi abîmés que le premier, avec en plus des scarifications. « Et bien, on dirait que c'est moins désert que je ne m'y attendais » déclara le capitaine
  4. BloodSnow

    La menace venue du ciel

    Magnifique ! On s'y croirait ! Bon, ces pauvres impériaux sont mal barrés, mais quand c'est fait avec autant de style, on en redemanderai presque un peu plus
  5. BloodSnow

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    Voilà ce qui clôt la deuxième partie ! Mesdames Messieurs Mesdemoiselles, bonne Lecture ! Discord fit volte face, sortit de la maison et déboula dans la ruelle, il n'y avait maintenant plus personne, on entendait quelques rumeurs de courses plus loin, mais dans la direction du crash, les combats avaient nettement diminués. Des ombres ondulèrent sur les murs, sautant, bondissant, vers l'endroit où se trouvait le garde impériale. Celui fit craquer son cou, essuya sa visière et mit en joue la partie de la ruelle où il semblerait que l'ennemi apparaîtrait. Un homme en tenue constituée de plaque de ferraille suintante se dévoila au bout. Il courait dans de grandes enjambées, tenant contre sa poitrine un fusil et sa tête était recouverte d'un casque intégrale, muni d'une grille devant la bouche. A travers la crasse du plastron, Discord distingua un symbole qu'il ne put identifier. Sans faire plus de cérémonie, le membre des troupes de choc le dégomma avant que celui ci ne comprenne ce qu'il lui arrive. Son crâne fut troué d'un laser et son corps s'effondra par terre. Le caporal jugea par les nombreux claquements de bottes qui s'approchaient qu'il valait mieux ne pas rester ici. Il recula prudemment avant de faire demi tour et de remonter la ruelle en courant. Au bout de deux minutes de course , il traversa une zone touchée par un de ces gros projectiles verdâtres. Celui ci avait éclaté dans une maison et les murs s'étaient effondré en travers du chemin. Sous les pierres, plusieurs membres inertes ressortaient ensanglantés, leur propriétaire sans doute mort, il ne s'attarda pas à chercher des survivants. Discord entendit des craquements déchirer l'air, puis des séries d'explosions. Un sourire passa une fois de plus sur son visage, il en était presque à remercier les attaquants qui brisait une quiétude prenant beaucoup trop de place pour lui. Quelques instants plus tard, la voie fut barrée par une petite barricade en train d'être élevée par les hommes. Approchant à grands pas, Discord fut mis en joue par les défenseurs avant qu'une voix ne montât derrière. « Bordel Discord qu'est ce que tu faisait ? Grouille toi ! » Le caporal bondit par dessus l'obstacle, Karov continuant de lui parler. « J'ai presque cru que tu t'étais fait avoir, bon, j't'explique vite fait. Le sergent Alexanders a décider de se stabiliser ici, pour la contre attaque. T'aides, tu renforces, et dés qu'il arrive on les déchiquète ! » Discord acquiesça, les troupes de chocs et deux dizaines de gardes impériaux couraient sur la place des fontaines, apportant des matériaux basiques pour fermer les entrées qui donnaient sur le lieux. Il en compta deux importantes, celle par laquelle il venait d'arriver et une autre, plus loin sur la gauche. Dominant la place d'une vingtaine de mètres, un grand bâtiment au toit plat recouvrait de son ombre les trois fontaines placées à intervalles réguliers. Sur son sommet, quelques artilleurs et tireurs d'élites prenaient place, le point de vue offrait une ligne de tir sur les ruelles en face, avant que les virages ne leur cachent le reste. L'endroit était vraiment sale, les pavés noir étaient recouverts de détritus, de pneu ou de tas de gravats. Les fontaines quant à elles avaient cessées de couler depuis longtemps et seul demeurait au fond de leur bassin une eau croupi et polluée. Discord mit son fusil en bandoulière et aida à accumuler des pavés sur la petite barricade. Les deux sentinelles arrivèrent à grands pas par une pseudo route à côté du grand bâtiment, apportant du même coup quelques nouvelles qu'elles diffusèrent. « Tenez bon ! » crachotèrent les hauts parleurs « Ne cédez pas un seul mètre à ces monstres ! Les renforts sont partis du Glaive de L'Empereur, ils ne tarderont pas ! » Discord eût une moue moqueuse, le centre militaire se trouvait plus d'une centaine de kilomètres au nord, et si ces renforts étaient assez nombreux pour être efficace, alors ils n'en serait que plus long. « Ils n'arriveront pas avant la tombée de la nuit. » Il souleva une pierre et la posa sur la barricade qui lui arrivait maintenant à la poitrine. La voix du sergent Alexanders se fit alors entendre. « Préparez vous, les voilà ! » Les hommes laissèrent sur place tout ce qui les encombrait et accoururent vers les barricades. Chaque sentinelle se placèrent devant une des deux grandes entrées. On entendit alors s'approcher des bruits de cavales, secondés par des pas plus lourds et plus distant, comme des coups de tambour. Discord était appuyé, presque allongé sur le mur de pavé qu'il avait aidé à ériger. Plusieurs soldats l'entouraient, agenouillés ou debout, tous dirigeaient le canon de leurs armes vers le sommet d'un petit escalier branlant entre deux grosses poubelles. Le caporal retint son souffle, le viseur de son fusil laser s'immobilisa et le temps parut s'arrêter. Puis le claquement sec des lasers retentit à gauche tandis que devant eux apparurent plusieurs guerriers ennemis. Les gardes impériaux ouvrirent le feu, couchant la première ligne sans grande difficulté. Discord visa la tête d'un type avec un masque à gaz effrayant, son tir fit mouche mais la cible continua d'avancer, approchant à moins de cinq mètres d'eux avant qu'elle ne s'écroule. Pendant cinq bonnes minutes les défenseurs libérèrent un barrage de laser sur les assaillants, leurs interdisant l'accès à la place avec une efficacité redoutable. Un tas de corps fumant parsema bientôt la ruelle craquelée, une odeur de brûlé flottait au milieu de mince filet de fumée. Des acclamations montèrent du côté des gardes impériaux, bien que ce fut les troupes de choc qui firent le plus de bruit, insultant les vaines tentatives de leur adversaire. Pendant les quelques autres minutes qui suivirent, il n'eût plus rien, sauf un murmure ondulant dans l'air, presque imperceptible, qui prit de l'ampleur gonflant et s'amplifiant. Il s'approcha, toujours plus fort, comme une vague prenant son élan, donnant l'impression qu'il allait submerger l'endroit. Des regards inquiets fusèrent chez les défenseurs, cette rumeur d'une menace inconnue les stressait terriblement. Puis alors qu'il semblait atteindre son paroxysme, faisant crisper les visages, Discord aperçut des citoyens ! Ils montaient lentement l'escalier en clopinant et en parlant à voix basse, par des murmures. De nombreux d'entre eux étaient blessés, mais en même temps, s'ils venaient de détruire une partie de l'arrière garde ennemi, cela semblait logique. Quelques soldats les encouragèrent à accélérer avec cette menace grondant aux alentours. Ils sondèrent la pénombre des ruelles derrière eux mais rien. Un soldat n'y tenant plus passa par dessus la barricade et avança au milieu des habitants qui marchaient d'un pas morbide pour protéger leurs arrière. « Dépêchez vous ! Ils peuvent revenir à tout moment ! » cria un homme Comme si ils voulaient remercier le garde impérial d'être venus vers eux, la petite foule s'agglutina autour de lui en tendant des mains abîmées vers leur protecteur. Avant de se jeter sur lui. Sous l'évènement inattendu et les cris inhumain de l'infortuné, les défenseurs restèrent figés de stupeur. Discord fut le premier à réagir. « TRAITRES ! Ce ne sont pas des hommes ! » Hurla t il Et sans une once de pitié pour ces visages ravagés dévoilés par ses lasers, le caporal les transforma en cendre. La sentinelle joignit son son canon laser à la fusillade et transforma le reste en poussière vitrifiée. « Bordel, mais ils ont pas le droit de faire ça » sanglota quelqu'un Le sergent Alexanders passa alors derrière les rangs : « Relevez vous ! Avez vous oubliés qui vous êtes ? Des guerriers ! Ceci n'est qu'une des innombrables horreurs qui vous attendent ! Et vous les surmonterez, par l'Empereur, votre courage, votre force, où est elle passée? Vous ne faites qu'abréger les souffrances de ces pauvres gens ! N'hésitez plus ! Faites feu !» A peine il eût finit de parler que d'autres citoyens grimpèrent les débris de l'escalier pour se mettre à avancer vers le barrage. Parmi eux se faufilaient des soldats, utilisant la chairs des passants comme couvert. Il eût tout de même une seconde d'hésitation qui coûta la vie à plusieurs hommes avant que chacun ne chasse ses doutes et fasse feu. Des rayons verts heurtèrent les pavés et les murs, projetant des éclats de matières organiques, de pierre et de bois. Les éclairs rouges qui ripostaient rencontraient les citoyens fantômes qui progressaient à pas lent vers eux, et seulement quelques fois les tireurs ennemis. En plus ces derniers vivants résistaient bien plus aux lasers, il fallait aller parfois jusqu'à les démembrer pour qu'enfin ils ralentissent. Le regard de Discord s'accrocha un instant sur une personne qui rampait avec un bras, sur le sol de cadavre avant qu'une lourde botte ne lui écrase la tête. Le garde impérial abattit le responsable, malgrès les nombreuses pertes qu'ils infligeaient à l'ennemi, la ligne de corps rongeait peu à peu la distance sans que le flot ne semble se tarir. Pour ne rien arranger les choses, plusieurs cornes pointèrent au dessus de la foule, précédent les corps imposants et répugnants des Portepestes. Les cyclopes furent immédiatement pris pour cible par la sentinelle qui commença à les éliminer un par un. Pendant un bref moment, les défenseurs crurent qu'ils allaient prendre le dessus malgrès tout , puis un nuage de vapeur s'échappa du canon laser du marcheur de guerre indiquant une surchauffe. Un garde impérial fut touché à la gorge par un tir et agonisa sur la barricade, le mental des hommes s'effrita encore plus. Discord sentit qu'il n'y avait qu'un pas à faire vers la déroute, il se redressa en hurlant et vida son chargeur sur le véritable mur qui avançait vers eux. Il faucha plusieurs ennemis avant que les quelques pavés où il avait posé les pieds ne dégringolent et qu'il bascule en arrière. Un soldat le rattrapa sous de violents échanges de tir, le caporal voulut réitérer son acte mais lorsque qu'il fut complètement redressé, une demi douzaine de zombis tendaient déjà leurs doigts crochus vers les défenseurs. Ces derniers reculèrent tout comme la sentinelle qui n'avait toujours pas retrouvé l'usage de son arme et tentait de faire obstacle aux tirs ennemis. Les attaquants se bousculèrent sur la barricade en une masse confuse, les débris qui la formée furent poussés en travers par des jambes tout juste écorchées et des doigts pustuleux. Sur les toits des maisons qui bordaient la cour apparurent d'autres créatures torturées qui descendaient le long des murs comme des araignées. Des cris de paniques montèrent des groupes de soldat sous la pression écrasante des monstres, et lorsque le premier Portepeste trancha en deux un garde impérial, une retraite non ordonnée fut déclenchée. Discord insulta ouvertement les fuyards qui couraient vers le grand bâtiment, les soldats postés sur celui ci délivrèrent des tirs de sniper ou de lance grenade. Les explosions surgirent au milieu des amas de corps, provoquant des tornades de débris plus ou moins dégoutant. Les combattants de Nurgle profitèrent du dos tourné des hommes pour les transpercer ou leur sauter dessus. Le caporal rejoignit Karov et Crock, légérement en retrait, le trio s'installa entre deux fontaines et continua de contribuer à la défense, bien que grandement ébréché, de la place. Le sergent Alexanders en vint à une sorte de corps à corps, donnant libre cours à son épée tronçonneuse et son pistolet laser. Il recula lui aussi vers la structure avec la seconde sentinelle. Quant à la première elle se tenait à une dizaine de mètre de Discord, et, ayant retrouvé l'usage de son arme, visa deux Portepestes qui venaient à grands pas vers elle. Le premier fut proprement décapité et le pilote passa à la seconde cible. Il allait faire feu quand le monstre saisit le canon brûlant d'une main et le souleva, évitant de même coup le laser qui lui était destiné. Le cyclope planta son épée dans le pied de la machine pour ne pas qu'elle recule et de sa main ainsi libérée agrippa l'avant du cockpit, tentant de l'arracher. Le Portepeste se plaqua contre la vitre de la cabine, abreuvant sans doute le pilote d'une terreur puissante tandis que ses muscles suintant se contractaient en déboîtant peu à peu la sentinelle. Des étincelles jaillirent de l'articulation centrale et des fluides mécaniques se mélangèrent au pus. Discord qui avait suivit la scène lança sa dernière grenade vers les lignes ennemis avant de courir au secours du marcheur de guerre sans qu'il ne sache trop pourquoi. Il retint sa respiration en approchant et mitrailla le corps du monstre trop occupé pour réagir , puis dégainna son couteau et se précipita vers la jambe verdâtre. Il trancha le tendon d'Achille qui claqua comme une corde sous trop forte pression, la réaction ne se fit pas attendre, le Portepeste se détourna de la sentinelle pour récupérer son arme et, dans un beuglement, attaquer Discord. Tandis que le marcheur de guerre s'écrasait en arrière, le caporal recula précipitamment pour se mettre hors de portée de l'épée qui montait déjà bien haut. Fort heureusement, la blessure qui lui avait occasionnée permit à un possesseur de lance grenade de mettre en joue le géant ralentit. Le projectile atteignit avec une précision millimétré l'unique oeil et réduit à néant la tête. Discord baissa la sienne sous la pluie d'immondices, courut vers la carcasse de la machine écrasée pour aider le pilote qui essayait de s'extirper difficilement. Il s'agenouilla à côté pour descendre deux zombies, car la cour était maintenant infiltrée par des dizaines de petits groupes d'anciens humains. Le pilote batailla avec des câbles coupés et des morceaux de blindage pour ramper hors de l'habitacle et sortir son pistolet. Il se mit aussitôt à aider Discord contre une demi douzaine de canidés dénudés et déformés qui sprintaient vers eux. Quand ils s'aperçurent qu'il n'y avait plus qu'eux qui restaient à défendre la place, Discord interpella le rescapé et rejoignit Karov devant une grande porte coulissante qui se fermait peu à peu dans le mur du bâtiment. « Mon caporal, vous êtes, vous êtes dingue ! » s'exclama Karov, alternant entre rafale et tir en semi automatique. Discord s'arrêta à ces côtés pour abattre un soldat de Nurgle, l'ensemble des zombie convergeaient maintenant en demi cercle vers eux, tel une vague s'apprêtant à s'écraser contre un rocher. Alexanders hurla : « A l'intérieur ! Rentrez vite! » Les deux hommes reculèrent sans cesser de faire feu, le pilote rentra lui aussi et aida à tirer la porte qui grinçait lentement sur son rail. Discord passa le seuil qui se rétrécissait, mit son fusil en bandoulière, et déploya sa force pour achever la fermeture. Sa dernière vision avant qu'un claquement caverneux annonce le verrouillage du bâtiment fut une ligne de visages transformés au regard terriblement vide, et il ne put, au plus profond de lui, empêcher une pointe d'appréhension poindre. FIN DE LA SECONDE PARTIE
  6. BloodSnow

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    Pour être original et ne pas sombrer dans la répétition, je dirai : "voici la tant attendue marche suivante de l'escalier menant à la victoire ! ( Avé ! )" Et bien sûr, Bonne Lecture ! Karov l'attendait depuis plusieurs secondes déjà et ensemble ils ouvrirent le feu, trouant le brouillard de mouche et les chairs putréfiées. Les autre firent feu à leur tour, effectuant un tir de barrage efficace qui réduisit en cendre trois portepestes, sur vingt . « Retraite Crock, viens dans le bâtiment ! » Le concerné leva la tête de son viseur et fit signe à ceux qui étaient à ces côtés de rentrer avant que toute retraite ne soit coupée. Une bombe détonna sur les restes du portails, aveuglant les hommes et illuminant les soldats de Nurgle. Le mur à droite fut escaladé par un énorme serpent visqueux à patte, il glissa pour accompagner la marche des portepestes laissant dans sa traînée des dizaines d'autres petits reptiles. Discord eût un haut le corps, il s'appuya contre un battant et de l'autre main lança une grenade au pied des cyclopes. L'explosion en amputa deux, laissant aux hommes le temps nécessaire pour se replier à l'intérieur. Le caporal avec l'aide de Karov referma la double porte en la poussant. De vieux rouages s'enclenchèrent dans une cascade de cliquetis, l'esprit de la machine ressentait la menace et opposait toutes ses forces à son approche. Le mécanisme se conclut dans un claquement impérial, ses lourdes portes autant oeuvres baroque qu'outils de protection, avaient été coulées dans des matériaux trop résistants pour le commun des mortels. Discord se demanda aussi un instant la raison de leur présence ici, avant de vérifier l'état de l'évacuation. Les derniers employés quittaient la salle par là où il était rentré, Alexanders lui fit signe de la main pour l'inviter à les rejoindre. Il relaya l'ordre aux derniers soldats en présence et courut vers la sortie. Au moment où il bondissait au dessus de la chaîne de montage, une chose explosa le mur à droite de la porte. Sans réfléchir, il glissa sur le tapis roulant et s'agenouilla de l'autre côté. Entre les pièces manufacturées à moitié commencées il jeta un coup d'oeil sur la menace. Le serpent venait de s'offrir une entrée en pulvérisant une partie du bâtiment et, de ses yeux globuleux, regardait maintenant avec avidité la dizaine de garde impériale encore présente qui se dirigeait à pas de loup vers la sortie. Avant qu'ils ne puissent réagir le reptile cracha un filet d'acide sur un infortuné, le liquide fumant eût vite fait de taire les cris inhumains en rongeant les cordes vocales. Discord et les autres ouvrirent le feu, une rafale de laser atteignit la tête de batracien, mais la matière qui y suintaient protégea la bête d'une partie des tirs. L'ensemble des lasers ne le blessa pas outre mesure, se contentant d'éclabousser les alentours. « Sortez ! » cria le caporal Les hommes s'exécutèrent, l'un d'eux évita de justesse la détente surprenante du serpent qui renversa un réservoir d'aluminium liquide. La substance brûlante se déversa sur le sol comme de la peinture, et le reptile sinua à la poursuite de ses proies, qui étaient déjà toutes sorties. Deux sentinelles étaient encore présente au sommet, balayant l'espace de leur canon laser. Le caporal les héla en désignant le Manufactorum, elles s'immobilisèrent et braquèrent leurs armes vers l'emplacement indiqué. Les gardes impériaux après avoir gravis la pente s'affalèrent à leurs pieds exténués par cette course et terrifiés par les évènements. Discord s'appuya contre un morceau de mur et rechargea, les ouvriers qu'ils avaient aidés à évacuer s'enfuyaient vers les bidonvilles entre les immeubles encore debout. Car, depuis le site du crash, montaient des projectiles verdâtres, de la taille d'une vache. Ils explosaient contre les bâtiments en laissant derrière eux une bruine de la même couleur. Devant cette scène apocalyptique, devant ce ciel digne d'un grand tableau de par ces centaines de teintes différentes, incendié, noircis et corrompu, Discord se sentit plus vivant que jamais. Les explosions le faisait vibrer, ses yeux cherchaient, identifiaient chaque élément tandis que son coeur abreuvait ses muscles impatient de sang, chacun de ses sens étaient en alerte, aux aguets. Le serpent réapparut, frénétique, il bondit vers eux, mais les bref tirs conjugués des deux marcheurs de guerre le mirent à terre en un instant. « Sergent quels sont les ordres ? » demanda un soldat « Le QG est saturé, il y aura bientôt cent pour cent des aéronefs en activité et pourtant, le nombre d'ennemi ne cesse de croître. L'aviation à même commencé à bombarder les zones non évacuées en proie à des assauts ... » Il réfléchit « On va établir une ligne, se retrancher plus loin dans les bidonvilles. En avant ! » Une des sentinelle précisa « les ruelles sont trop étroites, nous vous rejoignons à la place des fontaines. » Le sergent acquiesça et suivit le groupe qui s'engouffraient entre les taudis. Les hommes prévinrent chaque habitants, leur donnant l'ordre d'évacuer et bientôt ils se retrouvèrent pressés au milieu d'une foule de civil dans les ruelles tortueuses et exiguës. Discord tira un lourd rideau crasseux qui faisait office de porte. « Dehors, Y'a quelqu'un ? Vous devez sortir ! » Deux femmes se précipitèrent à l'extérieur, l'une portant un gros chat l'autre des couvertures et un sac. Le caporal s'effaça pour les laisser rejoindre le flot de réfugiés. Il remonta le long des murs branlants de plusieurs mètres de hauteur aux angles parfois surprenants. Chaque bâtiment donnaient l'impression de s'appuyer sur son voisin. Des planches, des rampes ou des arches qui surplombaient la rue étaient empruntés par les plus agiles des civils. Discord poussa une porte en tôle, une petite pièce meublée modestement le vit entrer. « Hého ? » Il entendit du bruit à l'étage, et grimpa l'échelle qui y menait, pénétrant dans une autre pièce de la même taille où plusieurs lits étaient disposés en rangés. Un petit garçon fouillait avec entrain un coffre ouvert sur un matelas. « Hé, bonhomme, faut y aller ! » Le garçon hôcha la tête frénétiquement, il sortit dans un sourire triomphant un vieux pistolet à balle enrobé dans des tissus et fila vers la trappe. Discord resta quelques secondes interloqués, puis fit mine de partir. Quand il entendit derrière un voile déchiré des coups de feu. Il s'en approcha et balaya le tissus d'un revers de main, sur une terrasse de briques rouges, dominant une section en escalier de bidonville entre deux immeubles, une personne faisait feu avec un long fusil. « Mon vieux, vous devriez mieux nous rejoindre ! » Dit il L'inconnu se retourna, le sang de Discord ne fit qu'un tour : il se trouvait face au chauve, leader du gang aux tissus blancs. Le caporal bondit sur lui, administrant un violent crochet à la mâchoire, son adversaire lui balança en retour la crosse de son arme dans le ventre. Le garde impérial recula d'un pas avant de revenir à l'assaut, il saisit le fusil à la crosse et au chargeur et poussa le chauve contre le muret qui ceinturait la terrasse. Son adversaire en eût le souffle coupé, il tenta de repousser Discord mais celui ci était plus fort. Le caporal le frappa au ventre, le pliant encore plus sur les briques. Son ennemi au visage écarlate parvint à articuler. « Vous voyez ... regardez ... vous avez amenez la destruction ... la mort -Ferme la ! » Discord lui arracha le fusil, dégaina son couteau, et l'appuya sur la gorge, un fin filet de sang se mit à couler. Le chauve toussa et souffla « On est censé être ... ensemble face à cette merde » A travers le voile de rage qui obscurcissait sa vision, à travers l'unique but qui filtrait de ses pulsions, maîtresses de son cerveau, sa colère cessa de croître. Il se rappelait encore de la phénoménale haine qu'il avait ressentit, mais une partie de lui même devait l'admettre. « Ce salaud n'a pas tort, je .. ne peux pas le tuer » pensa t il Discord releva la pointe de son couteau, le chauve sourit faiblement sous les gouttes de sueurs qui dévalaient son visage. Le garde impérial l'aida à se relever et le visage fermé, il regarda l'homme se remettre de ses émotions. Puis, avec une vitesse surprenante, il lui asséna un puissant coup de poing dans la poitrine du leader. Le choc fut tellement fort qu'il fit reculer et basculer ce dernier par dessus la terrasse. Discord s'avança pour le voir s'écraser trois mètres plus bas sur une bâche recouvrant un toit. Le caporal se baissa et ramassa le fusil, un ancien type de sniper, et le jeta à côté du chauve qui gémissait. « On est quittes maintenant ! » hurla le soldat Avant de repartir, il vut sur quoi tirait son adversaire, sur la route près du complexe où ils se trouvaient il y a un quart d'heure, avançaient maintenant des dizaines de silhouettes : Portepestes mais aussi d'autres plus rapides, hommes armés dans des armures grises, recouverte de mousse verte et dégoulinante.
  7. BloodSnow

    Pièce Montée

    Moi j'aime bien Une comparaison très bien menée tout le long avec le théâtre, qui cependant, à force d'aller vers l'un ( la guerre ) puis vers l'autre ( le théâtre ) et bien nous laisse un peu au milieu. Mais c'est une bonne idée, le bon mot au bon moment, sans répétition ou fausse note, c'est sympa ... Même si peut être, ça mériterai d'être un peu plus dévellopé, après si ce n'est qu'un coup de tête, et bien pas grave !
  8. BloodSnow

    Récit(s) warhammer 40k

    La suite encore et encore ! Je ferai sans doute un résumé pour le prochain ou celui qui lui succédera Bonne lecture ! Sur la route, trois sentinelles s'approchèrent dans un chuintements hydraulique. La première s'arrêta devant le sergent. « Un problème ? » questionna une voix depuis un haut parleur sous la cabine du pilote. « Faites savoir au QG et au force dans le coin que des individus dangereux circulent toujours dans le secteur » répondit Alexanders. La sentinelle allait commencer à parler de nouveau quand un vrombissement assourdissant apparut. Une escadrille de Thunderbolt les survola à une très grande vitesse, en passant près des cimes des immeubles, elle fila droit vers un point noir haut dans le ciel qui grandissait à vue d'oeil. « Qu'est ce qui se passe ? » La sentinelle mit un temps à répondre. « Un Grey Bullet, il a deux heures de retard sur l'horaire prévue, on l'a perdu un bon moment au milieu des montagnes. Il ne donne plus signe de vie et approche à grande vitesse d'une zone qui lui est interdite. Le commandement à donner l'ordre de ... ouvrir le feu » Les gardes impériaux et le marcheur de guerre restèrent silencieux et immobiles pendant une bonne minute, écoutant les explosions étouffées résonner dans le quartier. Les habitants interloqués eux aussi ralentissaient le pas pour observer le Grey Bullet maintenant bien visible se rapprocher rapidement vers le complexe de traitage du minerai. Plusieurs bouquet de feu fleurirent à même son flanc, sans apparemment le faire ralentirent. De plus en plus de chasseur ouvraient le feu sur lui, mais comme des moustiques embêtant un taureau, il n'y avait aucun effet. Discord sentit une grande appréhension monter en lui, le cargo allait vraisemblablement s'écraser, sans qu'il ne put faire quoique soit. Le sergent Alexanders remua ses troupes de choc hypnotisés par la catastrophe imminente. « Allez ! Bougez vous, vous voyez pas qu'on va en prendre plein la tronche si on bouge pas ? Allez ! » Les hommes reculèrent sans le quitter des yeux. « Mais c'est pas possible, arrêtez le ! » murmura l'un d'eux. Un réacteur auxiliaire explosa en projetant des morceaux de coques en fusion sur les aéronefs qui virevoltaient à ces côtés. Le Grey Bullet vu sa course être déviée un peu plus vers la gauche, avec maintenant le flanc droit entièrement assaillit par les flammes. Trois Thunderbolts qui menaient l'assaut décrochèrent sans raison apparentes et tombèrent presque instantanément vers le sol, le crash précédent des champignons de feu. Pendant les cinq minutes qui séparaient les paroles du Sergent Alexanders, les troupes de chocs n'avaient parcourus que trente mètres, se retrouvant sur des escaliers au début des bidonvilles alors que le cargo allait s'écraser. CRASH Ce fut comme si Discord se trouvait sur une feuille d'acier, violemment secouée par un individu. Les murs se rapprochèrent, s'éloignèrent, perdant au passage plusieurs kilos de matière qui éclatèrent au sol. Le caporal, pourtant pas très haut sur l'escalier, lorsqu'il se fendilla, fut propulsé plusieurs mètre devant, survolant Karov déjà étalé avant de heurter le sol sur le côté. Une douleur irradia toute son épaule et ses côtes, il vit alors une cathédrale de feu, de roche, de métal et de fumée lentement s'élever dans le ciel tandis qu'une gigantesque explosion abreuvait son ouïe dans une cascade de bruit. Avant de perdre conscience. D I S C O R D. Oui, c'était bien lui, ces sept lettres gravées sur la crosse de son arme s'imprégnèrent sur ses rétines. Il grimaça et remua sa mâchoire, il n'avait pas dû s'évanouir longtemps, une dizaine de minutes tout au plus. Allongé sur le ventre, il roula sur le dos, le ciel gris était escaladé par une énorme colonne de fumée d'incendie noire et grasse, striée de poussière. Le caporal grogna en se relevant, une méchante fissure zébrait sa visière à droite mais il décida tout de même de la garder. D'autres membres de son escouade étaient étalés par terre et s'éveillaient difficilement. Discord prit alors conscience des bruits, la ville hurlait, Colombe hurlait. Sous le vacarme incessant des réacteurs provenant des aéronefs de combat, un début de panique enflait peu à peu dans les environs. Les habitants couraient, fuyant les alentours du crash, certains immeuble s'étaient effondrés, engloutissant sous des tonnes de débris des centaines de vie humaine. Le mur ceinturant le complexe avaient été ébréché en plusieurs endroits par l'onde de choc et Discord pouvait voir la carcasse du Grey Bullet à moitié enfoncée dans le plus grands des entrepôts. « Mais qu'est ce que c'est que ce bordel » Murmura Karov en s'asseyant. « Où est Alexanders ? » demanda Discord « SERGENT ? Allez bande de lavettes debout ! Et plus vite que ça ! » Le caporal alla appuyer ses propos de coups pieds dans les côtes pour les moins rapides. Il s'interrompit quand résonna aux quatre coins de la ruche les quarante-neuf sirènes de Colombe, alerte générale. « En formation ! » Hurla Discord « Crock, retrouvez moi Alexanders ! » Il saisit son fusil laser et s''approcha d'une brèche dans le mur. Le trio de sentinelles revint à leur encontre, leurs haut parleurs passaient en boucle un message : « A tous les soldats, alerte maximale, un Grey Bullet s'est écrasé sur le complexe usinier, l'ennemi se déploie à partir du site du crash, rejoignez vos supérieurs pour qu'ils vous guident jusqu'à la zone de combat et engagez l'ennemi ! » Le caporal sourit férocement, enfin, cela faisait maintenant six mois qu'il n'avait pas tué... Son corps entier vibrait sous la promesse d'action, d'adrénaline où il pourrait encore une fois montrer sa supériorité sur tous. Il s'avança rapidement jusqu'à la brèche, une pente ensevelis sous des débris descendait sous un réseau dense de pipelines. Au bas de celle ci, un mur baroque d'un Manufactorum bloquait l'accès, mais une porte de service s'ouvrit dans celle ci . Entre les conduits dégoulinant et rouillé, on apercevait le bout d'un réacteur d'où des masses indistinctes prenaient leurs envols Une sentinelle derrière lui le prévint : « Le terrain est trop accentué, si besoin est nous vous offrirons un tir de couverture en cas de retraite. » Le soldat leva la main, signe qu'il avait compris et dévala la pente. Le sergent Alexanders sortit par cette porte et haussa les sourcils lorsqu'il vit arriver Discord au galop, précédant tout le reste de l'escouade. « J'allai justement vous chercher, c'est le bordel là bas ! Nous devons organiser la retraite des civils, l'ennemi est beaucoup trop nombreux. Discord dans la cour et consolidez la porte ! En avant ! » Le caporal entra dans le bâtiment, Dame Confusion semblait s'être installée confortablement ici, les ouvriers couraient de partout, avec ou sans outils, des étagères dégringolaient, les anciennes machines fumaient, tout ceci avec dans les coins des incendies qui rongeaient peu à peu les mécanismes et les cadavres. Des tornades de poussières et d'étincelles valsaient violemment vers le sol à travers la rangée de vitraux brisées. Au milieu de la grande salle, une chaîne de montage coupait l'espace en deux. Des postes pour les travailleurs y étaient accolés. Perpendiculairement, des longues files d'ateliers étaient plus ou moins détruits. Une double porte décorée à la gloire de la machine donnait sur la cour, Discord ,suivis de quelques hommes, l'emprunta. A sa droite deux camions renversés brûlaient lentement, devant lui un portail se gondolait sous des chocs répétitifs. Des ombres passaient et repassaient au dessus de lui, Thunderbolt ou autres chasseurs qui traquaient à grande vitesse des choses volantes. Le caporal sentit l'adrénaline lui monter à la tête, ne pas perdre son sang froid. Une affreuse odeur de pourriture s'insinuait dans l'air, mélangé à une odeur acre de fumée omniprésente. Cinq garde impériaux vinrent vers lui, abandonnant le portail pour aller aider deux autres soldats à construire un arc de cercle avec des débris, devant l'entrée du Manufactorum. Discord se retourna vers les troupes de chocs qui l'avait suivit, quatre hommes dont Karov, et ... Crock ? « Ce salaud veut me mettre une balle dans le dos dés que j'aurai le dos tourné » enragea t il. « Crock et vous deux aidez ces hommes ! » ordonna le caporal. « Karov avec moi ! - Bien caporal! » Discord sourit, il sentait très bien l'envie de combattre de son ami, ce qui ne fit que décupler la sienne. Une violente explosion survint derrière le portail, ébrechant encore plus les gonds qui n'allaient pas tarder à lâcher. Il mit genoux à terre à dix mètre de l'entrée, fit craquer son cou avant de reporter son attention sur la menace. Karov s'installa à sa gauche, le métal vert olive ployait férocement, son grincement haché amplifia l'urgence que tous ressentaient dans la cour. « Retourne sucer des cailloux Karov ! L'enfer c'est moi ! » Hurla Discord. Enfin, elle tomba, rebondit sur le sol pavé avant de s'écraser dans une nappe de poussière. Discord marqua un temps d'arrêt, il s'était questionné sur l'origine de l'attaque, rebelles, ceux qui avaient, disaient on, pris le contrôle de la mine principale; ou encore sur une excursion plus qu'osée d'une bande d'Ork très très chanceuse. Mais ce fut un géant de trois mètres à la peau marbré, qui fier de son action, leva son bras-marteau bien haut au dessus de lui, donnant l'ordre d'attaque à d'autre individu plus petit. Ceux là ressemblaient à des cyclopes d'outre tombe, leurs chairs lacérées de plaies exposaient leur muscles leurs os et leurs organes à l'air libre. Des cafards et des asticots grouillaient sous leur peau de cadavres. Certains possédaient une entaille sur leur ventre ballonné, laissant sortir leurs intestins qui trainaient sur le sol. En fait, ce n'était pas une charge, les monstres s'approchaient lentement vers eux en pointant des épée rouillées vers les gardes impériaux, un nuage de mouche presque solide fonça en avant en guise d'éclaireur. Ce fut contre lui même qui Discord sauta en arrière et recula précipitamment vers le bâtiment enjambant le petit muret érigé à la va vite et qui semblait bien trop frêle face à ça...
  9. BloodSnow

    Récit(s) warhammer 40k

    Alors alors @Sebastus C'est juste que, au bout d'un moment, j'me pose des questions. En même temps, j'ai tellement l'histoire en tête que je pense que j'irai jusqu'au bout Pourtant j'ai sauté des lignes ^^ D'accord, je note, ventiler encore plus le texte ! Merci ! Justement, j’essaye j'essaye ! J'ai envie de leur donner une consistance plus "normale" ça m'est complètement passé au dessus de la tête ! @The Last Sword Et si je le suis aussi ? De toute façon, je crois que quand cette histoire sera terminée, je ne posterai plus sur ce sujet. Donc voilà C'est qu'en fait, j'ai très peu de fluff sur tout ce qui est Garde Impériale et les mondes gérés par celle ci, en fait sur tout l'univers 40k, j'ai juste quelques bases minimum. Et lire depuis un écran n'est pas très ... agréable dirai-je. Je ne savais pas que les citoyens étaient si ignorants que ça ! Pour les soldats, je pense que s'il ils sont en guerre contre ces ennemis depuis un bon bout de temps, ils sont capable de mettre un nom dessus. Bien monsieur ! Je vais ( tenter ) d'y remédier ! Oui, ça je savais, mais... j'ai échoué En fait, ça me dérange de mettre tous les évènements extraordinaire vu par une ou deux personnes, ça leur donnent un peu le caractère de Méga Héros, et je doute d'avoir les capacités d'en mettre en scène, surtout dans un monde 40k Je trouvais ça joli Je sais je sais ! Pour tout même, comme tu dis les scouts et tout et tout. Mais j'avais surtout envi de mettre des zombies, donc j'ai négligé les cohérences au niveau du scénario. Et plus je le relis plus je m'en aperçois. ( Happy ) Je ne m'arrêterai pas ! Je ne sais pas si tu n'as lu que le premier texte, mais comme celui ci est ancien, je t'invite à lire les autres ( En espérant m'être amélioré) VOilà voilà Merci Sebastus et The Last Sword !
  10. BloodSnow

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    MMh, j'ai pas l'air de faire bouger des masses, bon, tant que je m'éclate ^^" Encore un nouveau personnage. Le coup de poing fit sourire Discord, il passa sa langue sur ses dents pour estimer les dégâts, peut être une molaire qui bougeait un peu plus que d'habitude, enfin rien de grave. Le garde impérial fit craquer son cou sans s'arrêter de sautiller, le cercle s'était encore rapproché, laissant aux deux combattant moins de trois mètres pour se mettre dessus. Sous le toit de tôle du hangar, les paris allait bon train, tandis que la majorité des hommes braillaient et s'époumonaient sur leur favoris, quelques preneurs notaient les mises sur des bouts de papiers. Son adversaire, Crock revint à l'attaque, exécutant un uppercut que Discord évita en pivotant à moitié, il riposta à son tour et son poing s'écrasa avec violence sur sa pommettes droite, engendrant un hurlement général. Le caporal se replia rapidement, avec une vitesse de serpent, il était de nouveau en garde alors que l'autre s'arrêtait juste de vaciller. Deuxième assaut, cette fois ci Discord saisit l'avant bras qui portait un coup puissant vers son nez et administra en retour un crochet dévastateur. Ne lui laissant pas de le temps d'effacer ses étoiles, il enchaîna dans l'estomac, la poitrine et le menton. L'homme s'effondra en arrière, légérement aidé par le dernier choc, atterrissant dans les bras de ses supporters qui l'abreuvèrent d'insultes. Des acclamations félicitèrent le gagnant, l'air enfermé du hangar commençait à empester, aussi Discord fendit la foule vers la porte et sortit. Le corps encore vibrant d'adrénaline, il se rinça le visage dans un seau d'eau contre le mur, remuant ses doigts endoloris. Ses poing se refermèrent contre son visage, derrière, sur la gigantesque piste de décollage/atterissage le rugissement d'une escadrille de Marauder remplaça peu à peu sa colère. « Salaud de Crock ! Quel chien ! » Il s'appuya contre le mur et but une longue gorgée de sa gourde, à travers le grillage haut de plus de deux mètres, il observa les bombardiers décoller vers le ciel opaque. La porte s'ouvrit, ce fut Karov qui sortit, une personne qu'il considérait comme un « ami ». « Voilà ta part champion! » Son ami lui lança un paquet de cigarette sans trop s'approcher et coupa court aux brouhaha qui filtrait du hangar en donnant un coup de talon à la porte. « C'était juste, regarde qui c'est qui vient » continua Karov en lança un regard noir vers un sergent qui marchait tranquillement vers eux en sifflant. Il tendit à Discord son casque dont la visière tintée recouvrait le visage jusqu'à la bouche. Cette protection permettait d'être protéger par les tirs légers en direction de la tête et éventuellement de cacher les blessures dûs aux nombreuses querelles intestines au sein des unités de choc de Colombe. Le gradé parvint à leur hauteur, mesurant une tête de moins que le caporal, il émettait tout de même une autorité suffisante pour mettre au garde à vous deux gardes impériaux issus des bas fonds. « Messieurs, repos ! Vous avez cinq minutes pour préparer vos hommes à une patrouille, exécution » dit il simplement avant de repartir de là où il était venus, longeant les nombreux hangars en balançant de ci de là sa matraque. « C't'enfoiré d'Alexanders, j'peux pas le sentir » déclara Karov Discord répondit par l'affirmative, et d'un geste énergique ouvrit la porte. Les vingts et un homme s'étaient confortablement installé, Crock dans un coin massait sa tête rouge de sang. « Debout ! Cinq minutes pour sortir prêt et équipé avant que ce soit moi qui vous fasse sortir en rampant ! » Les soldats se levèrent sans le regarder, récupèrent tout leur barda, c'est à dire sac, fusil et protection, et sous l'oeil à l'affût de leur supérieur sortirent en bon ordre. Crock ne lui adressa pas l'ombre d'un regard, passant tête baissé dans sa combinaison anthracite. Deux semaines que lui et Discord s'effritait à longueur de journée, leurs caractères orgueilleux, effrontés et agressifs les avaient poussé à se battre plus d'une fois. Lorsque le claquement des bottes retentit dans la cour d'une des nombreuses casernes qui cernait l'aéroport, le sergent Alexanders releva la tête des plans qui l'observait avec un membre de l'état major. « Hé bien vous êtes en retard soldat ! Garde à vous ! » Ordonna t il Les hommes lui présentèrent une double rangé, le corps droit et raide, tandis que deux chimères arrivaient en ronronnant devant eux. Le moteur dégageait une horrible odeur d'essence, mais l'escouade se scinda en deux sans rien dire et s'engouffra par les porte arrière dans les transports. Le sergent s'assit en derniers près de l'entrée aux côté de Discord, les chenilles grincèrent et les chimères s'ébranlèrent vers l'intérieur de la ruche. « C'est quoi aujourd'hui, sergent ? » demanda le caporal « Patrouille, près des usines, la nuit dernière y'a eu quelques méchantes échauffourées entre les gangs de Pyertra et les troupes de choc, depuis y pas mal de sentinelles qui circulent, mais on veut quand même être sûr que ça reparte pas en cacahouète. -D'accord » Les soldats, silencieux, écoutaient le roulement continue des chimères, quelques fois couvertes par des klaxons ou des crissement de pneus. Pendant ce temps, Alexanders sifflotait joyeusement tout en examinant encore des cartes sous toutes leurs coutures, et s'excusait quand ses bras débordaient sur Discord, impassible. Dix minutes plus tard, le convois s'arrêta enfin, et les gardes impériaux sortirent par les portes arrières, observé par des centaines de badauds depuis leurs fenêtres ou sur le trottoir. Discord saisit son fusil laser à deux mains, son surnom gravé sur le manche lui rappelait sans cesse son histoire, pour le meilleur et pour le pire. Il tourna sur lui même, les gigantesques immeubles jaunies le dominaient de plusieurs centaines de mètres, construits en gros bloc, des taudis et des bidonvilles comblaient les espaces laissés entre eux. La route, ici large de vingt mètres, créait une cicatrice noire entre la partie habitée et un haut mur de plus de trente mètres, qui cachait les complexes du traitages des minerais. Ces usines, véritable coeur pour Colombe, employaient plus d'une dizaine de millier d'employés, pour une ruche de cinquante cinq millions d'habitants. Malgrès tout, des graffitis et des tags, ainsi que des traces de balles couvraient cette barrières. Des tâches d'explosions tapissaient un peu partout les lieux. Un vacarme impressionnant émanait de ces usines, accompagné des rumeurs ambiantes de la circulation, ici coupée. « Soldats, en formation, deux groupes ! Discord prenez le deuxième, je m'occupe du premier ! » et sur ses propos, après avoir enfin rangé ses cartes, le sergent récupéra son pistolet et revint vers ses hommes. « Caporal, vous vous occuperez du flanc gauche, je longe le mur avec mon unité, soyez prudent. On reste à un intervalle de maximum cinquante mètres Reçu, allez, Karov, Crock et les autres en avant !» Cria Discord. Les douze soldats dans leurs uniformes noirs traversèrent la route crevassée, laissant leur congénères sur le trottoir opposé. Les passants leurs lancèrent des regards mauvais ou accélèrent le pas. Depuis les centaines de fenêtres qui donnait sur eux, le caporal apercevait des silhouettes passer furtivement. Il prit la tête du détachement, avançant tranquillement, son fusil laser appuyé contre son plastron , cette partie ne ressemblait pas beaucoup au quartier dans lequel il avait grandis, mais étant dans cette ruche depuis plus d'une dizaine d'années, il l'avait ''absorbé'', son sang était pollué par les rejets des usines, ses oreilles familières à n'importe quels bruits, et ses yeux pouvaient déceler les ambitions négatives qui filtraient des gens. Karov arriva à sa hauteur : « Il a dit quel gang ? Pyertra ? -Oui, les Essuyeurs, je crois que c'était en représailles contre la mort d'un de leur chef. -Ah, d'accord » La route filait droite sur plus d'un kilomètre, avec toujours le mur sur la droite, à gauche par contre, les bâtiments variaient, tout en restant délabrés et abîmés. Quelques attroupement discutaient contre des véhicules customisés, leurs attitudes vis à vis des troupes de choc allaient de l'indifférence à une agressivité presque non dissimulée. Le caporal mena ses hommes vers un groupe particulièrement agités. Debout près d'une sorte de voiture stylisé avec des ondulations rouges sur toute sur la carrosserie, ils énonçaient à voix haute de nombreuses critiques contre les forces armées de Colombe. « Hé, y'a un problème les mecs ? » Dit Discord en approchant Les huits personnes, habillés par plusieurs couches d'habit avaient tous un ruban blanc autour du cou. Celui qui était apparemment le leader, fit quelques pas vers lui, un cicatrice zébrait son visage, du sommet de son crâne chauve à la pommette droite. « Non, pour l'instant y'en pas, mais on dirait que vous en amenez » répondit il d'une voix provocatrice. Discord respira un bon coup, ne lui pas lui défoncer la tronche. « Bon, on se calme, qu'est ce que ça veut dire, '' on amène des problèmes ?'' » Un homme plus petit derrière le leader s'avança. « Quand y'a des gardes, t'façon ça finit toujours dans la merde, alors cassez vous ! » Le chauve le fit taire d'un geste. « L'a raison barrez vous ! Du calme, on fait notre travail, on patrouille c'est tout » rétorqua le caporal. « Non, partez ! » Plusieurs personnes du groupes sortirent des armes blanches. Le leader continua « Vous êtes pas les bienvenus ici, on se démerde tout seul. Partez avant que ce soit nous qui vous fassions partir. » Discord s'énerva « C'est des menaces, les mains en l'air tout de suite ! » Les troupes de chocs levèrent leurs armes et les intimidèrent à déposer leurs couteaux, machettes et autres ustensiles dangereux. « Va te faire foutre ! » cracha le chauve. Discord explosa, il le saisit au col, empoignant avec brutalité le ruban blanc et rapprocha violemment le nez du type contre sa visière. De la main gauche, il leva son pistolet laser vers les autres membres du gang, prêt à se jeter sur les troupes de chocs. « Caporal Solvien, que se passe t il ? » S'exclama une voix à sa droite. Discord tourna la tête vers le sergent Alexanders qui venait à grands pas vers eux. « Individus agressif, en possession d'armes » répondit le concerné. « C'est vous les putains d'agressifs bandes de chiens ! » le leader donna un coup de genoux dans l'entrejambe du garde impérial et bondit en arrière. Les sept autres membres coururent jusque vers l'abri des bidonvilles, à une dizaine de mètres. Le crépitement des lasers arriva trop tard, le dernier voyou disparaissait dans une ruelle. Discord agenouillé sur le trottoir se faisait violence pour ne pas les courser, la douleur encore présente alimentait une rage exponentielle. « ça va aller caporal ? » demanda le sergent. Le soldat se releva sans rien dire, il jeta un regard noir à son escouade, incapable de viser juste. Il cracha par terre, les passants habitués de ce genre d'altercation reprirent leur chemin en prenant soin d'éviter les troupes de choc.
  11. BloodSnow

    Récit(s) warhammer 40k

    Suite ! Une semaine après : L'homme s'assit sur le siège rembourré contre le mur, éclairé par les lumières du fond de la salle. Son regard dur balaya l'assistance, ses deux yeux d'un bleu glacial semblaient être dans une permanente tornade de givre. Deux cicatrices sur le menton tranchaient sa barbe courte et impeccable, tout comme ses cheveux poivre et sel. Il croisa les mains sur le bureau et attendit les premières questions. « Monsieur Hautciel, l'infection qui s'est déclarée dans les mines au centre du continent semble s'être propagée à une vitesse incroyable dans les villes et les villages aux alentours. Ceci sans aucune intervention de la garde impériale. Envisagez vous au moins quelque chose pour les milliers de réfugiés qui marchent vers Hill ? » Celui qui venait de parler était un chroniqueur du système. Son serviteur lobotomisé relatait tous les faits et gestes depuis une plume greffé dans son index. Teimar Hautciel s'éclaircit la gorge. « Plusieurs pelotons de garde impériaux sont en train d'élever un camps aux abord de Hill pour les accueillir. » Répondit il d'une voix sûre, celle d'un sergent vétéran ayant passé huit années sur les lunes dentelée pour repousser les incursions d'Ork. « Est ce vrai que l'épidémie se disperse grâce à des cargos et des aéronefs qui s'écrasent sur les zones peuplées ? » Demanda une femme « Effectivement certaines sources disent avoir vues des véhicules volés à la mine percuter des constructions importantes située dans un rayon de vol aux alentours de dix kilomètres . Nous avons renforcé les défenses antiaériennes -Existe il un remède ? Ou une sorte de vaccin ? -Le département biologis de l'Adeptus Mechanicus y travaille » Le représentant de la ville d'Exocet intervint : « Comment comptez vous protéger la cité Hill et connaissez véritablement la source de la maladie ? Si on peut appeler ça une maladie ? Le commandant du Glaive de l'Empereur a envoyé mille deux cents soldats ainsi qu'un appui blindé important. L'épicentre de l'infection est l'excavation principale, cependant des doutes fondés sont dirigés contre le centre de clonage, dont le responsable ne répond plus. Une escouade de spécialistes va évaluer la menace dans deux jours. En attendant une escadrille de thunderbolt surveille les lieux, qui restent étrangement calme. » Un grand homme chauve au fond de la salle s'exprima d'une voix grasse: « Quant n'est il des Grey Bullet qui transitent des mines d'Exocet jusqu'à Colombe ? Leurs activités n'en est pas arrêté, quelques paramètres de vol ont été modifiés, ils devront contourner le centre de clonage et le foyer d'infection d'au moins cent kilomètres et leurs niveau de vol devra obligatoirement s'élever jusqu'à la stratosphère. » Silence dans l'assemblée, les bruits de plumes et le pianotent sur les tablettes demeurèrent tout juste audible. Teimar attendit qu'ils relèvent la tête, il détestait ce genre de représentation, mais après sa nomination à la tête de Colombe, elles allaient se succéder. Le chroniqueur intervint de nouveau : « Supposons que la situation n'empire pas, que comptez vous faire pour éradiquer cette menace ? -Comme je l'ai dit, une escouade va prochainement nous informer de la nature du danger. Certains dirigeants ou membres du conseil souhaiteraient laisser les sites concernés un moment tranquille avant de les détruire par le feu ou d'enterrer toutes les choses qui s'y passent. Sur deux points je ne suis pas d'accord. Premièrement rien n'indique qu'enfouit sous des amas de roche, l'infection va disparaître. Et deuxièmement, l'exploitation de ces mines constitue soixante cinq pour cent du trafic mondial, ce serait nous amputer de précieuses ressources. Je suis pour une intervention préparée et organisée sur ces excavations afin d'éradiquer complètement ce danger ! » Un murmure d'approbation parcourut la salle, Teimar Hautciel se permit un léger sourire éphémère, cela s'avérait moins ardu que prévu. La lame s'agita nerveusement sur la mur, traçant de manière rudimentaire des lettres gothiques. Le crissement du couteau dans la pénombre maintenait le pilote hors de la folie, il ne voulait plus les entendre, il ne pouvait plus ! Malheureusement il eût bientôt finit d'écrire sa péripétie, les faibles lumières des voyants dévoilaient à peine ses phrases. Ça y est, il retire en tremblant son outil du mur et plaque vite ses mains sur ses oreilles. Il s'assit par terre et replia les jambes contre son corps, les parois vibraient légèrement, il savait que le cargo avait décollé. Comment ? Aucune idée, Henrik et lui étaient les seuls dans le coin capable de la faire démarrer, mais maintenant qu'il s'est fait ... mangé par ces choses, il restait le seul habilité. Alors ... comment ? Cette idée lui fit froid dans le dos. Il desserra un peu les doigts, un long gargouillement résonna derrière la porte, le corps entier du pilote se crispa et il balança ses deux pieds contre la porte. « TA GUEULE! » Il n'en pouvait plus, ses choses rampaient dans son cerveau, lentement. Il sentait sa peau le brûler, tout comme son nez qui n'arrêtait plus de saigner, un sang verdâtre. Lui, Mienta allait en finit avec ces choses ! L'homme se releva brusquement et décrocha la hache censée briser les vitres en cas de problème, la lame allait morde autre chose aujourd'hui ! Son doigt hésita cependant un instant au dessus de la commande d'ouverture, qu'allait il trouver de l'autre côté ? Verrouillé de l'intérieur, rien ni personne ne pouvait rentrer. Un bruit de succion le décida, Mienta appuya, la porte glissa prestement sur le côté, révélant un couloir remplis de matière organique, palpitant dans des immondices en putréfaction. À l'autre bout, une forme haute de deux mètres se retourna vers lui, un unique oeil blanchâtre lui lança un regard terrifiant. La bête au corps gonflé et boutonneux déroula une langue visqueuse, puis avança dans de lourds pas cadencés vers lui. Une corne déformant son front arracha des lambeaux de plafond qui tombèrent dans un tintement métallique. Mienta soufflait comme un taureau, il saisit son arme à deux mains et chargea sur le portepeste. Il la lança de toutes ses forces sur les viscères qui prenaient l'air au milieux des vers. La hache s'enfonça profondément dans les entrailles sans qu'il n'y est un effet visible sur le cyclope. Au contraire un grognement semblable à un rire gras sortit de sa gorge, accompagné d'un nuage de mouche qui fonça sur l'homme. Ce dernier se jeta sur le côté et ouvrit la cabine du pilote. Il glissa sur une flaque plus que suspecte et s'aplatit sur le côté. Le siège du pilote était légèrement surélevé au centre du cockpit, encerclé par des tableaux de commandes. Deux sièges plus bas, ici vides accueillaient les copilotes ou les navigateurs. Mienta se releva, du pilote il ne voyait que le sommet d'un casque noir. Une grande baie vitrée donnait en temps réel les informations visuelles. Il se rendit alors compte que le cargo volait en formation serrée avec trois autres engins, dans un ciel nuageux que quelques pics rocheux venaient chatouiller. Le râle du monstre se rapprochant le fit réagir. Il bondit sur le siège, sa main se referma sur le dossier. Tout d'un coup, les moteurs furent poussés à plein régime, il dût s'accrocher pour résister à la violente accélération. Puis l'inconnu aux poste de commande tira le manche à fond et le cargo fila avec encore plus de brutalité vers les cieux. Cette fois ci Mienta lâcha prise et s'écrasa contre le mur désormais à l'horizontale. Grimpant à une vitesse folle, l'expérience du pilote pour les vols fut le seul élément qui lui évita de s'évanouir. Le siège devant lui pivota lentement vers lui et il se retrouva face à Henrik. La tête posée étrangement sur ses épaules, son corps avait été horriblement mutilé, des excroissances osseuses putréfiés perçaient ça et là sa combinaison et une vilaine morsure avait engloutit une partie de son cou. Mienta détourna vivement les yeux devant le regard vitreux du cadavre, la lumière du soleil avait disparu, éclipsé par une gigantesque forme qui volait très haut. Un cargo à leur droite fonça vers elle, ses réacteurs crachant des gerbes de feu pour le pousser encore plus vite, Mienta compris alors avec frayeur l'ambition kamikaze de ces monstres. Il grimpa jusqu'à Henrik et le détacha, le corps de son ami s'écrasa dans un bruit mat contre le mur du couloir. Mienta évita avec difficulté un haut le coeur, le tableau de bord grouillait d'asticots. Il posa les mains avec réticences sur le manche et poussa à fond, entraînant la formation de mousse verdâtre à la base. Aucune Réaction. Des vers et des mouches convergèrent vers lui, les insectes volant cherchant à rentrer par les orifices ou se heurtant à ses yeux. Le pilote hurla, en avalant une bonne dizaine de mouche vertes. Une détonation secoua l'armature, puis des impacts retentirent contre le cockpit. Mienta frappa tant bien que mal ses minuscules assaillants, il vu alors les restes de l'explosion contre le Grey Bullet. Le crash avait creusé un gros cratère jusque dans les cales de minerai. Le second cargo s'y engouffra, suivit de celui dans lequel il se trouvait sans qu'il n'y ait aucune intervention visible d'un quelconque conducteur. Le temps ralentit soudainement tandis que les parois déchiquetées de la coque formaient une haie d'honneur pour les engins volants. Mienta bascula en arrière, rejoignant le corps de Henrik qui fit office d'amortisseur, le porte peste était plaqué contre le mur à quelques mètres de lui, lançant un regard d'extase devant le crash imminent. L'homme se débattit pour continuer vers le sas de sortie marqué d'une flèche délavée rouge. Aucune Chance. En une seconde Mienta parvint à maudire le monde entier.
  12. BloodSnow

    Frère de Bataille

    Méga d'accord avec CapitaineCanard ! Clair, ambitieux, bien écrit, je ne demande qu'une suite !
  13. BloodSnow

    La menace venue du ciel

    Super ! Rien à dire, ça se lit très bien. Comme Shasel, j'pense quand même qu'y a un peu trop d'humour. Mais ça fait du bien . Voilà.
  14. BloodSnow

    Récit(s) warhammer 40k

    J'me demande quand même dans quoi j'me suis lancé, ça promet ********************************************************************* Petit cadeau une carte ! ( attention, c'est juste histoire d'avoir une ptite idée !) La mine dont il est question est celle du milieux. > Carte < Nouveau coup de gong sinistre, le sas à ce niveau était lui aussi scellé. Le regard des poursuivis essoufflés allait de cette entrée fermée aux monstres qui ne tarderaient pas à franchir le mur ardent. Sans oublier que d'autres créatures grimpaient à leurs rencontre. Korê les rejoignit, refusant la main que lui tendait Cidrogen, elle dégaina une fois de plus son pistolet électrique. La voix tremblante d'un mineur la stoppa alors qu'elle mettait en joue un clone debout au milieu des flammes. « Le local ! Réfugions nous dans le local ! » Aussitôt dit tous, sauf Cidrogen, sprintèrent vers la porte qui menait dans une modeste pièce creusé e à côté du sas : une chambre et un débarras pour les gardes de nuit. Korê les entendit l'appeler geignant et murmurant. Elle se demanda un instant si il ne vaudrait pas mieux tirer sur eux. Essuyant la sueur qui luisait sur son front, elle reporta son attention sur les prochaines créatures qui franchiraient le brasier. « Korê, ça sert à rien vient ! » lui dit le chauffeur. « Soit tu restes ici et tu te bats, soit tu dégages » répondit elle -Me battre avec quoi ? Et toi ? Ton pistolet électrique ? Arrête ça c'est de... -Ferme la Cidrogen, c'est toujours moi qui commande, je t'autorise à terrer avec eux. Moi je me bat. » -... » Les flammes s'atténuèrent peu à peu, Cidrogen restait derrière elle. Un sourire crispé se dessina sur les lèvres de Korê, bientôt il détalerait avec les autres, comme les autres. Un premier rat ,clignotant à cause de braise rougeoyantes accrochées sur sa fourrure, courut vers eux. Le chauffeur passa devant elle, et dans un shoot admirable marqua un essai, si l'on considère les buts comme étant à plus de cinq mètres de hauteur. « Korê, je vais être obliger de me mutiner contre votre autorité -Peuh , ça ne sera que la deuxième de la journée mais je doute que la votre résiste à leur autorité. » répondit elle « ça ne sert à rien de rester là ! Korê venez ! Le local est de loin mieux protégé ! Venez ! » La chef de zone resta de marbre, elle électrifia un humanoïde dans un geste précis. La dernière fois qu'elle avait pris cette pose, un homme rasé c'était fais transpercé la tête par une balle, la laissant seule face à sa soeur ensanglantée. Sa main se crispa sur la poignée de son arme, un clone dont la peau ondulait tomba à quatre pattes devant eux. Il releva la tête, découvrant une mâchoire difforme qui s'ouvrait de plus en plus, déchirant la peau de ses joues. Un autre tir, et ses yeux vitreux grillèrent, les tirs de ce pistolet de ce pistolet n'étaient pas censés être mortel, mais contre eux, c'était plus qu'un coup de taser. Cidrogen avança un peu plus sur la droite, il était revenu avec un autre homme, Otchein, armés de barres de fer. Des râles s'amplifièrent du côté de l'échelle, une tête apparut, vite remplacée par la parabole d'une tige en fer. « On reste ici deux minutes pour te faire plaisir, après on t'arraches » Korê nota le tutoiement qu'elle ne releva pas, les '' circonstances'' ne s'y prêtaient guère. Une foule de rats commença à passer à travers le dernier foyer d'incendie du camion. Le chauffeur et le deuxième homme les envoyèrent valser par dessus bord. Ils abattaient toutes leurs forces leurs armes sur les crânes ou les côtes des rongeurs. Une odeur affreuse commença à monter des cadavres, lourdes et asphyxiante. Otchein dut reculer précipitamment pour ne pas vomir. Korê continuait de tirer et vint à bout de son premier chargeur, plus qu'un seul. Dans la position que venait de prendre ces courageux – ou fou- combattants, ils ne pouvaient voir l'échelle qui restait dans leur dos à droite. Les premiers zombis roulèrent sur le sol après l'avoir grimpée et se dandinèrent dans le dos de la chef de zone pour lui faire une vilaine surprise. '' Coup de chance'' Otchein qui reculait toujours percuta un de ceux ci. Poussant un cri d'horreur il se jeta à terre pour éviter une étreinte lugubre avec un grand type au long cou. Korê et Cidrogen se retournèrent, ce dernier réagit rapidement, s'ils restaient ici; ça en serait finit. Les monstres d'un côté, les rats de l'autre, dans quelques seconde ils seraient encerclés. Il saisit le bras de Korê sans se soucier de ses protestations et la tira vers la pièce, dégageant un passage en distribuant une volée de coup de sa main droite. Otchein bondit à leur suite émettant des cris nerveux et hystérique à chaque fois qu'il brisait un de ses ennemis de sa barre de fer. La porte s'ouvrit pour laisser passer les deux premiers, le second homme resta un instant devant pour frapper un home run. Un instant de trop. Une créature aux jambes gonflées venait juste de grimper, elle se raidit sur ses longs pieds griffus et sauta sur lui comme une bête sauvage. Le malheureux fut propulsé avec son assaillant plusieurs mètres par dessus le pont des tarés, plongeant dans les tréfonds de la terre avec un cauchemar. Le cri de la victime s'entendait toujours lorsque les survivants claquèrent la porte, au bord de la folie. « Merde ! On est mort ! On est tous mort, on va crever et devenir ... comme ... comme ces ... trucs... » l'ouvrier s'aplatit dans un coin et commença à sangloter. Korê lui lança un regard de dédain absolue et continua de fixer la porte. Cidrogen et quelques autres déplacèrent un lit en fer noire pour barricader l'entrée, laissant le reste de l'espace du local de six mètres carrés presque confortable pour eux. Le chauffeur poussa contre un mur un tas de balais,de pelle et de pioche pour s'adosser. Un silence pesant et angoissant succéda, sous deux spots incrusté dans le plafond. Les murs blancs, peint à la va vite étaient découpés par les ombres des rescapés immobiles, ils tendaient l'oreille. Des respirations rauques et des feulements s'approchèrent de nouveau, suivit de grattements. Les choses essayaient d'arracher la porte. Deux minutes passèrent, on aurait dit maintenant qu'entre les coups, on vomissait sur la porte, les survivants étaient recroquevillés à l'opposé, la tête entre les bras. Sauf Korê, toujours plantée au centre, elle jeta un coup d'oeil à Cidrogen qui croisait et recroisait ses doigts nerveusement. Elle inspira et dit : « Il reste peut être une issue, une étroite et longue sortie » Des regards soudain chargés d'espoir et de vie abreuvèrent la jeune femme, la pressant de continuer. Elle pointa le plafond du doigt, le chauffeur compris immédiatement. « Juste au dessus passe un conduit de recyclage d'air et de désintoxication, assez grand pour laisser ramper des réparateurs en cas de problème. Celui ci part sur huit cent mètres vers le niveau moins un. » Ils retenirent leurs respirations, Korê agacée par leur stupidité leur expliqua son idée. « Le conduit doit faire cinquante centimètres de hauteur pour environ soixante de largeur, suffisant pour chacun de nous. C'est vous qui voyez » L'homme dans le coin se leva, ses yeux scintillaient sous les larmes, il saisit une pioche et frappa le plafond entre les deux spots. Une petite femme et autre vinrent l'aider, suivit de tous les autres. Bientôt cette activité couvrit le frénétique grattement. Cependant la porte de fer laissa apparaître une brèche, minuscule, au bas de la porte. Cidrogen se tenait prêt, le lit renversé n'empêcherait pas les rats de passer. Korê avança d'un pas à sa hauteur. « Désolé de t'avoir traité comme ça » s'excusa t elle « Et merci de m'avoir tiré de là, je... je ne me rendais pas compte » Le chauffeur lui adressa un regard paternel : « Pas de problème chef, j'avais surtout peu de ne plus entendre vos agréables réprimandes. » Un spot s'éteignit, le câble avait été déchiré par un coup de pelle, augmentant l'angoisse qui n'avait jamais cessé d'être là mais aussi la vitesse de travail. Dans l'ombre de Cidrogen qui couvrait le bas de la porte, une tête luisante se tortilla pour passer au travers de la brèche. L'homme explosa le rat sans hésiter et râcla sa barre de fer sur le sol. « ça y est ! » Les survivants arrachèrent les derniers bout du plafond qui encombraient l'entrée perçée dans le conduit d'aération. Comme s'ils avaient sentis que leur proies s'apprêtaient à leur fausser compagnie, les monstres redoublèrent d'effort. Une autre peur remplaça alors celle qui serrait le coeur des ouvriers, celle de plonger dans un tunnel bien plus petit qu'ils n'étaient jamais allé, sous des milliers de tonnes de roches, à des centaines de mètres sous terre. « Qui en premier ? » murmura une voix craintive. Malgré l'imminente arrivée des monstres, personne ne se décidait. Korê au plus haut pont de l'exaspération se plaça sous le trou. « Cidrogen, tu peux me faire la courte échelle ? » L'homme obéit et la hissa. Son corps fut avalée par la brèche et on l'entendit commencer à ramper. Cela donna du courage aux autres, et ils avancèrent à leurs tour pour suivre leur leader. Alors qu'il ne restait plus que trois personnes, un coup sourd gondola la porte, la soulevant légèrement juste assez pour que les rats puissent passer. Cidrogen lança presque la petite femme dans le conduit pour pouvoir donner des coups de pieds aux rongeurs. L'homme maigre à ses côtés lui dit : « Vas y monte, je suis assez grand pour monter sans courte ! » Le conducteur balança des seaux pour bloquer l'entrée et se dépêcha de monter. Sa tête cogna le conduit, il s'agrippa à une rainure pour éviter de glisser et se hissa d'un coup rein. L'obscurité régnait et son souffle était renvoyé par les parois étroitement proches. Il entendait la petite femme avancer devant lui et il s'apprêtait à la suivre quand une secousse encore plus forte ébranla le local. Une sueur froide le foudroya, une cacophonie de couinements et d'halétements envahis la pièce. Le cri d'horreur du mineur lui indiqua qu'il était trop tard, il rampa le plus vite possible vers l'avant. Korê clignait des yeux, chose inutile mais elle espérait que ça puisse l'aider dans ce noir d'encre. Elle progressait rapidement, ses coudes faisaient des allers retours pour la tirer et elle glissait sur le métal froid. Le sommet de son crâne était en contact continue avec la paroi oppressante, ses genoux heurtaient régulièrement les côtés. « Madame, c'est quoi ce bourdonnement ? » Elle tenta un instant de jeter un coup d'oeil à l'homme derrière elle mais elle ne put pivoter son épaule. « C'est le circuit principal là où sont les unité de recyclage et de brassage, ici c'est le chemin d'accès, sinon on se serait fait hacher par les hélices. -D'accord » Elle n'avait aucune idée du temps qui s'était écoulé, et elle n'espérait qu'une chose, , ne pas s'être trompée. Mourir ici, comme ça, jamais ! Korê repensa à ces créatures qui, d'un coup avaient bouleversées et anéantit Delta, ou bien toute la mine ? D'où venaient t-elles ? Ils avaient eu de la chance, un peu plus et sans Cidrogen elle serait actuellement l'une d'entre elle. Comment se faisait il que ces choses étaient d'anciens ouvriers ou clones ? Et pourquoi les rats les précédaient ils comme des chiens d'attaques ? Tandis que toutes ces questions la harcelaient, elle continua d'avancer, les autres derrières elle, dans le noir absolu. Mais peu à peu ses pensées disparurent, elle rampait sans état d'âme, il fallait juste ramper donc elle rampait. Un seul objectif, avancer. Elle ne fit pas attention à ses coudes et ses genoux qui devenait de plus en plus douloureux. Les bruits sourds et les cris qui lui parvenaient quelque fois, atténués par les parois, la poussait en avant. Les survivants passèrent deux heures trente dans le conduit, débouchant dans une alcôve. Korê ouvrit la grille et s'appuya épuisée contre un mur. Le niveau -1 était bien plus grand que la croisée des chemins, mais sont plafond demeurait plus bas. C'était ici que deux ascenseurs géants remontaient et descendaient sur sept cent cinquante mètres les travailleurs et les machines. Une bonne centaine de garde impérial se trouvaient ici, dans un état d'excitation intense, les ordres fusaient, les bottes claquaient sur le sol et un arrière goût de chair brûlée flottait dans l'air. Korê fit quelques pas, un sergent l'aperçut et braqua son pistolet sur elle. Il hurla : « Vous ! Ne bougez plus! D'où venez vous ? Cinq hommes avec moi ! » Les soldats coururent vers les rescapés désemparés. « Les mains sur la tête vite ! » Un coup de crosse plia la chef de zone en deux. Des protestations montèrent des gorges éreintées sous cette violence inattendue de leurs prétendus défenseurs. Des sacs noir fut brutalement passés sur les visages, plongeant une fois de plus Korê dans les ténèbres. FIN DE LA PREMIERE PARTIE
  15. BloodSnow

    Récit(s) warhammer 40k

    Suite ! *********************************** « Affectation des clones de la première à la troisème génération I. Sur les trentes individus, vingt et un sont utilisés dans les mines du continent. Deux ont été affectés aux unités de l'Adeptus Arbite de la planète. Cinq sont médecins dans les régiments planétaire des gardes impériaux et trois servent de patrouilleurs dans l'usine de clonage. Mise à jour : Seize sont morts dans les six mois qui ont suivit leurs premiers jours de travail. Onze dans le mine; quatre dans la garde impériale; trois dans l'usine de clonage. II. Sur les soixante individus, quarante sont utilisés dans les mines au sud du continent. Douze sont pilotes de cargo aux alentours de la mine principale. Quatre sont médecins dans les régiments planétaire des gardes impériaux. Quatre sont patrouilleurs dans l'usine de clonage. Mise à jour : Vingt huit sont morts dans les trois mois qui ont suivit leurs premiers jours de travail. Vingt trois dans la mine; Un en tant que pilote; trois patrouilleurs et un médecin. III. Sur les quarante quatre individus, vingt quatre sont utilisés dans les mines au sud du continent. Quatre en tant que pilote de cargo aux alentours de la mine principale. Cinq dans l'Adeptus Arbite de Colombe. Cinq sont médecins dans les régiments planétaire des gardes impériaux. Six en tant que patrouilleurs dans l'usine de clonage Mise à jour : Trois sont mort dans les quinze jours qui ont suivit leurs premiers jours de travail. Trois en tant que patrouilleurs. Scribe n° 777 ( En espérant qu'il n'y est pas de fautes mathématiques graves) » Korê vérifia du regard les galeries, aucun doute qu'il ne reste de travailleur. « Ces salauds sont déjà tous partis » Elle enfonça un peu plus sa casquette et en passant près du camion, elle se rendit compte que Cidrogen n'était toujours pas revenus. « Ah, Cidrogen ! » Elle le héla plusieurs fois, sans réponses. Elle attendit cinq secondes, les deux derniers mineurs avaient finit de transporter une grande foreuse dans la remorque du camion et s'approchaient d'elle. « Un problème chef ? Vous voulez qu'on ailles voir ? -Restez ici, j'vais ... » Cidrogen réapparut, déboulant de la galerie qui touchait presque le plafond. Écarlate, il descendit l'échelle, enfin, si on peut encore appeler descendre le fait de lâcher les barreaux à mis parcours et de s'écraser dans un bruit de vieux sac de paille... Il se remit rapidement sur pied et, entre deux souffles rauques, s'égosilla : « Montez ! » L'ordre surpris les travailleurs et encore plus Korê, cependant l'angoisse qui filtrait de sa voix les fit partir au trot vers le camion. La chef de zone s'installa à côté du pilote tandis que les deux autres grimpaient avec l'engin géant à l'arrière. Cidrogen démarra en un instant et il partit comme une fusée manquant de perdre un rétroviseur dans l'étroite galerie. « Bordel Cidrogen qu'est ce qui passe ? » Korê observa le visage transpirant du conducteur, il semblait avoir vécu une énorme frayeur, mais reprenait peu à peu des couleurs. « .... Des putains de monstres, des clones, des... des rats... Merde » dit il à voix basse. Elle allait demander plus d'information, quand, en arrivant dans la cour intérieur, ils aperçurent incrusté dans le plafond, la lampe d'alarme balayant avec ces rayons oranges les alentours. Sans aucun son. « Aah Cidrogen Accélére ! » Un des hommes derrière venait de crier, des ombres ondulaient sur les aspérités de la roche, venant de différents tunnels. Depuis le rétroviseur droit, Korê observa une foule de boules se mettre à leurs poursuites dans un concert de couinements, ainsi que plusieurs silhouettes humaines. Cidrogen mit pied au plancher, le camion se secoua violemment tandis qu'il empruntait le pont. A mi parcours sur celui ci, Korê angoissa de plus belle, le sas de sécurité était fermé ... Une demi douzaine d'ouvriers montaient une longue échelle de secours de cent cinquante mètres, qui, en cas de problème permettait de rejoindre le pont des tarés d'Alpha bonus, puis la croisée des chemins. « MERDE ! » Cidrogen attendit d'avoir fait les trois quarts du pont pour ralentir, la distance effectuée, il commença à freiner. « Faut se grouillez de monter ! » hurla t il à l'adresse des autres. Korê bondit à l'extérieur, le camion s'arrêta plusieurs mètres après sa sortie. Elle jeta un autre coup d'oeil vers la menace. Deux dizaines de créatures humanoïdes crispées et tordues avançaient dans des spasmes vers eux, plutôt lentement. Mais à leurs pieds grouillaient des rats mutants, leurs chairs boursouflées et pustuleuse avait gonflée un peu de partout, remplaçant des touffes de poils. Cidrogen et les deux autres mineurs se précipitèrent vers l'échelle et entamèrent l'ascension. Korê porta sa main à son pistolet électrique, censé neutraliser les travailleurs récalcitrants grâce à de petites charges. Cependant elle se ravisa et accourut à la suite de ses camarades. « Pour l'instant, il n'y pas eu l'air d'avoir des mains poussées sur ces rats » Pensa t elle « Je doute qu'ils puissent nous suivre d'une autre manière. Les autres sont trop lents, on sera déjà en haut ». En effet, les rongeurs contaminés avaient distancé de loin leurs congénères bipède et filaient à quatre pattes ( et même plus ) vers le camion dans un concert de couinements. Les dix humains montaient le plus vite possible, au bout des trente mètres, des arceaux les entourèrent en tant que garde de fou pour parer à un faux pas. Au dessus d'elle, les semelles empoussiérées l'empêchait de voir le sommet. La lumière argentée dévoilaient un ballet de particules en suspension, tombant en langoureuse valse vers les monstres en contre bas. Les rats, ayant compris qu'ils étaient indisposés à l'ascension verticale rejetèrent leur frustration sur les jointures des battants du sas. Les clones contaminés commencèrent à grimper, cent mètres les séparaient . Korê s'arrêta, et dégaina son arme, une obscurité grisâtre recouvrait tout de même le pont ainsi que les premiers barreaux de l'échelle. De part et d'autre de la structure, deux gouffres noirs d'encre plongeaient vers le centre de la terre. La chef de section fut prise, un instant, d'un vertige et perdit de précieuses secondes. Elle se décida à faire feu et une détonation étouffée suivit lorsqu'elle appuya sur la gâchette. Un éclair bleu zigzagua sur la cible après que la charge se fut enfoncée à l'arrière du crâne la chute de celle ci entraîna un autre pantin. Cidrogen, qui creusait l'écart, jeta un coup d'oeil à sa supérieure. « Korê ! Vous arrêtez pas ! -Avance Cidrogen ! Occupe toi de toi ! » Répondit sèchement la jeune femme. Comme une impression de déjà vu ... Elle maîtrisa un tremblement et repartit de plus belle. Les premiers mineurs atteignirent enfin le pont des tarés, au départ ce n'était qu'une arche naturelle enjambant la cheminée principale. Puis elle avait été élargie et consolidée et mesurait maintenant huit mètres de largeur pour cent trois mètres de longueur. Au milieu de celle ci, réveillant les couleurs ternes qui sévissaient ici, la carcasse d'un camion Scar -AB brûlait dans des flammes orange vif et rouge pourpre. Des ombres tentaient de contourner l'engin en feu, toujours des rats et des hommes infectés, mais cet élément semblait, pour l'instant, leur offrir un obstacle important.
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