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Background de personnage Donjon et Dragons (3.5!)


X2MceDd

Messages recommandés

Bonjour à tous!

 

Lecteur discret depuis bien longtemps, je me permet de vous faire partager le background de mon petit personnage pour D&D.

Je suis plus à l'aise pour le dessin et la peindouille de figurines, et cela faisait trèèèèèès longtemps que je n'avais pas essayé d'écrire plus de dix lignes. 

Tout ceci pour requérir votre indulgence, ainsi que vos conseils zéclairés  ;)

 

Sur ce, je vous envoie le pavé, mais tout d'abord le lien vers le blason de mon personnage, qui m'a servi de support et source d'inspiration pour le texte: http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=226481&page=2 (en bas de la page!)

 

 

Bonne lecture, et à vot' bon coeur m'sieurs dames!

 

 

 

 

 

Aventures et périples de Beleg Saeros, de la Maison Galanodhel, Baron de Ronce-sous-Croc
 
 
"-Quoi?
 
Oui quoi. Ça te plaît pas comme entrée en matière? Non pas "plaît-il?", comme je l'ai appris dans ma jeunesse chez mon nobliau désargenté de père, ni "manen" ainsi que l'aurait dit ma défunte mère, et...
Quoi? Oui c'est de l'elfique. Et non ça ne veut pas juste dire "quoi". L'elfique est une langue subtile, d'un extrême raffinement, dont la polysémie n'a d'égale que son hermétisme pour les non initiés. 
 
Non je ne répéterai pas. Chaque mot dans ce dialecte primitif de mon-keihg m'écorche la langue. Et oui c'était encore de l'elfique, et tu te passeras de traduction ce coup-ci.
 
Quoi? Mon blason? Toute une histoire en effet. Tu poses beaucoup de questions l'ami, et les réponses me donnent soif.
Tu vois quand tu veux, tu comprends vite. Non, pas de vin elfique au palais fleuri ; la seule chose que j'ai appris à aimer dans la culture humaine, c'est la bière. La meilleure boisson pour un aventurier: peu chère, rafraîchissante, et bien utile pour délier les langues imprudentes.
 
Bien, par quoi commence-t-on? Le lynx? Ahhhhh....ce n'est pas qu'un lynx jeune blasonneur, il s'agit de Zylpr, mon compagnon zoomorphe, qui me suit depuis bien des aventures. Ses nombreux talents m'ont sauvé la vie à de multiples reprises, et sa curiosité m'a mis bien des fois en danger ; c'est une créature libre et fidèle, et je le considère comme un véritable ami ; de là vient le Lynx qui orne mon blason.
 
Un zoomorphe? Il s'agit d'une créature magique, qui a la capacité de se métamorphoser en toutes sortes de bêtes ; d'un humble scarabée à une terrifiante araignée de la taille d'un homme ; d'un noble faucon à un redoutable loup; mai s sa forme préférée est celle d'un chat, ou d'un lynx quand la rapidité et la force sont nécessaires. Je te présente donc Zylpr. Dis bonjour Zylpr.
 
.....!
 
Doucement! Oui il parle, et alors? Pas besoin de hurler au démon ni à la magie noire!  Ce fidèle ami est plus sage que bien d'autres êtres conscients et bipèdes, et plus intelligent que la plupart des humains que j'ai pu rencontrer. Morco! et en plus tu as failli renverser ma bière ; comment as-tu pu survivre jusqu'ici en étant aussi maladroit ?
 
Enfin...Où en étais-je?
 
Zylpr oui. Un drôle de nom? En effet, mais c'est ainsi qu'il s'est nommé lui-même lorsque nous nous sommes rencontrés, et c'est le seul auquel il répond. Un nom aussi étrange que son sens de l'humour je trouve...t'occupe Zylpr, lape ton lait et arrête de te foutre de moi.
 
 
Reprenons.
 
La Lune en haut à gauche, est l'emblème de la maison elfique Galanodhel, dont est issue ma mère, Finduilas. Et la Tour à droite est le blason de mon Baron de père, Othar, seigneur de Roche-sous-Croc. Un nom approprié, puisqu'en guise de seigneurie il n'avait hérité que d'un grand donjon carré, entouré d'une vaste lande rocheuse battue par les vents, avec tout juste assez de lichen et de broussailles pour faire paître de maigres troupeaux de moutons. C'était un homme fier et sanguin, prompt à la colère et à de brusques flambées de violence, mais également courageux et loyal en amitié comme en amour ; c'est pourquoi malgré la franche hostilité entre elfes et humains qui régnait alors dans ma région natale, c'est parmi le Peuple-Fée que mon père choisit son épouse. Ou plutôt qu'elle le Choisit, car c'était une femme de caractère, forte et souple comme l'acier. Elle était à la tête d'un groupe de rebelles elfes, formé en réaction aux pogroms dont étaient victimes les Longues Oreilles, comme vous les appelez vous autres mon-keigh!
 
Ces unions sont rares en effet, mais parfois la fougue des humains est comme une flamme pour les elfes mélancoliques ; tandis que le mystère et la grâce des Elus provoquent à l'occasion de graves passions chez leurs cousins à la courte vie. Ainsi en fut-il pour mes parents, et leur alliance garantit la paix dans le royaume pour bien des années. Saeros fut le nom que me donna ma mère à la naissance, et je fut initié au maniement de l'épée comme à celui de la plume ; j'appris à manier les armes et à porter une armure jour et nuit ; je savais ma calligraphie elfique, et l'arbre généalogique des Roche-sous-Croc n'avait aucun secret pour moi.
 
Quoi? J'en parle au passé? En effet. Cette paix fut brève, car mon Oncle, Herumir, le propre frère cadet de mon père, n'avait que haine et dégoût pour les elfes, qu'il tenait responsables de la mort de son plus jeune fils, Hilmir, tué lors d'une escarmouche en forêt. Son premier fils, Lug, et son unique fille, Gwethil, partageaient ses vues. Plus âgés que moi de cinq et six annnées, ils furent les bourreaux de mon enfance. 
 
Mon père fut tué lors d'un accident de chasse le jour de mon treizième anniversaire, alors qu'il était parti seul avec mon Oncle à la poursuite d'un Ours Fiélon. Son corps ne fut jamais retrouvé, et jamais je n'ai accordé foi en l'affliction que mon parent manifesta haut et fort à son retour. Ma mère, affaiblie par le chagrin et l'éloignement de son peuple, fut dès lors harcelée par Herumir, qui réclamait sa main, espérant ainsi mettre sa lignée en avant pour reprendre le domaine familial. Abusant de son influence sur le Conseil, il la priva progressivement de ses droits, la confinant de force dans ses appartements en haut du donjon. Deux ans s'écoulèrent ainsi sans que je la visse autrement que par les croisées de sa tour.
 
 Privée d'air pur et de la lumière filtrant par le feuillage des grands arbres de la Forêt, si chère au peuple elfique, ma mère mourut en tentant de s'échapper par la fenêtre de sa cellule ; elle souhaitait rejoindre son peuple qui était à nouveau la proie de la rapacité des hommes, lesquels organisaient de nouveaux pogroms à l'instigation de mon Oncle. Ce dernier lui fit creuser une tombe selon les usages des Hommes, mais en dehors du caveau familial, niant ainsi mes droits au trône de mon père. Son chagrin semblait véritable cette fois, et peut être a-t-il aimé ma mère, à sa façon tordue  et déguisée qui se reflétait dans toute ses actions; peut être en est-il venu à la considérer autrement que comme un objet de convoitise, de jalousie envers son frère aîné à qui tout souriait. Car elle était belle et noble, et son souvenir illumine encore mes nuits sous les étoiles. Cependant, je ne conçus nulle pitié pour son amour, seulement une haine grandissante envers l'homme que je considérais comme responsable de la mort de mes parents.
Dès lors, ma vie fut en danger ; j'étais âgé de quinze ans, mais le corps des semi elfes n'atteint sa pleine maturité que plus tardivement que celui des humains. Lors d'un entraînement, je faillis être tué par mes cousins qui m'assaillaient ; je réussis à me cacher, et boitant et saignant, je fuis le château familial, n'emportant que l'épée de mon père ; c'est elle que je porte encore aujourd'hui, symbole de mes droits à réclamer mon héritage.
 
 
 
Je menai une existence de paria, apprenant tant bien que mal à vivre seul en forêt, dans la crainte d'être retrouvé par les homme qu' Herumir envoyait à ma recherche. Bien peu nombreux étaient les elfes survivants alors, et leur mépris face à mes faiblesses humaines et leur crainte face au danger que je représentais pour leur communauté me fit mettre au ban du Peuple Fée. J'appris à dompter partiellement mon caractère violent et impulsif hérité de mon père, mais je n'ai pas encore atteint la sagesse caractéristique des êtres elfique ; et mon éducation classique de fils de chevalier ne me fut pas d'un grand secours. Deux ans passèrent, et la soif de sang de mon Oncle et de ses sbires n'était pas étanchée.
 
J'en vins alors à développer une haine grandissante à l'égard des humains, ces mon-keigh brutaux et stupides ; de proie, je devins chasseur, et leur enseignai la crainte. J'éprouve depuis le frisson du traqueur lorsque je piste ces primates, et ai bien du mal à refréner les pulsions animales que je sens alors battre en moi. Les seules créatures qui éveillent en moi semblable ressentiment sont les dragons et leurs parents, car plus d'une fois Zylpr et moi avons failli périr sous leur souffle empoisonné. De cette part violente et humaine vient la couleur de sang de mon blason.
 
Alors que je gagnais ma vie en chassant, errant d'une communauté à une autre sans jamais m'attacher, je fis la rencontre de certains compagnons de voyage, dont je te conterai les aventures au plus tôt ; l'un étant un elfe au coeur noir, l'autre une humaine dont l'âme était soumise à un seigneur démon. Seule humaine entre toutes dont je tolérais la présence, car elle ne reniait ni ne se mentait à elle même quand à la part animale qui l'habitait ; elle et mon compagnon formaient un duo sanguinaire et plaisant. Je m'engageais alors définitivement sur la Voie du Rôdeur, à la fois prédateur, chasseur, gardien et guide. De là vient l'arbre d'argent qui orne mon blason, porteur des neufs feuilles d'or symbolisant les vertus secrètes du Rôdeur.
 
 
 
A l’âge de 25 ans, j'atteignis ma pleine maturité selon les normes attribuées aux demi-elfes. Mon âme se tourna vers mon héritage elfique, et je pris un nom d'adulte, ainsi que la coutume le veut ; je choisis Beleg, pour m'apporter chance et courage, et vouai un culte à Elhonna, déesse elfique des forêts. J'appris à chérir ma liberté et mon indépendance plus que tout autre chose au monde, et considérai dès lors la Nature Sauvage comme ma maison. De là vient la couleur verte qui orne mon blason, symbole de liberté et d'espoir, et de ma part elfique.
 
Pourquoi un blason? Car c'est là l'incarnation de tout ce qui m'empêche d'être véritablement libre : ma soif de vengeance envers mon Oncle Herumir, pour le meurtre de mon Père et la mort de ma Mère ; l'existence errante à laquelle il m'a condamné ; le désir de recouvrer ce qui me revient de droit, le titre qui m'est dû ; l'attachement à ma terre natale dont je suis banni. De là vient le Crâne qui orne mon blason, symbole de mon passé, fertile terreau sur lequel mon âme s'est développé, et qui me hante encore aujourd'hui.
 
Ainsi mon nom et ma vie sont résumés dans mon blason; je me nomme Beleg Saeros, maître de Zylpr, Rôdeur demi elfe, de la maison Galanodhel, Baron légitime de Roche-sous-Croc."
Modifié par X2MceDd
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  • 2 semaines après...

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