[EoT-AoS] : Antoc'h, la légendaire

[jehan de la tour]

Bonjour à tous,

 

Dans la perspective d'un retour au jeu, je vous propose un texte qui a pour but de recycler le fluff de mon armée Bretonienne. Il doit permettre de faire le lien entre Battle et AoS en attente de ce que sera le livre "Les cités libres". J'essaierai de créer une sorte de journal/chronique.

 

I La naissance d'une légende

 

Les derniers défenseurs, épuisés, s'étaient repliés dans la première enceinte. Cela faisait des mois qu'ils combattaient les forces de la ruine, et ces dernières avaient fini par submerger les six enceintes de la cité blanche. De lourdes volutes de fumée noire et grasse se tordaient comme des serpents en quête de festins. L'air empestait, lui, la charogne. Le ciel se voilait de tristesse face à la chute de la légendaire Antoc’h.

 

Durant des semaines des rumeurs de renforts arrivant parcouraient les rangs des soldats. Mais à chaque fois s'étaient les forces du chaos qui se renforçaient. Parmi ces dernières les démons commençaient à s'énerver car malgré leur rage et la haine qu'ils portaient aux habitants de cette ville, la progression de leurs troupes ralentissait. La résistance de la ville était acharnée, et la qualité de la défense se devait aux troupes présentes. En effet bien qu'Antoc'h soit la plus grande cité humaine d'Arabia, elle comptait de fortes communautés elfes et naines. Les premières lignes étaient constituées par les marteliers et les brises fer, les archers et arbalétriers elfes assuraient les attaques à distances avec l'artillerie naine. Les chevaliers Bretonniens régulièrement lançaient des charges dévastatrices. Les arts arcanniques étaient combinés entre les demoiselles, les quelques sorciers impériaux et les mages Elfes, et par un étrange hasard les magies se mélangèrent démultipliant les effets de celles-ci,

 

Cependant la résistance acharnée céda lentement, il fallu plus de six mois de siège pour que les forces chaotiques repoussèrent leurs adversaires sur la dernière ligne de défense. Dans le reste de la ville, des actes ignobles furent commis, rendant à moitié fou les survivants. Parmi eux, furent choisis des esclaves de « jeux », tandis que les plus faibles furent sacrifiés aux quatre divinités.

 

Puis arriva le dernier acte, les forces chaotiques commencèrent à percer la dernière ligne, l'ensemble des Grandes bannières furent élevées une dernière fois, les derniers arcanistes lancèrent un ultime sort ravageur, et l'ensemble des soldats lancèrent un ultime défit.

 

A cet instant précis, la réalité perdit sa consistance, et la ville sembla s’effacer et se dédoubler progressivement. Les lignes des deux cités se décalèrent et se superposèrent. L'énergie magique crépitait et embrasait les objets et bannières, des vagues diaphanes et pulsantes balayèrent les rangs chaotiques, et les démons se mirent à hurler de terreur de rage et de frustration.

 

Puis il y eu une sorte d'immense lueur, le ciel devient blanc laiteux puis l'obscurité totale se fit.

 

Le monde tel qu'il fut n'était plus, et la légendaire Antoc'h disparu à jamais .

 

Puis, un immense flash blanc se fit, et Antoc'h fut à nouveau présente. Mais au lieu du magnifique promontoire surplombant le golf de Médes, elle se dressait fière comme jamais au dessus de douces et verdoyantes collines.

 

L'histoire devint une légende, la légende se transforma en mythe, et se perdit dans les brumes de la mémoire,

 

Mais Antoc'h était, et est en même temps, toujours fidèle gardienne de ce qui fut et protectrice de ce qui adviendra.