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[Croatie] ETC 2018 - Event AOS - Août 3-4-5 2018


salchr

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Gargash :

 

je suis le seul à l'avoir affronté et il a du partir après 2 tours... Donc difficile à dire, apparemment il prend deux victoires sur la Turquie et 2 défaites sur la Russie. La liste fait mal sincèrement il me détruit très vite même avec du Fyreslayers, c'est dire ! Mais il a aucun moyen de prendre les objectifs :( du coup compliqué pour lui de des victoires

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Match retour contre la Russie :

 

À peine rentré de la pause déjeuner, je me fais agressé par le joueur kharadron que j'ai affronté le matin...

Le matin il avait fait une FeP avec son ballon rempli de kharadron en phase de mouvement, je lui ai donc interdit d'utiliser les aptitudes de ses khemist car ils n'étaient pas sur la table en phase des héros.

Apparemment le ballon FeP en phase des héros donc c'était possible ! Or en début de partie je lui avais dit "pas besoin de m'expliquer ton armée je la connais bien" donc pour lui j'aurais dû lui rappeler ca, donc c'est une triche de ma part donc on doit transformer mon 20-0 en 0-20...

je commence à m'échauffer mais je reste calme, et lui explique que si il connaît pas son armée je ne suis pas là pour la jouer à sa place !!! Il s'en va sans tenter plus.

 

On commence les appariements, et encore une fois ils essaient de changer le règlement... Je commence à fatiguer et je suis à ça d'accepter tellement ça change rien, mais heureusement toute l'équipe réagit et bloque cette nouvelle tentative des Russes. 

 

On fait des appariements de génie, qui nous donne gagnant sur toutes les parties les parties !

 

France Vs Russie match retour : 

 

Nurgle Vs Tzeentch (encore) sur dualité de la mort

DoK Vs Beastclaw Raiders (encore) sur couteau dans le cœur

Seraphon Vs DoK sur dualité de la mort

Order Vs Bonespliter sur couteau dans le cœur

Fyreslayers Vs Legion of Night sur chute d'étoiles

Tzeentch Vs Kharadron Overlord sur chute d'étoiles

 

 

Nicolas se relance dans l'affrontement des bourrins, un duel de qui tape le plus fort, en particulier sur le scénario 1! Son adversaire se replie chez lui et l'oblige donc à venir et s'exposer à une charge dévastatrice si il veut tenter une victoire, il hésite et me demande si on tenterai pas l'égalité. Confiant dans mon joueur je lui dis d'y aller à fond,on a de bons pairings au pire les autres rattraperons ;)

Il prends cher mais finit par la gagner en tablerasant son adversaire 20-0 sur un scénario qui finit trop souvent en 15-5 à cet etc, c'est une perf !

 

Jérémie bloque son adversaire habilement avec ses skinks afin de placer ses perso sur les objectifs en premier, la mobilité des skink et les dégâts des Reaper + Kroak lui permettent de remporter une victoire facile sur ce scénario.

 

Antoine, utilise toutes les possibilités de sa liste Changehost pour empêcher le ballon de son adversaire de se poser sur la table. Une petite bande de terrain reste disponible mais il ne pourra pas faire sortir grand chose de son ballon du coup. Là le cirque commence ...

Antoine lui rappel que une de ses unités dispose de la présence exaltante avant que le russe ne débute son tour. Pour le russe si il n'y a pas de token c'est pas valide... Appel des capitaines on débat 10 minutes, pour finalement jouer ça au dès...

Ensuite Le joueur Russe essaie de poser des figurines alors que leurs socles dépassent du tapis de jeu. Discussion entre capitaine sur ca pendant encore un moment, avec mesure du tapis où je mesure exactement 48" et le capitaine Russe lui 46,5" sauf que son metre soulève honteusement le tapis de jeu et quand je lui fais remarquer il part sans me répondre...

La pression monte, aussi bien entre les capitaines qu'entre les joueurs... On s'accorde sur le fait que c'est pas possible de jouer en dehors du tapis.

Après réflexion le joueur Russe prétexte un départ urgent pour raison personnelle et demande à se que la game se termine sur un 5-15 car il ne peut pas la jouer. Et là je craque... 

J'ai déjà dû négocier cette histoire la veille... Un adversaire qui ne peut pas finir la game c'est 20-0 point ! Je redemande l'avis de chaque capitaine c'est bien 20-0 ! Et je gueule sur le joueur Russe (mon adversaire du matin) qu'il "ne me bai**ra pas" 

J'avoue j'ai honte de m'être autant emporté heureusement les parties Croatie Vs Turquie sont tout aussi mouvementé donc n'étant pas le seul capitaine à hurler je ne prends pas de pénalité... 

Victoire dans la douleur pour Antoine mais ça nous a tout les deux coûté beaucoup de temps et d'énergie :(

 

Christophe affronte le joueur Bonespliter, et il faut l'admettre le joueur adverse connait bien sa liste et la joue très bien. Le scénario se fini par une défaite du joueur Français 15-5 car le Bonespliter marque plus de points de victoire, mais le 20-0 échappe à Christophe à cause de 2 figurines d'arrowboyz survivants sur l'objectif...

 

Avec TOUTES demandes de jugement aussi bien pour chez nous que pour les autres parties, le capitaine Russe comme moi-même ne pouvons pas avancer nos games... J'entame mon tour 3 et le joueur Légion of Night me demande de poser mes dés au milieu du tour parce qu'il est 16h20 donc on s'arrête là !!! 

là encore je commence à m'echauffer, mais mes joueurs me calme tout de suite en me disant que si on arrête de cette façon alors Michaël gagne 20-0 donc nous serions à 85-35. Ma victoire personnelle n'a donc aucun impact sur la ronde. J'accepte donc de prendre ma défaite la plus honteuse de ma vie de Wargamer... Après avoir recompté 8 fois qu'on était bien à 85 ;)

 

Victoire française ! 85-35

 

C'était d'après les scores de la veille, les plus gros adverses du tournoi, et on les cape (80-40) durant les deux parties !!! Dans la sueur et les cris, mais on est heureux :)

Tout le monde m'avait prévenu que les Russes avaient cette mentalité. Je le savais, j'avais même préparé du sel pour testé leurs dès, c'est dire !!! Mais je ne m'attendais pas à une guerre psychologique de cette ampleur :( j'en prends note et je promets de mieux gérer la situation l'année prochaine. Si je n'avais pas eut à jouer tout en devant arbitrer je pense aussi que j'aurai été beaucoup plus serein.

 

On rencontre la Turquie pour la dernière journée, nos deux équipes s'entendent hyper bien et on se met déjà d'accord avec la capitaine Turque de jouer honnêtement et ne pas se retrouver dans se genre de situation :)

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Bravo pour la guerre des nerf. J'avoue que ça doit être le pire truc car difficile à anticiper et s'entraîner contre. 

 

Déjà que vous n'êtes pas beaucoup, pourrir autant les parties, c'est dommage. 

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Il y a 4 heures, Sarhantaï a dit :

Apparemment le ballon FeP en phase des héros donc c'était possible ! Or en début de partie je lui avais dit "pas besoin de m'expliquer ton armée je la connais bien" donc pour lui j'aurais dû lui rappeler ca, donc c'est une triche de ma part donc on doit transformer mon 20-0 en 0-20...

je commence à m'échauffer mais je reste calme, et lui explique que si il connaît pas son armée je ne suis pas là pour la jouer à sa place !!! Il s'en va sans tenter plus.


Si tu lui as interdit car il était passé en phase de mouvement tu es dans ton droit (même si il pouvait le faire, il ne l'a pas fait). Et même pire, si il FeP en phase de mouvement il "triche" (même si sa l’arrange pas forcément, il ne respect pas les règles). Tu sais probablement se que sont armée fait vu que les listes on été publié, mais tu n'as pas l'obligation de le savoir, alors que lui oui.
Par contre si tu lui a interdit en phase des héros c'est toi qui est fautif.
En conclusion, c'est lui qui est sensé prendre un avertissement ou quoi pour avoir mal joué une règle de son armée (en plus de lui couter cher contre toi) si il l'a fait en phase de mouvement. Ou alors c'est toi qui est sensé prendre un avertissement pour avoir interdit une regle dans la bonne phase.

C'est quand même un comble de pas savoir jouer Zilfin quand c'est ton armée, y'a que 3 truc a bien faire : fep, debarquement, khemist, apres tu fais pew pew pew et voila.

Bof bof ce premier ETC.
Bien Joué à vous pour votre 1er place :)

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Il avait commencé son mouvement avec les arkanaut ;)

Donc oui il avait triché mais j'avoue que je pensais tellement pas qu'il jouerai comme ça que je connaissais pas ses règles. 

Perso je lui ai pas "interdit" je dis ça pour accélérer le récit ;) j'ai juste sortit l'errata qui interdit d'utiliser une aptitude si la fig est dans l'aether ou en tunnel ou autre durant la phase de héros ... Donc si il connaissait ses règles il m'aurait tout de suite dit que l'errata le touchait pas ;)

 

Je t'avoue que pour moi c'est largement meilleurs de ne pas le mettre dans l'aether face à moi mais bon ca c'est ses choix stratégiques ;) du coup je savais même pas qu'il arrivait en phase des héros

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Aller dernier jour, contre la Turquie.

 

On arrive assez décontracté parce que sur le papier il nous suffit d'une égalité sur une des deux parties pour être premiers aux points.

 

Par respect pour les adversaires on a quand-même préparé les appariements ainsi que les match-up comme pour les autres et on arrive avec autant de patate que les deux autres jours !!!

 

L'ambiance est plus cool les adversaires sont motivés aussi ça se challenge ça se défi dans une ambiance très chaleureuse.

 

On obtient un très bon pairing, mais surtout parce que la capitaine Turque est novice dans le capitanat et lutte pour ménager la motivation de ses joueurs et savoir qui envoyer contre nous.

 

France Vs Turquie :

 

DoK Vs Stormcast (capitaine Turque) sur chute d'étoiles

Tzeentch Vs Ironjaw sur terre brûlée

Seraphon Vs Seraphon sur couteau dans le cœur 

Fyreslayers Vs Sylvaneth sur terre brûlée

Nurgle Vs Khorne sur couteau dans le cœur

Order Vs Tzeentch sur chute d'étoiles 

 

Jérémie ainsi que le joueur Seraphon de la Turquie, avaient une grosse envie de s'affronter, afin de déterminer le meilleur joueur Seraphon du tournoi. Le résultat est sans appel, Jérémie ramene le 20-0 sur un meilleur management des tours et des capacités de dégâts de sa liste comme de celle de l'adversaire. 

 

Nicolas affronte les stormcast de la capitaine Turque (déjà affronté en ESC) elle admet elle même être un sacrifice contre cette liste DoK. Elle ne pense pas avoir de liste capable de l'affronter et préfère donc prendre sur elle pour éviter cela a ses joueurs. Nicolas reste concentré et lui déroule encore sa liste, il arrive au 20-0 sans surprise mais la capitaine reconnais avoir passé une de ses meilleures partie de l'ETC 

 

Pour ma part, le sylvaneth pose une unité de tree-revenant sur deux objectifs et entoure le reste de son armée par des dryades à côté du dernier objectif. Il me laisse le premier tour par peur d'un double tour de ma part. Je viens  lui prendre rapidement ses objectifs et me débrouille pour déporter les deux seules menaces (treelord et durthu) sur un coin de table afin de garder les objectifs pendant le plus de tour possible. Le Spirit of Durthu ramone des vulkites mais ne peut plus prendre assez d'objectifs. Victoire Majeure pour moi mais pas mal de Kill Point pour mon adversaire

 

Christophe affronte la Changehost, malheureusement la liste de Christophe est spécialement pensée pour cela et a déjà réalisé beaucoup de match up contre lors de nombreux tournois. Oryan le découvre à ses dépens et se retrouve à subir la pression des tirs. Le match est serré mais Christophe fini par nous ramener son 20-0 lui aussi.

 

Antoine affronte le joueur Ironjaw, joueur qui est là en remplacement. Il ne connait donc pas les ficelles de la liste Ironjaw qui offre pourtant un pannel de possibilités relativement interressant, mais pas dans un match up aussi inégal ... La partie est pliée rapidement en faveur du joueur français.

 

Reste Michaël qui affronte une liste Khorne capable de faire un très grand nombre de mortelles. Les deux joueurs sont sur leur garde et préfèrent attendre une opportunité... Cela ne se produira jamais ... Ils passeront donc leur entière partie à s'observer et finiront sur une égalité parfaite 10-10.

 

110-10 pour la France ramené à 80-40 au caping. On frôle le score parfait du 120-0 mais surtout on approche le perfect au match (80-40 à chaque partie) 

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Dernière partie, contre la Turquie !

 

Nous savons d'ores-et-déjà que nous avons gagné mais souhaitons finir en beauté et rester fair-play avec les turques on va donc tout donner pour cette dernière game !!!

 

On est complètement surpris par leur pairing ?! Ils commencent par nous envoyer leur Sylvaneth mais sur le scénario bataille du col et pas sur le dualité de la mort qui lui serait extrêmement favorable... Trop de joueurs turques qui veulent arranger leurs appariements à eux et pas penser aux autres pour aider la team :( mais bon c'est le dernier pairing ils ne se prennent sûrement plus trop la tête ;)

 

J'arrive enfin au pairing parfait ! Mes 6 joueurs ont une game qu'ils devraient gagner !

 

France Vs Turquie retour :

 

Order Vs Sylvaneth sur bataille du col

Nurgle Vs Stormcast sur dualité de la mort

Tzeentch Vs Khorne sur dualité de la mort

Seraphon Vs Seraphon (encore) sur conquête totale

Fyreslayers Vs Ironjaw sur conquête totale

DoK Vs Tzeentch sur bataille du col

 

Ma partie contre l'Ironjaw se termine très vite avec un T1 où je lui tue toute son armée sauf la Mawcrusha et 20 Ardboyz... Je gagne le double tour, il abandonne, logique. Joueur ultra sympathique (tout comme le Sylvaneth que j'ai affronté le matin) mais le niveau de jeu n'est pas compétitif :( il est venu pour remplacer un absent et espère pouvoir prendre sa revanche l'année prochaine avec son armée à lui (Légion of Night).

 

Nicolas se retrouve un peu dans la même situation, il gagne le tour 2, son adversaire abandonne, mais pour ne pas finir sur juste un jet de dès ils décident de continuer (pour le fun hein fiche de résultats déjà rendue) de jouer mais en supposant que l'armée Tzeentch aurait gagnée le tour 2. Nicolas sort ses trippes face à une changehost dans toute sa splendeur avec tous ses tricks et ses moves, et il s'impose quand-même !!! 

 

Michaël est sur SON scénarios, il se place lance ses buffs et attends, serein. La capitaine Turque fonce avec ses Stormcast et découvre la tankiness des chevaliers du chaos sous 3 Harbinger. Elle soupire désespérée mais Michaël lui redonne facilement le sourire avec sa joie de vivre habituelle ;)

 

Christophe, surpris par le choix de scénarios adverse passe donc d'une partie qui devait être compliquée à une quasi-auto Win. Il réalise une partie détendue et comme tous les joueurs français lors de cette ronde, il prend le temps d'expliquer a son adversaire comment s'améliorer. Il gagne sans transpirer E

Et demontre à son adversaire comment il pouvait gagner facilement sur dualité de la mort.

 

De la même façon Antoine profite de sa partie pour expliquer quelques astuces au joueur Khorne. Et lui montre toutes les subtilités des swap de la changehost et la puissance d'un gaunt "caché" qui score un objectif sur dualité de la mort...

 

Enfin Jérémie une nouvelle fois demontre la supériorité de sa liste à son comparse Seraphon. Et en profite pour lui expliquer les subtilités de jeu et les avantages d'une liste qui pourtant semble plus fragile. 

 

L'équipe Turque en globalité apprecie beaucoup cette ronde qui lui permet de s'améliorer, mais surtout de faire des parties dans une bonne ambiance. La France elle, en profite pour montrer que malgré son capitaine, à la gueulante facile, peut faire des victoires dans la bonne humeur et la sympathie.

 

nous sommes vraiment contents d'avoir terminé sur ces games qui ont été un plaisir de par la bonne humeur et le fair-play des joueurs en face.

 

Nous réalisons tous une victoire majeure ! Permettant de faire un sans faute sur l'ETC : victoire 80-40 sur toutes les games, mais aussi de faire un 120-0 avant caping :)

 

LA FRANCE CHAMPIONNE  DU PREMIER ETC AOS !!!!!!!!!!

 

Je voudrais en profiter rapidement,pour remercier tous les joueurs de l'équipe qui ont donnés de leur temps, argent, énergie et bien d'autres choses pour que cela soit possible !

 

Je suis extrêmement fier de la performance de chacun d'eux individuellement pour leur résultas sur les tables, mais aussi de leur abnégation pour l'équipe car chacun d'eux a sut à un moment prendre un match négatif pour la team (voir plusieurs pour certains :(

 

Ils ont bossés comme des fous que ca soit en peinture, en training ou en motivation, sans parler du trajet de malade de 15h de route que je leur ai fait et qu'ils sont entrain de faire pour rentrer :) franchement les gars vous méritez 1000 fois votre place ! Profitez-en à vie ! Vous êtes les meilleurs mes champions !!!!!

 

J'ai apprécié chaque instant avec eux et pour moi il feront à jamais partie de la "famille ETC"

En espérant pouvoir y retourner avec vous l'année prochaine pour défendre  le titre ! Et même bien d'autres encore !

 

Merci à vous mes champions !!!!!

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Bonjour à tous,

 

A mon tour de me lancer dans mon debrief de l’ESC/ETC, qui se voudra assez exhaustif sur la partie organisation, ressenti, mais moi sur l’aspect purement stratégique des parties ou de ma liste. Si cela en intéresse certains, je serais ravi de répondre à ce type de question, mais je n’ai pas voulu vous assommer d’entrée de jeu avec des considérations tactiques trop poussées, surtout que je préfère prévenir, cela va être assez long.

 

Mon rôle dans l’équipe :

Je suis un joueur ayant l’habitude de pas mal varié en termes d’armée jouée, mais avec une nette préférence pour les armées défensives avec de l’allonge. La changehost que j’ai jouée à l’inter région 2018 était toute désignée, mais un autre joueur de l’équipe, Antoine (Pizza de Tzeentch) voulait également jouer cette armée. Il n’y a pas eu de débat, étant le premier à admettre qu’il la joue mieux que moi, et comme il n’aurait de toute façon pas eu de plan de repli, je lui laisse la changehost et pars sur une liste Daughters of Khaine (DoK). Sauf que cette liste, logiquement, me cantonne dans le rôle d’un attaquant, chargé de prendre 20/0 sur toutes les parties. Rôle qui me met une sacrée pression, je préfère défendre un 5/15 en devant prendre 0/20 en étant « sacrifié » que de devoir mettre 20/0. Mais les rôles sont plutôt clairs, avec les répartitions suivantes :

-          Défense : Michaël en Plaguetouch et Christophe en mixte Order, listes solides capables de prendre des 20/0 même envoyées en première défense.

-          Listes adaptatives : Antoine en changehost donc, et Guillaume (notre capitaine) en Fireslayers. Ces listes sont capables de lutter contre tout, sur presque tous les sénarios.

-          Listes d’attaques : Jérémie en Séraphon et moi-même en DoK. Notre but est de ramener des 20/0, sans faute, sur des matchs up précis, nous savons donc que nous serons plus « protégés » sur les pairings, évitant les scénarios trop compliqués pour nous où les listes que l’on ne peut pas vaincre, dans le but de scorer un maximum. Pour se faire, les collègues devront se « sacrifier » sur des matchs up (MU) compliqués, pour nous permettre de faire notre travail. Ce qui personnellement, m’a rajouté de la pression. 

Me voilà donc au final avec un rôle assez inhabituel pour moi, dicté par la composition de l’équipe et les choix des armées en présence. Je pars avec une certaine pression, car je ne pourrais pas me permettre de faire des erreurs.

 

Ma liste :

Je vais commencer cette (rapide) partie de mon débrief en rendant hommage à Jérémie « fLnJ » qui est le grand artisan de cette liste. Les discussions ultérieures avec notre capitaine et mes choix personnels dicteront la composition finale, mais il avait fait 75% du travail initial en concevant la liste, en la testant sur table et en participant ensuite à chaque étape du process d’amélioration.

Que dire, rapidement, de cette liste, sinon qu’elle était véritablement forte. Solide, capable de se projeter à travers la table en un seul tour, et de taper très (très) fort, possédant pas mal de tricks et capable de jouer sur tous les scénarios (sauf le 3, dualité dans la mort, que je ne jouerais pas pendant l’ETC). Un plaisir à jouer donc, une vraie capacité à jouer sur cinq tours et à renverser des parties.

La préparation :

J’étais personnellement assez affuté, jouant environ une partie par semaine depuis deux ans, et sortant qu’une grosse session de training pour l’IR, j’étais dans le bain. Nous avions assez collégialement fait le choix de rassembler la meilleure équipe de France possible, sans tenir compte des affinités entre club ou du « copinage ». Ce qui fait que nous ne nous connaissions pas tous bien, voir même que nous avions eu des petites rivalités découlant d’ancien tournois.

Opération team-building donc, et nous partons une semaine dans les Alpes pour nous préparer. J’en profite à nouveau pour remercier immensément Jérémie et Michaël, qui nous ont gracieusement hébergé durant une semaine.

Au programme de cette semaine, pas mal de test (de MU) et également de pairings, des heures de discussions passées à analyser les listes de nos adversaires, de discuter leur choix, de voir, re voir et re-revoir nos options sur tel ou tel scénarios, quel déploiement adopter, comment jouer en fonction de si nous avions le double tour ou pas, etc… Nous avons également testé certaines des listes adversaires les plus atypique, vérifié certains postulats, bref, beaucoup de boulot.

Sans oublier un peu de sport, avec deux sessions de rafting (activité de groupe) pour nous souder encore d’avantage, et quelques bons repas, forts caloriques.

Il a également fallu peindre l’entièreté de l’armée DoK, que nous avions monté pour l’ETC, et fignoler les autres armées.  Inquiets sur les exigences croates et russes en matière de hobby/conversions/3 couleurs, nous décidons également qu’Antoine jouera ma changehost, plus adaptée à un examen de peinture approfondi que la sienne.

Cette super semaine passée, après des heures de travail, notre équipe dégage une vraie force collective, nous connaissons nos armées sur le bout des doigts, et nos tests de MU nous donnent vainqueurs.

D’un naturel assez pessimiste, je tanne l’équipe pour qu’elle reste vraiment concentrée, car nous savons que les russes seront durs à jouer, que la Turquie à un très bon roster, et que les croates voudront bien figurer chez eux.

Nous arrivons donc le jour du départ avec une motivation maximum, une préparation irréprochable qui a demandé pas mal de sacrifice, surtout en temps, et une équipe aussi soudée que possible aux vues des règles ayant dictée sa composition (ne prendre que les meilleurs en fonction des listes, et ne pas céder aux envies faciles de copinage).

 

Le voyage :

Après quelques tergiversations, nous décisions de partir à Zagreb en voiture, principalement à la vue de la taille de certaines pièces jouées qui risquaient de mal vivre l’avion. Avec le recul, ce fut une idée… moyenne. Avec deux voitures, et deux conducteurs par voiture, les 18 heures de trajet via l’Allemagne, l’Autriche, la Slovénie et enfin la Croatie sont assez dures. Cependant, ce temps est mis à profil pour discuter encore et encore des MU et des pairings. Et en 18 heures de temps, on fignole certains détails qui nous avait échappé. 

Arrivé sur place, que des bonnes surprises. La salle (le stade !) est grand, climatisé (merci !) et l’hôtel, très correct, est à moins de cinq minutes à pied. On retrouve des amis d’un peu partout, en 40K, en 9ième Age, en équipe de France ou d’ailleurs (que de mercenaire français cette année !), l’ambiance est très bonne.

Petit bémol, en visitant la salle, on se rend compte que nous ne sommes, nous joueurs d’AOS, que la 5ième roue du carrosse. Nous allons devoir installer nos tables nous-mêmes, et charges aux capitaines (surtout le nôtre il faut le dire) de se battre pour avoir des décors, des tapis, etc…

Restaurant très sympathique le soir, nous embarquons Heavy de FWS, on fait un bon gueuleton, et c’est partie pour l’ESC !

 

L’ESC :

A la base, je ne voulais pas faire ce tournois, pour plusieurs raisons. Déjà, 11 parties en 5 jours, c’est dur de tenir le focus jusqu’au bout, or le plus important c’était l’ETC. Ensuite, j’avais peur qu’en cas de rencontre franco-française, vu l’esprit de compétition que l’on peut avoir, cela fasse quelques étincelles préjudiciables pour la suite. Ce ne fut pas le cas, même si on n’est pas passé très loin.

Pour ma part, je me laisse finalement emporté par le reste de l’équipe, je m’inscris, en annonçant clairement que je n’en aurais pas grand-chose à faire.

Motivation moyenne sur ce tournois donc, je suis un joueur d’équipe, le solo n’arrive pas à me motiver suffisamment, je joue de façon très moyenne. Au moins, je me dis que faire quelque partie en anglais ne me fera pas de mal pour dérouiller un peu mon accent « so frensh ».

Néanmoins, petit débrief rapide des parties :

 

Ronde 1 contre Jérémie, Séraphon :

Ça commence bien, contre un français, mon partenaire de test habituel, contre qui on avait déjà jouer la game sur tous les scénarios possibles, sauf le 1. Le seul scénario, très peu interactif, peu joué en France et souvent assez boudé (de mon point de vue à raison), que nous n’avions jamais joué. Je pense que c’est pour moi, lui aussi pense qu’il la perd. On décide de jouer assez « librement » pour ne pas camper chacun sur son point et faire un 10/10, et je pars à l’abordage en laissant un solide arrière garde, qui se ferra massacrer par un beau mouvement de contournement, et je perds comme un âne 20/0 car il tien les deux points. Bonne partie comme d’habitude, contre le meilleur joueur que je connaisse.

Bilan : 0 – 1

Ronde 2 contre Christophe, mixte Order :

Encore un français, décidément. Je crois qu’on joue le scénario deux, je n’en suis même plus certain. C’est 70/30 pour moi. On est tous les deux d’accord là-dessus. Et je tombe sur les 30%. Des jets de sauvegarde assez infâmes de ses gardes phénix me bloque totalement, il gagne tranquillement, personne n’a fait d’erreur, se sont des choses qui arrivent. Christophe est une crème, qui sait en plus reconnaître que c’est la chance qui parle, donc partie très agréable. Chapeau quand même à lui pour n’avoir fait aucune erreur, sinon chance ou pas, mon armée l’enfonçait.

Bilan : 0 – 2

Ronde 3 contre « Kex », le capitaine Croate et sa Plaguetouch

Enfin une partie en anglais, contre un adversaire finalement plus sympa que ses interactions lors des discussions entre capitaines ne le laissait supposer. Sous couvert de « nous sommes là pour la jouer cool », il connait parfaitement son armée, ne rate aucune interaction. Sa stratégie, basée sur une série d’améliorations lancées sur Archaon, marche dans son esprit, dans le sens ou il va gentiment me table raser T5. Sauf que AOS est un jeu de prise de point et de scénario, et que même en ayant tué toutes mes figurines, quand tu es mené 26 points d’objectifs à 5, tu perds. Il râle (pas mal) me demande de lui laisser le 20-0, je le renvoi gentiment la première fois (beaucoup moins la seconde) au règlement de l’ESC qu’il a lui-même voté, et je gagne donc 20-0. Il finira par bien me prendre.

Point positif de cette partie, comme je savais que j’allais juste me poser sur les objectifs qu’il ne pouvait défendre et attendre, je ne lui montre rien de ma liste : ni bonus du bataillon, ni trick, et peu de prières/sorts. On ne sait jamais.

Bilan : 1 – 2

Bilan du premier jour assez mitigé, on finit très tard (certain ayant pris des libertés sur le temps de jeu), les tables sont basses, le dos souffre un peu, et le bilan en termes de jeu est moyen. Autant les défaites contre les collègues de l’équipe de France ne me gène en rien, autant un certain manque de fluidité dans mon jeu me gène un peu.

Ronde 4 contre Michaël et sa Plaguetouch :

Je sais depuis la veille que je suis contre lui, à la vue du classement. Il nous reste trois scénarios possibles, le 5, que je gagne à 95% de chance, le 4 (plus serré) et le 3, où il gagne au déploiement. On tombe sur le scénario 3 (la purge continu), il pose Archaon sur un objectif, je taperais dessus non-stop pendant 5 tours complet sans pouvoir le tuer, il gagne tranquillement. Cette liste est infâme. C’est moi qui l’est monté. Juste retour de bâton. Je râle un peu je l’admets, et le tanne pour qu’il me la concède, surtout quand il mène largement. Il refuse, et il a bien raison !

Bilan : 1 – 3

Ronde 5 contre Melisa, la capitaine turque.

Un MU compliquée pour moi, qui se joue sur un set up particulier (j’ai mind razor, son armée disparait, sinon je ne lui tue personne). Ses liberator à save 2+ relance les 1 sont une plaie pour mon armée sans rend. Sauf qu’avec la rend -1 de mind razor, et le dégât 2, ce n’est plus la même histoire. Bref, je suis à 1 victoire pour 3 défaites, plus rien à jouer, donc même raisonnement que contre le capitaine croate, je décide de ne pas lui montrer ma liste, je me déploie mal, elle envoie ses libérator dans mon dos, contact ma méduse (qui a le mind razor pour ceux du fond qui ne suive pas), met 4 libé dessus, dont le prime, tous avec des gros marteaux… et ne la tue pas. Car la chance me rend ce qu’elle m’avait pris en ronde 2, et je fais des sauvegardes totalement scandaleuses. Moralité, la Méduse lance mind-razor, le pack de 30 libérator disparait dans une gerbe de sang digne des films de Roméro, et je gagne tranquillement 20-0.

Bilan final : 2-3.

Trois défaites contre les membres de l’équipe, 2 victoires contre les capitaines des autres équipes, une ou je gagne grâce à la chance, l’autre en me faisant table raser. Pas forcément optimal pour la confiance, surtout que je n’ai pas le droit à l’erreur. La France fait un triplé sur le podium, quelques tensions entre eux sur les deux dernières rondes, certains d’entre nous voulant vraiment gagner l’ESC. A titre personnel, l’ESC ne m’apporte pas grand-chose, quelque doute et un mal de dos grandissant. Pas certain que je le renferrais l’an prochain. En fin de journée, on apprend qu’on jouera la Croatie le lendemain, l’équipe qui pour nous est la plus faible.

 

L’ETC :

 

Ronde 1 contre la Croatie, match aller.

Les pairings commencent (presque à l’heure, assez rare donc à souligner), et on me place en première défense car ne suis pas trop mal sur tous les scénarios proposés. Là j’ai le choix entre le Stormcast et un autre, assez facile de mon point de vue. Mon capitaine veut que je prenne le Stormcast, car il pense (comme le reste de l’équipe) que je dois gagner facilement. Je suis persuadé du contraire, mais à 1 contre 5, je m’incline, je prends le Stormcast en première def, me considérant comme un sacrifié. Sauf que le reste du pairing est compliqué, et que je me retrouve à devoir la gagner à tout prix. Pas vraiment idéal. Je joue sur bataille du col, prend le premier tour, ancre ma ligne de bataille sur les objectifs centraux, marque 5 points et me préparer pour l’orage. Son premier tour est épique, son Venator colle 9 Pv à ma Médusea avec sa flèche astrologienne (au revoir mind razor) son dragon enlève 3 pv à mes deux Hagg Queen (indispensables à ma durabilité grâce aux immun battlechoc qu’elles confèrent), et ses judicartor les termine. Faites les stats, c’est beau ce qu’il vient de me faire. Je n’ai plus de buff, plus de mind-razor, et presque plus aucun moyen de tenir. Et je ne tuerais plus ni son dragon ni ses fulminator aux vues de leur sauvegarde. C’est perdu donc, tant pis, j’avais prévenu que le MU n’était pas pour moi. Sauf que je me retourne, et voit Jérémie, Séraphon contre une Plaguetouch, assuré de mettre son 20-0, enlever Kroak de la table. Il va perdre, et violement en plus. Moralité, si je ne compense pas, on perd la ronde, où on fait une égalité si les autres tiennent leur rang (ce qu’ils feront).

Perdre la ronde 1 (ou nuller) contre l’adversaire que l’on estime le plus faible, n’est pas forcément idéal pour le moral. Je prends un très gros coup de stress quand j’annonce à mon capitaine que je risque de perdre, et qu’il me confirme qu’on est mal si je la perds.

Retour sur la partie, un T2 ou je prends l’initiative, que je lui laisse (car je suis encore immun battlechoc), il me rase 50% de mon armée (les fulminator font un énorme boulot que l’on avait pas vu venir malgré tous nos test. Son Relictor joue Blessed weapons et non Lightning Chariot, ce qui pour nous était une erreur. Sauf que quand les fulminators sous blessed weapons chargent, et que le joueur d’en face décide de faire plein de 6, ça ne fait tout de suite plu autant rire).

Bref, je perds un des deux points centraux, je mène donc 5-3, à mon tour je renvois des unités se faire massacrer pendant que je gratte l’armure du dragon (lui rendant même des pv au passage), pour reprendre les points, et mener 10-3. Il prend le T3, rase mon armée, à l’exception du chaudron et du dernier pack qui tien le point qui est dans ma zone de déploiement. Mes furies salement amochées du flanc gauche tentent une prise de flanc, pour aller chercher son objo à 4 points (vu qu’il va inéluctablement prendre le mien). Là j’ai un choix très dur à faire. Mes furies à gauche sont au corps à corps avec des paladins, et 30 sisters tiennent mon objo à 4 points. Il ne me reste que le chaudron, et les furies vont se faire charger par le dragon et les fulminator, à 9 » de distance chacun. Deux options, faire pile in + attaquer les furies en phase de héro pour me libérer des paladins, bouger, courir puis charger ses judicator et prendre son point à 4 » (en stat, tout est viable à légèrement plus de 50% de chance de le réussir, tant le fait de nettoyer les paladins en phase de héros que de parvenir à charger). Ce mouvement me donnant la victoire.

Sauf je rends immun battlechoc les sister qui tiennent mon point, et je prie qu’elles tiennent assez pour qu’il ne puisse scorer mon objectif.

Assez long moment de réflexion, finalement j’opte pour l’option agressive, je tue les paladins, prend son objectif en réussissant à charger les judicator (charge à 7’’ en relançant les 1). Lui rate ses charges, au tour suivant (qu’il prend), il tuera en une phase les sister qui n’avaient pas leur immun (comme quoi…), mais je gagne. De peu. Adversaire assez sympathique, partie compliquée.

La France gagne donc la ronde 80-40, de justesse.

Le réveil est assez sérieux pour nous, sur le roster le plus faible, on gagne de justesse.

On se remobilise durant la pause déjeunée, on se dit se qu’on à se faire, fermement mais dans le respect. On n’est pas passé loin.

 

Ronde 2 contre la Croatie, match retour.

L’après-midi, un meilleurs pairing de notre capitaine m’envois sur l’armée Flesh Eater Court, la plus faible (de loin) du tournois, pour une partie très facile où le seul enjeu sera de savoir à quel tour il va concéder (réponse, T3). L’adversaire souffle beaucoup, peste devant les innombrables buff de mon armée, partie humainement peu agréable, mais somme toute assez tranquille en termes de jeu, je le déroule tranquillement, et gagne 20-0.

La aussi, la France gagne pile 80-40, chacun faisant son job, et tenant ses estimés.

On est donc premier pour le moment, sur l’autre travée les russes capent les turques en ronde 1 avant de concéder le nul sur le match retour, ce qui nous arrange aussi, et nous donne 20 points d’avance.

La, la capitaine turque et le capitaine russe se tapent un peu dessus, elle voulant désigner via ronde suisse son adversaire de la veille, et le russe voulant de l’aléatoire. Mobile ?  Ne pas nous rencontrer.

En ronde suisse, on joue les russes pour une sorte de finale avant l’heure, ce qu’ils ne souhaitent pas car ils veulent d’accord battre deux fois croates et arriver avec le maximum de confiance. De son côté, Melisa ne veut pas que ses joueurs nous affrontent directement, car cela peut leur faire perdre toute motivation en cas d’échec, et ils préfèrent jouer contre la Croatie pour le podium.

Les arguments de Mélisa étant conforme au règlement de l’ETC (ronde suisse), on se prépare à jouer les russes, en ayant bien vu qu’avant même de nous jouer, ils avaient déjà essayé de « modifier le règlement ». J’avais prévenu notre capitaine que la Russie serait nerveusement dure à jouer.

La suite allait me donner raison.

(To be continued)

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Suite et fin de mon debrief de l'ETC

 

 

Ronde 3, match aller contre la Russie.

Après la remise en question du match contre la Croatie, on sort à nouveau manger avec l’équipe (oh combien sympathique) turque, soirée qu’on ne fait pas trop trainer néanmoins car nous voulons bosser à nouveau les estimés/pairings. On reprend donc toutes leurs listes, pour bien les comprendre en détail. Pour ma part je focus sur l’ensemble des listes, sauf la dernière, la Beastclaw. Parce que fatigue, parce que je pense que de toute façon c’est une free win, je zap un peu le débrief, qui est de toute façon rapide vu que tout le monde se dit qu’il lui met 20-0.

Après une (courte) nuit, faute à une chaleur écrasante, quelques moustiques dans la chambre, des allemands qui gueulent dans le couloir à 4h00 du matin et des pairings pleins la tête, on se lève tant bien que mal pour aller jouer ce qui sera, nous le savons tous, le match le plus difficile.

Le pairing du matin est assez équipe, le capitaine russe essayent de remettre en cause le règlement, l’attribution des attaquants défenseurs, les scénarios choisis (je ne sais plus si c’est en ronde 1 ou 2 qu’il nous accuse d’avoir changé le dé du scénario, heureusement son propre joueur lui dit qu’il se trompe). Bref, nous nous rendons à la table dans une ambiance tendue. Cependant, notre pairing est bon, on a 4 matchs en estimé « vert » sensé apporté un 20/0 et 2 en ballottage défavorable.

Et donc vous l’avez deviné, protégé que je suis à l’appareillement, je tombe sur le Beastclaw rider, à qui je dois mettre 20-0 facilement.

Sauf que ça ne va pas se passer comme cela.

On tombe sur terre brulée, je déploie 30 furies à couvert sur l’objo à gauche, hors de portée du chaudron, et 30 à droite, à portée. Au centre, mes 2 unités de 30 sister se préparent à foncer à travers la table pour prendre ses objectifs. En face, seul le frostlord tien l’objo central , le reste de son armée campe à  couvert sur ses objectifs Est et Ouest.

Il prend le T1, et là c’est le drame. Terrain mystique, Hivers éternel +3 move et charge à 12’’ plus tard, son frostlord impact mes 30 sister, pile-in sur les autres vu son socle, en tue 20 dans l’unité une, active le bonus de son bataillon, en tue 22 dans l’unité 2 grâce à un second corps à corps offert par son bataillon, et battlechoc, et voilà 60 sister de moins. Et un froslord sur mon objectif, qu’il brûle, +2 points, il mène donc 5-0 au T1.

Et là je ne vous cache pas que j’ai eu un assez long moment de solitude. Mon déploiement idiot lui a permit de raser toute mon armée, je pense que je vais avoir du mal à le remonter. Dans ma tête, je me vois perdre, et donc empêcher la victoire de cette ronde, le 60-60 réconfortant les russes, les relançant, bref… En gros, la France va perdre l’ETC et c’est ma faute. Ça dure bien 5 minutes ou je ne bouge pas de ma chaise, mon adversaire commence à trouver le temps long, et craignant surement que je joue la montre, commence à insister pour que je reprenne la partie. Je le rassure sur le fait que dans toute ma carrière de tournoyeur je n’ai jamais joué moins de 5 tours, qu’il a 20 figs dans son armée, que la moitié de la mienne est dans sa mallette, et que donc nous finirons dans les temps, largement.

Je reprends donc mon auto flagellation mentale pendant 5 minutes, puis n’ayant pas le choix (et voyant qu’il va finir par s’énerver pour de bon), je reprends la partie. Plus besoin de réfléchir à la stratégie, il faut foncer tout droit. Mon chaudron charge le frostlord (qui est sous mystic shield), je dois donc lui lancer mind-razor. Les furies du flanc ouest restent cachées dans leur couvert (sinon, s’il prend le T2 et me charge, c’est punition directe, je ne suis pas à portée du chaudron). Celles du flanc est, épaulée par les Khinéraï, se rapprochent du terrain (fatal !) où il cache 4 mournfang et des gore grunta. Le chaudron échange les coups avec le frostlord, les deux se font mal, mail il est plus mal en point que moi. Il prend le T2 (à ce moment-là je ne me sens vraiment pas bien), mais il doit camper sur ses positions, car pour lui aussi, sortir et me charger est risqué (j’ai tout mes buff actifs et l’immun battlechoc). Le duel se poursuit entre son général et le mien. Il reprend donc 3 points, et même à ce moment la 8 à 2. A mon tour, mon général tuera le sien en phase de héro, et va foncer au centre de la table tandis que mes furies sous mind-razor enfonce son flanc. Je remonte, décide de ne pas brûler les objos, et entreprend un savant mouvement de prise de flanc qui va le laisser acculer sur son dernier objo, que je brûlerais T5. Victoire finale assez confortable donc, mais j’ai tellement mal vécu la fin du T1 que, même avec le recul, ça reste pour là moi la partie la plus éprouvante de l’ETC.

La France gagnera finalement 80-40, exactement comme prévu (heureusement que je ne la perds pas !).

Très bon pairing du capitaine, et bon estimés de la part de l’équipe.

A midi on se reboost, on sait que si jamais on arrive à regagner l’après-midi, le tournois est presque dans la poche.

C’est la qu’on se rend compte aussi de la difficulté d’un tournois avec des manches aller-retour, car l’adversaire à le temps de corriger ses erreurs, son pairing, et quand il est compliqué, le rejouer encore ne rend pas les choses plus évidentes.

 

Ronde 4, match retour contre la Russie.

La finale, et nos adversaires le savent. Après avoir tenté de renversé le 20-0 que notre capitaine met en ronde 3 au KO (ce qui donc entrainerait un 60-60), ils remettent la pression sur tout le pairing. Guillaume arrive encore à tenir le coup, on essaye de le soutenir comme on peut mais la pression est assez lourde. Les pairings se passent encore bien pour nous, et nous sommes sur 4 estimés verts pour 2 rouges, on devrait donc gagner 20-0.

Et vous l’aurez deviné, pour ma part, match retour sur le Beastclaw rider. Sur scénario 1. Il me laisse le T1, je buff, je fonce, il prend le T2, me le laisse, et là c’est compliqué. Mes charges sont trop tendues (10+à chaque fois, même avec relance des 1, c’est moins de 33%), donc si je fonce, rate mes charges, et qu’il me contre charge, prend le T3, je subis 2 phases de corps à corps, sans compter le frostlord qui peut taper deux fois. Alors que je recule, on se quitte sur un 10-10, lui-même ne prendra jamais le risque d’avancer.

Je vais donc voir le capitaine russe, pour lui demander si je peux aller poser une question de stratégie à mon capitaine (on fait les choses dans les règles pour éviter tout problème), il me dit de foncer et d’aller chercher le 20-0, je fonce, je rate mes charges, évidement il me charge, et là je découvre que son bataillon fait frapper TOUTE son armée une seconde fois, pas juste le forstlord. Ca m’apprendra à lire. Evidemment, il prend le T3, me refait très mal, je n’ai presque plus aucune furie/sister, mais le chaudron sous mind razor, buffé à fond ferra un travail monstrueux en tuant 8 mournfang et 6 gore grunta en deux phases de close (et une activation en phase de héro), mes Khinéraï frapperont alors sur son point, tuant les crocs de sabre et occupant le boucher assez longtemps pour que le chaudron arrive. Table rase donc, 20-0 sur un scénario où en général on ramène 15-5, je suis assez content, mon capitaine a eu raison de me dire d’y aller. Au final on gagne 80-40, le tournois est quasiment dans la poche.

A noter que durant cette partie, je fais des jets de dés plus qu’excellent, à tel point que mon adversaire commence à me demander d’où viennent ces dés. Je lui dis qu’on peut ranger les mieux et prendre les siens (il refuse), que je peux changer de dés (il refuse) ou qu’il peut jouer avec les miens (il accepte). Il les prend donc pour faire un jet de sauvegarde et sort presque que des 5 ou des 6 (sur une bonne grosse douzaine de dé). Moment de solitude. Heureusement, le jet suivant donne tellement de 1 et de 2 qu’il se calme, il les teste plusieurs fois, c’est stat, incident clos. Mais les russes était tellement l’affut d’un moyen de nous faire perdre des points que c’était assez pesant.

A noter que sur cette ronde, ça gueule quand même pas mal, notre capitaine finit par perdre son sang-froid, c ‘est tendu.  Mon adversaire cela dit, malgré les deux parties que je lui remonte, et ma chance monstrueuse lors de la revanche, reste quand même courtois et à peu prêt souriant.

Le soir, on ne s’enflamme pas. On sait que la Croatie à gagné deux fois contre les turques, eux sont derniers sans pratiquement de chance de remonter, et nous, premiers à moins d’un séisme. On reste néanmoins très concentré, d’autant que les turques nous demandent de rester focus et de jouer à fond, par esprit sportif (ce que bien sûr ; nous comptions faire).

Donc, à nouveau, on ne sort pas, on bosse les pairings comme les jours d’avant. Les turques ont vraiment les meilleures listes. Mais ils manquent de certains automatismes et font de grosse erreur de pairing. Avec de bon pairing et des listes jouées de façon optimum, ils étaient seconds sans trop de soucis. Même comme ça, ils ont réussi à faire match nul contre la Russie. Beaucoup de potentiel donc.

 

Ronde 5, match aller contre la Turquie

Nous jouons sérieusement, mais dans une excellente ambiance. Les turques sont très amicaux, on est allé manger plusieurs fois avec eux, on s’entend bien (le fait de connaître de longue date un des joueurs de l’équipe aidant bien). Je me retrouve contre la capitaine turque pour une revanche de l’ESC. Ce coup-ci, je ne lui laisse aucune chance, me déploie parfaitement et lui laisse le T1, ce qui la surprend totalement, je prends le double tour et gagne 36-6 sur le scénario des comètes. Partie facile mais très agréable car Mélisa ne lâche rien, se bat jusqu’au bout, en gardant le sourire. Ce qui est appréciable.

La ronde est gagnée 110-10, on a gagné l’ETC. Soulagement, mais on reste focus pour la dernière.

 

Ronde 6, match retour contre la Turquie

Les pairings des turques commencent bien (sylvaneth en première def) mais finissent mal (il ne prend pas le scénario des héros à notre incompréhension totale, on ne pouvait presque pas le battre là-dessus), et cela se répète sur les autres choix. J’ai le grand plaisir d’affronter Oryan sur sa changehost, je me déploie de façon compliquée pour lui, ce qui le contraint à me laisser le T1 sous peine de faire un tour presque à vide, je buff, je fonce, il me fait pas mal de dégâts quand même, mais je prends le T2, et il concède logiquement. On rend la fiche de score, je lui laisse l’init T2 et on finit la partie, jouant jusqu’au T5 (je l’emporterais quand même, mais de façon beaucoup moins large). Pour me battre, il doit prendre le double tour au T2, et gagner ensuite toutes les inits. Compliqué.

La France gagnera 120-0 sur cette ronde qui ne comptait plus vraiment. Pendant ce temps, la Russie écrase la Croatie aller-retour. Heureusement que j’ai gagné cette fouttue partie ronde 3.

Là c’est l’explosion de joie, on est vainqueur. Sur le coup, on ne réalise pas forcément, mais on a fait un perfect. 6 parties, 6 victoires 80-40 (capées). Pour ma part, 6 parties, 6 20-0, contrat remplie, dans la douleur. Se sera formateur.

 

Bilan de l’ETC :

 

Les + :

 

-          Ma team. Super esprit (surtout durant l’ETC). Enormément de travail, de sacrifice, de préparation, le travail a payé. On a gagné car mieux entrainés, mieux préparés. Pour certains, on avait presque une centaine de partie dans les pates (nos adversaires entre 10 et 20, j’ai demandé à chaque fois).

 

-          Mon capitaine. Oh captain my captain, pour son énorme travail en amont (on avait toutes les listes, toutes les stats de dégâts (ce qui est un énorme travail), tous les warscroll, battletome, etc… bref, un boulot monstre. Et des pairing dans l’ensemble quasi parfaits, sur 6 rondes. En plus des prises de tête avec le capitaine russe, sachant qu’il devait lui-même jouer, double pression donc, et un boulot pour l’orga même du tournois qui se quantifie en dizaine d’heure. Chapeau bas, tu es un grand monsieur.

 

-          Le niveau global : très agréablement surpris par le niveau global du tournois, nettement supérieur à ce qu’on avait vécu durant l’IR en France. Entre des listes globalement très bonnes (Turquie, certaines en Croatie) mais des joueurs faisant des erreurs (mais des erreurs à ce niveau d’exigence, c’est loin d’être une erreur évidente), ou les listes qui sur le papier nous faisaient moins peur (russes notamment) mais jouées à perfection, ce fut vraiment relevé.

 

-          Notre préparation : énorme travail encore une fois de la part de toute l’équipe, plus la semaine de vacance/training qui a fait du bien.

 

Les - :

 

-          Le côté side event, on était la cinquième roue du carosse, et parfois on l’a bien senti (trophée, remise de prix,etc…) on a du se battre pour les tables, les décors, bref.

 

-          Le système de notation en victoire majeure = 20/0 à entrainer pas mal de concession T2/T3 quand la partie était finie, au lieu d’avoir des joueurs qui se battaient pour sauver des points. Personnellement ça ne m’est pas trop arrivé, mais c’est un peu dommage.

 

-          L’ambiance des rondes 3-4, très (trop ?) tendues. C’est un tournois certes, mais ça reste un jeu. Je trouve que c’est allé un peu trop loin.

 

Merci à ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu’au bout, l’entrainement pour l’ETC 2019 recommence dès vendredi. Une nouvelle version à découvrir, et plein d’idée de listes à tester !

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