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ganonso

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  1. ganonso

    La Fuite d’Isha (OS)

    Merci J'avais pas d'endroits ou je pouvais montrer le destin de Vaul mais dans cette interprétation il est devenu un Eidolon de Khorne, ce qui est visible quand on considère qu'en 10 000 ans les Eldars ont juste développé leur technologie militaire. Lileath and Morai-Heg ont rejoint Tzeench, donnant aux Eldars l'impulsion de changer leur destin.
  2. La Fuite d’Isha (OS) Elle fuyait sans même regarder en arrière. Pourquoi tournerait-elle la tête ? Pourquoi voudrait-elle voir les clairières et les forêts qui, privées de sa présence et sa volonté, retournaient au néant ? Pourquoi voudrait-elle regarder de nouveau le champ de bataille où certains de ses frères avaient perdu la vie et les autres l’espoir ? Elle savait ce qui surgirait de sa mort. Elle savait ce qui naîtrait de son corps profané si elle succombait elle-aussi à la vague d’abomination qui la pourchassait. Elle ne pouvait pas le permettre. Sa mort. Sa vraie mort condamnerait ses enfants à l’extinction, les priverait du désir de se reproduire. Même ce destin serait plus doux que ce qui arriverait si elle succombait sans mourir. Ses enfants verraient alors leurs instincts les plus basiques réécrits depuis la Mer des Âmes. Ils étaient déjà damnés à l’instant même de leur naissance, condamnés aux tourments éternels par les fautes de leurs parents. Elle ne permettrait pas qu’ils soient corrompus dans le ventre de leurs mères, qu’ils entendent dès l’instant de leurs conception les murmures du Prince Noir. Plutôt les voir tous mourir en une génération plutôt que de lâcher une telle plaie sur la galaxie. Donc elle courrait. Et elle n’était pas la seule. Seuls cinq dieux ne courraient pas. Deux d’entre eux étaient morts, tués par la lame, le poison et l’abandon de leurs autels. Asuryan et Ereth Kial, le Roi Phoenix et la Reine Blafarde, si souvent opposés et maintenant unis dans le même trépas et le même destin car deux fléaux avaient surgi de leurs cadavres divins. Des cendres de l’oiseau de la création le Soleil d’Emeraude était né, et des os de la Reine de Miraï la damnation des Eldar avaient été forgée. Khaine avait été brisé dans la dernière bataille, refusant jusqu’à la fin d’invoquer le royaume d’airain et de sang qu’il avait combattu et aimé d’égale mesure. Ses réceptacles avaient été préparés depuis longtemps, trophées de la Guerre Céleste transformés en instruments de conquête. L’ironie que les outils de rébellion du Tueur de Nations soient devenus l’un des seuls espoirs des mortels était visible, même pour Isha la fuyarde. Quant au dernier qui était encore libre… Cegorach, le Dieu Moqueur avait abandonné son manteau divin. Il l’avait brisé en myriades d’éclats caché dans le cœur des vivants aux quatre coins de l’univers. Même les aspects du Prince des Excès ne pourraient jamais les retrouver tous. Le dieu déchu avait diminué en puissance et position, renonçant à son pouvoir pour s’incarner dans l’espace crépusculaire de la Toile. Il n’avait pas fait autrement lors de la guerre contre les Yngir affamés d’étoiles. Il se cacherait et peut-être qu’il rirait le dernier quand les ennemis des Eldar ne seraient plus que cendres. Les enfants d’Isha ne perdraient jamais l’envie de rire, même face aux tourments que l’univers leur enverrait. Elle ne savait pas si c’était une bénédiction ou une malédiction mais c’était quelque chose. Kurnous, son mari, son amour, était mort et la chose enfantée par son cadavre la poursuivait implacablement. Donc elle courrait Donc ils courraient tous aussi vite que leurs jambes pouvaient les porter. Ils plongeaient profondément dans les vagues de non-réalité. Par leur volonté le Warp acquerrait formes et symboles, forêts, montagnes et vastes mers qu’ils franchissaient en un bond. Ils courraient. Ils courraient encore car il était désormais impossible de gagner et leur mort signifierait donner naissance à des monstres et pires que des monstres. Ils courraient sans honte car leur plus grand guerrier était tombé et leur roi avait perdu sa couronne et sa vie. Ils courraient parce que la bataille avait été perdue avant même d’avoir commencé. L’Assoiffée était née, aussi jeune que l’univers, aussi vieille qu’un enfant à naître. Elle était née mais elle avait toujours existé, mais elle n’avait jamais existé. Elle avait réclamé l’existence et l’univers avait changé pour l’accommoder. Dans le monde matériel le paradoxe avait déchiré des milliards d’individus et plongé des centaines de mondes droit dans les griffes des Eidolons. Mais ce n’tait pas le pire, loin de là. Le pire était que cela avait été prévu, cela avait été permis, cela avait été compris. Le dieu encore à naître avait été perçu. Certains avaient fui, certains étaient même parvenu à s’échapper pour le moment mais d’autres… D’autres avaient hâté la terrible naissance. D’autres avaient détruits les mécanismes qui pouvaient l’empêcher. Bien sûr Isha doutait que le résultat final était au goût des architectes de cette tragédie. Ils voulaient devenir des dieux capables de jouer avec leur empire pour l’éternité. Ils avaient été idiots et plus qu’idiots. Ils n’avaient compris qu’à la fin que bien peu de mortels étaient digne de devenir des dieux, et plus rares encore étaient ceux dignes d’être des Eidolons. Même les âmes des Eldars ne pouvaient résister quand les forces du Désir se manifestèrent dans toute leur puissance dans leurs cœurs et leurs esprits. La Soif avait été si puissante que ses victimes avaient été dévorées de l’intérieur, rejoignant le dieu qu’ils avaient créé, aveugles et idiots comme lui. Ils avaient transformé Kurnous qui avait été Désir et maintenant le chasseur était sur sa trace. Ils avaient mené la vague de destruction qui avait forcé les dieux à abandonner leurs palais de lumières et voir leurs cités de bonheur sombrer dans la Mer des Âmes. Isha ne versait aucune larme pour les auteurs de cette tragédie, seulement sur leurs actions et ce qu’ils la forçaient à faire pour assurer le futur de ses enfants. Ce qu’elle n’aurait toujours pas fait si Lileath et Morai Heg ne l’avaient pas assurée que des plans avaient été conçus et que si les Eldar survivaient, il viendrait un temps pour se venger. Donc elle courrait. Elle courrait vers le frère de son vainqueur, vers Nurgle qui est le patron de toute lutte sans espoir et qui donne la force de mourir debout. Les hautes forêts corrompues s’ouvraient devant elles et derrière elle le chemin se refermer pour entraver ses poursuivants. Les Eidolons du Seigneur de la Déchéance comprenaient ce qu’elle voulait faire et envoyer leurs armées contre Slaanesh. Ils créaient un chemin pour qu’elle puisse les rejoindre et enfin elle voyait sa destination. Une clairière d’arbres toujours verts où elle s’arrêta un moment. Le pouvoir de ce royaume, du corps-monde de Nurgle, l’avait longtemps tenté mais même dans les donjons de Khaine elle avait refusé d’y faire appel. Maintenant elle n’avait pas le choix. Elle ne pouvait pas courir vers le Seigneur des Crânes parce que cela aurait infecté ses enfants avec sa rage. Elle ne voulait pas trouver refuge dans l’Architecte du Changement car cela aurait signifié laissé les Eldar devenir totalement étrangers à eux-mêmes. Elle venait demander l’aide de Nurgle, dieu de la détermination, de la mort mais aussi de la renaissance. Le Chasseur derrière elle jaillit dans la clairière, tête cornue, masque bestial, yeux pleins de blasphèmes. Elle vit ce qu’était devenu son mari et elle pleura car ses enfants n’avaient plus de père. Elle vit le désir ardent et la peau pâle et prit sa décision avant qu’il ne puisse porter la main sur elle. Combattre sans espoir, survivre à tout prix sans changer était son but et elle le déclara fièrement tout en absorbant le pouvoir de la clairière. Elle s’abandonna totalement à l’essence de Nurgle, alignant son esprit à celui de la divinité incompréhensible et recevant la couronne d’un Eidolon. Les cris du Chasseur privé de sa proie furent sa première victoire. La terre s’entrouvrit et la dissimula pendant l’instant et l’éternité que dura sa renaissance. Quand elle émergea la clairière était couverte de neige mais les arbres étaient toujours verts. Elle se leva dans des haillons blancs, vieillie de plusieurs millénaires. Un grand pouvoir était sien et elle l’utilisa. Elle parla à tous ses enfants vivants qu’ils soient sur les mondes Exodites, les grandes arches de l’espace ou la Cité Crépusculaire. Même ces rares survivants des Mondes Déchus entendirent son commandement à l’intérieur de leur essence, devenant une part essentielle de leurs êtres. « Endurez. Par l’endurance devenez fort. » Elle serait obéie. Les Eldar de toute sorte feraient des enfants, les élèveraient, tenteraient tant bien que mal de survivre même s’ils étaient conscients du sort final de leur race. Ils survivraient assez de temps pour que les plans des autres dieux se réalisent. Et sinon ils combattraient le Prince Noir et le priverait de son repas pour aussi longtemps qu’ils pourraient. Et même s’ils échouaient, même s’ils ne pouvaient qu’échouer c’était là une victoire. Isha regarda ce que ses enfants avaient été, ce qu’ils étaient destinés à être. Elle s’accroupit dans la clairière et se mit à pleurer. Ses larmes tombèrent sur les Mondes Déchus, même ceux se tenant à la lisière du Grand Œil. Certains de ses enfants iraient les chercher et les utiliseraient pour défier Slaanesh, même par-delà la mort. Et tandis qu’elle pleurait, les âmes de ceux qui avaient tenté de changer leur société même en sachant que c’était impossible, les âmes de ces prophètes et devins qui avaient vu la Chute et étaient restés sur les mondes centraux. Ceux qui étaient morts en vain en tentant de sauver le plus de monde possible mais qui étaient morts avant la grande catastrophe et qui étaient donc libres de l’emprise de Slaanesh. Ceux-là s’élevèrent lentement du sol ou sortirent des arbres pour la servir. Et ils la serviraient pendant tout le temps qu’elle resterait dans le jardin qui est le corps et l’essence de Grand-Père Nurgle.
  3. Angron 1.2   Les arènes de Nucéria étaient faites pour satisfaire tous les goûts.   Elles accueillaient des combats de toutes sortes, à la loyale ou à la dégueu. Hommes contre monstres et esclaves contre esclaves, duels entre deux champions ou affrontement d’escouades censées représenter quelques ancien conflit historique ou mythologique. Construits en imitations des anciens cirques d’Urbs, les colisées pouvaient être paramétrées pour tous types de terrains : Labyrinthes remplis de pièges, aquariums géants pour des combats sous-marins, pistes de courses pour les rares motojets qui pouvaient encore fonctionner. La dernière trouvaille des Ludii Dominii était le « tournoi des aveugles » où des esclaves étaient temporairement privés de leur vue et guidés les uns vers les autres par les Crocs et les cris de la foule. Le choix était vaste et devait le rester pour satisfaire un public habitué à toutes les formes de divertissements qui pouvaient exister et réclamant des mises à mort de plus en plus élaborées.   A ce moment précis la foule n’était pas satisfaite, pas satisfaite du tout.   Angron était parfaitement conscient de cela et il riait alors qu’il parait les coups de ses adversaires, évitant par dessein de les blesser. Il se contenta de détourner la hallebarde qui l’aurait décapité d’un revers de sa propre épée tronçonneuse tandis qu’il esquivait les lames du reste de ses compagnons. Il parait, il esquivait, il ripostait et par-dessus-tout il riait à l’idée de gâcher la sinistre plaisanterie des hauts-cavaliers.   Oh, il voyait très bien le plan qu’ils avaient conçus. Le placer lui, le meilleur gladiateur dans l’histoire de Nucéria contre les esclaves qu’il avait si souvent mené à la victoire. Cela aurait dû être drôle. Les Crocs auraient dû effacer de leurs esprits toute trace de gratitude, de loyauté, de camaraderie pour les remplacer par de l’agression pure. Et quel rire à la fin, quand le leader des gladiateurs (car il ne faisait aucun doute qu’Angron gagnerait, même à un contre seize), reprendrait ses esprits les mains rouges du sang de ses frères.   La foule était en rage à présent. Trois heures s’étaient écoulées depuis qu’Angron avait été lancé contre toute sa confrérie. Un homme, un géant, seul contre seize des meilleurs guerriers à avoir marché sur les sables rouges. Trois heures et pas une goutte de sang n’avait coulé. Ce n’était même pas qu’ils faisaient semblant de combattre comme les gladiateurs sans les Crocs pouvaient parfois le faire. Au contraire la garde et les nobles duellistes pouvaient voir l’habileté qui sous-tendait chacune des parades, attaques et ripostes. Pareille compétence était digne des duels de légendes. Mais la foule n’était pas là pour ça. Le public était là pour voir du sang, un massacre et du courage face à la mort. « Morituri te salutant ! » avaient crié les gladiateurs en entrant sur la piste : ceux qui vont mourir te saluent.   Alors pourquoi ne mourraient-ils pas, leurs membres éparpillés sur le sol, leur sang rouge sur les sables écarlates ? Les Crocs étaient en place. Les contremaîtres à leur station juraient leurs grands dieux qu’ils étaient activés au maximum et pourtant ils refusaient de donner au public le spectacle qui lui était dû. Le Praxurie sur son trône dans la loge d’honneur s’apprêta à donner l’ordre d’abaisser le filet protecteur de l’arène et d’exécuter les combattants.   Ce n’était pas une décision très sage mais on peut excuser un manque de sagesse chez une société qui arme ses esclaves et les entraine à combattre, le tout après les avoir marqué avec des implants décuplant leur agressivité et résistance.     L’instant où la barrière miroitante qui les séparait de leurs tourmenteurs disparût Angron et ses compagnons s’élancèrent vers les gradins à une vitesse surnaturelle. Le Primarque fit pour la première fois la démonstration de sa véritable force, empoignant ses camarades les plus lourds avant de les projeter au milieu de la foule. Les gardes n’eurent pas le temps de coordonner leurs tirs avant que seize gladiateurs, totalement abandonnés aux Crocs commencèrent leur massacre. Tandis que ses compagnons prenaient leur vengeance contre les spectateur, Angron se fraya un chemin jusqu’à la loge du prince activant sa lame tronçonneuse et se réjouissant du son humide de la chair que l’on découpe.   Ses compagnons riaient et criaient alors qu’ils tuaient. Dans l’espace surpeuplé des gradins, le nombre de leurs adversaires jouaient contre eux, les rares gardes et personnes armées étant bousculées par leurs semblables avant de pouvoir tirer juste. Certains auraient pu regretter que les gladiateurs se laissent aller à pareille ultraviolence, tranchant des membres, coupant des têtes, ne faisant aucune différence entre civils et militaires mais pas Angron. Les spectateurs avaient choisi leur sort. Ils auraient pu assister à une retransmission du spectacle mais avaient jugé préférable de venir en personne, de sentir le sang sur le sable, de regarder les corps des gladiateurs avec un désir dégoûté, de se repaître de leur agonie face à face.   Combien d’entre eux regrettaient leur choix de divertissement maintenant ? Angron s’en fichait. Cela avait pris assez de temps pour convaincre les gladiateurs de ne pas massacrer intégralement la totalité de la cité et il considérait que le public avait mérité son sort.   Le prince était en vue maintenant. Angron ne perdit pas de temps à jouer avec ses gardes. Ils étaient sur le chemin et périrent en quelques instants laissant le Primarque soulever le haut cavalier de son siège à hauteur des yeux.   Les nobles de Nucéria connaissaient le fonctionnement de leurs implants et ceux qui survivraient aux prochains jours révéleraient au Primarque tous leurs secrets.   Il lui suffirait d’être persuasif.   [En réécriture]
  4. Légendes des Primarques Angron 1 Emprisonné dans les ténèbres, dans les catacombes sous les arènes de Desh’ea, Angron combattait toujours. Aucun de ses geôliers ne s’en était aperçu où s’ils avaient vu le géant roux assis en tailleur, indiffèrent à la crasse et aux immondices de sa cellule, indifférent au fait qu’il la partageait avec plus de cinquante de ses camarades gladiateurs, ils n’avaient pas compris ce qui se passaient. Comment auraient-ils pu ? Ils savaient que les esclaves qui combattaient sous le sable rouge, de par leur nature même d’esclaves, étaient incapables de résister aux Crocs du Boucher, qu’aucun d’entre eux ne se révolterait jamais contre les implants qui leur permettaient d’oublier leur condition et leur procurait l’extase et la sérénité à chaque fois que leurs maîtres le désiraient.   De plus, si Angron avait causé son lot de problèmes aux gardiens de l’arène, l’échec de sa dernière tentative d’évasion l’avait rendu aussi docile qu’un nouveau-né. Cela faisait quelques années que le géant à la peau de cuivre, un géant qui ne cessait toujours pas de grandir même s’il dépassait de deux têtes les plus imposants des autres esclaves, était maté. Les contremaîtres avaient pris toutes les précautions d’usages pour s’en assurer, utilisé les tests classiques pour ce genre d’affaire : Des fauteurs de troubles avaient été emmenés dans la cellule de l’ancien rebelle, des occasions lui avaient été données de s’enfuir. Rien n’y avait fait. Même la crucifixion de son équipe, un beau gâchis selon les maîtres de l’arène, n’avait soulevé qu’une réaction peinée et un long mugissement de bête blessée de la part du gladiateur.   Ils croyaient l’avoir enfin dompté. Ils se trompaient. Il y avait une raison pour laquelle Angron n’avait plus tenté d’évasion. Une épiphanie reçue alors que ses camarades, abandonnés à la douce extase du massacre, avaient été passés par les armes, incapables de saisir la liberté qui leur tendait les bras. Il avait cru durant toute son existence que les Crocs du Boucher étaient un don. Effectivement ils le rendaient plus fort et plus rapide au combat qu’aucun mortel pouvait l’être. Mais leurs appels incessants, leurs sirènes tapageuses et leurs dons empoisonnés n’étaient que des chaines qui le retenaient avec ses compagnons plus surement que les lourdes portes de ceramite et les barreaux de plastacier.   C’était pour cela qu’il se battait encore. C’était pour cela qu’il canalisait sa colère et sa haine. Depuis sa découverte, il haïssait les peaux de papiers qui l’avaient réduit en esclavage et leurs maudits implants de tout son cœur et de toute son âme. Maintenant il haïssait les implants plus qu’il ne détestait la foule qui riait de le voir abattre des hommes et des femmes de talents sur les sables rouges. Un jour viendrait où il arriverait à se maîtriser totalement, où il arriverait à s’échapper. Ce jour-là les eaux de la rivière proche seraient teintes d’écarlate et les crânes s’élèveraient comme une montagne dans les cieux.   Il forçait son souffle à suivre un rythme préétabli, tâchait d’ignorer la douleur qui lui vrillait les tympans, le sang qui coulait de ses tempes. Inspirer. Expirer. Inspirer. Même ses tourmenteurs ne pouvaient l’empêcher de respirer à sa guise. Expirer et laisser sa haine remplir l’air. Etre comme les autres gladiateurs qui gémissaient sous la pression des implants, respirer comme un humain et non comme le ronflement de quelque grand monstre échappé de sa cage. Ces gestes qui auraient dû être si simples lui étaient si difficile.   Lui qui n’avait jamais reçu une blessure dans les arènes digne d’être mentionnée pleurait presque sous l’assaut des Crocs. Ils mordaient la chair de son cerveau, le punissait de ne pouvoir et de ne vouloir se jeter sur ses compagnons, arracher la chair de leurs os, les dévorer ou les étriper. Dans deux heures, les contremaîtres inverseraient le programme de leurs émetteurs et les Crocs du Boucher travailleraient à guider leurs proies vers un sommeil sans rêves.   A ses côtés seize gladiateurs l’imitaient, seize camarades sans peur ni reproches. Ils avaient accepté son offre, écouté ses arguments, avaient compris que la liberté ne servait à rien s’ils restaient esclaves de ces implants, esclaves d’engins de douleur qui les forcer à moquer leurs capacités martiales et à n’être que des bouchers là où ils auraient pu être des artistes.   Angron n’avait jamais vraiment compris la raison qui poussait les spectateurs de Desh’ea à mépriser les démonstrations d’habileté martiale. Quelque chose d’enfoui en lui le poussait à penser que c’était anormal et malsain même pour une culture employant des gladiateurs. Il se rattachait à cette pensée comme à bien d’autres qui le tourmentaient parfois. Il voyait les plans de grandes machines, l’organisation d’armées, la maîtrise d’un empire, de brefs moments avant qu’elles ne s’échappent en cendres, éloignées par la douleur ou l’apathie. Il se raccrochait de plus en plus à ces visions. Il pensait qu’elles étaient l’œuvre de quelque pouvoir opposé aux peaux de papiers, peut-être les mêmes pouvoirs qui avaient créé un géant tel que lui car il était sûr de n’être pas physiquement humain.   Ironiquement c’était la haine et le mépris qui le poussaient le mieux à résister aux Crocs du Boucher. Une haine bien à lui et non imposée par des engins de métal dans son cerveau.  Il ne niat pas leur puissance. Après tout, les Crocs pouvaient faire d’un enfant l’égal de vétérans non implantés. Les maîtres se livraient parfois à ce genre de jeu. Un enfant ou un adolescent encore rouge du sang de l’implantation contre un animal ou un groupe d’esclaves humains. Rage contre habileté, le combat pouvait durer longtemps. Avant qu’Angron ne prenne l’ascendant sur ses frères gladiateurs, ces infortunés pouvaient survivre pour une sombre existence de souffrance et de rage. Angron les faisait tuer au moment où ils entraient dans les cellules de confinement, leur épargnant ainsi bien des peines.   Il savait que les contremaîtres pensaient ces actes le fruit de la rage folle des Crocs, et non de la simple compassion. Il n’en était pas surpris. Pour qui est sans pitié, les œuvres de merci sont incompréhensibles.   Dans les ténèbres sous l’arène de Desh’ea, Angron Thalk’r luttait contre lui-même et enseignait aux autres à faire de même. Il ne serait l’esclave de personne, d’aucun homme, d’aucun dieu et d’aucune machine. Sa rage et sa haine étaient là pour le servir et le rendre libre et non l’inverse. C’étaient là les pensées qui le guidaient tandis qu’il se réjouissait de sa maitrise de lui-même qui grandissait. Bientôt viendrait de nouveau le temps de la révolte.   Bientôt de cette ville il ne resterait que des cendres tandis qu’il ferait plier ce monde à sa volonté. Il aurait sa vengeance. Il la prendrait comme un homme et non comme un animal. Il utiliserait les Crocs du Boucher à sa guise plutôt que d’être par eux maîtrisés.   Ce n’était qu’une question de temps.     Premier post modifié :wink2:
  5. Noms et titres des Vingt Primarques Mémo à l'attention de l'ordre des Itérateurs M35 Lion'el Johnson doit être appelé le Haut Roi, le Seigneur de Caliban, le Maître des Forêts, le Grand Maître Suprême, Bouclier de l'Ordre, le Premier, le Veilleur dans les Ténèbres, l'Ange Noir, l'Enfant Sauvage et le Mystère de l'Empereur.   Pravin Skye doit être appelé le Dompteur de Monstre, le Page de l'Unité, Métatron, Voix de l'Univers, le Centaure, le Premier Trouvé, l'Objecteur, l'Un et Multiple, Le Transcendé, le Quatrième Psyker et la Curiosité de l'Empereur   Fulgrim doit être appelé: l'Assembleur de Nuée, Le Fils de l'Empereur, l'Héritier de Chemos, le Briseur de Nature, le Phoenix, le Perfectos, le Phénicien,le Don qui vient de Loin, Anankecocthos et la Perfection de l'Empereur.   Perturabo Anax doit être appelé l'Architecte, le Bâtisseur de Monuments, le Père des Cités et le Tyran. Fils de Maïa, Fils de Léto, l'Inventeur, le Seigneur de l'Or, l'Elyséen, le Strategos, le Dammekides et l'Art de l'Empereur     Jahataï Khan doit être appelé le Grand Khan, le Seigneur de Xanadu, la Lame de Vent, l’Ilkhan, Le Seigneur de Chogoris, l’Empereur des Palatins, l’Etoile Filante, le Seigneur des Tempêtes, le Cinquièmes Psyker, le Cheveaucheur des Vents, le Scarifié et la Soif de Combat de l’Empereur.     Leman Russ doit être appelé le Seigneur des Gibets, Heureux des Batailles, la Terrible Lance, le Roi des Loups et le Graveur de Runes. Le Tueur du Serpent, le Seigneur des Serments, le Roi Sinistre, le Loup qui Chasse entre les Etoiles, la Lame Nue et le Bourreau de l’Empereur     Xipe doit être apple le Blessé, l’Endurant, le Seigneur Ecorché, le Jaguar d’Obsidienne, le Constructeur de Murailles, le Bouclier de Terra, le Maître d’Acopa, le Poing de l’Empereur, Le Sinistre, le Seigneur du Sacrifice, le Gant de Douleur et le Prétorien de l’Empereur.     Konrad Kurze doit être appelé le Seigneur de Justice, le Miséricordieux, le Bienveillant, le Night Haunter, Le Juste, le Vigilant, le Seigneur de la Terreur, le Prophète en Deuil, le Seigneur de Nostramo, le Dominus Noctis, l’Epouvantail, la Lumière dans les Ténèbres et la Peur de l’Empereur.   Sanguinius doit être appelé l’Ange, le Reformateur, le Jardinier du Désert, le Seigneur des Abris, l’Elu, l’Aimé, le Fidèle, l’Ange de la Colère, le Sang Versé et le Calice Rempli, le Pur, le Troisième Psyker, le Purificateur. Vainqueur du Soleil d’Emeraude et l’Image de l’Empereur.   Ferrus Mannus doit être appelé le Tueur de Ver, le Fléau des Anciens, le Purgeur de Tombes, le Gardien du Passé, le Forgeron, les Mains de Fer, la Gorgone, le Médusien, le Seigneur de Médusa, le Maître des Fantômes, le Fléau des Faibles et la Discrimination de l’Empereur     Shaan doit être appelé le Vagabond du Lointain, le Solitaire, le Silencieux, le Sinistre, Maître du Vide, le Sans-Nom, le Sans-Âme, le Voyageur du Vide, le Pariah, le Fils Prodigue, l’Héritier des Anciens, le Prince en Deuil, Porteur du Voile de la Nuit et le Silence de l’Empereur   Angron doit être appelé le Libérateur, le Briseur de Chaines, le Maître des Crocs, le Calme, l’Ange Rouge, le Roi Gladiateur, le Conquérant, le Dévoreur, Premier Frère, Protecteur des Faibles, Vengeur des Pauvres, Fléaux des Assoiffés, Aimé de Guliman, Vainqueur du Soleil d’Emeraude et la Fraternité de l’Empereur.   Roboute Guiliman doit être appelé le Satrape, le Roi des Rois, l’Etoile du Soir, la Couronne des Cinq Cents, le Joyau d’Ultramar, le Bâtisseur d’Empire, l’Administrateur, l’Unificateur, Aimé d’Angron, Seigneur de Maccrage, le Vizir, l’Omega et la Couronne de l’Empereur.   Mortarion doit être appelé le Seigneur de la Vie, l’Endurant, le Porteur d’Espoir, le Nécromancien Repenti, le Parricide, le Libérateur de Barbarus, l’Apothicaire, le Fléau des Sorcières, le Faucheur de Vie, le Pharmakon, le Scientifique, le Sauveur et le Fléau, le Seigneur de la Mort et l’Endurance de l’Empereur   Magnus doit être appelé le Prophète, le Sage, l’Eduqué, le Seigneur de Prospéro, le Gardien du Futur, la Sentinelle de l’Au-delà. Le Bouclier de l’Esprit, le Roi Ecarlate, le Rouge, le Seigneur de Connaissance, l’Ami des Eldar, le Fléau des Démons, Vainqueur du Soleil d’Emeraude, le Deuxième Psyker et l’Esprit de l’Empereur.   Horus doit être appelé le Maître de Guerre, le Vainqueur du Soleil Vert, Main Droite de l’Empereur et l’œil de Terra. Aucun titre ne peut surpasser ceux-là.   Lorgar doit être appelé l’Insoumis, le Chercheur de Vérité, l’Invaincu, le Seigneur de Colchis, le Trahi, le Purificateur, le Chatiment des Mécréant, l’Ennemi du Chaos, le Prêtre de l’Humanité, Le Porteur du Verbe, le Messager de l’Empereur, le Réticent et le Visage de l’Empereur   Vulkan doit être appelé l’Artificier, le Forgeron, le Seigneur des Artefacts, le Seigneur du Feu, la Libre Flamme et le Père des Forges. Le Fléau des Assoiffés, le Protécteur, le Seigneur d’Emeraude, le Dragon d’Emeraude, Le Martelier, Ami de l’Homme et l’Etincelle de l’Empereur.   Corax doit être appelé le Corbeau de Sang, l’Invisible, le Fantôme, l’Esprit de Compassion, Harceleur de l’Ennemi, le Caché, le Seigneur de Délivrance, la Flèche Silencieuse, le Prince d’Onyx, le Scout, l’Ombre sur le Mur, l’Espoir Silencieux, le Champion des Justes et la Pitié de l’Empereur   Alpharius doit êtrre appelé le Premier et le Dernier, la Main Gauche de l’Empereur et l’Hydre
  6. Je vois juste quelques petits problèmes -Pourquoi la mère de ton seigneur s'attache quand même à le garder plutôt que de le refiler au père si elle a déjà des rejetons immaculés? - Par quels moyens les Immaculés vont suivre cet impur? L'arrogance des immaculés et leur mépris envers les bébés in vitro est quand même leur marque de fabrique
  7. De mémoire je crois que c'est Maître de Chapitre Spécialistes Capitaines Vétérans avec crux terminatus Vétérans sans crux Je crois pas qu'il y ait de différences autre qu'honorifiques entre les deux derniers
  8. Merci. Si en effet on peut le déplacer en background ce serait, bien. J'arrivais pas trop à voir si ce serait considéré comme un IA ou tout à fait autre chose Et j'ai besoin d'aide pour le fluff pour le coup Pour ne pas faire de double post je poste là un début de déroulement Déroulement de l’Hérésie La plupart des historiens impériaux qui s’intéressent à la sombre période de l’Hérésie Prométhéenne situent sa genèse sur la planète d’Ullanor alors qu’elle venait d’être délivrée du joug des peaux-vertes. C’est là que le Maître de l’Humanité annonça qu’il cessait de mener la Grande Croisade en personne, il allait revenir sur Terra pour travailler à de sombres et mystérieux projets dans les cryptes scellées du Palais intérieur et Horus, Premier des Primarques et Maître de Guerre allait prendre la tête des légions pour la plus grande gloire de l’humanité. Bien que nul à ce moment là ne pouvait prévoir les événements qui allaient suivre, ou mettre en doute la pureté des fils de l’Empereur, il était de notoriété publique, parmi les officiers des Légions et de l’Armée impériale que la décision ne satisfaisait pas tout le monde. Les premières jalousies, disent les historiens, les graines qui décidèrent des traîtres et des loyalistes furent plantés lors de ce festin, alors que les Primarques se demandaient quasiment tous « Pourquoi lui ? Pourquoi pas moi Roboute Guillman qui ait fait plier tant de mondes ? Pourquoi pas moi Lion’el Johnson seigneur et maître de la 1ère des Légions ? Pourquoi pas moi Rogal Dorn Prétorien de Sa Majesté ? » Malheureusement, personne ne sait ce qu’aurait pu penser le Traitre de la nomination d’Horus Lupercal puisqu’il menait sa légion à travers d’autres secteurs de la galaxie. Les récriminations importèrent peu au final. La Grande Croisade continua jusqu’à atteindre les bordures de la galaxie. Là deux évènements advinrent qui changèrent à jamais l’histoire du jeune Impérium de l’Humanité. Premièrement Horus Maître de Guerre manqua de tomber au champ d’honneur, fauché par la lame empoisonnée d’un être que les générations futures identifieront comme l’un des mignons du Seigneur des Mouches. Pendant onze jours, il délira suspendu entre la vie et la mort avec pour seuls compagnons son Mournival de capitaines et le Chapelain Erebus des Word’s Bearers. Finalement il put se relever guéri sous les yeux ébahis de sa légion. Même si cela était un blasphème selon les critères de l’époque, ils parlèrent de miracle, d’intervention divine, allant même à la suite d’Erebus jusqu’à déclarer que l’Empereur dans sa miséricorde avait étendu son pouvoir depuis Terra pour sauver la vie de son fils préféré. Comme souvent, la réalité était bien plus sinistre. Horus avait été la proie d’une tentative de corruption de la part des Dieux du Chaos, sinistres entités qui planifiaient depuis le Warp la ruine de l’humanité. Il ne s’en sortit que par la chance la plus insolente qui le fit passer de traître abhorré à champion loyal de l’Empereur qu’il devait originellement tenter d’abattre. Mais les plans des Puissances de la Ruine sont complexes et leurs ramifications si vastes que ce que les simples mortels nomment « victoire » et « défaite » ne peuvent embrasser tous leurs résultats possibles. Horus échappa à la corruption mais par un caprice sinistre du destin, un autre Primarque devait répandre l’Hérésie. Ce fut Vulkan des Salamanders qui portait au visage les horribles brûlures dont il accusait le Maître de l’Humanité d’être responsable. En effet il avait gagné ces sinistres blessures alors qu’il défiait son père qui venait juste de le retrouver. Sans doute n’avait-il jamais digéré sa défaite et même la compagnie de ses frères ou des ses fils ne pouvait soigner sa mélancolie. Les Impériaux ne surent jamais parfaitement où exactement il déchût mais ce qui est sur, c’est que les Salamanders s’étaient dévoués aux Quatre Puissances quand ils arrivèrent dans le système rebelle d’Istvaan. *************************************** Pareil que dans le premier post, les critiques sont bienvenues
  9. Salut tout le monde (j'ignore si jamais je suis dans la bonne section, c'est pas vraiment une nouvelle et c'est pas des règles non plus. Si c'est pas la bonne section, mes excuses d'avance aux modos) Comme le titre l'indique il s'agit d'une hérésie as if ou Vulkan est le grand méchant traître une petite intro d'abord Les voies des Dieux du Chaos et des puissances qui s’opposent à eux sont impénétrables. Dans le meilleur des cas essayer de trouver une logique aux conflits cataclysmiques qui remplissent le Warp est une invitation à la folie ou pire à la corruption. Tout avait si bien commencé pourtant. Tout était parfait. La croisade menée par l’Empereur depuis la Sainte Terra avait quasiment atteint les limites de la galaxie. L’humanité allait bientôt être réunie, ses rejetons perdus rassemblés sous la houlette de l’Enfant-Etoile. Les Légions de Space Marines, ces guerriers génétiquement modifiés sous le commandement éclairé de leurs pères génétiques les Primarques étaient présent au premier rang des combats pour établir le plus grand de tous les empires, un empire éternel, un paradis pour l’espèce humaine pour que jamais ne soit prononcé le nom de Xénos, car les extra-terrestres belliqueux auraient été réduits en cendres, pour que jamais ne soit prononcé le nom d’Hereticus, car l’Empereur aurait délivré l’humanité de la sinistre bénédiction des pouvoirs psychiques. C’était l’Age de l’Espoir, il y a de cela dix mille ans. Ces espoirs furent brisés de la main d’un seul homme, l’un des fils de l’Empereur, un de ces demi-dieux qui menaient la Grande Croisade tomba dans la traîtrise. Par sa langue menteuse, il détourna de leur devoir la moitié des Space Marines et le tiers des autres forces impériales. L’humanité avait vu des temps comme cela avant, où le frère se dresse contre le frère et rêve de répandre son sang, mais jamais à ce point l’espèce ne fut divisée sur une si vaste échelle. Même dix mille années après ces sombres événements, il n’y a pas eu de conflit plus dur que l’Hérésie Prométhéenne. Ce fut sur les désolations brûlantes d’Istvan 3, brûlé comme la première holocauste de Vulkan des Salamanders aux dieux noirs que se révéla la trahison. La bravoure des Emperor’s Children, des Iron’s Hands et de la Death Guard ne leur servit de rien alors qu’elles étaient assaillis par les traîtres Salamanders, Ultramarines, World Eaters et Impérial Fist. Cette bataille pour terrible qu’elle fut ne fut pourtant que la première d’une longue série qui vit s’affronter les neuf légions loyales aux neufs légions renégates embrasant chaque monde sur son passage jusqu’à ce que les traîtres furent enfin devant les portes du sanctuaire de l’Empereur abhorré, Terra la belle. Rien ne surpassa en abomination les horreurs portées sur le berceau de l’humanité. Les Imperial Fists, les Blood Angels, les Thousand Sons, les Nights Lords se dressèrent face au mur résolu des Word Bearers, des Sons of Horus et des White Scars. Combat au combien inégal même avec la force du Maître de l’humanité et ses fidèles gardiens. La planète fut ravagée par les flammes étranges du Chaos, sa population décimée par les renégats ou enrôlée de force pour assiéger le palais impérial. Enfin après sept fois soixante-dix jours, les Primarques démoniaques exultèrent alors qu’ils franchissaient les portes du Palais Intérieur. Mais, alors même que tout espoir semblait vain, malgré la foule innombrable des égarés et des damnés, malgré la puissance révélée des ténèbres, la trahison de ses fils, et la ruine de tout ce qu’il avait construit, l’Empereur fut victorieux. Il porta le combat à l’ennemi, se téléportant à l’intérieur du vaisseau corrompu du Traitre, il y rencontra Vulkan et le défit mais le prix payé fut terrible, il y laissa son existence physique et il ne survit plus que dans la matrice psychique de l’Astronican, enchâssé dans les mécanismes arcaniques du Trône d’Or. Mais sa survie, même sous cette forme diminuée était la preuve de sa victoire contre les renégats. Ceux-ci conscients du carnage qui se préparait et n’ayant aucune envie de reconnaître leurs erreurs fuirent jusqu’au cœur de l’Oeil de la Terreur au nord de la galaxie, une zone où le Warp et le monde matériel sont si entremêlées que toute poursuite était impossible. Elles y sont toujours, les neuf légions renégates qui écoutèrent les promesses du Chaos et la foule innombrable de leurs serviteurs abusés et des traîtres qui déshonorèrent leur serment depuis lors. Elles n’en sortent et cessent de se battre dans leurs luttes fratricides que pour une seule chose, un seul et unique but qui les conserve depuis cent siècles de conflits : Mener la Longue Guerre contre celui qui les a abandonnés, celui dont la carcasse pourrissante se tient toujours sur son trône au cœur de son empire. L’Empereur-Dieu Et pourtant tout avait si bien commencé. L’Impérium des temps jadis était pur et noble pas le régime qui a pris sa place pour le plus grand bien et la plus grande gloire de l’humanité. Les peaux-vertes, les eldars, et maintenant les flottes-ruches le menacent toujours, sans oublier la menace toujours présentes des Forces du Chaos. L’Imperium de mainteant gémit sous la corruption qui l’enserre de toute part, tremble devant les menaces extérieures et rares sont ceux qui se souviennent qu’il ne devait pas, au départ, en être ainsi. Mais peut-être que tout cela était prévu et inévitable comme il est écrit dans les journaux hérétiques de Magnus le Rouge conservés au cœur de Titan la lune de Saturne. Peut être qu’il faut toujours des traitres et des loyalistes, qu’importent les efforts que l’on fait pour s’en défendre ? Peut être que toutes les combinaisons explorées,, toutes les histoires alternatives, une constante reste, la seule inéluctable, la seule fatale et tragique : Qu’importe les efforts, qu’importe les décisions, qu’importe la force ou la faiblesse, la loyauté ou la traitrise Il y’aura toujours des faibles pour succomber à la tentation Il y’aura toujours une Hérésie. ********************************************************************************** j'ai utilisé le générateur d'hérésie présent sur B&C et voila ce que j'ai obtenu Archi traitre : Vulkan Légions loyalistes Emperor’s Children : White Scars : Space Wolves: Word Bearers Iron Warriors Son Of Horus Iron Hand Death guard Alpha Legion Les Suivants du traître World Eaters : Universel Ultramarines : Khorne Thousand Sons : Universel Raven Guard : Slaanesh Dark Angels : Tzeench Night Lords : Universel Imperial Fist : Nurgle Salamanders Universel Blood Angels : Universel Des commentaires, des projets, des idées, des insultes? Je suis preneur de tout Merci d'avance
  10. Salut, je profite qu'on en soit aux princes-démons pour soulever une chtite question. Si les dieux du Chaos, qui ne peuvent pas se blairer, accordent à tour de rôle des mutations aux suivants du Chaos Universel (ce qui à mon sens est la solution la plus logique), qui s'occupe de transformer les seigneurs universels en PD? Après tout ça ne peut pas être un dieu en particulier (sinon on aurait un prince démon de ce dieu particulier), et ça me semble un peu à l'encontre du fluff démoniaque connu que les big four décident de s'accorder sur un point aussi important que l'ascension d'un être qui ne sera pas à leur botte (dans le passage dans le vieux dex hordes du chaos à Battle ils rappellent que les princes démons sont souvent adorés comme des dieux). Problème, dans ce cas comment expliquer Perturabo? Ou Lorgar? Ou le maître de Forge de Déluge d'Acier pour ne citer que ceux où on est sur que les Big 4 sont responsables de la transformation
  11. Salut, ici Raphaël 18ans lecteur depuis longtemps Alors c'est risible, mais je ne joue pas, ne collectionne pas de figurines, ne les peint pas et je ne l'ai jamais fait et je ne le ferais sans doute jamais. Alors qu'est-ce que je fous ici? Simple, le background et le fluff aussi bien sur battle que sur 40k et assimilés. Heureux possesseur des codexs de la version d"avant, je passe mon temps à potasser le fluff et à tenter maladroitement d'écrire des trucs Adore les romans de la BL et remercie la lenteur de l'édition, ça permet de réviser l'anglais. Travaille en ce moment sur un projet d'hérésie alternative suivant le modèle proposé par B&C et utilisant leur générateur d'hérésies. (truc super sympa)
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