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[40k] - Tome1, Les Fils de Neptune - HERITAGE


criomega

Messages recommandés

Bonjour à tous,

Après avoir pas mal lu les histoires de la section (à une époque pas si lointaine on comptait quand même beaucoup plus de textes qu'aujourd'hui) je me décide à poster celle se rapportant à mon chapitre de space marines. (cf ce lien)

Si j'ai le temps de me pencher sérieusement sur la question, j'écrirai l'index astartes correspondant. :whistling:/>/>/>/>

Quelques précisions:
- L'histoire a été écrite originellement pour des gens qui ne connaissaient pratiquement rien sur les SMa d'où certaines parties qui traînent en longueur (malheureusement) mais qui sont nécessaires à la compréhension du pourquoi du comment du bouzin... :rolleyes:/>/>/>/>
- Certaines parties sont trèèèèèès largement inspirées du fluff du codex V3 (de mémoire) voire carrément copiées (si vraiment ce n'est pas conforme à la charte je les retirerai) d'où un style différent du mien.
- Certaines parties prennent parfois de larges libertés avec le fluff "officiel" et/ou la cohérence avec le réel. (je m'en suis rendu à la relecture mais j'ai eu la flemme de tout réécrire)
- Je me suis servi du fluff Stormarine créé par quelqu'un d'autre mais je n'ai pas réussi à retrouver ses coordonnées donc je n'ai pas pu lui demander son autorisation... Si quelqu'un sait de qui il s'agit, je lui saurai grée de me contacter par MP pour que je me mette en règle avec cet auteur.

- Certaines parties datent d'il y a plusieurs années, donc mon style a (j'ose espérer) évoluer depuis; d'où de possibles inégalités de qualité. :ermm:/>/>/>/>

Trêve de blabla, voici le premier chapitre:

 

I

Le noir de l’espace. Le néant absolu dans lequel ils se terraient depuis douze heures. Douze heures à attendre leur unique proie. Dix que les éléments de reconnaissance étaient partis.
Il lui semblait que cela faisait des siècles que son vaisseau stationnait derrière cette petite lune. Ses tubes d’armement avaient été chargés depuis déjà quatre heures et il n’avait qu’une envie, celle d’envoyer ses bordées de missiles contre la coque du vaisseau qu’ils attendaient. Puis des voyants se mirent subitement à clignoter sur son tableau de contrôle, leur lumière rouge se reflétait sur le visage du capitaine. Leur adversaire était arrivé à distance de verrouillage, et il se demanda s’il devait aligner ses canons sur la silhouette du bâtiment ennemi.
Le vaisseau adverse continuait à s’approcher de leur position. Il n’avait pas été verrouillé par les artilleurs afin de ne pas l’alerter.
Puis il donna l’ordre. Des dizaines de projectiles jaillirent des bouches à feu et allèrent percuter le flanc du vaisseau qui continua à avancer. Des morceaux de métal éclatèrent sous la puissance des ogives. L’antenne de communication avait disparu dès les premiers tirs. Le bâtiment en flamme ne pouvait plus que faire face à son destin. Et le faire seul.
Mais une nouvelle salve jaillit et les tuyères du vaisseau de ligne disparurent dans des explosions orangées. Plusieurs corps mutilés flottaient dans les froids espaces interstellaires, et de longues langues de feu s’échappaient des plaies béantes du vaisseau à l’agonie. Une nouvelle fois les missiles jaillirent et filèrent sur le croiseur en perdition.
Son flanc exposé et meurtri s’illumina sur toute sa longueur lorsque les torpilles le frappèrent. Des soubresauts agitèrent le navire en feu et sa némésis cessa son tir de barrage.
Puis le noir de l’espace fut illuminé une fraction de seconde alors que le bâtiment commençait à se disloquer. Quelques instants plus tard le gracieux vaisseau de ligne explosa, remplissant la verrière de son agresseur de lumière orangée et magenta, des corps disloqués furent projetés dans les profondeurs de l’espace.

Le commandant s’autorisa un de ses rares sourires à cette vue.
-Ont-ils eu le temps de communiquer avec leurs congénères ? demanda le maître du navire.
-Aucune transmission détectée, Monseigneur.
-Parfait, initialisez les vecteurs d’approche et placez nous en orbite géosynchrone au dessus de la planète.
-Ce sera fait Commandant.
Le mastodonte de métal se mit alors lentement en mouvement, seuls ses systèmes principaux allumés.
Il se rapprocha alors de sa cible principale. La planète Baphorius Secundus allait connaître leur colère et retournerait dans le droit chemin. Celui de l’unique vérité pour laquelle aucun prix n’était trop lourd à payer.

L’image tremblotante de la planète désignée sous le nom de Baphorius Secundus éclairait la salle de briefing du vaisseau de guerre. La faune abondante de la planète avait été modifiée lors de la colonisation de ce monde par les forces et les colons de l’Imperium. Les forêts qui recouvraient Baphorius lui conféraient une biodiversité extraordinaire et de nombreux chercheurs impériaux étaient venus étudier dans les laboratoires ultra-performants qui avaient été installé à la surface. La zone constructible et habitable de Baphorius était constituée en tout et pour tout de l’immense continent qui recouvrait environ soixante huit pour cent de la surface de la planète. L’océan qui l’entourait fournissait aux habitants leur principale source de nourriture. Les ressources minières furent une manne de pouvoir et assurèrent la richesse de Baphorius durant de nombreuses années, puis la catastrophe survint.
L’Imperium perdit le contact avec le monde de Baphorius, et les richesses minières qui alimentaient certaines des forges de l’Adeptus Mechanicus vinrent à manquer. La guerre éclata dans le système d’Armageddon, et tout lien avec Baphorius Secundus fut interrompu durant le conflit opposant la Garde Impériale aux forces de Ghazkull Trakka. Une fois la guerre terminée et le seigneur de guerre vaincu, la planète avait été oubliée. Pendant de nombreuses années les installations impériales pourrirent, le temps et la nature reprenant leurs droits. Puis à la suite de la Croisade des Mondes de Sabbat de nombreux mondes oubliés furent redécouverts dans différents secteurs de l’espace; les missionnaires impériaux se faisant un devoir d’apporter la lumière de l’Empereur à tous les peuples ignorants et barbares.
Baphorius était l’une de ces planètes perdues, mais les tentatives répétées de recolonisation se soldèrent par des échecs. L’Imperium avait alors abandonné la planète à son sort.
Pas moins de trois cent cinquante après, Baphorius Secundus attisait à nouveau les convoitises des colons, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent.
La bande verte qui ceinturait l’équateur de la planète n’était troublée que par les mouvements des créatures autochtones. Mais parmi celles-ci se trouvaient plusieurs formes humanoïdes. L’escouade se déplaçait sans bruit, la pointe de leurs armes enroulée dans de l’étoffe. La seule trace de leur passage était les herbes couchées, et les empreintes de pas laissées dans la terre meuble. Il se mit à pleuvoir. La terre se transforma en boue rougeâtre et les empreintes disparurent. Les ombres de leurs propriétaires s’effacèrent dans la pénombre de la nuit grandissante.

Cela faisait deux heures qu’il marchait. Il avait froid et ses vêtements dégoulinaient d’eau. Pourtant il continuait à avancer. On lui avait confié une mission et il se devait de la remplir.
La silhouette qui longeait le bord du précipice n’avait rien d’une forme de vie autochtone. La planète avait été contrôlée par biens des races au cours des deux derniers millénaires, et l’Imperium en avait perdu le contrôle depuis de nombreuses années. Baphorius Secundus n’était pas un cas isolé dans ce secteur et les Hauts Seigneurs de Terra avaient abandonné ces mondes durant une longue période, et ils continuaient à n’en avoir cure. Mais l’extension constante de l’Imperium avait provoqué un changement dans cet état de fait.
Il marchait lentement le long de la crête, enjambant avec précaution les pierres rendues glissantes par l’abondante pluie qui tombait. Il s’apprêtait à faire son rapport de routine à sa base pour signaler que tout était calme, lorsque sa lentille de vision refléta soudainement l’éclat du métal. Il oublia momentanément les règles de prudence élémentaires et se dirigea vers l’objet métallique qui n’avait rien d’animal et qui n’appartenait nullement à la faune de Baphorius. La nuit rendait toute tentative d’étude difficile, mais au bout d’un quart d’heure d’examen minutieux, le guerrier reconnut une balise.

Heliantinos ajusta la visière de son casque et activa les modes de vision nocturne et de détection thermique. Puis il ramassa son arme et la pointa vers le guerrier qui avançait d’une démarche élégante mais précautionneuse. Il suivait la silhouette à travers la lunette de son fusil de sniper et le vit se diriger vers la balise, s’arrêter et se pencher afin de l’examiner. Il enclencha alors calmement un chargeur plein dans son arme et désactiva la sécurité.

La silhouette se redressa alors soudainement et lança sa main vers son communicateur longue portée, situé sur son avant bras droit. Il entendit alors un claquement sec résonner au loin dans la nuit, avant de ressentir une douleur lancinante dans la poitrine. Baissant les yeux, il vit du sang dégouliner de son abdomen.
Heliantinos ajusta la tête du guerrier à travers sa lunette, et inspira profondément ; sachant faire son devoir pour la plus grande gloire de l’Empereur et de ses frères.
Uriol s’affaissa et approcha sa main tremblante vers son communicateur. La vie le quittait et il sentait son souffle haletant diminuer de seconde en seconde. Du sang lui emplissait la bouche mais il parvint néanmoins à parler à ses congénères. C’est alors, qu’au beau milieu d’une phrase, il entendit un nouveau claquement, puis il n’y eut plus que le néant et il ne perçut plus rien.
Le guerrier s’écroula dans la terre boueuse.
-Très bon tir, concéda le sergent Calimarius, après avoir vu le deuxième tir du scout traverser le crâne du xenos de part en part.

Au même instant à deux cents kilomètres de là une forme humanoïde quitta précipitamment son pupitre de contrôle et s’engagea à vive allure dans l’un des nombreux couloirs qui formaient un vaste complexe militaire.
Longeant une myriade d’autres créatures il arriva devant une porte fermée.
-Je dois absolument parler au grand conseil…dit il dans un souffle aux gardiens.
Ceux-ci restèrent figés, semblables à des statues de granit, avant d’abaisser le regard sur leur interlocuteur.
-Le conseil ne peut vous recevoir, il est en réunion.
-Je le sais mais un grand péril nous menace.
-Nul péril n’a le pouvoir d’interrompre une séance du conseil.
-Même s’il nous menace tous ?
-Nous sommes déjà menacés par des forces plus puissantes que nous.
-Mais je viens de recevoir un message nous indiquant que des troupes d’assaut vont débarquer sur la planète d’un instant à l’autre…
Diverses expressions se succédèrent sur les visages des gardes, la surprise et l’anxiété prenant le dessus.
-Bien, je vais en informer le conseil, veuillez rester ici, lui intima l’un des deux guerriers.
Puis le garde pénétra dans la salle du conseil. Le bourdonnement qui agitait la pièce s’éteignit brusquement. Puis la voix du garde résonna, les murs démultipliant l’écho, rendant compte de la gravité de ses dires.

L’aube approchait et la pluie s’était calmée. L’escouade de scouts observait l’horizon avec un sentiment d’anxiété croissant, et les heures continuaient à défiler. C’est alors que l’armée ennemie apparue. L’ost des xenos était remarquable, tant par sa disposition que par la puissance que leurs adversaires avaient déployée.
-Alors ce xenos a eu le temps d’avertir le reste de ses semblables, remarqua Calimarius.
-Par l’Empereur, nous triompherons de l’ennemi ! s’exclama l’un des scouts.
Les Space Marines empoignèrent leurs armes et mirent en joue l’armée adverse.

Le sergent Calimarius avertit alors ses supérieurs et reçut l’ordre de ne pas engager les xenos immédiatement. Ce dernier transmit l’ordre aux membres de son escouade, qui regardèrent alors anxieusement l’armée adverse avancer sur la plaine. Néanmoins, les Marines avaient choisis le lieu de la bataille, là où leurs adversaires ne pourraient compter sur le poids du nombre. La Garde Impériale n’avait envoyée que très peu de forces dans cette zone de seconde importance ; préférant se déployer au plus près des villes ennemies, là où sa puissance de feu ferait ployer leurs adversaires ; et les principaux combats étaient revenus aux Space Marines. Les xenos se déployèrent à l’ombre d’une montagne, tentant de disposer leurs armes lourdes afin de couvrir le maximum d’espace. Une large plaine se trouvait devant leurs positions, et derrière eux se dressait le Pic de Timal. Cette montagne revêtait un caractère sacré aux yeux des populations vivant sur Baphorius Secundus. Les extraterrestres mettaient en charge leurs batteries, et Calimarius n’osait imaginer le sort de ceux qui se trouveraient devant ces armes sans la protection accordée par une armure énergétique. Tout à leurs préparatifs, ils ne remarquèrent pas la balise, qui continuait, imperturbablement, à émettre son signal. Puis soudainement, comme si cela avait été convenu, aucun son ne fut plus perceptible pendant une courte période. Et l’enfer se déchaîna. Le sol entra alors en éruption dans la zone où se trouvaient les forces xenos. Heliantinos et ses frères virent des corps mutilés être projetés à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, puis ils furent forcés de se réfugier dans l’abri de plastacier et de béton pour ne pas subir le même sort que les xenos qu’ils étaient venus combattre.

Lorsque les premiers obus s'abattirent au sol, il se sentit soufflé par l'explosion. Néanmoins les suspenseurs de son armure le firent se maintenir debout et il se mit alors à courir. Il ne savait pas où il était ni où se trouvaient ses frères mais il courait. Courir, survivre. Les deux seules pensées cohérentes qu'arrivait à former son esprit saturé par le bruit et la peur. Courir. Toujours ; surtout ne pas s'arrêter. S'arrêter équivaudrait à signer son arrêt de mort, hors il voulait vivre. Attention, qu'est ce que c’est ? Sifflement ? Un obus, vite se jeter à terre. Explosion, il n'entend plus rien, il reste couché. Il ne sent plus ses membres. Il tente de bouger. Rien à faire, ses jambes et ses bras restent tétanisés. Cela va lui sauver la vie. Il réussit enfin à remuer. Il se redresse et se remet à avancer. Nouveau sifflement, nouvel obus ; mais ses sens ne se sont pas encore remis du choc précédent. Devant lui une silhouette qui coure également. Puis l'obus touche le sol. Son percuteur frappe la charge explosive qui s'enclenche instantanément. Il perçoit un hurlement puis une étrange bruine s'abat sur son armure. L'onde de choc l'a projeté en l'air. Il a l'impression que son âme s'échappe de son corps puis il retombe, il n'est pas mort et son âme est toujours là, en lui. Son dos le fait souffrir. Il est retombé dessus, il a le souffle coupé. Il observe alors son armure. Elle est couverte de boue et d'un autre fluide, plus clair, plus rouge. Avant qu'il n'ait le temps d'approfondir son observation une main s'abat sur son épaule. Il est rassuré ; il n'est plus seul au milieu de cet enfer. Il se retourne pour serrer l'avant bras de son frère mais il n'y a personne. Pourtant la main est toujours sur son épaule. Il la saisit et la lâche aussitôt. Il se retourne et vomit. Au delà du coude il ne reste plus rien du guerrier qui fut jadis son frère. Le vacarme n'a pas cessé. Il se remet debout et avance vers ses frères restés en retrait et, pour le moment épargnés par l'avalanche de fer et de feu qui s'est abattu sur les premières lignes. Une détermination nouvelle s'est emparée de lui. Jetant un dernier regard en arrière vers le moignon sanglant il disparaît dans la brume que forme la poussière soulevée par le barrage d'artillerie.
Maudits humains pense t’il.

Les explosions, les cris des blessés et des mourants emplissaient l’air puis le bruit cessa et les scouts purent jeter un coup d’œil hors de leur abri. Le spectacle qui s’offrit à leurs yeux aurait rendus fou plus d’un homme normal. La puissance des Thunderhawks Space Marine descendant d'orbite venait de dévaster une zone de plusieurs centaines de mètres carrés. Les eldars cédèrent à la panique avant de se regrouper sous la conduite de leurs chefs spirituels.
Ceux-ci reformèrent leur ligne de bataille, bien qu’un tiers de leur ost ait été anéanti.
Puis les scouts aperçurent brièvement les traînées dans le ciel trahissant l’assaut des escouades de frères Death Trident. Les modules d’atterrissage touchèrent le sol en projetant des mottes de terre un peu partout aux alentours, bientôt suivis des Thunderhawks, qui se posèrent à cinq cents mètres de la ligne de bataille eldar ; plusieurs dizaines de guerriers surentraînés se déployèrent. En moins d’une minute les frères furent prêts et commencèrent à marcher sur les xenos. Heliantinos et ses frères tirèrent alors, et de nombreux eldars succombèrent à la précision de leurs tirs. Les escouades tactiques s’approchaient rapidement de l’ennemi. Les échanges de tirs se succédèrent et Heliantinos pu voir des guerriers des deux camps s’écrouler. C’est alors que le chapelain Helios rugit les litanies de Haine et de Vengeance en s’élançant vers les rangs eldars. Sa juste fureur entraîna les Death Trident en avant, et de féroces corps à corps s’engagèrent. Heliantinos et ses frères abandonnèrent leur refuge et coururent se jeter dans la mêlée.
-Foi et Honneur ! hurla Calimarius en décapitant le premier eldar venu à sa rencontre et en tirant dans le ventre d’un second.
Heliantinos dégaina son épée et se jeta sur un eldar, lui tranchant le bras au niveau du coude avant de lui passer sa lame au travers de la gorge. Son adversaire mourut sans crier, et Heliantinos se heurta à un autre assaillant. Ce dernier passa sa garde et le toucha à l’épaule. Le coup qui aurait dû lui trancher un membre ricocha sur sa solide épaulière et Heliantinos mit à profit ce cours moment pour frapper son adversaire à la tête. Celui-ci esquiva l’assaut et répliqua avec violence. Heliantinos para le coup de justesse avant de sortir son pistolet bolter puis frappa à son tour. Son coup suivant fut paré avec aisance mais Heliantinos avait atteint son but, il venait de bloquer la lame de l’eldar contre la sienne. Il leva alors son pistolet et disloqua le crâne de l’eldar d’un tir à bout portant.
A ce moment, Heliantinos ressentit une vive douleur dans la cuisse et se retourna pour affronter cette nouvelle menace. L’ennemi qui lui faisait face était engoncé dans une armure bleue surmontée d’un casque blanc à cimier noir. Heliantinos prit conscience qu’un shuriken lui avait lacéré la jambe en même temps qu’il reconnut un guerrier aspect vengeur. Ce dernier écrasa alors la crosse de sa catapulte shuriken sur le visage d’Heliantinos.
Ce dernier se sentit glisser à terre, et les bruits qui l’entouraient s’estompèrent peu à peu. Il eu conscience que le guerrier aspect pointait vers lui sa catapulte. Il entendit Calimarius hurler ‘Pour l’Empereur !’ puis plus faiblement ‘Khaine !’, il sentit un corps s’écrouler sur le sien, puis il sombra dans l’inconscience.

Les frères de bataille Death Trident se battirent durant de longues minutes avant qu’ils ne se rendent compte que des renforts étaient nécessaires. Le chapelain Helios contacta la barge de bataille restée en orbite basse et réclama le soutien des frères demeurés à bord du vaisseau. La barge Space Marine se battait quant à elle contre les rapides appareils eldars. Ses canons antiaériens prélevèrent un lourd tribut parmi ses adversaires, forçant ceux-ci à se replier et laissant dans son sillage des appareils en flamme, leurs élégantes voilures en feu, tâches orangées sur le rideau noir de l'espace.
Les modules d’atterrissages furent projetés hors du vaisseau de combat et s’abattirent sur les arrières des xenos. Les rétro-fusées incinérèrent de nombreux eldars et les Death Trident qui sortirent des modules arrosèrent de leurs projectiles bénis les rangs des ennemis de l’Empereur. L’impact psychologique de l’arrivée de ces nouveaux combattants fut décisif et les eldars commencèrent à fuir. Helios engagea les chefs eldars et le premier qu’il affronta fut réduit à l’état de pulpe alors que son crâne explosait sous le coup du Crozius Arcanum du Space Marine. Le prophète suivant vit un trou plus large que son poing se former dans son torse. La puissance du tir de fuseur lui arracha le cœur, et le xenos mourut en s’écroulant dans une mare formée de son propre sang. Helios se jeta enfin sur le dernier chef xenos mais ce dernier lui perça le flanc d’un coup de se lance de guerre. Helios concentra sa douleur afin de la canaliser et répliqua en rugissant les Litanies de Détestation. L’eldar fut alors proprement coupé en deux au niveau du tronc et son sang impie macula l’armure noire du chapelain.

-Helios à l’Imperator Deus. Le combat est terminé. Nous poursuivons les fuyards. Envoyez les Thunderhawks récupérer les blessés et les corps de nos frères tombés. Faites savoir à la Garde Impériale que la zone est nettoyée et qu’elle peut commencer à acheminer ses troupes à la surface de la planète.
-Bien reçut Commandant, transmettons votre ordre. Terminé.

Heliantinos se réveilla dans l’infirmerie de la barge de bataille Imperator Deus, et vit l’apothicaire de sa compagnie examiner des relevés physiologiques de son corps.
-Suis-je si mal en point ?demanda Heliantinos le souffle court.
-Non frère, répondit l’apothicaire, tu as eu de la chance. Le chapelain Helios a éventré ton agresseur avant qu’il n’ait eu le temps de te porter un coup qui t’aurait été fatal. Tu as seulement trois côtes cassées, une épaule déboîtée et une cheville fracturée.
-Merci frère apothicaire, répliqua Heliantinos, soulagé de pouvoir continuer à servir le chapitre et l’Empereur de façon optimale. Je prierai l’Empereur pour le remercier de Sa protection à mon égard.
-Voilà de sages et pieuses paroles, frère, termina l’apothicaire.
Ce dernier s’éloigna pour s’occuper des autres frères qui avaient été blessés lors de la bataille.
-Ai-je perdu des frères ?s’enquit Heliantinos auprès de son sergent lorsque celui-ci vint le voir.
-Frère Mikel est tombé, et il n’est malheureusement pas le seul, répondit tristement Calimarius.
Heliantinos accusa le coup. Frère Mikel était l’un de ses compagnons d’arme depuis plus de cinq ans. Ensemble, ils avaient triomphés à de nombreuses reprises. Frère Mikel avait été un excellent frère et Heliantinos sus qu’il regretterait sa précision de tireur et sa dévotion sans faille. Baphorius Secundus avait trahi les Death Trident.
Pour accélérer sa guérison, Heliantinos activa sa membrane cataleptique et s’enfonça dans un sommeil sans rêve après le départ de Calimarius.
Une semaine après avoir reçut ses soins, Heliantinos quitta l’infirmerie et se dirigea directement vers la chapelle du vaisseau. Là, il vit une représentation de l’Empereur disposée de telle sorte que le spectateur ne pouvait que s’attarder sur le regard sévère mais triste que l’Empereur affichait. Ce dernier semblait désolé de ne pouvoir mener Ses Fils vers de nouvelles victoires à la tête de Ses Légions. Heliantinos se dirigea ensuite vers le chapelain le plus proche et se rendit compte qu’il s’agissait de frère Helios.
-Eh bien, mon jeune frère, votre âme ne trouve pas la paix ?demanda Helios de sa voix grave et profonde.
-Je suis venu prendre des conseils pour apaiser mon cœur, frère Helios, répondit humblement le scout Space Marine.
-Vous êtes en colère contre vous-même, car vous pensez que frère Mikel est mort en partie à cause de vous, n’est ce pas ?
-C’est exact frère.
-Vous vous sentez coupable de sa mort. La culpabilité mène à la déloyauté, et la déloyauté mène à la trahison…, récita frère Helios en reprenant les premières lignes du rite d’initiation des Death Trident.
-Pensez vous que je sois prêt à trahir l’Empereur et l’Imperium !s’insurgea Heliantinos.
-Je n’ai jamais dit cela, frère scout. Simplement, votre sentiment de culpabilité va vous mener à douter de vous, puis à douter de la Gloire de l’Empereur. Si vous n’y prenez pas garde ce sentiment va vous envahir et vous ronger de l’intérieur. Il faut que vous débarrassiez de ce sentiment pour apaiser votre cœur.
-Vous êtes de bons conseils, frère Helios, comme toujours, remercia Heliantinos.
-Je n’ai pas toujours été de bon conseil frère, le contredit Helios, sinon mon orgueil m’aurait perdu comme il perdit Horus, que son nom soit maudit mille fois pendant un millier d’année, il y a dix mille ans.
-Vos paroles me sont précieuses, frère Helios, elles sont sages et empreintes de pureté. Je m’en vais méditer dessus. Mais avant de vous quitter, je tiens à vous remercier de m’avoir sauvé la vie. J’aimerais également savoir comment frère Mikel fut tué par la traîtrise de ces xenos et de leur immonde sorcellerie.
-Frère Mikel a pris un shuriken en pleine gorge. Il n’a pas souffert et il est maintenant assis à la droite de l’Empereur pour l’éternité. En vous sauvant la vie, je ne faisais que mon devoir envers notre Maître, envers le Trône d’Or.
-Merci frère, je prierai pour le salut de son âme, conclut Heliantinos.
- Son âme est déjà sauve frère scout, il est avec l’Empereur désormais.
-C’est exact frère Helios, mais je prierai néanmoins pour lui et notre Empereur bien aimé.

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A vos commentaires, tomates, autres... happy.gif/>/>/>/>

Crio

Modifié par criomega
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  • 2 semaines après...
Bonsoir,

Pas de commentaires :unsure: , mais ça pas de démotivation

Voici la suite avec le chapitre 2:

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[center]II[/center]

Il retourna alors à sa cellule et s’agenouilla pour prier l’Empereur. Sa dévotion envers l’Empereur était totale et inconditionnelle, il n’en doutait pas. Néanmoins il repensa aux paroles de frères Helios et accepta l’idée que frère Mikel n’était pas mort à cause de lui. Ses pensées dérivèrent ensuite vers son passé. Il ne se souvenait quasiment de rien de sa vie antérieure à celle de frère Death Trident. Seul le souvenir de frère Julius lui restait. Frère Julius était son mentor depuis maintenant douze ans. C’était le Space Marine qui lui avait tout appris, du maniement des armes aux devoirs auxquels il devrait répondre devant l’Empereur après sa mort. Ainsi, Heliantinos vouait une admiration fervente à Julius et le considérait comme un père, le père qu’il n’avait pas eu sur Cysterion. Il ne pouvait en vouloir à son vrai père et d’ailleurs il l’aimait car sans ce dernier il ne serait jamais devenu un Space Marine. Lorsqu’il avait reçu ses implants il avait vécu une expérience transcendantale, il était désormais un homme illuminé de la Divine Lumière de l’Empereur, plus la matière brute qui était le lot ordinaire des serviteurs de la Garde Impériale. Il respectait ces combattants mais ne pouvait s’empêcher de penser qu’ils n’avaient pas sa chance.

Heliantinos passa la nuit à méditer et à essayer de rassembler ses souvenirs afin de se concentrer pour les oublier. A minuit il se plongea en catalepsie pour une période de quatre heures, comme le préconisait le Codex Astartes. Il se réveilla à quatre heure et se rendit à la chapelle de sa compagnie afin d’y effectuer la prière du matin et la contemplation. Une fois arrivé, il pria avec ses frères et renouvela son serment de loyauté envers le Chapitre et l’Empereur devant les l’étendard de la compagnie et les reliques entreposées dans la chapelle. A ce moment, le Capitaine s’adressa à ses frères pour leur annoncer que le frère scout Calimarius serait intronisé dans les rangs de la compagnie en tant que Space Marine à part entière, et qu’il recevrait sa Carapace Noire dans les jours suivants. Calimarius fut acclamé par ses frères, ceux-ci criant son nom une seule fois. Heliantinos était très fier de son sergent et l’acclama avec honneur avant de refouler sa fierté, qui était un défaut qui avait conduit l’archi-hérétique Horus à se détourner de la Divine Lumière de l’Empereur. Après avoir prié l’Empereur pendant environ une heure, Heliantinos et ses frères se dirigèrent vers les stands de tir afin d’accomplir les Rites de Tir Matinaux. Il s’entraîna au maniement du fusil de sniper afin d’améliorer encore sa précision avec cette arme pesante. Heliantinos s’entraînait avec ses propres armes et il passa aux exercices de tirs avec son pistolet bolter. Le score qu’il obtint fut acceptable, mais il était loin d’égaler son record de précision, ses blessures l’handicapant encore. Pendant deux heures, Heliantinos essaya de retrouver la précision qui faisait de lui un tireur émérite, mais il dû déchanter lorsque des élancements douloureux lui saisir l’épaule et le bras droit. Suite à cet entraînement qu’Heliantinos jugea très décevant, il se dirigea vers la salle de combat. Là, il se retrouva face à un Space Marine expérimenté mais engagea le combat sans douter. Sa taille et son agilité lui permettaient d’esquiver les attaques de son adversaire, mais il ne répliquait qu’avec peu de force. Finalement, le Space Marine lui saisit un bras et le fit passer par-dessus son épaule. Il posa son pied sur l’abdomen d’Heliantinos, et le regardant droit dans les yeux, il lui dit simplement :

-Vous êtes mort mon frère.

Puis il aida Heliantinos à se relever et se remit en posture de combat. Cette fois ci, le scout parvint à contourner son adversaire plus lent, et lui passa les deux bras autour du cou, faisant mine de le lui briser. Mais le Space Marine ne l’entendait pas de cette oreille et lui fit la démonstration de ses talents de guerrier. Heliantinos se retrouva d’un seul coup sur le dos, la main du Space Marine lui encerclant la gorge et pressant contre sa trachée.

-Vous êtes de nouveau mort, mais cette fois c’est votre certitude de me vaincre qui a provoquée votre défaite mon frère.
-Comment cela ?lui demanda Heliantinos.
-Vous étiez certain que vous me teniez à votre merci et vous avez desserré votre étreinte. J’ai pu me libérer de votre emprise puis je vous ai fait basculer en attrapant votre gorge au passage.
-Je retiendrai la leçon, frère.
-Cela vaut mieux pour vous, car si vous sous estimer votre adversaire dans les derniers moments du combat, celui-ci en profitera pour déployer ses dernières ressources et celles-ci causeront votre perte.
-Merci de cet enseignement frère, répondit Heliantinos en s’inclinant devant son aîné.

Le scout se dirigea ensuite d’un pas décidé vers la salle d’entraînement vingt trois. Lorsqu’il arriva devant celle-ci, il croisa les membres de son escouade et entra avec eux dans la salle. Celle-ci était remplie d’une flore luxuriante et baignée d’une brume quasi impénétrable, les murs étaient protégés par un champ de force empêchant les bolts de perforer les cloisons. Enfilant leurs casques, les scouts se munirent de leurs armes et s’enfoncèrent au cœur de la jungle reconstituée. L’exercice était simple, les frères se séparèrent et se fixèrent un lieu de rendez vous. La jungle artificielle était remplie de dangers potentiellement fatals. Heliantinos entama sa progression, tranchant les lianes qui lui bloquaient le chemin. Soudain une créature le percuta de plein fouet.

Il fut surpris par la force de l’impact mais se remit immédiatement sur ses pieds, cherchant à repérer la massive mais agile créature à l’aide de ses différents systèmes de vision. Lorsqu’il la repéra, elle était presque sur lui et il n’eut pas le temps de lever son pistolet qu’elle le renversa d’un puissant coup de patte, qui lui déchira l’avant bras. La douleur envahit Heliantinos mais celui-ci serra les dents et se releva tant bien que mal. Il dégaina son épée et attendit le prochain assaut. La chaleur de son sang, il la sentait sur son avant bras. Mais il ne pouvait se déconcentrer et scruta la brume pour essayer d’apercevoir le félin. Son indicateur thermique lui indiqua alors une source de chaleur se tenant juste derrière lui. S’abaissant instinctivement, le Space Marine sentit le déplacement d’air provoqué par le félin et porta un coup à l’aveuglette. Il sentit et entendit le son caractéristique de l’acier tranchant la chair. Un feulement de douleur confirma ses soupçons, il avait blessé le fauve. La lumière clignotait toujours sur son indicateur thermique et il s’élança dans l’espoir d’achever la créature. Celle-ci esquiva la lame qui visait sa tête, mais cette dernière s’enfonça alors profondément dans son flanc. Le fauve tomba à terre et Heliantinos abrégea ses souffrances en lui portant un coup d’une grande puissance qui lui trancha la tête.

Il pu alors regarder son bras et se rendit compte qu’il perdait beaucoup de sang. Il se fit un bandage en découpant sa tunique et s’en fit un garrot. Il reprit sa progression qui lui était de plus en plus insupportable. Chaque pas lui arrachait un cri de douleur. Il du s’arrêter un moment pour reprendre son souffle, et ce fut là qu’une plante carnivore lança un de ses tentacules. Ce dernier s’enroula autour de la taille d’Heliantinos et celui-ci porta plusieurs coups d’épée qui ne ralentirent en rien la traction qu’effectuait le tentacule. Heliantinos fut soudain pris d’une violente colère. Il n’avait pas subi la douleur de la transformation qui avait fait de lui un Space Marine, il n’avait pas survécu à une mort certaine sur le monde Trandul pour finir dévoré par une plante carnivore poussant sur son propre vaisseau. Il vida alors rageusement le chargeur de son pistolet bolter dans le tentacule. Celui-ci se mit alors à tressauter sous les impacts répétés des munitions explosives du pistolet d’Heliantinos. Le tentacule finit par lâcher le scout et ce dernier reprit sa marche vers le lieu de rendez vous.

La fin de son trajet se déroula sans incident notable sauf au moment où il se retrouva le nez dans la boue pour n’avoir pas vu une racine noueuse dépasser du sol. Il arriva juste après le sergent Calimarius. Ils entendirent alors un hurlement s’élever de la brume, et se regardèrent. Sans hésiter ils replongèrent au cœur de la jungle en direction du cri. Lorsqu’ils arrivèrent ils virent frère Amadeus combattre contre une créature semblable à celle qu’Heliantinos avait tuée. Frère Amadeus avait un bras qui pendait mollement et se défendait avec l’énergie du désespoir parvenant à détourner les griffes du fauve d’un coup d’épée avant d’être projeté à terre. Le félin se préparait à bondir lorsque le sergent Calimarius tira un coup de feu en l’air. Le fauve s’immobilisa un moment et dévisagea les deux jeunes gens avant de reporter son attention sur le scout blessé qui gisait toujours à terre. Calimarius et Heliantinos levèrent leurs bolters à l’unisson et tirèrent sur le fauve et leurs tirs le fauchèrent en plein bond. La créature se retourna en vol et s’écrasa lourdement à terre.

Les deux scouts emportèrent le corps d’Amadeus en vérifiant qu’aucun fauve ou autre créature ne les suivait. Ils arrivèrent finalement à l’autre extrémité de la salle en portant leur frère. Une fois qu’ils l'eurent porté à l’Apothecarion, ils se dépêchèrent d’aller à la chapelle pour assister à la prière de la mi-journée. Les frères Death Trident se rassemblèrent pour prier l’Empereur et leur Primarque. Certains des frères n’étaient pas présents mais aucun de ceux qui assistaient à l’oraison du chapelain ne s’en offusquaient. Les frères absents priaient sur le terrain où ils effectuaient leur entraînement. Durant une heure les frères restèrent agenouillés devant la représentation de L’Empereur.

Une fois la prière terminée, les frères Death Trident se rendirent à la salle commune pour déjeuner. Ils absorbèrent une substance que des hommes normaux ne pouvaient digérer. Le repas de frère Heliantinos fut rapidement consommé et il se leva en saluant son Capitaine de Compagnie et en murmurant une prière à l’Empereur. Il retrouva frère Amadeus qui revenait de l’Apothecarion. Ensemble ils commentèrent et comparèrent leurs performances des entraînements du matin. Ils se dirigeaient vers la salle d’endoctrinement où ils allaient être soumis à un psycho-conditionnement et à une hypnothérapie lors desquels ils recevraient et apprendraient de nouveaux langages de bataille. Ils étudièrent les armes et les tactiques communes des orks, puis l’enseignement se concentra sur les tactiques, armes, troupes et véhicules de l’armée du Big Boss Ork Grimfang. Une fois cet enseignement assimilé, ils se rangèrent en rang, le sergent Calimarius les rejoignant pour être passé en revue par l’état major de la Compagnie. Les rangs des scouts formaient une ligne sombre, leurs uniformes s’intégrant parfaitement avec les armures d’un noir étincelant de leurs frères plus âgés portant l’armure énergétique. Heliantinos était fier d’être un frère Death Trident et il louait l’Empereur tous les jours pour lui avoir accordé ce privilège.

La revue terminée, Heliantinos et frère Amadeus suivirent leur sergent vers leur prochain lieu d’entraînement. A l’étonnement d’Amadeus et d’Heliantinos, les scouts ne se dirigèrent pas vers les salles d’entraînement mais vers les sas donnant sur les salles à gravité zéro. C’était leur première expérience de simulation de combat spatial. Ils enfilèrent leurs casques leur permettant de respirer dans le vide glacial spatial artificiellement recréé. Pendant une heure et demie, l’escouade de scout s’entraîna en compagnie de frères Death Trident qui leurs donnaient des ordres. Puis ils sortirent de la salle, croisant d’autres Space Marines. Là ils se dirigèrent vers la salle d’entraînement numéro cinq. A peine entrés dans la salle, ils furent accueillis par un déluge de feu et de fer. Se mettant immédiatement à couvert, ils tentèrent de repérer leurs agresseurs. Ils les trouvèrent au bout de deux minutes. Ceux-ci se tenaient cachés derrière une pile de débris et criblaient d’impacts le pan de mur derrière lequel s’abritaient Heliantinos et ses frères. Armant dextrement leur fusil de sniper, ils passèrent leurs armes par dessus le parpaing et tirèrent à l’unisson, forçant l’adversaire à se terrer derrière les décombres. Un à un, les scouts se déplacèrent vers un abri moins précaire. C’est alors qu’Heliantinos vit une pile de débris s’envoler dans les airs.

La silhouette blindée d’un Dreadnought apparue, et l’arme multitubes de son bras droit déversa un déluge de feu sur les adversaires d’Heliantinos. Heureusement que cet exercice ne s’effectuait pas à balle réelle, car sinon lui et leurs adversaires auraient gît à terre, leurs corps criblés de balles. Heliantinos, Amadeus et Calimarius profitèrent de l’arrivée du Dreadnought pour se lancer à l’assaut de leurs adversaires. L’instant du corps à corps arriva rapidement et Heliantinos se débarrassa de son premier adversaire avec difficulté. Calimarius envoya le sien bouler à terre avec une déconcertante facilité. Amadeus, lui, n’eut pas cette chance et se retrouva projeter au sol avant que son adversaire ne fasse mine de lui broyer la trachée.

Heliantinos et Calimarius se jetèrent avec une ardeur renouvelée dans le combat. Les scouts luttèrent dos à dos, chacun envoyant de violents coups en direction de leurs adversaires. Malheureusement, le sergent adverse parvint à saisir le bras de Calimarius et l’entraîna loin d’Heliantinos. Celui se défendit avec l’énergie du désespoir mais ses récentes blessures l’handicapaient et son adversaire en profitait pleinement. Il envoya Heliantinos rouler dans la poussière et s’approcha pour conclure le duel. A ce moment, Heliantinos se rappela les paroles de frère Julius : ‘Lorsque tu es moins fort que ton ennemi, laisse le croire qu’il te domine. Tu devras profiter de son ignorance pour le surprendre et le vaincre.’ Cette technique avait déjà sauvé la vie de son mentor à plusieurs reprises. Heliantinos attendit que son adversaire lève le bras pour lui donner le coup de grâce pour le frapper violement à la poitrine. La force du coup coupa le souffle à son adversaire et Heliantinos en profita pour se relever et frappa de nouveau son adversaire. Celui-ci s’écroula à terre et Heliantinos l’acheva d’un coup ; avant de l’aider à se relever. Le scout attendit le retour de son sergent mais celui-ci ne revint pas.

A la place, Heliantinos reçut une rafale de bolter et eut juste le temps de se laisser tomber à terre. Se mettant à l’abri, il repéra son adversaire et décida de se rattraper de sa mauvaise séance de tir du matin. Calant son fusil contre son épaule, il ajusta la poitrine du sergent adverse et tira un unique coup. Le claquement retentit tel un coup de tonnerre et la force de l’impact souleva le sergent de terre. Il retomba lourdement au sol, son armure carapace n’amortissant que très légèrement le choc. Le sergent se releva en soufflant, et courut rejoindre le reste de son escouade. L’entraînement s’acheva sur ce tir d’Heliantinos et les deux escouades s’empressèrent de quitter la salle, pour ne pas gêner les autres combattants. Les scouts se rendirent ensuite à la Prière du Soir. Celle-ci fut entièrement consacrée à la contemplation et aux remerciements pour les leçons du jour. Le Chapelain Helios adressa encore une fois une prière à l’Empereur et au Primarque des Death Trident pour la genèse et l’existence du chapitre. Les apothicaires appelèrent ensuite certains frères qui s’étaient distingués lors des entraînements, afin de procéder à un échantillonnage d’implant progénoïde, ceux-ci ayant été stimulés par les exercices de la journée.

Heliantinos et ses frères prièrent ainsi pendant près d’une heure, puis quittèrent la chapelle de Compagnie pour se rendre au dîner.
Le dîner qui leur fut servi fut bien plus solennel que le repas de midi, avec un menu copieux, préparé par les serfs du Chapitre sous l’œil attentif du Seigneur de la Maisonnée. De grandes quantités de nourritures riches en protéines furent servies aux frères les plus jeunes, leur croissance qui ferait d’eux des Space Marines n’étant pas achevée. Le Maître de Chapitre avait néanmoins interdit aux frères d’absorber des breuvages alcoolisés car les différents rapports sur les résultats des exercices de la journée ne l’avaient pas pleinement satisfait. Une fois le dîner terminé, Heliantinos et son escouade allèrent s’entraîner dans la salle de brume. Ils avaient l’habitude de cette salle et en connaissait bien les dangers. Néanmoins, cette fois allait être différente car ils devraient guider une autre escouade de scouts au travers des dangers et des pièges que recélait la pièce. Les scouts s’engagèrent alors furtivement dans la salle et durent bientôt activer leurs systèmes de vision pour distinguer le sentier qu’ils suivaient. Soudain, Calimarius fit signe de s’arrêter. L’ordre fut relayé vers l’arrière de la formation. L’instant d’après un fauve bondit dans leur direction. Les scouts de l’escouade levèrent immédiatement leurs bolters vers le félin, rapidement imités par l’autre escouade. Mais avant qu’ils aient pu tirer le moindre coup la créature disparue dans un buisson tout proche. Calimarius resta immobile durant deux longues minutes qui leurs semblèrent durer deux siècles. Au moment où le sergent de la deuxième escouade se releva, le fauve bondit et lança sa patte garnie de griffes tranchantes comme des rasoirs vers la tête de ce dernier. Calimarius et ses hommes ouvrir le feu, fauchant la créature et lui déchirant les flancs de leurs bolters. Les deux escouades reprirent ensuite leur progression et arrivèrent au sas de sortie situé de l’autre côté sans incident. Leurs casques étaient dégoulinants de bruine et la sueur trempait les armures des scouts. Mais ils n’avaient pas peur. Un Space Marine ne connaîtra pas la peur avait énoncé l’Empereur au temps de la création des premiers Space Marines, et Calimarius et ses frères n’avaient nullement l’intention de faire mentir leur Maître à tous. Leur périple avait duré pas loin de deux heures, et lorsqu’ils furent sortis de la salle d’entraînement ils se dirigèrent vers leurs cellules respectives.

Une fois qu’il se fut rendu dans la sienne, Heliantinos examina ses armes et son équipement avec attention. En effet chaque membre du chapitre des Death Trident savait entretenir son matériel selon les rituels standard. Heliantinos se rendit compte que son armure avait été sérieusement endommagé lors de son combat du matin face au fauve et il su qu’il ne pourrait la réparer seul. Il passa ensuite à l’examen de son fusil de sniper, de son pistolet bolter et de son bolter. Lorsqu’il vérifia l’état de son épée de combat il remarqua que la lame avait besoin d’être ré aiguisée. Il se dirigea donc vers l’atelier du Maître de Forge afin que ce dernier inspecte et répare son équipement endommagé. Une fois que les menues réparations eurent été effectuées ; Heliantinos retourna vers sa cellule en croisant plusieurs de ses frères dont les armures avaient plus soufferts que la sienne, et d’autre dont les armes avaient été rendues inutilisable de part les exercices auxquels elles avaient été soumises. Une fois arrivé dans sa cellule, Heliantinos se plongea dans la contemplation et ne s’accorda pas de repos avant d’avoir finit de recopier une partie de la genèse de son Chapitre. Il se mit ensuite en état de catalepsie, une partie de son cerveau étant en repos, l’autre étant maintenue dans un état de veille. Alors qu’Heliantinos était plongé dans cet état depuis deux heures environ, un choc soudain ébranla la barge de bataille Space Marine. Les sirènes se mirent à hurler, et tous les frères Death Trident se levèrent et saisirent leur équipement. Heliantinos et ses frères étaient habitués à des interruptions de leur sommeil, et il pensa tout d’abord à un nouvel entraînement, puis il écarquilla les yeux de surprise alors qu’il apprenait dans quel péril se trouvait le vaisseau, lorsqu’il enfila son casque qui lui transmit les données captées par les senseurs de la barge de bataille.

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A vos claviers :)

Crio Modifié par criomega
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Salutations Criomega !

Tout d'abord, mes félicitations pour ta persévérance. Beaucoup de personnes abandonnent directement leur récit au premier chapitre lorsqu'ils ne voient aucune réponse venir, et ce même s'ils ont probablement quelques lecteurs anonymes. Le fait que tu aies persévérer et produit un second chapitre est déjà un sacré bon point en ta faveur, et j'espère donc que tu continueras sur cette lancée. J'espère aussi voir tes posts fleurir sur ce sous-forum, que ce soit pour commenter les autres ou écrire tes histoires !

Passons à présent au texte. Syntaxe agréable, un rythme bien maitrisé, une orthographe impeccable, si ce n'est quelques étourderies de ci de là (mais qui n'en fait pas après tout ?). Que des bons points grosso modo !

Mais la perfection n'est pas de ce monde, et je vais tenter de faire une critique constructive des points qui, selon moi, pourraient être améliorés :

[list]
[*] Un singulier problème sur les noms, particulièrement leurs répétitions. Dans le paragraphe relatant du combat entre le fauve et Heliantinos, le nom de ce dernier est quasiment répété une fois par phrase... C'est un peu agaçant quand on lit, aussi pourrais-tu essayer de trouver des termes pour le désigner sans avoir à le désigner par son nom.

[*] Mentionner les paragraphes amènent à mon second point : la longueur des paragraphes. L'Empereur soit loué, déjà tu utilises des paragraphes (ce n'est pas le cas de tout le monde ^^). Seulement, si certains ont une taille appropriée, je trouve que la majorité semblent juste horriblement longs ! Presque 30 lignes pour le record ! Personnellement, je tenterai de réduire un peu leur taille. Par exemple :

[quote]Heliantinos se dirigea ensuite d’un pas décidé vers la salle d’entraînement vingt trois. Lorsqu’il arriva devant celle-ci, il croisa les membres de son escouade et entra avec eux dans la salle. Celle-ci était remplie d’une flore luxuriante et baignée d’une brume quasi impénétrable, les murs étaient protégés par un champ de force empêchant les bolts de perforer les cloisons. Enfilant leurs casques, les scouts se munirent de leurs armes et s’enfoncèrent au cœur de la jungle reconstituée. L’exercice était simple, les frères se séparèrent et se fixèrent un lieu de rendez vous. La jungle artificielle était remplie de dangers potentiellement fatals. Heliantinos entama sa progression, tranchant les lianes qui lui bloquaient le chemin. Soudain une créature le percuta de plein fouet.

Heliantinos fut surpris de la force de l’impact mais se remit immédiatement sur ses pieds, cherchant à repérer la massive mais agile créature à l’aide de ses différents systèmes de vision. Lorsqu’il la repéra, elle était presque sur lui et il n’eut pas le temps de lever son pistolet qu’elle le renversa d’un puissant coup de patte, qui lui déchira l’avant bras. La douleur envahit Heliantinos mais celui-ci serra les dents et se releva tant bien que mal. Il dégaina son épée et attendit le prochain assaut. La chaleur de son sang, il la sentait sur son avant bras. Mais il ne pouvait se déconcentrer et scruta la brume pour essayer d’apercevoir le félin. Son indicateur thermique lui indiqua alors une source de chaleur se tenant juste derrière lui. S’abaissant instinctivement, Heliantinos sentit le déplacement d’air provoqué par le félin et porta un coup à l’aveuglette. Il sentit et entendit le son caractéristique de l’acier tranchant la chair. Un feulement de douleur confirma ses soupçons, il avait blessé le fauve. La lumière clignotait toujours sur son indicateur thermique et il s’élança dans l’espoir d’achever la créature. Celle-ci esquiva la lame qui visait sa tête, mais cette dernière s’enfonça alors profondément dans son flanc. Le fauve tomba à terre et Heliantinos abrégea ses souffrances en lui portant un coup d’une grande puissance qui lui trancha la tête.

Il pu alors regarder son bras et se rendit compte qu’il perdait beaucoup de sang. Il se fit un bandage en découpant sa tunique et s’en fit un garrot. Il reprit sa progression qui lui était de plus en plus insupportable. Chaque pas lui arrachait un cri de douleur. Il du s’arrêter un moment pour reprendre son souffle, et ce fut là qu’une plante carnivore lança un de ses tentacules. Ce dernier s’enroula autour de la taille d’Heliantinos et celui-ci porta plusieurs coups d’épée qui ne ralentirent en rien la traction qu’effectuait le tentacule. Heliantinos fut soudain pris d’une violente colère. Il n’avait pas subi la douleur de la transformation qui avait fait de lui un Space Marine, il n’avait pas survécu à une mort certaine sur le monde Trandul pour finir dévoré par une plante carnivore poussant sur son propre vaisseau. Il vida alors rageusement le chargeur de son pistolet bolter dans le tentacule. Celui-ci se mit alors à tressauter sous les impacts répétés des munitions explosives du pistolet d’Heliantinos. Le tentacule finit par lâcher Heliantinos et ce dernier reprit sa marche vers le lieu de rendez vous.

La fin de son trajet se déroula sans incident notable sauf au moment où il se retrouva le nez dans la boue pour n’avoir pas vu une racine noueuse dépasser du sol. Il arriva juste après le sergent Calimarius. Ils entendirent alors un hurlement s’élever de la brume, et se regardèrent. Sans hésiter ils replongèrent au cœur de la jungle en direction du cri. Lorsqu’ils arrivèrent ils virent frère Amadeus combattre contre une créature semblable à celle qu’Heliantinos avait tuée. Frère Amadeus avait un bras qui pendait mollement et se défendait avec l’énergie du désespoir et parvint à détourner les griffes du fauve d’un coup d’épée avant d’être projeté à terre. Le félin se préparait à bondir lorsque le sergent Calimarius tira un coup de feu en l’air. Le fauve s’immobilisa un moment et dévisagea Calimarius et Heliantinos avant de reporter son attention sur Amadeus qui gisait toujours à terre. Calimarius et Heliantinos levèrent leurs bolters à l’unisson et tirèrent sur le fauve et leurs tirs le fauchèrent en plein bond. La créature se retourna en vol et s’écrasa lourdement à terre.

Les deux scouts emportèrent le corps d’Amadeus en vérifiant qu’aucun fauve ou autre créature ne les suivait. Ils arrivèrent finalement à l’autre extrémité de la salle en portant frère Amadeus. Une fois qu’ils eurent porté frère Amadeus à l’Apothecarion, ils se dépêchèrent d’aller à la chapelle pour assister à la prière de la mi-journée. Les frères Death Trident se rassemblèrent pour prier l’Empereur et leur Primarque. Certains des frères n’étaient pas présents mais aucun de ceux qui assistaient à l’oraison du chapelain ne s’en offusquaient. Les frères absents priaient sur le terrain où ils effectuaient leur entraînement. Durant une heure les frères restèrent agenouillés devant la représentation de L’Empereur.[/quote]

Je trouve, tout du moins c'est mon avis personnel, ce morceau de texte plus aéré, et donc plus agréable à lire, sans que cela ne nuise au rythme de la lecture.

[*]De même, dans un soucis de lisibilité, je te conseillerai de sauter une ligne avant, et après chaque phase de dialogue, fusse-t-elle d'une ligne. Cela permettra de mettre les paroles en valeur avant de les perdre dans la masse du texte ^^
[/list]

Tout ce qui précède concernent la forme du texte. Tu noteras que ce sont des détails secondaires, de petits points à améliorer et qui ne nécessitent presque aucun effort. Cela montre que tu maitrises déjà pas mal ce domaine, ce qui est très bien !

Je n'aurais qu'une seule critique supplémentaire, concernant cette fois ci le fond de l'histoire. Ce point est cependant crucial : la profondeur de ton personnage. Ce que tu nous décris jusqu'à présent, de façon très agréable par ailleurs, c'est une succession d'action. Ce qui fait que le pauvre Heliantinos est désesperement creux ! Que ressent-il lors de son combat contre le fauve ? S'inquiète-t-il à propos de son frère blessé ? Prefere-t-il la guimauve ou la framboise ? Ce sont les détails, les tics, les pensées dont tu émailleras le texte qui donneront une certaine profondeur au personnage principal, le rendant sympathique, et nous donnant envie de savoir ce qui va lui arriver !

Voilà, j'espère sincèrement que cette critique est constructive et qu'elle te donnera envie de nous en mettre plein la vue et créant un texte parfait. Merci à toi de continuer ton récit, qui semble être sur un tournant, et de faire vivre ce sous-forum un peu abandonné !
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  • 2 semaines après...
Bonsoir à tous,

[quote]Salutations Criomega !

Tout d'abord, mes félicitations pour ta persévérance. Beaucoup de personnes abandonnent directement leur récit au premier chapitre lorsqu'ils ne voient aucune réponse venir, et ce même s'ils ont probablement quelques lecteurs anonymes. Le fait que tu aies persévérer et produit un second chapitre est déjà un sacré bon point en ta faveur, et j'espère donc que tu continueras sur cette lancée. J'espère aussi voir tes posts fleurir sur ce sous-forum, que ce soit pour commenter les autres ou écrire tes histoires ![/quote]

Merci pour ces encouragements, ça fait plaisir.
J'aimerai aussi voir cette section revivre un peu, mais ça reviendra, j'y crois :)

[quote]Passons à présent au texte. Syntaxe agréable, un rythme bien maitrisé, une orthographe impeccable, si ce n'est quelques étourderies de ci de là (mais qui n'en fait pas après tout ?). Que des bons points grosso modo !

Mais la perfection n'est pas de ce monde, et je vais tenter de faire une critique constructive des points qui, selon moi, pourraient être améliorés :

Un singulier problème sur les noms, particulièrement leurs répétitions. Dans le paragraphe relatant du combat entre le fauve et Heliantinos, le nom de ce dernier est quasiment répété une fois par phrase... C'est un peu agaçant quand on lit, aussi pourrais-tu essayer de trouver des termes pour le désigner sans avoir à le désigner par son nom.

Mentionner les paragraphes amènent à mon second point : la longueur des paragraphes. L'Empereur soit loué, déjà tu utilises des paragraphes (ce n'est pas le cas de tout le monde ^^). Seulement, si certains ont une taille appropriée, je trouve que la majorité semblent juste horriblement longs ! Presque 30 lignes pour le record ! Personnellement, je tenterai de réduire un peu leur taille.[/quote]

Pour l'orthographe j'ai la chance de n'avoir jamais eu de souci. Pour les fautes d'inatention je plaide coupable car j'ai bien dû relire mon texte plusieurs dizaines de fois depuis que je l'ai écrit.

Pour les problèmes de répétition je plaide également coupable, j'ai corriger dans mon post précédent. Pour la longueur des paragraphes, je dirai que c'est la faute de Word car ils sont généralement coupés à la fin de la page ce qui me donne l'impression qu'ils ne sont pas aussi longs. Mais tu as raison, j'ai essayé d'aérer mon post précédent.

J'ai suivi ton conseil concernant les dialogues.

[quote]Tout ce qui précède concernent la forme du texte. Tu noteras que ce sont des détails secondaires, de petits points à améliorer et qui ne nécessitent presque aucun effort. Cela montre que tu maitrises déjà pas mal ce domaine, ce qui est très bien ![/quote]

Si je poste mon texte c'est justement pour pouvoir m'améliorer ;)

[quote]Je n'aurais qu'une seule critique supplémentaire, concernant cette fois ci le fond de l'histoire. Ce point est cependant crucial : la profondeur de ton personnage. Ce que tu nous décris jusqu'à présent, de façon très agréable par ailleurs, c'est une succession d'action. Ce qui fait que le pauvre Heliantinos est désesperement creux ! Que ressent-il lors de son combat contre le fauve ? S'inquiète-t-il à propos de son frère blessé ? Prefere-t-il la guimauve ou la framboise ? Ce sont les détails, les tics, les pensées dont tu émailleras le texte qui donneront une certaine profondeur au personnage principal, le rendant sympathique, et nous donnant envie de savoir ce qui va lui arriver ![/quote]

Je suis d'accord avec toi mais pour ma défense je dirai que c'est plus ou moins volontaire. L'objectif initial des premiers chapitres était d'introduire des gens complètement novices dans l'univers de 40k. J'ai donc pris parti de montrer que les Sma sont des soldats dans le sens le plus "pur" du terme: ils appliquent les ordres avec un maximum de détachement quant aux éléments extérieurs à la mission.

Je développe davantage leurs personnalités dans les chapitres suivants pour montrer qu'ils ne sont justement pas que des machines de guerre.

Sinon, Heliantinos aime bien la framboise :D

[quote]Voilà, j'espère sincèrement que cette critique est constructive et qu'elle te donnera envie de nous en mettre plein la vue et créant un texte parfait. Merci à toi de continuer ton récit, qui semble être sur un tournant, et de faire vivre ce sous-forum un peu abandonné ![/quote]

C'est constructif et c'est tant mieux :good: Je ne poste pas pour m'entendre dire: "Wahou comment c'est trop bien" ou "Tu peux remballer ton texte, ma grand mère fait mieux"; même si le premier commentaire fait plaisir ^_^

Créer un texte parfait? Un jour j'y arriverai :rolleyes:

Faire vivre le sous forum: je vais essayer.

Et maintenant place au chapitre 3:

-----------------------------------------------------------

[center]III[/center]

Heliantinos partit prendre ses ordres auprès de son capitaine de Compagnie, bien qu’il les connaisse déjà. Comme il s’en doutait son Capitaine lui ordonna de quitter le vaisseau à bord de son chasseur. Il courut rejoindre son appareil situé dans un des hangars se trouvant à l’avant du vaisseau. En chemin il rattrapa frère Amadeus qui prenait le même chemin que lui. Une fois arrivé, ils se séparèrent et se dirigèrent vers leurs appareils respectifs.

Heliantinos admira les lignes effilées de son appareil. Toute la technologie de l’Imperium était contenue dans ce chasseur. Les techno prêtres d’Ulthor avaient apporté des modifications particulières et avaient installé les dernières découvertes technologiques faites par leur institution. La flèche de métal qui faisait face au scout s’évasait à l’arrière en forme de triangle. Les canons lasers jumelés qui dépassaient des bords de la coque et les mitrailleuses lourdes glissées sous le nez du chasseur lui donnaient la forme d’un trident. Heliantinos gravit l’échelle métallique menant à son copit alors qu’un serviteur approvisionnait les mitrailleuses en munitions. Il activa ses systèmes et l’intérieur du chasseur fut soudainement illuminé par les écrans de contrôle. Se tournant sur sa droite il vit Amadeus mettre ses moteurs en marche et il fit de même au moment où le serviteur s’éloigna de la proue de l’engin de mort.

Là, ils attendirent le signal de départ. La lumière orangée des portes vira au rouge alors que les volets hermétiques s’ouvraient en grand, et les appareils de chasse, pilotés par les scouts présents sur la barge de bataille, s’élancèrent un à un dans l’espace, à la rencontre de leur destin. Heliantinos sentait les vibrations de son appareil, malgré son fauteuil rembourré, qui devenaient de plus en plus fortes à mesure que les turbines des moteurs accéléraient leur vitesse de rotation. Il passa en revue ses systèmes de visée, d’armement et de régulation des fonctions vitales. Soudain, il se retrouva face au vide stellaire, la porte du hangar étant grande ouverte. Il abaissa la manette des gaz et son chasseur bondit vers la sortie. Il passa sur la fréquence radio de son escadrille tout en branchant celle de la barge de bataille.

Une fois dans l’espace, Heliantinos pu enfin voir ses ennemis. Deux frégates d’assaut Orks accompagnées d’un Kroizeur crachaient leurs obus contre la barge de bataille Space Marine. Des dizaines de chassa-bomba s’envolèrent dans l’espace séparant les vaisseaux et la bataille s’engagea. La barge Space Marines manœuvrait habilement entre les vaisseaux orks, poussant ses moteurs aux trois quarts de la puissance maximum, pour échapper aux tirs soutenus des peaux vertes.

Les escadrilles formées par les scouts foncèrent alors en direction des chassa-bomba, les turbines des moteurs rugissant férocement. Les scouts n’étaient qu’une vingtaine et se battaient à cinq contre un. La fiabilité de leurs appareils et la qualité de leur armement équilibraient un peu la balance mais ils étaient dans une telle infériorité numérique qu’ils allaient probablement être balayés par les forces orks. Les deux formations se rapprochaient à une vitesse ahurissante et les escadrilles scouts se séparèrent et engagèrent l’ennemi.

Heliantinos poussa ses moteurs à fond et ressentit le formidable crescendo des turbines à travers les vibrations de la coque. Il vira soudainement sur la droite et ouvrit le feu de ses canons lasers jumelés. Ses tirs arrachèrent l’aile d’un chassa-bomba qui partit en vrille avant d’être pulvérisé par un autre appareil Space Marine.

-Le premier est pour moi, frères, annonça Heliantinos par sa radio.

C’est alors qu’un chasseur de son escadrille se transforma en un nuage de flammes et de plasma incandescent. Les orks venaient de tuer frère Lascus.

-Foi et Honneur !hurla Amadeus, et il plongea en avant en ouvrant le feu de toutes ses pièces, détruisant un chassa-bomba avant de remonter en chandelle et de cribler un autre appareil peau verte d’obus qui continua néanmoins à voler.

Dès lors, Heliantinos et ses frères rompirent leur formation et se lancèrent dans une chasse effrénée. Les explosions emplissaient le couloir de l’espace où se déroulaient les mortels duels aériens.

La barge de bataille ouvrit le feu en direction d’une des frégates ork. Heliantinos vit les charges explosives se désintégrer sur le primitif bouclier de protection ork, qui ne tarda pas à s’effondrer. Les tirs suivants de la barge Space Marine ouvrirent de larges brèches dans la coque du vaisseau extraterrestre. Les artilleurs Space Marines concentrèrent alors leurs tirs sur les énormes moteurs du vaisseau ork. Heliantinos et son poursuivant passèrent en trombe devant ces derniers ; le cockpit d’Heliantinos fut soudain envahit d’une vive lumière orangée lorsque les moteurs de la frégate explosèrent. Il sortit de la boule de feu et constata que son adversaire n’avait pas eu cette chance.

Le scout lança son appareil dans une vrille descendante et se plaça derrière un chasseur ork. Celui-ci tenta de décrocher le scout, mais Heliantinos ne le lâcha pas d’un pouce. Il entendit alors les ordres du chapelain Helios. Ce dernier leur ordonnait de tenir à distance les chasseurs peau vertes de l’Imperator Deus, le temps que la barge se rapproche du Kroizeur afin de lancer un abordage.

Heliantinos transmit instantanément sa réponse à Amadeus, son chef d’escadrille ; puis il écrasa la gâchette de tir de ses mitrailleuses lourdes et cribla l’appareil qu’il suivait de munitions explosives. Des volées d’étincelles jaillirent là où les projectiles touchaient le métal. Alors qu’il verrouillait son ennemi dans son viseur, un choc déséquilibra son chasseur et des données d’avaries s’affichèrent sur son écran. Il venait de perdre son antenne radio longue distance et son scanner courte portée. Constatant que les dommages n’étaient pas critiques, il se relança à la poursuite du chassa-bomba.

Il entendit alors le cri de rage que poussa Amadeus lorsque frère Melius fut détruit par un tir de la frégate ork encore opérationnelle. L’escadrille d’Heliantinos était désormais amputée de deux de ses membres. Les survivants n’en continuèrent pas moins leur danse de mort avec les chasseurs extraterrestres. Bientôt, sur les vingt chasseurs scouts engagés, seulement treize puis dix restaient en état de combattre. Les autres avaient été soient détruits ou soient ils avaient subi des avaries les obligeant à rejoindre la barge de bataille.

Les orks ne souciaient guère de leurss pertes, respectant fidèlement leur credo guerrier. Les dix derniers chasseurs scouts se lancèrent alors à l’attaque, en se disposant en pointe de flèche. Les chasseurs se lancèrent à l’assaut contre une quarantaine de chassa-bomba. L’issue du combat ne faisait aucun doute et les scouts se préparèrent à mourir.

Une lutte désespérée s’engagea alors. Heliantinos jeta un rapide coup d’œil à son écran, faisant s’afficher les niveaux de carburant et de munitions. Il avait presque épuisé ses mitrailleuses lourdes mais ses lasers étaient totalement opérationnels et son stock de missiles était plein. Puis les chasseurs se rencontrèrent et une lutte sans merci s’engagea.

Les orks ne feraient pas de quartier et les Space Marines n’en demandaient pas. Heliantinos vit deux boules de feu se former et deux points rouges disparurent de son scanner longue distance, bientôt suivi de la disparition d’un point bleu. La frégate ork ouvrit de nouveau le feu sur la barge de bataille. Celle-ci répliqua instantanément et le vaisseau peau verte fut secoué d’explosions avant de s’embraser.

Heliantinos alignait un autre chassa-bomba lorsque la frégate explosa. Plusieurs appareils orks disparurent dans la colossale explosion. Les appareils de deux scouts furent sérieusement endommagés et durent se replier. Les autres demeurèrent stoïques et se concentrèrent sur la tâche que leur avait confiée le chapelain Helios.

Heliantinos vida ses dernières cartouches sur l’aile d’un chasseur ork avant d’achever celui-ci d’un coup de ses canons lasers.

-Nous allons manquer de temps et d’appareils, se dit alors Heliantinos, nous ne pourrons pas mener à bien la mission de frère Helios.

Cependant, il eut la surprise de voir que plusieurs vaisseaux peau verte se dirigeaient vers la barge de bataille. Ces derniers déversèrent alors leur stock de bombes et autres missiles sur les boucliers de l’Imperator Deus. La riposte des serviteurs de l’Empereur fut terrible et seuls quelques-uns purent s’éloigner du déluge de feu et de fer.

Le chapelain Helios contacta l’escadrille au moment où le dernier chasseur peau vert se transformait en un nuage de gaz et de flammes.

-Attaquez la frégate, mes frères, utilisez vos missiles pour percer son blindage, ordonna-t-il de sa voix grave.

De nouvelles forces jaillirent alors du flanc du Kroizeur et se dirigèrent droit vers les appareils Space Marines.

Ces derniers se placèrent face à leur cible et accélérèrent dans la direction de la dernière frégate ork. L’espace fut alors saturé de projectiles, les scouts lâchant leurs missiles les uns après les autres, passages après passages. La frégate malmenée répondant de toutes ses pièces, mais ratant lamentablement les agiles appareils Space Marines. Les batteries lourdes de la frégate n’arrivant pas à aligner les chasseurs, ceux-ci attaquaient sans relâche. Le bouclier de la frégate commençait à faiblir. L’Imperator Deus ouvrit le feu et d’intenses explosions ravagèrent sa coque après avoir surchargé les boucliers.

La barge de bataille lâcha une nouvelle salve qui détruisit les moteurs et une bonne partie du poste de commandement. Les scouts parachevèrent leur œuvre en ouvrant une large brèche dans les réservoirs du vaisseau peau verte. Amadeus envoya ses deux derniers missiles exploser dans le carburant, provoquant un gigantesque incendie.

La frégate agonisait et elle se cassa soudainement en deux, ses morceaux se mirent dérivant dans l’espace. Les chasseurs survivants regagnèrent aussi vite qu’ils le purent la sécurité des hangars de la barge de bataille

La barge Space Marine se plaça parallèlement au Kroizeur, à vingt-cinq mille kilomètres de distance. L’enfer se déchaîna lorsque les deux Léviathans crachèrent la mort. Plusieurs dizaines de projectiles s’écrasèrent contre les boucliers de l’Imperator Deus. Le Kroizeur lâchait bordées après bordées. Les boucliers de la barge de bataille commençaient à montrer des signes de faiblesse. Le vaisseau Space Marine arriva enfin à portée optimale et ouvrit le feu de toutes ses pièces.

Les torpilles, missiles et autres têtes nucléaires jaillirent des bouches à feu et filèrent en direction du Kroizeur. Elles s’écrasèrent sur le bouclier de ce dernier, et obligèrent les orks à abaisser leurs rideaux de protection anti-radiations pour éviter de voir leurs artilleurs réduits à l’état de pulpe verte. Les éclairs et les explosions illuminaient le poste de commandement de la barge de bataille. Les hurlements des sirènes émettaient sans discontinuer leurs mugissements lugubres et assourdissants. Le chapelain Helios et plusieurs escouades de frères Death Trident entrèrent alors dans des torpilles d’abordage.

Helios activa son communicateur et dit clairement :

-Pour la Gloire de l’Empereur, Foi et Honneur !il savait que tous les frères présents dans les torpilles d’abordage reprenaient le cri de guerre ancestral des Death Trident, Exitus acta probat !
Après qu’Helios eut prononcé ces paroles, le maître du navire enclencha les procédures de mise à feu des torpilles d’abordage.

-Lancement des tubes dans quinze secondes, annonça t’il.

Un serviteur appuya alors sur le bouton de l’une des nombreuses consoles présentes dans la salle de commande, centre névralgique du vaisseau.
Les torpilles d’abordages jaillirent des canons de la barge de bataille avec des éclairs bleus avant de filer à une vitesse incroyablement élevée en direction du Kroizeur.

-Rapport d’avaries, ordonna frère Lucius, le capitaine de la barge de bataille.
-Réacteur latéral bâbord hors service, générateur du champ de protection défaillant, étanchéité des sas bâbords deux, trois, neuf et quinze défaillante.
-Réparez le générateur du champ de protection, ordonna Lucius en criant, pour couvrir le bruit des sirènes ; sinon nous sommes perdus, ajouta-t-il pour lui-même.

Des fissures apparurent dans les boucliers du Kroizeur l’espace d’un battement de cœur lorsque les torpilles d’abordage les traversèrent

-Frère Lucius, nous avons passé le bouclier, commença Helios, les champs disrupteurs ont fonctionné correctement.

Il y eut alors un choc violent.

-…avons atteint la coque du Kroizeur, les charges ont foré des brèches dans celle-ci. Lucius écoutait attentivement la transmission des paroles du chapelain Helios à travers les hauts parleurs de la passerelle.

Les chasseurs orks atteignirent la barge de bataille et commencèrent à tirer. L’Imperator Deus fit tirer ses armes à rayons, atteignant les moteurs du Kroizeur ; réduisant des centaines de tonnes de métal à l’état de gravas.

-Progressons dans la superstructure du Kroizeur, énonçait la voix d’Helios, ne rencontrons pour le moment qu’une résistance minime. Ils n’ont pas dû s’apercevoir de notre arrivée.

Lucius soupira de soulagement, lorsque soudain les hauts parleurs retransmirent la voix profonde et grave du chapelain :

-Attendez…, ils arrivent ! Pour l’Empereur ! Foi et Honneur !rugit Helios.

Les hauts parleurs furent alors emplis du bruit de l’acier tintant contre l’acier, de celui des tirs de bolters répondant aux primitives armes de poing ork, et des cris de guerre. Les Space Marines venaient d’engager le combat contre leurs féroces adversaires. Finalement, le chapelain et ses hommes furent forcés de reculer devant la violence de l’assaut. Pris d’un accès de rage Helios relança les Space Marines en avant, décapitant un peau-vert d’un magistral coup de taille. Son Crozius Arcanum prélevait un lourd tribut dans les rangs des orks qui s’opposaient à lui. Les extraterrestres reculèrent devant la contre-attaque inspirée des serviteurs de l’Empereur.

Les Space Marines reprirent leur progression et arrivèrent finalement devant les portes du dépôt de missiles du Kroizeur. Frère Helios s’avança, ses hommes assurant sa couverture en mitraillant tout ork suffisamment stupide pour se placer dans le champ de tir que formait les Space Marines. Examinant rapidement les lourds battants de fer, il posa contre ceux-ci une charge à fusion et recula pour se mettre à l’abri derrière un coude du couloir. Appuyant sur le bouton de mise à feu de son détonateur, il fit sauter les lourdes portes, celles-ci se tordant dans un sinistre grincement d’acier torturé. Elles volèrent alors en éclat, la puissance de l’explosion les arrachant de leur chambranle de métal. Helios, immédiatement suivis d’une quinzaine de Marines pénétra dans la vaste salle. Celle-ci débordait d’objets hétéroclites posés çà et là. Mais la majorité de l’espace était rempli de matériel de guerre et d’obus. Le techmarine Harkus longea les rangées de missiles durant trois bonnes minutes avant de s’arrêter et de s’engager dans une des allées. Il s’agenouilla devant une charge explosive et sortit de son étui protecteur une charge à plasma lourde. Il initialisa la procédure de mise à feu et composa rapidement les codes de sécurité qui activèrent la charge.

-Nous avons quinze minutes avant que cette charge n’explose, informa Harkus à l’intention d’Helios.
-Bien frère, quittons cet endroit au plus vite. Il ne m’inspire que dégoût et rejet, répondit le chapelain.

Les Space Marines s’éloignèrent de la salle remplie d’obus, et désormais piégée. Ils se dirigèrent vers une salle plus ou moins circulaire et formèrent un cercle.

-Nous avons posé des mines tout au long du couloir, ainsi que plus loin derrière nous, frère Helios, dit le sergent de l’escouade Space Marine.
-Bien, merci sergent. Demande de récupération immédiate, code bleu, dit Helios au travers de son communicateur à l’intention de frère Lucius.

Les Space Marines disparurent au moment même où les premiers orks se précipitaient vers eux. Helios eu le temps de voir deux peaux vertes s’écrouler, leurs dos criblés de morceaux de shrapnells.

« Les grenades ont bien remplis leur office », se dit-il avant d’être téléporté au cœur de l’Imperator Deus.
L’arrivée des guerriers de l’Adeptus Astartes fut saluée par une violente explosion. Plusieurs frères durent mettre un genou au sol pour éviter de tomber.

-Mes frères, l’Empereur était avec nous. Notre objectif est rempli, dit calmement Helios.
-Louons l’Empereur de nous avoir accordé Sa protection !lui fut-il répondu, par les Marines présents à ses côtés.

Il était fier de ces guerriers qui ne connaissaient ni la peur ni le doute. Des années de combat avaient renforcé leurs âmes et leurs esprits. Les Space Marines se dirigèrent ensuite vers leurs quartiers et Helios alla quant à lui au poste de commandement. Deux minutes après être arrivé sur la passerelle de la barge de bataille une intense explosion ravagea le côté droit du Kroizeur. Les rayonnements émis lors de la déflagration activèrent la fermeture automatique des volets de protection du vaisseau Space Marine.

De légères secousses se propagèrent de la proue à la poupe de la barge de bataille. L’Imperator Deus venait d’ouvrir le feu de toutes ses pièces. Le Kroizeur s’embrasa en de multiples endroits, les tirs éventrant sa coque avec une déconcertante facilitée, les boucliers des orks s’étant désagrégés suite à l’attaque inspirée menée par le chapelain Helios. Le navire Space Marine lâcha une nouvelle bordée, en passant par-dessus sa proie.
Le Kroizeur ripostait tant bien que mal. Les boucliers de la barge Space Marine avaient absorbé les tirs adverses mais ils étaient désormais sur le point de s’effondrer.

-Batteries trois, six, onze et dix-huit, lancez vos torpilles vers leurs postes d’artilleries, ordonna Lucius.

Le Kroizeur était illuminé par les explosions. L’intégrité de sa coque approchait du seuil critique. Une immense déflagration secoua ce dernier, et l’onde de choc perturba la trajectoire du vaisseau Space Marine. Le Kroizeur venait de perdre toute sa section arrière, le dépôt de munition détruit par la charge à plasma. L’air s’échappait en laissant de longues flammes ; bientôt éteintes par le manque d’oxygène. L’Imperator Deus lâcha une dernière bordée qui coupa le nez du Kroizeur en deux. Des morceaux de métal chauffés à blanc se dispersèrent dans l’espace. En se dirigeant vers le point de saut sécurisé du système, les volets anti radiation furent relevés. Helios pu voir des corps d’orks atrocement brûlés flotter dans l’espace. Leurs enveloppes charnelles resteraient là pour l’éternité.

L’Imperator Deus enclencha alors ses moteurs Warp, et la réalité vacilla. Le vaisseau parcourait à présent les courants de l’Immaterium, son salut dépendant du Navigator de la Navis Mobilite, présent aux commandes de l’imposante barge de bataille.

-Arriverons dans le système de Cymeria dans quatorze heures standard, annonça un préposé du poste de commandement d’une voix atone et monocorde.
-Je vais prier avec mes hommes, frère, dit Helios à Lucius, je vous laisse la garde du vaisseau.
-Bien frère Helios, répondit Lucius, je pense pouvoir ramener l’Imperator Deus en un seul morceau. Puisse l’Empereur veiller sur nous.
- Il ne détourne jamais Ses yeux de nous. Nous sommes la chair qu’Il a consenti à donner lors de Son sacrifice, nous sommes Ses enfants.

Les yeux d’Helios brillaient d’une lueur fervente, et son regard se perdit dans celui de Lucius. Ce dernier voyait la flamme dans les yeux de son chapelain et n’y décela qu’une Foi et une volonté inébranlable.
Helios se retourna et quitta la passerelle. Durant un moment Lucius resta songeur, se remémorant les paroles de son frère d’arme afin de les graver à jamais dans sa mémoire.

Les Space Marines se retrouvèrent dans la chapelle du vaisseau et s’agenouillèrent en signe d’humilité. Le chapelain prit alors la parole.

-Mes frères, commença-t-il, aujourd’hui nous avons remporté une victoire de plus grâce à votre force, votre courage et surtout grâce à la divine volonté de l’Empereur. Demain ne sera pas forcément fait de joie et d’Honneur pour nous. Nous avons perdu de nombreux frères en cette funeste journée, bien que la victoire fut finalement notre. Grande est ma tristesse d’avoir perdu trop d’honorables amis.

Tous les Marines présents dans la chapelle demeurèrent silencieux. Helios se tut quelques minutes avant de s’adresser de nouveau à ses frères.

-Je vous considère tous avec respect et l’Empereur nous dispense Sa Sagesse. Sa Volonté fut jadis d’unifier tous les mondes de la galaxie. Du temps où Il menait Ses armées au combat, nul ennemi n’échappait à Ses lois et à Sa colère. Mes frères, nous sommes les Space Marines au service de l’Immortel Empereur de l’Humanité. En tant que tels nous nous devons d’être toujours prêts à répondre à Sa parole et Ses commandements. La bénédiction de la bataille vous est donnée par notre glorieux géniteur. Maintenant allez, et que nul ténèbres n’obscurcisse votre âme. Nous sommes les Space Marines et nous ne connaissons pas la peur !’

Les frères Death Trident sortirent alors de la chapelle et se rendirent dans leurs cellules. Heliantinos, une foi dans la sienne, rendit grâce à l’Empereur de lui avoir accordé Sa protection lors de l’engagement contre les orks. Pas un instant il ne pensa que c’était son talent ou sa chance qui l’avaient sauvé, mais que l’Empereur le protégeait. Il retrouva ensuite Amadeus et ceux-ci retournèrent dans la chapelle et remercièrent le Maître de l’Humanité pour l’existence du Chapitre ainsi que pour leurs implants génétiques. Ils quittèrent le lieu de prière vers minuit pour aller dormir. Avant de quitter Heliantinos, Amadeus lui glissa ces quelques mots :
-Frère, votre affliction est aussi forte que la mienne, mais le temps n’est pas au désespoir mais aux remerciements à l’Empereur.

-Je sais, mais je ne peux empêcher mon cœur de pleurer la perte de nos frères.
-Heliantinos, il y a un temps pour la réjouissance de notre victoire et un temps pour porter le deuil de nos frères tombés. Et ce temps n’est pas venu.
-Vos paroles sont sages.
-Peut-être, je ne sais pas et je n’ai pas la prétention de le prétendre. Néanmoins, il ne nous faut pas trop pleurer nos frères…
-Comment cela ? Voulez-vous dire que leurs morts ne vous affectent pas ? Je ne puis croire une telle chose, surtout venant de vous…
-Leurs morts m’affectent autant que vous, mais ils reposent désormais avec l’Empereur. Si j’étais parmi eux, je souhaiterai que mes frères se réjouissent pour moi.

Les deux scouts se regardèrent un moment en silence

-En effet… Vous feriez un bon sergent, j’ai confiance en vous frère Amadeus.. J’espère que vous serez nommé prochainement.
-L’espoir est le premier pas vers la déception.

Ces paroles dirent sourire Heliantinos. Elles comptaient parmi les premières qu’entendaient les membres du chapitre lors de leur incorporation.

- Je n’ai pas cette prétention mon frère, répondit Amadeus en riant. Tu es aussi facile à mener qu’un troupeau de rhinox.

Les deux hommes rirent de bon cœur à cette plaisanterie.
Après avoir repris son souffle, Amadeus dit encore quelques mots à Heliantinos puis le quitta.

Heliantinos se retrouva alors seul dans sa cellule et se prit à penser à nouveau à son existence passée. Il essaya de chasser ces pensées mais n’y parvint qu’au prix d’un grand effort. Il était un Space Marine au service de l’Immortel Empereur de Terra et sa vie lui était vouée. Celui qu’il avait jadis été faisait désormais parti de son passé et cet homme n’était pas lui. Cet autre était un homme faible et ordinaire. Depuis qu’il avait reçu ses implants, il était devenu un autre homme, un autre être dont l’existence était liée à celle de l’Empereur.
La barge de bataille glissait dans les courants de l’Immaterium, son Navigator la guidant habilement, percevant les remous qui agitaient cet océan de haine démesurée. Après plusieurs heures de vol à travers les flux changeant de la mer des âmes, l’Imperator Deus surgit du néant et se retrouva face à la planète Cymeria.

-Rapport d’arrivée, précision du saut, ordonna frère Lucius à ses lexmécaniciens et autres cogitateurs. Préparez le plan de vol jusqu’à notre point d’arrivée.

Le pont bourdonna un moment alors que les serviteurs de la barge de bataille s’affairaient à calculer ce que leur avait ordonné frère Lucius. Modifié par criomega
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Me revoila, toujours à l'affut d'un commentaire constructif ^^

Tout d'abord, sur la forme, je pense n'avoir rien à redire. Maintenant que tu as mieux segmenté en paragraphe et fait ressortir les dialogues, c'est quand même bien plus agréable à lire ^^

Maintenant, sur le fond, j'ai un peu la même remarque sur la profondeur des personnages... Si tu veux montrer le côté froid et machinal des spaces marines, je doute que ce soit la bonne solution, car je trouve pour l'instant que cela ne montre rien du tout. Même si les spaces marines sont des machines de combat avant tout, ils pensent quand même par eux mêmes (ce qui a poussé certains à se rebeller par ailleurs ^^), ils ressentent des petits trucs. Cela manque cruellement ici.

Pour montrer le côté impersonnel des marines et des scouts, j'aurai plutôt travaillé sur les sentiments du genre : "je comprends pas les ordres, tant pis, ce sont des ordres", ou encore "Même si cela me semble idiot, c'est mon devoir". Que tu veuilles introduire des nouveaux, certes, mais je doute qu'ils soient motivés seulement par une accumulation d'actions impersonnelles, aussi bien décrites soient-elles ! Pour lire ce genre de trucs, ils n'ont qu'à lire un manuel d'Histoire après tout ^^

Après, pour cette scène de combat spatial, j'ai quand même été estomaqué par la puissance de Heliantinos. J'ai compté au moins 7 destructions confirmées jusqu'aux 3/4 du texte, et encore, je suppose qu'il a continué à abattre des ennemis après, même si ce n'est pas mentionné, puisque le combat continue... Je sais, ce sont des orks, mais quand même ^^' Les pilotes d'élites de la Navy, qui ont passé leur vie à faire ça, descendent rarement plus de trois ou quatre cibles par sorties (source : Double Eagle, de Dan Abnett), et sont considérés comme des as une fois leur cinquième ennemi abattu, alors des scouts qui ne sont pas spécialisés la dedans ?

A l'inverse, une barge de bataille space marine est un monstre spatial. Il est même mentionné dans son fluff qu'elle serait capable "d'affronter des escadres entières de la Marine Impériale", alors un Kroiseur ork et son escorte, je doute que cela lui pose autant de problèmes et que cela prenne autant de temps que tu sembles vouloir le montrer ^^

Mais je chipotes un peu sur des détails finalement, ton texte reste très agréable à lire et à commenter, et j'espère que tu continueras sur cette voix. Je compte moi même lancer un texte d'ici quelques temps, j'espère qu'à nous deux nous redonnerons envie d'écrire à quelques amateurs ^^
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[quote]Me revoila, toujours à l'affut d'un commentaire constructif ^^
[/quote]

Ca fait au moins une personne :)

[quote]Tout d'abord, sur la forme, je pense n'avoir rien à redire. Maintenant que tu as mieux segmenté en paragraphe et fait ressortir les dialogues, c'est quand même bien plus agréable à lire ^^[/quote]

J'en conviens, c'est effectivement plus aéré.

[quote]Maintenant, sur le fond, j'ai un peu la même remarque sur la profondeur des personnages... Si tu veux montrer le côté froid et machinal des spaces marines, je doute que ce soit la bonne solution, car je trouve pour l'instant que cela ne montre rien du tout. Même si les spaces marines sont des machines de combat avant tout, ils pensent quand même par eux mêmes (ce qui a poussé certains à se rebeller par ailleurs ^^), ils ressentent des petits trucs. Cela manque cruellement ici.

Pour montrer le côté impersonnel des marines et des scouts, j'aurai plutôt travaillé sur les sentiments du genre : "je comprends pas les ordres, tant pis, ce sont des ordres", ou encore "Même si cela me semble idiot, c'est mon devoir". Que tu veuilles introduire des nouveaux, certes, mais je doute qu'ils soient motivés seulement par une accumulation d'actions impersonnelles, aussi bien décrites soient-elles ! Pour lire ce genre de trucs, ils n'ont qu'à lire un manuel d'Histoire après tout ^^[/quote]

Arf, j'ai pourtant essayé d'améliorer un peu la chose dans ce chapitre mais c'est vrai qu'il y a encore du boulot.

Le chapitre suivant fait intervenir de nouveaux Sma (en lien avec ceux déjà évoqués) et j'espère sincèrement avoir réussi à leur donner un peu d'épaisseur par le biais d'émotions qu'on n'attribue pas instinctivement aux Sma.

[quote]Après, pour cette scène de combat spatial, j'ai quand même été estomaqué par la puissance de Heliantinos. J'ai compté au moins 7 destructions confirmées jusqu'aux 3/4 du texte, et encore, je suppose qu'il a continué à abattre des ennemis après, même si ce n'est pas mentionné, puisque le combat continue... Je sais, ce sont des orks, mais quand même ^^' Les pilotes d'élites de la Navy, qui ont passé leur vie à faire ça, descendent rarement plus de trois ou quatre cibles par sorties (source : Double Eagle, de Dan Abnett), et sont considérés comme des as une fois leur cinquième ennemi abattu, alors des scouts qui ne sont pas spécialisés la dedans ?[/quote]

Alors pour ma défense je n'ai pas lu Double Eagle, et je n'ai aucune notion de comment les pilotes deviennent des as. Je reviendrai peut être sur ce passage pour diminuer le nombre d'ennemis abbattus mais je finis déjà le chapitre suivant.
Je prends néanmoins note de ce point de fluff que j'ignorais totalement.

[quote]A l'inverse, une barge de bataille space marine est un monstre spatial. Il est même mentionné dans son fluff qu'elle serait capable "d'affronter des escadres entières de la Marine Impériale", alors un Kroiseur ork et son escorte, je doute que cela lui pose autant de problèmes et que cela prenne autant de temps que tu sembles vouloir le montrer ^^
[/quote]

Idem que précédemment, j'ignorais ce point même si je sais qu'une barge est très puissante.
Le truc, c'est que pour moi, un vaisseau Sma, c'est une barge de bataille et ce qui les différencie ce sont leurs classes. D'ailleurs, j'ai inventé des classes de vaisseaux. Là, on pourrait imaginer que c'est un escorteur ou un vaisseau de la taille au dessus. Je me renseignerai sur Taran.
Pour le croiseur ork, je n'ai pas d'idée concernant son tonnage ni ses capacités de combat d'un point de vue du fluff.
J'imaginais les deux vaisseaux principaux comme étant à peu près équivalent d'où la durée du combat et le fait que la balance ne penchait pas forcément du côté des Marines (même s'ils sont trotrop forts^^). Les dénominations sont apparement mal choisies. Si tu as un lien à ce propos (en plus de Taran), je suis preneur ;)

[quote]Mais je chipotes un peu sur des détails finalement, ton texte reste très agréable à lire et à commenter, et j'espère que tu continueras sur cette voix. Je compte moi même lancer un texte d'ici quelques temps, j'espère qu'à nous deux nous redonnerons envie d'écrire à quelques amateurs ^^
[/quote]

Mais chipote donc! Ce sont justement les détails qui font qu'on y croit...ou pas :(
Merci à toi de commenter, et merci aux lecteurs anonymes, ça fait toujours plaisir de partager ce que l'on produit (plutôt que de le laisser mourir dans un recoin du disque dur)

Je commenterai ton texte comme il se doit dès que je l'aurai bien intégré.

Crio Modifié par criomega
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Bonsoir à tous,

J'ai repris le chapitre 3 pour modifier les passages sur le combat spatial. J'ai également revu quelques tournures et dialogues.

Voici la suite avec le chapitre 4:

Merci à tous ceux qui suivent (y compris ceux qui restent dans l'ombre) :)

--------------------------------------------------------------------------

[center]IV[/center]

A des centaines de millions de kilomètres, une toute autre ambiance agitait l’esprit de l’archiviste Melkior.

La guerre faisait rage autour de la Porte Cadienne, et les Death Trident se battaient en première ligne au côté de plusieurs autres Chapitres prestigieux tels que les Ultramarines. Le Maître du chapitre Mulitor combattait avec ses fidèles gardes du corps mais leur situation était désespérée. Lui et son escouade avait été séparés du reste de ses troupes et ils faisaient désormais face à une armée de renégats et de traîtres. Malgré la protection que leur offraient leurs armures Terminator, leur fin ne faisait aucun doute, les munitions viendraient vite à manquer, leurs adversaires trouveraient les points faibles des très saintes armures tactiques Dreadnought, leurs bras s’engourdiraient et ils mourraient tous. Constatant cela, Mulitor ordonna à ses hommes de reculer afin de combattre le dos à la montagne, empêchant par là même les hérétiques de profiter de leur écrasante supériorité numérique. Mulitor avait lu des rapports détaillés de la topographie de la montagne, et savait que le pic était littéralement truffé de gouffres et de crevasses insondables.

Il gravit la pente escarpée, suivi de ses fidèles Terminators. Arrivant devant une fosse, il laissa tomber son trident de combat afin que cet artefact béni par l’Empereur lui-même ne tombât pas aux mains des traîtres. Le Trident de Neptune disparut dans les ténèbres, sa lumière parvenant à Mulitor durant de longues secondes. Puis il se releva, conscient que l’Arme resterait enfouie durant des milliers d’années, et fit face à son destin.

Ce jour-là, l’armée du Chaos subit une lourde défaite, des dizaines de milliers de cultistes trouvant la mort dans les plaines de Regina Bellaza où ils affrontaient Space Marines et troupes de la Garde Impériale. L’Imperium perdit néanmoins plusieurs héros, certains anonymes, d’autres beaucoup moins. Les corps du Maître Mulitor et de ses Terminators ne furent jamais retrouvés et les Phalanges Death Trident pleurèrent longuement leurs frères tombés et leur Maître que les forces des dieux sombres leur avaient ravis.

Melkior sortit de sa transe, son front baigné de sueur. Il passa un moment à tenter de décrypter le sens de la vision que lui avait accordé l’Empereur. Il se leva, empoigna son arme de force et la ceignit. Il sortit de sa cellule et se dirigea vers les quartiers des officiers et du Maître de Chapitre.

Les frères qu’il croisa étaient des vétérans qui avaient menés et remportés infiniment plus de combats que lui. Ces guerriers étaient passés maîtres dans l’art du combat, leur Foi leur donnant la force de résister aux tentations de l’Ennemi et d’en triompher. Les Death Trident étaient un Chapitre secret, pieux et humble. Il prenait le commandement des forces présentes sur les lieux d’un conflit uniquement si nul autre Chapitre plus ancien que le leur ne combattait à leur côté. De fait les autres Chapitres les estimaient pour leur respect de l’ancienneté et respectaient les doctrines de combat particulières des Death Trident.

Les frères que croisaient Melkior le saluaient d’une brève inclination de tête, mais Melkior pouvait sentir la méfiance dont il faisait l’objet. Il savait ce que les frères Death Trident éprouvaient au sujet des individus doués de pouvoirs psychiques tels que lui. Néanmoins, cette méfiance se doublait d’un grand respect et Melkior ne pouvait s’empêcher d’imaginer le sort qui lui aurait été réservé s’il n’avait été incorporé dans les rangs du Chapitre. Il ne se souvenait de presque rien à propos de sa vie passée et il n’en avait cure. Son passé l’aurait affaibli, les Death Trident haïssaient la faiblesse.

Melkior était jeune selon les standards Space Marine. Pas plus de quatre-vingt ans. Il passait une grande partie de la journée à prier et à méditer. Il avait reçu sa vision lors d’une de ces séances et la rapportait à l’archiviste chargé de sa formation. Melkior n’avait jamais eu une vision d’une telle intensité depuis son intronisation au sein des Phalanges. Cela le troublait mais raffermissait sa Foi, en lui montrant de façon indéniable que l’Empereur était avec lui et avec ses frères.

Les deux vétérans regardèrent l’archiviste s’approcher sans le quitter des yeux un seul instant. Ils connaissaient les risques que présentaient les psykers mais respectaient leurs frères archivistes. Néanmoins, le Marine qui s’avançait vers eux était jeune et cela se voyait dans sa démarche. Melkior ressentait leur appréhension à l’idée qu’un être tel que lui pénètre dans les quartiers des officiers. Lorsque Melkior arriva devant eux, les deux gardes abaissèrent leurs armes, bloquant la lourde porte métallique conduisant aux appartements des gradés.

-Quel est le motif de votre venue ? demanda l’un des Space Marines.
-Je viens voir frère Bertius, répondit Melkior en tentant de se calmer.

Il sentit que la crainte s’insinuait dans son esprit. Sa volonté écrasa la sensation naissante.

« La crainte amène au doute, le doute conduit à l’hérésie ». Melkior se répétait la première phrase de l’endoctrinement des Death Trident, lorsque les gardiens relevèrent leurs armes et ouvrirent les portes blindées.

-Nous allons vous conduire jusqu’au frère archiviste.

Melkior ne répondit rien. Ce n’était pas une question
Après avoir marché pendant dix minutes, Les trois surhommes se trouvèrent face à la cellule de frère Bertius.

-Frère Melkior, salua l’archiviste.
-Frère Bertius, répondit Melkior en s’inclinant.
-Que me vaut votre visite ? Je doute que ce soit pour une quelconque question d’ordre politique ou militaire.

A ces mots et sur un signe de tête du maître archiviste, les deux Marines s’en retournèrent à leur devoir de garde.

-En effet frère. Je viens vous voir car j’ai eu une vision inspirée par notre Empereur Bien Aimé.

D’un geste, Bertius invita son élève à s’asseoir dans sa cellule.

- Que vous a-t’ Il montré ?
-J’ai vu le Maître de Chapitre Mulitor lors de son dernier combat.
-Vraiment ?

Melkior crut déceler de la suspicion dans cette dernière réponse. Ses pouvoirs n’étaient pas complètement matures et il en était conscient.

-J’ai clairement entendu la voix de ses frères Terminators alors qu’ils se retrouvaient face à l’armée du Chaos.
-Et qu’avez-vous vu précisément ?
-Je ne puis vous le dire. Mes facultés sont encore loin d’être mures et je ne peux avancer que des hypothèses.
-Je vous écoute frère. Même une hypothèse peut avoir son importance dans notre lutte contre le Mal qui ronge notre galaxie.

La voix de Bertius s’était faite plus douce. « Une invitation à poursuivre » pensa Melkior.

-J’ai vu Mulitor gravir une montagne…

Melkior se concentrait afin de revivre la scène.

-Continuez, l’encouragea Bertius.
-Il regarde vers le bord…Il voit une crevasse…
- Que fait-il ensuite ?
-Il se retourne…L’un de ses frères l’appelle. Il voit un de ses Terminators périr alors que dix hérétiques le jettent au sol…

Melkior ressentait les émotions du Maître de Chapitre défunt et son effort mental lui arrachait des larmes de souffrance.

-Mon frère, calmez-vous, lui intima la voix alarmée de Bertius ; mais celle-ci semblait provenir de très loin comme si un nuage de ouate les séparait.

Néanmoins Melkior parvint à faire ralentir les battements de ses deux cœurs, et retrouva une respiration moins saccadée.

-Bien, reprenez maintenant.
-Mulitor pleure son frère, son âme souffre de la perte de son ami…Il se retourne vers la crevasse et regarde…Il examine la profondeur…Il se retourne à nouveau vers ses ennemis avant de plonger son regard dans le gouffre devant lequel il se tient…Il murmure une prière à l’Empereur…Il plonge une arme étrange dans le trou…Il se relève, se retourne, dégaine son épée et charge ses adversaires. Il hurle des prières alors que ses frères tombent les uns après les autres…

Melkior était dans une telle transe qu’il ressentait désormais la douleur physique de Mulitor et de profondes coupures apparurent dans sa chair.

-Frère Melkior, abandonnez votre vision, vous êtes en train de perdre votre sang.
-Pas encore, frère Bertius, pas encore…refusa Melkior le souffle court.

Une nouvelle entaille apparut brutalement sur le côté de son crâne.

-Rompez le contact immédiatement frère Melkior, c’est un ordre !

Melkior abandonna Mulitor à son sort et ouvrit les yeux. Immédiatement la douleur le saisit, et il se mit à hurler sous l’intensité de celle-ci.

-Equipe médicale ! Ceci est une urgence et ce n’est pas un exercice ! s’époumona Bertius dans le communicateur de sa cellule.

Un apothicaire arriva en courant, ses deux serviteurs sur les talons. Ils emportèrent le corps de Melkior après lui avoir injecté une dose massive de coagulants et d’anesthésiants. Ce dernier était encore vivant, mais sa vie serait à jamais marqué par cette expérience.
La voix de Mulitor continuait à résonner dans l’esprit de Melkior alors qu’il se sentait emporté par des mains gantées de fer.

-Le Trident de Neptunius est désormais au fond du gouffre, l’Honneur du Chapitre est sauf…

Puis il sombra dans l’inconscience sous l’effet cumulé de la souffrance qui parcourait son corps et des drogues qui lui avaient été injectées.

-Distance avant arrivée, ordonna Lucius.
-Deux cent mille kilomètres, lui répondit une voix provenant de la multitude des serviteurs s’activant sur la passerelle de commandement de l’Imperator Deus.
-Vitesse, vecteur d’approche et activité moteurs ?
-Vitesse : deux cent cinquante kilomètres secondes, vecteur d’approche confirmé, corrections de trajectoire en cours, moteurs au quart du nominal.
-Bien, amenez la vitesse à cent cinquante kilomètres secondes lorsque nous serons à cent mille kilomètres du quai.

Heliantinos ressentait la décélération de la barge de bataille au travers des vibrations du plancher de sa cabine.

« Nous serons bientôt arrivés au monastère » pensa-t-il.

Il avait toujours apprécié la fraîcheur qui parcourait les couloirs de la forteresse monastère des Death Trident. Sa cellule plongée dans l’obscurité lui manquait, et il préférait prier dans le noir plutôt qu’en pleine lumière. Là, il pouvait se concentrer pleinement sur sa Foi et sur ses responsabilités de frère Death Trident.
La barge de bataille approchait de son quai en laissant derrière elle une traînée blanche et lumineuse, signe de l’intense activité des moteurs Warp.

-Distance cinquante mille kilomètres, dit une voix anonyme.
-Baissez la puissance des moteurs à quinze pour cent. Vitesse du navire ?
-Cent kilomètres seconde, en décélération.

La centaine de cogitateurs, de lexmécaniciens et autres serviteurs s’affairaient sous les yeux de Lucius. Cette foule en activité lui faisait entendre un bourdonnement sourd et insistant. Lucius appréciait cette sensation à sa juste valeur. Le ronronnement continu et stable des moteurs Warp, l’agitation des serviteurs et surtout le silence dans lequel se déroulait tout cela.
Il comprenait que ce n’était qu’une vaste prière au Dieu Machine. Sans Lui, les vaisseaux de la flotte Death Trident ne pouvaient traverser la galaxie, ils ne pouvaient pas voyager dans l’espace. Mais le Dieu Machine avait ses adeptes, et avait enseigné à ceux-ci certains de ses secrets et une partie de son savoir.

Le cœur des voix apportait de la chaleur et de l’espérance à l’âme du vieux Maître de Navire. Cela faisait bientôt deux cents cinquante ans qu’il menait d’une main de fer l’équipage de l’Imperator Deus. Avec son vaisseau, il avait participé à de nombreux combats et avait remporté la majorité de ces affrontements. L’Imperator Deux était un vaisseau robuste et millénaire. Il appartenait au Chapitre depuis des siècles, don de l’Adeptus Mechanicus aux valeureux serviteurs de l’Imperium. Lucius avait encore ces pensées en tête lorsque l’un de ses subalternes lui rapporta que la distance séparant le vaisseau de son quai se réduisait rapidement. Lucius distinguait maintenant les structures de l’imposant port spatial qui abritait la flotte des Death Trident.

-Entamez les procédures d’approche.

Heliantinos ressentit le brusque changement de vitesse et s’arrima dans son harnais de protection pour éviter que la force de décélération ne l’écrase contre les murs de sa cabine. Il sentait le métal glacé au travers de ses vêtements et frissonna à ce contact.
Les soubresauts de l’antique appareil indiquaient à tous les frères présents à bord que l’Imperator Deus allait accoster son quai.

-Enclenchez les procédures d’accostages. Moteurs au point mort, ordonna Lucius.
-Bien Capitaine.

La construction cyclopéenne coupa ses moteurs, et la force de poussée suffit à le faire avancer. Il se rangea le long du quai, glissa un moment en silence le long de celui-ci, puis l’Imperator Deus enclencha ses rétrofusées, et s’immobilisa enfin.

-Confirmation accostage, demanda calmement Lucius.
-Accostage confirmé. Déploiement des passerelles de ravitaillement. Verrouillage des clamps d’arrimage magnétiques.

Il y eut un sifflement aigu lorsque l’air emplit le hangar contenant les vaisseaux de débarquement. Les frères Death Trident se dirigèrent alors prestement vers les appareils, pressés de retrouver leur monde natal.

-Hangar pressurisé, frères de bataille dans les transports.
-Ouvrez les portes de la soute, notre mission s’achève.

Lucius quitta alors la passerelle et se dirigea à son tour vers les vaisseaux de transport.
Les moteurs des Thunderhawks s’allumèrent, et les appareils Space Marines jaillirent du hangar, la lumière bleutée de leurs moteurs clairement visible dans le noir de l’espace.

-Frère Melkior, m’entendez-vous ?

L’apothicaire essayait de tirer le Marine blessé de sa léthargie.
Le maître des archivistes se tenait à côté du corps immobile et scrutait nerveusement le visage de son élève. Le choc l’expérience l’avait cloué à l’Apothecarion durant deux semaines complètes, semaines pendant lesquelles il était resté inconscient.
L’archiviste n’avait pas été présent lors de l’arrivée de la dixième Compagnie et n’avait pas pu participer au banquet de la victoire. Mais cela, Melkior l’ignorait. Pendant le temps qu’il avait passé à guérir, il avait eu d’autres visions. Les apothicaires les associaient aux délires engendrés par l’administration de drogues et de calmants, mais frère Bertius avait assisté à certains de ces délires. Il savait que la raison était toute autre.

-Frère Melkior, êtes-vous parmi nous, ou errez-vous parmi les ombres ?lui demanda à nouveau l’apothicaire.

Ce dernier ne répondait toujours pas, et frère Bertius craignit que l’effort psychique ne l’ait tué. Il regretterait sa mort, mais la souffrance et la tristesse étaient le lot quotidien des serviteurs de l’Empereur.
Frère Bertius allait quitter la salle de l’Apothecarion, lorsque frère Melkior remua faiblement. Les appareils de mesure indiquaient que les fonctions vitales de Melkior revenaient à la vie. Le Space Marine n’était pas mort.

-Sergent, les transports de la dixième Compagnie sont arrivés, annonça frère Celtius à son supérieur.

Ce frère était jeune mais prometteur. Il deviendrait un grand Space Marine. Valius n’en doutait pas.

-Merci frère, je vais aller informer notre Chapelain.

Frère Celtius quitta les quartiers de son chef. Ce dernier inspecta rapidement le pistolet bolter qu’il venait de nettoyer puis ce dernier sortit de sa cellule et se dirigea d’un pas vif vers celle de son commandant, le Capitaine Aepinus. Ce dernier était un guerrier exceptionnel et il était secondé par un chapelain fervent dont les aptitudes martiales n’étaient égalées que par la puissance et la pureté de sa Foi. Ce chapelain guidait les prières des hommes de la Quatrième Compagnie depuis une trentaine d’année environ, et ce Space Marine était connu sous le nom de frère Jeremius.

Valius pensait à tout cela lorsqu’il se présenta devant son Capitaine de Compagnie.
-Commandant ?
-Qu’y a-t-il mon frère ?
-Les frères de la Dixième Compagnie viennent de rentrer de mission.
-Bien. Que font-ils en ce moment ?demanda Aepinus en sortant de sa cellule après avoir accroché son arme énergétique à son côté.
-Ils prient sous la conduite du Chapelain Helios.
-Ils prient ? Dans la chapelle ?s’étonna le Commandant, si tel était le cas, nous les aurions vus passer…
-Ils ne prient pas dans la chapelle…
-Mais où donc alors ?
-Devant leurs transports.
-Leur Foi est telle qu’ils préfèrent prier immédiatement l’Empereur dès leur retour. Le Chapelain Helios est un meneur passionné mais il devrait ménager ses hommes.
-Vous avez sûrement raison, mais s’il fait prier ses hommes, il doit avoir de bonnes raisons.
- Bien, suivez-moi, nous allons à leur rencontre. Les guerriers doivent savoir que le Chapitre leur est reconnaissant des victoires qu’ils lui rapportent.

Les deux géants en armure noire comme la nuit arrivèrent devant le hangar où les Space Marines de la dixième Compagnie priaient.
Quatre cents gorges faisaient vibrer l’air de l’immense hangar de leurs voix chaudes et profondes. Le spectacle de ces guerriers agenouillés dans leur prière aurait frappé plus d’un visiteur mais Aepinus s’avança vers le chapelain, le bruit de ses bottes métalliques tranchant nettement avec la pureté du chant des Marines.

-Chapelain Helios, salua le capitaine en inclinant la tête.
-Capitaine, répondit le guerrier à l’armure ornée de crânes.
-Lle Chapitre et l’Empereur vous doivent une victoire.
-Le Chapitre peut-être, mais l’Empereur ne nous doit rien Capitaine. C’est nous qui Lui devons tout. Nous ne sommes que Ses fils et nous nous devons de glorifier notre Père.

Aepinus vit briller la flamme de la conviction dans les yeux d’Helios. Le temps lui sembla se figer, et il eut l’impression que le regard du chapelain sondait le fond de son âme.
Puis le temps reprit son cours normal.

-Aetius vous fait savoir qu’un festin sera donné en votre honneur.
-Le Maître de Chapitre est au courant de notre victoire ?interrogea Helios.
-En effet, et même s'il est actuellement engagé ailleurs aux côtés des Ultramarines, nous lui avons fait parvenir vos faits d'armes et il est fier d’avoir des hommes tels que vous sous ses ordres.
-Capitaine, répondit le chapelain en s’inclinant.

Puis Helios se retourna et s’adressa à ses hommes.

-Mes frères, l’Empereur est avec nous, et son regard est tourné en permanence vers Ses plus fidèles serviteurs. Aujourd’hui, votre victoire vous vaut le respect de vos frères d’armes et la Bienveillance de l’Empereur.

A cet instant tous les Space Marines frappèrent leurs cœurs de leurs poings et ce bruit métallique fit sursauter la personne qui se tenait en retrait, dans l’ombre du hangar.

Les frères Death Trident quittèrent ensuite le pont et se dirigèrent soit vers la Chapelle de l’Empereur, soit vers l’armurerie ou encore vers leurs cellules. Aucun d’entre eux ne manifesta de signes de fierté et saluèrent leurs frères avec le respect qu’ils leurs devaient. Les liens d’honneur et de sang jouaient pour beaucoup dans le comportement des frères du Chapitre, mais l’ancienneté primait toujours sur ces valeurs. Un frère plus âgé méritait un profond respect de la part des plus jeunes, et ces derniers suivaient avec assiduité les leçons que leurs donnaient leurs aînés.
Le capitaine Aepinus et le chapelain Helios quittèrent à leurs tours la vaste salle et s’en retournèrent à leurs quartiers.
La fine silhouette se mit alors à bouger, et partit remplir sa mission.

Les appareils de mesure indiquaient que frère Melkior reprenait son souffle, et Bertius se rapprocha du lit dans lequel se trouvait le jeune archiviste.

-Frère, m’entendez-vous ?

Melkior ne répondit pas, mais ses yeux se rivèrent sur ceux de son aîné. L’éclat de la vie revenait dans son regard.

-Il ne pourra sortir que dans une semaine, frère Bertius, informa l’apothicaire.
-Une semaine ? Pas avant ?
-Ce temps va lui permettre de retrouver ses forces et surtout il va permettre à ses os brisés de se ressouder.
-Une semaine…soupira Bertius. Nous allons devoir attendre une semaine avant de savoir ce qu’a vu notre frère.
-Il pourrait sortir plus tôt, mais ses fractures et ses blessures n’auraient pas le temps de cicatriser convenablement. Ce ne sont pas des blessures ordinaires. Un homme moindre serait mort depuis longtemps.
- Très bien, soupira l’archiviste. Une semaine…

Bertius quitta l’Apothecarion et retourna dans sa cellule afin de méditer sur les évènements qui venaient de se dérouler.
Alors qu’il arrivait devant la porte de sa loge, ses sens perçurent le rapide mouvement de la silhouette qui cherchait à se dérober par une porte de service. Bertius s’avança à la poursuite de cette ombre mais il ne trouva que le vide une fois la porte ouverte.
« Se pourrait-il que la forteresse fut infiltrée par les sbires du Chaos ?
Non, cela semblait impossible. Les défenses extérieures auraient détectées l’appareil qui aurait amené le Chaos, et le navire des dieux sombres aurait été instantanément pulvérisé par les missiles et autres lasers de défense. »
Bertius s’en retourna avec ses craintes et chercha la paix de l’âme.

Melkior leva lentement un bras, et l’apothicaire vint vers lui.

- Que se passe-t-il mon frère ?

Melkior ne répondit pas tout de suite, et lorsqu’il le fit, l’apothicaire supposa qu’il délirait encore, tant ce qu’il disait n’avait de sens. Il s’éloigna de son patient et se replongea dans l’étude du venin de scorpion de feu.

-Le Trident a été retrouvée…Il a été exhumée de son tombeau de pierre…Le Chapitre se doit de le récupérer…
Mais ses paroles ne furent entendues que par les micros enregistrant toutes les conversations, et non par l’apothicaire.
Nul ne savait que l’avenir des Death Trident était en train de se jouer…
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  • 2 semaines après...
Un chapitre où tu introduis un peu plus les pensées des personnages, ce qui rend la lecture plus agréable je trouve ^^ Cela donne de la profondeur au texte.

Je n'ai pas grand chose à dire sur la forme du texte, propre, aéré et au style agréable à lire.

Concernant le fluff, je ne suis pas un spécialiste des spaces marines, mais je pensais que les archivistes étaient quand même moins craints que cela. Je sais que chez les hommes normaux c'est le cas, mais chez les fils de l'Empereur ? Là, les gardes hésitent quand même à laisser rentrer un de leur frère. Les psykers sm sont censés bien se maitriser, et ils le savent ^^ Mais bon, je suppose que cela peut varier entre les différents chapitres de marines.

Après, la mention "...les Space Marines de la dixième Compagnie priaient. Quatre cents gorges faisaient vibrer l’air...". Une compagnie de spaces marines, c'est bien 100 hommes si je me rapelle bien, non ? Après, peut être ai-je mal compris ^^

Voilà, c'était un petit commentaire rapide et non exhaustif. Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, mais j'étais en période d'exams, alors forcément, je n'avais pas beaucoup de temps libre ! Je remarque qu'au passage, je n'ai rien loupé d'important sur ce sous-forum, vu le peu de monde présent ^_^
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Bonsoir à tous,

Tout d'abord je tiens à remercier ceux qui prennent le temps de lire mes écritures (car j'ai conscience que ce sont de gros pavés). D'ailleurs si cela vous semble trop long, n'hésitez pas à poster pour le dire, je scinderai les chapitres suivants en plusieurs parties.

Ensuite, le millier de vues (et j'ose l'espérer de lectures) a été dépassée, et seul Sebastus se fend de laisser des commentaires. J'imagine que ceux qui lisent sans laisser de message ont tout de même des avis, et ceux ci m'intéressent.

En effet, s'il est gratifiant de partager ses travaux, ça l'est d'autant plus lorsqu'on ce partage est réciproque. J'encourage donc tous ceux qui passent du temps à lire ma prose; et celles des autres auteurs de la section, à laisser un commentaire, même s'il ne concerne qu'un détail du texte.

C'est grâce à ce processus d'échange que nous, les autres auteurs de la section et moi même, pouvons savoir si ce que nous produisons vous plaît et améliorer ce qui ne va pas.

Après ce petit laius, quelques réponses pour Sebastus, lecteur et commentateur fidèle :)

[quote]Un chapitre où tu introduis un peu plus les pensées des personnages, ce qui rend la lecture plus agréable je trouve ^^ Cela donne de la profondeur au texte.[/quote]

Merci de l'avoir remarqué :) Il est vrai que les trois premiers chapitres, après relecture de ma part, sont terriblement creux et éloignent le lecteur des personnages au lieu de l'en rapprocher.

[quote]Je n'ai pas grand chose à dire sur la forme du texte, propre, aéré et au style agréable à lire.[/quote]

Aéré suite à tes remarques, je t'en remercie une nouvelle fois.

[quote]Concernant le fluff, je ne suis pas un spécialiste des spaces marines, mais je pensais que les archivistes étaient quand même moins craints que cela. Je sais que chez les hommes normaux c'est le cas, mais chez les fils de l'Empereur ? Là, les gardes hésitent quand même à laisser rentrer un de leur frère. Les psykers sm sont censés bien se maitriser, et ils le savent ^^ Mais bon, je suppose que cela peut varier entre les différents chapitres de marines.[/quote]

Si tu l'as ressenti comme ça, alors j'ai réussi ce que je voulais.
Ce n'est pas tant de la crainte que ressentent mes Marines, mais plutôt de la méfiance à l'encontre de leurs frères psykers. Je te laisse imaginer ce que ça peut donner avec des psykers d'autres organisations :P

L'origine de cette méfiance sera explicitée plus tard dans mon récit, donc: wait and read :D

[quote]Après, la mention "...les Space Marines de la dixième Compagnie priaient. Quatre cents gorges faisaient vibrer l’air...". Une compagnie de spaces marines, c'est bien 100 hommes si je me rapelle bien, non ? Après, peut être ai-je mal compris ^^[/quote]

Non, tu as bien compris. C'est juste que je trouve ridicule qu'un Chapitre ne comporte que 1000 SMa. Le mien en comporte 3000, donc environ 300 par Cie. Je prends volontairement des libertés avec le fluff de ce côté là, et je l'assume pleinement.

Il ne me semble pas avoir donné le détail des troupes qui étaient en mission avec le chapelain, mais il n'y a pas toute la 10e Cie (trop risqué) et des éléments d'autres Cies (non différenciées) sont présents.

On arrive donc finalement à retrouver ces 400 piétons ^^

[quote]Voilà, c'était un petit commentaire rapide et non exhaustif. Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, mais j'étais en période d'exams, alors forcément, je n'avais pas beaucoup de temps libre ! Je remarque qu'au passage, je n'ai rien loupé d'important sur ce sous-forum, vu le peu de monde présent[/quote]

Pas de souci, je ne suis pas à la minute ;)
Et effectivement, tu n'as pas loupé grand chose, ce qui d'un côté est sympa, et d'un autre un peu triste car cela veut dire que peu (ou pas) de gens postent.


A tous les ninjas qui passent dans la section, :ph34r: , pensez que si vous prenez du plaisir (ou pas mais ce serait malheureux) à lire nos textes, dites-vous que ça nous fait plaisir d'avoir des retours sur ceux-ci.

Bref, après tout ce monologue, voici la suite avec le chapitre 5:

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[center][b]V[/b][/center]

-Sergent ! regardez ce qu’on vient de trouver, cria le soldat Jones.

Le chef de la petite escouade s’approcha en marmonnant et en pestant contre le sable dans lequel il marchait.

- Qu’est-ce qu’est c’est ? cria-t-il. J’espère que c’est pas une blague du style de celle de la semaine dernière…
-Non, cette fois c’est sérieux, répondit Jones.
-Y’a intérêt, parce que sinon ça va chauffer pour ton matricule.

A ce moment, l’équipe sortit le trident de son cercueil de pierre, et les lames leurs apparurent éblouissantes, le tranchant affûté comme au premier jour.
Ils étaient obligés de se mettre à deux pour tenir l’arme à hauteur d’yeux, tellement son poids était important.

-Mais qu’est-ce que c’est que ça ? demanda le sergent en regardant vers l’horizon.
-Ben c’est une espèce de fourche sergent, répondit Jones qui était resté dans le trou creusé par son équipe.
-Bonne déduction, mais je ne parlais pas de ça.
-Ben de quoi alors ? l’interrogea Jones.
-De ça, dit le sergent en tendant la main vers l’horizon.

Un nuage de poussière était apparu et s’approchait du chantier de fouille.

-C’est sûrement qu’une bête tempête de sable, sergent, avança l’un des hommes.
-Non, il n’y a pas de tempête en cette saison…

Le regard du sergent Marvin s’enfiévra lorsqu’il comprit ce qui se passait.
A cet instant, une ombre survola la zone de fouille en rugissant.

-Prenez vos armes ! cria le sergent, nous avons de la visite.

Les soldats se jetèrent sur leurs fusils laser, vérifièrent l’état de leurs batteries et commencèrent à courir en direction du camp principal.

Tout en courant Jones se remémora son arrivée sur cette planète. Il était stationné sur cet orbe de sable depuis plusieurs mois, et il lui semblait que des siècles s’étaient écoulés depuis leur arrivée. La planète portait ironiquement le nom de Regina Bellaza, ce qui en haut gothique signifiait ‘reine de beauté ’. Seulement la planète n’avait de beau que le nom pour les hommes du quatre cent douzième de Tallarn. Là où était installé leur campement, à plusieurs centaines de kilomètres de la plus proche cité ruche, le sol de Bellaza était brûlant, le sable était une véritable plaie, s’infiltrant partout, dans les armes, les aliments et même les blessures, qui dès lors risquaient de s’infecter et de condamner le blessé à une mort inévitable et particulièrement douloureuse. Jones avait déjà dû abréger les souffrances de l’un de ses camarades, et ce geste lui avait retourné les boyaux. Son déjeuner était ressortit par là où il était entré, et Jones ne pouvait s’empêcher de penser à cet homme qui s’était battu à ses côtés, qui lui avait peut être sauvé la peau et qu’il avait dû tuer de sang-froid.

Mais pour l’instant il se contentait de courir aux côtés du reste de son escouade.
Le poids de l’arme qu’ils avaient déterrée les ralentissait, et le sable meuble entravait leurs mouvements, comme si la planète elle-même refusait de laisser partir le trident.
Ils atteignirent leur camp au bout d’une demi-heure d’effort, le corps desséché et couvert de sueur.
Le sergent mena ses hommes vers la tente du chef de peloton, et entra dans celle-ci.

-Vous ne pouvez pas entrer sergent, le commandant a interdit à quiconque de pénétrer dans sa tente.
-Laissez-moi passer, j’ai un message urgent à transmettre ! cria Marvin.
-Désolé vous ne pouvez pas...

Marvin écarta les battants qui formaient la porte de la tente de commandement. Ses yeux s’habituèrent lentement à l’obscurité qui régnait entre les bandes de cuirs, et il comprit pourquoi le commandant ne voulait pas être dérangé. Marvin savait que les distractions n’étaient pas choses courantes sur Bellaza, et il vit que le commandant profitait pleinement de celles qu’il pouvait se procurer.

Une femme se tenait devant lui, adoptant une pose lascive et dénuée de toute pudeur. Lorsqu’elle aperçut Marvin, elle ne put retenir un cri de surprise et tenta de rassembler certains de ses vêtements qui traînaient, épars, dans la tente. Le chef de peloton se retourna brusquement et injuria copieusement Marvin avant de lui parler.

-Sergent, j’avais interdit que l’on me dérange ! cria le commandant
-Effectivement, votre chien de garde me l’a fait savoir.
-Alors pourquoi êtes-vous entré sans qu’il vous ait donné sa permission ?hurla le capitaine Thedin.
-En l’absence de porte, c’est sur lui que j’ai dû frapper…
-Comment ?vous avez osé frapper un homme de ma garde ? fulmina Thedin.
-J’ai frappé cet homme, en effet, et je ne regrette absolument pas. Un idiot de son espèce devrait comprendre…
-Cet idiot comme vous dîtes, est placé sous mes ordres !
- Que dois-je en conclure votre honneur ?

Marvin avait posé cette question d’une voix glaciale et totalement dénuée d’émotion.

-Que devez-vous en conclure ? Que devez-vous en conclure ? explosa Thedin, que je vous ferais passer en cour martiale, voilà ce vous auriez dû en conclure !

Alors que les deux hommes se jaugeaient du regard, le garde entra dans la tente.

-Que voulez-vous, vous ? cria Thedin.
-Je viens simplement faire sortir cet homme capitaine, répondit le soldat.
-Non, maintenant qu’il est là, il est trop tard. Il fallait y penser avant ! Dégagez !
-A vos ordres, répondit le soldat en serrant les dents.

Ce n’est qu’une fois que ce dernier eut quitté la tente que Marvin remarqua le sang qui s’était déposé sur les tapis posés à même le sol. Il avait entendu un craquement sinistre au moment où il avait frappé le soldat, et il devina qu’il avait dû lui casser le nez.
Quel dommage, songea-t-il, ces tapis valent une fortune, enfin ils valaient une fortune, se corrigea t’il mentalement.
Puis la voix du capitaine le ramena durement à la réalité.

-Et quel est donc ce foutu message pour lequel vous avez cru bon de me déranger en plein travail !

« En plein travail…, espèce de sale porc va », pensa Marvin avant de répondre.

-Mon équipe et moi-même avons déterré une arme et…
-Mais qu’est-ce que vous voulez que ça me foute ? Vous voulez que je vous donne une médaille pour ce haut fait de bravoure !éructa Thedin.
-Si tel est votre bon plaisir, répondit Marvin.
-Ne jouez pas avec moi. Vous vous croyez malin peut être ? Attention sergent, vous savez que sur cette planète un accident est vite arrivé.

Ignorant la menace, Marvin continua à parler.

-Nous avons également remarqué qu’un nuage de poussière se dirigeait droit vers notre camp.
-Et alors, c’est sûrement la relève qui arrive.
- Pardonnez-moi, mais je ne pense pas…
-Et pourquoi, je vous prie ?

Marvin commençait à perdre patience devant son supérieur et il savait que c’était ce que cherchait son capitaine. En le faisant sortir de ses gonds, Thedin pourrait le faire arrêter pour insolence et refus d’obéir aux ordres d’un supérieur. Pour ces deux faits, Marvin savait que la punition était la peine capitale.

-Ce ne peut être la relève, tout simplement parce que celle-ci ne doit arriver que dans deux semaines, et je doute fortement que nos chers amis se bougent le train avant cette date.
-Dans ce cas, vous n’avez qu’à organiser une réception en l’honneur de nos invités, sergent.
-A vos ordres capitaine.
-Et maintenant sortez !
-Bien capitaine.

Et Marvin sortit pour accomplir la tâche que lui avait confiée son supérieur.


Ces humains sont pitoyables, songea Irkor alors qu’il observait les gardes impériaux ériger leurs défenses.
Irkor ruminait ses pensées lorsqu’un homme en haillons se présenta devant lui.

-Seigneur…
-Qu’y a-t-il ? demanda ce dernier de sa voix grave, profonde mais surtout dénuée de toute trace d’humanité.
-Le camp des impériaux est en vue, mais il semble nous avoir repéré et prépare des défenses…
-Je sais, je ne suis pas aveugle, répondit Irkor, as-tu d’autres nouvelles aussi inutiles que celle-là à m’annoncer ?
-Oui Maître, les premières informations qui nous sont parvenues indiquent que les impériaux disposent d’armes lourdes et qu’ils sont en train de les mettre en batterie…
-SILENCE !! Je ne tolère pas ce genre de discours de la part d’un être tel que toi !!
Des armes lourdes n’effraient pas les serviteurs de notre Dieu !!

Les paroles d’Irkor claquèrent tels des coups de fouet, et à chaque nouveau mot prononcés, la forme qui se tenait devant lui se recroquevillait un peu plus.

-Vous avez raison Maître, mais ils ont aussi des…
-Raaaahh !! Il suffit de tes jérémiades !

Sur ces mots Irkor dégaina son épée qui quitta son fourreau dans un feulement sourd. La lame brillait d’un feu interne, et des voix s’échappaient de l’enveloppe de métal.
Avec un rugissement, Irkor empala l’esclave qui se tenait devant lui.

-La prochaine fois que tu me verras, ce sera quand je rejoindrai moi aussi le paradis des guerriers.
-Maître…gémit l’homme planté au bout de l’épée comme un asticot au bout d’un fil de pêche.
Irkor releva l’épée, pointe vers le ciel.
-Maître, pitié…
-Nulle pitié pour les faibles, dit doucement Irkor, seulement une éternité de souffrances.

Le poids de l’homme le faisait s’empaler davantage sur la longue lame. Puis le cultiste se mit à hurler alors que son âme était dévorée par l’entité démoniaque qu’abritait l’épée.
Le seigneur du Chaos rugit à nouveau et envoya le corps mutilé du cultiste voler à plusieurs mètres.
Un hurlement à glacer le sang s’éleva dans les rangs des disciples du Chaos.

-Et maintenant, sus aux humains et à leur faux dieu ! cria Irkor.

Lentement l’armée du Chaos se mit en mouvement, les cultistes devant, protégeant les Marines du Chaos de leurs corps. Irkor n’avait cure de la vie de ces hommes et de ces femmes, ils n’étaient là que pour assurer que les Marines puissent mener à bien leur mission.

-Formez un cercle autour du campement, ordonna Marvin.
-Bien sergent, lui répondit une voix.

Marvin supervisait la préparation de la défense du chantier de fouille. Les gardes impériaux disposaient de deux Arvus, mais ils ne devraient pas servir dans le cas où une bataille aurait à se dérouler. Ils serviraient à transporter les objets découverts au vaisseau stationné en orbite.
C’est alors qu’une vérité le frappa comme la foudre. Il chancela avant d’appeler un préposé aux communications.

-Soldat, contactez le Star Furor, demandez-leur s’ils ont eu ou détecté des signaux sur leurs radars.
-Bien sergent.

Le soldat mit un certain temps à trouver la fréquence du Star Furor, et une fois qu’il y fut parvenu, la liaison resta parasitée.

-Star Furor, ici le sergent Marvin du quatre cent douzième de Tallarn, me recevez-vous ?

Marvin réitéra ses appels durant quelques minutes avant qu’une réponse ne soit entendue.

-Nous vous recevons très mal sergent.
-Avez-vous détecté des signaux anormaux aujourd’hui ?
-Un vaisseau des forces du Chaos a été repéré il y a un peu moins d’une heure, mais il a pris la fuite quinze minutes après son arrivée. Nos chasseurs d’attaques n’ont pas eu le temps de tirer et nous ne savons pas s’il a envoyé des troupes au sol.
-J’ai bien peur que ce soit le cas…soupira Marvin.
-Attendez, il se passe quelque chose dans le secteur, nous recevons des données concernant une attaque du Chaos contre le monde voisin. Nous devons quitter l’orbite de Bellaza afin de nettoyer la galaxie de ces parjures. Bonne chance à vous et au quatre cent douzième de Tallarn.

Et la transmission fut interrompue.

-Nous sommes seuls face à l’adversité maintenant.
-Nous avons le capitaine Thedin pour nous commander, lui répondit l’officier radio.
-Thedin ? Allons soldat, le commandant Thedin ne doit sa place de capitaine qu’à sa naissance et non à ses actes.
-Que voulez-vous dire sergent ?
-L’avez-vous déjà vu se battre à nos côtés ?l’avez-vous déjà vu nous mener au combat ?l’avez-vous déjà aperçu en première ligne, là où vont les braves ?
-Vous avez raison sergent, il n’est pas courageux, c’est même un sacré poltron je dois dire, mais c’est lui qui vous a demandé d’organiser nos défenses, on ne peut pas dire qu’il soit imprévoyant au moins.
-Thedin prévoyant ? Laissez-moi rire, il m’a demandé d’organiser une réception en l’honneur de nos invités, et quand il disait réception il utilisait le sens premier du terme, vous pouvez me croire. Alors de là à l’imaginer organiser une quelconque défense contre d’éventuels agresseurs…Il les attendrait une bouteille de notre meilleur vin à la main que ça ne m’étonnerait pas.
Bon je dois vous laisser, il faut que je retourne m’occuper de nos défenses, pendant que Thedin discute avec sa ‘cousine’ d’affaires importantes…

Les deux soldats partirent d’un rire gras mais sans joie.
Puis Marvin quitta l’officier radio, sans savoir contre qui ou contre quoi ils allaient sûrement devoir se battre.

-Jones, appela Marvin.
-Oui sergent ?
-Où sont les bolters lourds ?
-Toujours dans la réserve.
-Quoi ? Mais qu’est-ce qu’ils foutent là-bas ?
-Aucune idée sergent.
-Allons voir Jones.
-Bien sergent.

Une fois sur place, ils trouvèrent les quatre soldats, chargés de rapporter les bolters lourds, allongés sur le sol, inconscients.
-Soldats ! cria Marvin.

Les quatre hommes ouvrirent des yeux hagards et pleins de surprise.

-Oui sergent, bégaya l’un d’entre eux.
-Je vous avais donné un ordre il me semble ! Vous deviez rapporter ces bolters lourd, pas roupiller!
-Je me rappelle pas sergent. Comme si j’avais oublié ce qu’il s’était passé depuis quinze minutes.

Le sergent les regardait d’un air dubitatif.

« Comment des hommes peuvent-ils s’endormir au même instant et oublier ce qu’il s’est passé ? »

Les soldats se regardaient les uns les autres sans comprendre ce qui leur était arrivé.

-Allez, remettez-vous au boulot les gars, ordonna finalement Marvin.

Les quatre gardes s’engouffrèrent dans la tente où se trouvaient les armes lourdes.

-Marvin…
-Quoi, qu’est-ce qu’y a Jones ?
-Je pense qu’il disait la vérité.
-Comment cela ?
-Il avait l’air complètement paumé…
-Mais alors que leur est-il arrivé ?
-Aucune idée, et je n’aime vraiment pas ça…
-Moi non plus Jones, moi non plus…

Au bout de d’une demi-heure supplémentaires d’effort et de sueur, Marvin et ses hommes achevèrent de fortifier, bien que de façon précaire, leur campement. C’est le moment que choisit Thedin pour venir inspecter la "réception" que devait organiser Marvin.
Après avoir rapidement examiné la place centrale du campement, où rien n’avait changé, Thedin se mit à hurler.

-Marvin ! Ça fait trois plombes que je vous ai ordonné de préparer une réception et rien n’est encore fait ! Marvin ! Explications !

Marvin s’approcha lentement de Thedin et le dévisagea posément, son regard s’étant réduit à deux points noirs. Ses pupilles brûlaient d’un feu glacé qui aurait fait fléchir la volonté de plus d’un homme. Ses traits fins contrastaient fortement avec sa personnalité. Son visage avait eu du succès chez les femmes pendant une longue période, qui avait connu une brusque fin lorsqu’il avait pris un coup de dague qui lui avait laissée une cicatrice courant de son oreille droite au bas de sa joue. Il avait le crâne rasé, ce qui lui aurait conféré un aspect particulièrement impressionnant s’il avait été plus grand. Mais sa petite taille lui avait sauvée la vie à plusieurs reprises et il ne s’en plaignait donc pas. Mais face à son capitaine, la haine qui brûlait au fond de son âme décuplait sa taille.

-Marvin ! Explications ! réitéra Thedin.
-La réception est prête monsieur, répondit Marvin du ton le plus calme qu’il réussit à adopter.
-Vraiment ? Alors où est la table du banquet ? Où sont les bouteilles ? Et la nourriture ? Et…

Marvin ne laissa pas son supérieur terminer sa phrase.

-Où est la plaisante compagnie dont vous raffolez ? Où sont vos catins et autres maîtresses ?
-MARVIN !! SILENCE !!

Le capitaine semblait enfler sous l’insulte, mais Marvin resta froid et impassible.

-Non ! C’est à vous de vous taire !
-Soldats, mettez le sergent Marvin aux arrêts !

Mais aucun soldat ne bougea. Le face à face entre Marvin et Thedin captivait les regards. Personne n’avait jamais osé parler comme cela au capitaine, mais tous le détestait et le haïssait, pour des raisons plus ou moins claires, plus ou moins justifiables, mais tous étaient unis dans cette haine.

Seul Marvin pouvait prétendre tenir tête à Thedin avec le soutien inconditionnel du reste du peloton. Le commandant le brimait, l’insultait et le rabrouait dès que l’occasion se présentait. Aujourd’hui l’heure de la révolte avait sonné et Marvin se dressait contre Thedin.
Ce dernier scruta l’assemblée qui s’était formée dans l’espoir d’y trouver un quelconque soutien, mais tous les soldats souriaient devant leur supérieur d’un air goguenard.
Comprenant qu’il n’avait plus aucune échappatoire, Thedin décida de faire face à Marvin.

-Je ne vais pas me laisser insulter par un déchet des bas-fonds d’une cité ruche perdue dans l’univers.
Je suis issu, moi, d’une grande famille, respectable de Tallarn…
-Votre naissance est la seule chose qui vous ait donné ce poste. Je préfère être ce que vous appelez un ‘déchet’ mais avoir gagné mes galons sur le champ de bataille…
-Vous ne devez vos galons qu’à mes bonnes grâces, et à rien d’autre, n’en doutez pas !
-Très bien, je vous dois mon avancement, mais au moins l’ai-je mérité. Vous, vous êtes resté capitaine toute votre vie. Vous n’avez jamais versé votre sang pour l’Empereur. Vous n’êtes qu’un lâche Thedin !

Le capitaine s’empourpra et reprit son souffle avant de cracher par terre.

-Voilà ce que vous représentez pour moi, vous n’êtes qu’une vile raclure des bas-fonds Marvin, et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par le Saint Trône de Terra, je vous condamne à mort pour insubordination, insolence et insulte envers un supérieur. La sentence est exécutable dès maintenant !

Marvin se doutait que cela finirait comme ça. Il avait retiré la sécurité de son pistolet laser et avait désanglé son holster pour pouvoir saisir rapidement son arme.
Thedin était en train de retirer son propre pistolet de son étui lorsqu’il se rendit compte qu’une arme était pointée sur sa tête.

-Marvin, si vous ne voulez pas être considéré comme un traître, vous feriez mieux de baisser votre arme, dit-il en cessant de tirer sur son pistolet qui ne voulait pas sortir de son étui.

La moitié de l’arme y était encore coincée.

-Capitaine Thedin, je vous propose un duel selon les coutumes de Tallarn dans le but de sauvegarder ce qui vous reste d’honneur.
-Défi refusé, Marvin, vous n’êtes plus digne de porter le titre de citoyen de Tallarn !
-Et vous, vous ne l’avez jamais mérité ! Un vrai citoyen de Tallarn n’aurait jamais refusé ce type de défi.
-Et vous allez me tuer ?demanda Thedin avec un sourire.
-Exactement, répondit Marvin d’une voix calme mais glaciale, qui fit frissonner Thedin.
-Vous ne pouvez pas faire ça, dit Thedin dans un souffle, alors qu’il cédait à la panique.
-Oh que si, vous savez, il me suffit d’appuyer sur la gâchette de mon arme et vous ne serez qu’un souvenir.
-Vous n’en aurez pas le cran, Marvin.
-Vous croyez ? J’ai tué tellement plus de traîtres que vous ; vous qui n’avez jamais tué un ennemi en le regardant en face. Aujourd’hui, Thedin, je bannis un lâche et un incompétent pour le plus grand bien de l’Humanité.
-NOOON ! hurla Thedin alors que Marvin appuyait le canon de son arme contre le front du capitaine déchu.

Thedin tentait désespérément de sortir son arme de son holster lorsqu’il ressentit une brûlure contre son front. Modifié par criomega
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  • 4 semaines après...
Bonsoir à tous,

Tout d'abord merci à tous ceux qui passent pour lire mon texte même si peu laissent des commentaires :ph34r:/>

Même si le chapitre précédent ne semble pas avoir suscité beaucoup de remarques, je poste le suivant. Voici donc le chapitre 6:

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[center][b]VI[/b][/center]

La tête du capitaine partit en arrière, une gerbe de sang suivant le mouvement du crâne de l’officier. Marvin tira une seconde fois et la tête de Thedin explosa. Sa cervelle se répandait à côté de lui formant lentement une mare de sang.
Les claquements secs des tirs de pistolet résonnaient encore dans la tête de Marvin lorsqu’un rugissement se fit entendre au-dessus des têtes des soldats.

-Allez les gars, tout le monde à son poste, préparez les mitrailleuses et armez les lance-missiles, cria Marvin pour couvrir le bruit qui commençait à peine à s’estomper.

Les soldats coururent approvisionner les bolters lourds en munitions et les pointèrent vers le nuage de poussière qui s’était considérablement rapproché.

-Que huit hommes commencent à charger les Arvus.
-A vos ordres sergent.

Et aussitôt, plusieurs soldats s’élancèrent vers les baraquements où étaient entreposés les objets trouvés pendant les fouilles.
Les pilotes des appareils accoururent à leurs tours, équipés de la tête aux pieds.

-Nos ordres?
-Aidez au chargement, vous pourrez mettre les objets récupérés en sûreté plus rapidement, répondit Marvin.
-C’est parti !

C’est alors que l’appareil qui les avait déjà survolés refit un passage. Le vacarme de ses unités de propulsion n’avait rien de normal mais Marvin n’eut pas le temps de distinguer ce qui produisait ce son.

-Officier radio, cria Marvin, amenez-vous ici !
-Me voilà sergent, fidèle au poste et à l’Empereur !
-Contactez le site oméga, et vite !
-Bien sergent.

L’officier de communications se mit fiévreusement à chercher la fréquence de la radio du site oméga.

-Aucune réponse sergent.
-Merde, nos chers visiteurs leurs ont déjà rendus visite.
-Sergent, on va bientôt pouvoir identifier els arrivants, l’informa la sentinelle postée dans la tour qui surplombait les baraquements.

Alors que le soldat terminait sa phrase, la montagne derrière le campement s’embrasa, une colossale explosion déchira son flanc dans des reflets violacés.

-Qu’est-ce que c’était ?hurla Jones qui courait vers Marvin.
-Aucune idée, et ça me plaît de moins en moins, lui répondit le sergent.
Les batteries sont-elles prêtes à ouvrir le feu, Jones ?
-Oui sergent, nos mortiers n’ont pas beaucoup de munitions, mais bon, mieux vaut un petit quelque chose qu’un grand rien.
-C’est vrai, j’espère que nous survivrons à cette journée Jones.
-Moi aussi sergent, moi aussi…

Irkor observait les gardes impériaux courir se mettre en position dans le but, pathétique et inutile, de les arrêter. Son Seigneur lui avait confié une mission qu’il entendait mener à bien quel que soit le coût en vies. S’il échouait aujourd’hui, il savait qu’il n’aurait pas de seconde chance. Son Maître était exigeant et impitoyable.

-Maître, les guerriers sont prêts, lui dit un des membres de son escouade.
-Bien, préparez-vous à l’attaque. Les laquais du faux empereur vont mourir aujourd’hui. Le sang va couler.
-Il sera fait comme vous l’entendez seigneur.
-J’y compte bien, répondit Irkor en plongeant don regard dans celui de son second.
-Pour le Chaos, pour les Dieux Sombres, furent les derniers mots du Space Marine renégat.

Les forces du Chaos se mirent en branle et marchèrent droit vers les positions des impériaux.
Alors que la distance séparant les deux armées s’amenuisait, Irkor fit s’arrêter ses hommes.

- Que font-ils, ces animaux stupides ? Pourquoi n’avons-nous toujours pas été attaqués ?
-Peut-être ne nous ont-ils pas repérer, avança l’un de ses suivants.
-Si seulement… mais non, ils savent que nous sommes là.
-Peut-être ne savent ils tout simplement pas qui nous sommes ?
-C’est déjà plus probable, mais cependant je pense à autre chose.
-Seigneur, appela l’un des Marines.
-Qu’y a-t-il ?
-Les impériaux sont en train de charger deux transports.
-Malédiction, les artefacts que ces idiots ont déterrés vont quitter la planète. En avant, pour les Dieux Sombres, cria Irkor à l’adresse de son armée.

Les forces du Chaos s’élancèrent en courant à l’assaut des précaires barricades des gardes impériaux.

-Sergent, ce sont des chaotiques, cria l’observateur du haut de sa tour.

Marvin fut pétrifié par cette annonce. Des serviteurs du chaos, ici, sur cette planète, au moment où tant d’artefacts venaient d’être exhumés. Ce ne pouvait être une simple coïncidence.

-Feu à volonté dès qu’ils seront à portée de tirs, puissance maximale sur les lasers, visez juste et que l’Empereur nous garde !

Les rafales des bolters lourds commencèrent à se faire entendre, suivis des tirs étouffés des mortiers qui envoyaient leurs trop rares projectiles dans les rangs des chaotiques. Marvin vit les cultistes se faire faucher comme du blé mûr, mais derrière eux s’avançaient d’autres horreurs. Marvin reconnut des Space Marines alors que ceux-ci commençaient à ouvrir le feu de leurs bolters. Des missiles jaillirent des positions impériales pour aller s’écraser contre les Marines. Deux d’entre eux tombèrent dans le sable et se relevèrent quelques instants après, mais les autres ne ralentirent pas leur allure. Marvin comprit que le corps à corps était inévitable.

-Sergent !
- Quoi ?que se passe-t-il encore Jones ?
-Les Arvus sont chargés, ils vont décoller d’ici vingt minutes !
-Mais on n’a pas vingt minutes ! Nous ne pourrons pas tenir aussi longtemps face aux serviteurs du Chaos !
-Ben va falloir, parce sinon tous nos efforts n’auront servis à rien !
-Content que vous soyez toujours des nôtres Jones !
-Pour le temps que ça va durer sergent…
-Allez, on se motive Jones !

Mais Marvin savait que Jones était dans le vrai. Ils devaient tenir leurs positions pour assurer la fuite des Arvus, mais les Marines du Chaos finiraient par tous les tuer. Ils étaient trop peu nombreux et n’avaient aucun soutien lourd. Le reste des forces impériales présentes sur la planète n’existaient plus ; ils étaient seuls pour faire face à leur destin.
Les Marines du chaos se rapprochaient de plus en plus et Marvin entendit bientôt les tirs des fusils laser et entreprit de se joindre à la fusillade.
Seul le capitaine Thedin ignorait tout de la bataille qui se déroulait, son cadavre toujours étendu au milieu de la place centrale du camp.

-Pour l’Empereur !hurla Marvin en tirant un coup de plus.

Il eut la courte satisfaction de voir l’ennemi sur lequel il venait de tirer s’écrouler dans la poussière, avant que ce dernier ne se relève, du sang s’écoulant le long de sa genouillère.
Marvin vida son chargeur sur ce même adversaire, mais ses rayons lasers étaient d’une piètre efficacité contre l’armure de son ennemi. Alors que le Marine du Chaos levait son bolter pour noyer Marvin et les gardes impériaux l’entourant de munitions explosives, il fut soulevé de terre, son plastron déformé par un missile antichar. Il retomba à plusieurs mètres, mais fut immédiatement remplacé par un autre guerrier rugissant.

-Combien de temps avant le décollage des conserves ?cria Marvin dans son micro tout en courant se mettre à l’abri.
-Quinze minutes sergent !lui répondit Jones en tirant sur l’adversaire qui venait d’apparaître, son tir traversant miraculeusement l’une des deux lentilles de vision du casque du renégat.
-Trop long ! On va manquer d’hommes !
-Je sais, mais on n’a pas le choix !

Ils n’avaient pas le choix, et les serviteurs du chaos le savaient.

Irkor fulminait, ces impériaux osaient lui tenir tête. Ils osaient l’empêcher d’atteindre les deux vaisseaux contenant l’objet qu’ils étaient venus chercher.
Poussant un hurlement où se mêlaient sa rage, sa frustration, sa colère et sa haine, il chargea droit vers la barricade la plus proche. Il put lire la panique dans les yeux des gardes. Il ressentit la brûlure d’un tir de laser qui trouva le défaut de son armure, puis il se retrouva au milieu des gardes. Là ce fut un carnage. Sa soif de sang prit le dessus et son épée décrivit des moulinets, certes disgracieux mais ô combien efficace.

Les gardes étaient néanmoins présents en nombre et les cultistes qui l’entouraient tombèrent les uns après les autres, leurs corps lardés de coups de baïonnette et de tirs de laser. Mais Irkor, lui, était toujours debout, son épée démoniaque tranchant les chairs et les gilets pare-balle avec une égale facilité. Il ressentit soudainement une douleur profonde à l’arrière de sa cuisse. Il se retourna pour voir un fusil laser planté dans la ligature entre son genou et son tibia. Il dévisagea le garde désormais privé de son arme et plongea son regard dans celui de l’impérial. Le garde était tétanisé et tomba à genou. Irkor connaissait la suite. L’impérial allait demander grâce pour sa vie et il promettrait n’importe quoi pour vivre. Mais ce garde l’avait blessé. Irkor ignora le reste des combattants et reporta toute son attention sur l’impérial. Il hurla tel un dément et coupa le bras gauche de sa victime en se délectant de la souffrance que cela provoqua chez le garde.

Puis Irkor continua son jeu macabre en lui coupant l’autre bras, puis ses jambes et ne le laissa pas mourir avant de lui avoir passé son arme au travers du corps pour que le démon emprisonné s’abreuve de l’âme de sa victime.
Une fois cela fait, Irkor se replongea frénétiquement dans le combat, éventrant des corps, broyant les os de ses précédentes victimes sous ses bottes et empalant rageusement davantage de gardes.

Des gerbes de sang accompagnaient chacun de ses mouvements hargneux, et il vit une tête se décoller de son torse pour effectuer un court vol plané. Puis soudain, un torrent de flammes se déversa et il ne vit plus rien durant de longues secondes. Lorsque le feu se dissipa finalement, Irkor trouva en face de lui un garde portant un lance-flammes. Il s’apprêta à le charger lorsqu’il reçut une nouvelle gerbe de prometheum qui s’accrocha à son armure. Son épée démon ivre de rage le poussait à tuer davantage, mais les flammes qui l’entouraient l’empêchait de correctement distinguer ses adversaires ; ses senseurs submergés par la vague de feu. Puis finalement, le lieutenant du Chaos tomba à genoux lorsque l’air surchauffé qu’il inspirait lui brula trop férocement les poumons. Les gardes qui se tenaient devant lui. ne souhaitaient qu’une seule chose : le voir mourir.

Au moment où le premier impérial allait lui planter son couteau de combat dans le crâne, Irkor hurla, se releva et le trancha proprement en deux. Les viscères recouvrirent le sol et Irkor se délecta de ce spectacle. Les autres humains hurlèrent de terreur en recevant les tripes de leur infortuné compagnon avant d’encaisser la charge vengeresse du seigneur du Chaos.

Marvin combattait avec l’énergie du désespoir. L’adversaire les dominait, lui et le groupe de gardes qui l’entourait, aussi bien physiquement que mentalement. La pensée de se rendre en échange de sa vie lui traversa l’esprit et il se sentit prêt à ramper et à promettre n’importe quoi pour préserver son existence. Mais la vision des Arvus en train de faire vrombir leurs turbines lui rendit son courage et il reprit le combat avec une ardeur renouvelée.

Jones se joignit à la mêlée et par chance un garde trouva un défaut dans l’armure, plantant son fusil dans le genou du traître. La jambe du renégat se déroba, les nerfs et les tendons tranchés, et Marvin, qui se trouvait alors derrière lui, se jeta sur le renégat pour l’achever. Il abattit son épée tronçonneuse sur la tête du Space Marine avec toute la force que sa haine des puissances obscures lui conférait. Le casque du traître se fendit sous le coup. Il frappa encore et encore. Des morceaux de chair sanguinolents s’accrochèrent à la chaine de l’épée tronçonneuse.
Les deux hommes se regardèrent, heureux d’être toujours en vie.

-Merci beaucoup Jones.
-C’était un plaisir sergent, vous auriez fait de même pour moi, répondit le soldat en souriant.

Puis ce sourire se transforma en un rictus, et des perles de sang tombèrent de la bouche de Jones.

-Jones ! Non !hurla Marvin.

Puis le sergent remarqua la lame qui dépassait du ventre de son soldat et la vit forer ses chairs. Ce spectacle le rendit malade et il se sentit prêt à vomir son déjeuner.
C’est alors qu’il vit l’être de cauchemar qui avait tué Jones.

-Humain…commença Irkor.
-Hérétique !cria Marvin.
- Si ce que tu dis est vrai, qu’attends-tu pour me tuer ?l’interrogea le lieutenant du Chaos.

Les gardes impériaux reculaient devant la masse de muscles et de crocs qui s’avançait vers eux. Jones pendait, empalé au bout de la lame qui rougeoyait de puissance et émettait des cris de plaisirs.
Marvin courut sur une dizaine de mètres pour mettre un peu de distance entre lui et sa némésis alors que le reste des gardes s’égayait pour échapper à Irkor.

-Combien de temps avant décollage Arvus !hurla-t-il dans son micro à l’adresse des pilotes.
-Trois minutes sergent, lui fut-il répondu.

Sachant que le chaotique aurait le temps d’intercepter les deux boîtes de conserve durant cette période, il se retourna pour affronter son ennemi.

-Au nom du très Saint Empereur et du Trône d’Or je vais te tuer !cria-t-il à l’adresse de son monstrueux adversaire qui venait de décapiter un garde de plus.

Le rugissement assourdissant se fit entendre une fois de plus et Marvin leva les yeux vers le ciel. Son visage se décomposa lorsqu’il reconnut ce qu’il avait tout d’abord pris pour un appareil.
Le seigneur Irkor abandonna sa victime et marcha vers Marvin. Sa démarche indiquait qu’il n’était pas pressé, et que la mise à mort du garde impérial viendrait tôt ou tard.
Marvin cria de désespoir en reconnaissant la créature ailée qui venait de passer.

Il ne s’était jamais imaginé une telle horreur que dans ses pires cauchemars. La créature possédait une longue queue serpentine qui se terminait par une masse de pointes effilées.
Sa tête vipérine se terminait par une bouche garnie de dents, une bouche avide qui se jetait sur les corps des mourants et des blessés, déchiquetant chairs et armures avec une égale facilité. Ses serres auraient pu broyer de l’adamantium, et à chaque passage elle emportait des hommes avant de les lâcher. Les corps des malheureux se brisaient en retombant et la créature se laissait choir sur leurs dépouilles afin de se repaître de leurs chairs encore tièdes. Marvin vit le monstre avaler goulûment le corps de Liock, projetant ses intestins dans les airs. Cela le rendit malade.

Il lâcha son épée et vomit. Jamais il n’avait supposé qu’une telle abomination puisse exister. Marvin avait mal à la gorge, les sucs gastriques qu’ils venaient de recracher lui irritaient le larynx et il pleurait. Il pleurait comme il n’avait jamais pleuré. Puis le brouillard flou dans lequel il se trouvait s’estompa. Il vit son épée à terre et se rendit compte qu’il était tombé sur les genoux. Au moment où il s’en saisissait une ombre tomba sur lui. Relevant les yeux il vit le regard vitreux de Jones le fixer. Du sang dégouttait de la lame d’Irkor. Marvin hurla de terreur avant de rejeter son corps en arrière. Il se releva en chancelant et vit son terrible adversaire continuer à avancer de sa démarche carnassière.

-Hérétique !cria de nouveau Marvin.

Irkor ne releva pas l’insulte et continua à marcher sur le garde impérial.
Marvin sentit ses jambes bouger. Son cerveau ne les commandait plus consciemment. La terreur et son instinct de survie le faisaient se mouvoir sans que sa conscience n’intervienne.

-Tu n’es qu’un traître !
Irkor n’avait cure des insultes que lui adressait Marvin. Il prenait un malin plaisir à retarder l’hallali de l’impérial.
-Traître ! Traître et parjure !hurla le sergent.

Irkor rugit de colère.
Marvin trébucha au moment où le seigneur hurla. Il crût que ses tympans allaient exploser. Une fois que son ouïe lui fut revenue, il entendit Irkor s’adresser à lui.

-Comment oses-tu me traiter de parjure ! Je suis un fidèle de mon Dieu ! Nul autre que lui n’a le pouvoir de me juger !
-Tu as trahi l’Humanité pour devenir pire que la plus vile des bêtes !lui répondit Marvin.

A cet instant Irkor plongea son regard dans celui de Marvin. Le garde impérial tomba à terre mais ne lâcha pas son épée. Il rampa en arrière, s’écorchant les coudes. Il n’avait que faire de cette douleur qui en précédait une bien pire.
Irkor s’arrêta et Marvin pu enfin contempler son ennemi dans toute sa perversion.

Jones était toujours empalé au bout de la lame rougeoyante de son adversaire. Ce fut la première chose que constata Marvin. Son armure était rouge, d’un rouge écœurant, et Marvin ne reconnut pas à quelles infâmes divinités le renégat avait juré allégeance.

Puis il remarqua les bordures argentées qui couraient le long de cette même armure. Les jambières s’apparentaient à celles qu’il avait vues chez certains chapitres loyalistes, mais toutes ressemblances s’arrêtaient là. Le reste du Marine était un amalgame des cauchemars de Marvin. Du sang séché s’accumulait sur le pectoral, le plastron dégoulinait d’une humeur visqueuse, que Marvin ne tarda pas à identifier comme étant du sang ; mais pas du sang humain. Sur ses épaulières se trouvaient de macabres trophées, tels que des crânes, restes divers et autres ossements que Marvin n’essaya pas d’identifier tant cela lui soulevait le cœur.

Le Marine le regardait en souriant, et Marvin vit alors les crocs jaunis du seigneur du Chaos. Il comprit que le guerrier ne se contentait pas de tuer ses adversaires ; il s’en repaissait ce qui expliquait la présence des morceaux de chairs présents entre ses multiples canines. Marvin su qu’il ne s’échapperait pas et se prépara à mourir en combattant, ou du moins en essayant. Son regard croisa alors celui d’Irkor.

Il se sentait prêt à endurer nombres de souffrances et tortures, mais ce qu’il vit dans les yeux du monstre, lui ôta tout espoir. Il n’avait jamais affronté un tel regard. Dans celui-ci il n’y avait de place qu’à la bestialité. Marvin se sentait transpercé par la force de ces yeux. Deux puits de sang insondables le scrutaient, cherchaient à faire fléchir son âme. Mais Marvin se battait contre l’influence maligne qu’exerçait le seigneur du Chaos sur son être. Puis il réussit à détacher son regard de ces yeux et sa vue se porta sur le reste du visage du traître. De nombreuses cicatrices recouvraient la peau du Marine, certaines étaient si anciennes qu’elles commençaient à disparaître sous les nouvelles. Une balafre était tracée tout le long du crâne de l’hérétique, vestige d’une opération chirurgicale manifestement cérémonielle, tant la ligne qui courait était droite.

Puis le regard du chaotique revint, plus insistant que jamais. Marvin n’aurait pas crû qu’une telle intensité puisse être contenue dans des yeux. Une haine pour tout ce qui était pur se lisait dans les prunelles du renégat. Marvin vit un océan de rage, de colère, de malveillance et d’agressivité briller dans le regard d’Irkor. Marvin quitta cette contemplation morbide et entreprit de s’éloigner du Marine en rampant. Il ne pouvait, non, il ne voulait pas affronter sa mort en face.

Un rugissement lui fit relever la tête. Les deux Arvus commençaient à s’élever dans les airs, leurs répulseurs les faisant se soulever de quelques décimètres au-dessus du sol, et Marvin se surprit à sourire. Ils avaient remplis leur devoir. Il entendit alors le hurlement de rage du seigneur du Chaos qui se tenait derrière lui. Il se remit debout et se retourna. Marvin décida d’aller à la rencontre de son destin.
Il chargea Irkor.

Le seigneur du Chaos sourit et se prépara à recevoir la charge de son frêle adversaire. Il releva son épée, regarda nonchalamment le corps qui y était toujours empalé, et mordit dedans à pleines dents avant de recracher le morceau de chair vers Marvin. Cela ne ralentit pas l’impérial.
Le regard d’Irkor s’enfiévra, ses yeux s’enflammèrent et il envoya le corps de Jones voler à plusieurs mètres d’un seul mouvement rageur de son arme.

Il ne laissa pas Marvin frapper et son attaque toucha l’impérial à l’épaule. Marvin effectua un saut de côté pour éviter la lame qui venait à sa rencontre. Il sentit qu’il était touché et regarda son épaule. A son grand soulagement il constata que seul son gilet pare-balles et ses vêtements étaient déchirés. Irkor revint à la charge et Marvin sut qu’il était mort

Le rugissement de la bête infernale se fit à nouveau entendre, Marvin se déconcentra et Irkor en profita pour lui asséner un coup de poing qui lui brisa plusieurs cotes et retomba loin de son adversaire. Le rugissement se transforma en un hurlement hystérique. La bête venait d’être noyée sous le prometheum enflammé d’une cuve éventrée. Irkor rugit de nouveau et s’avança vers sa victime. Marvin se relevait lorsque se fit entendre un son qu’il n’espérait plus. Irkor se figea et détourna lentement le regard vers le lieu où se trouvaient les transports Arvus. Les derniers gardes étaient en train de mourir sous les coups répétés des Marines qui cherchaient à atteindre les appareils.

Puis les hurlements des turbines emplirent l’air.
Certains Marines qui se trouvaient derrière les moteurs furent emportés dans les jets de gaz brûlant. Marvin entendit également le son caractéristique de rafales de bolters lourds qui sortaient de l’arrière des Arvus. Puis les portes des soutes se refermèrent, et Marvin n’entendit plus que le son des moteurs. Envers et contre tout, le quatre cent douzième de Tallarn venait de remplir sa mission. Irkor fit volte-face, et Marvin vit sa mort se refléter derrière les deux flammes qui étaient apparues dans les prunelles du seigneur du Chaos. Ce dernier s’avança lentement vers le garde impérial terrifié. L’exaltation de Marvin à la vue des Arvus décollant de Bellaza venait de se muer en une indicible peur à la vision du Marine qui se dirigeait vers lui. Irkor lâcha son pistolet bolter afin de broyer le sergent dans ses mains.

Marvin était tétanisé et ne bougea pas alors que son ennemi levait son arme. Au dernier instant, son instinct de survie tenta de le faire se jeter sur le côté. La lame ardente mordit cruellement la chair de son bras. Il n’avait nulle part où fuir. Un cercle de renégats s’était formé autour de lui. Le seigneur du Chaos s’adressa alors à Marvin.

-Je t’avais laissé une chance de mourir rapidement. Tu aurais dû la saisir..

Marvin se retourna pour faire face à Irkor. Il ne céderait pas au Chaos. Avec un hurlement de rage mêlé de terreur, il s’élança à la rencontre de sa destinée.
Au moment où Marvin allait abattre son épée tronçonneuse, il sentit quelque chose de froid et dur percer son ventre. Baissant les yeux il vit que la lame de son adversaire était passée au travers de son corps. Marvin savait que cela finirait ainsi. Il n’en éprouva pas moins de la peine. Il n’avait pu venger la mort de Jones. Il se sentit glisser à terre.

Irkor regardait sa victime. Il ne souriait pas. Son sourire avait disparu en même temps que sa foi envers l’empereur, et le sadisme qui l’animait avait fait place à une colère glacée et absolue. Il fit tourner son arme dans le bassin de Marvin. Celui-ci hurla de douleur. Autrefois ces cris auraient fait rire Irkor, mais aujourd’hui la situation était différente. Cet humain avait ruiné ses plans et allait provoquer sa fin. Son maître ne lui pardonnerait pas cet échec.

Marvin avait l’impression que son âme cherchait à fuir son enveloppe, alors que le seigneur du chaos le mutilait. Il sentit la lame tourner dans la blessure qu’elle avait causée. Il n’avait jamais ressenti une telle douleur. Son supplice semblait ne jamais devoir prendre fin. Puis l’épée quitta son ventre et Marvin sentit qu’il était toujours vivant. Il resta effondré sur ses genoux, incapable d’esquisser le moindre geste. Il releva finalement les yeux vers son tortionnaire. Celui-ci ne semblait pas disposer à l’achever. Il eut la surprise de voir qu’Irkor lui parlait :

-La mort est une punition trop douce pour ceux de ton espèce.

Marvin se surprit à sourire alors que son sang s’écoulait sur le sable.
Son esprit faiblissait et il louait l’Empereur de lui accorder une mort simple. Mais Irkor ne l’entendait pas ainsi.

-Que ton âme sombre dans le néant !

Et Irkor passa son arme démon au travers du corps de Marvin pour la deuxième fois. La lame se mit à brûler les chairs du garde alors que le démon contenu dans l’arme s’abreuvait de l’essence du garde impérial. Une nouvelle figure apparut sur la lame et Irkor su que Marvin était mort. Il remit son épée dans son fourreau et regarda vers le ciel, les traînées des Arvus commençaient à disparaître.

-Nous partons, siffla Irkor.

Les Marines du Chaos s’en retournèrent dans l’immensité désertique jusqu’à l’endroit où ils devaient retrouver leurs Thunderhawks.
Irkor leva les yeux, et fixant l’immensité bleue qui le surplombait il se jura de retrouver les deux appareils si son suzerain lui en laissait le loisir.

Les transports des Marines s’élevèrent dans le ciel et disparurent vers les froids espaces interstellaires, leur vaisseau de ligne venait de réapparaître dans le système de Baphorius Secundus.





A vos claviers :) Modifié par criomega
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Hello,

Après trois ans d'absence, je reviens, et manque de chance, tu es le premier récit que je lis. Mais pas de troubles, je ne suis pas là pour descendre, je ne ferais que contempler et commenter.

Par expérience, je sais qu'il est plus que frustrant de se voir reprocher les fautes d'orthographes, de ponctuations, de conjugaisons ou de grammaire quand on s'attend à être félicité sur le fond. De fait, je ne m'attarderais que sur celles qui empêchent la compréhension.

A commencer par le sempiternel, ouvrir et fermer les guillemets sur les dialogues.


Bref, attaquons,
C'est compliqué d'accrocher parce que ton style est très haché et que tu enchaines les scènes sans pauses et sans annonces. Ca donne un style mais c'est difficile à suivre, notamment pour les néophytes de GW. Ensuite il y a des redites dans tes explications, elles sont pas affolantes, mais font un peu tâche.

Je t'invite à séparer les séquence quand le décors change complètement avec les magiques:
*
* *

Cela aide le lecteur à suivre ce qu'il se passe car sauter d'un sniper en forêt à un xénon qui demande une audience ou d'un GI qui parle avec son supérieur à des SMC qui torturent des cultistes, c'est difficile. Ce faisant, tu remarqueras qu'il est plus intéressant pour toi d'étoffer un peu certains passage qui sont trop fades, trop courts ou manquant de détail qui pourraient plonger dans l'ambiance.

Un point fort, c'est que tu as su écouter les critiques, ce qui prouve que tu as le soucis de bien faire, et surtout de faire mieux. Par contre, je t'invite à ne pas sauter une phrase à chaque ligne, cela devient trop éparse. Le saut de ligne, c'est pour aérer une histoire.
ex:
[quote]
-Sergent, les transports de la dixième Compagnie sont arrivés, annonça frère Celtius à son supérieur.

Ce frère était jeune mais prometteur. Il deviendrait un grand Space Marine. Valius n’en doutait pas.

-Merci frère, je vais aller informer notre Chapelain.
[/quote]

Tu regroupes tout, et tu sautes une ligne après. En gros, rassemble les actions ou ce qui se suit immédiatement. Et saute une ligne quand tu conclues un développement.

Je rejoindrais Sebastus sur le côté Plus qu'Humains des SM.

[quote]Tout d'abord je tiens à remercier ceux qui prennent le temps de lire mes écritures (car j'ai conscience que ce sont de gros pavés). D'ailleurs si cela vous semble trop long, n'hésitez pas à poster pour le dire, je scinderai les chapitres suivants en plusieurs parties.[/quote]
Loin de là ne t'inquiète pas. Et puis si on n'aime pas lire, on va pas dans la section récits, poésie et dessins hein. ;)/>/>

[quote]Vous voulez que je vous donne une médaille pour ce haut fait de bravoure !éructa Thedin.[/quote]
def : L'éructation est l'expulsion de gaz du tube digestif (principalement de l'œsophage et de l'estomac) par la bouche. Elle s'accompagne souvent d'un son et parfois d'une odeur caractéristique.
Ca m'a beaucoup fait rire.

La présence de beaucoup de personnages me fait penser à Games of Thrones.

La chose qu'il manque cruellement à ton histoire, c'est la description.

Pour résumer, une histoire à la Black Librairy, où une planète est le lieux de grosses bastons entre plusieurs factions. Des personnages qui mériteraient plus de développement psychologique pour plus de profondeur mais qui en soit restent attachant. Une trame de fond qui commence à se dessiner vu que les moches débarquent rarement par hasard. Donc, j'attends la suite, patiemment.

Quoiqu'il en soit, et quoique tu en penses, ne sois pas dérouté par ma critique, parce que je suis persuadé que tu peux écrire aussi bien que tu peins. On est pas tous fait pour écrire comme Sturgeons, mais on peut tous y travailler. Modifié par Artharian
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Bonjour,

[quote]Après trois ans d'absence, je reviens, et manque de chance, tu es le premier récit que je lis. [/quote]

Bon retour parmi nous. Il n'est pas question de chance mais de place dans la liste des récits ;)

[quote]Mais pas de troubles, je ne suis pas là pour descendre, je ne ferais que contempler et commenter.
[/quote]

Mais au contraire, je ne demande que ça!

[quote]Par expérience, je sais qu'il est plus que frustrant de se voir reprocher les fautes d'orthographes, de ponctuations, de conjugaisons ou de grammaire quand on s'attend à être félicité sur le fond. De fait, je ne m'attarderais que sur celles qui empêchent la compréhension.

A commencer par le sempiternel, ouvrir et fermer les guillemets sur les dialogues.[/quote]

Si tu en vois, n'hésite pas à me les indiquer. Pour les guillemets, je les réserve aux pensées des personnages, pas aux dialogues. Ceux-ci débutent toujours par des tirets.

[quote]Bref, attaquons,
C'est compliqué d'accrocher parce que ton style est très haché et que tu enchaines les scènes sans pauses et sans annonces. Ca donne un style mais c'est difficile à suivre, notamment pour les néophytes de GW. Ensuite il y a des redites dans tes explications, elles sont pas affolantes, mais font un peu tâche.
[/quote]

Parles-tu des différents chapitre qui sont découplés les uns des autres pour le moment? Ils se rejoidront par la suite et j'ai effectivement pris le parti de clairement séparé les différents protagonistes dans un premier temps.

Les premiers chapitres ont été écrits pour justement introduire l'univers aux néophytes, mais apparement l'effet obtenu n'est celui escompté. Arf... :unsure:

Pour les redites, peux tu préciser où tu en as vu? (je ne m'en apreçois pas forcément, ou alors c'est voulu). Si tu fais référence aux noms des personnages, c'est très possible effectivement.

[quote]Je t'invite à séparer les séquence quand le décors change complètement avec les magiques:
*
* *

Cela aide le lecteur à suivre ce qu'il se passe car sauter d'un sniper en forêt à un xénon qui demande une audience ou d'un GI qui parle avec son supérieur à des SMC qui torturent des cultistes, c'est difficile. Ce faisant, tu remarqueras qu'il est plus intéressant pour toi d'étoffer un peu certains passage qui sont trop fades, trop courts ou manquant de détail qui pourraient plonger dans l'ambiance.
[/quote]

Personnellement, j'accroche pas trop sur ce système, mais pourquoi pas. A méditer et essayer.

Sinon, les sauts sont peut être brutaux mais permettent justement de découpler les scènes. Il est vrai que j'ai encore du mal à créer des ambiances, mais je vais persévérer.
D'ailleurs, sur ce point précis, à quels passages fais-tu référence? (histoire que je puisse réfléchir à comment j'aurais pu les traiter et améliorer la suite du récit)

[quote]Un point fort, c'est que tu as su écouter les critiques, ce qui prouve que tu as le soucis de bien faire, et surtout de faire mieux. Par contre, je t'invite à ne pas sauter une phrase à chaque ligne, cela devient trop éparse. Le saut de ligne, c'est pour aérer une histoire.
[/quote]

Demander des critiques et ne pas en tenir compte me paraît au mieux paradoxal, au pire ça dénote un mépris du lecteur. Je ne me vois pas comme un génie de l'écriture qui peut se passer de lecteur.
Et d'ailleurs, quel est l'intérêt de publier un texte si au final personne ne lit?
Répondez à cette question à partir de vos expériences personnelles, vous avez 4 heures. :whistling:

Pour le saut de ligne, je suis d'accord mais Sebastus m'a fait remarquer que les gros blocs d'une vingtaine de lignes ou plus étaient indigestes. Ca passe relativement bien sous Word, mais c'est vrai que sur le forum ça fait lourd.

[quote]ex:

[quote]Citation

-Sergent, les transports de la dixième Compagnie sont arrivés, annonça frère Celtius à son supérieur.

Ce frère était jeune mais prometteur. Il deviendrait un grand Space Marine. Valius n’en doutait pas.

-Merci frère, je vais aller informer notre Chapelain.[/quote]

Tu regroupes tout, et tu sautes une ligne après. En gros, rassemble les actions ou ce qui se suit immédiatement. Et saute une ligne quand tu conclues un développement.

[/quote]

Idem, remarque de Sebastus qui m'avait conseillé de tout séparer.
Je vais voir pour grouper un peu tout ça dans les chapitres suivants.

[quote]Je rejoindrais Sebastus sur le côté Plus qu'Humains des SM.[/quote]

A pas compris là... X-/ Est-ce à dire qu'ils sont trop humains? pas assez? trop rigides dans leur façon d'être? c** comme des melons et incapables de réfléchir par eux-mêmes?

[quote][quote]Citation

Tout d'abord je tiens à remercier ceux qui prennent le temps de lire mes écritures (car j'ai conscience que ce sont de gros pavés). D'ailleurs si cela vous semble trop long, n'hésitez pas à poster pour le dire, je scinderai les chapitres suivants en plusieurs parties.[/quote]
Loin de là ne t'inquiète pas. Et puis si on n'aime pas lire, on va pas dans la section récits, poésie et dessins hein.[/quote]

L'objectif n'est pas non plus de rebuter de potentiels lecteurs. Il y a ceux que les gros morceaux n'effraient pas, comme Sebastus et toi, et les autres qui peuvent préférer des textes plus courts et qui se lisent donc plus vite.

Réussir à satisfaire toutes les parties est également un de mes objectifs à ce niveau là. (comme le disait Sebastus dans un de ses posts: la section n'est déjà pas des plus animées, on ne va pas faire fuir de nouveaux arrivants, hein ;) )


[quote][quote]Citation

Vous voulez que je vous donne une médaille pour ce haut fait de bravoure !éructa Thedin.[/quote]
def : L'éructation est l'expulsion de gaz du tube digestif (principalement de l'œsophage et de l'estomac) par la bouche. Elle s'accompagne souvent d'un son et parfois d'une odeur caractéristique.
Ca m'a beaucoup fait rire.
[/quote]

C'est complètement l'idée. Le chef vomit ces paroles d'où le choix du verbe. Je n'ai pas la prétention de réfléchir à tous les termes que j'emploie, mais dans certaines situations, ça m'arrive.

[quote]La présence de beaucoup de personnages me fait penser à Games of Thrones.[/quote]

Alors là, c'est complètement involontaire, je ne connaissais pas du tout Games of Throne lorsque j'ai écrit ces lignes.

[quote]La chose qu'il manque cruellement à ton histoire, c'est la description[/quote]

A quel niveau? Ambiance? Paysage/lieu? Personnage(physiquement)? Personnage (psychologiquement/intellectuellement)?

Pour certains points je plaide coupable (ambiance particulièrement), pour d'autres j'essaie d'en introduire autant que faire se peut (même si maladroitement).

[quote]Pour résumer, une histoire à la Black Librairy, où une planète est le lieux de grosses bastons entre plusieurs factions. Des personnages qui mériteraient plus de développement psychologique pour plus de profondeur mais qui en soit restent attachant. Une trame de fond qui commence à se dessiner vu que les moches débarquent rarement par hasard. Donc, j'attends la suite, patiemment.[/quote]

Pas tout compris sur la référence aux "romans" de la BL.

Pour l'aspect psychologique, il est vrai qu'il mériterait d'être plus approfondi, c'est d'ailleurs prévu pour la suite.
"Les moches" :lol:
La trame de fond m'est effectivement venue assez tardivement et je ne voulais pas reprendre/supprimer les premiers chapitres qui permettent au néophyte de 40k de voir un peu l'ambiance de l'univers.

[quote]Quoiqu'il en soit, et quoique tu en penses, ne sois pas dérouté par ma critique, parce que je suis persuadé que tu peux écrire aussi bien que tu peins. On est pas tous fait pour écrire comme Sturgeons, mais on peut tous y travailler.
[/quote]

Aucune raison d'être dérouté, bien au contraire. C'est en étant critiqué qu'on progresse et qu'on s'améliore. Sinon, on stagne et l'immobilisme: c'est la mort.

A la vue de la 2ème partie de phrase, j'imagine que tu as zieuté mon topic de peinture ^^ Je ne prétends pas être un peintre de talent (surtout quand on voit les oeuvres de certains furieux du forum) et encore moins un écrivain accompli. (mode gros (énorme) modeste enclenché)

Le nom/pseudo de Sturgeons ne me dit rien; et si c'est un écrivain: shame on me; aussi peux tu me donner un lien vers un de ses textes?

Pour finir: c'est effectivement en couchant de l'encre sur du papier (ou en frappant sauvagement les touches de son clavier) qu'on travaille son écriture (au sens littéraire) et qu'on (peut?) progresser.

Merci pour tes remarques constructives, je tâcherai de faire de même sur ton texte.

Crio
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Salut,

[quote]Tout d'abord merci à tous ceux qui passent pour lire mon texte même si peu laissent des commentaires :ph34r:/> [/quote]

Je fais parti de ces Ninjas là ;)
Je poste juste pour te féliciter et t'encourager à poursuivre. Je suit ton histoire avec attention, et j'attends chaque MàJ avec impatience.

Je ne ferais pas de remarques/critiques sur ton texte, tout simplement car je n'ai pas les facultées d'analyses des gens qui ont déjà posté.

Sinon, juste une question, ton Chapelain me parait bien en avant dans l'histoire, je trouve qu'il "commande" beaucoup (Ordres, stratégie, etc). Alors que (pour moi, je précise), un chapelain est plus un guide spirituel, pour motiver ses frères par l'exemple, et pour les maintenir dans la foi de l'Empereur.
C'est un choix de ta part que dans ton chapitre les chapelains soient si "actifs" ?

Et pour finir :

[quote]Je ne prétends pas être un peintre de talent (surtout quand on voit les oeuvres de certains furieux du forum) et encore moins un écrivain accompli. (mode gros (énorme) modeste enclenché)[/quote]

Oui, tu es bien modeste ! ^^
Il me tarde de tester ta technique présentée dans le sujet de peinture sur les épées énergétiques !

*Retourne lire en mode ninja*
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NB : tout d'abord, désolé pour mon manque d'activité de ces derniers temps. Entre les voyages à l'étranger et le début des vacances... Je serais beaucoup plus dispo en août ^^ Je pense tout de même mettre mon grain de sel !

Pour la forme (espace, dialogue, etc.), je pense que c'est avant tout un point de vue. Nous n'écrivons pas des best-seller ou des livres destinés à être publiés, nous pouvons donc nous permettre des libertés et être original. Il suffit de trouver une méthode qui plait à l'écrivain ainsi qu'à ses lecteurs ^^

Pour l'aération du texte, je rejoins Artharian. Ok, il faut éviter les pavés de 50 lignes, mais ne pas sauter non plus une ligne entre chaque phrase ! Par exemple, le :

[quote]-Sergent, les transports de la dixième Compagnie sont arrivés, annonça frère Celtius à son supérieur.

Ce frère était jeune mais prometteur. Il deviendrait un grand Space Marine. Valius n’en doutait pas.

-Merci frère, je vais aller informer notre Chapelain.

==>

-Sergent, les transports de la dixième Compagnie sont arrivés, annonça frère Celtius à son supérieur.
-Merci frère, je vais aller informer notre Chapelain, répondit Valius.

Celtius était jeune mais prometteur. Il deviendrait un grand Space Marine. Valius n’en doutait pas.[/quote]
Je ne ferais pas énormément plus de commentaires sur la forme, Artharian est déjà passé dessus, notamment sur une éventuelle séparation pour marquer le changement de narrateur.




Venons en au fond, et là je suis plutôt étonné que personne n'ait relevé un détails qui me choque :
[quote]
-Un vaisseau des forces du Chaos a été repéré il y a un peu moins d’une heure, mais il a pris la fuite quinze minutes après son arrivée. Nos chasseurs d’attaques n’ont pas eu le temps de tirer et nous ne savons pas s’il a envoyé des troupes au sol.[/quote]
Et ils n'ont pas pris la peine de prévenir leurs petits camarades au sol, alors qu'il y avait peut être une invasion planétaire ? Je veux bien que les humains soient des tanches, mais là quand même ^^ Même remarque pour le site omega, qui semble avoir été détruit... Ils ont été pulvérisé tellement vite que le préposé communication n'a pas eu le temps d'émettre un S.O.S, un avertissement quelconque ?

Le reste du texte est agréable, le combat pas trop mal mené (c'est toujours bien quand il y a des gardes !). Etant un peu derrière de bons gros commentaires, je ne rajouterais rien sur le coup ^^

On attend la suite donc ! ^_^
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  • 2 semaines après...
Bonjour à tous,

Tout d'abord je remercie ceux qui ont pris le temps de commenter mes écrits, ainsi que ceux qui prennent le temps de les lire.

Commençons par répondre aux commentaires:

[quote]wolfen

[quote]Posté 09 juillet 2013 - 14:22
Salut,

Citation
Tout d'abord merci à tous ceux qui passent pour lire mon texte même si peu laissent des commentaires :ph34r:/>/>[/quote]


Je fais parti de ces Ninjas là ;)/>
Je poste juste pour te féliciter et t'encourager à poursuivre. Je suit ton histoire avec attention, et j'attends chaque MàJ avec impatience.

Je ne ferais pas de remarques/critiques sur ton texte, tout simplement car je n'ai pas les facultées d'analyses des gens qui ont déjà posté. [/quote]

Merci de ton soutien, ça fait plaisir.

Pour te rassurer, je dirai que peu importe les "facultées" d'analyse de chacun tant que le commentaire est constructif. Il ne s'agit évidemment pas de simplement dire "Wahou trop cool" ou "J'aime pas..."

Etant donné que je ne suis pas un pro de l'écriture (très loin de là même), tout est criticable, il suffit de savoir le dire ;)/>

[quote]Sinon, juste une question, ton Chapelain me parait bien en avant dans l'histoire, je trouve qu'il "commande" beaucoup (Ordres, stratégie, etc). Alors que (pour moi, je précise), un chapelain est plus un guide spirituel, pour motiver ses frères par l'exemple, et pour les maintenir dans la foi de l'Empereur.
C'est un choix de ta part que dans ton chapitre les chapelains soient si "actifs" ?[/quote]

C'est effectivement un choix de ma part que de les rendre si importants. Et s'il commande, c'est parce qu'il n'y a pas de capitaine avec lui à ce moment. Et sinon, au delà de leur aspect de guide spirituel, rien ne les empêche d'être de bon commandants hein ^_^/>

[quote]Et pour finir :

[quote]Citation
Je ne prétends pas être un peintre de talent (surtout quand on voit les oeuvres de certains furieux du forum) et encore moins un écrivain accompli. (mode gros (énorme) modeste enclenché)[/quote]


Oui, tu es bien modeste ! ^^
Il me tarde de tester ta technique présentée dans le sujet de peinture sur les épées énergétiques ! [/quote]

Merci, content que ça serve à quelqu'un :)/>

[quote]*Retourne lire en mode ninja*[/quote]

Beuh non, surtout pas, reste parmi nous.



[quote]NB : tout d'abord, désolé pour mon manque d'activité de ces derniers temps. Entre les voyages à l'étranger et le début des vacances... Je serais beaucoup plus dispo en août ^^ Je pense tout de même mettre mon grain de sel ![/quote]

Pas de souci, vu l'activité débordante du forum ;)/>

[quote]Pour la forme (espace, dialogue, etc.), je pense que c'est avant tout un point de vue. Nous n'écrivons pas des best-seller ou des livres destinés à être publiés, nous pouvons donc nous permettre des libertés et être original. Il suffit de trouver une méthode qui plait à l'écrivain ainsi qu'à ses lecteurs ^^

Pour l'aération du texte, je rejoins Artharian. Ok, il faut éviter les pavés de 50 lignes, mais ne pas sauter non plus une ligne entre chaque phrase ![/quote]

Je prends note. Il me semble que c'est moins le cas dans le passage suivant. (cf ci dessous)

[quote]Venons en au fond, et là je suis plutôt étonné que personne n'ait relevé un détails qui me choque :

[quote]Citation
-Un vaisseau des forces du Chaos a été repéré il y a un peu moins d’une heure, mais il a pris la fuite quinze minutes après son arrivée. Nos chasseurs d’attaques n’ont pas eu le temps de tirer et nous ne savons pas s’il a envoyé des troupes au sol.[/quote]

Et ils n'ont pas pris la peine de prévenir leurs petits camarades au sol, alors qu'il y avait peut être une invasion planétaire ? Je veux bien que les humains soient des tanches, mais là quand même ^^ Même remarque pour le site omega, qui semble avoir été détruit... Ils ont été pulvérisé tellement vite que le préposé communication n'a pas eu le temps d'émettre un S.O.S, un avertissement quelconque ?[/quote]

C'est vrai que j'aurais pu davantage détaillé cette affaire. Mea culpa pour ne pas l'avoir fait.

Bon, je dis que les impériaux ne sont pas sûrs de l'envoi ou non de troupes au sol des méchants, pas qu'ils sont sûrs que personne ne débarquent. (je sais, c'est capillo-tracté).
Et ce n'est pas une invasion planétaire, c'est un contingent limité de troupes. (ok, y'a peut être un peu beaucoup de cultistes du coup) qui d'ailleurs repart à la fin du chapitre.

Pour le site omega je dirai que les communications (émission et réception) sont brouillées au niveau de la zone visée par le chaos (par une unité quelconque de leur troupe). Ce qui ne veut pas dire qu'ils se sont faits ramassés mais qu'ils ne peuvent pas répondre aux GI. La seule mention qui en faite d'ailleurs, c'est lorsque Marvin l'évoque, et que pour lui (et j'insiste sur le "pour lui") ils se sont faits pliés.

Bref, je reconnais que c'est un peu bancale à ce niveau et que ça aurait mérité un peu plus d'attention.

[quote]Le reste du texte est agréable, le combat pas trop mal mené (c'est toujours bien quand il y a des gardes !). Etant un peu derrière de bons gros commentaires, je ne rajouterais rien sur le coup ^^

On attend la suite donc ! ^_^/>[/quote]

Merci :)/>

Et donc voici la suite avec le chapitre 7:

--------------------------------------------------------------------

[center][b]VII[/b][/center]

Le silence et la pénombre. Depuis toujours cela lui permettait de faire le vide dans son esprit et d’atteindre cet état de plénitude.
Le silence permet de trouver son destin disait-on.

Serein, il méditait. Des bribes de souvenirs lui revenaient. Une vie passée. De légères ondulations à la surface d’une mer d’huile.
Il avait cinq ans et son père lui apprenait à pêcher. Un hameçon au bout d’un fil. Un simple morceau d’os taillé en crochet qui empêchait la fuite des poissons.
Puis le souvenir s’estompa et un autre prit sa place.
Il nageait dans un torrent. Le soleil brillait de tous ses feux et l’eau froide rafraîchissait agréablement son corps d’enfant. Il entrevit le sourire de sa mère.

Ses souvenirs étaient tous liés par cet élément essentiel de la vie : l’eau. La vie était une métaphore même de l’eau. Les êtres vivants commençaient tous par baigner dans un fluide vital et protecteur avant d’être donnés au monde. Commençait alors un long voyage au terme duquel tous connaîtraient la même fin.

Les hommes étaient tous égaux en fin de compte, tous mourraient. La seule différence entre chacun d’entre eux était le temps qui leur était imparti. Le fleuve de la vie s’écoulait entre des lacs d’indifférence et des abîmes d’ignorance. Chaque homme était libre de s’y plonger ou de poursuivre sa route.

Les premiers temps étaient comme une succession de cascades. La jeunesse est un torrent de montagne, rapide et tumultueux. Les années passent sans qu’on s’en aperçoive.
Puis vint le jour où ce torrent rejoignit un fleuve plus large.

Il avait neuf ans. La masse de métal se posait en douceur sur le sol de craie rouge de son village, soulevant un nuage de poussière.
Une silhouette de métal apparut sur le seuil du monstre volant. La coque sombre semblait absorber la lumière de l’astre du jour, et nul ne put reconnaître l’inconnu qui descendait la rampe.
Sa voix forte retentit et ordonna aux hommes de reculer. Puis avec un vacarme assourdissant, le Léviathan de fer décolla, ses rétrofusées incinérant le sol.
Le personnage qui leur faisait face était deux fois plus grand qu’un homme. Du haut de ses trois mètres il scrutait l’assistance, semblant chercher quelqu’un avant de secouer tristement la tête.
Le temps de l’Epreuve était revenu. Les sages du village allaient se réunir et choisiraient les jeunes hommes qui participeraient au concours. Mais avant cela, le Juge était là et les querelles en cours se devaient d’être résolues. Son jugement serait souverain et toutes tentatives d’opposition étaient condamnées. L’Empereur leur envoyait un de Ses serviteurs, et il parlait par la bouche de celui-ci.
Le chef du village s’avança alors vers le géant en armure noire et le salua. Le Space Marine lui rendit son salut d’un bref hochement de tête et retira son casque qui siffla un court instant alors que les systèmes de verrouillage se désactivaient. Puis les deux hommes avancèrent côte à côte, sortant de son champ de vision.

La pluie effaça doucement la scène de son esprit.
Sept ans. Il travaillait dans un champ, les pieds dans la boue, l’eau coulant lentement le long de ses mollets. Planter le raïm était toujours fatiguant. Son dos lui faisait mal. Le vent caressait son visage, portant une odeur d’iode. L’océan l’invitait.

Le ronflement des vagues ressemblait au râle d’une bête ancestrale. A onze ans, l’esprit transforme le fait le plus banal en évènement extraordinaire. Il entrevit sur sa droite un géant que la brise marine emporta.

Les murs de grès de la cellule maintenaient la température aux alentours d’une douzaine de degré.
Il respirait calmement. Son corps était parfaitement détendu, son esprit en paix.
Le silence et la pénombre régnaient en maître au fond de l’océan planétaire de Cymeria.

Heliantinos fut tiré de sa méditation par Amadeus. La petite horloge murale indiquait que la nuit touchait à son terme.

-Que se passe-t-il? demanda le scout.
-Tu aurais dû dormir, tu as une mine affreuse.
-Cesses de te jouer de moi et dis-moi ce qu’il se passe ?

Amadeus arborait ce sourire qu’Heliantinos connaissait bien. Son frère se moquait de lui

-Oh, rien de spécial…
-Qu’ai-je donc négligé ?
-La vraie question est : qu’allais-tu oublier de faire
-Et c’est ?
-Le service du festin donné en l’honneur de notre victoire sur les xenos.
-Par le sang du Primarque ! jura le scout.
-Tu peux toujours éviter la réprimande.
-Comment ?
-En courant rejoindre le Seigneur de la Maisonnée avec moi !s’écria-t-il joyeusement.
-Un jour, je te ferai payer tes blagues Amadeus ! répliqua Heliantinos en s’élançant dans le couloir derrière son frère.

Ils couraient dans une partie de la forteresse qu’ils connaissaient bien. Heliantinos se remémorait comment son mentor l’avait conduit dans ces couloirs des années auparavant. Il y avait subi les rituels médicaux et psychiques qui détermineraient s’il pouvait potentiellement devenir un Space Marine. Sa pureté d’âme et sa force physique avaient été remarquées, et avec quelques compagnons jugés dignes de recevoir l’illumination de l’Empereur, il s’était retrouvé devant le sergent instructeur de la Dixième Compagnie Death Trident.

Ce jour-là Heliantinos avait eu peur. Peur de ne pas être à la hauteur. Le jeune homme devinait que les autres aspirants partageaient ses craintes. Cela ne l’avait alors absolument pas aidé à surmonter ses propres doutes. Il avait senti la terreur grandir dans son âme. Il avait pourtant espéré et désiré ce jour plus que tout autre chose. Et maintenant que l’honneur qu’il convoitait lui était offert, il avait peur. Il s’était alors sentit plus misérable que jamais. Un être faible et indigne de recevoir les sublimations que lui offrait l’Empereur. Telles avaient alors été ses pensées. Puis le sergent les avait pris sous son aile. Non pas une aile protectrice comme peut offrir une mère, mais une aile faite du métal le plus tranchant et le plus incorruptible que l’on put imaginer. Sous cette aile d’acier son corps s’était aguerri et son esprit renforcé.
Heliantinos avait été poussé dans ses derniers retranchements.
La dizaine d’aspirant avait vu partir certains de ses membres jugés trop faibles et ils n’en entendirent plus jamais parler.

Puis les jeunes gens reçurent leurs premiers implants. La joie qu’aurait ressentie Heliantinos, s’il n’avait pas reçu d’entraînement, aurait été comparable à celle que ressent un enfant lorsqu’il reçoit l’objet de ses désirs. Mais il ne ressentit pas cette joie puérile. Il n’en ressentit aucune, uniquement une éternité de devoir envers l’Empereur.
Rapidement le frère Calimarius fit montre d’une autorité naturelle et efficace, ce qui le désigna comme le sergent de l’unité. Son second avait un caractère austère et taciturne. Il parlait peu mais bien. Chacune de ses paroles étaient attentivement écoutée, chacune de ses réponses, données sur un ton laconique, étaient empreintes de sagesse. Heliantinos avait appris à connaître cet homme, à apprécier son génie tactique et sa dévotion sans borne envers leur Maître à tous. Il avait combattu et tué aux côtés de cet homme, il avait étudié avec lui et avait appris de lui. Il avait prié avec lui et aujourd’hui, il priait pour lui. Il priait pour que cet homme reçoive l’honneur auquel il avait droit, et auquel personne hors cet homme n’aurait pu légitimement réclamer.

L’appel d’Amadeus résonna dans le couloir. Heliantinos laissa là ses pensées et accéléra sa course afin de rattraper son frère.
Il ne le rejoignit qu’au moment où ce dernier atteignit les quartiers du Maître de la Maisonnée. Ce n’était pas la première fois qu’Heliantinos se rendait en ce lieu. Déjà, il avait servi le repas de ses aînés avec ses frères de bataille mais cette fois allait être différente. Son mentor serait présent au banquet, et il se devait de ne pas le décevoir. Frère Julius. Un être hors du commun. Un guerrier âgé de deux siècles vouant sa vie à l’Empereur et au Chapitre. Il avait fait d’Heliantinos son élève, son protégé. Ce jour-là, l’enfant s’en souvenait et il s’en souviendrait toute sa vie. Ce jour béni où le ciel de son village avait tremblé. Tous avaient alors songé à un orage mais le soleil brillait fortement dans le ciel azuré. Puis une ombre était tombée sur le cercle central, au milieu de la place de Pturias. Cela faisait quinze ans que les guerriers de l’Empereur n’étaient pas venus rendre visite au peuple des Unguris.

Une ombre tomba soudainement sur lui. La voix du Maître de Maisonnée retentit alors, lui rappelant brusquement en quel temps il se trouvait et quels devoirs il lui fallait rendre.

La voix atone et métallique le sortit instantanément de sa torpeur. Le Maître de la Maisonnée le fit venir et le scout put voir son aîné de près. Un implant cybernétique avait remplacé sa gorge, emportée lors d’un combat par un tir de laser. Seule l’intervention immédiate de l’apothicaire alors présent dans l’escouade lui avait permis de survivre. Suite à cette opération ses réflexes s’étaient amoindris et il avait été décidé qu’il intégrerait les fonctions de serviteur de la Maisonnée. Il y avait de cela cent cinquante ans.
Depuis, il avait reçu d’autres implants, l’une de ses mains avait été remplacée par un assortiment de lames, pinces et autres outils destinés à préparer les repas quotidiens des frères Death Trident. Heliantinos se retrouva face à un plateau de métal sombre. Il n’était orné que d’un symbole sur chaque poignée. Un trident stylisé était gravé sur celles-ci. Nulle ciselure, nulle gravure, nulle inscription, nul ornement superflu. Le luxe, les Death Trident se le refusait et le méprisait.

Heliantinos souleva le lourd plateau et se dirigea vers la porte donnant sur le Hall des Héros. Les effluves odorants se dégageant de la nourriture qu’il portait lui rappelaient sa propre faim.
Les lourds battants de bois noir s’ouvrirent et il pénétra dans la vaste salle.
Plusieurs choses stupéfiaient les visiteurs. La salle était immense. Disproportionnée aux yeux de nombres d’étrangers. Les murs d’obsidienne noire formaient un énorme dôme, capable d’accueillir les trois mille Space Marines que comptait le Chapitre.

D’immenses tables couvraient le sol. Un tiers des places disponibles étaient occupées. Seules les Quatrième, Septième et Dixième Compagnies étaient présentes. Les guerriers portaient les robes de bure beige traditionnelles ; occupant leurs places habituelles. La table du Maître de Chapitre était quasiment déserte. L’archiviste Bertius y siégeait. Seul.
Les autres Marines étaient assis sur de simples bancs, également faits d’obsidienne noire. Un ingénieux mécanisme permettait aux serviteurs Death Trident de faire s’élever ou s’abaisser tables et bancs, laissant apparaître un trident et une Aquila géante gravés au sol.

L’immensité du dôme restait plongée dans la pénombre et les torches disposées à intervalles réguliers le long des murs, ne parvenaient pas à éclairer l’intégralité du Hall. A certains endroits apparaissaient des noms. Noms de planètes ou de lieux où les frères d’armes s’étaient illustrés. Noms de héros aussi. Sous les patronymes de ces guerriers de légende pendaient leurs bannières personnelles et des parchemins relatant leurs exploits et les circonstances de leur mort.
Les reproductions des étendards des Compagnies du Chapitre pendaient sur les murs situés derrière le siège du maître de Chapitre

Heliantinos longeait le mur extérieur et passa sous la gravure du premier Maître de Chapitre.
La chaleur de la nourriture s’était propagée au plateau, et il la ressentait par l’intermédiaire de ses doigts. Les mets qu’il transportait étaient destinés à la table des invités. En ce jour une seule place était occupée. L’individu suivait la règle qui était imposée aux visiteurs. Il avait revêtu une longue toge de bure noire ornée d’un liseré blanc. Il avait rabattu la capuche sur son visage. La lumière tremblotante des torches ne perçait pas l’obscurité et Heliantinos ne put discerner les traits de l’étranger. Il s’agissait probablement d’un techno prêtre d’Ulthor ou bien d’un émissaire Salamander. Le Chapitre entretenait des liens de franche amitié avec ce glorieux Chapitre et avait de nombreux contacts avec l’Adeptus Mechanicus.

Le scout déposa le plateau et repartit vers les cuisines. Se faisant il passa devant ses frères plus âgés appartenant à la Quatrième Compagnie.
Leur capitaine mangeait à l’une des extrémités de la table d’obsidienne. Les frères de bataille dînaient silencieusement, même s’ils célébraient une victoire. Le temps des paroles viendrait après, et en l’absence du Maître des Death Trident et de son second ; partis combattre avec la Compagnie des vétérans au nom de l’Empereur ; ce serait le capitaine de la Compagnie de combat portant le plus petit numéro qui s’adresserait à l’assemblée.
Aujourd’hui ce serait Aepinus, un soldat vaillant, généreux et très apprécié de ses hommes ainsi que de ses pairs. Il avait combattu pour le Trône d’Or durant quatre siècles, et les services qu’il avait rendus lui avaient valu d’être nommé capitaine de la Quatrième Compagnie. A côté de lui était attablé son second.

"Une aura particulière entoure cet homme, pensa l’invité, sûrement un commandant dont le halo de fer est activé."
Mais pourquoi garder un artefact aussi rare et précieux activé en plein repas, cela n'a pas de sens.
Alors qu’il gardait son regard braqué vers le second d'Aepinus, celui-ci tourna la tête et ses yeux croisèrent ceux de l'étranger.
Une lueur parfaitement reconnaissable brillait avec intensité dans les pupilles de Jeremius.

L'étranger détourna le regard, ne voulant pas prendre le risque de se mettre en mauvais termes avec un chapelain. La flamme qui dansait dans les yeux de Jeremius était celle de la Foi et de l'espoir, mais également celle qui indiquait quel était son tempérament. Nul homme sain d’esprit n’aurait pensé à provoquer un chapelain sans avoir de sérieuses raisons de le faire et de bons arguments pour se défendre. Mais lui n’était pas fou et se contenta de regarder son assiette où se trouvait son dîner.
Malgré la célébration d’une victoire, le repas restait chiche. Sûrement qu’un bien meilleur festin serait organisé lors du retour du Maître de Chapitre.

Il sentait que le chapelain continuait à le fixer. L’homme avait réussi à tenir son identité secrète jusqu'à maintenant, ce n'était pas le moment de se faire démasquer. Il était arrivé à la forteresse monastère des Death Trident en empruntant un vaisseau de ravitaillement de l'Adeptus Mechanicus et son homme de main avait fait de même.
Depuis, son agent lui avait fait parvenir de nombreuses informations sur les activités des frères Death Trident. Il avait failli se faire surprendre mais il avait finalement réussi à échapper à son poursuivant dans l’aile médicale de la forteresse. L’étranger avait une idée assez précise de la puissance du Chapitre dans lequel il s’était infiltré en se faisant passer pour un important dignitaire de l’Adeptus Mechanicus. Mais il savait que son identité d’emprunt serait démasquée tôt ou tard. Il lui faudrait alors redevenir lui-même avec tous ses attributs, son pouvoir et ses fonctions. Mais pour le moment il se contentait d’observer.
Observer. Une notion qui lui avait souvent sauvé la vie face à des adversaires redoutables. D’autres de ses confrères n’avaient pas sa patience et étaient morts du fait de leur précipitation. Lui prenait toujours le temps de reconnaître les dangers potentiels avant d’aller à leurs rencontres. Son agent lui fournissait des renseignements particulièrement précis, aussi s’appuyait il souvent sur les données de ce dernier. Mais il vérifiait toujours. Il n’était pas d’un naturel confiant. Dans son métier faire confiance à la première personne venue revenait à courir à sa perte. Mais il était toujours vivant et il continuait à suivre ce principe simple : ne faire confiance à personne. Modifié par criomega
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Bonjour,

Sur ce qui m'a fait tiquer:
[quote]-Nom de Zeus ! jura le scout.[/quote]
Zeus? le dieu de la mythologie grecque? ;)
[quote]Il y avait de cela cent cinquante ans.[/quote]
Je trouve ça un peu long. Même si ce sont des surhommes. Ce qui par ailleurs signifie qu'il a eu plusieurs seigneurs de maisonnées.

Sinon, j'aime beaucoup ce passage qui donne de la profondeur au personnage. Le passé, avant être d'être frère, l'entrainement. Tu as fait des progrès sur la description, mais elles sont parfois encore un peu légère. Toute la difficulté de l'écriture de nos récits c'est de trouver l'équilibre entre la description pour situer les scènes et l'action pour pas ennuyer le lecteur.

La suite??
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Bonsoir,

[quote]Sur ce qui m'a fait tiquer:

[quote]Citation
-Nom de Zeus ! jura le scout.[/quote]

Zeus? le dieu de la mythologie grecque? ;)[/quote]

Pas exactement, une référence à Robert Zemeckis ;) Mais c'est surtout parce que j'avais aucune idée de quel juron placer...

[quote]Citation
[quote]Il y avait de cela cent cinquante ans.[/quote]

Je trouve ça un peu long. Même si ce sont des surhommes. Ce qui par ailleurs signifie qu'il a eu plusieurs seigneurs de maisonnées.[/quote]

Hum, ce n'est pas Heliantinos qui a 150 ans (ça ferait sacrément vieux pour un scout) mais le Maître de la maisonnée en question. Ca doit pas être assez clair dans mon texte vu que ça t'a "confusé".

[quote]Sinon, j'aime beaucoup ce passage qui donne de la profondeur au personnage. Le passé, avant être d'être frère, l'entrainement. Tu as fait des progrès sur la description, mais elles sont parfois encore un peu légère. Toute la difficulté de l'écriture de nos récits c'est de trouver l'équilibre entre la description pour situer les scènes et l'action pour pas ennuyer le lecteur.[/quote]

Merci; c'est clair que ce n'est pas évident de trouver le juste équilibre. D'ailleurs, sur quel aspect descriptif penses-tu que je devrai davantage m'améliorer?

[quote]La suite??[/quote]

Et ben je sais pas. Je bloque pas mal sur la reprise du chapitre suivant où il faut que j'intègre pas mal de description (tiens donc :whistling: ) et que je revois pas mal de dialogues/scènes.

Du coup, je dirai d'ici une à deux semaines...


Pour tous les :ph34r: qui passent, n'hésitez pas à faire des commentaires. Pas besoin que ce soit une étude de texte hein, juste pour dire si ça vous plaît, si des éléments vous interpelle et si vous pensez que certains points méritent d'être approfondis/améliorés.

Crio
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Me revoilà, de retour d'Allemagne, et de nouveau dispo pour notre cher sous-forum ^^

Concernant le fond du texte, je suis parfaitement d'accord avec Artharian. De la psychologie bien menée, une vision du passée, les bases d'une intrigue. Malgré le manque d'action (mais bon, il ne peut pas y en avoir dans tous les chapitres ^^), j'apprécie énormément ce dernier chapitre.

Après sur la forme, concernant les jurons dans 40K, ce sont les mêmes que les notres, exceptés celle faisant référénce à Dieu. A la place du classique "Nom de Dieu", nous aurons donc des "Empereur-Dieu", ou encore "Par le Trône" (en référence au Trône d'Or), ainsi que leurs dérivés...

Après, juste une phrase qui m'a choquée :
[quote] L’archiviste Bertius y siégeait. Seul.[/quote]
Pour moi, il y a un point en trop, que je remplacerai par une virgule, car il flingue tout le rythme du paragraphe XD
Après, c'est mon point de vue, peut être suis-je le seul à l'avoir ^^

Voilà, en attendant la suite ^_^
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  • 3 semaines après...
Bonsoir à tous,

Après un long moment j'ai enfin réussi à finir le chapitre suivant. Il est très clairement perfectible, tout ne me satisfait pas pleinement mais bon...

Je remercie encore tous ceux qui prennent le temps de lire mes textes et je compte sur vous pour m'aider à les améliorer ;)


Dès que j'aurais un peu de temps, je retournerai zieuter et commenter les textes de la section. :whistling:


Pour répondre au dernier commentaire:

[quote]Me revoilà, de retour d'Allemagne, et de nouveau dispo pour notre cher sous-forum ^^

Concernant le fond du texte, je suis parfaitement d'accord avec Artharian. De la psychologie bien menée, une vision du passée, les bases d'une intrigue. Malgré le manque d'action (mais bon, il ne peut pas y en avoir dans tous les chapitres ^^), j'apprécie énormément ce dernier chapitre. [/quote]

Merci beaucoup, ça fait vraiment plaisir :)

Pour le manque d'action, comme tu le dis, il ne peut pas y en avoir tout le temps, sinon, ça devient monotone. (et pas très intéressant qui plus est)

[quote]Après sur la forme, concernant les jurons dans 40K, ce sont les mêmes que les notres, exceptés celle faisant référénce à Dieu. A la place du classique "Nom de Dieu", nous aurons donc des "Empereur-Dieu", ou encore "Par le Trône" (en référence au Trône d'Or), ainsi que leurs dérivés...[/quote]

Certes, je connaissais déjà ces formes transposés de nos propres jurons, mais je vois mal un Space Marine les utiliser. Ca passe bien avec un garde impériale (ou tout humain de l'Imperium) mais moins avec nos grands bonhommes survitaminés.

A la rigueur je peux mettre: "Par le sang du Primarque..."
Dites moi si ça passe mieux et je modifierai en conséquence.

[quote]Après, juste une phrase qui m'a choquée :

[quote]Citation
L’archiviste Bertius y siégeait. Seul.

Pour moi, il y a un point en trop, que je remplacerai par une virgule, car il flingue tout le rythme du paragraphe XD
Après, c'est mon point de vue, peut être suis-je le seul à l'avoir ^^[/quote][/quote]

C'est voulu ^^
Je voulais justement marquer le coup en cassant le rythme pour montrer que ce n'est pas habituel que l'élève ne soit pas avec le maître.

[quote]Voilà, en attendant la suite ^_^[/quote]

En parlant de la suite, la voici:

---------------------------------------------------------------

[center][b]VIII[/b][/center]

Très loin de là le seigneur Irkor atteignait enfin la relative sécurité de la forteresse de son maître. Le vaisseau de combat se mit pesamment en orbite et immédiatement deux Thunderhawks jaillirent de son ventre et se dirigèrent vers la petite lune toute proche. Dans un rugissement assourdissant, les pilotes enclenchèrent les rétrofusées et se posèrent lourdement Le seigneur du Chaos sortit immédiatement de son transport et s’arrêta une fois qu’il se fut trouvé à la limite de la zone d’atterrissage. Ses hommes l’avaient suivi et une vingtaine de Space Marines du Chaos se tenaient derrière lui.

Il contempla l’œuvre de son maître. Un bastion de pierres et de fer noir se tenait devant lui. La Forteresse de Sang le surplombait de sa sinistre noirceur. En plusieurs endroits coulaient de longues traînées rougeâtres. Au premier abord il semblait que ce fût de la rouille, mais dès que l’on s’en approchait on se rendait compte qu’il s’agissait de sang. Du sang humain principalement. Irkor sentit l’excitation l’envahir. Quelqu’un avait ramené des esclaves et les serviteurs du Chaos s’étaient empressés de les sacrifier. Peut-être que cela calmerait-il son maître lorsqu’il apprendrait qu’Irkor avait failli à sa mission.
Les Marines avancèrent sur le chemin dallé qui menait au cœur de la forteresse. L’odeur du sang emplissait l’air et les Marines devaient réfréner leur envie de meurtre. Bientôt ils pourraient mordre à pleine dents la chair des captifs, s’abreuver de leur sang et dévorer leurs membres jusqu’à ronger les os. Plusieurs statues jalonnaient le chemin, toutes représentaient un monstre à tête de taureau, arborant une immense hache à double tranchant et revêtu d’une armure d’airain. Les Marines chantaient leurs litanies, et se courbaient devant chaque statue. Irkor faisait de même tout en pensant au sort qui l’attendait.

Il arriva dans une vaste cour où ses soldats se dispersèrent rapidement. Lui, resta immobile et regarda autour de lui. Il entendait les faibles gémissements des captifs et l’odeur entêtante du sang commençait à lui monter à la tête. Mais il devait rester lucide pour affronter son maître. La cour était encadrée de trois tours culminant à cinq cents mètres au-dessus de lui. Des pointes ornaient le sommet de chacune d’elles, et des corps désarticulés pendaient mollement à certains endroits des structures. Des pièces d’artillerie anti-aérienne étaient placées sur les plates-formes situées au dernier étage des tours. Cet ensemble n’était lui-même qu’une partie de la forteresse. L’entrée principale se situait deux cents mètres en contrebas. Une lourde porte de bronze empêchait quiconque d’entrer. Elle était encadrée par de nombreux emplacements d’armes lourdes, soigneusement dissimulés. Les servants avaient la gâchette facile et de nombreux corps criblés de balles jonchaient le sentier sur une cinquantaine de mètre. Pour ceux qui franchissaient cette porte puis la herse de fer, seulement deux issues étaient envisageables. Soit ils étaient des serviteurs du Chaos; soit ils étaient des esclaves condamnés à mourir. Certains, parmi les plus chanceux étaient rituellement sacrifiés. Ceux-là connaissaient une mort rapide. D’autres se voyaient trancher les veines et leur sang remplissait les coupes des Marines aux festins. Les plus malchanceux étaient dévorés par des Marines énervés, ou que l’odeur du sang rendaient frénétiques.

Irkor risquait de finir dans la seconde catégorie et il le savait. La pitié était inconnue chez les serviteurs du Chaos. Lui-même n’en avait jamais eue, et il ne doutait pas que son maître ignora tout de cette notion quelles que soit les excuses qu’il présenterait. Quittant sa contemplation morbide de la cour il se dirigea à pas lents et mesurés vers son destin.

L’escalier qu’il gravit lui parut interminable et lorsqu’il se présenta devant la porte de la salle où se trouvait son maître il se rendit compte que sa main tremblait. Il serra le poing et ordonna aux Marines présents d’ouvrir la porte à doubles battants. Immédiatement une lumière crue et dure le foudroya et il mit quelques instants à s‘habituer à cette débauche de clarté. Son maître aimait à faire souffrir les sens et tout dans la forteresse y contribuait. On pouvait passer des heures à marcher dans une obscurité quasi impénétrable pour se retrouver au détour d’une coursive exposé aux rayons du soleil ce qui avait pour effet de vous aveugler cruellement.

Irkor le sentit avant de le voir. Son maître exsudait une aura particulière qui le rendait facilement reconnaissable. Son armure massive le faisait paraître plus grand que ce qu’il n’était en réalité. Si cette dernière n’était qu’une extension de son corps, sa force, qu’elle soit physique ou mentale, était, elle, bien réelle Sans cela il n’aurait jamais pu se retrouver à la tête de plusieurs dizaines de Space Marines assoiffés de sang et de carnages. Puis il se leva. Irkor se sentit dominer, écraser par la source de pouvoir brut qui se déplaçait. Il déglutit avec difficulté et sentit une coulée de sueur froide sourdre le long de sa colonne vertébrale. Son suzerain s’arrêta à quelques pas de son serviteur agenouillé

-Tu as échoué, Irkor.
-Maître…
-Silence ! Tu parleras quand je t’y autoriserai, Tu as laissé échapper un nombre d’artefacts très important. Avec eux j’aurais pu renverser Abbadon et devenir le nouveau Maître de Guerre,
-Maître, s’il vous plaît…
Chacun des mots que prononçait le Seigneur du Chaos faisait souffrir Irkor. Du sang lui coulait de la bouche et des oreilles. Puis son Maître mit fin à ce supplice. Le sortilège s’estompa et Irkor put à nouveau se redresser au travers de la brume de souffrance qui envahissait son esprit.
-Cette mission était pourtant à la portée de n’importe lequel de mes lieutenants, mais je t’ai choisi toi. Sais-tu pourquoi ?
-Non Maître.
-Pour éprouver ta loyauté et ta détermination. Dans les deux cas tu as failli. Même le capitaine du Devastation ici présent aurait pu mener cette mission. Il a parfaitement accompli la sienne, lui. Il a attaqué comme convenu le système que je lui avais indiqué, il a capturé nombre d’esclaves, détruit le centre astropathique des humains, survécu à la venue d’un vaisseau de ligne…
Alors que toi il te suffisait de récupérer trois objets et puis revenir ici. Et tu reviens les mains vides.
La voix du seigneur de guerre n’était plus qu’un murmure. La douceur avec laquelle avaient été susurrées ces paroles dissimulait de manière terrifiante la rage qui y était contenue.
-Faites de moi ce que vous voulez.

Irkor sortit alors son épée démon de son fourreau et la tendit à son suzerain. Mais celui-ci ne la prit pas. Le Space Marine déchu sut alors que le plus déshonorant des châtiments allait lui être infligé. Il serait tué comme les vulgaires humains que ramenaient chaque jour divers vaisseaux.
-Seigneur, ne me faîtes pas mourir comme le bétail de l’imperium…
-Qui a dit que je te réservais un tel sort, lui répondit son Maître d’une voix doucereuse.
Irkor n’osa alors imaginer le supplice qu’il aurait à endurer. Son Seigneur avait une imagination sans limite lorsqu’il s’agissait d’inventer des tortures et des manières de mourir. Il allait être l’objet d’une des idées morbides mais ô combien spectaculaire de son Maître.
-Sors d’ici !
-Monseigneur.

Irkor quitta la pièce à reculons. On ne tournait pas le dos à son Seigneur, et il avait déjà assisté à la mise à mort de certains de ses camarades. Et voilà qu’aujourd’hui il allait subir le même sort. Cela le rendait malade. A la seule pensée des impériaux qui l’avaient retenus sur le monde de Bellaza il se sentait pris de violentes nausées. Il revoyait le visage de celui qui avait commandé la résistance du chantier de fouilles ; une expression triomphante éclairant son visage.. Irkor aurait donné n’importe quoi pour l’avoir en face de lui en cet instant afin de lui faire ravaler sa morgue. Mais l’impérial qui le narguait dans son esprit remportait une victoire indubitable. Seule sa rage envers cet homme l’empêchait de s’en prendre à ses frères.
Il fallait qu’il extériorise sa colère, sa haine de l’Imperium et de Marvin.

C’est alors qu’il croisa un convoi d’esclaves. Il arrêta le chef de la colonne et lui demanda plusieurs des hommes qui le suivaient. Irkor eut alors en face de lui quatre hommes dans la force de l’âge. Il les fit sortir de la citadelle et une fois arrivé dans un champ rocailleux, il libéra sa frustration, sa peur et sa colère. Il décocha un terrible coup de poing au premier, envoyant l’homme à deux mètres. Puis il se tourna vers le second et sortit sa lame. L’homme eut un mouvement de recul, et Irkor lança son épée vers l’avant. L’homme hurla lorsque la lame transperça sa cuisse. Puis il se jeta sur le seigneur déchu dans l’espoir de le renverser. Alors qu’il allait serrer ses mains autour de la gorge du serviteur du Chaos, il sentit quelque chose de chaud et de dur lui transpercer la poitrine. Baissant les yeux il vit que l’épée lui était passée au travers du ventre.

Irkor retira sa lame et regarda avec détachement l’homme tenter de retenir ses viscères. Lui assénant un coup de pied dans le bassin, brisant plusieurs os§. Il eut la satisfaction de voir l’homme basculer en arrière, ses tripes décrivant une courbe dans les airs. Ses hurlements ne tardèrent pas à se transformer en gémissements. Irkor reporta son attention vers une autre de ses victimes. L’un des hommes tentait de fuir, zigzaguant follement dans le champ. Il sortit son pistolet bolter et ajusta son tir. La munition explosive emporta la jambe du fuyard. Son sang se mit à couler dans la poussière, et cette seule odeur emplit Irkor d’une frénésie meurtrière. Il s’acharna de longues minutes sur le corps du supplicié, lui ouvrant les veines, déchirant son ventre et jouant avec ses organes. L’homme était mort depuis longtemps lorsqu’il le laissa. Le quatrième esclave n’avait pas bougé de tout le temps qu’Irkor avait passé à torturer ses compagnons d’infortune.
"Une victime on ne peut plus inintéressante".

Il revint alors sur ses pas et se dirigea vers l’homme tétanisé et brandit son épée. Il allait fracasser le crâne de l’homme lorsqu’il surprit un mouvement furtif sur sa gauche. Le premier esclave qu’il avait frappé tentait de se remettre debout. Il le laissa faire. Puis l’homme vit qu’Irkor le regardait. La haine et la peur se disputaient dans ses yeux. Le seigneur du Chaos continuait de le regarder. Puis l’homme fit ce à quoi le Marine s’attendait le moins. L’humain était robuste et avait conservé une importante masse musculaire malgré les traitements qu’il avait subis. Et il en était conscient. Il se jeta sur Irkor qui n’eut pas le temps de lever son arme. L’homme le fit trébucher et le Word Eater lâcha son épée. L’esclave se remit debout et adopta une posture de combat. En grognant, le Marine mit un genou à terre, ramassa sa lame et la remit dans son fourreau. Il regarda l’homme qui le provoquait. La provocation, Irkor n’en avait cure. Puis il vit que l’homme lui avait volé son couteau de combat. Ce dernier se jeta sur le chaotique et parvint miraculeusement à lui planter sa lame dans l’articulation du coude. Irkor sentit en lui quelque chose qu’il ne ressentait que devant son Seigneur. La peur. Il sentit qu’il avait peur de cet homme.

Puis vint la colère, froide et nue. Il ne se laisserait pas dominer par un esclave. Dans un rugissement il se releva, soulevant une gerbe de poussière. Son adversaire recula, le cri lui déchirant les tympans. Irkor en profita et frappa son adversaire au plexus solaire, lui coupant la respiration et lui brisant le sternum. L’homme tomba lourdement dans la poussière, du sang s’écoulant de ses narines et de sa bouche. Il se releva difficilement mais Irkor était prêt et lui saisit la tête de ses mains gantées. Il serra et le crâne de l’homme explosa comme un fruit trop mûr. Le dernier esclave se mit à hurler de terreur lorsqu’il reçut la cervelle de son infortuné compagnon sur son corps. Irkor le regarda alors. L’humain était couvert de haillons et sa chair meurtrie était parfaitement visible. De longues marques rouges lui couvraient une partie du bras gauche, signes évidents de coups de fouet. Il avait les yeux gris clair et de courts cheveux noirs. Mais ce qui le distinguait particulièrement des trois autres hommes que Irkor venait d’équarrir, c’était le petit aigle tatoué sur son épaule droite. Le symbole que portaient tous les gardes impériaux. Irkor avait éprouvé du plaisir à massacrer les autres humains, mais il se délectait par avance de ce qu’il allait faire subir à celui-là. Le garde avait été doté d’une musculature puissante mais le voyage que lui avait fait connaître les Marines du Chaos l’avait cruellement affaibli. Irkor se mit alors à parler au garde qui tremblait.

-Lève-toi humain.
Le garde ne réagit pas.
-Humain, je t’ai donné un ordre !éructa Irkor.
Péniblement l’impérial se releva. Irkor le dominait de ses trois mètres, alors que l’homme ne mesurait tout au plus qu’un mètre quatre-vingt. L’homme n’osait pas le regarder.
Ses yeux cherchaient désespérément une échappatoire mais la plaine aride n’offrait nul abri.
Et qu’aurait-il bien pu faire face à un champion des dieux sombres.
Dans un feulement rauque Irkor saisit l’impérial par la gorge et le souleva de terre. Il le maintint ainsi pendant un moment, plongeant son regard dans celui de l’homme terrifié ; cherchant à comprendre les raisons qui avaient poussées cet humain à adorer l’empereur. Puis il se revit plus jeune et sa haine décupla. Lui-même avait jadis servi l’empereur puis il s’était détourné de lui pour adorer le Chaos. Sa rage enflait à chaque seconde et sa poigne se resserrait autour de la gorge de l’homme.

Il aurait aimé revoir son monde natal, ses lacs et ses forêts, ses champs de blé et le ciel bleu. Sa vie avait été heureuse jusqu’à son engagement forcé dans la Garde Impériale. Il avait été raflé par une troupe d’hommes emmenée par ce qu’il apprit être un commissaire.
Depuis, sa vie était devenue un enfer ; un cauchemar éveillé. La mort le guettait chaque jour à chaque minute. La peur de la mort. Ce sentiment universellement partagé par les êtres vivants. Ce sentiment qui vous ronge l’âme au point de vous rendre fou.
Il avait appris à lui résister et à le vaincre. Il avait accepté son destin : mourir au service d’une cause qui transcendait l’humanité.
Sa vision se brouillait, le manque d’oxygène recouvrait tout d’une brume noire et cotonneuse.

Ses yeux devinrent vitreux. Irkor relâcha ses doigts et l’impérial put à nouveau inspirer. Puis le champion chaotique serra d’un coup sec et sentit les vertèbres de l’homme se rompre sous la pression exercée par sa main gantée de fer. Il s’acharna sur le garde bien après que la vie eut quitté son corps. Il dessina des arabesques avec les viscères de l’homme, dévora son cœur alors qu’il était encore chaud, le scarifia et le mutila de la plus horrible des façons avant de se rendre compte que toute joie l’avait quittée. Il abandonna alors sa victime, et regarda autour de lui. Trois autres cadavres l’entouraient, preuve de sa folie meurtrière. Irkor quitta le champ de pierres et les charognards s’abattirent sur les corps mutilés. La poussière se teinta rapidement de l’ichor des morts.




A vos claviers,

Crio Modifié par criomega
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  • 5 semaines après...
Bonjour à tous,

Il faut croire que le chapitre précédent ne vous a pas beaucoup inspiré. J'espère que celui ci vous rendra plus prolixes ^_^/>/>

Donc sans fioriture, voici le chapitre 9:

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[center][b]IX[/b][/center]

Plongé dans la pénombre de l’alcôve, un individu surveillait le couloir menant aux dortoirs. il s’y enfonça un peu plus lorsque résonnèrent des bruits de pas. Quelqu'un passa devant lui sans le voir, pressé par une quelconque mission. Une fois que l’individu eut disparu, la silhouette encapuchonnée, drapée dans sa toge de bure, s’avança dans la forte lumière du couloir en veillant à ne pas se faire remarquer. Il s’arrêta finalement devant une petite porte dérobée qui ne conduisait que vers un débarras. Il entra et referma la porte avec soin, s’assurant que la lumière du couloir ne lui parvenait plus., il se dirigea alors vers le fond de la pièce et activa l’appareil qu’il portait en permanence. Une douce lumière bleutée enveloppa alors la silhouette. Activant différents commutateurs et entrant plusieurs mots de passe, il enclencha la transmission des données que contenait le fichier crypté. Celles-ci transiteraient par un satellite miniature placé en orbite autour de la planète, qui relaierait à son tour les données vers un terminal lointain. Enfin, l’ordinateur renverrait les informations à son maître. Une fois le transfert terminé, il sortit de la pièce et se retrouva dans la clarté du couloir. Puis il comprit que la fuite ne lui serait d’aucune utilité et qu’aucune excuse ne pourrait le sauver. Il s’avança vers son destin, ce dernier prenant la forme d’un transhumain. Son seul regret fut d’avoir choisi la tenue des serviteurs de rang inférieur ; ces derniers se déplaçant toujours en groupe.

La surprise s’empara de lui lorsqu’il vit sortir l’individu de la porte dérobée. Puis il se maîtrisa. Des années de combat et de discipline avaient engendré des automatismes et son instinct prit le dessus.. Sa main se dirigea naturellement vers sa hanche gauche. Il n’y trouva cependant pas le pommeau d’ébène de son épée. L’intrus s’avançait vers lui, les mains en avant. L’officier le jaugea rapidement du regard puis il activa le com-vox le plus proche et réclama des renforts. Deux Space Marines en amure complète arrivèrent bientôt et mirent en joue l’individu toujours immobile. L’officier fit un signe et l’un de ses gardes du corps s’approcha de l’étranger. Il lui passa des menottes en duracier autour des poignets, puis se plaça derrière l’intrus. Il fit tomber la capuche de la toge. Le visage qui s’offrit au gradé le surprit encore plus que la présence de l’individu. C’était un homme d’une trentaine d’années. Il avait l’air bien nourri et la vivacité de son regard avait quelque chose de troublant. Il semblait également résigné et triste, comme s’il jugeait que sa mort était proche et inévitable. L’un des Marines parla.

-Capitaine, que doit-on faire de lui ?
Le gradé ne répondit pas.
-Capitaine Aepinus, que doit-on faire de cet intrus ?répéta le Marine.
-Emmenez-le dans une cellule de détention de niveau trois. Si celui-ci a réussi à s’infiltrer peut être y en a-t-il d’autres…
Puis il se retourna et commença à s’éloigner.
-Il n’y que moi, rétorqua le prisonnier.
-Et tu penses que je vais te croire, dit Aepinus en faisant volte face. Une fois que vous l’aurez enfermé, activez les sécurités et lancez un ordre de recherche pour vérifier si d’autres intrus se sont infiltrés dans la forteresse. Faites fermez les portes extérieures et ordonnez à la flotte de se placer en position autour de la planète.
-Mais puisque je vous dis que…
-Et faites taire cet homme !
-Nous entendons et nous obéissons, Monseigneur.
-Ecoutez moi, je ne suis pas ce…
-Le Capitaine t’a ordonné de te taire.
-Je ne me tairais pas jusqu’à ce que vous ayez...Ahhh !
L’intrus s’affaissa sur lui-même, le Marine retenant son corps pour éviter que celui-ci ne s’écrase au sol. La claque qu’il venait de mettre à l’indésirable avait suffit à l’assommer.

La lumière rougeâtre illumina soudainement les cellules des frères Death Trident, alors qu’un son lugubre se mettait à résonner dans les couloirs. Immédiatement les Marines jaillirent par les portes, bolters et dagues de combat au poing. Vérifiant rapidement leurs matériels, ils convergeaient tous vers le Hall des Héros. Tables et bancs avaient disparu dans le sol, laissant apparaître l’Aquila et le trident géant. Le Capitaine Aepinus se tenait quant à lui sous le drapeau de la Première Compagnie afin que tous le voient. Puis il prit la parole, alors que les hommes présents finissaient de se mettre en rang.

Sa voix était semblable à un rugissement, et les murs de la salle démultipliaient l’écho de celle-ci.
-Mes frères, un intrus a réussi à pénétrer dans notre forteresse.
Le silence qui lui répondit lui fit savoir que les Marines étaient prêts.
-Nous devons passer notre foyer au crible et détruire ceux qui n’en font pas parti.
Une mince silhouette vêtue d’une robe de bure se glissa dans la salle par une porte dérobée. Elle longea le mur circulaire, non pas pour mieux entendre mais pour éviter de se faire voir près de la porte.
-Le réseau de défense primaire a été activé.
Vous savez ce que vous devez faire. Groupez vous par escouades et inspecter les moindres recoins de la forteresse. Les serfs du Chapitre ont été mis à l’écart, et ont déjà été regroupés. Par conséquent, tout individu ne portant pas l’héraldique du Chapitre est à considérer comme une menace. Tirez à vue, ne faites pas de sommation. L’Empereur nous a donné ce monde, il n’est pas question que nous ne soyons pas capables d’assurer sa sécurité.
Une fureur glacée brillait dans les yeux du commandant.

Les guerriers se mirent alors en mouvement avec une rapidité et une coordination stupéfiante. Si un homme avait croisé le regard d’un de ces géants, il y aurait vu la flamme de leur détermination, et l’éclat de leur haine pour les intrus qu’ils devaient pourchasser.
La silhouette qui ressassait ces pensées se retrouva rapidement seule dans l’immense salle.
Seule ? Il le croyait. Il se dit alors que les Space Marines, si puissants soient-ils, étaient trop obnubilés par leur devoir de recherche pour avoir négligé de sécuriser la salle qu’ils venaient de quitter.

Alors que l’escouade d’Heliantinos allait quitter le Hall des Héros, Amadeus perçut un mouvement furtif sur sa droite. Il ordonna à ses frères de s’arrêter et de se mettre dans l’ombre d’un pilier. Aussitôt les scouts se séparèrent et adoptèrent une formation offensive. Mais plus rien ne troublait désormais la vaste salle. Néanmoins ils restèrent sur leurs gardes durant une dizaine de minutes puis se résignèrent à accepter l’inutilité de leur veille. Amadeus se demanda s’il avait eu une vision, si la fatigue qui s’accumulait lui faisait voir des choses qui n’existaient pas. L’un des scouts lui posa alors la question qu’il redoutait.

-Qu’avez-vous vu mon frère ?chuchota ce dernier.
-Apparemment rien, et je nous ai fait perdre un temps précieux.
-Peut être pas, rétorqua un autre scout. Regardez, là bas, en dessous de l’étendard de la Troisième Compagnie.

Et alors ils virent une silhouette encapuchonnée glissant le long du mur.
Empoignant leurs armes ils s’apprêtèrent à la suivre lorsqu’un bruit retentit derrière eux. Ils se retournèrent en un même mouvement, mais ne virent rien. Et lorsqu’ils reportèrent leurs regards vers l’étendard, plus rien n’était visible.
Amadeus prit alors la parole.
-il ne sert à rien de rester ici. Il a pu s’échapper par n’importe laquelle des portes se trouvant là-bas.
Les scouts se dirigèrent vers les portes de métal, et ouvrirent l’une d’elles, dans l’espoir de retrouver la trace de l’être qu’ils avaient repéré.

Les deux Marines et leur prisonnier arrivèrent devant le quartier de détention. Ils déverrouillèrent la lourde porte de bronze, et entrèrent dans le bloc, traînant toujours leur fardeau inconscient. Ils longèrent des cellules vides, tournèrent à l’angle de la section et pénétrèrent dans le quartier de haute sécurité. Autant la première rangée de cellules était vide, autant celle-ci abritait des prisonniers. Les deux géants arrivèrent alors devant une porte de duracier, où courraient d’invisibles filigranes d’argent.
Ce fut le moment que choisit l’intrus pour se réveiller, et sa prise de conscience fit s’illuminer les filigranes. Les deux Marines se regardèrent. L’un d’eux sortit son pistolet bolter de son étui et plaqua le canon de l’arme sur le cou de l’homme enchaîné. Ils dépassèrent alors la lourde porte et se dirigèrent vers la plus proche cellule. Le loquet se souleva facilement, et ils firent s’avancer l’homme à l’intérieur.
Puis, l’un d’eux retira les menottes alors que le second gardait son arme pointée sur la tête de l’importun. Une fois débarrassé de ses entraves, l’homme regarda les Marines sortirent à reculons, leurs armes pointées sur lui.
Puis la grille de sécurité coulissa, et de nouveaux filigranes d’argent s’illuminèrent l’espace d’un battement de cœur.
Des mitrailleuses automatiques sortirent de leurs logements et se pointèrent immédiatement sur le prisonnier.
Les Marines vérifièrent l’état des fonctions vitales du détenu sur un moniteur placé hors de la zone de détention numéro trois.
Ils regagnèrent l’entrée et se postèrent aux côtés des serviteurs cybernétiques qui gardaient la prison.

Peu de temps après leur départ, une silhouette se profila dans l’encadrement de la porte aux filigranes. Le détenu crut tout d’abord que son maître était venu le chercher, mais ses espoirs s’envolèrent lorsqu’il reconnut celui qui s’approchait.
Il le dominait. Tant physiquement que mentalement. Deux mètres quatre vingt au minimum. Un poids de cent cinquante kilogrammes sans armure et plus de deux cents avec. Un casque avec un crâne en guise de facial. Une amure d’un noir de jais, plus profond que celui de l’espace. A sa taille pendait le symbole de sa charge. Une chaîne se terminant par un petit objet en forme de croix. Le géant était entouré d’un halo scintillant. Puis le prisonnier vit les gantelets du chapelain. Son visage blêmit, et, instinctivement il recula jusqu’au fond de sa cellule.
Helios regardait l’homme qui reculait devant lui. Il regarda ses mains. Puis il fit jaillir de ses gantelets plusieurs petites lames qui rougeoyaient. Le prisonnier gémit et plaqua ses mains devant sa figure.

Il avait entendu parler des interrogatoires faits par des Space Marines, et cela avait plusieurs fois été la cause de cauchemars. Il n’y avait jamais vraiment cru, mais une rumeur circulait. Les chapelains dirigeaient parfois les interrogatoires, et avant de poser la moindre question, leurs prisonniers étaient déjà recouverts de leur propre sang. Mais il ne connaissait pas le Chapitre des Death Trident, ni méthodes d’investigation. Il avait suivi l’entraînement des scouts en les observant, et il avait vu certains rites d’initiation. Ce qu’il avait vu suffisait à lui faire imaginer ce qu’il allait endurer. Il vit le Chapelain s’avancer vers lui. Il sentit que sa dernière heure était arrivée. Il releva alors la tête, et son regard croisa celui du géant en armure noire. Son éducation avait renforcé son âme et son esprit, mais il se sentit mis à nu par le regard du chapelain ; comme si celui-ci sondait les tréfonds de son âme.
Puis le Marine s’approcha. Alors il se mit à trembler. Mais à sa grande surprise le chapelain lui parla.

-Tu es un psyker…
-Oui mais cela fait il de moi…
-Qui t’as autorisé à parler ?
Lorsque le Chapelain lui avait adressé la parole, il s’était dit qu’il sans sortirait peut être. Mais cette dernière remarque balaya de nouveau l’espoir qu’il avait senti poindre dans son cœur. Il allait mourir sans que personne ne se soucie de lui.
-Qui sers-tu ?

« Une question directe. Le légendaire pragmatisme des élus de l’Empereur. »
-Quelle est ta mission?
« Pas de psychologie tortueuse. Aucune tentative de détournement de l’attention »
-Quel est ton nom, psyker ?
Ce dernier mot avait été craché avec un mélange de haine et de dégoût.
Il n’avait pas besoin d’utiliser ses facultés particulières pour le percevoir.
-Mes pouvoirs ne me …
-Tes pouvoirs ? Je vais te dire une chose au sujet de tes pouvoirs. Il ne te sera plus jamais possible de les utiliser lorsque j’aurais quitté ta cellule. -Je ne…
Mais l’homme se tut lorsque le Chapelain fit un pas en avant.

La démarche du Chapelain fit frémir l’homme. La menace était explicite et il savait que le Marine n’hésiterait pas à la mettre à exécution. Exécution, voilà qui résumait assez bien sa situation.
-Qui es-tu ? Qui sers-tu ?
L’homme garda le silence. Si c’était là tout le pouvoir de persuasion qu’avait son interrogateur il ne dirait rien. Mais alors que ces pensées traversaient son esprit, la voix du Chapelain s’éleva de nouveau.
-REPONDS !!

Le mot avait claqué tel un coup de fouet dans l’esprit du prisonnier. La puissance du cri lui fit mal à un point qu’il n’aurait pu imaginer. Il sentit qu’un fluide chaud s’écoulait de son oreille droite. Il y porta sa main et découvrit avec stupeur du sang. Son propre sang ! La simple prononciation de ce mot lui faisait perdre son sang.
Puis il remarqua l’étrange appareil que tenait le Chapelain. Un amplificateur psycho-sonique.
Puis le Marine le saisit au niveau de la gorge et le souleva du sol, son regard plongeant directement dans celui de l’homme.
Le prisonnier vit la flamme qui dansait dans les pupilles du Chapelain et il s’entendit répondre.

-Je sers l’Empereur …tout… comme… vous...
Helios desserra soudainement sa main et laissa choir sa victime sur le sol.
-Comment oses-tu insulter l’Empereur ?cria Helios. Ta présence ici ne peut être que le fruit d’une magie démoniaque.
-Mon Maître m’a envoyé ici…
-Qui est ton maître ?rugit Helios.
L’homme se releva et répondit alors à la question du Chapelain avec toute la persuasion que lui conférait son éducation.
-Vous le reconnaîtrez lorsqu’il viendra…
Helios avait le regard brûlant et son dégoût se transforma progressivement en une indicible colère. Cet homme mentait et il était de son devoir de lui extirper la vérité, quel qu’en soit le prix…et les moyens.
Il s’approcha de l’homme toujours debout et lui dit alors d’une voix mortellement froide :
-Je t’ai donné une chance de me dire la vérité. Tu m’as menti pour que je t’épargne, pour ne pas subir le juste châtiment qui sera le tien. Mais tes ruses n’ont pas fonctionné, et ma patience s’est épuisée… Je vais donc apprendre qui tu es et qui tu sers par mes propres moyens…

L’homme se tassa sur lui-même et le masque de l’horreur déforma se traits lorsque le Chapelain fit jouer les lames de ses gantelets. La boucherie allait commencer et rien ni personne ne pouvait l’empêcher.
Puis alors que le Chapelain allait planter une de ses lames dans son bras, il avorta son geste. L’homme tremblait comme une feuille. Helios se releva et regarda calmement l’homme frissonnant. La colère l’avait quitté, et un sentiment de pitié l’envahit. Il n’aimait pas mener les interrogatoires. Aucun des Chapelains Death Trident n’aimait cela, mais la torture était parfois nécessaire pour obtenir les renseignements désirés. Non. Il ne ferait pas mourir cet homme lui-même. Les serviteurs s’en chargeraient, et il se contenterait de poser les questions.
Il se retourna alors et sortit de la cellule sans jeter un seul regard vers l’homme qui tremblait toujours.

La silhouette se savait traquée. Elle se mit à courir droit devant elle, dans le couloir qu’aucune lumière n’éclairait. Les Marines avaient coupé l’éclairage pour avoir l’avantage sur leur proie. Et il reconnut qu’il était dans une situation plus que mauvaise. Il était grand temps de redevenir celui qu’il était réellement. Il avisa une petite pièce, s’y engouffra et se retrouva dans la cellule déserte qu’il avait choisie pour entreposer ses affaires. Il entreprit de se changer. Il revêtit son armure de plates d’un blanc étincelant, accrocha son épée et son pistolet à sa taille. Il ouvrit un petit coffret d’obsidienne et en sortit un objet qui faisait de lui ce qu’il était : un petit ruban, couvert d’inscriptions et lesté d’un sceau de cire.
Une fois qu’il fut prêt il ressortit dans le couloir et partit à la rencontre des Marines qui le cherchaient.


-Sergent, sur la droite !
Les paroles du Marine n’étaient qu’un chuchotement mais le gradé tourna immédiatement la tête dans la direction indiquée.
Il aperçut furtivement l’éclat du métal alors que la silhouette s’éloignait d’eux.
Suspect repéré, cible identifiée.
-Le poursuivons-nous sergent ?
-Question rhétorique Julius ? Ca ne vous ressemble guère, répondit Valius d’un ton malicieux.
Activant son pix-vox, ses paroles furent répétées dans tous les écouteurs des sergents à proximité.
-Intrus repéré dans le couloir six, niveau dix huit. Progresse rapidement, et se dirige apparemment vers l’armurerie du même niveau. Nous nous lançons à sa poursuite.
-Bien reçu frère, lui répondit une voix, convergeons vers votre position. Nous sommes trois niveaux au dessus.
-Valius, terminé.
Préparez vos armes et canalisez votre colère.
Escouade en avant.
Comme un seul homme les six Space Marines s’élancèrent dans le couloir.
Il entendit le bruit de leurs pas avant de les voir. Il ressentit la détermination qui emplissait leurs esprits. Il fit volte face et se porta à la rencontre des guerriers venus l’arrêter.
Il les aperçut, alors qu’ils surgissaient d’un corridor adjacent. Immédiatement il se rejeta en arrière. Les gueules de six bolters venaient de se pointer vers lui. Il dégaina ses armes et se prépara à émerger de sa cache lorsque les détonations retentirent.
Le mur derrière lui explosa sous les impacts répétés des munitions explosives, criblant son armure de minuscules éclats de marbre. Les Space Marines n’avaient tiré qu’un bolt chacun .
-Cessez le feu, je suis du même côté que vous !
Seul le silence lui répondit.
Puis un nouveau son se fit entendre. Le glissement du métal contre le cuir, puis celui de l’acier glissant sur de l’acier.
Les Space Marines allaient lancer un assaut. La silhouette s’élança alors, et se mit à courir. Le hurlement des pistolets bolters emplit soudainement l’espace exigu du couloir. L’inconnu remercia son champ de force sans lequel son corps eut été réduit à l’état de pulpe sanguinolente. Il se jeta sur sa droite, plongeant dans la pénombre d’un autre passage.

-L’intrus quitte le chemin de l’armurerie. Corridor de maintenance kappa dix huit.
-Reçu escouade Valius. Nous sommes au dessus de vous. Dirigez le vers l’escalier trois trente six si vous le pouvez.
-Nous allons essayer. Valius terminé.
Frères avec moi !
Les Space Marines se remirent à pourchasser l’intrus.

Sa course lui paraissait extrêmement bruyante. Les plaques de son armure glissaient les unes sur les autres dans des chuintements étouffés, mais sa respiration se faisait de plus en plus sifflante à mesure que le temps s’écoulait.
Il n’y voyait presque rien, et l’obscurité qui l’enveloppait enroulait ses vrilles de ténèbres autour de ses jambes. Sa course devenait pénible et il s’attendait à percuter un géant Astartes à chaque croisement.
Le sol se fit soudainement plus pentu et il perdit l’équilibre. Son élan le fit chuter et son armure racla le sol de granit dans un crissement strident.
Ses poursuivants ne devaient plus être très loin.

Leurs regards perçaient la noirceur des corridors. Leur proie ne semblait pas avoir de plan de course et errait au hasard des intersections dans la gigantesque forteresse.
Les portes qui défilaient de parts et d’autres des couloirs étaient verrouillées, et de lourds battants blindés se refermaient sur les passages vérifiés, derrière les chasseurs.
Ceux-ci usaient de tout leurs sens pour repérer et traquer leur victime. Ils s’arrêtèrent quelques secondes au niveau du granit griffé, prenant juste le temps de humer l’air et d’isoler les molécules de sueur qui les guidait vers leur cible.

Son conditionnement mental lui avait dicté ses actes jusqu’à présent. Mais au sein d’un territoire hostile, son instinct primaire tentait sans cesse de lui ravir le contrôle de son esprit.
Un goût âcre et salé lui emplissait la bouche. Sa sueur coulait sur son front, piquait ses yeux et quittait son menton pour finir par s’écraser mollement sur le sol.
Il crut entendre des pas venant de devant lui alors il se jeta dans une ouverture située sur la droite. Son épaule percuta douloureusement la cloison dans un grand fracas métallique.
S’il continuait ainsi, ses poursuivants n’auraient qu’à tendre l’oreille pour le retrouver.
Il se retourna vivement, sûr d’avoir été repéré. Une veilleuse de lance flammes lui renvoya son regard terrifié.
Dans un cri il fit un bond en arrière et se mit à courir. Le reflet de son projecteur de champ de force s’effaça du candélabre lustré.

La progression des Space Marines pouvait se comparer à une opération chirurgicale. C’était comme traquer une tumeur récalcitrante. Méthode, calme et précision. Personne ne pouvait y échapper
-Ses déplacements sont totalement erratiques. Il ne sait pas où il va.
Valius se tourna vers son camarade.
-Exact. Ses pas le mènent vers deux possibilités : le quartier des émissaires ou…
Laissant sa phrase en suspend, un sourire sauvage s’épanouit sur son visage alors qu’il regardait vers le couloir est.
Les phéromones étaient plus fortes dans cette direction.
Julius reconnut à son tour l’odeur caractéristique de leur proie. Puis une autre fragrance remplaça le goût amer et salé. Un arôme tout d’abord doux et sucré puis entêtant et acide.
-Je sens de la peur, Et cela empeste, grogna un des Marines.
-Nous sentirons bientôt l’odeur de sa mort, souffla Julius.
Celtius regardait le passage qui s’étendait devant lui, ses yeux génétiquement modifiés perçant l’obscurité.
-Le quartier des émissaires, ou l’incinérateur primaire numéro trois.

Au loin, un bruit métallique se fit entendre et les guerriers reprirent leur implacable traque.

Des mèches de cheveux dégoulinantes de sueur s’étaient collées en travers de son visage. Il courait désormais à en perdre haleine. Le porteur du lance-flamme n’avait pas tiré, ce qui était incompréhensible. Il aurait dû mourir dans ce couloir. La chaleur aurait dû brûler sa chair et consumer son âme.
Ses barrières mentales s’étaient effondrées quelques instants plus tard. Son cerveau avait alors généré un flux d’adrénaline, son instinct de survie avait pris le contrôle et il s’enfonçait de plus en plus dans l’inconnu.
Il était en proie à une émotion qu’il n’avait plus ressentie depuis son enfance. La peur du noir, une terreur primordiale ressurgie du fond des âges. Mais les verrous psychiques implantés dans son esprit l’empêchaient de la reconnaître comme telle. A la place, un brouillard glacé asphyxiait ses réflexions, et son cerveau ne parvenait à former qu’une seule pensée cohérente : fuir.
Il ne vit pas que le passage dans lequel il courait aboutissait à un corridor perpendiculaire. Il heurta violemment le mur, et s’écrasa au sol dans un sanglot. Il se releva et se remit à courir sur ses jambes flageolantes.

Il fit une soixantaine de mètres lorsque ses forces l’abandonnèrent. Il se laissa choir sur ses genoux tout en s’appuyant sur le mur de sa main gauche.
Des larmes de panique coulaient librement sur ses joues. Il dégaina son épée et rampa le long de la cloison d’acier en gémissant de désespoir.
Il ne voulait pas mourir. Pas ici, pas comme cela.

Il regarda derrière lui et il crut apercevoir l’éclat de lentilles rougeoyantes.
Sa main buta alors sur une grille d’aération, Fiévreusement, il activa la cellule énergétique de son arme et trancha dans le métal. Celui-ci blanchit avant de fondre.
Il repoussa le morceau de métal et s’engouffra dans le conduit, son armure frottant plaintivement contre les parois.

Un éclat brillant brisa soudainement la noirceur du couloir à environ cent dix mètres de leur position. L’écho de la mort métallique leur parvint quelques millièmes de seconde plus tard.

Il voyait de la lumière maintenant. Sa peur reflua avant de disparaître. L’ouverture qu’il avait pratiquée n’était plus visible maintenant qu’il avait passé ce coude. Il essuya les larmes qui lui brûlaient les yeux et passa une main tremblotante dans ses cheveux pleins de sueur.
Il trancha la fine plaque métallique et se laissa choir dans la pièce éclairée.

Les occupants se levèrent à l’unisson mais la lame énergétique que brandissait le guerrier en armure blanche les fit se tenir immobiles..

La pièce était relativement spacieuse. Dix mètre sur huit environ. Elle était encombrée de matériel portant le sceau des adeptes du Dieu Machine. Il ne prit pas le temps d’en viser le contenu. Ses poursuivants devaient déjà l’avoir localisé. De petits cogitateurs bourdonnaient ici et là. Des servos crânes s’élancèrent vers lui pour le scanner et l’analyser. Ils refluèrent précipitamment vers les disciples de Mars lorsqu’un coup vertical en eut tranché un en deux. Des écrans hololitiques s’éteignirent brusquement alors que les occupants légitimes de la loge coupaient les flux de données. Ces derniers s’assirent sur les quelques chaises qui ne croulaient pas sous les appareillages martiens. Il se rapprocha de la porte verrouillée et nota la présence d’un trident stylisé sur le linteau, unique élément ornemental de la pièce.

-Analyse en cours.
La voix synthétique résonna dans l’oreillette de Valius.
-Conduit d’aération secondaire transverse, section douze-quatre-vingt huit. Zones desservies : salle de briefing tertiaire maega cing, zone d’entraînement secondaire beta huit, zone de stockage de matériel deux-trois-huit, zone de stockage médical vingt-six kappa, cellules des plénipotentiaires onze à vingt et un, salle d’archivage cartographique trei…
-Données sur les cellules des plénipotentiaires, demanda Valius tout en dirigeant ses hommes vers les loges des invités du Chapitre.
-Statut de la zone : verrouillée. Incidents récents : corridor quatre-quatorze : réparation grille nécessaire. Cellule treize : réparation grille nécessaire. Evaluation du niveau de menace…Minimal.
-Cellule treize, corridor quatre quatorze, prenez position.

-La loge des technos prêtres…murmura Julius.
-Que fait-on sergent ?demanda Celtius.

Une stratégie. Il devait trouver une stratégie, un plan d’attaque. Son escouade s’était scindée pour couvrir les deux portes de sortie possibles.
Entrer dans le conduit d’aération était envisageable, mais l’issue en était trop incertaine. L’intrus n’aurait qu’à tirer dans le conduit pour toucher un éventuel assaillant et ses frères ne portaient pas leurs armures.
Un assaut direct contre la loge des émissaires de Mars risquait de compromettre leur intégrité. Mais peut être étaient-ils déjà morts. Aucun bruit n’était audible mis à part le léger bourdonnement des centrales de calculs.
Envoyer du gaz innervant pouvait être une option. Mais si l’individu portait un masque, ce serait inutile. Option rejetée. Projection d’un champ de stase sur la cellule. Irréaliste.
Un plan simple. Il lui fallait une tactique efficace et rapide.
Grenades aveuglantes et soniques suivi d’un assaut direct. Cela lui sembla être le meilleur compromis possible compte tenu de la situation.

Valius activa son comlink.
-Demande de déverrouillage de la cell…
Le sergent s’interrompit lorsque résonna la voix de l’étranger.
-Space Marines, si vous servez l’Empereur, laissez moi sortir ! Je vous garantis que vous déployez des efforts inutiles, je suis seul dans votre forteresse.
Je vous demande de considérer mon offre.
Un profond silence répondit à ces paroles.
Les six Death Trident sentirent sourdre une colère glacée dans leurs cœurs.
-Space Marines que dites vous ?cria l’étranger.
-Frère Valius ?
Le sergent se tourna vers son second.
-Une suggestion Celtius ?
-Assaut direct, éradication de la menace.
Valius sourit en entendant son camarade lui décrire son propre plan.

Il allait de nouveau demander le déverrouillage de la porte lorsque la voix de l’étranger jaillit de la pièce.
-Je suis en présence de plusieurs dignitaires du clergé de Mars. Prendriez-vous le risque de les blesser ?
Je réitère ma proposition Space Marines.
Que dites-vous !
Valius se tourna vers ses hommes et ceux-ci surent instinctivement ce qu’ils devaient faire.
-Nous acceptons votre reddition sans condition, grogna le sergent.
-Et que dois je comprendre ?répondit l’étranger.

Valius regarda autour de lui et s’assura que chacun de ses hommes couvraient la porte de leurs armes. Il entendit le déclic caractéristique des crans de sûreté que l’on enlève, puis il se retourna face à la porte.
Des points rouges lui indiquaient que les cannons des bolters étaient pointés sur la porte, parés à déverser leur fureur contre l’étranger.

-Sortez en mettant vos armes en évidence, pointées vers le bas. Toute action brusque sera considérée comme hostile et nous vous détruirons.
-Il me semble que je n’ai guère le choix…Très bien, me voici.
la porte coulissa sur ses rails. La deuxième escouade de Space Marines arrivait dans le couloir, armes au poing.

L’expression de Valius se figea dans un masque de colère lorsqu’il reconnut l’étranger. Ses guerriers firent un pas en avant tout en conservant leurs armes pointées sur l’homme qui leur faisait face.
Les autres Space Marines s’immobilisèrent également lorsqu’ils reconnurent celui qu’ils poursuivaient.
Valius parla alors dans son micro, transmettant le message au reste des membres du Chapitre.
-Nous avons l’intrus.
-Bien reçu frère, lui répondit le Capitaine Aepinus, Amenez le à la jonction douze gamma.
-Compris Capitaine,
Les yeux de Valius étaient emplis de colère lorsqu’il s’adressa à l’étranger.
-Pourquoi avez-vous pénétré clandestinement notre forteresse ?
-Pour juger vos méthodes et voir si je devais vous révéler une bien funeste nouvelle.
-Nos méthodes ne regardent que nous. Le Chapitre n’a que faire de votre jugement.
-Je vous pensais plus respectueux Sergent.
-Je vous pensais moins sournois.

Il ne s’était pas donné la peine de l’appeler par son titre. Le mépris du Space Marine était presque palpable ; il le percevait au travers de ses paroles à défaut de pouvoir le toucher.

-Pourquoi votre organisation vous a-t-elle missionnée en personne ?demanda Celtius.
-Parce que l’importance de ma missive a nécessité que ce fusse l’un des nôtres qui s’en chargeasse. Quelqu’un que des Space Marines écouteraient.

Valius se racla bruyamment la gorge alors que le regard des autres Marines brulaient de colère.

Ils se dirigèrent vers le point de rendez vous en silence et s’arrêtèrent devant de lourdes portes d’adamantium. Le Capitaine Aepinus les attendait, entouré de ses vétérans.
Il reconnut aussitôt l’homme à l’armure blanche et à l’insigne si particulier qui pendait au bout d’une chaîne suspendue à son cou.

-Soyez le bienvenu dans notre forteresse, dit-il d’une voix glaciale.
-Je m’attendais à un accueil plus… chaleureux, Capitaine.
-Que faites-vous ici ? Quelles raisons poussent votre ordre à vous faire venir jusque sur Cysterion ?
-De biens tristes événements j’en ai peur…
-La peur est l’apanage des faibles. Vous n’avez pas répondu à ma question.
L’homme se raidit sous l’insulte, releva la tête, et regarda le Space Marine dans les yeux. L’animosité qu’il y trouva sembla former un halo autour de lui l’espace d’un battement de cœur.
-Je ne puis vous répondre ici Capitaine, répondit l’émissaire en regardant les guerriers qui l’entouraient.

Aepinus s’adressa à ses hommes dans le jargon de bataille Death Trident et ceux-ci se remirent en mouvement.
Lorsqu’ils se furent suffisamment éloignés Valius s’adressa à son homologue.
-Nous continuons les recherches. Soyez vigilants. Theus, nous prenons le couloir deux sept gamma.
-Compris. Nous descendons de deux niveaux, corridor aleph huit. Space Marines, en avant.

Le capitaine nota mentalement les nouvelles informations qui lui parvenaient par le biais de son oreillette.
-Suivez-moi, inquisiteur…
Aepinus avait pratiquement craché ce dernier mot.
Les deux hommes s’éloignèrent dans le couloir toujours plongé dans l’obscurité.



A vos cailloux, tomates (claviers optionnellement ;)/>/> )

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Les différentes histoires montent et descendent au gré des ajouts et des commentaires et ton fil est tombé bien rapidement depuis ton dernier chapitre.

Quelques part c'est bon signe. Ça témoigne de l'activité du forum.

Mais du coup je ne l'avais même pas lu, le chapitre 9 (Mais j'avais lu les autres ! Nooon ! descends de ton titan! Et pointe ce macro-canon ailleurs ! )

Pour réparer celà je vais me fendre d'un commentaire sur l'histoire en générale avant de m'interesser à chaque chapitre.

[u]* Avis général : [/u]
Baah t'es même pas drôle ! Même pas moyen de placer un avis négatif quelque part !
J'veux dire : C'est bien écrit, c'est fluide, y pas de faute (ou si peu)...
Nan mais c'est pas du boulot ça !

Blague a part. L'histoire se lit avec plaisir et d'une traite. Le style est fluide et précis et on se relit (presque) facilement la totalité avant de lire le dernier.
En revanche, j'avoue, j'ai lu le second chapitre en travers ce coup-ci.

Plus précisément.

[u]Chapitre 1[/u]
A l'époque, je pensai que tes Space Marine affrontaient des Tau, jusque à lire "eldar"...
La bataille spatiale d'introduction est très bien (et résume le côté "fluide et précis" à elle seule).
Une partie exposition du fluff qui n'est pas si superflue finalement.
Comme le démarrage est lent on reste dans le rytme.
Après on accélère.
J'ai apprécié le passage du point de vue du xenos et à lire "xenos" j'ai interpreté par "Tau". La peur, la panique,... ils me semblaient être les plus évidents (et comme lorsque l'on est convaincu d'une vérité on ignore souvent les indices contraires j'ai été surpris en lisant qu'il s'agissait d'eldar)
Mais au final ce n'est pas si mal : Un xenos c'est un xenos. Point à la ligne

[u]Chapitre 2[/u]
"la journée d'un scout"...
Le personnage d'Heliantinos manque de profondeur à ce stade et finalement à la relecture on se concentre d'avantage sur ses activités et donc sur le chapitre dans son ensemble, ce frère en particulier ne servant que de "caméra mobile".
Bon l'enchaînement me faisait un peu pensée à une journée type de lycée (p'tit dèj, cours de français à 8h, math à 9h et chasse au xenos après la récré de 10h)... Ça a quelque chose d'un peu artificiel mais finalement c'est la routine du scout.
Ah ! Et également le fait qu'un dread participe à l'entrainement zero-G. Ça fait un peu "suddenly dreadnought".
Peut-être aurais-tu pu au moins le nommer? J'veux dire, c'est un héros qui a autre chose à fournir aux jeunes scouts qu'une grosse cible.
"aujourd'hui : cours magistrale de tactique en amphi par le vénérable frère Azertyuiop[i]us[/i] dit "le sage à roulette"!"

[u]Chapitre 3[/u]
[quote][color="#330000"][size="2"]les turbines des moteurs rugissant férocement[/size][/color][/quote]
Dans l'espace personne ne t'entendra rugir!
Je rejoins Sebastus quand à l'aspect un peu trop clinique de tes pilotes.
Cela étant le fait que Heliantinos en blap le plus ne me dérange pas outre mesure, après tout c'est le héros.
Cela mis à part le chapitre est une fois encore bien rythme, ce qui sert la narration.
Autant le précédent était lent et déroulé une journée "de routine" autant celui-ci nous plonge dans la bataille (mention spéciale pour le long combat contre les chassa entrecoupé de paragraphe un peu plus long à bord de la barge) Visuellement cela aide à suivre le rythme du combat.
Toute considérations de différence de puissances entre les ships mises à part on obtient un combat de belle facture.

[u]Chapitre 4[/u]
J'en ai marre de dire j'aime au bout de 4 chapitre...
Le truc marquant dans celui là c'est l'arrivée tardive d'Heliantinos. J'irais pas jusqu'à dire qu'on est content de le retrouver façon vieux pote mais on a le sentiment qu'enfin le chapitre ne tourne pas autour de lui.
Il y a d'autres frères et des plus glorieux, ça casse le côté scout Mary-suesque et du coup ajoute encore un peu de crédibilité à l'ensemble.
Tu parle dans ton commentaire d'un chapitre de 3000 hommes en précisant que c'est une liberté. Soit mais est-ce une particularité de ton chapitre ou de ta vision de l'univers de 40k (et l'ensemble des chapitres même ceux purement codex voient également leurs effectifs renforcé?)
Un autre point est le cas des implants. Du coup mon commentaire en deviens brouillon mais ça me rappelle un truc du capitre 2:
- Les hémorragies : normalement les SM ont un implant qui les immunise pratiquement à ce problème (ce qui permet à un scout sans sa jungle artificielle de faire un entrainement contre des fauve sans faire de garrot)
-La carapace noire : Il me semble (mais du coup je n'en suis plus si tu puisque Methomancer a écrit un truc similaire) que les scout on déjà leur carapace noire (gene-seed, survie du capitre, tout ça...)
Point négatif ? Celtius, Aepinus, Bertius, Valius... Raah les Marinus commencent à fleurir ! C'est le printemps ?
Ok détail sans importance qui n'est même pas négatif à proprement parlé. C'est juste mon allergie qui arrive...
*part se gratter*

[u]Chapitre 5 et 6[/u]
*Arrete de se gratter* Hum... Désolé, reprenons.
Eyh ! Il en a de la gueule ton sergent pour tenir tête au commandant ! Avec une telle répartie je lui aurai blamé la tronche !
Bon ben les Tallarn c'est pas des tendres, c'est clair !
L'opposition sous off' roublard vs officier corrompu jusqu'à l'os est simple mais efficace.
Et on trouve les fidèles [i]Arvus [/i](sans rire, j'adore cette navette) !
Wouf ! le combat est... épique. Bon, la mort de Marvin était inévitable dès le début du duel (j'aurais été déçu s'il avait battu Irkor) mais c'était son boulot.
Dommage pour la GI, elle a perdu un sergent qui ose blaper ses officier incompétents.
L'ambiance générale qui se dégage de ces deux paragraphes fais penser à ces film des années 80 sur le vietnam...
La différence avec les Death Trident saute aux yeux dès que Jones ouvre la bouche mais le lien (le trident) permet de ne pas perdre de temps à se demander pourquoi tu change subitement d'armée.

[u]Chapitre 7[/u]
[color="#330000"][size="2"][quote]Nom de Zeus ! [/quote][/size][/color]
[color="#330000"][size="2"]Déjà [/size][/color] mentionné et répondu mais Ouate de Foc ? [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/biggrin.gif[/img]
Nom de Poséidon, plutôt ?
[quote][color="#330000"][size="2"]Par le sang du Primarque...[/size][/color][/quote]
Ca passe niquel... quand on connait son nom[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/wink3.gif[/img]. Ou pas d'ailleurs. Même s'ils sont nés de père inconnu, rien n'empêche les Space Marine de le révérer quand même.

On retrouve ici un chapitre plus posé et Héliantinos gagne enfin de l'épaisseur !
Pour le reste je rejoint Atharian (et je révèle ma fainéantise mais il est 4 h du mat' au moment ou je fini ce post).

[u]Chapitre 8[/u]
J'aime l'idée que (sans même le savoir puisqu'il est mort) les actes de Marvin aient pu le venger. Et c'est 1000 fois mieux de voir le méchant qui la pièce la tête basse plutôt que mort (bon, dommage pour les 4 esclaves mais de toute façon ils étaient déjà foutu).
En te lisait j'avais en tête l'image des installation des grand méchants de Metal Adventures (que je ne citerai pas, au cas où).
Et le méchant devint LE méchant...

[u]Chapitre 9[/u]
Ouaiiis ! On respire un grand coup c'est la dernière ligne droite ! (Jusqu'au chapitre 10)
Un seul mot sur la forme générale : les guillemets pour les pensées de l'intrus... Tu avais dit que tu les utiliserai ainsi dans un de tes commentaires précédents mais les conventions veulent qu'elle soient utilisée, entre autre, pour ouvrir un dialogue.
Là à la lecture ça fait prète un peu à confusion.
Peut-être que si tu mettais ses pensées italique, par exemple cela rendrait mieux.
Ce point mis à part on retrouve ton habituel style, bien construit et logique.
C'est précis et on suis les deux évènements parallèles (la traque et l'interro) sans être perdu.
Tes scouts ont gagné en caractère depuis le chapitre 2. (Malicieux ? vraiment ? )
Le fait que l'action soit plus lente et plus facilement représentable mentalement (pas trouvé d'autre termes mais il est tard) que le combat spatial ou la bataille du chapitre 1 y est pour quelques chose.
Pas de fautes flagrante (je ne suis probablement pas le meilleurs correcteur qui soit).
En revanche il y a quelques soucis de mis en page, lors de dialogues notamment :
[quote][color="#330000"][size="2"]-Nous avons l'intrus. -Bien reçu frère,[/size][/color][/quote]

[détails inutiles]
[quote][color="#330000"][size="2"]deux cents avec.[/size][/color][/quote]
En fait l'armure MkVII pèse déjà 180kgs. Bon ok, je pinaille
[/détails inutiles]

[u]Conclusion générale[/u]

Le style est bon, c'est précis et d'une présentation du chapitre qui semble un peu aride aux deux premiers chapitres on arrive à une intrigue qui fait intervenir beaucoup de monde et risque de ne pas être si simple que ça finalement.
L'interet est là : Que va-t-il se passer ? (et comment se déroulera la confrontation très probable entre Irkor et Héliantinos ? Si elle a lieux...)
Tu mène très bien l'aspect "personnage central" d'Héliantinos sur ses frères tout en préservant l'importance du reste du chapitre. J'veux dire par là qu'il aurait été facile de tomber dans le syndrome du jeune scout qui va sauver la mise parce que c'est le héros et que c'est son destin (peut-être le fera-t-il, à toi de nous le dire le moment venu mais là n'est pas la question).

Et te revoila en tête du forum, j'invite les autres à se fendre d'un petit commentaire également parce que l'histoire le mérite et qu'il n'y en a qu'un tout les deux posts...

Et, bien sûr, j'attends la suite (mais pas maintenant, là je vais me coucher, il est 4H46!) Modifié par Ocrane
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Bonjour à tous,

Wahou, ça c'est du commentaire Adeptus Titaticus Approved :)

Vu le temps que tu as pris pour le rédiger, je m'en vais te répondre.

[quote]Les différentes histoires montent et descendent au gré des ajouts et des commentaires et ton fil est tombé bien rapidement depuis ton dernier chapitre.

Quelques part c'est bon signe. Ça témoigne de l'activité du forum.

Mais du coup je ne l'avais même pas lu, le chapitre 9 (Mais j'avais lu les autres ! Nooon ! descends de ton titan! Et pointe ce macro-canon ailleurs ! )

[/quote]

Comment ça j'ai fait ma pleureuse dans deux ou trois autres récits?

Mais merci de prendre le temps de commenter, ça fait plaisir.

*Une fois les titans calmés et pointant leurs armes dans d'autres directions, nous pouvons reprendre.*

[quote]Pour réparer celà je vais me fendre d'un commentaire sur l'histoire en générale avant de m'interesser à chaque chapitre.

* Avis général :
Baah t'es même pas drôle ! Même pas moyen de placer un avis négatif quelque part !
J'veux dire : C'est bien écrit, c'est fluide, y pas de faute (ou si peu)...
Nan mais c'est pas du boulot ça !

Blague a part. L'histoire se lit avec plaisir et d'une traite. Le style est fluide et précis et on se relit (presque) facilement la totalité avant de lire le dernier.
En revanche, j'avoue, j'ai lu le second chapitre en travers ce coup-ci.

[/quote]

Encore une fois: grand merci.

Pour les points négatifs: mais si mais si, y'a toujours moyen de trouver quelque chose à dire ;)
Pas de souci pour la lecture en diagonale, surtout si on a déjà lu la partie en question.

[quote]Chapitre 1
A l'époque, je pensai que tes Space Marine affrontaient des Tau, jusque à lire "eldar"...
La bataille spatiale d'introduction est très bien (et résume le côté "fluide et précis" à elle seule).
Une partie exposition du fluff qui n'est pas si superflue finalement.
Comme le démarrage est lent on reste dans le rytme.
Après on accélère.
J'ai apprécié le passage du point de vue du xenos et à lire "xenos" j'ai interpreté par "Tau". La peur, la panique,... ils me semblaient être les plus évidents (et comme lorsque l'on est convaincu d'une vérité on ignore souvent les indices contraires j'ai été surpris en lisant qu'il s'agissait d'eldar)
Mais au final ce n'est pas si mal : Un xenos c'est un xenos. Point à la ligne
[/quote]

C'était justement l'effet voulu. Ne pas dévoiler la nature exacte des protagonistes d'entrée de jeu tout en distillant de petits détails était un petit défi que je m'étais lancé.
Apparement, ça fonctionne.

[quote]Chapitre 2
"la journée d'un scout"...
Le personnage d'Heliantinos manque de profondeur à ce stade et finalement à la relecture on se concentre d'avantage sur ses activités et donc sur le chapitre dans son ensemble, ce frère en particulier ne servant que de "caméra mobile".
Bon l'enchaînement me faisait un peu pensée à une journée type de lycée (p'tit dèj, cours de français à 8h, math à 9h et chasse au xenos après la récré de 10h)... Ça a quelque chose d'un peu artificiel mais finalement c'est la routine du scout.
Ah ! Et également le fait qu'un dread participe à l'entrainement zero-G. Ça fait un peu "suddenly dreadnought".
Peut-être aurais-tu pu au moins le nommer? J'veux dire, c'est un héros qui a autre chose à fournir aux jeunes scouts qu'une grosse cible.
"aujourd'hui : cours magistrale de tactique en amphi par le vénérable frère Azertyuiopus dit "le sage à roulette"!"
[/quote]

Le but était effectivement de présenter les activités journalières d'un SMa (de manière large) en se référant au fluff décrit dans le codex V3. L'enchaînement type "journée de lycée" est là pour présenter l'univers aux néophytes de 40k, ce qui, je le conçois, n'intéresse pas forcément les initiés que nous sommes.

Pour le coup du dread, c'est vrai que c'est un peu too much, mais il ne me semble pas que cela se passe en zéro-G. Et j'aurais pu le nommer, c'est vrai. Pour le moment, appelons le: Roger (comment ça c'est une mode?)
Pour le sage à roulette, il n'y en aura toujours qu'un: Charles Xavier.

[quote]Chapitre 3

[quote]Citation

les turbines des moteurs rugissant férocement[/quote]
Dans l'espace personne ne t'entendra rugir!
Je rejoins Sebastus quand à l'aspect un peu trop clinique de tes pilotes.
Cela étant le fait que Heliantinos en blap le plus ne me dérange pas outre mesure, après tout c'est le héros.
Cela mis à part le chapitre est une fois encore bien rythme, ce qui sert la narration.
Autant le précédent était lent et déroulé une journée "de routine" autant celui-ci nous plonge dans la bataille (mention spéciale pour le long combat contre les chassa entrecoupé de paragraphe un peu plus long à bord de la barge) Visuellement cela aide à suivre le rythme du combat.
Toute considérations de différence de puissances entre les ships mises à part on obtient un combat de belle facture.
[/quote]

Au temps pour moi pour le son dans l'espace.

Quant à l'aspect clinique, c'est vrai qu'ils ne sont pas super émotifs. Hum...
Pour les classes des vaisseaux, il me semble avoir répondu dans un post précédent, mais de mémoire je disais que pour moi:
- vaisseau SMa = barge de bataille (de différents tonnages/classes/puissance)
- autres: un peu tout du moment que les combats restent équilibrés dans l'esprit

[quote]Chapitre 4
J'en ai marre de dire j'aime au bout de 4 chapitre...[/quote]

Héhé ^^

[quote]Le truc marquant dans celui là c'est l'arrivée tardive d'Heliantinos. J'irais pas jusqu'à dire qu'on est content de le retrouver façon vieux pote mais on a le sentiment qu'enfin le chapitre ne tourne pas autour de lui.
Il y a d'autres frères et des plus glorieux, ça casse le côté scout Mary-suesque et du coup ajoute encore un peu de crédibilité à l'ensemble.
Tu parle dans ton commentaire d'un chapitre de 3000 hommes en précisant que c'est une liberté. Soit mais est-ce une particularité de ton chapitre ou de ta vision de l'univers de 40k (et l'ensemble des chapitres même ceux purement codex voient également leurs effectifs renforcé?)
Un autre point est le cas des implants. Du coup mon commentaire en deviens brouillon mais ça me rappelle un truc du capitre 2:
- Les hémorragies : normalement les SM ont un implant qui les immunise pratiquement à ce problème (ce qui permet à un scout sans sa jungle artificielle de faire un entrainement contre des fauve sans faire de garrot)
-La carapace noire : Il me semble (mais du coup je n'en suis plus si tu puisque Methomancer a écrit un truc similaire) que les scout on déjà leur carapace noire (gene-seed, survie du capitre, tout ça...)
Point négatif ? Celtius, Aepinus, Bertius, Valius... Raah les Marinus commencent à fleurir ! C'est le printemps ?
Ok détail sans importance qui n'est même pas négatif à proprement parlé. C'est juste mon allergie qui arrive...
*part se gratter*
[/quote]

Oui, j'ai voulu m'éloigner un peu d'Héliantinos pour éviter l'écueil que tu cites. Pour les hémorragies, j'ai oublié l'implant en question (cellules de Larhaman si je me souviens bien). Par contre, les scouts n'ont pas encore reçu leurs carapaces noires, c'est même le seul implant qu'ils n'ont pas. Pour les gene-seed, ils les ont peut être, mais elles ne doivent pas être matures.

Pour les 3000 gus par chapitre, j'applique ça à tous les chapitres existants. Ca me paraît ridicule sinon. En supposant qu'un Marine meurt par semaine, en deux ans un chapitre perd une Cie. Je veux bien qu'il y ait du remplacement, mais à ce rythme ça me semble trop peu pour tenir dans la durée. Et c'est uniquement en considérant un mort par semaine.
Quand on lit les nouvelles de GW, c'est toujours par grappe de trois/quatre (ou plus) que nos gros bonhommes y passent...Alors au bout d'un an, on se retrouve avec je ne sais combien de dizaines de morts.

Les Marinus: je plaide coupable, j'ai cédé à la facilité. En revanche, si tu zieutes mon topic de peinture, tu verras que ma 4ème Cie ne comporte pas tant de Marinus que ça.
L'avantage avec les latinus, c'est qu'on peut les faire mourir et les remplacer facilement (spoil inside).


Chapitre 5-6: merci. Pour la référence au vietnam, peux tu expliciter? Ca m'intéresse.

[quote]Chapitre 7
[quote]Citation

Nom de Zeus ![/quote]
Déjà mentionné et répondu mais Ouate de Foc ?
Nom de Poséidon, plutôt ?

[quote]Citation

Par le sang du Primarque...[/quote]
Ca passe niquel... quand on connait son nom. Ou pas d'ailleurs. Même s'ils sont nés de père inconnu, rien n'empêche les Space Marine de le révérer quand même.

[/quote]

J'ai modifié.

[quote]
On retrouve ici un chapitre plus posé et Héliantinos gagne enfin de l'épaisseur !
Pour le reste je rejoint Atharian (et je révèle ma fainéantise mais il est 4 h du mat' au moment ou je fini ce post).
[/quote]

Oui, c'est à peu près à ce moment là que je me suis rendu compte que mes persos étaient plats.

Chapitre 8: merci (bon, je commence à en avoir marre de dire merci toutes les 4 lignes)

Pour Metal Adventure, je n'ai pas pu aller aussi loin dans l'histoire, donc j'espère pouvoir trouver une équipe pour y rejouer.

[quote]Chapitre 9
Ouaiiis ! On respire un grand coup c'est la dernière ligne droite ! (Jusqu'au chapitre 10)
Un seul mot sur la forme générale : les guillemets pour les pensées de l'intrus... Tu avais dit que tu les utiliserai ainsi dans un de tes commentaires précédents mais les conventions veulent qu'elle soient utilisée, entre autre, pour ouvrir un dialogue.
Là à la lecture ça fait prète un peu à confusion.
Peut-être que si tu mettais ses pensées italique, par exemple cela rendrait mieux.
Ce point mis à part on retrouve ton habituel style, bien construit et logique.
C'est précis et on suis les deux évènements parallèles (la traque et l'interro) sans être perdu.
Tes scouts ont gagné en caractère depuis le chapitre 2. (Malicieux ? vraiment ? )
Le fait que l'action soit plus lente et plus facilement représentable mentalement (pas trouvé d'autre termes mais il est tard) que le combat spatial ou la bataille du chapitre 1 y est pour quelques chose.
Pas de fautes flagrante (je ne suis probablement pas le meilleurs correcteur qui soit).
En revanche il y a quelques soucis de mis en page, lors de dialogues notamment :
[/quote]

Pour les guillemets, si ça déconcerte trop, j'essaierai une autre méthode pour exprimer les pensées des personnages.
J'ai corrigé une ou deux erreurs de présentation/ortho (d'ailleurs pour l'ortho, j'ai jamais eu de problème pour ne pas faire de faute)

[quote][détails inutiles]

[quote]Citation

deux cents avec.[/quote]

En fait l'armure MkVII pèse déjà 180kgs. Bon ok, je pinaille
[/détails inutiles]

[/quote]
Hum, faudra que je revois ça pour la suite alors. Mais tu as raison de pinailler parce que là ça voudrait dire que mes SM sont des anorexiques de première catégorie...

[quote]Conclusion générale

Le style est bon, c'est précis et d'une présentation du chapitre qui semble un peu aride aux deux premiers chapitres on arrive à une intrigue qui fait intervenir beaucoup de monde et risque de ne pas être si simple que ça finalement.
L'interet est là : Que va-t-il se passer ? (et comment se déroulera la confrontation très probable entre Irkor et Héliantinos ? Si elle a lieux...)
Tu mène très bien l'aspect "personnage central" d'Héliantinos sur ses frères tout en préservant l'importance du reste du chapitre. J'veux dire par là qu'il aurait été facile de tomber dans le syndrome du jeune scout qui va sauver la mise parce que c'est le héros et que c'est son destin (peut-être le fera-t-il, à toi de nous le dire le moment venu mais là n'est pas la question).

Et te revoila en tête du forum, j'invite les autres à se fendre d'un petit commentaire également parce que l'histoire le mérite et qu'il n'y en a qu'un tout les deux posts...

Et, bien sûr, j'attends la suite (mais pas maintenant, là je vais me coucher, il est 4H46!)
[/quote]

Encore une fois mille mercis de t'être fendu de ce long commentaire à cette heure de la nuit.
Pour la confrontation entre les deux zouaves, c'est pas demain la veille ^^

Sinon, je ne cherche pas à être "en tête" du forum hein, j'ai pas la grosse tête (pas à ce point du moins) mais je me doute que l'avais compris ;)
Je cherche tout simplement à savoir si ce que j'écris plaît (ou pas) et ce qui me permettrait de m'améliorer (ce que ton post m'aide à faire)

Encore merci à tous les :ph34r: qui lisent sans commenter,

Crio Modifié par criomega
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Un truc que je n'avais pas précisé c'est que quand j'avais lu le début de tes chapitre (il n'y en avait que 6 à l'époque) c'est que la bataille du début m'avais donné envie de lire la suite du texte et les autres par la même occasion.
C'est une précision importante, je pense, parce que lorsque prendre une histoire en cours de route sur un forum ça n'est pas évident puisque si le texte en lui même n'est pas de qualité ben c'est dur d'y accrocher et de se taper tout ce qui a été écrit jusque là, qu'importe l'originalité du scenar derrière (c'est plus facile lorsque tu prends une histoire depuis le premier post).
Dans le cas présent les deux premier chapitres sont passé sans problème et le fait que la qualité générale aille crescendo aide le lecteur poursuivre la lecture jusqu'au bout
(ce n'est pas une comparaison à faire, je sais, mais je me souviens d'un texte sur JV.com ou j'avais décroché dès le début pour ne lire que les commentaire qui étaient plus intéressant que l'histoire elle même mais je digresse)

[quote][color="#330000"][size="2"]Pour le moment, appelons le: Roger (comment ça c'est une mode?)[/size][/color]
[color="#330000"][size="2"]Pour le sage à roulette, il n'y en aura toujours qu'un: Charles Xavier.[/size][/color][/quote]

En fait, je parlais du dread. Ce que je voulais dire c'est qu'un dreadnought est un ancêtre vivant. En plus d'être une plate forme mobile et une grosse cible pour tireur du dimanche il abrite surtout en son sein un héros tombé pour son chapitre et jugé suffisamment valeureux pour être conservé pour l'éternité dans son sarcophage.
Le dernier des dread est une incarnation de l'âme du chapitre et possède d'immenses connaissances en terme de stratégie, de combat mais aussi sur l'histoire du chapitre ou les évènements passé (de mémoire, le plus vieux dreadnought en activité est un Space Wolf de 10000 ans qui s'est battu au côté de son primarque).
S'il décide d'entraîner des scouts physiquement c'est un véritable honneur pour eux, pas juste un trou dans la journée à boucher.
Mais il peut également, et c'est peut-être l'utilisation la plus interessante, leur enseigner la strategie ou leur parler de l'histoire du chapitre. Ce serait comme assister à une conférence de Stephen Hawking. Bon après pour la forme exact du cours ça peut être aussi formel qu'un cours en amphi (avec le dread tenant une baguette devant un tableau blanc mais j'y crois moyen) ou à la manière d'un péripatéticien avec un groupe très réduit d'élèves (peut-être plus interessant mais difficile dans un vaisseau, quoique).

[quote][color="#330000"][size="2"]vaisseau SMa = barge de bataille (de différents tonnages/classes/puissance)[/size][/color][/quote]
Une barge de bataille est une classe à lui tout seul. C'est un genre de bâtiment de projection et de commandement utilisé par les chapitres.
Nul doute qu'il ne se déplace pas sans une solide escorte. Un peu à la manière de nos flottes actuelles. Exemple : Le Charles de Gaulle (la barge de bataille... ouais, bon, sans commentaire...) sort avec deux frégates (une FASM et une anti-aerienne) plus un SNA.
Les trois petits protégeant le gros cul.
Chez les SM, on pourrait avoir deux croiseurs léger (2km), quatre frégates (1,5) et une série de corvettes (700m) orbitant le gros et s'assurant que le gros ne risque rien.
Les frégates (et les croiseurs) peuvent également avoir une chasse pour intercepter les skiff adverses.

Bon c'est un point de détail mais j'aime les points de détail[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/innocent.gif[/img]. Et d'ailleurs :

La carapace noire. Aaah la carapace noire...
Ben finalement chaque chapitre doit avoir ses traditions en plus j'ai déjà tartiné une sacré couche dans un commentaire sur le fil de Methomancer.
Je ne renie pas mon point de vue sur le sujet mais on peut supposer que les missions des scouts les exposent moins au danger ce qui suffit a assurer le renouvellement des marine. Après tout les traditions ne son pas toujours très logiques.
En plus à trois mille ça laisse une plus grande marge.
Les gene-seed standard (sans mutation qui ralentirai leur développement) mettent 5 et 10 ans. Il faut les voir comme des support vierge qui enregistrent les informations génétiques provenant des autres implants (et d'elle même). Du coup s'il manque un implant sa "case" dans la gene-seed restera vierge tant qu'il n'aura pas été implanté et n'aura pas commencé à transmettre.
Après je ne connais pas la raison de leur implantation tardive dans la liste (on peut supposer que les autres implants doivent eux même être totalement intégrés et "calibré" au cours de la croissance avant de fournir des information viable mais ça reste une hypothèse).

Quant aux trois milles membre... Où irait-on si on ne pouvait pas modifier les écrits officiels de GW au grès de notre imagination ?[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/wink3.gif[/img]

Chapitre 5-6 : En fait j'en avais surtout deux en tête : Platoon et Full Metal Jacket. "Heaven and Earth" également même si ça n'a pas grand chose à voir pour le coup.
(Bon, j'ai vu "Sir! No Sir !" récemment ce qui explique peut-être cela (mais je suis encore hors-sujet là))

Pour la ponctuation des dialogues, c'est une convention. Si tu te sens plus à l'aise d'écrire comme ça,... le lecteur s'adaptera[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img].

Et boum ! Post modèle warhound ce coup-ci.

Promis, je n'en posterai plus des comme ça pour ne pas polluer ta thread (pas avant le prochain chapitre du moins[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]).
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Il m'aura fallu du temps pour venir a bout des 9 chapitres des aventures des Death Tridents, mais ça en valait la peine !

J'applaudis de toutes mes mains (d'accord je n'en aie que deux mais on peut toujours rêver)

- D'abord pour la rigueur de l'écriture tout au long de ces 9 longs chapitres qui ne sont pas une mince à faire
- Ensuite pour la continuité du scénario qui évolue de façon fluide et efficace
- Enfin pour la variété des situations et des personnages avec une mention spéciale pour le sergent Marvin qui est un type vraiment sympa (dommage qu'il finisse ainsi mais avec un nom pareil je sentais depuis le début que ça allait mal tourner pour lui)

Une petite question me chiffonne cependant dans le dernier chapitre... le jeu de cache cache entre les SMa et l'Inquisiteur (belle tentative d'essayer de cacher sa vraie identité d'ailleurs mais c'est malheureusement le genre de personnage assez typé que l'on repère à vingt borne dans un récit j'ai l'impression) s'il est passionnant à suivre me semble bizarre... pourquoi ne s'est il pas tout simplement présenté avec son badge une fois son agent découvert... cela lui aurait épargner de bonnes sueurs froides et le risque de se prendre un bolt malencontreux (que c'est taquin un SMa après le diner...). J'ai du mal à suivre la logique là... Il essaye de pousser au maximum pour juger les défenses du Chapitre ?

Sinon j'attends la suite avec impatience comme tout le monde je pense... en espérant que notre agent de l'inquisition aura l'occasion de se distinguer à nouveau... se faire sécher par des SMa dès sa première apparition ça fait moche sur un CV...
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Bonjour,

Alors, avant le nouveau chapitre qui devrait arriver d’ici la fin de la semaine, quelques réponses aux précédents commentaires :

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Un truc que je n'avais pas précisé c'est que quand j'avais lu le début de tes chapitre (il n'y en avait que 6 à l'époque) c'est que la bataille du début m'avais donné envie de lire la suite du texte et les autres par la même occasion.
C'est une précision importante, je pense, parce que lorsque prendre une histoire en cours de route sur un forum ça n'est pas évident puisque si le texte en lui même n'est pas de qualité ben c'est dur d'y accrocher et de se taper tout ce qui a été écrit jusque là, qu'importe l'originalité du scenar derrière (c'est plus facile lorsque tu prends une histoire depuis le premier post).
Dans le cas présent les deux premier chapitres sont passé sans problème et le fait que la qualité générale aille crescendo aide le lecteur poursuivre la lecture jusqu'au bout
(ce n'est pas une comparaison à faire, je sais, mais je me souviens d'un texte sur JV.com ou j'avais décroché dès le début pour ne lire que les commentaire qui étaient plus intéressant que l'histoire elle même mais je digresse)
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Ca, ça me touche beaucoup car c’est effectivement la principale difficulté pour un écrivain (du dimanche dans mon cas) : réussir à accrocher son lecteur.

Personnellement, j’ai du mal à lire un récit qui commence par une description grandiloquente de trois pages alors qu’un texte de dix pages qui débute par des phrases courtes et incisives me poussera à lire. (Ca doit d’ailleurs transparaître dans mes écrits puisque je suis un adepte de ce style de formulation).

[quote]
[quote]

Pour le moment, appelons le: Roger (comment ça c'est une mode?)
Pour le sage à roulette, il n'y en aura toujours qu'un: Charles Xavier.
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En fait, je parlais du dread. Ce que je voulais dire c'est qu'un dreadnought est un ancêtre vivant. En plus d'être une plate forme mobile et une grosse cible pour tireur du dimanche il abrite surtout en son sein un héros tombé pour son chapitre et jugé suffisamment valeureux pour être conservé pour l'éternité dans son sarcophage.
Le dernier des dread est une incarnation de l'âme du chapitre et possède d'immenses connaissances en terme de stratégie, de combat mais aussi sur l'histoire du chapitre ou les évènements passé (de mémoire, le plus vieux dreadnought en activité est un Space Wolf de 10000 ans qui s'est battu au côté de son primarque).
S'il décide d'entraîner des scouts physiquement c'est un véritable honneur pour eux, pas juste un trou dans la journée à boucher.
Mais il peut également, et c'est peut-être l'utilisation la plus interessante, leur enseigner la strategie ou leur parler de l'histoire du chapitre. Ce serait comme assister à une conférence de Stephen Hawking. Bon après pour la forme exact du cours ça peut être aussi formel qu'un cours en amphi (avec le dread tenant une baguette devant un tableau blanc mais j'y crois moyen) ou à la manière d'un péripatéticien avec un groupe très réduit d'élèves (peut-être plus interessant mais difficile dans un vaisseau, quoique).
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Je parlais aussi du dread en disant « Roger » ^^
Je n’y avais pas prêté attention sur le moment, mais c’est vrai que l’ancêtre aurait mérité un traitement de faveur un peu plus poussé que juste apparaître comme ça. Je vais laisser ce morceau tel quel pour le moment, j’y reviendrai peut être plus tard.

Pour le vieux space loulou, il s’agit de Bjorn Main Terrible que l’on croise dans le roman Prospero Brûle et où il tient encore sur ses deux jambes.

Pour le coup du péripatéticien en goguette, c’est sûr que c’est compliqué sur un vaisseau (encore plus sur leur monde chapitral…), mais why not pour une autre fois.
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vaisseau SMa = barge de bataille (de différents tonnages/classes/puissance)
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Une barge de bataille est une classe à lui tout seul. C'est un genre de bâtiment de projection et de commandement utilisé par les chapitres.
Nul doute qu'il ne se déplace pas sans une solide escorte. Un peu à la manière de nos flottes actuelles. Exemple : Le Charles de Gaulle (la barge de bataille... ouais, bon, sans commentaire...) sort avec deux frégates (une FASM et une anti-aerienne) plus un SNA.
Les trois petits protégeant le gros cul.
Chez les SM, on pourrait avoir deux croiseurs léger (2km), quatre frégates (1,5) et une série de corvettes (700m) orbitant le gros et s'assurant que le gros ne risque rien.
Les frégates (et les croiseurs) peuvent également avoir une chasse pour intercepter les skiff adverses.

Bon c'est un point de détail mais j'aime les points de détail.
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Hum…Pour le coup des classes de vaisseau : je suis d’accord avec toi mais je cède à la facilité en nommant tous mes vaisseaux SM : « barge de bataille » et en rapportant leur puissance à celle de leurs adversaires. Ainsi, je peux parfaitement me retrouver avec une barge de bataille du niveau d’un croiseur ork ou de celui d’un cuirassier Imperator.
Fluffiquement parlant, c’est pas très correct, mais ça m’évite de m’embrouiller dans les combats spatiaux : tout les SM sont dans des barges de bataille, et les autres sont dans d’autres trucs^^ (croiseurs, cuirassiers, léviathans…)

Mais je suis d’accord avec toi, ce sont les détails qui font la différence (comme déjà dit dans un post antérieur)

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Et d'ailleurs :

La carapace noire. Aaah la carapace noire...
Ben finalement chaque chapitre doit avoir ses traditions en plus j'ai déjà tartiné une sacré couche dans un commentaire sur le fil de Methomancer.
Je ne renie pas mon point de vue sur le sujet mais on peut supposer que les missions des scouts les exposent moins au danger ce qui suffit a assurer le renouvellement des marine. Après tout les traditions ne son pas toujours très logiques.
En plus à trois mille ça laisse une plus grande marge.
Les gene-seed standard (sans mutation qui ralentirai leur développement) mettent 5 et 10 ans. Il faut les voir comme des support vierge qui enregistrent les informations génétiques provenant des autres implants (et d'elle même). Du coup s'il manque un implant sa "case" dans la gene-seed restera vierge tant qu'il n'aura pas été implanté et n'aura pas commencé à transmettre.
Après je ne connais pas la raison de leur implantation tardive dans la liste (on peut supposer que les autres implants doivent eux même être totalement intégrés et "calibré" au cours de la croissance avant de fournir des information viable mais ça reste une hypothèse).
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J’ai lu ton pavé sur le sujet, très intéressant s’il en est :)

Bon, on n’a pas tout à fait la même vision sur la carapace noire et les gene-seed mais je pense que chaque point de vue se défend. D’ailleurs, il me semble que les gene seeds peuvent être extraites longtemps après être arrivé à maturité : lorsqu’un SM est sur le point de mourir ou alors lorsque les apothicaires jugent que le potentiel maximum est atteint, donc ça fait un bail qu’il a sa carapace.

En fait, je pense que tout dépend de ce qu’on entend par maturité des gene-seed : maturité des glandes en elle-même ou maturité du matos génétique enregistré.
Il ne me semble pas que ce soit précisé dans le fluff, sauf si dans le dernier codex que je n’ai pas.

En gros voilà les différents cas de figure que je vois :

- Dans le cas où il faut 5 et 10 ans pour que les glandes « mûrissent » il faut encore attendre pour que le matos génétique soit enregistré.
- Dans le cas où les glandes sont « opérationnelles » très vite, il faut alors 5 et 10 ans pour enregistrer le matos.
- Il faut du temps pour que les glandes mûrissent et il faut du temps pour enregistrer le matos.

On aboutit à des durées variables que ne précise pas le fluff. (d’où les divergences de point de vue). Je suis plutôt partisan des points 2 et 3 (avec une préférence pour le point 3).

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Quant aux trois milles membre... Où irait-on si on ne pouvait pas modifier les écrits officiels de GW au grès de notre imagination
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:)

Pour les chapitres 5-6, j’arrive décidément pas à saisir ce que tu veux dire même si j’ai vu Platoon et Full Metal Jacket (et aussi Alchimist mais ça n’a rien à voir^^)
Les deux autres films ne me parlent pas en revanche.

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Pour la ponctuation des dialogues, c'est une convention. Si tu te sens plus à l'aise d'écrire comme ça,... le lecteur s'adaptera
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Ca dépend des conventions alors :

[url]
https://docs.google.com/document/edit?id=1E2m0Amc8gP045tD-WvcAsklV4ur3ubkFwty4lsLSDJ0&hl=fr
[/url]

Je suis parti (sans le savoir) sur la convention typographique dite « moderne » pour les dialogues.
Dans le même document, on peut voir que les pensées peuvent être exprimées entre guillemets. Comme quoi, la langue française et ses conventions sont vraiment très riche et parfois contradictoire.

(Je reconnais que le style dit du « dix neuvième » est plus couramment vu/lu puisque plus ancien)

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Et boum ! Post modèle warhound ce coup-ci.

Promis, je n'en posterai plus des comme ça pour ne pas polluer ta thread (pas avant le prochain chapitre du moins).
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Pas de souci, c’est justement ce genre de réponse que j’aime et qui me donne du grain à moudre ;)

Au tour de JutRed de passer à la casserole :devil:

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Il m'aura fallu du temps pour venir a bout des 9 chapitres des aventures des Death Tridents, mais ça en valait la peine !

J'applaudis de toutes mes mains (d'accord je n'en aie que deux mais on peut toujours rêver)

- D'abord pour la rigueur de l'écriture tout au long de ces 9 longs chapitres qui ne sont pas une mince à faire
- Ensuite pour la continuité du scénario qui évolue de façon fluide et efficace
- Enfin pour la variété des situations et des personnages avec une mention spéciale pour le sergent Marvin qui est un type vraiment sympa (dommage qu'il finisse ainsi mais avec un nom pareil je sentais depuis le début que ça allait mal tourner pour lui)
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Un grand merci pour ta persévérance. Je conçois que ce ne soit pas forcément facile de tout lire puisque ça représente environ 45 pages word.

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Une petite question me chiffonne cependant dans le dernier chapitre... le jeu de cache cache entre les SMa et l'Inquisiteur (belle tentative d'essayer de cacher sa vraie identité d'ailleurs mais c'est malheureusement le genre de personnage assez typé que l'on repère à vingt borne dans un récit j'ai l'impression) s'il est passionnant à suivre me semble bizarre... pourquoi ne s'est il pas tout simplement présenté avec son badge une fois son agent découvert... cela lui aurait épargner de bonnes sueurs froides et le risque de se prendre un bolt malencontreux (que c'est taquin un SMa après le diner...). J'ai du mal à suivre la logique là... Il essaye de pousser au maximum pour juger les défenses du Chapitre ?
[/quote]

Je te renvoie au dialogue entre l’inquisiteur et Valius :

[quote]
Les yeux de Valius étaient emplis de colère lorsqu’il s’adressa à l’étranger.
-Pourquoi avez-vous pénétré clandestinement notre forteresse ?
-Pour juger vos méthodes et voir si je devais vous révéler une bien funeste nouvelle.
-Nos méthodes ne regardent que nous. Le Chapitre n’a que faire de votre jugement.
-Je vous pensais plus respectueux Sergent.
-Je vous pensais moins sournois.
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[quote]
Sinon j'attends la suite avec impatience comme tout le monde je pense... en espérant que notre agent de l'inquisition aura l'occasion de se distinguer à nouveau... se faire sécher par des SMa dès sa première apparition ça fait moche sur un CV...
[/quote]

Héhé^^

Comme le dit si bien Schwarzy dans Terminator : « I’ll be back… »
(ok, ça aurait pu être un nécron)

Encore un méga pavé made in Mechanicum,

Crio Modifié par criomega
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