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Warhammer Forum

[AUROBS] Mes courts récits pour mon jeu, l'Aurore Obscure


Newlight

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Bonjour les peoples pitouteurs!

 

bienvenus sur mon topic dédié à des courts récits pour mon jeu en préparation, l'Aurore Obscure, présenté en section Autre Wargames - Général. Ce jeu prend place dans un univers med Fan, et plus précisément dans une cité-état intermédiaire entre Venise et la Sartosa de warhammer. Le jeu est un mordheim like se jouant avec 4-7 figurines.

Mais trêve de blabla et place aux récits :

 

 

Tout d'abord un récit expliquant brièvement ce qui est arrivé à la ville de Delanae :

 

"La grande Catastrophe :

 

Autrefois la Cité-état de Delanae était une ville côtière avec un port florissant. Elle était dirigée par un Doge et une Assemblée de Nobles de la Cité. Ceux ci tolérait qu'une grande partie de la ville se consacre à des activités de piraterie, à condition que des impôts sur le butin leur soient reversés. La flotte de guerre de la ville était très puissante, ainsi aucun pays ennemi ou rival n'osait s'en prendre à elle, de peur de représailles.

La ville était plus ou moins divisée en deux parties, une ville médiévale baroque faite de pierres et de briques d'une grande beauté et une ville pirate faite de bois et de torchons. Cette deuxième partie occupe à peu près les deux tiers de la Cité.

La vie de la Cité battait son plein lorsque survint ce que les gens appelèrent très vite la Grande Catastrophe. Dans le ciel apparurent de grandes zebrures violettes et des éclairs verdâtres s'abattirent sur la ville, détruisant les bâtiments de bois frappés par la foudre. Puis un immense tsunami fit surface au large des côtes, balayant un tiers de la ville.

Au bout de quelques jours de nombreux habitants des quartiers Sud Est de la ville commencèrent à montrer les signes d'une curieuse infection. Alors même que la ville était envahie par une poussée de corail, leur corps lui même semblait secréter des morceaux de corail qui se fondaient avec la peau. Très vite ces habitants furent mis à l'écart comme les lépreux ou les pestiférés mais ils devinrent aggressifs et très violents. Les monstres corail furent surnommés Lystèses, du nom d'un corail très courant dans régions.

De nombreux quartiers furent désertés face à ces abominations de la nature. Là y rodaient nombre de Lystèses, certains déambulant comme des animaux à peine doués de pensées, d'autres se comportant en véritables chasseurs de proies. Tous étaient dangereux et bien rares sont ceux qui osent mettre les pieds dans ces quartiers, moins d'avoir un but bien précis, et c'est toujours au péril de leur vie."

 

 

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Une brève rencontre entre un monstre et une bande de pirates :

 

Rencontre avec une Kraken :

 

Cela faisait longtemps que la bande de pirates de Gunthar Vieillebarbe arpentait ces quais désolés. Mais ses hommes et lui n'avaient rien trouvé dans ce quartier desert. Curieusement elle était aussi vide de Lystèses. Cette vile engeance qui terrorisait tout un chacun envahissait pourtant le moindre pouce de terre qu'on lui laissait. Cela n'augurait rien de bon.

Mais Gunthar tenait de source sûr qu'un vieux grimoire de magicien très puissant avait été caché dans une de ces bicoques avant la catastrophe et il le voulait.

Ils étaient sur le point de faire une halte lorsqu'un de ses hommes se mit à crier, il venait de voir un grimoire teinté d'un halo lumineux à la surface de l'eau près d'une des berges du quai. Toute la bande le rejoignit bientôt. Le livre flottait en effet à la surface l'eau, mystèrieusement épargné d'elle par une force occulte.

Mais très vite, les pirates furent saisis de terreur, car trois immenses tentacules jaillirent hors de l'eau pour attrapper autant de pirates. Ils furent engloutis aussitôt dans l'eau et ne réapparurent plus.

Le monstre montra sa tête, avec sa gueule cernée d'yeux qui tronait au milieu d'au moins une dizaine de tentacules. Gunthar comprit alors porquoi même les lystèses ne venaient pas dans le coin. Le combat commenca entre le monstrueux Kraken et ce qui restait de la bande de pirates, à savoir Gunthar lui même, Djorbull l'orc cannonier et Freddak le pistoliet nain. Ces deux derniers firent feu de toutes leurs armes sur la créature mais ceci eut pour seul effet de l'énerver encore plus. Elle se saisit de l'orc avec deux tentacules et le déchira sur place en deux morceaux. Malgré le caractère entêté du nain Gunthar ordonna la fuite car ils n'avaient aucune chance à deux seuls et en plus sans canon contre la créature.

Mais le nain n'eut pas la chance de Gunthar, car il courrait trop lentement et il fut la dernière victime du Kraken de la journée. Gunthar Vieillebarbe n'avait plus qu'à se recruter une nouvelle bande.

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L'Inquisition explore un quartier infesté de Lystèses :

 

Le Templier avancait en tête de l'expédition, prèt à occir le premier ennemi à se présenter. Il ne semblait pas avoir peur mais tenait quand même bien haut son bouclier. Derrière lui suivait le chasseur de démons, ainsi que l'arbalétrier. Tout deux paraissaient impassibles mais l'arbalétrier avait de grosses gouttes de sueurs qui perlaient de son front, témoignant de son agitation. Le chasseur de démons, quant à lui, était bien trop habitué aux horreurs de monde pour montrer le moindre signe d'inquiétude. Le moine et le flagellant fermait le convoi, juste derrière l'Inquisiteur, au cas où un danger veindrait à les prendre à revers.

Il était difficile de discerner quoique ce soit à plus de quinze mètres, mais deux silhouettes légèrement difformes se dessinaient plus ou moins distinctement dans la brume devant eux. Elles avancaient d'un pas lent et balancé, et de sourds grognements se faisaient entendre, presque comme des gémissements. Puis l'ont commenca à distinguer plus précisement les silhouettes. Elles étaient de forme humanoide, mais leur bras pendouillaient, comme ceux d'un pantin désarticulé, et il y avait au bout une longue point effilée. Leurs chairs étaient tuméfiés et recouverte par du corail viollacé. Leurs membres étaient difformes, déformés par le corail qui formait de ci de là des appendices supplémentaires en forme d'épine.

Le chasseur de démons fit feu en même temps que l'arbalétrier, et la détonation résonna dans l'air. Un des monstres fut visiblement touché à l'épaule car il tressaillit et s'agita. Mais les tirs ne les arrètèrent pas et ils continuèrent d'avancer, quand soudain une troisième silhouette se dessinna dans le brouillard. Elle était trapue et semblait recourbée sur elle même, avancant à grand galop.

Les deux tireur s'ingéniaient à recharger leurs armes tandis que le flagellant s'avancait au côté du Templier qui faisait tournoyer son arme au dessus de sa tête. L'Inquisiteur psalmodiait des incantations avec le moine et un halo doré commencait à entourer le groupe.

C'est alors que de toutes les directions des silhouettes de monstres sortirent de la brume, le combat parut tout d'un coup très desespéré.

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C'est vrai que ces historiettes donnent envie d'en savoir plus sur ton univers. L’ambiance général me rappelle vite fait "Les feux d'Askell", peut être cette histoire de peste "coraillenne"...

 

En revanche, ils auraient bien besoin d'aération (pour le confort de lecture) et de développement (pour faire moins "brèves de journal"). Et de corriger les fautes d'orthographe.

En l'état, ça fait beaucoup penser aux historiettes qu'on trouve des fois dans les codex/livre d'armée, du style "Le blasphème de Boit le Sang" - ça peut être un style, aussi.

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Merci de tes avis, je vais les prendre en considération. En effet ce sont bien des historiettes dans ce style là que je cherchais à faire vu que c'est pour accompagner un livre de règle. En tout cas merci de les avoir lues et commentées :).

 

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J'ai essayé d'aérer un peu plus ce dernier récit :

 

Affrontement entre Pirates et Gardes du Doge :

 

Le Courtisan Elfe Shii Vann avait averti son Seigneur que les pirates allaient certainement arriver par l'Ouest, à découvert au milieu des entrepots de fournitures, sûrs qu'ils étaient de leur supériorité numérique. Mais les deux arbalétriers humains de la Garde du Doge avaient pris position sur le toit des deux maisons attenantes aux entrepots, et allaient pouvoir couvrir de tirs leurs adversaires.

Le Maître de meute tenait sa meute de trois molosses au calme à côté du Seigneur Elfe Voraasii. Ce dernier vérifiait, de son côté, l'état de ses deux lames, joliment ornées de pierres elfiques. Seul le Courtisan Elfe montrait des signes évident d'inquiétude, malgré son arbalète-coquillage, qui, normalement, aurait du le rassurer.

C'est alors que, les armes à la main, charga la bande de pirates, en plein milieu de la place qui était située entre les bâtiments de l'entrepot. Ils étaient complètement à découvert dans leur course et très vite, deux traits fusèrent. Le premier atterrit en plein torse d'un boucanier, qui lacha son sabre et sa hache en tournoyant sur lui même. Il finit par s'effondrer dans une mare de sang écarlate. Le deuxième carreau alla se ficher directement dans la jambe d'un pistolier nain, qui gémit de douleur. Malgré cela il continua sa course en trainant la patte.

Une fois assez proche, l'orc canonnier fit feu en direction du Noble Elfe et du Maître de meute. Mais un dôme bleuté apparut magiquement au dessus des deux individus et dévia le boulet de canon. Le Noble Elfe remercia ses lames magiques avec une gratitude non feinte.

C'est alors qu'un tir lumineux partit comme un éclair du courtisan en direction de l'orc, et ce dernier eut la tête carbonisée. De nombreux soubresauts agitèrent son corps, qui restait debout, en plein milieu de la place. Le corps décapité continua d'avancer, mais de toute évidence il était bel et bien mort. Shii Vann, le Courtisan, regarda son arme étrange qu'était l'arbalète-coquillage avec satisfaction.Très vite celle ci se rechargea toute seule et un nouveau carreau lumineux fit surface sur la rampe de l'arme.

Les pirates n'avaient pas de chance car deux des leurs étaient encore tombés sous les carreaux des arbalétriers de la Garde du Doge. De l'autre côté, le chef pirate et un boucanier affrontaient le redoutable Noble Voraasii, qui virevoltait comme un beau diable avec ses deux épées magiques et les dominait largement. Les chiens avaient encerclé le nain pistolier et commencaient à le dépecer sur place. La partie allait être très difficile pour les pirates.

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Un peu plus pour pénétrer un chouilla dans l'univers du jeu l'Aurore Obscure :

 

Les relations entre les différentes factions décrites par un courtisan elfe :

 

Moi je n'aurai qu'une chose à vous dire, très cher, c'est que c'est très, très compliqué à vous expliquer.

Bien entendu, nous autres, Elfes, sommes supérieurs à toutes ces races inférieures, humains compris, et nous sommes faits pour dominer et gouverner cette cité. Les humains, nos serviteurs, font de bons guerriers, même si ils ne nous égalent pas en terme de compétences martiales. Mais les orcs et les nains, ces rebuts, ne servent vraiment à rien. L'Eglise les tolèrent dans ses rangs mais leur caractère et leur bétise sont tels que jamais l'un d'entre eux ne sera digne de servir un Noble.

A propos de religion, tous les êtres sont censés adorer Créo, le Dieu suprème du ciel, et l'Eglise, dominée par les humains, s'assurent qu'il est dignement vénéré par tous. Il ne souffre aucun rival et c'est la plupart du temps dans le secret que des adorateurs d'autres dieux se livre à leurs cultes.

Mais bon nombre de Nobles se croient au dessus du Dieu Créo, et se targuent d'aimer les anciens dieux elfes. L'Eglise leur livre alors une guerre sans merci, cherchant la moindre faille dans la protection de la Cour du Doge pour les abattre. Car l'Eglise estime que, plus que tout autres, les Nobles doivent montrer l'exemple. Et dans sa lutte contre les cultes hérétiques, elle livre une farouche croisade contre les dissidents Nobles.

Mais sa plus grande croisade concerne les Lystèses qui sont devenus l'extrème expression des forces démoniaques qui infestent ce monde. Tout le monde hait et redoute par dessus tous ces démons de Lystèses, mon cher, et moi même qui suis pourtant si érudit, ne sait pas vraiment ce qu'ils sont.

Quoi qu'il en soit, toutes les factions sont susceptibles de s'allier pour lutter contre des Lystèses. Même notre bonne Garde est prête à s'allier avec ces sauvages pirates issus de la fange de la Cité, si ils ont pour ennemi commun une horde de Lystèses.

Mais rassurez vous, cher ami, cette alliance ne restera que circonstancielle, et, aussitôt l'ennemi détruit, notre bonne Garde se mettra en chasse des brigands.

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Un autre petit récit :

 

Assaut Lystèse sur un quartier de la ville pirate :

 

Le quartier des douze briques était calme ce matin, et seul une dizaine d'enfants jouaient avec un ballon dans la rue. Le puit qui tronait au centre de la placette faisait office d'objectif dans lequel les enfants devaient arriver à lancer le ballon sans s'approcher trop près. En effet les adultes étaient tous affairés aux quais à préparer l'arrivée la cargaison du vaisseau de course le Couche-Marin. Le quartier était un quartier de la ville basse comme il y en avait beaucoup, si ce n'est qu'au milieu des maisons de bois et de torchons, douze bâtiments avaient été construits en grande partie en brique. Ceci était un vestige de la richesse passée du quartier, quand plusieurs petits armateurs de navires de course y habitaient et s'était fait construire des demeures fort cossues par rapport aux standards de la ville basse, dite la ville pirate. A côté des ces grandes maisons en briques, maintenant habités par quelques familles de marins privilégiées, le reste du quartier était à l'image des autres quartiers de la ville basse. C'est à dire que la plupart des maisons étaient un assemblage hétéroclite de bois et de drapés, même si certaines étaient entièrement bâtis en bois.

 

Le Couche-Matin devait arriver ce matin, mais bizarrement il avait du retard.

Le navire avait été annoncé à Port-Croche hier soir et il aurait du être là aux aurores. Il avait fait une bonne prise à ce qu'on disait, après des mois sans réelle prise d'importance. Le Couche-Marin appartenait à Gol Fagor, le dernier armateur du quartier des douze briques et tout le quartier comptait sur lui pour son commerce. Du coup les enfants et les viellards avaient été laissés seuls au foyer. Les enfants en profitaient pour s'amuser au jeu du trou-ballon sous le regard bienveillant des anciens qui les surveillaient de loin.

Un enfant leva les yeux vers le ciel et hurla de terreur quand il le vit se teinter progressivement de rouge violacé. Les autres enfants reprirent avec lui son cri d'horreur. Un épais brouillard se répandit alors à une vitesse surnaturelle dans le quartier, accompagné d'une fine odeur de pourriture maritime. Les enfants se pétrifièrent alors de peur. Seul l'un d'entre eux eut le réflexe de partir en courant.

Un bruit de course effréné se fit entendre à l'entrée de la rue et trois créatures plus ou moins difformes surgirent de la brume, grondant et jappant comme des chiens féroces. D'autres horreurs apparurent à leur suite, avancant plus lentement. Mais les enfants restaient pétrifiés...

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Merci de ton intérêt :). En fait je pensais à des drapés, à des bâches, comme des toiles de tente, ce qui me semble différent du torchis. Mais tu as raison je n'ai pas été assez clair dans ma description.

 

En tout merci de tes remarques et encouragement, ca fait plaisir :). 

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Sympa à lire ces petites histoires. Fais attention aux répétitions, notamment:

"Le Maître de meute tenait sa meute de trois molosses " ou "Lystèses" qui est répété presque toutes les lignes dans l'avant dernier texte.

Sinon j'aime bien ces petits textes d'ambiances. Bon courage pour ton projet !

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  • 3 semaines après...

Merci à toi Kruger, çà fait plaisir!

 

Un autre petit récit  sur une incartade entre Gens de l'Eglise et Gardes du Doge :

 

Mission d'escorte d'un dignitaire hérétique par la garde du Doge et embuscade de l'Eglise :

 

Les membres du petit groupe avançaient d'un pas alerte au milieu des canaux du quartier des frippeurs, comme si quelque chose les inquiétait. A la tête se trouvait un grand elfe à la cape majestueuse et dont le casque à cimier indiquait clairement sa fonction de Lieutenant de la Garde du Doge. A sa suite se trouvaient trois gardes du Doge, humains, dont un arbalétrier et un quatrième, Elfe habillé de manière plus excentrique. Ce dernier était de toute évidence un Noble d'une certaine importance que les gardes devaient protéger. A leurs démarches et aux regards qu'ils se lançaient, on pouvait conclure que le Lieutenant et le Noble devaient être des jumeaux incarnés.

  • Vite, Messire, dépêchons nous, nous avons encore à franchir deux quartiers avant d'être en sécurité. L'Eglise ne nous lâchera pas comme ça.

  • Du calme Yii Keltan, dit le Noble, tu sais, ce n'est pas parce que deux de ces ahuris m'ont vu en pleine orgie Achante cette nuit qu'ils vont chercher à m'abattre dans la journée.

  • Messire, mieux vaut prendre des précautions tout de même. Vous savez ce que l'Eglise réserve à ceux qui sont coupables d'hérésie.

  • Coupable, coupable...tout de suite les grands mots ! Mais soit, allons y !

Ils passaient à ce moment près d'un portail d'énergie qui vibrait à la surface du canaux. Les elfes s'en méfiaient instinctivement et ne les prenaient quasiment jamais. Mais malgré leur ouïe extrêmement fine, ils n'entendirent rien lorsque deux pénitents cagoulés surgirent silencieusement du portail, l'arme à la main.

D'autres hommes, des flagellants, le torse nu plein de cicatrices morbides recouvert d'huile pour ne pas sentir d'odeur détectable, suivaient dorénavant les gardes à quelques mètres d'eux. Une flèche partit alors de l'autre côté du canal, et alla se ficher droit dans la tête de l’arbalétrier de la Garde.

Les pénitents saisirent l'occasion pour se jeter, toutes armes dehors, sur les Gardes humains.

« Fuyons Messire, dit le Lieutenant au Noble, le refuge n'est plus très loin. »

Mais au milieu du pont qui les séparait du refuge, un imposant Templier leur barrait la route, à la suite duquel se trouvait un Inquisiteur et l'archer qui avait fait feu l'instant d'avant.

 

 

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Toujours plaisant à lire. Attention aux phrases un peu trop lourdes. Par exemple

le torse nu plein de cicatrices morbides recouvert d'huile pour ne pas sentir d'odeur détectable

"recouvert d'huile pour masquer leur odeur" rend la phrase plus agréable à lire. Bonne continuation!

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  • 2 mois après...

Merci beaucoup pour ton aide et commentaires!!!

 

Mais le fluff du jeu l'Aurore Obscure a évolué et prend place maintenant à Venise en 2022 :

Le Tsunami :

Il est six heures du matin, les premiers vaporetto quittent leur embarcadère pour partir accomplir leur taches quotidiennes. Maurizio, membre de la brigade de nuit de la Police de Venise, regarde depuis quelques minutes en direction du cimetière de l'île Saint Michel. Les yeux dans le vague, il tend l'oreille au clapotis des eaux. Cela commence comme un murmure, qui devient bientôt un bourrasque, chantant dans les cheveux de Maurizio. Au loin les nuages couvrent la mer d'une sombre luminosité et Maurizio se sent saisi d'un étrange malaise.

Alors que son malaise a encore du mal à se dissiper, ses yeux s'écarquillent subitement devant le phénomène qui se produit devant lui. A moins d'un kilomètre de lui, ce qui semblait n'être qu'un murmure devient une vague gigantesque s'approchant à toute vitesse de la ville. Et c'est dans un vacarme assourdissant que ce mur d'eau mouvant, d'un quinzaine de mètre de haut se met à engouffrer les frêles embarcations qui se trouvent sur son chemin.

Pris d'une panique irrépressible, Maurizio se met à courir dans la direction opposée au tsunami. Mais il est déjà trop tard...

 

C'est ainsi qu'une vague démentielle et d'une ampleur complètement incongrue pour une ville méditerranéenne s'abattit sur Venise, en la ravageant complètement. Mais ce ne fut pas tout... car le tsunami fut suivi d'une violente tempête qui dura toute la journée. La foudre destructrice tomba maint fois lors de cette journée et les pluies diluviennes qui l'accompagnèrent, transformèrent très vite la situation en catastrophe humanitaire.

Curieusement, et bien que cela parut secondaire au premier abord, un corail parfaitement étranger à cette région du globe se mit à pousser dans la lagune et à sortir de l'eau pour envahir les niveaux inférieurs de la ville.

Modifié par Newlight
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La Malédiction du Corail :

Face à la catastrophe, qui fit très vite le tour du monde des écrans, les secours s'organisèrent pour aider les touristes et habitants de Venise. Des camps de survivants et des hôpitaux de campagne furent établis un peu partout dans la ville. Mais ce fut difficile car de nombreux ponts avaient cédés au passage du tsunami et l'évacuation de la ville était impossible. En outre des équipes de scientifiques furent dépéchés sur place afin d'établir les premières études sur le mystérieux corail qui avait envahi la ville. Au lendemain de la catastrophe une crise sanitaire fut très vite déclarée à la vue de ses étranges propriétés et les scientifiques ne tardèrent pas à découvrir des effets désastreux du corail sur l'organisme humain.

En effet le corail en question montre les capacités de défense typique de son espèce, tels que projection de substances chimiques lorsqu'on passe à proximité ou bien irritation très violente au contact de la peau. Mais dans le cas de ce corail inconnu, ces effets sont extrêmement puissants et le simple contact de certains massifs corailleux peut brûler la main au 3ème degré en quelques secondes. Les projections chimiques peuvent aller jusqu'à 50 cm de portée et deviennent très violemment urticantes malgré les vêtements. A part porter des combinaisons protectrices très épaisses, le seul moyen de se protéger de ces agressions du corail est de s'en tenir éloigné. Mais le pire n'est pas cela mais bel et bien ce qu'on a très vite surnommé la Malédiction du Corail.


 

La Contamination :

Alors que de nombreuses personnes ont été blessées profondément par le corail, avant que l'alerte sanitaire soit lancée le lendemain matin de la catastrophe, bon nombre d'entre elles sont tombées au bout de quelques heures dans un profond coma dont rien ne semble vouloir les faire sortir. Beaucoup sont ceux qui, après cette première nuit de calme après la tempète, se sont réveillés aux côtés d'un membre de leur famille apparemment complètement éteint.

Maria était fort inquiète pour son mari après qu'il se soit brûlé en touchant un de ces damnés coraux, et avait eu le sommeil très agité cette nuit. Elle était très reconnaissante à Dieu que rien de grave ne soit arrivé à sa famille lors du tsunami et de la tempête mais le fait que son mari soit complètement inerte ce matin la paniquait complètement. Son poul battait distinctement mais impossible de le réveiller. Dehors, des gens s'activaient à réparer les désastres du tsunami et elle songea à demander leur aide pour amener son mari à l'hôpital de campagne le plus proche.

Alors qu'elle regardait les hommes s'agiter dehors, elle sentit une haleine familière lui effleurer les narines. Un souffle rauque lui caressait la nuque et très vite des larmes de joie pointèrent sur ses yeux à l'idée que son mari s'était réveillé. Elle se retourna d'un coup pour voir son visage. Mais à peine avait elle esquissé son mouvement, que deux mains lui paralysèrent les bras et qu'une mâchoire se referma sur son cou dans une avide frénésie macabre, et éclaboussant de sang la fenêtre devant elle alors que son mari lui dévorait les épaules à grand coups de dents.

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  • 2 mois après...

Gros changement de fluff, mais ça peut-être intéressant.

La hauteur du tsunami de 2004 au japon atteignait pas plus de 10 mètres. Du coup une vague d'une quinzaine de mètres ne laisserait pas grand chose de Venise je pense.

 

Sinon attention, il y a encore quelques phrases un peu trop lourdes, notamment la dernière qui fait presque deux lignes.

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