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Warhammer Forum

[Double-A&B] Sujet central


Galthor-BD

Messages recommandés

Allez, je me fends d'une dernière participation ici en guise de "au revoir à tous je vous aime", avec le petit film que j'ai fait l'autre fois, pour présenter mon armée naine traîtreusement assaillie par les orcs.

 

 

Et pour finir proprement, mon tableau d'avancement.

 

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Modifié par marell le fou
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Voilà donc mon HUM !

MILOU !

Après des semaines de massacres, tantôt dans un camp et tantôt dans un autre, l’Astra Militarum se retrouva encerclé dans leur dernier camps fortifié de la planète. Le commissaire Pedrowsky avait eu beau mettre aux fers plusieurs gradés pour leur incompétence, rien n’avait pu avancer l’inexorable avancée de la marée verte.

Depuis plusieurs jours maintenant les derniers astropathe sous ses ordres avaient vu leur tête exploser comme un melon trop mûr sous les assauts répétés des shamans de la waaagh, leurs capacités développées au-delà de tout entendement par la force du nombre et l’animosité palpable. Impossible d’envoyer de messages urgents, il avait dû s’en remettre à une transmission radio longue portée sous forme de SOS.

Dans un bruit de turbine assourdissant le Thunderhawk « Voluntatis Ferro » des Iron Hand se posa au milieu des vestige d’un camps de l’Astra Militarum. Attiré jusqu’ici par un appel de détresse émis en boucle par une balise de secours archaïque. La patrouille envoyée par le chapitre ne mit pas longtemps à se rendre compte que les combats avaient dû se dérouler ici même plusieurs années auparavent et qu’aucun survivant de l’Astra Militarum n’était encore présent ici.

Soudainement un silence de mort s'abattit sur la jungle environnante et mit en alerte les soldats habitués…

Révélation

Les bruits des moteurs des valkyries ne furent bientôt plus qu’un écho gênant qui ne tarderai pas à s’estomper. Le 214ème détachement de Catachan, en vétéran rôdé aux missions de reconnaissance dans un milieu à la faune aussi exubérante, ne mit que quelques minutes pour se mettre en ordre de marche.

La planète Caliope IV, une géante à la jungle luxuriante avait vu s’écraser quelques lunes plus tôt le navire en perdition d’un archéologue entré en possession de vieilles données Post hérésie intéressant particulièrement Mars et ses Grands Prêtres. Chaque escouade se mit en marche vers des coordonnées différentes, toutes susceptible d’avoir vu l'atterrissage brutal du vaisseau.

Ouvrant la marche, une Sentinelle équipée d’une puissante tronçonneuse dégageait largement le passage pour les dix fantassins formant l’escouade XI, surnommée “les squales”. La progression, bien que difficile compte-tenu de la densité de la végétation, se faisait à bon train. Un peu avant la tombée de la nuit, le Sergent Chase autorisa l'installation du bivouac et instaura les tours de garde.

Les trois jours suivants ne furent pas plus animés, et rapidement les hommes prirent leur marques et leurs aises. Le cinquième jour tout bascula. L’escouade avait reprit son périple au levé du jour, certain d’arriver au potentiel lieux du crash avant la fin de la matinée. Physiquement encore frais, les quelques jours précédents n’ayant pas présenté de difficulté pour des vétérans comme eux, il constatèrent un changement dans la végétation alentour. Celle-ci devint moins dense et plus verte, signe d’un point d’eau proche. effectivement, en fin de matinée l’escouade déboucha sur une immense clairière abritant un lac si grand qu’il ne leur était pas possible de voir l’autre rive.

Le vaisseau recherché était bien là, les astropates avaient vu juste. écrasé au sol dans le lac, a une quinzaine de mètres de la rive. La Sentinelle, haute sur ses appuis mécaniques, s'avança pour tester la stabilité des fonds qui lui sembla suffisante pour se permettre d’avancer jusqu'à la carcasse encore fumante par endroits.

Soudainement un silence de mort s'abattit sur la jungle environnante et mit en alerte les soldats habitués. Les fusils laser furent prêt a faire feu quand bien même depuis ces quelques jours aucuns signes n’étaient venus leur faire croire a la présence d’un quelconque danger dans les environs. Mais la jungle cache bien souvent des créatures violentes et dangereuses.

Une clameur sourde arriva bientôt a leurs oreilles. Comme un rugissement qui n’en finirait pas. Débouchant de l’orée du bois a quelques centaines de mètres de la, les Catachans virent fondre sur eux tout un troupeau de créatures faisant le double de leur taille, extrêmement velues et couvertent de fourrures. Croyant a des bêtes sauvages, les gardes ouvrirent le feu sans grande précision. La moindre riposte ayant habituellement pour effet de faire fuir les bêtes sauvages peu désireuses de se frotter a plus fort qu’elles.

Lorsqu’ils se rendirent compte que ce qui leur arrivait droit dessus au pas de charge était en réalité une tribu d’orks a l’aspect bestiale c’était déjà trop tard. Tout fut réglé en quelques minutes. Les armes de pierre combinées à la force démesurée des Boyz eurent raison des squales et bientôt ne resta plus que le pilote de la Sentinelle qui venait d’assister, impuissant, au massacre de ses compagnons d’arme. Il enclencha ses Haut-parleurs afin de diffuser une musique digne du destin tragique qui se profilait a l’horizon. Il établit une liaison vidéo avec l’escouade III avant de s’élancer a portée de son lance flamme lourd.

A l’autre bout de la jungle, quand le vox-com reçu la notification de la liaison vidéo, il présenta a son sergent l’holoécran. Les soldats mirent un moment a comprendre qu’ils se trouvaient face a des Orks. D’aspect massifs, ces spécimens ne ressemblaient en rien aux nombreux orques qu’ils avaient déjà pu affronter.

*****

Le commissaire Pedrowsky referma l’écran de de son holoécran et prit quelques minutes de réflexion dans sa cabine personnelle à bord du Indominus, croiseur de classe IV de l’Astra-Militarum. Il activa finalement l’intercom afin de joindre le capitaine en charge du vaisseau et de l’ensemble des hommes du bord, soit 10 escouades et leur matériel.

“Capitaine Kurt, des informations importante viennent de me parvenir. Notre mission a changée. Je vous envoi nos nouvelles coordonnées. Nous partons évaluer la menace Ork repérée récemment sur Caliope IV. Préparez vos hommes, je m'adresserai à eux dans lorsque le vaisseau sera arrivé en orbite haute.”

“On les a bien krabouillés Boss.”

Du haut de ses deux mètres de muscles le Nobs qui venait de lancer une poignée de Boys sur l’escouade d’Astra-Militarum venu empiéter les terres de leur clan faisait son rapport à une montagne plus imposante que lui encore. Assit sur un un grand trône fait de crânes de multiples races, mais à majorité d’Ork pour bien rappeler à tous qui c’est le Boss, le colosse a la peau jaune et à la pilosité brune très fournie émit un grognement satisfait.

“Bien. Envoi les messagers rameuter les tribu. Ils viennent jamais tout seul ces zoms, ça veut dire qu’il y en a d’autre quelque part à kastagner.”

Quand le Nobs fut sorti de la grande salle du trône, une voix rauque s’échappa de derrière une colonne.

“Gork est content. Gork réclame plus de sang. Mork m’a montré le chemin. Je guiderais tes pas GroKran. les esprits meurent d’impatience.”

*****

Dans un vacarme assourdissant, même pour le plus sourd des Boyz, l’escadron de Tygob s'arrêta au milieu du campement. Ces armes d’acier montées sur de rudimentaires chenilles étaient une force précieuse pour krabouiller du zom. GroKran poussa la lourde peau de bête fermant l’entrée de sa hutte, le sol tremblant sous ses pas lourds.

“Tygob, j'espère que tes kanons sont prêts. Les zom sont pas loin. On va aller les krabouiller comme il faut.”

Le Gobz au regard le plus vicieux s’avança d’un petit pas, restant loin du géant Warboss dont il n’arrive qu’aux genoux.

“Biensur GroKran, tout est prêt comme tu le souhaitais.”

Au même instant, un peu trop nerveux, un gobz s’appuya sur un levier qu’il n’aurait pas dû. Dans un crépitement violent d’énergie verte l’une des machine déchargea un rayon qui vaporisa deux Boyz qui ne furent pas assez vif pour s’écarter.

Un lourd silence de mort s'abattit sur le camps, chacun guettant la réaction du Warboss. Un rire guttural sorti du géant jaune, certain de l’utilité de ces nouveaux jouets.

*****

Les combats faisaient rage autour d'eux, pourtant rien ne semblait être en mesure d'interférer dans ce combat de titans. La force brute contre une volonté d'acier. La rage contre la foi. Le commissaire impérial Jason Blight avait mené ce détachement de l'Astra Militarum selon les ordres reçus du haut commandement. La première rencontre avec les otoctones avait viré au massacre, il entendait bien changer le cours de l'histoire. Que l'empereur lui en soit témoin.

Des années de pratique le mettait clairement en position d'avantage. Les coups du géant menant la charge n'arrivaient pas a toucher leur cible. Fort heureusement d'ailleurs, car l'immense Ork au teint jaunâtre était si puissant, que chacun de ses coups de pince couchait un arbre centenaire. Bientôt les deux protagonistes se retrouvèrent seuls au milieu d'une clairière jonchée d'arbres couchés au sol.

Galvanisé par les nombreux Boyz en pleine euphorie de la bataille, Nazgob luttait psychiquement contre toute la confrérie de l'Astra Télépathica qui essayait de "ruzer" en perturbant la tribu pendant son combat. L'énergie de Mork se déversait par tous les pores de sa peau, teintant l'air ambiant d'une couleur verdâtre. Dans un hurlement gutural, il envoya une telle charge de haine a travers le warp que les cinq têtes des Psykers Primaris explosèrent a l'unisson avant que, vidé de toute son énergie, il ne s'écroule au sol un air satisfait sur le visage.

Lorsque le Weirdboy s'écroula, Pompy leva la tête un instant. De son bras Kidechire il termina d'injecter un stimulant au champignons dont il avait le secret a un Boyz un peu affaiblit avant de s'élancer vers Nazgob. Son Boss ne comprendrait pas la perte de son fidèle conseiller. Sur le chemin, il injecta quelques doses létales de venin de serpent extrait la veille sur Nagini, le dangereux familier du Weirdboy, aux quelques "zom" trop lents ou téméraires pour s'écarter de son chemin.

*****

Dans un autre coin du champs de bataille plusieurs mastodontes humanoides, certainement de primitifs Ogrins, étaient en train d’enfoncer une brèche mettant en danger les Mek Gunz de Tigob. Le rival le plus sérieux de Grokran, Krandur, aperçu la menace entre deux éviscérations. Il tenait une chance de montrer aux autres Boyz combien il était Kosto lui aussi.

“Suivez moi les gars. On va aller leurs montrer à ces lourdaud qui c'est les plus balaiz.”

Son groupe de Nobz, les plus coriaces et brutaux spécimens de toutes les tribus de la Waaagh Grokran, changeât sa trajectoire pour s’interposer rapidement entre les Gobz apeurés et les colosses abhumains.

Leurs gigantesques Kikoup aussi lourds qu’un homme brandis bien haut, ils chargèrent dans un fracas de cris, de fer et de poudre. Le choc fut brutal et le combat rapide. Les Ogrins emmenèrent bien quelques Nobz avec eux, quelques rivaux de moins pour les Boss, mais ils ne purent rivaliser avec le déchaînement de violence.

Un peu à l'écart de la troupe, les yeux encore verdoyants, Skul était heureux que Gork ait entendu son appel et ait pourvu les Nobz d’un peu de sa puissance. Il n’était encore qu’un apprentis aux yeux des autres, mais lui le sentait. L’heure de l’émancipation était proche.

*****

Les vingt Boyz avancèrent avec prudence dans la grotte aux proportions gigantesques. A l'affut du moindre mouvement suspect, ils s'accrochaient avec force a leur lourd kikoup dans l'espoir d'être prêt a affronter la créature que le Boss voulait voir dans son cheptel. En un instant, surgit de nulle part, une masse de griffes, d'écailles et de crocs avait envoyé s'écraser 10 m plus loin les 3 premiers malheureux de la troupe. Le Squiggoth, aux proportions impressionnantes, poursuivi sa charge lourde jusqu'au milieu de la clairière en renversant plusieurs arbres sur son passage.

Ses lourdes pattes avant grattaient le sol avec force, pour préparer son corps a la nouvelle charge qu'il préparait vers les envahisseurs au cuir jaune. il se mit en branle avec fougue, la tête la première, prêt a ne faire qu'une bouchée de ces misérables avortons. le sol se dérobât subitement sous son poids, le plongeant au font d'une fosse dans laquelle il n'avait même pas la place de se retourner. aussi soudainement qu'il s'était retrouvé ici, un voile verdâtre traversât son champs de vision et atténua d'un seul coup sa rage. Le Weirdboy esquissa un sourire lorsqu'il s’aperçut qu'une fois encore Mork avait accédé a sa requête et lui avait permi de prendre contrôle du cerveau primitif de la puissante créature. Grokrän serait satisfait.

*****

Après des semaines de massacres, tantôt dans un camp et tantôt dans un autre, l’Astra Militarum se retrouva encerclé dans leur dernier camps fortifié de la planète. Le commissaire Pedrowsky avait eu beau mettre aux fers plusieurs gradés pour leur incompétence, rien n’avait pu avancer l’inexorable avancée de la marée verte.

Depuis plusieurs jours maintenant les derniers astropathe sous ses ordres avaient vu leur tête exploser comme un melon trop mûr sous les assauts répétés des shamans de la waaagh, leurs capacités développées au-delà de tout entendement par la force du nombre et l’animosité palpable. Impossible d’envoyer de messages urgents, il avait dû s’en remettre à une transmission radio longue portée sous forme de SOS.

Dans un bruit de turbine assourdissant le Thunderhawk « Voluntatis Ferro » des Iron Hand se posa au milieu des vestige d’un camps de l’Astra Militarum. Attiré jusqu’ici par un appel de détresse émis en boucle par une balise de secours archaïque. La patrouille envoyée par le chapitre ne mit pas longtemps à se rendre compte que les combats avaient dû se dérouler ici même plusieurs années auparavent et qu’aucun survivant de l’Astra Militarum n’était encore présent ici.

Soudainement un silence de mort s'abattit sur la jungle environnante et mit en alerte les soldats habitués…

PAF !

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Un grand merci a tous pour ce CDA. J'ai passé une année de plus riche en hobby et c'est un peu grâce a vous.

@Galthor-BD tu déchire!

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Hum :

 

Milou final

"Depuis que Gratgor avait mordu dans l’œuf arachnoïde, un pouvoir nouveau coulait dans ses veines…

Il était enfin devenu « Ulam Ta Parat », l’élu qui marche… Mais ce don avait un revers… Toutes les nuits, il était assailli d’étranges visions… Il se trouvait lui et ses troupes au milieu d’une ruine antique, un immense cirque de pierre où devait se livrer jadis de terribles combats… D’autres géneraux étaient aussi présents entourés de leurs meilleurs hommes. Certaines bandes était humaines, orques, félons du chaos et d’autres plus étranges encore… D’immenses armures et de droles d’arbalètes marquées d’un aigle à deux têtes, des légions de monstres tentaculaires venus du plus horribles des cauchemars… Et au-dessus de cette foule gesticulante, se penchaient d’immenses silhouettes… Imposants Titans barbus, chauves et binoclars se frottant le menton et examinant avec attention les combats à venir…

Le cerveau du général vert était bien trop étroit pour comprendre ses visions, mais quoi qu’il en soit, si combat il devait y avoir, les troupes de Gratgor seraient prêtes…"

 

PAF
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Merci à Galtor d'avoir géré ce CDA dans la bonne humeur et à l'ensemble des participants pour leur soutient et précieux conseils tout au long de cette aventure ;)

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Voici  mon Homérique Ultime Message

 

Tout d'abord les photos...

 

CDA "Officiel":

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Sessions "BOUM":

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Le total:

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MILOU Session 1:
Comme à chaque transfert de son régiment, Ekon et ses camarades de peloton avaient parié sur leur destination mais surtout sur leur prochain adversaire...et donc sur les trophées qu'ils pourraient récupérer. Mais lorsqu'à leur descente, l'étranger était arrivé, sa vue leur avait fait regretter leur insouciance... la rosette qu'il portait ne laissait aucun doute... ni sur sa nature - un inquisiteur - ni sur celle de leurs futurs ennemis: des renégats, des parias, la lie de l'humanité... et les trophées qu'ils en tireraient étaient tout sauf glorieux!

MILOU Session 2:
Du haut de la colline où ils s'étaient installés, Le caporal Faust et ses camarades observaient l'avancée du D-2 en contrebas. Le commandement de la compagnie D avait en effet décidé d'adjoindre au 2ème peloton le renfort de quelques éléments d'appui-feu. Ses trois équipes de lance-missiles ainsi que trois équipes de mortiers s'étaient donc positionnées en hauteur... trois porteurs de lance-flammes et leurs équipiers s'étaient quand à eux déployés aux côtés du reste du peloton et s'avançaient désormais vers la cité minière, qui constituait à priori leur nouvel objectif...

MILOU Session 3:
La rumeur prétend qu'un Marbourg a toujours fait partie de la Très Sainte Inquisition... avant même l'avènement de l'Imperium, avant même qu'Il ne sorte l'Humanité de la Longue Nuit... Tout au long des millénaires, un et un seul Marbourg a porté la rosette de façon simultanée, transmettant cette charge qui a son fils, qui a une nièce ou à un cousin... Toujours au service de la Vraie Foi.
Le lieutenant Avok croyait volontiers à ces racontars, tant l'homme en face de lui semblait ne faire qu'un avec la fonction qu'il occupait. Tout ce qu'il avait toujours entendu dire sur les inquisiteurs, leur charisme, leur foi, leur perspicacité, et tant d'autres chosese encore... tout cela transpirait tour à tour dans l'aura de cet homme.
Il chassa ces idées de son esprit et se focalisa sur le briefing de la mission pour laquelle celui-ci les avait réquisitionné, lui et son peloton.

MILOU Session 4:
Dolan et son escouade avaient repris leur progression dans la cité. Ils avaient perdu des hommes, la faute dans un premier temps à des snipers abhumains, rapidement réduits au silence par les missiles et obus de mortiers, qui avaient ravagé le bâtiment depuis lequel ils tiraient. Ce fut ensuite au tour des armes spéciales de donner la voix pour stopper l'élan d'ogryns...si tant est que les monstruosités à tête de taureaux qui avaient chargé puissent mériter ce nom... Au final, c'était l'Inquisiteur qui avait eu raison, en sollicitant les Dogs pour "surveiller" le culte des "Pauvres Compagnons de l'Empereur", car il ne s'agissait de rien d'autre qu'un ramassis de déserteurs, de lâches et pire que tout, de mutants...

MILOU Session 5:
Le lieutenant Avok terminait son briefing avec ses sous-officiers... ceux-ci repartirent vers leurs escouades afin de faire circuler les ordres, les deux pilotes des sentinelles qui leur avaient été affectées montèrent dans leurs marcheurs afin d'initier la reconnaissance des autres quartiers de la ville. Avok s'apprétait à ré-embarquer dans son salamander avec son escouade de commandement, quand il aperçu au loin une masse sombre s'approcher. La chimère inquisitoriale réduisit son régime moteur, et avant même de s'arrêter plusieurs silhouettes en descendirent... un changement d'ordres était vraisemblablement à prévoir pour le peloton

MILOU Session 6:
La chimère freina devant les ruines du bâtiment de l'Administratum. Les hommes de la Maisonnée de l'Inquisiteur en jaillirent et sécurisèrent l'accès à la porte principale... Puis l'inquisiteur sortit à son tour, encadré par l'Arbitrator Drayde et la silhouette encore plus massive du Frère Sergent Ull du révéré chapitre des Red Hunters. Sous la protection des deux Adeptes, l'Arbites et l'Astartes, l'Inquisiteur s'enfonça dans le bâtiment à la recherche de la source de cette corruption. Les hommes de sa Maisonnée, ainsi que le reste de sa suite, s'engagèrent à leur tour dans les profondeurs.
 

 

 

 

MILOU final:

Au travers des filets de sang qui maculaient son visage, Marbourg observa la scène autour de lui... 

Les hommes de sa Maisonnée gisaient partout dans la pièce. Seuls deux de ses suivants poursuivaient leur lutte... la silhouette inamovible de l'Arbitrator maintenait l'ennemi au delà de son bouclier, même si sa cellule énergétique était épuisée depuis longtemps. Drayde continuait de marteler ses opposants, les mouvements parfois erratiques de son bras trahissant ses nombreuses blessures. 

A l'opposé, un tourbillon de sang aussi rouge que sa livrée entourait le Frère Sergent Ull... le ballet de sa lame de combat et de son épée tronçonneuse ne diminuait pas de rythme et prélevait un lourd tribut chez les hérétiques. 

Mais l'Inquisiteur savait que même le formidable guerrier post-humain ne saurait contenir éternellement ses opposants... par les échanges entendus dans son vox-link, il savait que la situation à l'extérieur était tout aussi difficile. Le peloton de Dogs qui l'avait accompagné subissait de lourdes pertes en maintenant un cordon de sécurité autour du bâtiment dans lequel il se trouvait. 

Il fallait qu'il fasse quelque chose pour mener sa mission à bien et décapiter ce culte à sa source... ses doigts trouvèrent le commutateur de la balise de téléportation cachée dans sa rosette. A peine eu-t-il appuyé qu'un orage sembla se déclencher autour de lui... Au milieu des éclairs, 5 armures argentées, aussi massives que le Red Hunter, apparurent. 

Les bolts commencèrent à pleuvoir alors que l'escouade du Justicar Gherard se mettait en mouvement... Marbourg repris confiance, la mort avait changé de camp! 

 

Impressions d'ensemble de ce CDA:

Les points positifs:

- 1er CDA long terminé au rang de Seigneur (je n'avais pas réussi à terminer toutes mes figurines lors de mes deux précédentes participations)

- Session(s) BOUM plutôt bien remplie

- Tiroir de figurines / bitz Garde Impériale plutôt bien vidé^^

- Content du rendu global des figurines, y compris celles un peu moins "habituelles" (Chevaliers Gris, Suite Inquisitoriale, ...)

 

Les points négatifs:

- Pas amélioré mon niveau de peinture (forcément, à la lasure, on ne progresse pas trop)

- Les figurines de la dernière session sont globalement moins bien traitées que sur le reste du CDA (lasure un peu séchée, ras-le-bol, ...)

- Quasiment absent des sujets de mes condisciples, j'ai très peu commenté, j'en suis bien désolé car c'est quand même un aspect important du CDA à mes yeux. Mea Culpa^^

 

Antarès

Modifié par Antares
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Salut tout le monde !

 

Mes photos finales arrivent tardivement mais elles arrivent !

Par contre, je m'excuse auprès de vous mais je n'ai aucune inspiration pour mon MILOU, sinon il serait négatif et je veux garder un avenir à cette armée commencée ;)

 

Les figs terminées sur l'ensemble du CdA :

 

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Les figs inachevées (même si certaines le sont quasiment, les surfeurs et les squigs ne demandent que leurs socles...) :

 

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Et l'ensemble des réalisations de ce CdA :

 

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J'essaie de passer sur vos sujets avant qu'ils soient clôturés.

Au plaisir de vous lire et/ou vous recroiser tous !

 

Kele

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Bon les amis, il est temps de clôturer. Voici ma PAF, postée avant le 15 octobre comme je vous l'avais demandé. J'espère que vos avez tous su respecter les délais comme je l'ai fait. Ne me faites pas encore honte encore une fois, bande de gens.

 

Vive les Framboises, vive les Groseilles, on se retrouve ici pour la conclusion de l'aventure et après on laisse la place à tous les malheureux valeureux participants des nouveaux CdA qui vont enfin pouvoir fleurir sur ce beau forum !

La bise.

 

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Prologue – Dans les ténèbres

Révélation

 

La Bête cligne des yeux, lentement, paresseusement. Elle savoure entre ses dents le liquide nourricier dans lequel elle baigne. Les mouvements du fluide la caressent et stimulent doucement les multiples terminaisons nerveuses qui constellent sa peau laiteuse.

 

Ces sensations apaisantes pourraient plaire à la Bête, mais rien n’a été prévu pour qu’elle puisse ressentir du plaisir. Pour tout dire, elle ne ressent rien. Son esprit est fort, néanmoins. Mais il reste tapi dans les ombres, tout comme son corps, recroquevillé, comme étouffé par quelque chose de plus puissant, de plus important.

 

Sans prémices, la matrice se déchire soudainement. Le flot nourricier qu’elle contenait se répand sur la paroi chitineuse qui recouvre la salle d’incubation, entraînant avec lui l’être qui somnolait en son sein.

 

La Bête cligne des yeux à nouveau, en raclant le sol avec ses griffes. Un hurlement instinctif monte dans sa gorge, mais il s’efface quand son être s’ouvre enfin à la conscience. En un instant, des millions d’esprits l’envahissent et l’accueillent.

  

Sans une hésitation, la Bête se redresse, et se dirige vers la lumière.

 

 

Chapitre 1 – Le vaisseau

Révélation

 

Gêné par les câbles de la partie haute de la console, Mauris pestait, comme à son habitude, contre la machine, la lumière, le vaisseau, les pilotes, tout ce qui lui passait par la tête. A côté de lui, Genloui notait les réactions de la machine sur sa tablette d’entretien, sans tenir compte des injures qui sortaient de la trappe d’accès. Technicien de niveau 4, il avait l’habitude de travailler avec des collaborateurs de toutes sortes. Mauris n’était pas le plus compliqué à gérer, loin de là, ce câbleur obtenait généralement d’excellents résultats. À condition qu’on n’essaie pas de lui faire la conversation.

 

Après une dernière salve de jurons, Mauris rebrancha le câble d’alimentation principal en marmonnant instinctivement le verset de purification sensé apaiser et remercier l’esprit de la machine. Il n’hésitait pas à affirmer haut et fort, notamment à la cantine ou au cours des réunions trihebdomadaires, qu’un psaume ne remplace pas une burette d’huile ou un connecteur neuf. Notamment lorsque le sous-intendant du pont listait les économies qui pourraient être faites sur les fournitures du vaisseau. Mais, plus que la foi, Mauris avait comme tout le monde son lot de superstitions et de croyances plus ou moins assumées.

 

La console émit une série de couinement lorsque les fluides chassèrent l’air qui avait envahi ses artères, puis elle redémarra et retrouva son ronronnement habituel. Toujours allongé dans la cavité étroite qui permet d’accéder aux entrailles de la machine, Mauris attendit quelques instants en écoutant attentivement le grondement familier. Lorsqu’il se sentit pleinement satisfait par les réactions de la console, il commença à s’extirper du conduit.

 

-          Bordel, Genloui, tu pourrais m’aider quand même ?

 

Les technicos, ils ont quoi ? Trois ou quatre ans d’études en plus, une vareuse avec des boutons brillants, et surtout même pas le courage de se pencher pour venir en aide à un camarade. Voilà ce que pensait Mauris en s’agrippant à ce qu’il pouvait, pour extraire ses jambes puis le reste de son corps.

En fait, il l’avait pensé tellement fort, qu’il l’avait peut-être bien dit à voix haute.

Lorsqu’il se redressa, en préparant une version moins pacifique de son avis sur les techniciens, il se retrouva seul dans le couloir d’entretien.

 

-          Non mais… Il s’est barré, murmura Mauris avec des yeux ronds. C’est interdit, ça, hé le technicos !

 

Il braillait carrément, cette fois, en ramassant ses outils.

 

-          Cette fois, on te ratera pas ! On va pas te rater mon pote ! continua-t-il à hurler dans le couloir vide, en s’éloignant vers le sas d’accès.

 

Le câbleur ouvrit le sas et éteignit l’alimentation du couloir, plongeant dans le noir la longue galerie d’entretien. La trappe du sas se referma derrière lui, abandonnant le couloir au ronronnement des machines.

Sur le sol, à quelques mètres de la console, la tablette d’entretien de Genloui clignotait dans le noir.

 

 

La Bête avait attendu, longtemps, en parcourant en silence les couloirs d’entretien du gigantesque vaisseau. Elle avait appris. Elle avait compris les rites du vaisseau, les rythmes, les parcours, les fonctions. Elle s’était nourrie avec parcimonie, sélectionnant avec soin les proies qui pourraient disparaître sans affecter le fonctionnement du vaisseau et sans trop inquiéter les autres animaux qui en parcourent les coursives. Elle avait étudié avec soin les corps de ses proies, comprenant et maîtrisant peu à peu leurs fonctions vitales, leurs organes, leur psychisme. Ça avait été long, mais elle avait fini par percer les secrets de leur esprit.

 

Aujourd’hui, elle avait pris davantage de risques.

Ses griffes, plantées dans le cerveau de sa proie, avaient sectionné des zones précises de l’organe, privant l’animal de la parole et du mouvement, mais le maintenant en vie.

 

La Bête savait qu’on chercherait l’animal, parce que celui-ci était important, plutôt rare. Mais le vaisseau se passerait de lui, et finirait par l’oublier. Il était important, mais sans l’être trop. Oui, elle avait pris tout son temps pour le sélectionner. Elle allait maintenant s’appliquer à sonder l’esprit et la mémoire de sa proie. Il lui fallait tout connaître de lui. Son passé, sa vie. Ses rêves, ses besoins, ses envies. Ses croyances, ses peurs, ses déviances.

Parce qu’un jour, le vaisseau allait rejoindre une planète au sol recouvert de myriades de proies. Et parce que ce jour-là, la Bête devrait être prête à commencer la collecte.

 

 

Chapitre 2 – En famille

Révélation

 

Silvia se pencha sur le berceau, sans faire un bruit, en se mordillant la lèvre. Elle murmura :

 

-          Ils dorment enfin…

 

De l’autre côté de la pièce, sous l’unique fenêtre de l’appartement, Bernar profitait des dernières lueurs du jour pour démonter l’alimentation de l’un des servo-bras de sa combinaison, et nettoyer les petits éléments, à la recherche de ce qui provoquait d’agaçants grésillements depuis plusieurs jours.

 

-          C’est pas dommage ! dit-il. Ils cassent bien les oreilles ces deux-là.

-          Tais-toi, idiot, dit Silvia avec un sourire, en lui passant la main dans les cheveux.

 

Elle savait très bien que Bernar était, comme elle, fou d’amour pour leurs deux bébés. Ils les avaient tant attendus, ces deux-là ! Après plusieurs fausses couches, ils s’étaient presque résignés. Le seul couple du bloc à ne pas avoir d’enfants… et aujourd’hui, ils en avaient deux.

 

Silvia commença à débarrasser la table. Comme elle en avait pris l’habitude, elle passa le doigt dans le fond des assiettes, puis elle le suçota pour ne rien laisser, ne pas jeter la moindre trace d’aliment. Elle était mère, maintenant, elle ne pouvait pas se permettre le moindre gaspillage. Elle se devait d’être forte, et de tout faire pour que ses enfants aient les meilleures chances de survie. La vie était difficile ici. Une vie faite de travail, de sacrifices, de douleur.

Lorsque le doc lui avait annoncé qu’elle attendait des jumeaux, Silvia avait un peu paniqué. Mais les bébés avaient changé sa vie. Elle se sentait plus forte, plus conquérante, plus précieuse que jamais.

 

Après avoir déposé la vaisselle dans le caisson de nettoyage, Silvia revint vers Bernar, et le prit dans ses bras. Le mari continua son travail comme si elle n’était pas là, mais elle savait qu’il appréciait l’étreinte. Elle regarda par la fenêtre. Un énorme cargo spatial venait de percer les nuages, et amorçait sa descente vers le spatioport.

 

-          Celui-là, il est pour moi demain ! dit Bernar. C’est curieux, on l’attendait depuis plusieurs jours.

-          Dis… Nos bébés… Tu crois qu’ils auront leur chance ? Qu’ils seront heureux ?

 

Bernar posa son tournevis, et leva les yeux vers les nuages. Le vaisseau avait allumé ses rétrofusées et entamé son approche. D’une taille fabuleuse, l’appareil transportait des millions de conteneurs. Sur beaucoup d’autres planètes, il aurait fallu organiser un déchargement par navettes, long et coûteux. Mais ici, on savait gérer ce genre d’engins. Les équipes de nuit allaient ouvrir les immenses panneaux latéraux du monstre de métal et, demain, les équipes de jour trieraient et débarqueraient les conteneurs. Il suffirait de quatre ou cinq jours pour retirer au vaisseau la moitié de son poids.

Bernar faisait partie d’une équipe de jour.

 

-          Ne t’inquiète pas, répondit-il à sa femme en prenant sa main. On y arrivera.

 

Le vaisseau, de plus en plus énorme, enclencha sa deuxième salve de rétrofusées pour stabiliser et ralentir sa chute. Le grondement devint plus fort, et les parois de l’appartement commencèrent à vibrer.

Dans le berceau, l’un des bébés se mit à gigoter puis à gémir.

 

-          Oh non, dit Silvia, ils me les ont réveillés !

 

Elle s’approcha du berceau. Les yeux grands ouverts, l’un des enfants réclamait à manger de plus en plus bruyamment.

 

-          Je suis là mon chéri, maman est là.

 

Elle remonta la manche de sa tunique, et commença à retirer un bandage qui entourait son avant-bras. Sous le bandage, la peau était percée de multiples trous et fentes, plus ou moins cicatrisés. La chair, boursouflée et violacée, devait la faire horriblement souffrir.

Elle se pencha sur le berceau et tendit son avant-bras. Avec voracité, l’un des bébés se projeta en avant et vint planter ses crocs dans le bras tendu. Le sang gicla jusqu’au visage de Silvia, qui regardait la scène avec un amour infini. S’agrippant à l’avant-bras avec deux de ses pattes, le bébé commença à suçoter goulûment le sang et le pus.

 

Ayant délaissé son travail, Bernar vint lui aussi se pencher sur le berceau, et commença à déboutonner sa combinaison. Le second enfant réclamait sa part.

 

-          Ils sont beaux, hein ? lui dit sa femme.

-          Oui. Magnifiques.

 

 

Chapitre 3 – Espace

Révélation

 

Le vaisseau glissait silencieusement dans l’espace. Immense, presque aussi grand qu’une planète, il était pourtant une créature vivante, au cerveau incroyablement petit, si on le comparait à sa masse fabuleuse. Des relais synaptiques innombrables créaient un réseau neuronal qui démultipliait les maigres capacités mentales de la créature.

 

Propulsé grâce à l’énergie venant de la combustion de sa propre matière, le vaisseau agonisait. Chaque seconde qui passait lui arrachait un peu plus de vie, un peu plus de chair, tandis qu’il s’automutilait pour alimenter ses puissants réacteurs organiques.

 

Quoi de plus normal ? Il avait connu mille vies et mille morts. Il s’était parfois consumé, consommé, jusqu’à ne plus être qu’une coquille presque vide, aveugle et froide, aux portes de la mort. Il lui était même arrivé de dériver dans le vide interstellaire pendant si longtemps que des civilisations avaient eu le temps de naître, de prospérer, et de disparaître.

 

Mais quand on est le vaisseau, on ne s’interroge ni sur le temps, ni sur la distance. Ni sur la peur ou la douleur. Même la survie n’a pas vraiment de sens.

 

Le vaisseau vivait. C’était tout.

 

Un capteur de surface se mit à frémir, et transmit au réseau synaptique un court message électrique. Un signal lointain, fugace, sans objet, venait de réveiller une conscience éteinte depuis longtemps. Le vaisseau se mit à frémir à son tour. Pour la première fois depuis des siècles, il éveilla instantanément, instinctivement, des processus chimiques et biologiques dont il ne connaissait même plus l’existence.

 

Quel était ce signal ? Avait-il un sens, un but ? Avait-il été envoyé par l’un des éclaireurs de la ruche ? Avait-il été créé par le mouvement d’une flotte lointaine, ou émis par une planète cherchant à en contacter une autre ?

 

Aucune importance pour le vaisseau. Porté par l’instinct, il amorça un changement de direction pour suivre le signal. Au même moment, des codes génétiques spécifiques étaient injectés dans les immenses forges organiques du vaisseau-ruche. Les réserves de fluide primaire bouillonnaient déjà, activées par d’antiques procédés biologiques. Dans les heures qui suivraient, des chambres d’incubation commenceraient à s’y former. Elles viendraient se greffer à la structure du vaisseau. Dans les mois qui suivraient, des myriades de créatures seraient fabriquées dans les incubateurs. La ruche allait créer tout ce dont elle avait besoin, depuis les microscopiques spores allergisantes qui ensemenceraient leur futur monde-proie, jusqu’aux gigantesques bio-vaisseaux qui mèneraient les guerriers de la ruche au contact des éventuels navires ennemis.

 

Mais pour le moment, alors que le vaisseau s’efforçait de calculer la meilleure trajectoire pour économiser ses forces, une sensation éteinte se réveillait également en son sein. Il avait faim.

 

Une faim dévorante, primitive, effarante, plus puissante que toutes les sensations que pouvaient ressentir les autres créatures de l’univers.

 

 

Chapitre 4 - Couloir 7

Révélation

 

-          Prends un peu d’eau.

 

Rober me tendait une tasse cabossée. Je n’avais même pas remarqué qu’il s’était approché. Tu parles ! Trois jours d’affilée sans dormir, à surveiller deux couloirs et huit points d’entrée possibles. J’étais si fatigué que je n’étais pas complètement sûr d’être utile au groupe, en fait.

Je pris la tasse, en essayant de me concentrer pour limiter les tremblements de ma main.

 

-          Ça va ? me dit-il. Tu tiens le coup ?

 

Je crois bien que je ne lui ai pas répondu.

L’attaque avait commencé quatre jours plus tôt. Des messages avaient été diffusés partout, par vox-drones, pour annoncer l’approche d’une flotte ennemie et imposer la conscription immédiate de toute la population adulte du secteur. Du délire ! On n’avait jamais connu ça, au point que pas mal d’entre nous avaient cru à un canular. Il faut dire que, depuis plusieurs mois, des hackers avaient provoqué pas mal de dégâts dans les systèmes de communication et de propagande du gouverneur Manumakron.

On trouvait ça plutôt marrant, à l’époque.

 

-          Ça bouge, ou pas ? ajouta Rober en clipsant son bolter sur la rampe anti-recul.

 

Qu’est-ce qu’il me racontait celui-là ? Si ça avait bougé, on serait sûrement déjà tous morts. Je lui répondis quand même cette fois-ci. Je sais bien que c’est à cause de la fatigue (et de la flippe ?) que j’aboie sur tout le monde en ce moment.

De quoi je vous parlais, au fait ? Ah oui, les hackers. D’après Gisel, la fille qui vient du secteur 8, il y avait là-bas une espèce de secte qui recrutait dans les zones basses de la cité. Des gens bizarres qui se rasent le crâne, parlent de fin du monde, de renouveau, toutes ces conneries-là. Elle est sûre que les choses qui nous sont arrivées viennent de ces gens-là.

Moi, je n’y crois pas. Des gars de chez nous, qui ouvriraient nos portes à des monstruosités spatiales ? N’importe quoi.

 

Le truc bizarre, c’est que nos défenses orbitales sont tombées super vite. Il y en a qui disent que les lasers orbitaux n’ont même pas tiré. Du délire, je vous dis. Nous, on a fait comme on a appris. Rassemblement au poste militaire de secteur, distribution de flingues, de gilets et de casques, répartition dans les unités locales de défense. On a l’habitude, tout le monde s’entraîne à ça, c’est normal.

Sauf qu’il y a eu des explosions. Au moins quatre ou cinq dépôts d’armes et de carburant du secteur ont cramé, tous en même temps.

Une heure après, les incendies n’étaient même pas éteints, quand le ciel est devenu noir, rempli de choses venues de l’espace. Des milliers, des millions de bêtes immondes nous ont dégringolé dessus.

 

Je crois bien que tous les gens que je connaissais sont morts.

 

-          Ffft… Couloir 7. En approche.

 

Rober peut être pénible, mais son oreille est bien meilleure que la mienne. Son flingue aussi, d’ailleurs, ce qui m’ennuie davantage. Je tournai mes yeux et ma pétoire vers le couloir 7. Je sentis mon crâne bourdonner, comme à chaque fois que la peur vient me retourner le ventre. Ça avait au moins le mérite de me réveiller.

Dans le couloir, des cliquettements commencèrent à me parvenir. Discrets, légers, comme si on piquait de petites aiguilles sur la surface bétonnée du passage. J’enlevai la sécurité de mon fusil laser, très très lentement.

 

La chose déboucha dans le couloir. Elle nous tournait le dos pour le moment. On aurait pu croire que c’était un homme. Mais alors, un homme à quatre bras, avec des serres longues et pointues comme des couteaux de cuisine. Le crâne chauve, parcouru de veines saillantes. Merde.

Il se tourna et nous vit immédiatement, juste avant que je ne lui perce un trou en plein milieu du crâne. Rober a de bonnes oreilles, moi c’est les yeux. J’avais tiré sans même y penser. La chose s’effondra en poussant un hurlement ignoble. Comme en écho, des hurlements semblables envahirent le couloir d’où était venu le monstre. La seconde d’après, un flot d’hommes-bêtes débouchait, à 50 mètres à peine de notre position. Le bolter de Rober se mit à cracher au milieu de la horde, déchiquetant bras et corps avec des bruits immondes.

Je l’attrapai par le bras et me mis à brailler.

 

-          Qu’est-ce que tu fous Rober ! C’est pas le plan !

 

Il décrocha son bolter de la rampe, tout en continuant à tirer. Le recul de l’énorme arme devait lui faire un mal de chien.

 

-          Rober ! Bordel, faut y aller !

 

Il continuait à tirer mais, chez l’ennemi, chaque mort était remplacé par deux autres monstres, qui grimpaient sur les corps en glissant dans la mare de fluides vitaux qui s’étalait peu à peu. Rober était comme fou. Inarrêtable. Je m’enfuis.

J’eus à peine le temps de me réfugier dans le conduit d’évacuation. Les monstres atteignirent le piège, et déclenchèrent l’explosion des mines à fragmentation qui étaient réparties dans tout le couloir. Je crois qu’on avait un peu forcé la dose, parce qu’une partie du plafond s’effondra peu après l’explosion.

 

Je ne connaissais pas bien Rober, mais j’étais sacrément embêté. Je crois que c’était quelqu’un de bien.

Je suis retourné dans l’abri. Ils avaient entendu l’explosion, mais il a fallu tout expliquer. Et puis les rassurer, et puis organiser la suite. C’était pas facile. J’avais tellement mal au crâne.

 

J’étais tellement fatigué.

 

 

Épilogue – Le roc

Révélation

 

D’abord ténus, puis de plus en plus francs, les rayons du soleil percèrent peu à peu le voile nocturne, éclairant la plaine aride. Les vents s’étaient un peu calmés pendant la nuit, mais ils reprirent leur ronde puissante en soulevant des nuages de terre poudreuse. Plus tard dans la journée, ils souffleraient en tempête en remodelant le paysage, comme chaque jour.
Il n’y avait plus rien.


Si un être pensant s’était invité ici, il aurait découvert un paysage fabuleusement neutre, un désert sablonneux piqueté ça et là de montagnes aux teintes uniformes. Mais il n’y avait, bien évidemment, plus rien de vivant sur toute la surface de la planète.


La flotte ruche avait conquis ce monde avec célérité. Sans passion, sans colère, sans désir autre que celui de se nourrir et de prospérer. Elle avait envahi le système en commençant, comme toujours, par submerger les défenses spatiales grâce à une multitude de troupes sacrifiables. Au sol, les défenseurs s’étaient bien battus. Ils utilisaient des armes à énergie qui n’avaient pas posé de problème. Plus étonnant, ils disposaient d’armes propulsant de petits projectiles métalliques qui avaient été assez dévastateurs au début. Mais, comme toujours, la ruche s’était adaptée. Les plaques de chitine de ses combattants avaient été renforcées au niveau des articulations, et l’esprit de la ruche avait modifié la structure et l’épaisseur de leur peau, pour piéger les projectiles avant qu’ils n’atteignent un organe vital. La multitude et l’agressivité avaient fait le reste.


Lorsque les combats avaient cessé, d’énormes créatures avaient été catapultées depuis l’espace pour créer des fosses de digestion gigantesques, dans lesquelles les guerriers de la ruche étaient venus se jeter, après avoir dévoré leurs adversaires d’hier. Une multitude de petites créatures voraces avaient englouti les plantes, les insectes, les animaux. Elles avaient fouillé et tamisé le sol pour en retirer toutes les substances nutritives. Des cheminées vivantes gigantesques avaient filtré l’atmosphère pour en retirer tous les éléments intéressants, tandis que les océans étaient siphonnés goulûment depuis l’espace.


Des vaisseaux ennemis avaient fui le système en catastrophe, se jetant dans l’espace dans toutes les directions. La ruche avait pris soin d’en laisser passer quelques-uns. A bord de certains d’entre eux, un émissaire du couvain avait été placé, caché dans un recoin d’une coursive ou sous une grille d’une barge d’évacuation. Chacun d’entre eux pourrait, demain, devenir la lumière qui guiderait le monde-ruche jusqu’à sa prochaine destination.


Devenue un roc stérile recouvert de poussière agitée par le vent, la planète faisait disparaître, chaque jour davantage, les traces de bâti et d’activité humaine. Comme effacée de l’univers, elle venait de devenir, comme l’immense majorité de ses sœurs galactiques, un objet spatial muet, anonyme, vain.



Dans un recoin du vaisseau d’évacuation, la bête semblait endormie. Elle attendait, sans se soucier des bruits et des voix des réfugiés, qui perçaient parfois la fine cloison métallique de son caisson. Les puissants moteurs projetaient le vaisseau à travers l’espace, vers un système habité. Les survivants espéraient y trouver de l’aide. Le voyage prendrait toute une année, mais c’était le prix de la survie.


Lentement, paresseusement, la Bête cligna des yeux.

 

Modifié par Galthor-BD
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Salut

 

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Bon les amis, il est temps de clôturer. Voici ma PAF, postée avant le 15 octobre comme je vous l'avais demandé. J'espère que vos avez tous su respecter les délais comme je l'ai fait. Ne me faites pas encore honte encore une fois, bande de gens.

 

Vive les Framboises, vive les Groseilles, on se retrouve ici pour la conclusion de l'aventure et après on laisse la place à tous les malheureux valeureux participants des nouveaux CdA qui vont enfin pouvoir fleurir sur ce beau forum !

La bise.

 

Et sinon chef, tu en es ou du bilan pour les seigneurs/héros/abandon/exclusion du CDA?...:whistling:;):innocent:

Histoire de poster dans le hall de la gloire...

 

A bientôt...

Modifié par tueur nain
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Il me manque toujours des PAF et pas mal de choses !

Je pense notamment à @ZibZee @Glamorgath @le toy qui n'ont pas posté ici, à moins que ça m'ait échappé.

Vous êtes également nombreux à ne pas avoir posté dans le sujet en armées multiples, je vous remets le lien ici.

 

 

Modifié par Galthor-BD
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cda-entete.jpg

 

Nous voilà arrivés au bout de l'aventure... (ambiance DALS, Koh-Lanta ou les Marseillais selon votre humeur). Ayant commencé à rédiger le projet en décembre 2017, je crois, c'est pour ma part l'aboutissement d'une idée née et longuement mûrie au cours des furetages sur ce forum. Je n'aurais pas pensé emmener autant de monde dans ce délire, je n'aurais pas imaginé que la section Choix des Armes serait occupée pratiquement à 100% par ce projet pendant des mois.
C'est cool.

 

Nous partîmes 36, et par un prompt renfort, nous nous vîmes 25, presque 26, en arrivant à ce rapport. Plutôt pas mal, non ? Alors déjà, avant de rentrer dans le vif du sujet, un grand merci et un grand bravo à tous. Qu'il soit allé au bout ou pas, chaque participant a apporté ses idées, son talent, sa motivation et/ou sa bonne glande, et a fait vivre ainsi un projet bac à sable qui était conçu pour se nourrir de ces apports.

 

On arrive au bout.

 

Bilan session 6

 

Je vous propose de commencer par le bilan de la Session 6, qui a été un bouquet final exceptionnel avec des efforts de tous et de dernières réalisations superbes, nombreuses et variées. Sauf pour les quelques malheureux qui se sont viandés comme des gnous dans un trou d'eau, à 3 m de la rivière. Les pauv'bêtes, niquées par la soif.

 

Équipe Framboise

@Galthor-BD Parfait !
@Elwin Parfait !
@Koshon Parfait !
@BadKarma Non terminé
@marell le fou Parfait !
@el julian Parfait !
@ZibZee Parfait !
@fracassor Parfait !
@Jaeckel Parfait !
@fanfanzevich Parfait !
@Rincevent Parfait !

@blackdeath2 Parfait !

4 abandons

 

Équipe Groseille

@thyrio Parfait !
@kreell Parfait !

@Letchaï Parfait !
@Antares Parfait !
@rantan007 Non terminé
@KeLeSangKoule Non terminé
@sgt_pepper Non terminé
@dantedecryde Parfait !
@Skalf Parfait !
@le toy En attente de PAF et HUM

@tueur nain Parfait !

@Glamorgath Parfait !
5 abandons

 

Candidats libres

@roron Parfait !
2 abandons

 

J'ai été assez souple pour ce dernier bilan (alors que j'avais été si sérieux jusque-là) donc ne vous étonnez pas d'avoir un Parfait ! alors que vous n'avez pas forcément tous fini ce que vous aviez prévu. Si vous avez eu Parfait ! c'est que vous avez su proposer une Session intéressante avec pas mal de choses, même si c'était parfois pour finir des travaux inachevés (je pense à quelques GROS qui ont pu être menés à bien).

On n'est pas à 100% mais c'est quand même une ultime Session fabuleuse ! D'autant que la splendide et méritante équipe Framboise, menée de main de maître par le sémillant Galthor-BD, remporte haut la main la Session, malgré l'excellent travail fourni par la talentueuse équipe Groseille, qui finit quand même sur le podium. Médaille d'argent de la Session.

Et le Roron, vous l'avez vu revenir le petit patapon ? S'en sort bien, le spécialiste de la viande froide qui se déplace.

 

Bon boulot les gens.

Et il nous reste un bilan global ! J'attends encore 2-3 photos !

Modifié par Galthor-BD
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  • 2 semaines après...

Avec  mes excuses pour le retard, voici le HUM final et les PAF :

 

+++++
Épilogue

 

  Masquer le contenu

Le démon du Lac aux Papillons bouillait d’impatience. De longues années d’errance immobile piégé qu’il était dans les reliques du lac l’avaient rendu irascible au possible.
Les malheureux à qui il devait son salut lui avaient soit juré allégeance, soit étaient tombés sous sa coupe bien malgré eux.
Il lui avait fallut de nombreux mois pour émerger de sa gangue éthérée, pour reprendre ses forces et acquérir la matérialité nécessaire en ce monde pour agir à nouveau de son plein gré.
Le sorcier à qui il devait les premières étincelles de son éveil s’était dressé contre lui, il avait sans doute perçu le danger qu’il représentait pour sa communauté. Un lâche parjure. Ce mage de pacotille avait joué avec des forces dépassant son entendement. Ils avaient un temps servi le même maître, mais cet humain s’en était détourné.
Le démon avait entrepris de récupérer les suivants d’Ulfrik, mais celui-ci avait réussi à tisser des liens aussi solides qu’improbables dans sa communauté de réprouvés. Beaucoup avaient résisté à son emprise, ce qui l’avait fait enrager encore plus que de normal. Il avait cependant réussi à exercer son influence sur une bonne partie d’entre eux, et avec leur soutient, par une journée morne, avait mis à sac la communauté pestiférée de Violecée-la-Plaine.
Ulfrik n’était pas dupe, et il savait que le combat était perdu d’avance. Plutôt que de chercher à lutter, il avait préparé sa retraite, et entrepris de protéger de sa magie ses suivants les plus fidèles, ceux animés des meilleurs sentiments envers leur communauté, et dont il savait que leur présence serait utile à leur survie.
Son plan était prêt, il ne restait plus qu’à le mettre à execution. Lorsque le démon passa à l’acte, il activa le sortilège qu’il avait mis de longues semaines à tisser, et s’enfuit avec ceux qu’il avait pu sauver vers le littoral de Bretonnie, direction la Baie des Selkies, ou un navire de la marine du Roy Louen faisait une escale forcée après avoir rencontré une tempête au large. Cela serait leur sauf-conduit.
Un billet vers de nouveaux rivages, loin du Démon du Lac aux Papillons.

 

 

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  •  
Modifié par ZibZee
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Salut à tous,

 

Alors avec (beaucoup de retard), à mon tour de clôturer ma participation à ce CDA, avec ma PAF :

 

NJZHBUl.jpg 

 

Et mon MILOU final :

 

Après des mois de préparatifs, ils étaient enfin prêts.

Les forges avaient fonctionné nuit et jours pour produire armes et armures, et transformer de simples brutes dépenaillées en une armée digne de l'Oeil. Le gigantesque Troll qui les avait rejoint dernièrement avait demandé énormément de travail à ses esclaves forgerons, lui-même ne soupçonnant pas que des spécimens de cette taille puisse encore exister. Il avait heureusement su les motiver en donnant l'armurier le plus chétif en pâture au colosse. Le Troll avait beaucoup apprécié l'offrande, et compris qu'Azog était un orc de parole. Suite à cela, les forgerons avaient conçu un casque intégral avec une muselière, pour éviter que l'expérience se renouvelle malencontreusement.

Les entrailles de Dol Guldur grouillaient désormais de toutes les créatures du mal que le Nord avait pu engendrer. Orques, Ogres, Trolls, tous n'attendaient que son ordre pour porter la ruine aux coeur des royaumes libres.

Maintenir un semblant de discipline au sein d'une telle horde était illusoire, mais Azog tenait cette machine de guerre d'une main de fer, et personne n'osait contester son autorité. Pour les plus récalcitrants, il avait d'ailleurs eu l'idée aussi ingénieuse que cruelle de les jeter dans des fosses, où ils s’entre-tuaient depuis plusieurs semaines. Les quelques survivants qui en étaient ressortis avaient perdu la moindre once de raison, mais étaient maintenant plus forts, ivres de rage et de sang. Il ne leur en demanderait pas plus.

Il n'avait plus commandé une telle force depuis sa défaite devant les Portes de la Moria, et saurait cette fois-ci rendre gorge aux nains et à leur prince qui avait osé l'humilier.

La rumeur de la chute du Grand Ver était parvenue jusqu'à eux, et ne tarderait pas à atteindre l'ensemble des Royaumes du Nord. Nains, Elfes et humains allaient se précipiter vers la Ereborpour tenter de s'emparer de ses richesses, mais ils n'y trouveraient que la Mort. 

D'un hurlement profond, l'Orc Pâle donna le signal de la marche, et des milliers de bottes ferrées claquèrent sur les pavés moussus.

Les hordes d'Azog étaient en marche pour la curée, et l'ombre de la Montagne serait leur linceul.

 

Bilan de ce CDA :

 

Tout d'abord un grand merci à ceux qui sont régulièrement passés sur ce sujet, et on su me (re)motiver, avec parfois quelques coup de pied au c** bien mérités, en particulier @Rincevent, @marell le fou, @tueur nain, @kreell et tous les autres. C'est vraiment tout ce qui fait la différence entre un CDA et tout autre projet Hobby.

Un grand merci également aux modos, déjà pour m'avoir accepté en cours de route après avoir raté le départ, et surtout à @Galthor-BD, dont les retards m'ont rassuré dans mes moment de doute ?.

 

Sinon, une grosse motivation et un rythme soutenu au début, puis de grosses difficultés à compter du mois de mai, avec pas mal de boulversement dans ma vie personnelle, qui 'mont mobilisé plusieurs mois. C'est un peu le risque avec un CDA d'un an, la vrai vie fini toujours par vous rattraper. Ca m'aura quand même permis de sortir quelques figurines, et un embryon d'armée de Dol Guldur correct, que je pourrais compléter. Honnetement, sans le CDA, je pense que les figurines dormiraient encore au fond du placard et rien que pour ça ça valait le coup.

 

Et enfin, je voudrais adresser une dédicace spéciale à quelques sujets qui m'ont régalé pendant un an, même si je n'ai pas commenté à chaque fois :

@Jaeckel Empire WH : c'est tellement beau que ça se passe de commentaires

@Rincevent Mercenaires WH : une ambiance, de la variété (je sais pas si ça a étét relevé mais il y a quand même 5 versions de WB de représentées !), une vrai charte graphique (même si c'est du violet ?). Dommage que tu ne soit pas arrivé au bout des chevaucheurs de Tichi-huichi

@Letchaï Empire Star Wars : un maître du monochrome, c'est beau et pourtant je trouve la gamme pas folichonne. Avec en plus des photos de partie, bref, immersion totale dans le monde de SW

@Skalf Empire WH : mon sujet préféré, comme j'ai eu l'occasion de le dire l'ambiance qui se dégage de cette armée est exactement l'idée très sombre que je fait du vieux-monde, et fait du bien à un nostalgique de l'Empire.

 

Bref Merci, Félicitations, Bonne continuation, etc. à tous, et au plaisir d'un prochain CDA !

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Bonjour à tous,

 

en premier, merci aux Maitre et et Second-Maitre de ce CDA pour la gestion et l'enthousiasme transmis pendant un an. Vous avez été classieux !!! 

je tiens à remercier les deux équipes "confitures" qui ont balancées du sucre, du miel et des étoiles à égalité. Ce CDA a montré que le nombre de participants pouvaient être synonyme de qualités et de dépassement de son niveau, même les "Dream's Dealers" se sont surpassés en sortant de leur zone de confort.

Mention spéciale aux déclassés du départ, qui sont revenus dans le challenge et qui ont passé la ligne finale :clap:

 

Bravo à tous pour ce CDA, c'était à faire et ç'a été plus que bien fait !!!

 

Kart en P.L.S depuis quelques jours.

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Bravo à tous ! 

Merci les orgas !

Merci pour le soutien moral, les blagues crasses et l'ambiance au top.

J'ai passé une super année avec vous tous.

 

Citation

Vous êtes également nombreux à ne pas avoir posté dans le sujet en armées multiples, je vous remets le lien ici.


OUPS ! Je savais bien que j'avais oublié quelque chose. C'est corrigé :)

Modifié par marell le fou
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Désolé les mecs.

Mais j'ai une question, parce que classer une telle bande de bons n'est pas évident. Héros et Seigneurs, c'est carré, ou ça peut déborder ? Étant de nature à récompenser plutôt qu'à fouetter, je risque de donner trop de bonnes notes.

C'est quoi, pour vous, un Seigneur de CdA ? Un Héros de CdA ?

Je précise, inutile de me proposer des liens vers des fiches moisies du Warfo. On est dans le pur affectif les amis.

 

Et sinon il ne manque plus que les photos du vieux toy, mais je me lance dès que vous m'aurez répondu.

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Bah Galthor-BD, si tu veux faire à ta sauce, vas-y.

 

Mais ne fais pas en rapport du nombre de figurines peintes ou t'es très mal. Base-toi plutôt sur le nombre de coups de pinceaux. Avec tes traits, tu passeras haut-la-main...

 

Par ailleurs, j'avoue que clôturer le cda commence à me démanger car j'ai hâte de commencer le fight brush ! Passerai-je le 1er tour ? Ou pas ?

 

Je me rends compte que mon avis ne devrait pas beaucoup t'aider...

Bois peut-être un cocktail de fruits frais pour faire ton choix !

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