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Warhammer Forum

[Warmachine] Kommandos


Le Duc De Sang

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Bonsoir à tous,

j'ai enfin terminé un petit récit sans prétention se déroulant dans l'univers du jeu Warmachine, les Royaumes d'acier. Dans Warmachine, la guerre fait rage entre plusieurs nations, notamment la fière nation de Khador qui cherche à retrouver son Empire d'antan et la nation Cygnar, la plus importante des nations humaines. Les armées de ces nations utilisent des machines à vapeur dotées de cerveaux magiques appelés Warjacks. Les Warjacks sont des machines surpuissantes mais qui ne seraient rien sans les capacité magiques des Warcasters, de puissant mage-guerriers qui dirigent les troupes des différents protagonistes sur le champ de bataille.

[font="Book Antiqua"][u][i][b]KOMMANDOS[/b][/i][/u]

La nuit était tombée depuis trois heures déjà sur la ville de Bainmarket. Une nuit sans lune, noire, la nuit parfaite pour la mission d’Alexeiev et ses hommes. Lui et ses dix Kommandos occupaient une maison de la périphérie de Bainmarket. Cette ville était située près de la frontière avec Khador, dans le nord de Cygnar. Auparavant éloignée de celle-ci, la guerre c’était approchée de la ville autrefois paisible grâce à la vaillante attaque menée par les Khadoréens. Maintenant tout le Nord de Cygnar est occupé et Bainmarket sera la prochaine à tomber. La ligne de front est située à quelques kilomètres au nord de la ville. Un immense réseau de tranchée ou Cygnaréens et Khadoréens s’entretuent chaque jour pour gagner quelques mètres de terrain, aussitôt perdus par la riposte suivante. Mais cela allait changer. Alexeiev avait une mission et il avait bien l’intention de la menée à terme. Il s’était infiltré lui et ses hommes par un endroit ou le réseau de tranchée était fin. Une attaque menée par un groupe de combat avait détourné le gros des forces Cygnar au loin et il avait pu alors s’infiltrer en territoire Cygnar. De la il avait utilisé un ancien système d’égout pour entrer dans la ville et s’était retrouvé dans cette maison. Les occupants furent réduits au silence et le moment était venu de frapper.

Ses hommes s’équipèrent, ajustant leurs masques alchimiques qui leur permettaient de mieux voir dans le noir. Pour l’instant les armes à feu resteraient à leur ceinture. Ils sortirent à la place des lames de combat. Leurs armures avaient été repeinte dans une couleur sombre pour éviter les reflets et afin qu’ils puissent se fondre dans les ombres de la nuit. Alexeiev ouvrit doucement la porte de la petite maison. Il n’y avait personne dans la rue. Seul la frontière et le centre de la ville était surveillé. La périphérie était plutôt calme. Lui et ses hommes progressèrent rapidement dans les rues sombres. Arrivés dans le centre ville, ils stoppèrent. Une grande rue s’étendait devant eux, bordée d’arbres et entièrement pavée. Au bout de la rue s’élevait un escalier en pierre qui gravissait une haute colline. En haut de cette colline se situait leur objectif. Une haute bâtisse en brique trônait au sommet. Deux immenses cheminées surplombaient le tout. Même à cette heure tardive, elles crachaient une fumée noire, signe d’une activité intense. D’après les services de renseignements de l’Impératrice, cette usine servait à la fabrication de Cortex pour les Warjacks lourds et légers employés au front par les forces Cygnaréennes. L’usine occupait le sommet de la colline, des barbelés entouraient le périmètre et de nombreux soldats patrouillaient.
-Cela ne va pas être une partie de plaisir, pensa Alexeiev. Piotr, Vassili ! Allez observer le flanc sud voir s’il y a un meilleur accès.
Les deux hommes revinrent quelques minutes plus tard.
-Non Camarade, le flanc sud de la colline est à pic, et des barbelés bordent également le sommet, impossible de grimper par là.
-Bon, on s’en tient au plan de base alors.

Alexeiev donna ses ordres. Ses hommes se séparèrent en deux groupes. Ils progressèrent de part et d’autre de l’escalier. Ils n’avaient pas encore été repérés. Arrivés au sommet, l’escalier donnait sur une petite place pavée. De l’autre côté, l’entrée de l’usine était gardée par deux soldats. Ils semblaient discuter. Il fit un signe et deux kommandos firent le tour de la place, sous le couvert des arbres qui entouraient celle-ci. Lorsqu’ils furent proches, ils s’élancèrent et furent sur les Cygnaréens en une fraction de seconde, couteaux de combat au poing. Les deux soldats eurent la gorge tranchée et s’effondrèrent en émettant un simple gargouillis, le sang emplissant leurs gorges.
-Allons-y ! Sécurisez la place, ordonna Alexeiev. Ses hommes traversèrent la place rapidement. Cinq d’entre eux prirent position à l’entrée. Les autres vérifièrent l’état de leurs armes. La partie discrète de leur mission n’allait pas tarder à s’achever.
Ils s’enfoncèrent rapidement dans le complexe. Une longue avenue prolongeait l’entrée de l’usine, elle était bordée de caisse, de palettes et de tonneaux. Plusieurs plaques de métal étaient empilées çà et là. L’avenue était bordée de deux grands bâtiments en brique rouge. Celui de droite possédait les deux grandes cheminées. Cela devait être la fonderie. Le bâtiment d’en face possédait de longue fenêtres qui était éclairée et illuminaient la rue. Les deux bâtiments étaient reliés entre eux par une passerelle surplombant l’avenue et des rails reliaient deux grandes portes en fer, une pour chacune des bâtisses. Celle de droite était ouverte.

Alexeiev et ses hommes entrèrent dans le bâtiment de droite. A l’intérieur, une longue chaine de montage était en marche, deux grands fourneaux fondaient le métal jusqu'à sa fusion. Puis il était transféré vers des moules où les parties métalliques des Cortex sont moulés. Une douzaine d’ouvriers supervisaient la fabrication. Les Kommandos ouvrirent le feu. Les ouvriers s’enfuirent en courant, plusieurs furent abattus. Il y avait également une dizaine de soldats qui ripostèrent. Les Kommandos tirèrent sur les lampes surplombant l’usine. Le noir se fut dans la salle. Les tirs des Cygnaréens se firent plus sporadiques, mais les Kommandos continuèrent de tirer, les masques alchimiques leur permettant de voir dans le noir. Alexeiev abattit lui-même deux des soldats qui se trouvaient en face de lui, le silence se fit dans le bâtiment. Les Kommandos se répartirent rapidement dans l’usine, plaçant des explosifs aux endroits stratégiques. Ils faisaient vite, l’alarme était donnée et de nombreux soldats ennemis n’allaient pas tarder à arriver. Ses hommes ne pourraient pas tenir l’entrée de l’usine bien longtemps. Ils montèrent ensuite une passerelle qui rejoignait des bureaux situés à l’étage. Ils empruntèrent alors la passerelle au-dessus de la rue. Une fois dans le nouveau bâtiment, ils se regroupèrent dans un des bureaux surplombant cette partie de l’usine. Ils ne savaient pas combien d’ennemis se trouvaient en contrebas. Au signal d’Alexeiev, ses hommes sortirent du bureau et commencèrent à tirer sur les soldats, plus bas. Alexeiev passa la porte. Deux Cygnaréens se trouvaient juste en dessous de la passerelle, il tira, les deux hommes s’effondrèrent. Puis il regarda la configuration de la salle. Plusieurs ateliers se juxtaposaient. Sur chacun, les Cortex étaient assemblés. De l’autre côté de la salle, trois warjacks attendaient leur Cortex, leur permettant d’être activé. Soudain, il réalisa avec horreur qu’un quatrième avait été activé.
-Merde !
Le warjack était un Cyclone. La machine à vapeur se tourna vers les Khadoréens. Ses deux canons crachèrent leurs projectiles vers les Kommandos qui se précipitèrent vers les couverts les plus proches. Malheureusement, Vassili et Gregori ne furent pas assez rapides et les balles les fauchèrent. Quelques-uns des Kommandos ripostèrent mais sans grande efficacité, les balles de leurs fusils d’assauts rebondissaient sur la coque métallique du Jack. Alexeiev était encore bloqué à l’étage. Ils devaient se débarrasser au plus vite de ce Warjack s’ils voulaient avoir une chance de s’enfuir une fois leur mission accomplie. L’escalier lui permettant de descendre était à une dizaine de mettre de la porte du bureau. Il hurla à ses hommes de lancer des fumigènes, le Cyclone serait ainsi aveuglé temporairement. Il s’élança alors vers l’escalier. Les balles fusèrent autour de lui mais sans le toucher. Ce ne fut pas le cas pour le Kommando qui le suivait de près. Une balle lui traversa la tête. Il s'effondra sans un cri dans l’escalier métallique. Une fois en bas, Alexeiev pu faire le point sur la situation. Ses hommes avaient pris pied et progressaient lentement vers le Cyclone qui continuait son tir nourrit. Un des kommando tenta de lancer une grenade mais il avait mal calculé la distance et elle rebondit sur le Warjack et explosa contre le mur du fond, créant un trou dans la brique. Alexeiev se précipita vers une caisse en métal sur la gauche du Cyclone. Une volée de balle s’écrasa sur la casse en faisant des étincelles. Il sortit une de ses grenades. Il enleva la goupille et se prépara à lancer. La grenade parcouru la dizaine de mètres séparant la caisse du Cyclone et roula au sol sous le Warjack. Elle explosa, déchirant la coque du Cyclone par en dessous. Il fut déséquilibré et tomba. Alexeiev se précipita alors, son fusil au poing. Il enfonça son arme dans un des trous dans la coque du Cyclone et tira à plusieurs reprises. Une des balles toucha le Cortex et le Cyclone cessa de bouger. Ce n’était plus qu’une carcasse de métal inanimée. Les Kommandos purent alors entendre le vacarme qui regnait en dehors des bâtiments. Les renforts cygnars étaient arrivés et les Kommandos à l’entrée tentaient de les retenir. Ils posèrent rapidement les charges de démolition puis s’engouffrèrent dans le trou causé par la grenade. Ils se retrouvèrent au bord de la falaise surplombant le reste de la ville. En bas, Alexeiev repéra une bouche d’égout.
-Vite ! Posez des câbles, on descend en rappel vers la bouche d’égout !
A mi-chemin de la falaise, les combats à l’entrée de l’usine cessèrent. Les vaillants hommes de Khador avaient donnés leur vie pour que leurs camarades puissent s’échapper. Il ne manquerait pas de les citer dans son rapport. Quelques instants plus tard, les charges explosèrent, réduisant l’usine en cendre. Alexeiev espérait que l’explosion allait tuer un maximum de soldats ennemis en plus de détruire l’usine.

Il fut le dernier à entrer dans la bouche d’égout. Il jeta un œil vers le haut de la colline. Les flammes ravageaient les arbres qui bordaient la falaise. Mission accomplie, se dit-il. [/font]
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Alors, je vais être bref :
Les moins : ton héros est un peu trop bourrin à mon goût, le coût du commando qui explose tout-le-monde alors que ses camarades meurent et que les ennemis sont étrillés à déjà été fait 10000 fois au moins.
Il y a également quelques fautes de répétition et d'orthographe, mais rien de dramatique ;)

Le plus : tu arrives à nous faire comprendre facilement un univers qui nous est pourtant totalement étranger. Et ça, c'est une preuve d'un certain talent. ^_^
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