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  1. Bonjour à tous, Je viens ici partager mon débriefing de l’ETC 2017, qui s’est déroulé à Salamanque du 4 au 6 août. Pour la seconde année consécutive, j’étais le joueur Eldar (Craftworlds) de l’équipe Suisse. J’ai resigné avec plaisir, pour retrouver une équipe vachement cool. Même si l’édition 2017 s’annonçait plus compliquée, avec l’arrivée de la V8 à 40 jours avant le début du tournoi. Peu grave : les Suisses sont motivés. Je retrouve capitaine Séb-Vandir, Ben-Ashanys, Titi-Tristan, Bertyl-Bertyl, Matthieu-Altahyr, Pierristonick et Fred-Very-Big-Fred. Et nous sommes rejoints par Nicolas « Sven », un autre mercenaire français avec qui je n’ai jamais joué du même côté. Je tiens à préciser que le reste du débriefing sera violent. Ce qui peut choquer les lecteurs jeunes, sensibles ou émotifs. Car, c’est une histoire pleine de larmes, de sang et sueur. Le genre d’histoire qui se termine par la mort du héros. Mais, une mort sans gloire, avec la patrie qui s’en branle et la femme partie avec le voisin bègue. Une vraie histoire bien sale à sortir quand il flotte à Paris, par 17° et en août. En ce moment, quoi. Pour les courageux qui veulent lire la suite, je tiens aussi à signaler que le héros va mourir au moins 9 fois. Et que ce ne sera pas une mort douce, comme Pépé dans son bain. Ni une mort qui s’oublie, comme Tom Cruise dans Edge of Tomorrow. Ni des morts marrantes, comme celles de Kenny. Non. Ce sera de la mort nulle. La liste et la préparation « Mais, Isou, pitain, pourquoi tu joues ça ? », dixit, un mec au pif. La V8 étant sortie peu avant la remise des listes de l’ETC, la préparation fut particulièrement sportive. Je remercie encore certains utilisateurs du Warfo d’avoir expliqué que c’est facile de copier-coller des unités obvious pour faire un roster. J’aurai dû faire ça, apparemment. C’est vrai, quoi. Pourquoi m’être pris la tête, des soirées entières, à lire les Index, écrire des listes et me faire du café pour tenir ? A faire des Skype réguliers ? A emmener mes bouquins dans les hôtels de ma vie professionnelle trépidante ? Avec le recul de l’ETC, je pense que le roster Suisse avait une semaine de préparation de retard par rapport aux bons rosters du tournoi. Tout le monde de l’équipe y a mis du sien. Mais, entre les vies pros et persos, le résultat a été inégal. En termes de méta, nous commencions à nous rendre compte que le Démon était super fort et qu’il fallait mettre de l’anti-char sur les Stormravens (au lieu du ratata) qu’il fallait déjà rendre les listes. Et personne ne voulait jouer des Razorflocks spam. Cela peut sembler secondaire, mais c’est ce qui a conditionné le roster. Typiquement, la liste d’Altahyr (notre Nécron) est une réponse au Démon, faite dans l’urgence et rendue 15 minutes avant la deadline (lors d’un Skype, le 14 juillet, à minuit… Vous imaginez l’embrouille d’en arriver là ?). Et la liste marche à cloche-pied, car on avait zappé que le Changelin annulait notre plan Tesla. De mon côté, j’ai joué uniquement contre des listes Stormravens full saturation et zéro anti-char. Du coup, j’ai eu une vision de ma liste biaisée. Et nos propres joueurs Avions MEQ ont sortis des dreads à J-1, ou presque. Du coup, je joue ça : La liste semble tanky et mobile. Effectivement, 140 PV Endurance 7 et sauvegarde à 3+ font résistants, sur le papier. J’ai assez d’anti-chars et les boucliers des Waves pour casser 5 Stormravens (validés par mes tests). Et j’ai une mobilité intéressante pour le Maelström. Au final, je retourne dans mon style favori. Depuis la V4, j’ai joué BA, Tau et Eldar en mode saturation/esquive/savonette. Côté méta, j’ai de quoi tanker l’Astra Militarum Scions/Wyverns/Conscrits en tankant les FeP. Je pense tenir les Stormravens et faire des matchs nuls avec les Dark Angels en mode full avions. Je crains les listes de horde (Démons, GI 450 conscrits, Orks, Flocks). Car ma puissance de saturation est faible (60 tirs par tour…). Pas de bol, c’est insuffisant. Les Stormravens spam se sont équipés full antichar pour gérer les miroirs. Et je m’en rends compte après la remise des listes. J’avais calculé perdre 3 véhicules au tour 1 et pouvoir remonter l’armée adverse derrière. Je suis plutôt à 4 ou 5 pertes (surtout avec Guilliman). Ce qui est vraiment trop dur. Pour information, ma commande de figurine n’est toujours pas arrivé. Du coup, je me retrouve à emprunter des figurines. Alors que c’est de la boue et que je les ai déjà payé. Joie. Pas grave. Dans l’avion pour Madrid, je réévalue le potentiel de ma liste et m’oriente plutôt sur le rôle de défense. Dans le bus Madrid-Salamanque, notre joueur Nécron tape une dépression parce que sa liste lui semble aussi moisie. Mais, le moral reste bon. De toute façon, l’ESC nous permettra de tester le potentiel de nos armées. L’ESC et l’autre préparation L’ESC, c’est le championnat individuel de 40K, qui a lieu juste avant l’ETC. C’est la première fois que je le dispute. C’est assez marrant et je recommencerai. La majorité des joueurs sont des gars qui feront l’ETC et qui galèrent en solo avec des listes montées pour du jeu en équipe. C’est aussi l’occasion de voir des types jouer leur liste, piger comment ça marche et s’affuter sur les questions de règles. D’un point de vue purement centré sur les résultats, je fais ma pire performance en termes de carrière de joueur. Je dois être le dernier de la délégation française et en fond de classement, avec un total de 18 points sur 5 match. J’invite des mecs à battre ce record l’année prochaine. D’un point de vue ETC, je peux faire 5 parties avec ma liste (ce qui est le triple du nombre fait en préparation avant de venir à Salamanque…). Mais, surtout, 5 parties avec des appareillements de merde où je me prends du Stormraven antichar qui m’explose. Je constate aussi que je galère à dégager un Guilliman contre le SM polonais zarbi. Ce qui fait passer une victoire à 18 points en une défaite à 8 points. Parce que je n’ai pas assez de souffle pour remonter une armée une fois que j’ai flingué toutes les agressions. En gros, je prends la mesure des forces et faiblesses de l'armée, sur le tard... Mon seul plaisir sera d’avoir tué le Maître de chapitre Shrike d’Arrethas avec mon Autarch à la grenade, avant de Soulburst pour me planquer comme une tapette. Je termine les deux jours de l’ESC avec le moral mi-figue mi-raisin : - J’ai pu mieux prendre en main mon armée. - Je maîtrise mieux les règles V8 et leurs subtilités. - C’est une armée de merde. Scorer avec sera compliqué. - L’Eldar, un bon codex, a abouti à un concept de merde. Le dernier point me fait vachement mal. Parce qu’il impacte directement la rentabilité des actions de l’équipe lors des pairings. L’ETC : l’équipe Au retour de l’ESC, la Suisse se pose dans le hall de l’hôtel pour préparer les matrices de l’ETC. L’ambiance est assez électrique, parce que le Nécron Altahyr et moi nous rendons compte que nos listes ne feront pas du tout le taf. Idem, la liste Dark Angels de Vandir est bien. Mais, trop polyvalente pour faire une grosse attaque. A contrario, la GI de Sven et le Démon de Bertyl sont finalement de meilleurs scoreurs que le reste du roster. Ce qui les destine à passer en attaque pour rapporter le maximum de point au lieu d’être en défense. On décide de complètement inverser la stratégie d’équipe pour sortir le mieux possible d’un roster inégal et branlant (à défaut d’être bandant). Je passe première défense. L’idée est moins de verrouiller des matchs que de sacrifier ma liste en demandant à l’équipe adverse de sortir un tueur pour me mettre une raclée. On se rend compte que la liste DA de Vandir rame sur les Stormravens antichars. Le plan est alors de me poser en premier, pour permettre à l’équipe adverse de se défausser d’une bonne liste sur ma pomme. Ainsi, Vandir et les autres sont plus sereins pour défendre tandis que nos adversaires ont perdu une option pour enfoncer nos défenses. Mécaniquement, on posera en seconde et troisième défense Vandir Dark Angels et Altahyr Nécron. Deux listes taillées pour l’anti-masse. Si nous avons besoin de sortir de l’anti-masse pour attaquer un Ork ou un GI posé en défense, ce sera alors Big Fred et son Tau qui prendra le rôle de seconde défense pour temporiser. Côté attaque, cela permet à la GI de Sven et au Démon de Bertyl de ne pas être appareillé trop tard, afin de cliquer des listes adverses en fin d’appareillements (dans le jargon : « dans le switch »). Toujours dans le but de temporiser pour dégainer au plus opportun l’AM et le Démon, nous utiliserons le SM de Titi et le GK d’Ashanys pour les premières attaques. Ce qui, en s’y prenant bien, permettra de compenser les culs que prendront mon Eldar. La stratégie est assez risquée. D’une part, nous misons sur les 4 derniers appariements (sur les 8 du total) pour remonter l’écart de points pris par nos listes de défense-à-la-bite. Ce qui signifie que personne ne doit se louper en termes de jeu. La GI et les Démons doivent ramener au moins 31 points à deux pour qu’on amorce une victoire de ronde. D’autre part, il faut tomber sur des adversaires qui ont décidé de balancer une liste de tueur sur ma pomme, alors que cela peut potentiellement les foutre à poil derrière. La bonne nouvelle, c’est que tous les points que j’arriveront à mettre compteront double. A chaque ronde, on part avec un différentiel de -20 dès le premier appariement. Parce que je vais potentiellement mourir. Mais, tous les points que je gratterai seront un manque à gagner pour l’avion de chasse adverse et une pression de moins sur nos listes du switch. Côté switch, je me préparer mentalement à prendre 3 jours dans les gencives. Les parties seront toujours difficiles, voire impossibles. Mais, il faudra trouver les points. Même les plus insignifiants. C’est un rôle que j’avais un peu tâté au D1 Français, à la tête de ma Lion’s Blade. Mais, j’avais une bonne liste… Première ronde : France Fanfare et tapis rouge pour nos débuts. La France a le meilleur roster du tournoi. Alors que le nôtre est médiocre. Nous avions taffé l’appariement la veille, en faisant 5 sessions de jeux de rôles « je suis la France et toi, la Suisse ». En termes d’estimés, nous partons perdant. Et les modélisations de pairings ne nous faisaient jamais gagné. L’écart de qualité entre les rosters est irréfragable. Bizarrement, la session d’appariement se passe mieux que prévu. Au final, on se retrouve avec une matrice qui dessine une possible égalité. Si tout le monde a de la chance et que les parties se passent globalement bien. Je suis attaqué par Olhome, qui joue un Dark Angels bardé de canons laser. La liste me tue. Par contre, je choisi une table « Stalingrad » où je peux planquer mes véhicules. J’espère encaisser la première phase de tir et le rusher. Avec un peu de réussite, je pense m’en sortir et je vise un score pouvant aller à 12 (estimé 5 à 9 sur notre matrice). Dès le premier jet de dé, c’est grave la merde. Je gagne le placement d’objectif et doit poser le numéro 1. Vu la liste d’Olohme, sans bonne projection et mobilité, c’est Noël pour lui. Car, il n’a plus qu’à se poser sur un triangle d’objectifs et dormir. Posant en second, ce sera lui qui choisit le bord de table des déploiements. Je pose ; il pose, je pose ; il pose ; je pose ; il pose. Chouette, il a 3 objectifs chez lui et de quoi aller sur un quatrième. On se déploie. Mes véhicules sont trop gros pour tout cacher. Il commence la partie et me fume 4 véhicules et demi, sans bouger de chez lui et des objectifs. A mon tour, je cogite. Il ne peut pas me table-raser, à cause des lignes de vue et sa faible mobilité. Par contre, j’ai rien pour vraiment faire du Maelström. Et si je sors un peu pour aller vers chez lui, je me fait table-raser. Du coup, c’est la partie impossible pour moi. Je tente de gratter quelques points de Maelström et quelques arnaques. Mais, cela ne suffit pas. La partie s’arrête tour 6. Olohme à 27 points de Maelström, là où j’en ai 3. Rien que ça suffit à faire une défaite majeure pour moi. Défaite 0-20 Défaite d’équipe L’équipe Suisse prend une fessée. Ce qui n’est pas étonnant. Avec le recul, la possibilité d’arracher l’égalité était franchement faible (et déformée par certains mauvais estimés). Notre roster était vraiment trop mauvais pour tenir tête. Pour l’anecdote, apparemment aucun joueur suisse n’aurait eu le choix de côté. En V8, c’est très fort. Car cela signifie qu’aucun mec de chez nous n’a pu se foutre sur un triangle d’objectifs de toute la ronde. C’est assez extrême en termes de statistiques. Et hyper-pénalisant. Deuxième ronde : Irlande Nous sommes contents de ne pas tomber contre un roster de gros tueurs ayant juste loupé la première marche. Leur roster a un niveau de puissance proche du notre. Avec des bonnes listes et des concepts bancals. A l’appareillement, je pars en première défense (comme prévu). Les Irlandais ne sont pas si couillons et décident de défausser leurs moins bonnes listes sur ma tête. Je regarde la matrice et accepte l’Ork pour libérer le pairing. David est super sympa. C’est important de le préciser. Parce que si un mec vous joue plus de 200 figurines en faisant la tronche, c’est franchement une tannée. Côté estimés, je pense osciller entre 6 et 9 points. Je n’ai pas la puissance de feu pour le tuer. Et il a de quoi me miner au Maelström. Du coup, va falloir aller chercher les points. On lance chacun un dé. Mais, c’est super ! V’la t’y pas que je suis encore le premier couillon à placer le premier objectif. Contre un Ork ! Le genre d’Ork qui va camper comme un gros sagouin sur son tas de fumier pour mieux admirer mon agonie suffocante. Du coup, je me retrouve à piocher dans le subconscient d’un joueur Ork pour savoir comment aborder la partie. David a l’air d’être un vrai de vrai joueur Ork, qui aime ses figurines, qui n’aime pas qu’on lui tire dessus (alors que tout est petit avec amour et que ses pitoux ont traversé la V6 et la V7). Le genre de de mec qui va jouer Ork pour venir te chercher au corps-à-corps, afin que tu arrêtes de lui tirer dessus. Je mesure la diagonale et place l’objectif 1 dessus, dans le coin en haut à gauche. David hésite. Apparemment, ça le surprend. Il met l’objectif 2 au centre de la table. Je place 3 dans l’autre coin, toujours sur la diagonale. David met 4 entre 1 et 2. Je place 5 entre 2 et 3. Là, je crois qu’il me prend pour un gros teubé, parce que les 5 objectifs sont sur la diagonale, au milieu des deux camps. Les Orks n’ont qu’à avancer en ligne droite. Il met 6 dans son camp. En fait, j’avais une stratégie. Je me déploie sur la ligne de départ, tous les véhicules en ligne et le plus proche possible de la ligne de départ. Intellectuellement, je me répartis mes chars en 2 groupes à effectif proche (5 et 6). Le but va être de faire croire que je vais me concentrer sur le centre de la table, pour que David y envois tous ses Orks. Je temporise ensuite en reculant légèrement. Puis, en milieu de partie, je vais séparer mon armée en deux groupes pour faire un mouvement enveloppant, rafler les objectifs dans les deux coins de table et virer les Orks des périphéries pour conserver mes positions. La partie se déroule selon ce plan. Le seul accro, c’est quand David déporte une unité trop vers l’objectif 1 et que je suis obligé de charger 3 escouades de 30 Boyze avec un Falcon (la plus faible puissance anti-infanterie) afin de l’obliger à ‘Fall Back’ sans pouvoir charger derrière. Ce qui lui fait perdre un tour de mobilité. Petite satisfaction personnelle aussi où un Painboyz sort un peu de derrière une horde, ce qui permet à mes Hunters de se poser à côté. Après, mes avions ferotn de la merde et ne le toucherons même pas. Mais, j’y aurait cru. Pour la blague, la ronde se passe mal. Le coach suisse vient me dire « ne lâche rien Isou ! ». Moi, je nage quand même dans le Boyz jusqu’au cockpit. La méga Boyz débande, tellement c’est dur comme partie. La corde raide à chaque placement, contre un joueur qui veut chercher ses points (17 minutes en moyenne par tour, David a comme consigne de prendre le plus de points et de ne pas jouer la montre). La partie dure au-delà du tour 5. J’essaie de me maintenir au maelström. Les Suisses viennent me raconter qu’ils prennent des culs. Je m’accroche. Fin de partie, je mets 8-12 en ayant l’égalité au Maelström et en perdant un objectif d’Eternal à 1 points. Mission accomplie. Cela permet d’éviter la défaite d’équipe à point près. Défaite 8-12 Egalité d’équipe Troisième ronde : Pays-Bas Les Pays-Bas ont fini en bas de classement. Mais, ils avaient un bon roster. La veille de la ronde, nous avons passé la soirée à travailler les appariements. Nous avions identifié qu’ils avaient une très bonne matrice d’estimés en jouant leur Eldar en première défense, puis leur Eldar noir en seconde défense. Cela génère des situations difficiles chez nous, où nos bonnes listes rament pour trouver des points. L’appariement se passe exactement comme prévu… Eldar en défense, puis Eldar noir. C’est donc une égalité d’équipe qui se déroule. De mon côté, je suis attaqué par Tim. Première défense attirante, les Néerlandais ont décidé de me pourrir en envoyant leur SM « Guillifist » sur ma tête. Histoire de sécuriser 20 points directement. Je perds le placement d’objectif et fait un carré chez moi. Ayant choisi la table, je cache deux objectifs derrières un rempart médiéval qui occulte jusqu’à deux Waves. C’est plutôt royal et je n’en demandais pas tant. On se déploie. Tim pose ses figurines et je lis « je vais te fister » même s’il s’en cache un peu. Moi, j’ai mon rempart et ça ressemble à « jamais sans mon anus ». On se serre la main. Il sourit. Pour un peu, faudrait une demande en mariage ou un truc du style. Du coup : Je lui pique l’initiative. C’est vachement bâtard. Et il pourrait demander le divorce. « Monsieur le Juge, la mariée était adepte de la Fistinière. Elle avait des balls. J'ai eu très peur. » Par contre, je déchatte comme il faut. Je mets toutes mes lances ardentes et Pulse lasers dans ses Stormravens. Cela en fera juste un. Et je cane un dread vénérable. Par contre, j’envoies deux Waves au close contre le reste des dreads pour ne pas prendre la sauce derrière. Notre coach de Pierrick de Suisse me refait le coup du « sauves-nous, Isou ! Tu es le dernier espoir de la confédération ! ». Tim est très très triste (et un peu désabusé). Le reste de la partie sera finalement un long fleuve tranquille. Un Styx pour Guilliman, qui verra son armée se faire la malle dans la mallette. De mon côté, j’ai tout le lac Léman à sauver et je m’accroche à tous les Maelströms. Sauf que Guilliman est vraiment vénère et que chaque mission me demande d’aller vers lui, chez lui ou sous lui… Tim fait deux tours à full chatte (et moi, à full déchatte) et sauve son dread, puis son techmarine, avec des sauts de sauvegardes à 6+… Guilliman passe Super Saiyen III et fiste mon armée. La partie s’arrête sur un tableau de chasse impressionnant pour Robert : 7 véhicules en solo. 3 Waves, 2 Falcons et 2 Hunters. Un mort dès qu’il tire. Un mort dès qu’il tape. Une boucherie Kebab en self-service. Néanmoins, je sauve le reste de mon armée et je prends 4 objectifs (un par figurine), en me mettant loin de Guilliman. La Confédération est sauve. J’ai désormais droit à un place dans le calendrier et une statue par-dessus celle de Guillaume Tell. Victoire 19-1 Victoire d’équipe C’est trop la classe d’avoir fait mieux que mon score de l’ESC en une seule partie. Plus sérieusement, j’ai volé les poules… Et même comme ça, il ne me reste quasiment plus rien en vie sur la table. La Suisse gagne sa première ronde. Mais, c’est vraiment du bout du slip. Quatrième ronde : Ukraine La ronde contre l’Ukraine, c’est particulier. C’est une équipe avec un niveau de jeu super hétérogène. Ils ont Fedor, un Eldar parmi les meilleurs que j’ai rencontré. Et d’autres joueurs plus fébriles. Ils ont aussi une façon d’être froide et renfrognée qui ne permet pas trop de savoir sur quel pied danser. Et ils ont une super coach mimi-tout-plein (et mineure ?). L’an passé, la Suisse avait perdue. Cette année, on a un roster inférieur au leur et il va falloir tout donner. Les appariements sont un peu bizarres. Nous défaussons toutes les listes de merde en défense et ils nous cliquent avec toutes leurs meilleures listes. Par contre, nos grosses listes les buttent en fin de pairings. Au final, ça ressemble à une égalité, tendance défaite mineure de notre équipe. Je joue contre le Démon. C’est un gros Démon bien monté contre qui je ne peux pas gagner. Pour avoir fait la partie avec mon Padawan @Dletch, c’est mort de chez mort. Consolation, Karsten est un adversaire très sympa. C’est un mercenaire danois jouant chez les Ukrainiens et il est jovial pour le reste de leur équipe. La bonne nouvelle, c’est que je peux constituer mon triangle d’objectif. Du coup, cela va complètement conditionner mon score et faire mieux que prévu. A la fin du tour 2, j’ai mis 11 points de Maelström contre 1 pour le Démon. Si on arrête là, je gagne. Mais, 40K se fait bizarrement avec plus de tours et il reste 2H de jeu. Tour 2, j’ai aussi pu creuser le différentiel de Maelström en sacrifiant mes deux avions (comme le montre la photo). La récupération de l’objectif vaut 3 points (maelström 44 et 13). Mais, surtout, Karsten décide de les détruire avec ses Princes. Ce qui sauve la peau aux deux chars juste à côté et me permet de conserver l’objectif 4 deux tours consécutifs. C’est donc un tour à 5 points pour moi. Par ailleurs, Karsten expose 3 Princes. Ce qui me permet de leur tirer dessus. Par contre, mon adversaire en strictement rien à foutre et ne cherchera plus à protéger ses Princes dès la fin du tour 2. Il en a suffisamment pour me les envoyer à la tête tandis que les Brimstones campent les objectifs. Je prends mal à la tête à essayer de sauver des points. C’est vraiment ingrat de savoir qu’on ne peut pas gagner et que le talent servira uniquement à réduire la fracture. Le nouveau Démon est complétement pété. Un vrai massacre d’équilibrage. C’est une partie vraiment dure. Je chope mal à la tête à cogité. En plus, la coach ukrainienne passe son temps à venir motiver Karsten à me latter les couilles. Je ne suis plus qu’un parangon d’abnégation. Le Démon est vraiment de la merde. Complètement abusé. Un codex de no-brain. J'ai envoyé deux SMS à ma mère avec ce genre de connerie. La partie se résume à Karsten qui avance. Moi, qui ne peut écoper la marée. Karsten qui grignote mes chars. Moi qui ne peut esquiver autant de Princes Démons. Karten qui rase mon camp. Moi, qui sauve le table-rase en mettant mon Autarch dans le coin de table opposé. Manque de bol, on joue jusqu’au tour 7. T5, je sauvais encore 5 points. Ce sera finalement 1-19. Défaite 1-19 Victoire d’équipe Cette ronde-ci, la star sera Altahyr. Notre Nécron met 13 points sur une liste StormRaven en jouant comme un dieu grec. La clé sera une bi-charge glissée terminant par la survie, puis le vol d’objectifs par une unité d’immortels Nécrons dans des Devastators. C’est très bien joué et cela amène tout pile les points qui manquaient pour faire une victoire ! De son côté, Fedor met 20-0 à notre Démon avec sa liste Arlequins/Drukharis. Au JT suisse, j’apprends que la statue d’Isenheim à Altdorf est remplacée par celle d’Altahyr. Cinquième ronde : Finlande Nous avons pu bien travailler l’appareillement en simulant des sessions la veille au soir. Notre matrice est franchement médiocre, avec beaucoup de nos gars qui se font ouvrir par du Finlandais. Il y a notamment une liste 8 avions qui fait peur. Ils ont aussi un Ork psy bien relou. Le pairing se passe bien. Les Finlandais me dégainent la liste 8 avions pour me fumer. Derrière, la Suisse voit plus clair et on termine sur une ronde avec une prévision de défaite. Mon adversaire est tout sérieux. Jussi-Pekka a la difficile mission de me mettre 20-0 avec sa liste Top Gun. J’ai choisi une table avec deux énormes ruines. J’ai le carré d’objectifs et fait un gros triangle dans la ruine de mon bord de déploiement. Jussi-Pekka se met en mode rush. De mon côté, je dessine un W avec mes véhicules, les avions et les Falcons dans les extrémités. Le plan est d’éviter la saturation des Hurricanes Bolter dans les antichars en ne lui laissant pas la possibilité de se mettre à 12 pas. Je lance le dé pour prendre l’initiative. Je fais un 6. Mais, sur le socle d’une ruine. Par fair-play, je décide de le relancer et ne commence pas. Tour 1, mon adversaire a l’air de s’en foutre de la subtilité et se met au milieu d’un des angles du W pour me saturer aux Hurricanes. Du coup, je lui fais remarquer que le capitaine ne peut plus Feper au milieu des Stormravens (trop proches de mes chars). Il est obligé de le mettre derrière deux avions, ce qui limite le jumelage. Je perds un Hunter et un Falcon et demi. En retour, tous mes volants font un mouvement latéral pour se blottir dans les Darktalons. Je claque tous mes boucliers et mes tirs, lui fume 3 Talons et laisse le dernier avec 1 PV. Je prends aussi l’avance au Maelström. Jussi-Pekka est bien ennuyé, parce qu’il n’avait pas vu le coût que j’allais me foutre contre lui et flinguer d’abord les plus fragiles. Du coup, il bouge ses Stormravens pour se caler dans la ruine juste devant moi. Le capitaine courre derrière en pleurant qu’on le laisse reroll. Je perds encore un Falcon et un Hunter. Je ne fais pas grand-chose en retour (out le dernier Talon, 3 PV sur un Raven). Tour 3, mon adversaire doit sortir de la ruine. Du coup, j’en profite pour caler mes 5 Waves restants dedans. On dirait un terrarium. Il sert à faire du mealström. L’action du match viendra de l’Autarch. Jussi-Pekka compte prendre la Relique à son tour 4. Deux Ravens l’encadre et le capitaine à taper un sprint pour s’arrêter à 4 pouces. Ce qui me laisse une ouverture. La destruction d’un Wave Serpent embastillé dans ma ruine permet à l’Autarch de Soulburst. Je me retrouve sur la Relique et j’entame mon tour en la prenant, puis en traversant la table pour tomber sur les 5 Scouts qui tiennent l’objectif 5. Mon Autarch les fume et reSoulburst pour capturer l’objectif 5 et se cacher derrière un pilier. C’est le tour à 5 points de Maelström. Jussi-Pekka sort de la salle pour aller fumer. Tour 5, mon adversaire est obligé d’envoyer les Ravens à fond de blinde chercher mon Autarch. Ils le tuent et prennent la Relique. Sauf qu’elle ne rapporte plus que 4 points (au lieu de 8 si elle était tenue par son capitaine). La partie s’arrête et je fais une petite victoire grâce au Maelström. Mine de rien, c’était super serré. Mon adversaire me félicite. Je fais de même. Une belle partie. Victoire 11-9 Egalité d’équipe parfaite (80-80) C’est une belle performance d’équipe. Vu la gueule de la matrice, on était morts (ou pas loin). Sixième ronde : Suède La dernière ronde s’annonce très difficile. Le roster suédois est fort et mieux construit que le nôtre. Côté matrice, nous avons quasiment un tiers des cases qui sont noires, deux cases bleues et le reste en rouge ou jaune. Ce qui signifie que tout le monde prend des culs… Nous décidons d’appliquer le plan de d’habitude. Première défense, je suis cliqué par deux listes Stormravens. Je décide de jouer contre la plus forte : la version SM de la Guillifist. Mon adversaire est un Suédois de précision. D’abord, il a une armée ET une armée de socles qui sert à modéliser Tous les placements avant de bouger un seul péon. Ensuite, il commence la partie en m’expliquant qu’il est « quelqu’un de très exubérant. Si tu me vois sauté partout et rire de la partie, c’est normal. Il ne faut pas m’en vouloir ». Je me demande s’il ne se fout pas de ma gueule et réponds qu’il n’aura pas longtemps à se contenir vu que la partie va durer deux tours. Après calcul rapide, sa liste me table-rase au tour 4 environ. Même pas besoin de finasser. Ce sera juste clinique. On place des objectifs pour faire genre. Il a le carré d’objectifs, mais on s’en tape. Le coach suédois vient pour me passer une fiole d’Aquavit. Il m’explique que c’est l’alcool traditionnel suédois que les marins buvaient pour avoir du courage. C’est très bon et je m’abstiens de lui faire remarquer qu’il y a écrit « Norwegian Aquavit » sur l’étiquette. Apparemment, les Scandinaves sont moins chatouilleux que nos Alsaciens et Lorrains. C’est du Nord, c’est chez eux. Je tente de prendre l’initiative à Olof. Pour le coup, ça l’a calmé quelques secondes. Le temps que mon dé tourne et qu’on voit le six au sommet. Qui tourne. Tourne encore. Puis me fait un vieux salto de merde pour indiquer un 1 de-fdp-je-t’ai-haï-à-ce-moment-là-nikoumouk. Je me frappe virilement le poitrail en indiquant que je suis prêt. Et Olof m’arrache la moitié de mon armée. Au tour 2, je décide de sauver les meubles en passant en « mode narratif ». Mon Autarch s’est pris des tirs de Telion. J’explique à Olof que mon Autarch est super vénère et qu’il déteste se faire sniper. Quand Olof cherche à détruire le Wave à côté de l’Autarch, j’explique que je vais Soulburst en plein milieu des Spaces Marines pour que mon seigneur de guerre puisse se battre avec Telion en duel. Olof ne sait pas trop si je débloque ou si je me fous de sa gueule. Il pète le Wave. Je soulburst pour me mettre devant Guilliman et toute sa clique. C’est l’heure du duel et je ressors ma litanie sur Telion. Duel accepté. A partir de là, on laisse tomber le Maelström, les objectifs. Mon Autarch vide son stock de grenades sur Telion (qui survit) puis le charge (il survit encore). Telion ne me fait rien. Je gratte un tour de jeu. Le tour d’après, je mets fait dessouder les derniers véhicules. Mon Autarch survit et poursuit son duel. Tour 4, je passe en mode « hyper-narratif ». Je pioche l’objectif 66, puis la carte 44, puis la carte 15. Je quitte le duel pour vider mes grenades sur les Devastators survivants tenant l’objectif 5. J’explique à Olof que je ne suis qu’un vil Eldar. Mon Autarch se prend Guilliman et trépasse. Par contre, j’ai pu survivre jusqu’au tour 5, marquer 6 de Maelström avant de me faire table-raser. Cela ne change rien au score. Mais, l’idée est là. Olof termine sa partie en me faisant un grand : "Merci ! Merci d'avoir été super sympa, alors que tu n'avais aucune chance ! Je ne voulais pas jouer contre un mec chiant. C'est souvent ce qui arrive dans les finales. Mais, tu as été vraiment cool". Maman, je saigne. >< Défaite 0-20 Défaite d’équipe Grosse frustration sur la ronde. A un point près, on mettait une égalité. Par exemple, si notre Démon faisait 10-10 au lieu de 9-11… Cela s’est joué au poil de cul. Ce pauvre point a une grosse incidence sur le résultat final. Parce qu’il nous mettait à la 11e place au lieu de la 14e… Conclusion : Nous finissons l’ETC avec 2 victoires, 2 égalités et 2 défaites. A la 14e place. C’est le milieu de classement. Et je pense qu’on s’en est très bien tiré. Vu notre roster boueux, c’est assez inespéré. Nous avons disputé le tournoi avec 3 tops listes transformées en truc pas top (Eldar, Tau et Démon). Nous avons aussi sorti un Nécron de l’espace, qui s’est révélé moyen… Personnellement, je termine avec 39 points totaux en étant envoyé toujours en première défense… Je ne sais pas si j’ai déjà écrit que ma liste était pourrie. En tout cas, elle était vraiment pourrie. En termes de score, je me vois mal faire mieux. Et c’est navrant… Je retiendrai surtout que les Flocks n’étaient pas obligatoires dans le roster. J’aurai pu jouer sans. Là où j’ai merdé, c’est de prendre des Falcons. Je me suis trop concentré sur la résistance. A la place, j’aurai dû fourrer mes Waves de Dark Reapers. De plus, à l’usage, mon Autarch a fait un taf de malade sur plusieurs parties. Alors qu’il n’avait qu’une pauvre épée de scorpion… J’aurai dû prendre plus de QG pour accompagner les Waves. En tout cas, je remercie les Suisses pour cette très bonne semaine dans une ambiance super. Merci aussi à Sven et Vandir pour avoir constitué le trio des besogneurs du pairing. Merci à Sven, Ashanys et Titi pour être aller chercher les points tandis que Fred, Matthieu, Seb et moi sauvions notre peau sur des missions compliquées. Merci à Bertyl de ne pas avoir invoquer des Buveurs de sang. Merci à Pierrick pour le coaching et les parties de Street Fighter. Et n'oubliez pas d'aller lire le débriefing de Sven !
  2. Bonjour à tous, Je viens ici partager mon débriefing de l’ETC 2017, qui s’est déroulé à Salamanque du 4 au 6 août. Pour la seconde année consécutive, j’étais le joueur Eldar (Craftworlds) de l’équipe Suisse. J’ai resigné avec plaisir, pour retrouver une équipe vachement cool. Même si l’édition 2017 s’annonçait plus compliquée, avec l’arrivée de la V8 à 40 jours avant le début du tournoi. Peu grave : les Suisses sont motivés. Je retrouve capitaine Séb-Vandir, Ben-Ashanys, Titi-Tristan, Bertyl-Bertyl, Matthieu-Altahyr, Pierristonick et Fred-Very-Big-Fred. Et nous sommes rejoints par Nicolas « Sven », un autre mercenaire français avec qui je n’ai jamais joué du même côté. Je tiens à préciser que le reste du débriefing sera violent. Ce qui peut choquer les lecteurs jeunes, sensibles ou émotifs. Car, c’est une histoire pleine de larmes, de sang et sueur. Le genre d’histoire qui se termine par la mort du héros. Mais, une mort sans gloire, avec la patrie qui s’en branle et la femme partie avec le voisin bègue. Une vraie histoire bien sale à sortir quand il flotte à Paris, par 17° et en août. En ce moment, quoi. Pour les courageux qui veulent lire la suite, je tiens aussi à signaler que le héros va mourir au moins 9 fois. Et que ce ne sera pas une mort douce, comme Pépé dans son bain. Ni une mort qui s’oublie, comme Tom Cruise dans Edge of Tomorrow. Ni des morts marrantes, comme celles de Kenny. Non. Ce sera de la mort nulle. La liste et la préparation « Mais, Isou, pitain, pourquoi tu joues ça ? », dixit, un mec au pif. La V8 étant sortie peu avant la remise des listes de l’ETC, la préparation fut particulièrement sportive. Je remercie encore certains utilisateurs du Warfo d’avoir expliqué que c’est facile de copier-coller des unités obvious pour faire un roster. J’aurai dû faire ça, apparemment. C’est vrai, quoi. Pourquoi m’être pris la tête, des soirées entières, à lire les Index, écrire des listes et me faire du café pour tenir ? A faire des Skype réguliers ? A emmener mes bouquins dans les hôtels de ma vie professionnelle trépidante ? Avec le recul de l’ETC, je pense que le roster Suisse avait une semaine de préparation de retard par rapport aux bons rosters du tournoi. Tout le monde de l’équipe y a mis du sien. Mais, entre les vies pros et persos, le résultat a été inégal. En termes de méta, nous commencions à nous rendre compte que le Démon était super fort et qu’il fallait mettre de l’anti-char sur les Stormravens (au lieu du ratata) qu’il fallait déjà rendre les listes. Et personne ne voulait jouer des Razorflocks spam. Cela peut sembler secondaire, mais c’est ce qui a conditionné le roster. Typiquement, la liste d’Altahyr (notre Nécron) est une réponse au Démon, faite dans l’urgence et rendue 15 minutes avant la deadline (lors d’un Skype, le 14 juillet, à minuit… Vous imaginez l’embrouille d’en arriver là ?). Et la liste marche à cloche-pied, car on avait zappé que le Changelin annulait notre plan Tesla. De mon côté, j’ai joué uniquement contre des listes Stormravens full saturation et zéro anti-char. Du coup, j’ai eu une vision de ma liste biaisée. Et nos propres joueurs Avions MEQ ont sortis des dreads à J-1, ou presque. Du coup, je joue ça : La liste semble tanky et mobile. Effectivement, 140 PV Endurance 7 et sauvegarde à 3+ font résistants, sur le papier. J’ai assez d’anti-chars et les boucliers des Waves pour casser 5 Stormravens (validés par mes tests). Et j’ai une mobilité intéressante pour le Maelström. Au final, je retourne dans mon style favori. Depuis la V4, j’ai joué BA, Tau et Eldar en mode saturation/esquive/savonette. Côté méta, j’ai de quoi tanker l’Astra Militarum Scions/Wyverns/Conscrits en tankant les FeP. Je pense tenir les Stormravens et faire des matchs nuls avec les Dark Angels en mode full avions. Je crains les listes de horde (Démons, GI 450 conscrits, Orks, Flocks). Car ma puissance de saturation est faible (60 tirs par tour…). Pas de bol, c’est insuffisant. Les Stormravens spam se sont équipés full antichar pour gérer les miroirs. Et je m’en rends compte après la remise des listes. J’avais calculé perdre 3 véhicules au tour 1 et pouvoir remonter l’armée adverse derrière. Je suis plutôt à 4 ou 5 pertes (surtout avec Guilliman). Ce qui est vraiment trop dur. Pour information, ma commande de figurine n’est toujours pas arrivé. Du coup, je me retrouve à emprunter des figurines. Alors que c’est de la boue et que je les ai déjà payé. Joie. Pas grave. Dans l’avion pour Madrid, je réévalue le potentiel de ma liste et m’oriente plutôt sur le rôle de défense. Dans le bus Madrid-Salamanque, notre joueur Nécron tape une dépression parce que sa liste lui semble aussi moisie. Mais, le moral reste bon. De toute façon, l’ESC nous permettra de tester le potentiel de nos armées. L’ESC et l’autre préparation L’ESC, c’est le championnat individuel de 40K, qui a lieu juste avant l’ETC. C’est la première fois que je le dispute. C’est assez marrant et je recommencerai. La majorité des joueurs sont des gars qui feront l’ETC et qui galèrent en solo avec des listes montées pour du jeu en équipe. C’est aussi l’occasion de voir des types jouer leur liste, piger comment ça marche et s’affuter sur les questions de règles. D’un point de vue purement centré sur les résultats, je fais ma pire performance en termes de carrière de joueur. Je dois être le dernier de la délégation française et en fond de classement, avec un total de 18 points sur 5 match. J’invite des mecs à battre ce record l’année prochaine. D’un point de vue ETC, je peux faire 5 parties avec ma liste (ce qui est le triple du nombre fait en préparation avant de venir à Salamanque…). Mais, surtout, 5 parties avec des appareillements de merde où je me prends du Stormraven antichar qui m’explose. Je constate aussi que je galère à dégager un Guilliman contre le SM polonais zarbi. Ce qui fait passer une victoire à 18 points en une défaite à 8 points. Parce que je n’ai pas assez de souffle pour remonter une armée une fois que j’ai flingué toutes les agressions. En gros, je prends la mesure des forces et faiblesses de l'armée, sur le tard... Mon seul plaisir sera d’avoir tué le Maître de chapitre Shrike d’Arrethas avec mon Autarch à la grenade, avant de Soulburst pour me planquer comme une tapette. Je termine les deux jours de l’ESC avec le moral mi-figue mi-raisin : - J’ai pu mieux prendre en main mon armée. - Je maîtrise mieux les règles V8 et leurs subtilités. - C’est une armée de merde. Scorer avec sera compliqué. - L’Eldar, un bon codex, a abouti à un concept de merde. Le dernier point me fait vachement mal. Parce qu’il impacte directement la rentabilité des actions de l’équipe lors des pairings. L’ETC : l’équipe Au retour de l’ESC, la Suisse se pose dans le hall de l’hôtel pour préparer les matrices de l’ETC. L’ambiance est assez électrique, parce que le Nécron Altahyr et moi nous rendons compte que nos listes ne feront pas du tout le taf. Idem, la liste Dark Angels de Vandir est bien. Mais, trop polyvalente pour faire une grosse attaque. A contrario, la GI de Sven et le Démon de Bertyl sont finalement de meilleurs scoreurs que le reste du roster. Ce qui les destine à passer en attaque pour rapporter le maximum de point au lieu d’être en défense. On décide de complètement inverser la stratégie d’équipe pour sortir le mieux possible d’un roster inégal et branlant (à défaut d’être bandant). Je passe première défense. L’idée est moins de verrouiller des matchs que de sacrifier ma liste en demandant à l’équipe adverse de sortir un tueur pour me mettre une raclée. On se rend compte que la liste DA de Vandir rame sur les Stormravens antichars. Le plan est alors de me poser en premier, pour permettre à l’équipe adverse de se défausser d’une bonne liste sur ma pomme. Ainsi, Vandir et les autres sont plus sereins pour défendre tandis que nos adversaires ont perdu une option pour enfoncer nos défenses. Mécaniquement, on posera en seconde et troisième défense Vandir Dark Angels et Altahyr Nécron. Deux listes taillées pour l’anti-masse. Si nous avons besoin de sortir de l’anti-masse pour attaquer un Ork ou un GI posé en défense, ce sera alors Big Fred et son Tau qui prendra le rôle de seconde défense pour temporiser. Côté attaque, cela permet à la GI de Sven et au Démon de Bertyl de ne pas être appareillé trop tard, afin de cliquer des listes adverses en fin d’appareillements (dans le jargon : « dans le switch »). Toujours dans le but de temporiser pour dégainer au plus opportun l’AM et le Démon, nous utiliserons le SM de Titi et le GK d’Ashanys pour les premières attaques. Ce qui, en s’y prenant bien, permettra de compenser les culs que prendront mon Eldar. La stratégie est assez risquée. D’une part, nous misons sur les 4 derniers appariements (sur les 8 du total) pour remonter l’écart de points pris par nos listes de défense-à-la-bite. Ce qui signifie que personne ne doit se louper en termes de jeu. La GI et les Démons doivent ramener au moins 31 points à deux pour qu’on amorce une victoire de ronde. D’autre part, il faut tomber sur des adversaires qui ont décidé de balancer une liste de tueur sur ma pomme, alors que cela peut potentiellement les foutre à poil derrière. La bonne nouvelle, c’est que tous les points que j’arriveront à mettre compteront double. A chaque ronde, on part avec un différentiel de -20 dès le premier appariement. Parce que je vais potentiellement mourir. Mais, tous les points que je gratterai seront un manque à gagner pour l’avion de chasse adverse et une pression de moins sur nos listes du switch. Côté switch, je me préparer mentalement à prendre 3 jours dans les gencives. Les parties seront toujours difficiles, voire impossibles. Mais, il faudra trouver les points. Même les plus insignifiants. C’est un rôle que j’avais un peu tâté au D1 Français, à la tête de ma Lion’s Blade. Mais, j’avais une bonne liste… Première ronde : France Fanfare et tapis rouge pour nos débuts. La France a le meilleur roster du tournoi. Alors que le nôtre est médiocre. Nous avions taffé l’appariement la veille, en faisant 5 sessions de jeux de rôles « je suis la France et toi, la Suisse ». En termes d’estimés, nous partons perdant. Et les modélisations de pairings ne nous faisaient jamais gagné. L’écart de qualité entre les rosters est irréfragable. Bizarrement, la session d’appariement se passe mieux que prévu. Au final, on se retrouve avec une matrice qui dessine une possible égalité. Si tout le monde a de la chance et que les parties se passent globalement bien. Je suis attaqué par Olhome, qui joue un Dark Angels bardé de canons laser. La liste me tue. Par contre, je choisi une table « Stalingrad » où je peux planquer mes véhicules. J’espère encaisser la première phase de tir et le rusher. Avec un peu de réussite, je pense m’en sortir et je vise un score pouvant aller à 12 (estimé 5 à 9 sur notre matrice). Dès le premier jet de dé, c’est grave la merde. Je gagne le placement d’objectif et doit poser le numéro 1. Vu la liste d’Olohme, sans bonne projection et mobilité, c’est Noël pour lui. Car, il n’a plus qu’à se poser sur un triangle d’objectifs et dormir. Posant en second, ce sera lui qui choisit le bord de table des déploiements. Je pose ; il pose, je pose ; il pose ; je pose ; il pose. Chouette, il a 3 objectifs chez lui et de quoi aller sur un quatrième. On se déploie. Mes véhicules sont trop gros pour tout cacher. Il commence la partie et me fume 4 véhicules et demi, sans bouger de chez lui et des objectifs. A mon tour, je cogite. Il ne peut pas me table-raser, à cause des lignes de vue et sa faible mobilité. Par contre, j’ai rien pour vraiment faire du Maelström. Et si je sors un peu pour aller vers chez lui, je me fait table-raser. Du coup, c’est la partie impossible pour moi. Je tente de gratter quelques points de Maelström et quelques arnaques. Mais, cela ne suffit pas. La partie s’arrête tour 6. Olohme à 27 points de Maelström, là où j’en ai 3. Rien que ça suffit à faire une défaite majeure pour moi. Défaite 0-20 Défaite d’équipe L’équipe Suisse prend une fessée. Ce qui n’est pas étonnant. Avec le recul, la possibilité d’arracher l’égalité était franchement faible (et déformée par certains mauvais estimés). Notre roster était vraiment trop mauvais pour tenir tête. Pour l’anecdote, apparemment aucun joueur suisse n’aurait eu le choix de côté. En V8, c’est très fort. Car cela signifie qu’aucun mec de chez nous n’a pu se foutre sur un triangle d’objectifs de toute la ronde. C’est assez extrême en termes de statistiques. Et hyper-pénalisant. Deuxième ronde : Irlande Nous sommes contents de ne pas tomber contre un roster de gros tueurs ayant juste loupé la première marche. Leur roster a un niveau de puissance proche du notre. Avec des bonnes listes et des concepts bancals. A l’appareillement, je pars en première défense (comme prévu). Les Irlandais ne sont pas si couillons et décident de défausser leurs moins bonnes listes sur ma tête. Je regarde la matrice et accepte l’Ork pour libérer le pairing. David est super sympa. C’est important de le préciser. Parce que si un mec vous joue plus de 200 figurines en faisant la tronche, c’est franchement une tannée. Côté estimés, je pense osciller entre 6 et 9 points. Je n’ai pas la puissance de feu pour le tuer. Et il a de quoi me miner au Maelström. Du coup, va falloir aller chercher les points. On lance chacun un dé. Mais, c’est super ! V’la t’y pas que je suis encore le premier couillon à placer le premier objectif. Contre un Ork ! Le genre d’Ork qui va camper comme un gros sagouin sur son tas de fumier pour mieux admirer mon agonie suffocante. Du coup, je me retrouve à piocher dans le subconscient d’un joueur Ork pour savoir comment aborder la partie. David a l’air d’être un vrai de vrai joueur Ork, qui aime ses figurines, qui n’aime pas qu’on lui tire dessus (alors que tout est petit avec amour et que ses pitoux ont traversé la V6 et la V7). Le genre de de mec qui va jouer Ork pour venir te chercher au corps-à-corps, afin que tu arrêtes de lui tirer dessus. Je mesure la diagonale et place l’objectif 1 dessus, dans le coin en haut à gauche. David hésite. Apparemment, ça le surprend. Il met l’objectif 2 au centre de la table. Je place 3 dans l’autre coin, toujours sur la diagonale. David met 4 entre 1 et 2. Je place 5 entre 2 et 3. Là, je crois qu’il me prend pour un gros teubé, parce que les 5 objectifs sont sur la diagonale, au milieu des deux camps. Les Orks n’ont qu’à avancer en ligne droite. Il met 6 dans son camp. En fait, j’avais une stratégie. Je me déploie sur la ligne de départ, tous les véhicules en ligne et le plus proche possible de la ligne de départ. Intellectuellement, je me répartis mes chars en 2 groupes à effectif proche (5 et 6). Le but va être de faire croire que je vais me concentrer sur le centre de la table, pour que David y envois tous ses Orks. Je temporise ensuite en reculant légèrement. Puis, en milieu de partie, je vais séparer mon armée en deux groupes pour faire un mouvement enveloppant, rafler les objectifs dans les deux coins de table et virer les Orks des périphéries pour conserver mes positions. La partie se déroule selon ce plan. Le seul accro, c’est quand David déporte une unité trop vers l’objectif 1 et que je suis obligé de charger 3 escouades de 30 Boyze avec un Falcon (la plus faible puissance anti-infanterie) afin de l’obliger à ‘Fall Back’ sans pouvoir charger derrière. Ce qui lui fait perdre un tour de mobilité. Petite satisfaction personnelle aussi où un Painboyz sort un peu de derrière une horde, ce qui permet à mes Hunters de se poser à côté. Après, mes avions ferotn de la merde et ne le toucherons même pas. Mais, j’y aurait cru. Pour la blague, la ronde se passe mal. Le coach suisse vient me dire « ne lâche rien Isou ! ». Moi, je nage quand même dans le Boyz jusqu’au cockpit. La méga Boyz débande, tellement c’est dur comme partie. La corde raide à chaque placement, contre un joueur qui veut chercher ses points (17 minutes en moyenne par tour, David a comme consigne de prendre le plus de points et de ne pas jouer la montre). La partie dure au-delà du tour 5. J’essaie de me maintenir au maelström. Les Suisses viennent me raconter qu’ils prennent des culs. Je m’accroche. Fin de partie, je mets 8-12 en ayant l’égalité au Maelström et en perdant un objectif d’Eternal à 1 points. Mission accomplie. Cela permet d’éviter la défaite d’équipe à point près. Défaite 8-12 Egalité d’équipe Troisième ronde : Pays-Bas Les Pays-Bas ont fini en bas de classement. Mais, ils avaient un bon roster. La veille de la ronde, nous avons passé la soirée à travailler les appariements. Nous avions identifié qu’ils avaient une très bonne matrice d’estimés en jouant leur Eldar en première défense, puis leur Eldar noir en seconde défense. Cela génère des situations difficiles chez nous, où nos bonnes listes rament pour trouver des points. L’appariement se passe exactement comme prévu… Eldar en défense, puis Eldar noir. C’est donc une égalité d’équipe qui se déroule. De mon côté, je suis attaqué par Tim. Première défense attirante, les Néerlandais ont décidé de me pourrir en envoyant leur SM « Guillifist » sur ma tête. Histoire de sécuriser 20 points directement. Je perds le placement d’objectif et fait un carré chez moi. Ayant choisi la table, je cache deux objectifs derrières un rempart médiéval qui occulte jusqu’à deux Waves. C’est plutôt royal et je n’en demandais pas tant. On se déploie. Tim pose ses figurines et je lis « je vais te fister » même s’il s’en cache un peu. Moi, j’ai mon rempart et ça ressemble à « jamais sans mon anus ». On se serre la main. Il sourit. Pour un peu, faudrait une demande en mariage ou un truc du style. Du coup : Je lui pique l’initiative. C’est vachement bâtard. Et il pourrait demander le divorce. « Monsieur le Juge, la mariée était adepte de la Fistinière. Elle avait des balls. J'ai eu très peur. » Par contre, je déchatte comme il faut. Je mets toutes mes lances ardentes et Pulse lasers dans ses Stormravens. Cela en fera juste un. Et je cane un dread vénérable. Par contre, j’envoies deux Waves au close contre le reste des dreads pour ne pas prendre la sauce derrière. Notre coach de Pierrick de Suisse me refait le coup du « sauves-nous, Isou ! Tu es le dernier espoir de la confédération ! ». Tim est très très triste (et un peu désabusé). Le reste de la partie sera finalement un long fleuve tranquille. Un Styx pour Guilliman, qui verra son armée se faire la malle dans la mallette. De mon côté, j’ai tout le lac Léman à sauver et je m’accroche à tous les Maelströms. Sauf que Guilliman est vraiment vénère et que chaque mission me demande d’aller vers lui, chez lui ou sous lui… Tim fait deux tours à full chatte (et moi, à full déchatte) et sauve son dread, puis son techmarine, avec des sauts de sauvegardes à 6+… Guilliman passe Super Saiyen III et fiste mon armée. La partie s’arrête sur un tableau de chasse impressionnant pour Robert : 7 véhicules en solo. 3 Waves, 2 Falcons et 2 Hunters. Un mort dès qu’il tire. Un mort dès qu’il tape. Une boucherie Kebab en self-service. Néanmoins, je sauve le reste de mon armée et je prends 4 objectifs (un par figurine), en me mettant loin de Guilliman. La Confédération est sauve. J’ai désormais droit à un place dans le calendrier et une statue par-dessus celle de Guillaume Tell. Victoire 19-1 Victoire d’équipe C’est trop la classe d’avoir fait mieux que mon score de l’ESC en une seule partie. Plus sérieusement, j’ai volé les poules… Et même comme ça, il ne me reste quasiment plus rien en vie sur la table. La Suisse gagne sa première ronde. Mais, c’est vraiment du bout du slip. Quatrième ronde : Ukraine La ronde contre l’Ukraine, c’est particulier. C’est une équipe avec un niveau de jeu super hétérogène. Ils ont Fedor, un Eldar parmi les meilleurs que j’ai rencontré. Et d’autres joueurs plus fébriles. Ils ont aussi une façon d’être froide et renfrognée qui ne permet pas trop de savoir sur quel pied danser. Et ils ont une super coach mimi-tout-plein (et mineure ?). L’an passé, la Suisse avait perdue. Cette année, on a un roster inférieur au leur et il va falloir tout donner. Les appariements sont un peu bizarres. Nous défaussons toutes les listes de merde en défense et ils nous cliquent avec toutes leurs meilleures listes. Par contre, nos grosses listes les buttent en fin de pairings. Au final, ça ressemble à une égalité, tendance défaite mineure de notre équipe. Je joue contre le Démon. C’est un gros Démon bien monté contre qui je ne peux pas gagner. Pour avoir fait la partie avec mon Padawan @Dletch, c’est mort de chez mort. Consolation, Karsten est un adversaire très sympa. C’est un mercenaire danois jouant chez les Ukrainiens et il est jovial pour le reste de leur équipe. La bonne nouvelle, c’est que je peux constituer mon triangle d’objectif. Du coup, cela va complètement conditionner mon score et faire mieux que prévu. A la fin du tour 2, j’ai mis 11 points de Maelström contre 1 pour le Démon. Si on arrête là, je gagne. Mais, 40K se fait bizarrement avec plus de tours et il reste 2H de jeu. Tour 2, j’ai aussi pu creuser le différentiel de Maelström en sacrifiant mes deux avions (comme le montre la photo). La récupération de l’objectif vaut 3 points (maelström 44 et 13). Mais, surtout, Karsten décide de les détruire avec ses Princes. Ce qui sauve la peau aux deux chars juste à côté et me permet de conserver l’objectif 4 deux tours consécutifs. C’est donc un tour à 5 points pour moi. Par ailleurs, Karsten expose 3 Princes. Ce qui me permet de leur tirer dessus. Par contre, mon adversaire en strictement rien à foutre et ne cherchera plus à protéger ses Princes dès la fin du tour 2. Il en a suffisamment pour me les envoyer à la tête tandis que les Brimstones campent les objectifs. Je prends mal à la tête à essayer de sauver des points. C’est vraiment ingrat de savoir qu’on ne peut pas gagner et que le talent servira uniquement à réduire la fracture. Le nouveau Démon est complétement pété. Un vrai massacre d’équilibrage. C’est une partie vraiment dure. Je chope mal à la tête à cogité. En plus, la coach ukrainienne passe son temps à venir motiver Karsten à me latter les couilles. Je ne suis plus qu’un parangon d’abnégation. Le Démon est vraiment de la merde. Complètement abusé. Un codex de no-brain. J'ai envoyé deux SMS à ma mère avec ce genre de connerie. La partie se résume à Karsten qui avance. Moi, qui ne peut écoper la marée. Karsten qui grignote mes chars. Moi qui ne peut esquiver autant de Princes Démons. Karten qui rase mon camp. Moi, qui sauve le table-rase en mettant mon Autarch dans le coin de table opposé. Manque de bol, on joue jusqu’au tour 7. T5, je sauvais encore 5 points. Ce sera finalement 1-19. Défaite 1-19 Victoire d’équipe Cette ronde-ci, la star sera Altahyr. Notre Nécron met 13 points sur une liste StormRaven en jouant comme un dieu grec. La clé sera une bi-charge glissée terminant par la survie, puis le vol d’objectifs par une unité d’immortels Nécrons dans des Devastators. C’est très bien joué et cela amène tout pile les points qui manquaient pour faire une victoire ! De son côté, Fedor met 20-0 à notre Démon avec sa liste Arlequins/Drukharis. Au JT suisse, j’apprends que la statue d’Isenheim à Altdorf est remplacée par celle d’Altahyr. Cinquième ronde : Finlande Nous avons pu bien travailler l’appareillement en simulant des sessions la veille au soir. Notre matrice est franchement médiocre, avec beaucoup de nos gars qui se font ouvrir par du Finlandais. Il y a notamment une liste 8 avions qui fait peur. Ils ont aussi un Ork psy bien relou. Le pairing se passe bien. Les Finlandais me dégainent la liste 8 avions pour me fumer. Derrière, la Suisse voit plus clair et on termine sur une ronde avec une prévision de défaite. Mon adversaire est tout sérieux. Jussi-Pekka a la difficile mission de me mettre 20-0 avec sa liste Top Gun. J’ai choisi une table avec deux énormes ruines. J’ai le carré d’objectifs et fait un gros triangle dans la ruine de mon bord de déploiement. Jussi-Pekka se met en mode rush. De mon côté, je dessine un W avec mes véhicules, les avions et les Falcons dans les extrémités. Le plan est d’éviter la saturation des Hurricanes Bolter dans les antichars en ne lui laissant pas la possibilité de se mettre à 12 pas. Je lance le dé pour prendre l’initiative. Je fais un 6. Mais, sur le socle d’une ruine. Par fair-play, je décide de le relancer et ne commence pas. Tour 1, mon adversaire a l’air de s’en foutre de la subtilité et se met au milieu d’un des angles du W pour me saturer aux Hurricanes. Du coup, je lui fais remarquer que le capitaine ne peut plus Feper au milieu des Stormravens (trop proches de mes chars). Il est obligé de le mettre derrière deux avions, ce qui limite le jumelage. Je perds un Hunter et un Falcon et demi. En retour, tous mes volants font un mouvement latéral pour se blottir dans les Darktalons. Je claque tous mes boucliers et mes tirs, lui fume 3 Talons et laisse le dernier avec 1 PV. Je prends aussi l’avance au Maelström. Jussi-Pekka est bien ennuyé, parce qu’il n’avait pas vu le coût que j’allais me foutre contre lui et flinguer d’abord les plus fragiles. Du coup, il bouge ses Stormravens pour se caler dans la ruine juste devant moi. Le capitaine courre derrière en pleurant qu’on le laisse reroll. Je perds encore un Falcon et un Hunter. Je ne fais pas grand-chose en retour (out le dernier Talon, 3 PV sur un Raven). Tour 3, mon adversaire doit sortir de la ruine. Du coup, j’en profite pour caler mes 5 Waves restants dedans. On dirait un terrarium. Il sert à faire du mealström. L’action du match viendra de l’Autarch. Jussi-Pekka compte prendre la Relique à son tour 4. Deux Ravens l’encadre et le capitaine à taper un sprint pour s’arrêter à 4 pouces. Ce qui me laisse une ouverture. La destruction d’un Wave Serpent embastillé dans ma ruine permet à l’Autarch de Soulburst. Je me retrouve sur la Relique et j’entame mon tour en la prenant, puis en traversant la table pour tomber sur les 5 Scouts qui tiennent l’objectif 5. Mon Autarch les fume et reSoulburst pour capturer l’objectif 5 et se cacher derrière un pilier. C’est le tour à 5 points de Maelström. Jussi-Pekka sort de la salle pour aller fumer. Tour 5, mon adversaire est obligé d’envoyer les Ravens à fond de blinde chercher mon Autarch. Ils le tuent et prennent la Relique. Sauf qu’elle ne rapporte plus que 4 points (au lieu de 8 si elle était tenue par son capitaine). La partie s’arrête et je fais une petite victoire grâce au Maelström. Mine de rien, c’était super serré. Mon adversaire me félicite. Je fais de même. Une belle partie. Victoire 11-9 Egalité d’équipe parfaite (80-80) C’est une belle performance d’équipe. Vu la gueule de la matrice, on était morts (ou pas loin). Sixième ronde : Suède La dernière ronde s’annonce très difficile. Le roster suédois est fort et mieux construit que le nôtre. Côté matrice, nous avons quasiment un tiers des cases qui sont noires, deux cases bleues et le reste en rouge ou jaune. Ce qui signifie que tout le monde prend des culs… Nous décidons d’appliquer le plan de d’habitude. Première défense, je suis cliqué par deux listes Stormravens. Je décide de jouer contre la plus forte : la version SM de la Guillifist. Mon adversaire est un Suédois de précision. D’abord, il a une armée ET une armée de socles qui sert à modéliser Tous les placements avant de bouger un seul péon. Ensuite, il commence la partie en m’expliquant qu’il est « quelqu’un de très exubérant. Si tu me vois sauté partout et rire de la partie, c’est normal. Il ne faut pas m’en vouloir ». Je me demande s’il ne se fout pas de ma gueule et réponds qu’il n’aura pas longtemps à se contenir vu que la partie va durer deux tours. Après calcul rapide, sa liste me table-rase au tour 4 environ. Même pas besoin de finasser. Ce sera juste clinique. On place des objectifs pour faire genre. Il a le carré d’objectifs, mais on s’en tape. Le coach suédois vient pour me passer une fiole d’Aquavit. Il m’explique que c’est l’alcool traditionnel suédois que les marins buvaient pour avoir du courage. C’est très bon et je m’abstiens de lui faire remarquer qu’il y a écrit « Norwegian Aquavit » sur l’étiquette. Apparemment, les Scandinaves sont moins chatouilleux que nos Alsaciens et Lorrains. C’est du Nord, c’est chez eux. Je tente de prendre l’initiative à Olof. Pour le coup, ça l’a calmé quelques secondes. Le temps que mon dé tourne et qu’on voit le six au sommet. Qui tourne. Tourne encore. Puis me fait un vieux salto de merde pour indiquer un 1 de-fdp-je-t’ai-haï-à-ce-moment-là-nikoumouk. Je me frappe virilement le poitrail en indiquant que je suis prêt. Et Olof m’arrache la moitié de mon armée. Au tour 2, je décide de sauver les meubles en passant en « mode narratif ». Mon Autarch s’est pris des tirs de Telion. J’explique à Olof que mon Autarch est super vénère et qu’il déteste se faire sniper. Quand Olof cherche à détruire le Wave à côté de l’Autarch, j’explique que je vais Soulburst en plein milieu des Spaces Marines pour que mon seigneur de guerre puisse se battre avec Telion en duel. Olof ne sait pas trop si je débloque ou si je me fous de sa gueule. Il pète le Wave. Je soulburst pour me mettre devant Guilliman et toute sa clique. C’est l’heure du duel et je ressors ma litanie sur Telion. Duel accepté. A partir de là, on laisse tomber le Maelström, les objectifs. Mon Autarch vide son stock de grenades sur Telion (qui survit) puis le charge (il survit encore). Telion ne me fait rien. Je gratte un tour de jeu. Le tour d’après, je mets fait dessouder les derniers véhicules. Mon Autarch survit et poursuit son duel. Tour 4, je passe en mode « hyper-narratif ». Je pioche l’objectif 66, puis la carte 44, puis la carte 15. Je quitte le duel pour vider mes grenades sur les Devastators survivants tenant l’objectif 5. J’explique à Olof que je ne suis qu’un vil Eldar. Mon Autarch se prend Guilliman et trépasse. Par contre, j’ai pu survivre jusqu’au tour 5, marquer 6 de Maelström avant de me faire table-raser. Cela ne change rien au score. Mais, l’idée est là. Olof termine sa partie en me faisant un grand : "Merci ! Merci d'avoir été super sympa, alors que tu n'avais aucune chance ! Je ne voulais pas jouer contre un mec chiant. C'est souvent ce qui arrive dans les finales. Mais, tu as été vraiment cool". Maman, je saigne. >< Défaite 0-20 Défaite d’équipe Grosse frustration sur la ronde. A un point près, on mettait une égalité. Par exemple, si notre Démon faisait 10-10 au lieu de 9-11… Cela s’est joué au poil de cul. Ce pauvre point a une grosse incidence sur le résultat final. Parce qu’il nous mettait à la 11e place au lieu de la 14e… Conclusion : Nous finissons l’ETC avec 2 victoires, 2 égalités et 2 défaites. A la 14e place. C’est le milieu de classement. Et je pense qu’on s’en est très bien tiré. Vu notre roster boueux, c’est assez inespéré. Nous avons disputé le tournoi avec 3 tops listes transformées en truc pas top (Eldar, Tau et Démon). Nous avons aussi sorti un Nécron de l’espace, qui s’est révélé moyen… Personnellement, je termine avec 39 points totaux en étant envoyé toujours en première défense… Je ne sais pas si j’ai déjà écrit que ma liste était pourrie. En tout cas, elle était vraiment pourrie. En termes de score, je me vois mal faire mieux. Et c’est navrant… Je retiendrai surtout que les Flocks n’étaient pas obligatoires dans le roster. J’aurai pu jouer sans. Là où j’ai merdé, c’est de prendre des Falcons. Je me suis trop concentré sur la résistance. A la place, j’aurai dû fourrer mes Waves de Dark Reapers. De plus, à l’usage, mon Autarch a fait un taf de malade sur plusieurs parties. Alors qu’il n’avait qu’une pauvre épée de scorpion… J’aurai dû prendre plus de QG pour accompagner les Waves. En tout cas, je remercie les Suisses pour cette très bonne semaine dans une ambiance super. Merci aussi à Sven et Vandir pour avoir constitué le trio des besogneurs du pairing. Merci à Sven, Ashanys et Titi pour être aller chercher les points tandis que Fred, Matthieu, Seb et moi sauvions notre peau sur des missions compliquées. Merci à Bertyl de ne pas avoir invoquer des Buveurs de sang. Merci à Pierrick pour le coaching et les parties de Street Fighter. Et n'oubliez pas d'aller lire le débriefing de Sven !
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