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Warhammer Forum

Une histoire qui n'a pour l'instant pas de titre


Nega_Venom

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Salut le peuple, j'ai récemment commencer à écrire une histoire, que je travaille maintenant depuis plusieurs semaines, sur un univers entièrement de mon cru, et j'aimerai la partager et en avoir des retours, je la poste donc ici, le rythme sera d'à peu près un chapitre par semaine (des fois deux, des fois zéro). Donc sans plus attendre, le parpaing !

 

Prologue :

 

Le ciel commençait à s'assombrir avec la nuit tombante dans les rues désertées des quartiers sud de Great East, quelques ombres étaient visibles entre les titanesques immeubles, semblables à des monolithes de bétons. Ces ombres vivant la nuit, elles sont appelées les Alters, des humains en apparence tout ce qu'il y a de plus normal, mais qui sont doués de pouvoirs aussi divers que variés. Ces alters qui fuient la nuit ne sont que les parias d'une société reconstruite après le grand Krach boursier de 2020. Krach qui plongea le monde dans une ère de chaos et d'anarchie, les villes semblaient être des visions de l'enfer tant elles étaient à feu et à sang, les peuples se soulevaient partout dans le monde, les gouvernements furent renversés et les dirigeants pendus. Mais dans ce chaos innommable, les gouvernements qui tinrent bon tentèrent de s'étendre par la force des armes, et le monde tomba une seconde fois dans la folie, le feu nucléaire brûla toutes les terres et l'humanité fût mise à genoux. Cent ans passèrent avant que Great East fût fondée, la promesse de la sécurité et de l'ordre dans un monde désolé où le meurtre et la violence sont journaliers. Mais cette promesse d'espoir fut vite menacée à nouveau quand les radiations ambiantes donnèrent naissance à des enfants spéciaux, les premiers alters, alors le Gouvernement central de Great East lança une véritable croisade contre ces humains déviants, les enfants furent pris au bras de leurs mères et massacrés. Aujourd'hui, cent vingt ans après ce massacre, les alters naissent toujours, et le Gouvernement central les chasses toujours. Mais quatre d'entre eux se levèrent face à ce système génocidaire, clamant l'acceptation des alters et créant dans l'ancien métro déserté une sorte d'enclave pour les alters n'ayant nul part où vivre ou voulant aider une juste cause, ils se sont appelés Newmanity et tente de combattre le crime pour montrer aux humains que les alters peuvent aussi les aider.

Les ombres se faufilèrent entre les bâtiments de béton du quartier pauvre de Great East jusqu'à un parking, puis s'arrêtèrent derrière une voiture.

« Ils sont combiens Monarch ? » Demanda le plus petit.

-Sept. » Répondit le plus grand des quatre.

-C'est gérable si on arrête de discuter et qu'on agit Elrich ! » Dit le plus petite.

-Blaze, déjà moi c'est Fortress et il faut qu'on se concerte un minimum avant d'attaquer, ils sont armés. » Répondit le dénommé Elrich, un homme de petite taille, massif avec de longs cheveux noirs et des yeux gris comme l'acier. « Et puis nous ne devons pas les tuer, si on commence à tuer comment veux-tu que les gens aient confiance en Newmanity ? »

-Je me fous de la confiance des gens, et ton histoire de pseudonyme c'est de la merde ! » Répondit la petite brune appelée Alice, en se levant pour se diriger vers le fourgon derrière lequel sont cachés les criminels et commence à crée une flamme dans sa main droite.

-Bordel de merde ! » Lâche Elrich. « Nathan reste en retrait et préviens nous si des renforts arrivent. »

-Comme d'habitude. » Accepte Nathan, un grand blond aux yeux verts. Il sort alors de sa poche une sorte de pistolet blanc et reste caché derrière la voiture alors qu'Elrich avance pour rejoindre Alice.

-Alice espèce de conne, tu vas tout faire foirer ! » Lui adresse-t-il alors qu'il la rattrape enfin, la prenant avec force par le bras.

-De toute façon les flics vont les tuer, alors autant le faire tout de suite et ...

-Oui mais les flics sont des humains, nous des alters, alors on les immobilise et les neutralise juste, d'accord ?

-D'accord ... » Elrich lui lâche le bras.

Un des hommes de garde du groupe voit alors les deux alters s'approcher d'eux.

« Monsieur Shaginov, y a deux débiles qui se ramènes, on les allume ? » Demande-t-il en chargeant son fusil.

-Bien sûr, fait en des putains de passoires ! » Répond un homme très bien habillé, avec un fort accent slave en se retournant vers son interlocuteur premier. "Ce n'est qu'un petit désagrément, mes hommes vont s'en charger." Il donne alors à son interlocuteur, un grand homme noir portant des dreads, un gros sac de cocaïne, et ce dernier lui donne en échange une mallette noire.

Au même moment, la sentinelle et deux autres hommes de main ouvrent le feu sur Alice et Elrich. Elrich transforme alors son corps en métal, faisant ricocher les balles sur lui. Alice se cache alors derrière un véhicule en chargeant une boule de feu. Les coups de feu s'arrêtent et Elrich charge une sentinelle et lui assène un puissant coup dans la mâchoire le faisant tomber inconscient. Au même moment Alice sort de sa couverture pour tirer une boule de feu sur une autre sentinelle, la projetant puissamment en arrière puis en tire une seconde sur la dernière sentinelle qui rechargeait son fusil. Elrich avance alors jusqu'à derrière la camionnette ou un homme de main l'accueil avec un tir de fusil à pompe, le faisant reculer de quelques pas tandis qu'Alice se propulse en l'air en créant des flammes en dessous d'elle et abat le chef de gang noir d'une boule de feu dans les jambes. Elrich atteint le dernier homme de main et lui assène un violent uppercut dans le ventre, le mettant à terre. Il remarque soudain que le russe et son garde du corps courent vers une voiture.

« Alice, y a Shaginov qui va se barrer, empêche le !

-Pas de problème ... » La brunette tire alors une puissante colonne de flamme sur la voiture, la faisant exploser avec force et jettant les deux hommes au sol, qu'Elrich va rapidement chercher et assommer.

-Bien, on les désarme et on les ligote et ensuite c'est bon. » Lâche Elrich. « Mais la prochaine fois tu obéis à mes ordres ! » Dit-il en ligotant un homme de main.

-Si on avait suivi tes ordres on serait encore derrière la voiture à débattre de comment les arrêter, alors que là ils sont dans les vapes et maîtrisés ! » Répond violemment Alice en mettant le feu au sac de cocaïne.

Nathan les rejoins rapidement.

« Je ne veux pas vous déranger, mais les flics arrivent, quelqu'un a dû les prévenir de la fusillade !

-D'accord, Nathan tu entasses les armes là-bas, moi et Alice on finit de les saucissonner, et on se casse. »

Ils finissent alors leur tâche puis s'enfuient en passant par une plaque d'égout, parcourent les tunnels pendant plusieurs minutes et arrivent finalement à une section effondrée des galeries,  descendent rapidement dans le réseau du métro abandonné et parcourent encore les boyaux de béton pour arriver devant une grande porte en acier qu'ils ouvrent grâce à une manœuvre spéciale et entrent dans leur refuge, une sorte de bunker d'avant-guerre, très spacieux avec plusieurs salles et aménagé par les quatre amis pour être le plus chaleureux et accueillant possible, une jeune femme aux cheveux gris argentée, Joyce, la quatrième membre fondatrice de Newmanity, va à leur rencontre.

« Alors ça c'est bien passé ? » Demande-t-elle en les suivant alors qu'ils vont se vautrer dans le canapé au milieu de la pièce.

-Alice a encore fait comme il lui chante ... » Dit Nathan.

-Je t'emmerde Nathan, au moins on a des résultats avec ma méthode ! » Réponds violemment l'intéressée.

-Parce que t'appelle ça une méthode toi, foncer dans le tas en défouraillant à tout va ? » Crache Elrich.

-Vous savez quoi, allez tous vous faire foutre bande de connards ! » Elle se lève et monte vers sa chambre, claquant violemment la porte derrière elle.

-Vous pourriez être un peu plus souple avec elle quand même ... » lâche Joyce. « Vous savez qu'elle fait ce qu'elle peut ... » Elle monte alors rejoindre Alice.

Joyce ouvre lentement la porte de la chambre de son amie.

« Je ... Je peux entrer Alice ? » Elle voit alors son amie en larmes blottie dans sa couette. « Alice ... Tu sais bien qu'Elrich veut juste que personne ne sois blessé ...

-Je sais ... » Laisse échapper la brunette. « Je ... Je fais ce que je peux ...

-tout le monde en a conscience Alice. » Dit Joyce en lui caressant l'épaule « Mais il faut que tu contrôles, pour le bien de tout le monde, d'accord ?

-Ou ... Oui j'essayerai. » Dit-t-elle faiblement en sortant un peu de sa couette.

-Bien, continue de t'améliorer ma grande. » Dit Joyce pour consoler Alice en lui ébouriffant les cheveux.

Joyce sort de la chambre d'Alice et rejoins Elrich et Nathan dans le salon, elle se vautre sur le canapé et regarde froidement Elrich.

« Bon ... Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?

-Tu sais bien pourquoi ... » Envoie Joyce.

-Elle à qu'a obéir aussi, elle discute constamment mes ordres et fait ce qui lui chante et je ... » Il est sèchement coupé par Joyce.

-Même, tu n'as pas à lui répondre comme ça, bordel on a une cause à défendre, on n'a clairement pas que ça à foutre de se chamailler pour des conneries comme ça ! » Crache Joyce avec reproche.

Sentant la situation s'envenimer, Nathan part dans sa chambre pour échapper à l'orage qui arrive.

« Comment veux-tu qu'elle se plie à notre cause si elle refuse le moindre de mes ordres ? » Rétorque calmement Elrich.

-Elrich ! » Hurle Joyce. « Comment peux-tu dire ça d'Alice, tu sais qu'elle est à fond dans notre cause, qu'elle pourrait donner sa vie pour nos idéaux ! »

-Je ... » tente de glisser Elrich, rapidement coupé par Joyce, enragée.

-Alice est sûrement la plus courageuse d'entre nous, car celle qui a le plus de difficultés à pardonner les humains, tu sais aussi bien que moi ce qu'elle a vécu, l'enfer d'où elle vient, comment peux-tu douter de sa dévotion ?

-Je ne doute pas de sa dévotion, jamais je n'en ai douté, je doute de ses méthodes Joyce. » Lâche Elrich. « Alice est instable, c'est un fait avéré. Mais ses méthodes et surtout son refus de l'autorité pourront tous nous mettre en danger. Je veux juste qu'elle s'en rende compte ... »

-je pense qu'elle s'en est rendu compte. » Avoue Joyce. « Maintenant elle dort.

-C'est bien, il faut qu'elle se repose. » Dit finalement Elrich. Il se lève, puis se dirige vers l'escalier métallique et s'arrête au milieu de ce dernier. « Bonne nuit Joyce.

-Bonne nuit Elrich. »

Elrich entrouvre la porte de la chambre d'Alice pour la regarder dormir.

« La plus courageuse d'entre nous ... » Ces paroles résonnent dans son esprit comme un avertissement, il ferme la porte et va se coucher.

 

Chapitre 1 :

 

Le soleil se lève à peine sur les hauteurs du quartier riche de Great East. Joyce marche lentement dans une rue désertée et calme, quelque fois perturbée par le passage d'une voiture. Perdue dans ses pensées, elle en oublie même le but de sa présence, puis tout lui revient, elle a été envoyée ici par Nathan qui pense qu'une alter se cache dans les hauteurs de Great East, ce quartier de richesse et de corruption elle le connait bien. Rien que de marcher dans ces allées lui rappelle son enfance, contrairement à la majorité des mutants, Joyce n'a jamais été inquiétée par sa nature, née d'une famille de notables, une mère est membre du parti mais a toujours été froide envers elle et un père haut gradé dans l'armée souvent absent, elle était à coup sûr bien protégée contre les mesures anti alter du gouvernement central. Mais tout ce luxe, toute cette froideur la dégouta de cette haute société répugnante, plus elle grandissait et plus elle avait vent de son statut privilégié, mais surtout de la traite des alters, ses frères et sœurs, qui étaient traqués et déportés vers Steelgate, la prison spéciale pour le confinement ses alters. Un soir, elle partit de cette maison maudite. Et ce jour-là fût le plus grand tournant de sa vie, car c'est là qu'elle, la petite bourgeoise ayant toujours vécue dans la sécurité, rencontra Alice, une alter délinquante, battue et abandonnée, ayant grandie avec pour seule loi sa survie. Cette rencontre la changea à jamais, c'est là qu'elle découvrit le sens de son existence, elle devait aider ses congénères opprimés, pour un monde plus juste. C'est ainsi qu'elle rencontra Elrich et Nathan, et ensembles, avec Alice ils fondèrent Newmanity, un rêve, une utopie, l'espoir d'un lendemain plus juste.

Elle est vite sortie de sa torpeur quand elle percute une jeune fille.

« Excuse moi, j'étais dans mes pensée, je t'ai pas fait mal au moins ?

-N ... Non ça va » La jeune fille récupère ses affaires rapidement, une jolie blonde, aux yeux verts. « Et toi tu t'es fait mal ?

-Non, attends je t'aide. » Joyce aide la fille à récupérer ses affaires, puis lui tends la main pour l'aider à se relever. « Je m'appelle Joyce, enchantée. » Dit-elle en souriant, ses cheveux argentés tombant sur son visage.

-Je m'appelle Lucie » Elle lui serre la main chaleureusement. « Tu vas où ?

-Oh ... euh, je cherche une amie, mais je ne connais pas trop le coin hélas ... » Joyce a soudainement une impression étrange, comme si Lucie crée de la joie en elle.

-Je peux t'aider si tu veux ! J'habite ici et ... » elle s'arrête brusquement. « Que me veux-tu ? » Son ton est beaucoup plus froid, presque hautain.

-Je ... Je ne te veux rien pourquoi Joyce commence discrètement à crée une dague de glace pour se défendre si nécessaire.

-Tu es une alter, je le sens Joyce ... Alors qu'est-ce que tu me veux ? » Une sorte d'énergie blanche commence à entourer les mains de Lucie. Joyce, sentant le conflit arriver, décide de jouer un coup risqué.

-Je fais partie d'un groupe appeler Newmanity, nous sommes des alters et voulons que les humains voient que nous ne sommes pas des monstres, j'ai rejoint Newmanity pour cette utopie. Je suis ici pour te proposer de faire partie de notre équipe. » Joyce serre les dents, espérant que Lucie ne paniquera pas, mais cette dernière semble rester de marbre, l'énergie blanche de sa main disparait alors et son visage s'éclaire.

-Je vais t'aider à chercher ton amie, suis moi ! »

Elles marchent de longues minutes jusqu'à une grande maison se dressant fièrement sur une petite colline. Lucie arrive en face de la porte, sort ses clés et l'ouvre, puis laisse entrer Joyce, et referme la porte derrière elle. Elle jette son sac au pied d'un porte manteau et grimpe l'escalier jusqu'a premier étage, et invite Joyce dans sa chambre. La chambre de Lucie est une grande salle peinte en blanc, pleine de peluches avec un immense lit en son centre. Lucie retire sa veste puis s'assied sur son lit.

« Parle-moi un peu de votre groupe, Newmanity. » Dit-elle d'une voix douce. « Vous êtes combien ?

-Quatre pour le moment. » Répond Joyce. « Au fait quel est ton pouvoir ?

-Je ne sais pas vraiment, mais j'ai déjà réussie à soigner des gens avec l'énergie blanche que je crée.

-Moi ..." Elle tend la main, du givre se crée sur sa paume. « Je peux maitriser le froid. » Joyce prend alors la bouteille d'eau de Lucie, la jette en l'air et la gèle instantanément, créant une épée de glace. « Et voilà ce que peut donner un pouvoir maitrisé.

-Et ... On devra se battre ? » Demande Lucie, visiblement pas très rassurée.

-Notre mission est de donner confiance aux humains, pour tenter de créer un monde où les alters n'auront pas à se cacher. Oui nous devront nous battre, contre des criminels, voire contre des alters. » Elle pose sa main sur l'épaule de Lucie, qui s'est redressée entre temps. « Mais tout ira bien ne t'inquiète pas, nous veillons toujours les uns sur les autres. »

-C'est où qu'on vous trouve ? » Interroge énergiquement la blonde.

-Je ... Je ne peux pas te le dire sans que tu nous rejoignes, tu comprends ?

-Oui bien sûr, du coup j'accepte de vous rejoindre, tu dis que j'apprendrai à utiliser mon pouvoir c'est ça ?

-Oui ! Pour une noble cause, pour tous les alters opprimés ! Pour une justice ! » Répond vivement Joyce.

-Alors je vous suis ! »

Lucie prend un gros sac, et y fourre quelques affaires, le referme et le met avec énergie, les deux jeunes femmes sortent de la maison et avancent vers le quartier Ouest. Elles arrivent après de longues minutes de marche dans une ruelle, au fond de l'allée, une porte en acier, Joyce avance et ouvre la lourde porte via une manœuvre spéciale, puis invite Lucie à entrer dans la descente d'escalier faiblement éclairée. Après une courte descente, les deux alters avancent dans de sombres galeries jusqu'à un mur endommagé, Joyce se faufile dans le trou à la base du mur, puis aide Lucie à faire de même.

« Je te présente l'ancien métro, ces galeries datent d'avant la guerre qui détruisit notre monde, nous laissant Great East pour seule option, ces galeries ne figurent sur aucun plan de la ville, et le peu de gens qui en connaissent l'existence n'ont aucune raison d'y venir. » Explique calmement Joyce, d'une voix basse.

-Vous êtes sûrs que les agents du Gouvernement Central ne viendront pas ici ?

-Le passage par lequel on est entrée est le plus simple d'utilisation ...

-Ah ... en effet on ne risque pas d'être ennuyé » Lâche Lucie.

Après encore quelques instants à errer dans les tunnels abandonnés, les deux femmes arrivent devant la porte du quartier général de Newmanity, Lucie et Joyce échangent un regard entendu, puis Joyce ouvre la porte et fait entrer Lucie dans la grande salle.

« Bienvenue chez toi ! » Dit chaleureusement Joyce. « Ici c'est la salle principale, c'est ici qu'on passe le temps, qu'on discute, on a une télé et des vieux films et séries d'avant-guerre qui trainent, sinon on a aussi des livres, sur le canapé c'est Alice. 

-Ah ... Salut Joyce. » Répond l'intéressée sans même adresser un regard ou une parole à la nouvelle venue.

-Euh ... Salut ... » Répond timidement Lucie.

- Bien, suis-moi, je vais te faire visiter ! » Elle l'emmène au fond de la grande salle, où trône un escalier en métal. « Par ici, si tu montes, c'est les chambres, au fond du couloir d'en haut y a la salle de bain, cette installation à une capacité totale de 30 personnes. » Elle descend puis se dirige vers la salle à gauche de la pièce principale, une sorte de salle à manger avec plusieurs tables en métal et des bancs, une cuisine siège au fond de la pièce, séparée de cette dernière par un plan de travail. « Ici c'est la cuisine et la salle à manger, si t'as la dalle, le frigo est régulièrement approvisionné et ...

-Qui vous approvisionne ? » Demande innocemment Lucie.

-Eh bien, pour te dire la vérité, on connaît un alter qui peut fabriquer de la nourriture à volonté, grâce à mon héritage on peut le payer pour au moins deux siècles.

-Ton héritage ? » Demande Lucie, perplexe.

-Pour tout te dire, si j'ai été envoyée te chercher, c'est pas pour rien, mon nom est Joyce Sparks, et je suis une Classe 1 comme toi. Fille d'Edmund Sparks, colonel dans l'armée de Great East, et de Rosalina Sparks, sénatrice à la chambre blanche. Je me suis enfuie de chez moi pour mener ce combat, le combat de la justice et de l'égalité ! Mais bien sur j'ai pris de l'argent avec moi, beaucoup d'argent. De quoi tenir longtemps. » Lâche Joyce.

-Moi aussi j'en ai pris vois-tu. » Dit Lucie en souriant.

Les deux filles continuent alors de parler de leurs vies de bourges en finissant la visite du bunker, puis vont s'asseoir sur le canapé de la grande salle, Lucie s'approche d'Alice, mais celle-ci lui envoie un regard dur.

« Qu'est-ce que tu veux la nouvelle ? » Demande sèchement Alice.

-Je ... Je m'appelle Lucie Königs et je ... » Elle est rapidement coupée par la brune.

- Je m'en branle de comment tu t'appelles, de qui tu es et d'où tu viens, alors soi tu recules et tu me laisse lire mon bouquin, soi tu vas comprendre le vrai sens d'être chaude comme la braise ma jolie ! »

Joyce remarque vite l'agressivité d'Alice, et décide d'intervenir.

« Alice ! Ça suffit ! » Crie Joyce. « Excuse toi et parles un peu avec Lucie.

-Je ... » Son regard se charge de crainte quand elle voit les yeux de Joyce s'assombrirent. « Pardon Lucie. Je ... je m'appelle Alice.

- Pas grave. »  Lui répond Lucie en lui souriant avec sa mignonne bouille. « Alice comment ?

-Oh ... Euh ... juste Alice d'accord ? » Lâche la brunette, visiblement gênée. « On m'appelle Blaze en mission. Au fait t'as déjà ton pseudo ?

-Un pseudo ? » Demande la petite blonde ne penchant la tête de curiosité.

-Personne ne t’a dit ? En gros on a tous un pseudonyme, un surnom, pour ne pas que les gens connaissent nos vrais noms, moi c'est Blaze, Joyce c'est Blizzard, Elrich on l'appelle Fortress et Nathan, Monarch.

- Je ... Non je n’ai pas encore réfléchie à ça. » Lâche Lucie.

-Pas grave, de toute façon tu devras t'entrainer à contrôler ton pouvoir avant de commencer à participer à de vraies opérations. »

Elrich descend rapidement les escaliers en métal et fait un signe rapide à Joyce.

« Alice tu t'occupes de Lucie, essaye de comprendre son pouvoir et explique lui comment ça marche ici d'accord ? » Dit-elle en se levant rapidement pour rejoindre Elrich, avec qui elle échange quelques mots. « On sera de retour d'ici environ deux heures, on a une attaque de banque à déjouer.

-D'accord, à plus tard, faîtes gaffe. »

Joyce et Elrich s'en vont, laissant Lucie et Alice seules dans la base, les deux jeunes femmes se dévisagent pendant quelques instants, puis Alice se lève et propose à Lucie de la suivre dans une grande salle vide.

« Bien Lucie, c'est ici qu'on s'entraine, alors on va d'abord tester tes réflexes." À peine sa phrase terminé elle charge une boule de feu qu'elle tire sur Lucie, qui l'esquive maladroitement.

-Putain mais ça va pas, t'as pétée un câble ou quoi ? » Alice lui tire une seconde boule de feu dessus, faisant exploser le sol devant elle, la propulsant quelques mètres plus loin. « Arrête bordel !

-Défend toi alors ! » Elle prépare alors une troisième attaque, faisant crépiter sa flamme, ses yeux virant légèrement à l'orange, puis crée une seconde boule dans sa main gauche.

-Oh merde ! » Lucie se relève et commence à courir un peu partout, tentant d'esquiver l'attaque à venir.

-Perdu ... » Alice tire ses deux boules de feu en même temps, faisant sauter le mur derrière Lucie, et la projetant violement au sol.

-Je t'ai dit d'arrêter bordel ! » Crie Lucie en projetant une puissante vague d'énergie blanche sur Alice, la faisant tomber un peu plus loin. Elle remarque alors une plaie béante sur son bras, et applique sa lumière blanche dessus, la guérissant rapidement.

-En fin de compte ça pourrait devenir intéressant. » Lâche Alice en commençant à rire, elle se relève puis enlève sa veste, et crée de puissantes flammes dans ses mains. « Prépare-toi !

- Je ne veux pas me battre avec toi Alice, mais je répliquerai si tu m'y obliges ! » Menace Lucie en matérialisant ses halos blancs autour de ses bras.

Les deux femmes se tournent autour comme deux bêtes blessées face à face, Alice ouvre les hostilités en tirant une boule sur Lucie, qui la dévie avec ses mains, non sans être éjectée dans l'opération. À peine relevée elle aperçoit la seconde attaque de la brunette, et l'encaisse de plein fouet, ne pouvant l'esquiver, pour finir au sol. Alice tire alors une troisième attaque sur Lucie au sol, mais celle-ci crée une sorte de dôme d'énergie blanche autour d'elle, qui fait dévier la flamme, qu'Alice esquive difficilement, surprise par cette technique.

« Pas mal pour une débutante » Lâche-t-elle en approchant Lucie, qui soigne ses blessures avec son énergie blanche. « Et ton truc avec le bouclier, tu le sors d'où ?

-Je ... Je ne sais pas, je ne sais même pas ce que c'est cette énergie blanche ou ce qu'elle fait, à part me soigner et apparemment dévier les attaques. » Dit Lucie en regardant ses mains, toujours entourées de lumière diaphane.

-Bon, faudra voir ça, mais on a le temps, je ne t’ai pas fait trop mal au moins ? » Lâche Alice.

-Non ça ... ça va.

-Bien, un peu d'entrainement pour l'esquive te fera pas de mal, on n’est pas tous des Elrich pouvant encaisser des balles, obus et boules de feu. » Dit Alice en aidant Lucie à se relever.

Les deux alters retournent alors dans le salon pour se poser sur le canapé, Alice va chercher des biscuits et une bière, puis s'écroule sur la pile de coussin en allumant la télé pour voir un des nombreux films disponibles.

« Au fait Alice, je peux te poser une question personnelle ? » Interrompt timidement Lucie.

-Vas-y balance. » Lâche Alice avec la bouche pleine de biscuits et engloutissant une bonne partie de sa binouze.

-Je sens une grande colère en toi, et sa source est liée à ta famille et je ...

-Silence ! » Crache Alice, ayant arrêtée de manger et regardant fixement devant elle. « Je ne sais pas quel est ton pouvoir, mais ne va pas plus loin. » Elle se tourne alors vers Lucie, son regard fixe est remplit de haine et glace le sang de la malheureuse blonde.

-Observe encore une fois mes pensées, surtout celles en lien avec mon passé, et je te tue. »

Lucie pâlit à vue d'œil alors qu'Alice braque sur elle son plus terrifiant regard, ses yeux virant à l'orange. Elle avance alors vers Lucie d'un air menaçante, posant la main sur la table en métal et y laisse la forme de sa main tant sa température à augmenter, elle saisit Lucie par le col, et la lève à sa hauteur.

« Regarde encore une fois mon esprit et je te fais fondre sur place, c'est bien comprit ?

-Ou ... Oui. » Lâche la blonde en larmes. « Ne me blesse pas.

-Je ... » Alice remarque alors les larmes de Lucie et comprend qu'elle est allée trop loin, elle la lâche et recule. « Excuse-moi Lucie, c'est juste que ... Que j'ai eu des moments que je préfère oublier, alors je ne veux pas que quelqu'un vienne farfouiller ma tête d'accord ?

-Oui Alice, je le referai plus ... Je suis désolée. » Dit Lucie en se laissant tombée sur le canapé au bord des pleurs.

-Pas grave, ça arrive, le refait plus c'est tout. Nous ferons de cette maudite ville un endroit où aucun alter n'aura à souffrir de sa nature, c'était le plan originel. Mais plus on avance, plus j'ai l'impression que la nature humaine nous est-elle même opposée. Que quoi que nous fassions, ça ne sera jamais suffisant. Cette foutue cité me donne envie de gerber à chaque fois que je vois les titanesques immeubles des Classes 1, toute leur richesse et leur arrogance. »  Crache la brunette en s'asseyant sur la table, le regard perdu.

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J'aime bien ce début d'histoire, ça donne envie d'en apprendre plus. Quelques fautes de frappe ou d'orthographe, et quelques conseils également:

 

Citation

Ces ombres vivant la nuit, elles sont appelées les Alters, […]. Ces alters qui fuient la nuit

Faute de frappe ? Pour la première partie, je dirais plutôt « ces ombres vivent la nuit, elles sont appelées les Alters. D’ailleurs tu mets une majuscule à leurs noms que la première fois ?

 

Citation

-C'est gérable si on arrête de discuter et qu'on agit Elrich ! » Dit le plus petite.

Le plus petit plutôt ?

 

Citation

-Je me fous de la confiance des gens, et ton histoire de pseudonyme c'est de la merde ! » Répondit la petite brune appelée Alice, en se levant pour se diriger vers le fourgon derrière lequel sont cachés les criminels et commence à crée une flamme dans sa main droite.

Problème de temps dans les verbes de la phrase. Je mettrais plutôt « Répondit, étaient cachés et commença » ou alors « Réponds » pour le premier verbe.

 

Attention aux répétitions des noms propres, et du mot « alors » dans la partie suivante :

Citation

« Au même moment, la sentinelle et deux autres hommes de main ouvrent le feu sur Alice et Elrich. Elrich transforme alors son corps en métal, faisant ricocher les balles sur lui. Alice se cache alors derrière un véhicule en chargeant une boule de feu. »

 

N’oublie pas de mettre des points, la phrase ci-dessous est un peu longue :

Citation

« Ils finissent alors leur tâche puis s'enfuient en passant par une plaque d'égout, parcourent les tunnels pendant plusieurs minutes et arrivent finalement à une section effondrée des galeries,  descendent rapidement dans le réseau du métro abandonné et parcourent encore les boyaux de béton pour arriver devant une grande porte en acier qu'ils ouvrent grâce à une manœuvre spéciale et entrent dans leur refuge, une sorte de bunker d'avant-guerre, très spacieux avec plusieurs salles et aménagé par les quatre amis pour être le plus chaleureux et accueillant possible, une jeune femme aux cheveux gris argentée, Joyce, la quatrième membre fondatrice de Newmanity, va à leur rencontre. » 

Il manque un « n’ » devant le « à » et un accent avec « qu’à »

Citation

-Elle à qu'a obéir aussi,

Le « est » est en trop après « mère » dans la phrase suivante :

Citation

née d'une famille de notables, une mère est membre du parti

« Un groupe appelé et non appeler » :

Citation

-Je fais partie d'un groupe appeler Newmanity,

C’est « soit »et pas « soi »

Citation

alors soi tu recules et tu me laisse lire mon bouquin, soi tu vas comprendre le vrai sens d'être chaude comme la braise ma jolie ! »

Il manque un accent sur le « a » de on a le temps.

Citation

-Bon, faudra voir ça, mais on a le temps, je ne t’ai pas fait trop mal au moins ? » Lâche Alice.

 

 

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