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Fried l'humble ambiteux


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Chapitre 26 :

         

          La destruction du continent d’Ulthuan marqua une étape essentielle dans les plans d’Archaon l’ambitieux mais il restait des personnes qui s’opposaient encore aux dieux du Chaos. Il y avait encore du travail à accomplir avant de faire chuter tous les états qui continuaient à vénérer des divinités liées à l’Ordre. Et il existait des rivaux puissants à écarter.

          Les ravages causés par les armées d’Archaon incitèrent les skavens à cesser de fomenter des complots en sous-main, à passer à une dimension plus offensive, à se révéler au grand jour. Ces créatures avaient la tête, la fourrure et la queue du rat, mais aussi les mains, la capacité à se tenir debout, et l’intelligence des humains. Elles ignoraient souvent le concept de qualité supérieure, dans le sens que leur production avait souvent des effets secondaires graves pour leur utilisateur, mais elles disposaient d’un talent indéniable pour créer des armes vraiment dévastatrices. Ajouté à cela un manque de considération notable pour les dégâts sur les ennemis et les subordonnés, et vous obtenez une race capable de causer des ravages monstrueux.

          Plusieurs conseillers proches de l’ambitieux l’invitèrent à conquérir les armes  à la main, les cités souterraines des skavens, à l’emporter en choisissant une approche guerrière frontale. Archaon était sensible à ce type d’arguments, il aimait le tumulte des batailles. Mais il concevait aussi le bénéfice d’user de diplomatie.

          Il admettait que ce serait beaucoup plus glorieux de chercher à tuer ou asservir l’ensemble des skavens en se basant sur la pression des armes, en optant pour de grandes batailles. Mais il fallait aussi tenir compte de la réalité du terrain pour remporter un conflit. Les skavens vivaient dans un immense empire souterrain qui sera compliqué à conquérir de manière directe. Ils se reproduisaient à une vitesse étonnante, il y avait une grande mortalité chez leurs rejetons à cause du cannibalisme et de la compétition pour les meilleures places, mais cela n’empêchait pas de nombreux skavens prêts à combattre de s’enrôler chaque année dans les armées d’un semblable charismatique ou puissant.

          De plus remporter sous terre des batailles ne sera pas facile, les chefs skavens étaient assez vicieux pour provoquer des effondrements qui décimeront une bonne partie de leurs troupes si cela permettait de triompher d’adversaires dans une phase victorieuse. En outre si les skavens produisaient souvent du médiocre voire du lamentable, ils concevaient aussi par moment des armes terribles.

         Un tel maniera des microbes destructeurs capables d’emporter en quelques semaines toute la population d’une cité, un autre s’appuiera sur des bêtes monstrueuses comme des rats de la taille d’un loup et d’autres caractéristiques physiques redoutables comme une férocité impitoyable contre les ennemis, des griffes tranchants la pierre, un nombre anormal de pattes. Et ce n’était pas tout, il existait aussi des chefs qui compteront sur des assassins surentraînés ayant la possibilité d’infiltrer des forteresses très bien gardées, et enfin des skavens qui mélangeaient la technologie et la magie pour donner le jour à des inventions au premier abord démentes, mais très efficaces pour les chanceux ou les gens courageux.

          Certains skavens sont un véritable arsenal mi organique, mi mécanique faits de prothèses de métal aux effets meurtriers, constituées de lames empoisonnées, ou d’armes à feu voire à foudre, et aussi d’inventions qui émettaient une lumière clignotante et fumaient. Certes plus d’un inventeur skaven versé dans l’étude de la science et de la sorcellerie a fini par mourir victime d’une explosion. Mais ceux qui survivaient plus longtemps que la moyenne disposaient de la faculté de tuer une quantité invraisemblable d’ennemis.

 

         Alors Archaon choisit de se montrer ouvert à l’égard des skavens, et de recevoir lui-même une délégation de treize ambassadeurs, un chiffre porte-bonheur selon les hommes-rats. L’ambitieux déclencha des protestations, mais il les fit taire en usant de son autorité et de son prestige. Il invita des skavens à le voir à la surface, au pays des trolls. Une lande balayée fréquemment par le froid, même durant le court été les températures ne s’avéraient pas spécialement hautes. En outre les créatures dangereuses pullulaient dans les environs, un groupe de moins de cinquante personnes se faisaient souvent balayer par les monstres présents dans les lieux. Quant à la végétation elle n’était pas très prolifique, à part des arbres vraiment résistants, un peu d’herbe et du lichen il n’y avait rien qui poussait dans les environs.

          Les skavens ambassadeurs hésitaient à se comporter de manière arrogante, ils étaient persuadés de la supériorité de leur espèce, et ils se feront tués voire torturés par leurs chefs s’ils ne se montraient pas un minimum dignes. Cependant c’était une chose de jouer les condescendants face à des esclaves, et une autre de s’autoriser à des manifestations d’orgueil devant un groupe largement plus nombreux que soi, et bien armé. De plus les ambassadeurs étaient conscients qu’ils ne s’avéraient que des agents remplaçables, ils avaient une certaine valeur en tant qu’espions. Cependant ils estimaient le fait de participer à une mission périlleuse non comme une marque d’honneur mais une preuve que leurs chefs les jugeaient comme des êtres faciles à sacrifier. Heureusement Archaon ne sembla pas gêné par leur timidité, il prit même la parole pour rassurer les membres de la délégation.

 

Archaon : Voici de la malepierre supérieure, un trésor qui apportera force et puissance magique à vos maîtres. Je ne demande pas grand-chose en retour, juste l’amitié de vos illustres chefs.

 

           Les skavens ambassadeurs furent en grande partie interloqués par le comportement de l’ambitieux. En effet Archaon était souvent présenté comme une personne impitoyable pourtant il témoigna une réelle courtoisie. Il distribuait sans sourciller un énorme morceau de malepierre gros comme un homme adulte bien charpenté, sans poser d’exigences. Les skavens crurent que l’ambitieux réalisa que sa cause était perdue, et qu’il cherchait à se ménager une porte de sortie, un avenir possible auprès de leurs maîtres. Cela donna envie de rire aux ambassadeurs, mais ils furent assez bons comédiens pour ne pas laisser transparaître leurs émotions, ils se contentèrent de remercier de façon obséquieuse et très polie Archaon, et de lui promettre de présenter rapidement son message. Les skavens étaient pressés de rendre des comptes à leurs supérieurs, mais au lieu d’un appel à la conciliation, ils travailleront davantage à appeler leurs chefs à se ruer sur l’ambitieux.

          L’attitude amicale de l’ambitieux stupéfia de nombreux subordonnés. Conrad fut le plus outragé des guerriers devant ce qu’il appelait la faiblesse d’Archaon. Il ne comprenait pas pourquoi son chef osait agir avec politesse avec des skavens pitoyables. Il n’osa pas élever trop fort la voix, car il connaissait le fossé en matière de compétences martiales entre lui et l’ambitieux. Mais il en conçut quand même un profond dépit, il jugeait l’amabilité de son supérieur hiérarchique comme une preuve de gâtisme, peut-être qu’Archaon se détruisit le cerveau lors d’une expérience de magie. Il passait beaucoup de temps ces derniers jours à manipuler de la malepierre, or ce minéral avait souvent pour propriété de déranger l’esprit.

 

          D’accord l’ambitieux amena à une gloire pratiquement sans équivalent les hordes du Chaos, et il réalisa des exploits monumentaux pour les dieux de la ruine. Mais s’il mettait à défaillir, à ne plus être capable d’exercer la position de chef suprême, il était du devoir des guerriers comme Conrad de prendre sa place. Cependant comment faire, si Archaon était fou, cela ne voulait pas dire que ses talents à l’épée diminuèrent.

          Il fallait par conséquent l’appui de la magie, ou bien réunir une vaste coalition pour renverser l’ambitieux. Cependant il faudra jouer très finement, distribuer des promesses mais aussi agir raisonnablement. Trop de faveurs attirera les convoitises et causera un morcellement tragique des armées, mais pas assez de cadeaux, de dons d’objets précieux, de possibilités de promotion dans la hiérarchie, et de promesses de gloire signifieront que le complot pour renverser Archaon échouera lamentablement. Il était nécessaire de trouver le juste équilibre, un jeu auquel ne s’avérait pas très habitué Conrad. Il se révélait bien plus un guerrier qu’un amateur d’intrigues. Néanmoins il devait se faire violence, combattre sa nature qui le poussait à s’appuyer surtout sur son épée plutôt que le complot.

          Certes il aurait été glorieux de soumettre Archaon avec une lame, mais il connaissait assez son interlocuteur pour savoir que ses chances de l’emporter dans un duel loyal seraient insignifiantes. En prime se comporter avec brutalité provoquera presque de façon garantie un morcellement tragique de l’immense horde du Chaos, générera un regain d’espoir chez beaucoup d’ennemis, et suscitera peut-être même des défaites.

          Conrad avait confiance dans la valeur de ses subalternes, mais il doutait de la fidélité de beaucoup d’autres personnes, il considérait de nombreux alliés comme des éléments instables, des gens qui trahiraient en échange d’un gain notable si une personnalité charismatique et forte ne les encadrait pas. Toutefois Conrad jugeait que seul il n’aurait que peu de probabilités d’empêcher l’œuvre de l’ambitieux de se déliter complètement. Il ressentait un certain niveau de remords à trahir celui qui fut jadis un grand chef d’une valeur incontestable. Seulement voilà l’œuvre d’Archaon était menacée par lui-même.

          Donc Conrad se sentait l’obligation de réagir promptement, il pensa à différents paramètres, d’abord massacrer les prochains ambassadeurs skavens, empoisonner l’ambitieux avec une toxine non mortelle aux effets difficiles à détecter, faire disparaître de manière discrète le fournisseur du poison, et enfin tuer Archaon au cours d’un duel à l’épée.

          Conrad hésita un peu, une toxine même très virulente n’aurait pas forcément assez de répondant pour handicaper l’ambitieux durablement, il s’avérait peut-être préférable de choisir quelque chose de plus nocif ou du moins surnaturel pour garantir la mort du chef suprême de la horde, du style un sort puissant. Par contre Conrad n’appréciait pas l’idée de demander de l’aide à un mage, il voyait ce type de personnes comme des comploteurs retors qui suivaient des plans sournois. D’accord Conrad n’était pas totalement pur, mais il voyait ses manigances comme un sacrifice nécessaire pour une cause qu’il jugeait supérieure, le maintien d’une union qui apportait gloire et prestige pour les valeureux. Il agissait avec ruse mais aussi pour défendre des valeurs liées à l’honneur. Il considérait comme une souillure le fait de dresser des plans non francs, de s’adonner à des machinations afin de prendre le pouvoir. Mais il s’avérait assez fin politique pour discerner qu’une horde régie par des rancunes parfois millénaires entre certaines factions et des haines tenaces, ne tiendrait pas longtemps sans le recours à une certaine subtilité.

 

          Conrad regrettait d’être soumis à des contraintes le forçant à ruser, il aurait nettement préféré gagner sa place de chef suprême en déchaînant simplement sa force, sa vitesse, et sa précision lors d’un duel. Toutefois il s’avérait assez conscient de la force de sa cible pour admettre qu’il fallait des mesures particulières. Que le talent guerrier seul n’amènera pas à la victoire, qu’il existait des circonstances où la franchise ne permettait pas de l’emporter. Conrad était profondément énervé par le constat que le complot constituait le meilleur moyen de garantir la sauvegarde de l’unité. Mais parfois les dieux imposaient des épreuves déplaisantes, ils se montraient par moment cruels pour jauger la valeur de leurs suivants. Alors tant pis si cela froissait l’amour-propre, il était parfois nécessaire de prendre des décisions peu glorieuses pour le bien de l’ensemble. Conrad se voyait comme un misérable mais il pensait que tolérer les actions honteuses d’Archaon revenait à s’attirer une honte irrémédiable auprès des divinités du Chaos.

 

          Il allait se préparer à démarcher ses premiers soutiens pour son coup d’état et à visiter un empoisonneur, quand il apprit une nouvelle surprenante. Les skavens étaient en train de s’entredéchirer, de se livrer à une guerre sans merci entre eux, mais contre aussi les humains. La société des hommes-rats s’avéraient dans un état d’ébullition particulièrement néfaste pour la survie de leurs chefs. Des dirigeants skavens accédaient au pouvoir le matin, puis se faisaient renverser le soir du même jour. Il semblait y avoir une vague de stupidité notoire chez certains d’hommes-rats influents, qui incitaient leurs rivaux à tenter des passages en force, des coups bas, des chantages, et aussi des guerres.

          Conrad décida de se renseigner sur les raisons de la fin de la stabilité précaire de la société skaven, et il apprit que le don de malepierre supérieure d’Archaon joua vraisemblablement un grand rôle dans cet état de fait. Que l’attitude polie de l’ambitieux paraissait un comportement de façade destinée à faire tomber des ennemis dans un piège, à pousser les principaux chefs skavens à succomber à un appât tentant. Conrad voulut quand même en avoir le cœur net, il sollicita un entretien dans la tente en tissu d’Archaon.

 

Conrad : Seigneur est-ce que c’est vous le responsable de la débâcle actuelle qui frappe les skavens ?

Archaon : Oui le gros rocher de malepierre supérieure que j’ai donné aux hommes-rats avait été trempé dans du lotus noir. Ainsi ceux en consommant devenait débile. Le mélange de la malepierre et de cette plante produit des effets dévastateurs sur l’intelligence des skavens, même s’il faut un certain temps avant que les symptômes apparaissent, et que déceler le côté toxique est très difficile.

Conrad : Comment savez-vous cela ?

Archaon : Je me suis livré à des expériences pour créer le meilleur poison possible sur les hommes-rats.

Conrad : Seigneur pardonnez-moi d’avoir douté de vous.

 

          Conrad raconta alors son désir de sécession, et ses projets de complot contre l’ambitieux. Il se fit pourtant pardonné, Archaon préférait des subordonnés fidèles à ses valeurs plutôt que des gens soumis.

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Chapitre 27 :

 

         Maintenant que les skavens perdirent leur fragile cohésion, et se jetaient sans vergogne les uns contre les autres, Archaon l’ambitieux jugeait qu’il était temps de conquérir leur empire souterrain. Sa première grande cible fut la ville de Malefosse située à quelques jours de marche du campement de sa principale armée. Les habitants de cette cité s’avéraient spécialisés dans l’élevage de créatures hybrides, de mutants efficaces au combat mais aussi souvent dérangés.

          Ils manipulaient les chairs avec la chirurgie, et provoquaient des mutations en exposant à la malepierre. Leurs créations se retrouvaient avec des membres supplémentaires et parfois des têtes en plus, et subissaient des transformations impressionnantes comme un accroissement anormal de la masse musculaire, l’acquisition d’un tempérament très agressif, et d’autres changements en fonction de l’humeur et des fantasmes morbides des dresseurs des lieux.

          Malefosse tournait essentiellement autour de l’exploitation des animaux et des personnes, cette ville comportait des milliers de cages exiguës pour des rats, des humains ou des créatures beaucoup plus massives. Il y avait aussi des arènes de combat pour les êtres modifiés les plus prometteurs, et des laboratoires d’expérimentations remplis de crasse, d’ossements, et surtout de cris de démence ou de souffrance.

 

          La finalité d’Archaon était assez simple, qu’il ne reste plus un seul skaven de vivant, mis à part des esclaves désireux de se dévouer corps et âme, qui vendront sans sourciller les secrets de leur clan en échange de la vie sauve et d’une maigre pitance. L’ambitieux n’appréciait pas les lâches dans les rangs de ses guerriers, mais il était assez lucide pour considérer comme utiles les traîtres et les espions.

          Il se présenta avec son armée près d’une des entrées souterraines principales de Malefosse, il occupa ses troupes en exécutant des travaux de terrassement pendant quelques jours, en creusant des fossés garnis de pieux, et des trous remplis de mauvaises surprises notamment des liquides toxiques. Archaon reçut différents émissaires skavens pendant que ses troupes se livraient à diverses manœuvres pour préparer le terrain à leur avantage. Il traita avec les factions les plus influentes de la ville, il parlementa avec des groupes par moment complètement antagonistes. À chaque fois il promettait la même chose, son soutien aux véritables et seuls dirigeants légitimes de Malefosse. Et il donnait en gage de sa bonne foi, de la malepierre supérieure.

          Conrad trouvait que l’ambitieux traitait avec trop de monde, berner deux ou trois groupes c’était audacieux, mais entourlouper une vingtaine de factions en même temps cela relevait de la témérité inconsciente. Il se demanda pendant un moment s’il ne devrait pas recommencer à comploter, puis il se reprit. Archaon était très malin, il comptait certainement sur une stratégie retorse mais bien conçue pour arriver à ses fins.

 

          Finalement le moment vint du grand combat, les troupes de l’ambitieux purent déferler non pas par un passage secret mais une bonne vingtaine. Elles semblaient surgir de partout dans Malefosse, les skavens quand ils comprirent qu’ils se firent avoir, ne savaient plus où donner de la tête. Ils étaient confrontés à tellement de fronts différents, qu’ils se révélèrent rapidement submergés.

          Aussi effrayantes que soient les créatures présentes à Malefosse, elles étaient souvent stupides, ou du moins dépendantes des ordres de leurs maîtres skavens. Or les hommes-rats étaient tellement perplexes à cause du fait que l’ennemi venait de plusieurs directions différentes, combattaient non pas sur un front mais une bonne vingtaine, que cela embrouilla très sérieusement leur stratégie de défense. Au point que des ordres contradictoires et nuisibles pour la défense de la ville furent émis, plusieurs régiments de bêtes furent traînées d’un bout à l’autre de la cité, et suivirent un parcours chaotique dans les tentatives désespérées pour contenir les assauts ennemis. Ainsi la bataille du côté skaven tourna au grand n’importe quoi, et ce n’était qu’un début, des hommes-rats opportunistes profitèrent des déboires de leurs chefs pour déclencher à l’improviste des rébellions, appeler à renverser leurs supérieurs hiérarchiques.

          Par conséquent en plus de gérer une invasion extérieure, il fallait aussi s’occuper d’ennemis intérieurs tenaces. Des dresseurs tuèrent des chefs à coup de fouet, ou incitèrent des créatures à faire les sales besognes pour eux. Au final l’article de prédilection de Malefosse, le rat-ogre, devint un outil dans une véritable guerre civile. Ces monstres avec les réflexes et la tête du rat, la force exceptionnelle de l’ogre, et une taille dépassant trois mètres de haut tuèrent bien plus de skavens que les guerriers d’Archaon. Ils démembrèrent, réduisirent en bouillie avec leurs poings ou dévorèrent une grosse quantité de skavens.

          Malefosse aurait pu être un sacré morceau voire un échec monumental pour l’armée de l’ambitieux. C’était un vrai labyrinthe souterrain, rempli de créatures démentes et redoutables. Les maîtres des bêtes disposaient en prime de surprises particulièrement déroutantes comme par exemple leurs créatures à la régénération instantanée. Grâce au pouvoir de la malepierre et à d’autres altérations organiques, certaines bêtes d’élite avaient le pouvoir de faire repousser une tête coupée ou écrasée de façon presque immédiate, ou d’autres parties de leur corps.

         Bien sûr les créatures à bénéficier de ce genre de capacités étaient rares, mais elles possédaient quand même un côté assez impressionnant pour en démoraliser plus d’un. Et même si faire repousser une tête impliquait des contreparties comme un accroissement sérieux de la fatigue, cela donnait aussi une réputation d’invincibilité. Seulement voilà les dresseurs optèrent globalement presque tous pour le chacun pour soi. Les groupes de plus de cinq skavens combattant ensemble devinrent une vraie rareté pendant la bataille. La tendance générale pour les hommes-rats pendant l’invasion d’Archaon de Malefosse se résuma à une politique de la division absolue, chacun pour soi semblait le mot d’ordre. Des dizaines de fois des dresseurs hommes-rats envoyèrent leur production animale sur d’autres semblables. L’anarchie et l’absence de coordination devint le mot d’ordre absolu des skavens. Dans certains quartiers de la cité, les subordonnés d’Archaon ne rencontrèrent même pas un brin de résistance à cause du fait de massacre mutuel entre dresseurs.

          Alors beaucoup d’hommes-rats optèrent pour un choix peu glorieux mais néanmoins utile pour leur survie la reddition. Il y eut bien des skavens qui essayèrent de résister mais ils s’avérèrent très rapidement débordés. Finalement Malefosse tomba en quelques heures seulement. Les morts parmi les troupes d’Archaon dépassaient à peine la cinquantaine. Conrad ne put résister à la tentation de poser quelques questions.

 

Conrad : Seigneur comment avez-vous fait pour empêcher certains chefs de faction de se rendre compte de votre duplicité ?

Archaon : Chacun des dons de malepierre supérieur que j’ai fait s’accompagnait d’un cadeau empoisonné, un sort de domination mentale gravé dans la malepierre, qui incitait à rendre totalement obtus, à faire croire à l’émissaire et à ses chefs qu’il était impossible que je trahisse le pacte.

Conrad : Que faisons-nous seigneur ? Nous partons bientôt vers le sud ?

Archaon : Non nous attendons, maintenant que l’équilibre des forces est irrémédiablement rompu chez les skavens à cause de la prise de Malefosse, il va arriver des choses très amusantes.

 

          Effectivement les skavens se livrèrent à des opérations militaires très divertissantes pour le camp d’Archaon, la plus grande guerre de leur histoire éclata, et les dégâts causés faisaient que le terme carnage passait pour réducteur. Certaines cités skavens s’enlisèrent tellement dans les conflits, qu’elles devinrent des villes fantômes, qu’elles ne continrent plus un seul habitant à cause des combats, de l’utilisations de sorts nocifs, et des attaques microbiennes.

          Néanmoins il vint un moment où les skavens se réveillèrent, ils essuyèrent des pertes considérables aussi bien en termes d’effectifs que de technologie, mais ils étaient quand même fermement décidés à se venger, à faire payer l’ambitieux pour ses machinations. Ils avaient l’intention de prouver que les complots d’Archaon ne lui vaudront qu’une chose au final, être victime d’un bain de sang.

          Les skavens rassemblèrent alors la plus grande armée que connut la surface. Les hommes-rats se jetèrent frénétiquement dans le conflit, après avoir subi une vague de division, ils étaient suffisamment remontés pour oublier temporairement leur tendance à se trahir à la moindre occasion favorable. Ils envoyèrent une armée de plus de deux millions de soldats et d’esclaves se livrer à une confrontation mémorable. Ils s’avéraient en partie diminués par la perte de la ville de Malefosse, un lieu essentiel pour fournir en créatures de combat les armées skavens. Mais les hommes-rats avaient d’autres tours dans leur manche que des monstres d’attaque, ils pouvaient par exemple s’appuyer sur une sorcellerie particulièrement puissante. Surtout que leurs champions en matière de magie, les prophètes gris, répondirent tous présents pour verser le sang de l’armée d’Archaon.

          En outre les skavens pouvaient compter sur des machines certes souvent instables, mais d’une efficacité terrible quand elles n’explosaient pas ou ne subissaient pas un incident. Ils alignaient des mitrailleuses, et des lance-flammes projetant un feu de couleur verte et des vapeurs hautement toxiques. D’accord ces armes faisaient par moment plus de mal à son propre camp qu’à la faction opposée. Mais les hommes-rats alignaient des centaines de machines de guerre, alors même si des pertes étaient à constater, cela ne changerait pas la donne. Les chefs des hommes-rats estimèrent que même si seulement quelques dizaines d’armes de destruction à distance fonctionnaient correctement, ils pourraient remporter la victoire. Et puis ils prirent des précautions pour ne pas subir de problèmes, ils se tenaient assez loin du front.

     

          Pour arranger les choses deux autres armées non affiliées au Chaos convergeaient vers les troupes de l’ambitieux, il s’agissait des humains de l’Empire et du Kislev, ainsi que d’une horde de morts-vivants, des zombies, des squelettes et des vampires. Cela promettait un sacré spectacle, un affrontement titanesque pour les subalternes de l’ambitieux.

 

          Archaon demeurait très calme malgré le niveau de menace sans précédent qui pesait sur lui, il ordonna à ses troupes de creuser, forer et de s’entraîner. Ainsi des buttes furent élevées au moyen de pelles et de magie pour permettre à l’artillerie de tirer plus loin, des arènes de combat s’avérèrent créées afin de se défouler, d’améliorer le moral des guerriers, et d’augmenter les aptitudes de certains. Les combats pouvaient s’arrêter au premier sang, dès qu’une blessure se révélait infligé, mais le public était friand de mises à mort. En outre une véritable communauté s’établit, grâce à des sorts de modification du climat, un été très long se déclencha.

          L’ambitieux put ainsi garantir un ravitaillement optimal en nourriture pour son armée le temps que les assaillants adverses arrivent. Il participait aussi à des rituels magiques assez fatigants pour invoquer ce qui ressemblait à des démons majeurs. Néanmoins Conrad doutait que les mesures prises par Archaon garantissent la victoire cette fois. D’accord l’ambitieux se débrouilla magnifiquement dans un premier temps, mais cette fois il risquait de mener des tribus entières à l’anéantissement. Il avait la faveur des dieux du Chaos, et il faisait preuve d’une certaine sagesse dans ses décisions, toutefois il semblait sous-estimer la nature du péril. Les skavens seuls pouvaient être vaincus, au prix de gros efforts, mais cela demeurait possible de l’emporter. Néanmoins affronter en même temps trois armées colossales relevait de la folie.

           En prime les ennemis disposaient d’atouts franchement préoccupants, chaque fois qu’un des subordonnés d’Archaon mourra, il rejoindra les effectifs morts-vivants adverses à moins que son corps ne soit réduit en poussière. Les démons du Chaos étaient des êtres puissants, mais les démons œuvrant avec les skavens s’avéraient aussi très redoutables. Les armes à feu du côté de l’Empire étaient de moins bonne qualité, mais produite en bien plus grand nombre.

          De plus Archaon ne s’investissait pas beaucoup pour remonter le moral de ses subalternes, les encourager à avoir foi en lui, il se contentait de s’occuper de rituels surnaturels utiles mais qui ne feront que donner un léger moment de sursis dans le meilleur des cas.

          Ainsi Conrad se remit à comploter, il était cette fois bien plus décidé à s’adonner à de la traîtrise. Il ne voyait pas d’astuce de la part d’Archaon susceptible de le sauver lui et les autres troupes de l’anéantissement. Il eut beau réfléchir de toutes ses forces, la situation lui paraissait inextricable. Il jugeait que seule une retraite sera un choix sage. Or Archaon punissait très sévèrement les gens qui osaient parler ouvertement de rebrousser chemin vers les terres situées dans le nord, en les frappant ou les tuant à coup d’épée.

          D’accord Conrad n’aimait pas fuir, mais un repli stratégique vers une forteresse ferait la différence dans le conflit à venir. Pourtant l’ambitieux s’obstinait à préférer préparer son armée pour ce qui serait sans doute la dernière bataille. Ses troupes infligeront de nombreuses pertes à l’ennemi, mais elles étaient aussi vraisemblablement promises à l’anéantissement. Conrad n’admettait pas que des années d’efforts pour unir des factions disparates soient réduites à néant à cause de l’imbécilité d’un chef comme Archaon. Certes Conrad adorait verser le sang, toutefois il avait aussi une vision à long terme, il apprit à développer une stratégie sur une large période de temps. Or s’il laissait faire les choses, il craignait qu’Archaon ne mène l’armée du Chaos vers un désastre sans précédent, qu’il offre notamment des siècles de répit à l’Empire. Alors il songea à prendre les rênes du pouvoir en main. Il se prépara à destituer l’ambitieux. Il concrétisa son coup de force quelques jours avant la grande confrontation avec les armées ennemies.

 

Conrad : Seigneur je suis désolé, mais vous êtes fou et dangereux pour nous, je dois vous arrêter.

Archaon : Je t’ai pardonné une fois, mais je n’accorde pas de troisième chance, tu vas être châtié.

 

          Conrad appela à l’aide ses suivants pour se jeter sur Archaon, cependant ce fut une erreur fatale. L’ambitieux se débarrassa comme si de rien n’était de ses opposants, il en tuait deux à trois à chaque seconde à coup d’épée. Le groupe de trente comploteurs se réduisit à une vitesse folle, en moins de dix secondes, la moitié d’entre eux était mort. Devant l’efficacité folle d’Archaon quelques conspirateurs tentèrent de fuir, mais ils eurent à peine le temps de tourner les talons que leur tête ou leurs entrailles se séparaient du reste de leur corps. Finalement vint le tour de Conrad de guerroyer, il était finalement content de la mort de ses compagnons, il se débarrassait d’intrigants capables de le trahir à la première occasion, et il avait l’occasion de triompher dans un combat singulier de l’ambitieux. Mais un événement vu comme négatif par Conrad eut lieu, ce dernier reçut des sorts de renforcement de la part d’un camarade agonisant.

          Problème Conrad voulait un affrontement le plus loyal possible, il se sentit tellement frustré de recevoir un appui magique qu’il perdit terriblement en efficacité. Il s’entraîna comme un damné pour essayer de rattraper le niveau d’Archaon. Il risquait d’être accusé de tricherie s’il triomphait, et s’il perdait il sera soumis à un châtiment carabiné. Il voyait son avenir comme particulièrement sombre peu importe le résultat du combat. Par conséquent il eut l’esprit empli de pensées parasites, ses facultés de concentration s’avérèrent loin d’être optimales.

          Archaon remarqua la faiblesse psychologique de son adversaire, et fut à deux doigts de lui proposer de remettre à plus tard l’affrontement. Mais il se retint, il devait se montrer impitoyable avec les traîtres sous peine de subir quantité de complots nuisibles. Il se tut et se focalisa sur le duel. Il suffit de deux trois mouvements à l’ambitieux pour désarmer son adversaire, et envoyer au loin l’épée de son antagoniste. Conrad ne mourut pas, par contre ses bras et ses jambes furent broyés. En outre un sort de vitalité fut jeté sur lui pour le maintenir en vie, et qu’il serve d’avertissement aux conspirateurs.

          Finalement le jour de la grande confrontation vint, plus de trois millions d’ennemis encerclaient une armée de moins d’un million de personnes. Mais Archaon ne ressentait pas de peur, il ordonna à ses troupes de rester ferme, et se maintenir sur la défensive. Il s’arrangea pour que toute retraite soit impossible, en effet la plupart de ses guerriers tournait le dos à un lac, tandis que les effectifs adverses surgissaient de trois côtés en même temps.

          Les régiments ennemis de l’ambitieux se classaient en différentes catégories vestimentaires. Les humains adoptaient des uniformes de guerre contenant souvent plusieurs couleurs notamment du rouge et du blanc, avec des armures de fer le plus souvent grise. Les vampires adoptaient fréquemment des habits précieux noirs avec une cape de la même couleur. Tandis que leurs subordonnés morts-vivants se contentaient de loques voire de rien du tout comme vêtements. De leur côté seuls les skavens riches avaient une tenue élaborée, la majorité de leurs effectifs se coltinaient des armes souvent délabrées, et des haillons. Le gris et le blanc passaient pour leurs couleurs de prédilection au niveau vestimentaire.  

          Les troupes d’Archaon avaient des centaines de façons différentes de s’habiller, là où une tribu se caractérisera par une tenue violette et chatoyante, une autre choisira du très sobre. Quant aux armes il y avait de tout chez les subordonnés de l’ambitieux, des fouets, des haches, des lances, des filets et d’autres surprises, même chose pour les armures certaines comportaient des gravures stylisées, étaient rutilantes, et d’autres se limitaient à des pièces de cuir faites de bric et de broc. La garde rapprochée d’Archaon était plus homogène, elle s’avérait surtout composée d’hommes à l’armure intégrale noire, armés avec de grandes épées à la lame aussi noire.

          Pendant un moment les choses se déroulaient bien dans la faction d’Archaon, les ennemis se cassaient les dents, les os, et d’autres parties du corps sur les pièges, le pilonnage par des canons, tombaient dans les trous remplis de liquide corrosif ou des pics tranchants.

          Les sorciers du côté d’Archaon lancèrent avec succès une série de sorts qui déréglèrent nombre de  machines de guerre des skavens, ainsi les hommes-rats devront compter surtout sur des armes anciennes comme l’épée et d’autres outils de mort à lame pour mener des assauts. En effet leurs mitrailleuses et d’autres machines comme les canons à foudre ne servirent qu’à créer des explosions dans les rangs des skavens.

          En prime certains des zombies et des squelettes échappèrent au contrôle des vampires, qui durent scinder en deux voire en trois leurs régiments afin de contenir les assauts des morts-vivants devenus des ennemis.

          Cependant peu à peu la situation dégénérait, les zombies remplissaient tellement certains trous qu’ils pouvaient désormais marcher sans tomber dedans, les skavens étaient si frénétiques qu’avant de mourir empalés, ils avaient le temps de démolir certains dispositifs défensifs notamment des épieux de bois à coups de dents, ou de frappes musclées. En outre les munitions commençaient à manquer, les tirs des canons d’Archaon s’espaçaient progressivement.

          Les ennemis de l’ambitieux voyant que l’avantage se profilait nettement, donnèrent tout ce qu’ils avaient à leur disposition, redoublèrent d’efforts, vidèrent leurs réserves de combattants. Les skavens poussèrent des couinements de triomphe, les humains ennemis crièrent victoire et les vampires ordonnèrent que la sonnerie du triomphe soit jouée par des trompettes. De nouvelles brèches apparaissaient continuellement dans les dispositifs défensifs de l’ambitieux.

          Bientôt il y aurait assez de place pour qu’un régiment de cavalerie tente une charge meurtrière. Déjà les chevaux aux mains des humains et des vampires étaient rassemblés en préparation de ce que beaucoup de gens considéraient comme la phase d’écrasement.

          Conrad pensait que la fin viendra sous peu, et il avait raison. La fin vint pour les adversaires de l’ambitieux, car au moment où ses ennemis s’y attendaient le moins, Archaon finit un rituel dément ; l’invocation des avatars des divinités des quatre grandes puissances de la ruine dans le monde matériel. Ainsi la bataille tourna au carnage généralisé aussi bien pour les skavens, que les vampires et les humains du Kislev et de l’Empire. Leurs armes se corrodèrent sous une rouille surnaturelle, leur beauté physique se fana sous les assauts des verrues, des bubons, et des furoncles. Leur corps se couvrit de mutations variées, des tentacules, des écailles, des plumes et des membres supplémentaires poussèrent sur eux. Ils perdirent la raison, devinrent le jouet de souffrances mêlées à de l’extase, et enfin se firent piétiner par des chiens monstrueux gros comme des ours, et des colosses à la musculature hypertrophiée avec une peau rouge.

          Les avatars saturaient tellement de magie les environs que cela altérait la structure même de la réalité, déformait le ciel et la terre. Les nuages se mirent à pleuvoir du sang, du pus, des os, des lumières multicolores etc. Des plantes démentes apparurent, certaines semblaient inoffensives et sans caractéristiques particulières, mais la plupart arboraient une apparence et des propriétés surnaturelles. Une telle avait un visage humain, une autre subissait une mutation par minute, évoluait vers l’animal du type corneille puis retournait à l’état végétal, se transformait en pierre et se remettait à ressembler à un oiseau mais avec une apparence très différente de son précédent changement en corneille.

         Beaucoup parmi les troupes d’Archaon subirent aussi des métamorphoses en fonction de leur affiliation envers un dieu en particulier. Ceux affiliés à la divinité du changement connurent des millions de variations différentes, mutèrent vers tellement de types de démons différents que les référencer relevait presque de l’utopie. Même si il y avait par ci par là une caractéristique d’oiseau comme un bec à la place du nez ou des serres au lieu de mains qui figuraient parmi les dons. Ceux en rapport avec le passionné de la guerre héritèrent d’une musculature hypertrophiée, et d’une gueule de chien comportant quantité de crocs tranchants avec souvent des griffes remplaçant les ongles. Les adorateurs de la maladie devinrent souvent obèses, et connurent mille et une pathologies bien répugnantes physiquement, du pus, de la lèpre, des verrues, des furoncles. Les hédonistes adeptes des plaisirs virent de gros seins apparaître sur eux y compris sur des hommes à l’origine, et écopèrent fréquemment d’une pince de crabe géante à la place de la main.

          Le seul qui résistait bien aux modifications physiques était Archaon qui poussait un rire tonitruant devant la déroute de ses ennemis. La propagation de la magie surpuissante invoquée par l’ambitieux s’étendait comme un cancer sur le monde. Les humains se rapprochaient à chaque heure qui passait des hommes-bêtes, aussi bien mentalement que physiquement. Les personnes sans cornes devinrent rarissimes. La majorité des hommes et des femmes perdaient petit à petit leur humanité physique pour hériter de tentacules, d’écailles, d’ailes à la place des bras etc. Même les champions des divinités de l’Ordre subissaient une influence néfaste dure à supporter. Le Chaos envahissait tous les continents, les démons se matérialisaient sans restriction, et les scènes de viol, de carnage et d’autres atrocités devenaient banales même dans les villages les plus calmes. Il y eut des essais pour contenir le déferlement de la magie noire, mais ils furent vains. Désormais le monde matériel était devenu le terrain de jeu inconditionnel des démons.

          Archaon avait réussi, il avait provoqué l’effondrement total de l’empire, et des autres civilisations de son monde non affiliées au Chaos. Il gagna une place de choix dans la hiérarchie démoniaque, les quatre puissances de la ruine lui donnèrent le titre de Premier Démon, il devint la créature infernale la plus puissante, seul les dieux le surpassaient en pouvoir.

 

         

 

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Sacré pavé à lire d'un coup.

 

Sur la forme, quelques petits bémols sur les registres de langage qui se retrouvent mélangés (dans la partie récit uniquement. La partie dialogue obéit à une autre construction). Et qui, à mon sens, cassent un peu la fluidité du récit.

J'ai l'impression que le passage du couronnement n'est qu'une simple paraphrase du texte parut dans le WD ?

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Je connais un peu White Dwarf de réputation mais les passages de WD que j'ai lu parlaient des elfes noirs et des nains à ma connaissance. Après c'est possible qu'il y ait une certaine ressemblance pour le passage du couronnement mais c'est involontaire. En tout cas merci d'avoir lu Conan et encore merci pour le commentaire. 

Modifié par saulot
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