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Warhammer Forum

[Divers - CdA] Et il ne doit en rester qu'un


Galthor-BD

Messages recommandés

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Bienvenue !
Vous êtes ici dans un sujet central en armées multiples, qui a pour but de présenter au Warfo les réalisations des camarades inscrits au Choix des Armes "Et il ne doit en rester qu'un", un CdA qui va s'étendre sur une année entière et faire pleuvoir sur Terre bonheur, félicité et pâtes de fruits.

 

Voici, en quelques mots, les principes généraux qui animent le projet :

  • Monter et peindre une force de belle taille, constituée autour d’un Héros charismatique
  • Échanger, partager, progresser au sein d’un groupe de camarades
  • Donner au projet du rythme et de la visibilité sur le Warfo
  • Alimenter en continu la motivation grâce aux mécanismes du projet
  • Organiser une rencontre finale en ligne

 

40 personnes ont candidaté, 30 ont pu être retenues, 6 ont manifesté leur envie de participer en candidats libres. Nous sommes donc 36 à tenter de monter, peindre et photographier de la figurine, tout en suivant les 35 sujets des camarades, autant dire un joyeux bordel qu'il est temps de partager avec vous tous.

Voici le sujet central du CdA, qui explique tous les mécanismes du projet, les Sessions, les recettes de tartes aux fruits :

 

Les sujets des valeureux participants

 

Le calendrier

Révélation

 

Octobre - Novembre 2018

Session Troupes (dont figurine test)

 

Décembre 2018 - Janvier 2019

Session libre

 

Février - Mars 2019

Session Héros

 

Avril - Mai 2019

Session libre

 

Juin - Juillet 2019

Session GROS

 

Août - Septembre 2019

Session finale libre

  

Date à définir

Fight Brush Arena - Concours de peinture final

 

 

A chaque fin de Session, les Participants viendront par ici poster un MILOU et un PIF. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ces deux valeureux clébards, voici une explication qui, j'en suis sûr, vous apportera une belle journée ensoleillée.

Révélation

Le MILOU (Message Initial Lançant l’Offensive Utilement) peut être un texte plus ou moins long. Il peut aussi bien s’agir de 2-3 phrases bien écrites, que d’un texte beaucoup plus long avec dialogues et fioritures. Le MILOU doit permettre aux lecteurs de comprendre en quoi va consister la Session qui débute, et en quoi le Héros du Participant devient peu à peu une célébrité, un glorieux champion, un boss.

 

La PIF (Photo Intermédiaire Finale) est une jolie et grande photographie des figurines peintes au cours de la Session (y compris BOUM), avec un fond neutre ou esthétique. La PIF pourra être accompagnée d’autres photos montrant différents angles ou détails, et éventuellement d’une photo d’ensemble regroupant toutes les figurines peintes depuis le début du CdA.

 

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La première Session

La première Session vient de se terminer, c'était une Session de Troupes obligatoire. Voici les résultats, vous allez voir que ça déchire, on est trop forts. Merci à tous ceux qui auront la gentillesse de nous laisser un petit mot d'encouragement ! Parce que franchement, même si on n'en est qu'au début, tout cela demande motivation et investissement.

 

Après cette première salve, on se retrouvera fin janvier pour les résultats d'une Session Libre qui devrait vous faire tomber les yeux des orbites. Ça va faire PLOC sur le plancher. Dégueu.

 

Amis du CdA, c'est à vous.

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Salut à tous,

 

c'est moi qui commence alors ?

 

Mon MILOU de session 1 :

 

« Quelle mouche avait bien pu piquer Il Capitano ? » pensa Hans Schütze, fort mécontent. Son entrevue avec Ascarini avait été brève et le ton avait été très sec. Hans avait clairement senti le stress de son capitaine.

Cela faisait quatre jours que l’armée menait un train soutenu de marche de douze heures. Les traits de tous commençaient à se marquer. Hans était fier d’appartenir à la compagnie franche. Il n’appréciait pas tous ses compagnons, mais il leur reconnaissait de grandes qualités professionnelles. La discipline était respectée, chaque sergent veillant scrupuleusement à maintenir le respect des règles.

L’absence des halflings de Pediforti se faisait clairement ressentir le soir à l’heure du repas. Les visages étaient beaucoup moins souriants qu’avant, quand ils se penchaient sur leurs assiettées. Mais le cuistot intérimaire ogre semblait susceptible et chacun gardait sagement son nez baissé sur sa gamelle. Hans se demandait s’il était le seul à avoir des pensées angoissées en observant son morceau de viande.

Malgré tout, l’armée tenait le rythme et chacun gardait bon moral. La solde attendue était rondelette et l’avance encaissée était confortable.

Hans se dirigea vers le bivouac de ses arbalétriers. Il connaissait chacun de ses hommes et avait confiance en chacun d’eux. Leur histoire avait commencé dans l’Ostermark. Ils appartenaient tous aux troupes régulières du Vicomte von Schliegen. Le vicomte était un jeune homme faisant toujours preuve de témérité, d’après sa mère, ou d’inconscience, d’après Hans qui pensait malgré tout le servir de nombreuses années. Toutefois, le vicomte avait eu une illumination pour sauver les finances vacillantes de son domaine : s’emparer des trésors dont regorgeaient les ruines de la ville des Damnés, Mordheim. Nul ne s’attendait à rencontrer de pareilles épreuves et même cette armée impériale n’avait su garder sa discipline et sa cohésion en ces lieux maudits. Pressentant le malheur, Hans Schütze s’était dressé devant ses compagnons et leur avait proposé la désertion. Une vie d’errance plutôt que la mort. Quelques heures plus tard, le vicomte rencontrait son destin en menant à la mort les derniers soldats vaillants. Hans devint tacitement le chef de cette petite troupe.

Quelques semaines passèrent et les arbalétriers eurent la chance de croiser une force mercenaire. Le capitaine, Julio Ascarini, plut immédiatement à Hans. Un accord fut signé. Cela faisait maintenant quatre ans.

Hans parvint au bivouac. « Faîtes votre paquetage ! aboya-t-il. Nous partons dans une heure avec la cavalerie et nous laisserons les autres nous rejoindre plus tard. »

Karl Kellermann réagit immédiatement : « Nous aussi, on est à pied. Comment on va faire pour suivre les cavaliers ? On va pas courir tout le temps ! »

Le regard de Hans erra sur les alentours et s’arrêta sur un élément du train qui suivait la compagnie franche. « Je vais réquisitionner ça ! »

 

La PIF de session 1 :

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Modifié par Rincevent
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MILOU :

Les bruits des moteurs des valkyries ne furent bientôt plus qu’un écho gênant qui ne tarderai pas à s’estomper. Le 214ème détachement de Catachan, en vétéran rôdé aux missions de reconnaissance dans un milieu à la faune aussi exubérante, ne mit que quelques minutes pour se mettre en ordre de marche.

 

La planète Caliope IV, une géante à la jungle luxuriante avait vu s’écraser quelques lunes plus tôt le navire en perdition d’un archéologue entré en possession de vieilles données Post hérésie intéressant particulièrement Mars et ses Grands Prêtres. Chaque escouade se mit en marche vers des coordonnées différentes, toutes susceptible d’avoir vu l'atterrissage brutal du vaisseau.

 

Ouvrant la marche, une Sentinelle équipée d’une puissante tronçonneuse dégageait largement le passage pour les dix fantassins formant l’escouade XI, surnommée “les squales”. La progression, bien que difficile compte-tenu de la densité de la végétation, se faisait à bon train. Un peu avant la tombée de la nuit, le Sergent Chase autorisa l'installation du bivouac et instaura les tours de garde.

 

Les trois jours suivants ne furent pas plus animés, et rapidement les hommes prirent leur marques et leurs aises. Le cinquième jour tout bascula. L’escouade avait reprit son périple au levé du jour, certain d’arriver au potentiel lieux du crash avant la fin de la matinée. Physiquement encore frais, les quelques jours précédents n’ayant pas présenté de difficulté pour des vétérans comme eux, il constatèrent un changement dans la végétation alentour. Celle-ci devint moins dense et plus verte, signe d’un point d’eau proche. effectivement, en fin de matinée l’escouade déboucha sur une immense clairière abritant un lac si grand qu’il ne leur était pas possible de voir l’autre rive.

 

Le vaisseau recherché était bien là, les astropates avaient vu juste. écrasé au sol dans le lac, a une quinzaine de mètres de la rive. La Sentinelle, haute sur ses appuis mécaniques, s'avança pour tester la stabilité des fonds qui lui sembla suffisante pour se permettre d’avancer jusqu'à la carcasse encore fumante par endroits.

 

Soudainement un silence de mort s'abattit sur la jungle environnante et mit en alerte les soldats habitués. Les fusils laser furent prêt a faire feu quand bien même depuis ces quelques jours aucuns signes n’étaient venus leur faire croire a la présence d’un quelconque danger dans les environs. Mais la jungle cache bien souvent des créatures violentes et dangereuses.

 

Une clameur sourde arriva bientôt a leurs oreilles. Comme un rugissement qui n’en finirait pas. Débouchant de l’orée du bois a quelques centaines de mètres de la, les Catachans virent fondre sur eux tout un troupeau de créatures faisant le double de leur taille, extrêmement velues et couvertent de fourrures. Croyant a des bêtes sauvages, les gardes ouvrirent le feu sans grande précision. La moindre riposte ayant habituellement pour effet de faire fuir les bêtes sauvages peu désireuses de se frotter a plus fort qu’elles.

 

Lorsqu’ils se rendirent compte que ce qui leur arrivait droit dessus au pas de charge était en réalité une tribu d’orks a l’aspect bestiale c’était déjà trop tard. Tout fut réglé en quelques minutes. Les armes de pierre combinées à la force démesurée des Boyz eurent raison des squales et bientôt ne resta plus que le pilote de la Sentinelle qui venait d’assister, impuissant, au massacre de ses compagnons d’arme. Il enclencha ses Haut-parleurs afin de diffuser une musique digne du destin tragique qui se profilait a l’horizon. Il établit une liaison vidéo avec l’escouade III avant de s’élancer a portée de son lance flamme lourd.

 

A l’autre bout de la jungle, quand le vox-com reçu la notification de la liaison vidéo, il présenta a son sergent l’holoécran. Les soldats mirent un moment a comprendre qu’ils se trouvaient face a des Orks. D’aspect massifs, ces spécimens ne ressemblaient en rien aux nombreux orques qu’ils avaient déjà pu affronter.

 

*****

 

Le commissaire Pedrowsky referma l’écran de de son holoécran et prit quelques minutes de réflexion dans sa cabine personnelle à bord du Indominus, croiseur de classe IV de l’Astra-Militarum. Il activa finalement l’intercom afin de joindre le capitaine en charge du vaisseau et de l’ensemble des hommes du bord, soit 10 escouades et leur matériel.

 

“Capitaine Kurt, des informations importante viennent de me parvenir. Notre mission a changée. Je vous envoi nos nouvelles coordonnées. Nous partons évaluer la menace Ork repérée récemment sur Caliope IV. Préparez vos hommes, je m'adresserai à eux dans lorsque le vaisseau sera arrivé en orbite haute.”

 

*****

 

“On les a bien krabouillés Boss.”

 

Du haut de ses deux mètres de muscles le Nobs qui venait de lancer une poignée de Boys sur l’escouade d’Astra-Militarum venu empiéter les terres de leur clan faisait son rapport à une montagne plus imposante que lui encore. Assit sur un un grand trône fait de crânes de multiples races, mais à majorité d’Ork pour bien rappeler à tous qui c’est le Boss, le colosse a la peau jaune et à la pilosité brune très fournie émit un grognement satisfait.

 

“Bien. Envoi des Grots rameuter les tribu. Ils viennent jamais tout seul ces zoms, ça veut dire qu’il y en a d’autre quelque part à kastagner.”

 

Quand le Nobs fut sorti de la grande salle du trône, une voix rauque s’échappa de derrière une colonne.

 

“Gork est content. Gork réclame plus de sang. Mork m’a montré le chemin. Je guiderais tes pas GroKran. les esprits meurent d’impatience.”

 

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PIF :

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Révélation

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MILOU#1

Révélation

 

Vholtha, Eul big dakka, big mek de son état et bidouilleur insatiable doit son surnom à l’événement qui lui a aussi valu d'être exilé de sa waaagh ; L'explosion inopinée du chariot de guerre de son ancien warboss, en plein milieu d'une charge, suite à une peeeetite défaillance lors d'un tir de shock attack gun...

 

Depuis, le big mek s'est monté son mek shop, non loin des restes encore fumants d'une ruche côtière du monde dévastée de "Sabademo 34".

Des groupes de boyz viennent régulièrement rôder autour du mek shop dans l'espoir d'assister à quelques expérimentations bruyantes mais toujours dévastatrices, même pour la norme ork. Elles sont aussi la plupart du temps fatales au grot testeur...

 

Et bien souvent l'envie de suivre ce personnage et joindre sa bande est la plus forte, et aussi peut-être le fait d'avoir plus de dakka que les autres bandes du coin !

 

 

Eul big dakka ayant toujours besoin de matière première, il envoyait très régulièrement ses boyz fouiner dans les ruines de l'ancienne ruche voisine. La tâche n'était pas forcément toujours du goût de ceux ci, mais quelques baffes avaient généralement raisons de leur hésitation.

 

C'était la troisième fois d'affilée que la petite bande de Gorbaz écopait de cette corvée... Il écartait volontairement de ses réflexions le fait que la bande à Buzgarr ainsi que celle à Tormul y était allée juste avant lui... De toute façon c'était injuste d'être envoyé la-bas plutôt que les autres !

Sur un coup de tête, Gorbaz préféra s'enfoncer un peu plus que d'habitude, à grand renfort de baffes persuasives, dans cette enchevêtrement de débris et poutres de plastacier.

Après un long cheminement et moult détours il tomba sur une sorte de coursives débouchant sur un vaste dôme quasiment intact plongé dans une semi pénombre verdâtre. En effet une sorte de phosphorescence émanait de ci de la d'une source que Gorbaz n'arriva pas a identifier. De toute façon cette pensée ne resta pas longtemps en suspend dans son esprit, l'important était d'y voir quelque chose !

 

Ses boyz étaient étonnement silencieux, chose inhabituelle, mais dont il se félicita en voyant des formes se mouvoir au loin. Il leva son poing fermé, signe d'arrêt bien connu, et regarda mieux ces silhouettes. Une dizaine environ, démarche assurée, voir agile, allure de repérage, armés... Des combattants !

Gorbaz en exhiba toutes ses dents dans un large sourire, imité par ces boyz qui eux aussi avait compris ce qui allait suivre.

Finalement cette petite sortie n'était pas si ennuyeuse que ça !

Et en plus, l'une des armes des silhouettes avait l'air plutôt volumineuse, Vholtha serait content !

 

 

 

Far Ar Rhadet a enfin terminé son armure, servir Eul big dakka tout ce temps a payé!

Mais rester encore un peu avec lui ne pourra qu'être bénéfique pour ce faire quelques dents supplémentaires, et une bonne réputation aussi!

 

Vholtha s'affairant sur un mastodonte d'acier, Far ar Rhadet était libre de bidouiller quelques petites choses dans son coin entre les Kommand'. Mais malheureusement de plus en plus de boyz affluaient au mekshop, ce qui ne manqua pas d'attirer également quelques nobz.

D'ailleurs les trois derniers arrivants, après avoir orkement débattu de la possibilité de passer avant tout l'monde étaient maintenant en train de tester leur nouvelles mega-armure sur les malchanceux venus rôder dans les parages

Et ma fois, le tranchant des pinces semblait satisfaire les klients au plus haut point !

 

 

PIF#1

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Révélation

 

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Modifié par kreell
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Prologue – Dans les ténèbres

La Bête cligne des yeux, lentement, paresseusement. Elle savoure entre ses dents le liquide nourricier dans lequel elle baigne. Les mouvements du fluide la caressent et stimulent doucement les multiples terminaisons nerveuses qui constellent sa peau laiteuse.

 

Ces sensations apaisantes pourraient plaire à la Bête, mais rien n’a été prévu pour qu’elle puisse ressentir du plaisir. Pour tout dire, elle ne ressent rien. Son esprit est fort, néanmoins. Mais il reste tapi dans les ombres, tout comme son corps, recroquevillé, comme étouffé par quelque chose de plus puissant, de plus important.

 

Sans prémisses, la matrice se déchire soudainement. Le flot nourricier qu’elle contenait se répand sur la paroi chitineuse qui recouvre la salle d’incubation, entraînant avec lui l’être qui somnolait en son sein.

 

La Bête cligne des yeux à nouveau, en raclant le sol avec ses griffes. Un hurlement instinctif monte dans sa gorge, mais il s’efface quand son être s’ouvre enfin à la conscience. En un instant, des millions d’esprits l’envahissent et l’accueillent.

 

Sans une hésitation, la Bête se redresse, et se dirige vers la lumière.

 

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Révélation

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Modifié par Galthor-BD
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MILOU N°1

 



"La rampe du thunderhawk s'abaissa lentement. Les sens aiguisés d'Hartmod percevaient déjà l'odeur des occupants de la soute qui émergeaient de l'ombre de l'appareil.

Ces renforts étaient plus que bienvenus. Tant de frères étaient tombés au cours des aventures de l'équipe.

Le vieux prêtre loup, grâce son odorat, avait même reconnu certains jeunes loups de sa connaissance. Cette tête brûlée de Svarg, ou le taciturne Egil - sans égal avec un fusil de sniper.

Mais il distinguait aussi quelque chose que, dans sa longue vie, il n'avait jamais croisé.

C'est alors qu'il distingua les hautes silhouettes qui fermaient la marche des nouveaux arrivants."

 

PIF N°1

 

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Bonjour à tous

 

Bien que ne participant pas "officiellement" au CDA je participe "officieusement" en section armée multiple.

Voici donc le MILOU que je n'avais pas mis jusque là (bon, tout petit texte mais j'avais pas l'inspiration...:blush:?

 

Marchant inlassablement, inéluctablement, dans un grincement de métal rouillé et dans une odeur pestilentiel, accompagnés par un nuage de mouches, les voici, les implacables guerriers de Nurgle.

Eux aussi, comme beaucoup d'autres sont venu rejoindre l'élu, Archaon, seigneur de la fin des temps. 

Ensemble ils vont marcher sur les royaumes du sud pour plonger le monde à jamais dans le chaos!

 

Et la PIF de la première session (un peu plus grande:wink:) :

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 Et comme demandé dessous, quelques photos de chaque trucs:

Le régiment de 27 guerriers:

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Les 6 avec armes lourdes:

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Les putrids machin chose:

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Les 2 enfants du chaos:

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Le palanquin + le champion en plus:

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A plus et bonne fin de session à tous! :)

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Pour le Sudenland !

 

MILOU de la session 1 :

La Söllsgard était initialement constituée de nobles ayant juré fidélité au Grand Electeur du Sudenland. Lorsque la Baronne Toppenheimer renonça à son titre, les chevaliers de la Söllsgard restèrent à son service, ses deux principales casernes de la Söllsgard étant situées à Pfeildorf, au château Alderhost, résidence officielle des Toppenheimer, et au château de Mecklenburg, où la baronne tient sa cour d'été.

 

Un trait distinctif de la Söllsgard est la couleur bronze de ses armures. Leur origine est méconnue (les armures se transmettent au sein des familles depuis des générations), mais on pense qu'elles pourraient être de facture naine, fruit d'anciennes alliances entre les royaumes des Montagnes Noires et les maîtres du Sölland (province disparue qui correspond plus ou moins au Sudenland actuel). Au fil des ans et des combats, les pièces endommagées sont peu à peu remplacées par un acier aux reflets plus classiques.

 

PIF de la session 1 :

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Révélation

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Modifié par Jaeckel
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Horde de Slaanesh - Session 1

 

Sous la grande tente pourpre, l'air était saturé d'encens. À l'extérieur, le fracas de la bataille était retombé, et on entendait maintenant une étrange musique, entrecoupée de soupirs et de râles. 

La pupille dilatée, Aarnizaël s'écroula sur un tapis, terrassé par une nouvelle vague d'extase. Quelques instant plus tôt, Belteshaazär, le sorcier au corps serpentin, lui avait soufflé une étrange poudre rose sur le visage. 

Au travers d'un prisme coloré, Aarnizaël revit son passé : les longues passes d'armes dans la cour du château paternel, son enrolement parmi les cadets d'Altdorf, et son intronisation secrète au sein des vipères pourpres. Il frissonna au souvenir des sombres cérémonies décadentes dans les catacombes. Il revit également sa fuite par les souterrains, poursuivit par les répurgateurs, et sa longue errance dans les bois jusqu'à ce qu'il soumette la tribu des sabots noires en triomphant de leur champion bicéphale. 

Les brumes du passé se dissipèrent et Aarnizaël se vit fouler d'un pied leste un sombre étendard d'airain, alors que son épée dégoulinait d'un sang épais. Il sentit les os de sa main craquer et s'allonger pour former une pince acérée. Son corps fut parcouru d'une énergie nouvelle, alors que des ailes puissantes l'emmenaient très haut, et qu'il se riait des pantins décomposés qui s'agitaient sur terre comme des vers. Il vit une éternité de plaisirs et de massacre. 

Quand Aarnizaël ouvrit les yeux, tout était silencieux, et la tente était vide. Il sourit, car il savait que Slaanesh lui avait accordé un vision du futur. Il saisit son épée et sortit à l'air libre. Dehors, ses suivants l'attendaient, et tous tombèrent à genoux en découvrant le nouveau visage de leur champion...

 

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MILOU de ma session 1 :

 

"Gob'goth et son clan vivent depuis longtemps dans les bas-fond du Rocher Noir, juste à flanc du Col de la Mort. Cette route voit souvent passer des caravanes de soie et autres marchandises exotiques, ce qui leur assure de bons "revenus", mais depuis quelques temps des orques ont investi le fort qui surplombe. Même quand on vit cachés dans des souterrains, l'avenir est bien incertain quand on est un gobelin... Le chef de guerre gobelin de la nuit ne compte pas se laisser chasser de chez lui pour autant et a ralié à sa cause deux tribus atypiques mais non moins efficaces, avec qui il entretien des relations de longue date.

GobGoth' prend la route pour aller rencontrer ses alliés et commencer à rassembler ses troupes. Il confie donc leur repaire à ses héros, se met en marche pour les forêts des Principautés Frontalières et relève les sentinelles postées en embuscades le long du chemin. Iggob d'Az'gob viendra peut-être à sa rencontre lorsqu'ils passerons à proximité du Golfe Noir."

 

 

Et voici la PIF accompagnée de quelques photos séparées :

 

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L'ensemble des gobelins :

 

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Les gobelins "col du crâne" :

 

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Les gobelins de la nuit "à l'ancienne" (tellement mieux) :

 

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Les Unit-Filers (Schtrorkph qui se demande bien ce qu'il fait là / les bagarreurs) :

 

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L'Eveil de la Banshee-Khaine

 

Milou :

 

Trailer : Deux escouades de rangers sont postées dans les arbres en pleine jungle. L’une des escouade est composée de Guerriers Mirages originaire d’Alaitoc, et est envoyée en mission par Illic NightSpear pour explorer la planète. Elle est guidée par une autre escouade d’éclaireurs, qui eux sont des natifs de la planète Kurganath. Cachée au milieu des arbres, ils font une découverte plus qu’intéressante…

 

Le texte complet :

 

Révélation

 

Contemplation dans la canopée

 

 

De grands sauropodes broutaient paisiblement les fougères arboricoles à l’orée de la forêt. Ils étaient une dizaine, petit troupeau comprenant adultes et juvéniles, les petits ne s’écartant pas de leurs mères. Un de ceux-ci, sans doute plus téméraire que les autres, s’écarta un peu pour aller gouter de jeunes pousses tendres, à mi-hauteur de la cime. Alors qu’il mâchait avec delectation feuilles et rameaux, quelques adultes commençèrent à tourner leurs têtes, aux aguets, sans doute alertés par quelque bruit à proximité. Leur vigilance ne fut cependant d’aucune utilité lorsque surgit à hauteur du sol de la lisière des fougères, une meute de petits sauriens carnivores, toutes griffes et crocs dehors. Ils sautèrent au cou du juvénile, sur son dos, sa queue. Il tenta de se cabrer pour leur faire lâcher prise, mais les trop nombreux prédateurs accrochés à lui le déséquilibrèrent, et il se retrouva affalé sur le flanc, du sang dégoulinant de ces multiples blessures. Son agonie fut de faible durée, car les petits sauriens s’acharnaient déjà à arracher des lambeaux de chairs sur son long cou, répandant sur le sol de la plaine le sang issus des veines et artères déchirées et privant son cerveau d’oxygène. Le reste du troupeau, affolé, fuit dans un fracas assourdissant, leurs puissantes pattes martelant la terre, et poussant des beuglements. Un des prédateurs manqua de chance, et se retrouva écrasé sous la patte d’un sauropode en fuite. La flaque qui en résulta fit la joie de deux individus de la meute qui se délectèrent des restes encore chauds.

 

Juste sous la canopée, dans les plus hautes branches d’un grand arbre, aucun des rangers ne prêta attention au spectacle ni au bruit. Ils étaient onze, éparpillés dans les branches, quasiment invisibles dans leurs capes de caméléoline. Les rangers arrivaient toutefois à se discerner les uns les autres, et chacun étaient capable d’identifier ses compagnons en lisant les faibles distorsions générées par le camouflage optique de leurs capes. Un oeil très entraîné pouvait toutefois se rendre compte qu’ils ne formaient pas un groupe unique, mais qu’ils étaient séparés en deux escouades, d’origines différentes. Afin de ne générer aucun bruit, les deux groupes conversaient à l’aide de modules de communication télépathique.

 

“Je suis impressionné par l’aisance avec laquelle vous vous mouvez et vous orientez dans nos forêts, Idrantien d’Alaitoc. On dirait que vous avez traqués le traces de raptors sur ce monde toute votre vie”. En plus de la voix de son interlocuteur dans sa tête, Idrantien pouvait aussi ressentir son émotion, ce qui sur le long terme, renforçait l’empathie et les liens des personnes qui utilisaient ces modules de communication télépathique, permettant la construction d’un groupe soudé et capable de réagir au moindre ordre ou danger comme un seul homme.

“Ce n’est pas la première fois que je traque ce genre de prédateurs, Arragard de Kurganath, ils ne sont pas rares, on en trouve sur presque tous les mondes Vierges. Vous aussi, vous pourrez peut-être admirer les merveilles d’autres mondes, si vous le désirez. Vous savez, je suis moi-même impressionné par votre maitrise de vos fusils. Je vois qu’ils sont infiniment anciens, et le soin que vous avez dûs apporter à leur entretien pour les conserver depuis tant de temps force le respect, Arragard. Leur efficacité ne semble pas avoir été altérée par les millénaires. Vous tirez presque aussi bien que nous autres, Guerriers Mirages d’Alaitoc.”

Arragard senti la pointe d’arrogance propres aux habitants d’Alaitoc, tellement fiers de leur pratique de leur Voie, ou au contraire, fiers de leur refus de cette pratique, comme c’était le cas de ces Errants. Il observa son fusil, plus court que ceux d’Alaitoc, moins encombrants, mais sans doute un peu moins précis. Toutefois, les exodites se léguaient ces fusils de génération en génération, et apprenaient à les utiliser dès leur plus jeune âge, leur survie en dépendant. Leur maitrise n’enviait en rien celle des rangers d’Alaitoc qui suivaient la Voie de l’Errance.

Avait-il envie de passer un des portails et explorer d’autres mondes? Quelque chose au plus profond de lui s’exaltait de cette idée, mais toute son éducation le poussait à réfréner ce désir. Il fallait rester, pour protéger et nourrir la communauté. Cela seul était important, les désirs individuels devaient être ignorés et l’insouciance réprimée.

 

Ils observaient en contrebas les ruines. Des lianes épaisses comme des arbres poussaient sur les flancs d’un immense bâtiment, qui pourtant semblait ne pas trop avoir souffert du temps, ce qui n’était pas le cas des restes des autres bâtiments autour, dont on ne voyait surgir de la végétation que des blocs épars couverts de mousse. Les runes visibles sur le bâtiment central permettait d’identifier son rôle avec certitude, il s’agissait d’un temple dédié à Khaela Mensha Khaine.

 

“Connaissez-vous ces ruines, Arragard?

- Oui, il s’agit des ruines de la première colonie fondée sur ce monde. Il n’en reste que le temple ici présent, celui a été scellé il y des millénaires. C’est là que la pierre-esprit de notre révéré Elnameth Nemoctis repose, sous l’oeil de la statut de la Banshee-Khaine. On raconte qu’il est le coeur de l’Esprit-Monde, car c’est sur son autel que furent brisées les premières pierre-esprits qui rejoignirent notre circuit d’infinité. On raconte que cette colonie fut abandonnée et cachée durant la Guerre de l’Ombre, afin d’éviter que le temple ne tombe aux mains de nos ennemis. Plus personne n’a pénétré à l’intérieur depuis, cette endroit est ce que nous avons de plus sacré.”

 

Idrantien sourit, car il savait qu’il avait trouvé ce que Illic Nightspear l’avait chargé secrètement de trouver. Néanmoins, ce temple étant scellé, il allait falloir trouver comment y pénétrer, et cela promettait de ne pas être simple….

 



 

PIF :

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Révélation

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Révélation

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L'ascension de Maghar-Zharr

 

Allez c'est parti pour mon MILOU de première session :

 

Maghar-Zharr était seul dans la pièce la plus haute de sa tour. De là, il pouvait contempler une bonne partie de la cité du feu et de la désolation, Zharr-Naggrund.

Il pensait à ce qui lui était arrivé dernièrement, le refus qui lui avait été fait d'accéder au statut de prophète-sorcier et ensuite les séries d'obstacles qu'il avait croisés pour commencer à monter l'équipe qui le suivrait dans la chasse unique qu'il désirait mener. C'était bien évidemment son cousin  Falharg-Zharr qui était derrière tout ça, ce dernier avait clairement tout intérêt à ce que Maghar-Zharr reste à tout jamais un simple sorcier. Et qui plus est, ils s'étaient toujours profondément détestés...

 

  Il était bien obligé d'avouer que Falharg-Zharr avait joué ses cartes avec brio jusqu'à maintenant ! Tout en ressassant ces histoires, il regardait la sombre cité et écoutait les innombrables hurlement qui s'en dégageaient. Il en arriva à la conclusion que le peuple des nains du chaos était un grand peuple et que son cousin en était un digne représentant ! Quelle autre race serait capable d'un tel mélange d'obstination, de discipline, d'intelligence et surtout d'amour immodéré pour le vice, la fourberie et la torture... C'est bien pour ça que les esclaves préférés des Dawi-Zharr étaient les hobgobelins, il ne manquait à ces derniers que la discipline...

 

  Maghar-Zharr éclata de rire à la pensée de tout cela et hurla "Mon pauvre Falharg-Zharr, tu as certes très bien joué jusqu'à aujourd'hui, mais maintenant c'est à moi de préparer lentement et inexorablement ce qui me permettra d'obtenir mon droit et par la même occasion de t'écraser !!! "

 

   Sur ce, il jeta de rage sa chope de bière à travers la pièce. S'il savait parfaitement ce qu'il avait à faire maintenant, il était quand même confronté aujourd'hui au résultat de la fourberie de son cousin : il n'était pas encore prophète-sorcier et sur les dix gardiens infernaux qu'il devait déjà avoir recruté pour son expédition, il n'y en avait que trois pour le moment !!! 

 

   Il reprit son calme, il n'avait plus qu'à faire le nécessaire...

 

Et la PIF :

 

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Révélation

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Modifié par rantan007
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Allez, comme démandé, MILOU et PIF:

 

MILOU:

Comme à chaque transfert de son régiment, Ekon et ses camarades de peloton avaient parié sur leur destination mais surtout sur leur prochain adversaire...et donc sur les trophées qu'ils pourraient récupérer. Mais lorsqu'à leur descente, l'étranger était arrivé, sa vue leur avait fait regretter leur insouciance... la rosette qu'il portait ne laissait aucun doute... ni sur sa nature - un inquisiteur - ni sur celle de leurs futurs ennemis: des renégats, des parias, la lie de l'humanité... et les trophées qu'ils en tireraient étaient tout sauf glorieux!

 

PIF:

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La chassé tout'verte !!!

 

Fluff : « Grat’gor et son escorte suivaient aisément la piste depuis 3 jours. D’immenses empreintes jonchaient le sol de la terre sauvage. Le vent du désert rouge n’avait pas encore recouvert les stigmates laissés par la créature.

Les orques sauvages avaient quitté leur clan plus au Sud en bordure de la terre des morts, sous l’ordre de leur guide Waz’aby, grand chaman de la tribu des « chasseurs eud’ spectre ».

Un événement inattendu avait poussé le sorcier vert à descendre de sa grotte où il vivait reclus parmi les chauves-souris albinos. Il expliqua à la tribu, dans un tourbillon de gesticulation et de bave, qu’une de ses sculptures s’était éveillée. Un gigantesque bloc de roc grossièrement sculpté en l’honneur de Gork avait fini par répondre à son appel. La créature s’était dressée au beau milieu de la nuit, était sortie de la carrière en deux enjambés et s’était perdue dans le lointain.

Waz’aby ne se rendit compte de la disparition qu’aux premières lueurs du jour. Grat’gor et une poignée de redoutables pisteurs orques sauvages furent désignés pour traquer la bête et la ramener au clan…

Le vent se mit à siffler et le ciel derrière eux s’assombrit. Le groupe de chasse s’arrêta au détour d’un amas rocheux et scruta l’horizon. Les traces de l’idole se dirigeaient à présent vers l’Est, tout droit dans le bois sombre.

Grat’gor poussa un grognement. Il savait que cette vaste étendue d’arbres morts abritait de vils adorateurs de la déesse araignée : la tribu des gobeurs d’asticots. Sa bande et lui se mirent en marche et disparurent au milieu des troncs visqueux.»

 

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Pfiou, j'arrive à la traine !

 

Voici pour moi cette session (14 portepestes résidus de bretonniens)

La PIF

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Et mon MILOU :

+++++

Des Démons

  Masquer le contenu

Si nos contrées ne les connaissent pratiquement que de légende, des racontars de soldats revenus des fronts du nord, ou, en de très rares occasions, par leur apparition sous nos latitudes, les démons sont bel et bien une réalité. Et j’insiste sur « une » réalité, car venant d’un autre plan, ils n’appartiennent pas vraiment à la nôtre.
Il existe une infinité de démons différents, car ils naissent de nos noires pensées ruminées et inavouables. Certains spécialistes estiment que chacun d’entre nous serait responsable de la naissance de plusieurs démons. Tout comme les elfes, les nains et autres créatures reconnues intelligentes - même les orques dans leur primale pensée ! Cela représente donc un nombre incalculable d’entités, le plus souvent néfaste, bien que cela ne soit pas systématiques. Je cite (brièvement, car là n’est pas notre sujet) les recherches de l’Étude Icelienne, qui assimile les démons et certaines formes de divinités à la même catégorie d’êtres.


Parmi ces millions de démons, chacun est une entité propre, et aussi simple que complexe. Complexe car elle est un miroir de l’être qui l’a créée. Simple car ce miroir accentue très nettement un seul de ses traits de caractères, caricaturant l’être originel. Ces démons, forts heureusement, ne naissent pas dans notre plan. Leur essence s’assemble ailleurs, dans un espace-temps nommé le Warp, et laisse tranquille le monde - notre monde - des vivants.


Alors pourquoi arrive-t-il d’en croiser ? À quoi sont dues ces invasions que relatent les récits guerriers ?Nul ne le sait vraiment, et les recherches sont toujours en cours. Par contre, il existe deux moyens pour un démon de se matérialiser dans notre monde : avec un support physique, ou sans support physique. Un support physique facilite nettement la venue de l’entité dans notre réalité : son essence a juste à envahir la matière concernée. Nous parlons de possession lorsqu’il s’agit d’un corps vivant, ou d’enchantement - bien que biaisé soit ce terme - lorsqu’il s’agit d’un objet inanimé. Par objet inanimé, nous pouvons y associer les cadavres, auquel cas nous parlons couramment de réanimation, bien que cela soit en tout point un enchantement tel que sus-cité. Cette dernière forme est la plus courante des invasions démoniaques dans nos contrées, en témoigne les nombreux heurts avec les lisières de la Sylvanie honnie. Lorsqu’un démon apparait sans support physique, nous parlons alors d’incarnation.


La différence fondamentale entre Possession et Incarnation se trouve dans la liberté du démon à agir à sa guise, et sa stabilité dans le monde physique. Une possession (ou un enchantement) nécessite une intervention extérieure : le démon doit être appelé dans le corps par un esprit présent dans notre monde : magicien, vampire, ou autre démon, par exemple. Cet acte est pour lui bien plus aisé qu’une Incarnation (intérêt majeur d’une Possession), et surtout, bien plus sûr : un démon enfermé dans un objet sera plus docile (intérêt majeur d’un Enchantement.)


Extrait du Liber Horribilus, Chapitre IV-3 §421, ouvrage de la bibliothèque de Violecée-la-Plaine

 

Ulfrik releva la tête de l’ouvrage qu’il feuilletait à la recherche d’informations. Depuis la veille, quelques uns de ses fidèles avait détourné leur esprit de la communauté. Ils restaient auprès du Démon du Lac au Papillon, le suivant partout, semblant égarés et perdus, comme des phalènes tournoyant désespérément autour d’une lanterne la nuit.
Il rumina un instant. C’était mauvais signe. La situation lui échappait depuis que le démon était apparut avec sa troupe de chevaliers pour rejoindre sa communauté. Et depuis hier, il en était maintenant sûr, le démon commençait à tirer certains de ses semblables des limbes du Chaos et les envoyait hanter le corps et l’esprit des membres les plus faibles de la communauté. Tout n’était pas pour autant perdu : s’il procédait ainsi, c’est qu’il n’était pas encore assez puissant pour les incarner sans support physique. Ou que les sortilèges lancés par Ulfrik l’en empêchait efficacement.


Mais comment n’avait-il pas sentit venir la renaissance du démon, à quelques lieues à peine de leur campement ! Il se fustigea une énième fois pour son manque de vigilance, et, le cœur serré à l’idée qu’il était responsable de l’arrivée de ce démon dans ce monde.

Il n’avait jamais voulu ça.

 

 

Petit messages aux visiteurs hors-CDA : n'ayez pas peur, laissez un petit com' de votre passage :)

ZibZee

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L'ost d'Enguerrand de Houxayes

 

Les deux MILOUS :

 

Les gueux semblaient enfin avoir compris qui était le vrai Roy. Par dizaines ils arrivaient autour de la chapelle, honteux, l'échine courbée, sans dire un mot. Ils se rangeaient docilement en rang et attendaient des heures pour prendre leurs ordres, espérant ainsi sûrement faire amende honorable pour le caractère tardif de leur engagement.

Et bien soit, si c'étaient des ordres qu'ils voulaient, ils en auraient! Faute de pouvoir les châtier, à cause du manque de recrues, ils pourraient au moins s'occuper des basses œuvres. Une fois la guerre gagnée, il serait toujours temps pour le baron de Houxayes de s'occuper de la discipline dans les rangs.

 

***

 

"Monseigneur d'Houxayes, les gueux ont besoin d'être dirigés sur le champ de bataille. Certes un écuyer que sa famille aurait du mal à équiper ferait l'affaire, mais cela sierait-il à vos vavasseurs de frayer avec le commun? Fournissez leur plutôt des roncins qu'ils vous servent sur la lande. Mon ancien trésorier, Mestre Henriot est du commun, mais c'est un..."

L'eschevin n'eut pas le temps de terminer sa phrase, Enguerrand de Houxayes leva la main pour le couper.

"Ne croyez pas, Maistre Maupas, que je sois dupe de vos manœuvres. Un ancien trésorier ici, un commis là, et mon ost est truffé de vos affidés. Nommez votre homme à la tête de mes gueux, mais n'oubliez jamais que je peux mettre fin à votre position d'un seul coup. Vous fournissez l'outil, le forgeron, mais c'est moi qui manie l'épée. Nous partirons vers l'Ouest dès demain, c'est la dernière position connues du Roy et de son armée. De là nous chercherons des indices sur sa position actuelle."

"Certainement Messire, il sera fait selon vos ordres."

 

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Et le Boum! pas tout à fait finie.
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MILOU :

 

Nazdragg n'avait plus respiré le parfum d'une forge depuis bien trop longtemps. Le chaos avait beau avoir corrompu son âme il n'en restait pas moins le meilleur forgeron de son clan tout en le rendant plus fort au combat. et la forge lui manquait terriblement.

Cela faisait bien trop de lunes qu'il luttait au côté des siens contre les Orques. Hashut avait été dur avec eux. Lui qui les avaient tant bénis par le passé, n'avait pas du tout apprécié que ces enfants se prennent pour des dieux. Certes ils avaient réussi à créer une nouvelle race  de peau verte et ceux-ci c'étaient révélé plus grand, plus fort et plus robuste. Mais en retour Hashut les avait aussi  rendu plus intelligent et plus discipliné. La révolte qui avait suivi n'en avait été que plus douloureuse pour les nains.

Mais, aujourd'hui, cette époque touchait à sa fin,  Nazdragg et ces guerriers pénétraient enfin de nouveau dans ces forges immenses. Le métal allait pouvoir couler à flot et le son du martellement allait enfin reprendre. D'ici peu la révolte serait définitivement terminée.

 

PIF :

 

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 PIF des figs peintes durant ma session 1:

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Et le MILOU qui va avec au sujet des bienfaits de la pluie sur une planète arride:

 

"A l'aube de cette belle journée le sergent Dorban, sergent instructeur du XVIe régiment cadien, responsable de son poste d'observation, retranché dans son bunker, vit d'étranges taches tomber du ciel. Intrigué il alla chercher ses jumelles et vit soudain des orks hurlant fonçant/tombant à toute vitesse vers sa posistion des Monts de Kullab. Après une première inquiétude il en vit une vingtaine emportés par les vents vers une falaisse et se mit à rire de la bétise de ces peaux vertes. Si il y avait bien un endroit où ils n'avaient aucune d'attérir c'était bien ici, sur ces Monts venteux réputés imprenables.
Mais quelques seconde plus tard il comprit qu'un ork, ça n'attérit pas, ça s'écrase et leur écrasage fût réussi, l'immense majorité des monstres musculeux se relevèrent de leur chute qui aurait tué n'importe que humain et se lancèrent en avant sur les positions fortifiées garnies de gardes médusés.
En quelques instants les cieux s'obscurcirent, et il sembla que pluie abondante tombait, mais celle-ci n'apporterait aucun bienfait!"

 

Pour les curieux, voici le lien vers les avancées hebdomadaires de mon CDA:

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Mieux vaut tard que jamais, voici le résumé de la session 1 des Pauvres Compagnons de l'Empereur :

 

Le soldat Vantine jura pour qui voulait l'entendre : ils revenaient encore. Il ne savait pas exactement ce qui l'avait prévenu en premier : les fumées d'encens de mauvaise qualité entraînées par le vent, ou … oui ça y est, il avait mis le doigt dessus : les effluves nauséabondes de crasse que les brumes purificatrices étaient bien incapables de couvrir. Bientôt le tintement des cloches, les cris de dévotions ainsi que les claquements des fouets parvinrent à ses oreilles.

Tout en continuant à déballer tout le répertoire fleuri de sa connaissance, il enfila son respirateur, presque heureux qu'il fasse parti de l'équipement standard de la Légion d'Acier. Mieux valait encore respirer, ou plutôt suffoquer, dans son masque que d'attendre que ces remugles infâmes le prennent à la gorge jusqu'à lui donner la nausée.

Son sergent avait eu beau lui expliquer, avec plus ou moins de patience, il se disait encore que la guerre devait vraiment tourner très mal et les renforts être bien loin de les atteindre pour accepter le soutien d'une bande pareille.

Les voilà qui commençaient à déambuler parmi les groupes de soldats, qui ne demandaient pourtant qu'à profiter d'un peu de repos dans cette accalmie qui serait probablement de courte durée.

Son masque lui permit de les étudier à loisir, son regard devenu indéchiffrable derrière ses optiques.

Les plus mesurés se contentaient de psalmodier, les plus timides de murmurer des prières, offrant aux soldats des colifichets grossièrement fabriqués, représentant des crânes, des aigles, proposant également des petits micelles. Ceux là étaient encore vêtus descemment, portant les habits de leur ancienne vie ou encore des éléments de tenus militaires récupérés, le tout déjà bien rapiecé et usé jusqu'à la trame. Ils paraissaient tout ce qu'il y a de plus inoffensifs et inspiraient avant tout la pitié.

Mais parmi eux, vociféraient également des individus faméliques, à peine vêtus, le dos souvent strié de plaies à vif, hurlant et postillonnant, les yeux révulsés. L'Imperium serait sauvé le jour où chacun se serait repenti de ses pêchés, vociféraient-il, proférant aussi des imprécations contre ceux qui marchaient délibérément vers la damnation. Le soldat Vantine se rappela, horrifié, les fusils laser et tout le matériel militaire, certes hors d'âge, que l'on avait distribué à ces illuminés.

Entre ces deux catégories, on trouvait toutes les étapes de la déchéance physique et mentale, les humains ordinaires semblant se transformer progressivement pour devenir les enragés, portant tout les attributs de la dévotion de plus en plus confuse et radicale : cloches, fouets, encensoirs, cagoules...

Avec un gros soupir qui se transforma immédiatement en quinte de toux, le soldat Vantine s'éloigna rapidement et discrètement, préférant encore se retrouver volontaire désigné pour une quelconque corvée que de rester dans les parages.

 

 

Le soldat Vantine devait avouer, ne serait-ce qu'à lui même, que son jugement sur cette bande de guerre était erroné. Aussi exaspérants qu'ils pouvaient être au cantonnement, cette troupe hétéroclite montrait un tout autre visage sur le champ de bataille.

Pas tous cependant, il ne fallait pas se leurrer : les plus atteints qu'il avait pu croiser, ou plutôt éviter, faisaient exactement ce à quoi il s'attendait : courir droit devant en hurlant, dénués de tout instinct de survie. Mais, en étant cynique, il fallait reconnaître qu'ils n'étaient pas dénués d'utilité : la vision de ces énergumènes en lambeaux et au regard fou devait déstabiliser plus d'un adversaire. De même, la quantité de projectiles et de décharges laser qu'ils pouvaient absorber avant de s'écrouler était impressionnante, et ça, c'était autant de moins pour les autres.

D'ailleurs, leurs propres camarades n'hésitaient pas à s'en servir comme bouclier ou première vague sacrifiable. Car au final, la plupart affichait une attitude martiale, résolue mais raisonnée avec un sens de la discipline et une coordination insoupçonnés. La prise de chaque rue, chaque bâtiment était orchestrée, chacun semblant savoir exactement ce qu'il avait à faire : scruter la chaussée, surveiller les fenêtres, changer de couvert, assurer un tir de couverture, de suppression, prendre flanc des ennemis retranchés avec grenades et lance-flammes...

Un point cependant continuait à les rendre agaçants, surtout pour ses supérieurs : ils refusaient toute tentative de contact avec leurs alliés, toute velléité de coordination, agissant selon leur propre tempo et sans sembler tenir compte des agissements des autres effectifs. Finis les prières collectives, les sermons publiques et les propositions de confession, ils n'en référaient qu'à leurs propre hiérarchie dont les plus hautes sphères restaient pour l'heure invisibles.

Dans une autre vie, ils ne se seraient probablement jamais rencontrés, ils venaient de milieux, de mondes qui n'avaient rien en commun. Quelque chose pourtant les avait réunis : la guerre et le désespoir. Les luttes permanentes de l'Humanité pour la survie leur avaient tout pris : leur famille, leurs biens, leur quotidien, leurs certitudes, les laissant perdus dans l'obscurité.

Au milieu de cette nuit d'errance, ils reçurent pourtant de l'aide, d'abord de quoi survivre, soigner leurs blessures physiques et morales, leur permettant de voir émerger pour eux une nouvelle vie : Les Pauvres Compagnons leur apportèrent la Lumière.

Cette Illumination les remit dans les pas de l'Empereur qu'ils avaient presque oublié. Elle redonna un sens à leur vie et ils la Lui consacrèrent. Chaque minute, chaque pensée, chaque action Lui était dédiée.

Leur nouvelle mission était désormais de combattre le Mal sous toutes ses formes, partout où ils le trouveraient et d'apporter cette même Lumière à chaque humain dans cet univers qui Lui appartenait. Ensemble, ils formaient le Peuple Elu, destiné à guérir l'Humanité et à voir se lever à nouveau l'Empereur qui les guiderait et les protègerait pour l'éternité.

 

 

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Salut à tous,

Désolé du retard, mais je ne savais pas si en temps que candidat libre on pouvait poster notre avancée dans le sujet central, et vu que Galthor bat le rappel des troupes et que j'en fait partie, je m’exécute.

 

Alors, pour le MILOU :

Da Stufstealerz : Les Grots les plus balaises et les plus malins de ces derniers jours, spécialement dressés par Buzgob et Karbag pour récupérer tout ce qui semble vaguement utilisable pour leurs projets. Les légendes Grots disent que l’espérance de vie des Stufstealerz est tellement longue qu'ils peuvent mourir de causes naturelles, et même de faim ! Ces grots ont tellement écumés les champs de batailles (après les combats bien sûr) qu'ils sont maintenant équipés du meilleur matériel possible, à savoir tout ce dont leurs Maîtres ne veulent pas. Leur chef autoproclamé, Lutz, aurait même fêté ses 3 mois et aurait tué de ses mains un chef Zom pas tout à fait mort... enfin, d'après ce qui se dit...

 

La PIF : regroupant les 20 Grots de la session 1 et les 10 de ma session BOUM n°1

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Voila, bon courage à tous pour cette deuxième session, qu'elle soit prolifique !

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Le MILOU de la session 1 :

 

Tandis qu'un sombre pouvoir s'est éveillé au coeur de la forêt jadis verdoyante de Mirkwood, quelque chose s'agite au nord des monts brumeux.

Dans les sombres cavernes enfouies sous le Mont Gundabad, les fosses à orque se réveillent et vomissent désormais de redoutables créatures.

Loin des orcs braillard et querelleurs qui occupaient jusqu'alors les pentes de la Montagne, ces nouveaux venus, animés par la noire volonté de Sauron, sont forts et disciplinés.

Les forges ont été rallumée et sous le commandement de fer d'Azog, de nouvelles légions se préparent à la guerre.

Si l'heure n'est pas encore venue pour elles de marcher dans l'oeil de la tempête, les hordes de Gundabad se tiennent prêtes à répondre à l'appel de leur Maître. 

 

Et la PIF (un peu floue, mais j’essaierais d'en refaire une) :

 

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Modifié par Glamorgath
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Très en retard, voici le MILOU et la PIF de cette session 1!

 

Poussevent souleva une fesse pour lâcher un pet sonore.

Son voisin ne haussa pas même un sourcil, et parut ignorer le bruit. Le feu crépitait alors que le jeune écuyer dévorait sa seconde grenouille, grillée à point.

 

Il était parti au-devant de son seigneur, afin de reconnaitre les environs et de marauder un peu. Mais il lui avait formellement interdit de se faire repérer. Et Agne de La Tour de Créquy, seigneur d'Olliergues, n'était pas homme à parler en l'air. Sa cruauté et son "interprétation" de la justice étaient connues même en dehors de son fief, et si la terre y était plus fertile que chez ses voisins (ce qui signifie en Moussillon qu'on n'y trouvait pas que des cailloux), certains racontaient que c'était parce qu'elle était gorgée du sang des gueux qu'il envoyait droit au gibet. Poussevent massa inconsciemment sa nuque, puis retira vite sa main, en priant pour ne pas s'attirer le mauvais sort.

 

Il avançait de nuit, dormait la journée dans quelque abri de fortune, évitait les routes et les chemins, passait par les bois. On racontait que les Hommes-betes n’étaient pas venus roder dans les parages depuis au moins 10 ans. L'écuyer eut apprécié que ce soit encore vrai aujourd’hui. Il avait posé ses bagages un peu avant l'aube, dans un coin reculé, non loin d'un petit ruisseau. Ce n'est qu'une fois assis, en déchaussant ses bottes, qu'il s'était rendu compte de la présence de l'homme. Un fugitif, pas de doute possible. Ils se firent face un instant, Poussevent hésitant à disparaitre prestement, mais tous deux partageaient la même condition misérable et un accord tacite avait été passé sans l'ombre d'une parole. Pas plus qu'ils n'avaient discuté après cela. L'écuyer avait déplacé un peu ses affaires, laissant au fuyard la primauté du lieu. Il le surveillait toutefois du coin de l’œil, connaissant un peu les canailles dans son genre, toujours prêt à vous égorger pour un quignon de pain. Mais l'homme n'avait montré aucune animosité. Poussevent le trouvait même un peu piteux - ce qui suffisait à classer l'homme chez les cas désespérés. 

  

Un peu de compagnie, aussi taciturne fut-elle, n'était au fond pas pour lui déplaire. Il avait allumé son petit feu de son coté, grillé quelques grenouilles, et mangeait en lorgnant du coté de son voisin, dont le regard l'accrochait parfois pendant de longues minutes avant qu'il ne finisse pas détourner la tête. 

Il ne dormit qu'un temps bref, se réveillant parfois en pensant entendre un bruit, se redressant, cherchant l'homme des yeux. Mais rien. Il finit par s'assoupir profondément, éreinté par sa nuit.

 

Au matin, l'homme n'avait pour ainsi dire pas bougé. Poussevent refit son paquetage, plus serein, et sella son cheval. Mais avant de partir, il s'approcha de son compagnon de nuitée.

- Je te prends ça, si tu l'permets. Les miennes sont bonnes à jeter!

Et il défit prestement les bottes du pendu.

 

 

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  • 1 mois après...

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La deuxième Session

La deuxième Session vient de se terminer, c'était une Session Libre au cours de laquelle chacun pouvait réaliser les objectifs de son choix.

 

La troisième Session qui démarre est particulièrement excitante, puisqu'il s'agit de la Session Héros au cours de laquelle chaque participant va réaliser son avatar, son boss, son champion hors norme. Bon courage à tous, vous êtes trop forts !

 

Amis du CdA, c'est à vous.

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Hello

 

Je remet ici ma deuxième session:

J'avais pour objectif de peindre un pack de massacreur de Khorne, la session boum m'a permis entre autre de peindre une horde de maraudeurs:

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Et le "MILOU" de début de session:

 

"C'est d'abord un grondement au loin...

Puis un nuages de poussière apparait à l'horizon...

Et quand le nuage se rapproche, la terre commence à trembler...

Et enfin, ILS émergent du nuage!

Les voici, les terribles massacreurs de Khorne, association terrifiante des guerriers les plus sanguinaires et des plus terribles montures qui soit...

Face à la charge de tout un régiment de ces tueurs, même les plus puissant héros, même les plus terribles monstres ont peut de chance de l'emporter…

Capable d'anéantir des régiments entiers, riant sous les volés de flèches, voici des recrus de choix pour l'armée de l'élu.

Et ils ne sont pas seuls, derrière eux, voici d'autres guerriers du dieux du sang venus se placer sous le commandement d'Archaon!

A ces coté, ils vont mettre le monde à feu, et surtout à sang et apporter une moisson de crâne à leur dieux:

Khorne sera satisfait!

 

A plus! :)

Modifié par tueur nain
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