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Solkan

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    W40K => Astra militarum X-Wing => Empire galactique

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  1. Solkan

    Cherche initiation Necromunda

    J'ai l'impression qu'en Ile de France vous êtes un peu les référents Necromunda xD
  2. @Arkeon   Je suis intéressé pour recevoir une invit' pour m'inscrire sur votre site, ça me serait fort utile cet outil !
  3. Salut à tous !   Joueurs de W40K depuis plusieurs années je suis très curieux de tester Necromunda ! Je suis juste sous Paris à Issy-les-Moulinettes, je ne suis pas motorisé donc l'idéal c'est de squatter une boutique, à moins que quelqu'un dans les environs possède une grande table et des décors. Niveau fig ça devrait le faire entre ma tripotée de cultistes du chaos, mon culte genestealer de Overkill et mes Gardes Impériaux pour faire du déserteur de la Garde count as Van Saar je pense pouvoir me réunir un gang.   J'suis dispo les samedis/dimanche pour juillet et aout !
  4. Merci, je ferai ça pour les prochaines alors, je récupèrerai la liste du joueur d'en face. Pour ce coup là Chickensoul transmet sa liste, comme ça niquel =)
  5. Merci tout le monde ça fait plaisir ! Je ne regrette pas le temps passé à écrire =D
  6. Encore un nouveau récit ! C'était très sympa d'affronter des une armée avec certaines unités "à l'échelle humaine" comme l'inquisition. Bien que certains comme les arco flagellants soient loin au dessus de cette échelle humaine et que je n'ai eu aucune envie de les voir tomber sur mes pauvres hommes ahah ^^'. Petite précision sur les servo-crânes snipers. Je n'aime pas tellement l'idée de mettre des hobbits dans mon armée, alors j'utilise des servo-crânes. Le nom d'oeil funeste est une référence à un implant cybernétique du jdr Rogue Trader qui permet d'avoir un véritable fusil radiant laser à la place d'un oeil ! En tout cas c'était une bataille très agréable avec un partenaire de jeu tout aussi agréable, maintenant place au récit :       Mardi 21M6KM016 Nom : « Julius Kendall » Affectation : 9ème compagnie du 17e régiment aéroporté Védonien Commandant de compagnie : Commandant « Julius Kendall » Commandant de peloton: Major « Anomen Trask » Supérieur direct : Seigneur Commandeur « Viktor von Kessel », commandant du 17e R.A.V. Escouade de rattachement : Escouade de commandement de compagnie Spécialité/grade : Commandant de compagnie Statut : Réformé   C'est en cours de route pour rejoindre la 5e compagnie du Commandant Ferguz que nous les avons vus. Plus précisément, mes hommes se sont arrêtés, et l'information m'a été transmise. -"Commandant, il y a des hommes en arme en face de nous à cinq ou six cent mètres, et d'autres encore à l'ouest de notre position. Leur uniforme est inconnu mais semble impérial et ils sont porteurs de bolters." -"Autre chose ?" fis-je. -"Une énorme exo-armure s'est postée au milieu de la plaine..." J'avais compris qu'il m'attendait. Je fis donc signe à mes hommes de me suivre, quatre vétérans triés sur le volet porteurs de lance-grenades, des hommes qui avaient toute ma confiance. Par comm-vox je donnais l'ordre à mes deux escouades porteuses de lance-missile de prendre position. Juste au cas où. En passant devant les techno-gardes, ces skitarii que Stygies VIII a détaché de manière permanente à notre régiment, l'Alpha de l'escouade m'interrogea du regard, je lui fis simplement signe que tout allais bien, et il resta en position avec ses soldats technologiquement augmentés sans poser d'autre question. Une fois à l'avant de notre colonne je vis enfin cette fameuse armure. Facilement trois voire quatre mètres de haut, entièrement fermée, peut être même hermétique en cas d'attaque au gaz, avec une grande verrière que j'imaginais blindée, renforcée d'arceaux métalliques, qui laissait apparaître la silhouette du buste et des épaules d'un homme. On aurait dit une machine qu'on trouve sur les spatio-docks ou sur certains chantiers importants. Mais entièrement blindée, sans doute de la céramite, ou du plastacier. Quand on a les moyens de se faire ce genre d'équipement, on utilise les meilleurs matériaux. Quand je me stoppais enfin, il me fut permis de distinguer nettement le symbole de l'Inquisition Impériale sur l'exo-armure. Impossible de le confondre, ce "I" stylisé, aussi droit et inflexible que l'organisation qu'il représente. Croyez-moi, on ressent toujours un pincement aux tripes en voyant ce symbole, quand bien même on est un loyal serviteur de l'Empereur-Dieu. Un haut parleur se mit alors en route. -"Antonidas Excelsior. Purgeur de Goldari VI, vainqueur du Voïvode Gilsar, pourfendeur des xenos de Zatoïch Prime, traqueur des Asservisseurs et Inquisiteur représentant du Saint Ordo Xenos." Sa voix de stentor me glaça le sang, mais je parvint à donner de la voix à mon tour. -"Je suis le commandant de compagnie Julius Kendall du dix-septiè..." -"Avez-vous traversé la zone urbaine epsilon-huit-deux ? Avez-vous rencontré ces ouvriers difformes et les monstres qui les accompagnent ?". -"Visiblement mon Seigneur vous êtes bien renseign..." Il haussa le ton et son haut parleur devint assourdissant -"Les avez-vous rencontrés ?". -"Oui et nous les avons tous tués, ils n'étaient qu'une poignée, les reliquats de la troupe que le commandant Ferguz a mis en dér...". -"Vous ne savez pas ce qu'ils sont. Mais si vous le saviez, vous comprendriez ma manœuvre." Du coup de l’œil je vis ses troupes prendre position dans des blocs d'habitation effondrés, de part et d'autre de notre route. -"Écoutez mon Seigneur, je ne doute pas que vos intentions sont les meilleures, mais il n'y a eu aucun pr..." -"Commandant. Déposez-les armes." -"C'est imposs..." -"MAINTENANT !! Je vous l'ordonne au nom de la Très Sainte Inquisition. Et je ne me répète jamais." -"Inquisiteur Excelsior. J'ai une mission. Une destination. Et je crains de devoir me soustraire à vos injonctions." Et je continuais pour moi même "Puisse l'Empereur me pardonner." L'un des bras de l'exo-armure se leva, et trois arco-flagellants vinrent se poster derrière lui pour attendre, immobile, comme les serviteurs lobotomisés qu'ils sont. Dans le même temps, souples et félines, deux cultistes de Parques, les assassins experts dans le maniement des lames, rejoinrent l'Inquisiteur qui mettait quant à lui en route l'immense double eviscerator accroché à son bras droit dans un fracas d'enfer. Je fis demi-tour en courant pour retourner à ma place, talonné de près par mes quatre vétérans. Par comm-vox je donnais à mes commandos skitarii mes consignes. -"Contactez la base 'écho', demandez un soutiens aérien immédiat secteur gamma-six-cinq !" Notre demi compagnie était en sous nombre mais j'aurai un atout en réserve si la base écho réagissait suffisamment vite. -"Prévenez les Frissons, qu'ils contournent l'ennemi par l'ouest." Les Frissons, c'était le surnom que mes hommes donnaient aux arpenteurs Sicarians. Fournis eux aussi par le monde-forge de Stygies VIII, ces humains n'avaient plus grand chose d'humains justement. Très lourdement modifiés, ils étaient devenus des machines de mort froides et implacables. Puissantes, mortelles, et plus rapides qu'un cheval au galop. Une fois au milieu de mes hommes, je vis qu'ils avaient tous pris position. Seuls les techno-commandos n'étaient pas à l’abri d'un couvert. Ils étaient prêts à charger l’ennemi. C'était mon premier engagement avec ces soldats augmentiques sous mes ordres et leur façon de faire me déconcerta un moment. C'est vrai qu'avec leurs bioniques ils étaient plus résistants que des humains normaux après tout. -"Commandant, j'ai contacté le régulateur de 'écho', ils nous envoient une vendetta et une escouade de troupes de chocs aéroportés." -"Parfait. A nous de tenir jusqu'à leur arrivée. Prêts à avancer avec moi ? Les escouades bravo et charlie nous couvrent avec les lance-missiles. J'ai aussi fait déployer les Yeux funestes, leurs snipers radiants cribleront les cibles prioritaires que nous leur indiquerons." -"Il y a autre chose commandant." J'entendis le doute voiler la voix du techno-commando Alpha. Et à mon tour je sentis de quoi il parlait. Sans qu'il me soit permis de voir la chose, elle m'affectait déjà. Le doute me prit aux tripes. Puis la peur. Une peur sans nom et sans origine apparente. Puis son origine apparut à ma vue. Un assassin du temple, je le reconnus sans en avoir jamais vu. L'un de mes instructeurs les évoqua lorsque j'étais encore un jeune progena. Il nous expliqua qu'il y avait plusieurs temple majeurs, qui produisaient les plus dangereux humains de la galaxie. Des humains que même les horreurs de l'espace avaient appris à craindre. Je me souviens, non pas du nom, mais des attributs de ceux comme celui qui se terrait face à nous dans la ruine d'une ancienne boutique. Cet assassin là faisait partie des plus rares. Il n'avait pas d'arme en dehors de son casque. Cet horrible casque en forme de crâne hypertrophié. Plus je le regardais et plus je me sentais mal, et vide. Une souffrance viscérale et pourtant sans fondement. Dans mon dos je perçu aussi la souffrance et la peur, la peur primale, qui s'installait dans l'esprit de ces quatre vétérans qui avaient pourtant survécus à quelques batailles qui auraient fait chavirer la raison des plus endurcis. M'inventant un courage que je n'avais pas à cet instant, je saisit Johnson par son uniforme, si violemment qu'il en fit tomber son lance-grenade. Je captais ainsi instantanément l'attention des trois autres. Je perçus aussi les techno-commandos qui observaient la scène en silence. Au moins leur esprit était détourné provisoirement de ce dévoreur d'âme effroyable qui nous attendait là bas. -"Ecoutez-moi bien les gars. Je ne sais pas ce que vous êtes en train de me jouer là mais je vous veux à deux cent pour cent avec moi. On est en train de jouer notre vie et celle du reste du bataillon. On a pas le droit d'échouer. J'suis clair ou pas ? Je compte sur vous, et je vous préviens, si vous me faites défaut, j'vous colle au trou pendant un mois." Un sourire forcé, qui leur parut bien vrai, déforma mon visage quand j'ajoutais : -"Et j'offre votre ration d'alcool aux légions pénales". Ils se mirent à ricaner, ils tiendraient bon. Pour ma part je me sentais toujours aussi mal et terrifié, mais au moins j'avais réussi à leur faire croire l'inverse. Le leader des techno-commandos, l'alpha, me prévint que les frissons se précipitaient sur l’ennemi. A ce moment là les premiers tirs de nos armes longue-portée furent tirés. -"Ils ont fait mouvement...ON Y VA LES GARS !" On y va...mais vers quoi ? L'assassin était à peine perceptible, tantôt invisible, tantôt trouble, tel un fantôme. Nous fîmes mouvement, épaulés par les techno-commandos, et l'assassin commit sa première et dernière erreur, il mit un pas hors de son couvert. J'armais la culasse de mon bolter tout en ordonnant le tir. Les fusils galvaniques des techno-gardes firent mouche à deux reprise, mais l'homme-horreur était toujours là. Dans ma frayeur toujours grandissante, j'envoyais une volée de bolts dans le décors. Heureusement les grenades antichar ne manquèrent pas toute leur cible et malgré son agilité insoupçonnée, l'abomination fut touchée à l'épaule et la moitié de son corps fut vaporisée en une fraction de seconde. Son corps brisé roulé dans un fossé. Première victoire. J'entendis des bruits d'explosion et des hourras dans les vox, enquérant de la situation j'appris que mes deux escouades d'infanterie avaient touché l'armure de l'inquisiteur au missile anti-char et creusé de larges sillons dedans. Parfait, mais pas le temps de les féliciter, d'autant que le bougre était encore debout et continuait d'avancer sur nos lignes avec ses tueurs de corps à corps. Une vision particulièrement perturbante m'apparut au moment de prendre pied dans la ruine de cette boutique désaffectée. Des acolytes de l'inquisition, armés de bolters, arrivaient à l'autre bout, guidés par un xenomorphe étrange, un humanoïde en uniforme, mais dont la tête était telle celle d'un poulpe, la bouche masquée par des tentacules grouillants...Il les agita brusquement, et levant le bras, projeta vers nous une nuée d'éclairs warps. Heureusement, sa précision laissait à désirer et à part nous couvrir de poussière en désintégrant un mur non loin, il ne nous causa pas plus de dommages. Je vis par contre une autre de ces nuées d'éclairs violacés provenant sans doute d'un autre xeno, partir en direction d'une escouade porteuse de lance-missile. L'on m'informa qu'un des gardes était au sol. Foudroyé. Je désignais à mes vétérans le groupe d'acolytes. Ils allaient recevoir une douche de grenades frags bien méritée. A cet instant cependant ils firent parler leurs bolters et dans une cacophonie de petites explosions, tuèrent en un instant six des neufs techno-commandos ! Le vacarme assourdissant nous vrilla les tympans au moment d'ouvrir le feu et la précision s'en ressentit. Sur les quatre grenades frags, une seule ne dévia pas, et seul l'un des acolytes mourut. Les autres ne furent pas suffisamment blessés pour être mis hors combat. +Drakon 27 sur site, je réitère, Drakon 27 sur site, désignez la cible.+ Soulagement, notre soutient aérien était arrivé. Je lui indiquais par comm-vox l'inquisiteur dans son énorme exo-armure, et je tâchais de ne pas laisser transparaître le doute dans ma voix pendant que je donnais l'ordre de tuer l'une des plus hautes autorités de l'Imperium. Fort heureusement le pilote ne me fit pas répéter mon ordre, je n'aurai pas réussi à rester aussi serein en l'exprimant une seconde fois. Tuer un inquisiteur...quelle hérésie. Je vis alors notre appareil supersonique passer en trombe au dessus du champ de bataille, moteurs hurlants, et lâcher trois terribles salves de canons lasers jumelés sur Antonidas Excelsior. Sa puissante armure blindée fut oblitérée en un instant et des volutes de fumée âcre et épaisse s'échappèrent de la carcasse métallique à présent inerte tandis qu'elle s'effondrait sur le sol. Je ne savais pas si je devais me réjouir de la mort d'un Inquisiteur...Ô par le Trône...pardonnez-moi. Les trois techno-commandos survivants ripostèrent et deux acolytes allèrent rejoindre Excelsior. Le pire était à venir, les deux assassins et les trois arco-flagellants, loin de s'émouvoir de la mort de leur Inquisiteur, se ruèrent vers les ruines pour soutenir les acolytes...vers les ruines pour nous tailler en pièce. Mais c'était sans compter mes deux escouades qui firent conjointement parler leurs fusils d'assaut et les deux lance-missiles, tuant quatre de ces puissants ennemis. Dans le même temps les servo-crânes snipers abattirent un serviteur de combat. Il ne restait qu'un seul arco-flagellant. Ce qui était suffisant pour causer de lourds dommages. Les acolytes progressaient entre les piliers et je redoutais de les voir arriver face à nous, ils étaient bel et bien dans la ruine. Je fis signe à mes hommes de progresser prudemment, et sans un mot chacun pris la pleine mesure de la menace. J'entendis des cris et des crépitements loin derrière nous, l'une de mes deux escouades d'infanterie était prise dans un maelstrom d'éclair warp, et cet instant d'inattention m'empêcha de voir arriver les acolytes survivants et leurs terribles bolters. La fusillade qui s'en suivit ne nous laissa aucune chance. J’eus à peine le temps d'hurler "A TERRE !" mais c'était trop tard. Je vis mes vétérans recevoir les minis obus explosifs en pleine face, déchiquetant leurs côtes et libérant leurs entrailles. Un autre eu le visage réduit à l'état de geyser sanglant pendant qu'un second bolt pulvérisait son genou. Je reçus du sang dans l’œil et par chance leur corps fit écran, je reçus cependant trois éclats de bolts qui vinrent se ficher entre mes côtes et ma hanche, à travers mes protections. La douleur était intense, tout comme la frustration ressentie en voyant mes soldats éparpillés au sol...six acolytes, un psyker xeno, et un arco-flagellant en approche...face à moi, blessé armé de mon seul bolter. Je me lançais intérieurement un ordre pour me donner du courage et je parvint à trouver la force de me relever. C'est alors que vinrent à mon niveau les techno-commandos survivants. Nous allions vendre chèrement nos vies ! A l’extérieur le combat faisait rage, je suivais distraitement les informations sur les ondes. Les Frissons s'étaient tous fait abattre par une unité embusquée qui disposait d'une grande puissance de feu. Cette même unité qui força la vendetta à zigzaguer après l'avoir atteinte, mais pas à l'empêcher de cracher à nouveau la mort, le dernier arco-flagellant venait d'être désintégré dans un fracas d'air déchiré et de murs pulvérisés. Les fusils galvaniques des techno-commandos ôtèrent la vie à deux acolytes. Il n'en restait plus que trois et leur terrible xeno à face de pieuvre. Et là, comme inspiré par le courage des space marines eux même, je me lançais dans une charge folle, moi tout seul contre eux, pour en finir dans un glorieux corps à corps. Surpris, les hommes de main de l'inquisition parvinrent tout de même à offrir un tir de contre charge correct et l'un des bolt explosa contre la spalière de mon gilet pare-balle, l'arrachant tout en m'écorchant l'épaule au passage. La douleur du muscle à vif ne devait pas m'arrêter. Mes deux blessures ne devaient pas m'arrêter. La victoire ou la mort !! Un coup de coude dans la visière du premier ennemis le fit reculer, lancé dans mon élan je poursuivais ma course vers le second, et envoyant ma semelle de rangers droit dans son abdomen, je le vis heurter une colonnade deux mètres plus loin. Avant qu'il ne put se rétablir je le criblait de bolts à mon tour. Il explosa en rependant ses entrailles dans la poussière et les gravats. Le xeno dégaina son épée et tenta de m'éviscerer, heureusement je parvint à dévier sa lame avec la carcasse de mon bolter dans une gerbe d'étincelles. Le combat s'éternisait, pourtant les techno-commandos accouraient pour me prêter main forte mais les secondes me semblaient de longues minutes, et mes poumons me brûlèrent sous l'effort tandis que le souffle commençait à me manquer. Les éclats de métal dans mon flanc, sous les mouvements brutaux que j’imposais à mon corps, étaient en train de me déchirer et je sentais à chaque coup qu'ils me cisaillaient un peu plus. J'étais à bout de force, je m'étais sur-estimé. L'un des acolytes réussit à m'arracher mon bolter pendant que l'autre m'envoyait un coup de pied dans le dos. Je ripostais d'un coup de poing dans sa mâchoire mais qui n'eut pas l'effet escompté. Mes forces me quittaient. A ce moment je ne fut pas assez prompt pour éviter le nouveau coup d'épée du psyker. Instinctivement je levais les mains en protection et l'une d'entre elle se retrouva diminuée de moitié. Coupée en biais, il ne me restait que mon pouce relié à mon poignet par un moignon sanguinolent. J'hurlai de peur et de douleur, des lueurs vives dansaient devant mes yeux, ce qui ne m'empêcha pas de voir l'un des agents de l'Inquisition lever son arme et m'abattre à bout portant. Un premier bolt frappa mon bras déjà blessé, emportant mon pouce et une bonne partie de mon avant bras dans une explosion de sang. Un second bolt me frappa au tibias, disloquant mon os et mes chairs, envoyant mon pied se briser sur un mur plus loin derrière. Soufflé par les chocs je me mis à rouler, projeté en arrière, pour finir ma course contre un meuble délabré. La douleur était comme un éclair sans fin qui parcourait mon corps en tous sens. C'était à peine si je vis les skitarii charger, tandis que le psyker essayait de les brûler de ses éclairs. Mon sang s'écoulait par gros bouillons, et je ressentais un froid tenace s'emparer de moi. Les tirs de contre-charge n'eurent aucun effet sur mes soldats cybernétiques, et le corps à corps s'engagea. Forts de leur première victoire les ennemis se battaient comme des diables, convaincus de l'issue favorable qui les attendait. Deux techno-commandos trouvèrent la mort, contre un seul acolyte. L'issue était incertaine mais l'Alpha, dernier survivant de l'escouade, se battait comme seul un humain cybernétisé en était capable. J'eus quelques absences et je me forçais pour rester conscient. Le combat qui se déroulait devant mes yeux était flou. Coup d'épée paré par l'avant bras de métal. Coup de crosse de fusil galvanique dans la pommette, le masque à gaz de l'acolyte Inquisitorial se rompit. Succession de coups de poings mécaniques. Le xeno tombe sous la douleur. L'acolyte revient à la charge. Il saisit le bras de l'Alpha et en tournant sur lui même l'envoie s'écraser dans un mur. Nouvelle absence. Je me réveille. L'Alpha est seul. Fusil épaulé. Il tente d'abattre le xeno et son dernier soldat. Je comprend par mon vox que nous avons gagné, la bataille est finie. La victoire a un goût amer me dis-je en voyant le dernier techno-commandos se pencher sur moi. La douleur est terrible. -"Tenez bon commandant. Je vais utiliser le nécessaire de premier secours pour tenter d'arrêter les fuites de vos fluides vitaux. La morphine va vous aider à ignorer les stimuli nerveux et calmer la douleur." Foutue machine. Je ne suis pas un radiateur qui fuie. La suite je ne m'en souviens pas. J'ai été rapatrié en vendetta m'a t'on expliqué. A présent je suis au dispensaire de la base écho. J'ai subi une ablation de mes membres endommagés, pour reprendre les mots du magos biologis. Le haut commandement m'a réformé. Ils attendent de savoir si je pourrai supporter la greffe d'implants cybernétiques. Ce n'est pas par compassion, mais simplement que mon savoir faire stratégique leur est trop précieux pour me laisser couler des jours paisibles comme l'infirme que je suis devenu. Au service de l'Empereur il n'y a aucun repos, aucune rémission, aucune fin si ce n'est la mort.       QG   Escouade de commandement de compagnie 60 Lance-grenade x4 20 Bolter 1 ----------------------------->81   TROUPE   /Peloton d'infanterie |Commandement de peloton 30 |Lance flamme x4 20 |----------------------------->50 | |Escouade d'infanterie 50 |Lance-missile 15 |----------------------------->65 | |Escouade d'infanterie 50 |Lance-missile 15 |----------------------------->65   ELITE   Snipers ratling ----------------------------->30   ATTAQUE RAPIDE   Valkyrie ----------------------------->170     ALLIERS SKITARIIS   Rangers 55 4 rangers supplémentaire 44 2 électrofusils 30 ----------------------------->129   Sicarians ruststalkers ----------------------------->160   TOTAL ________750
  7. Merci tout le monde pour ces commentaires, c'est une belle récompense pour mes efforts =D Ca me prend du temps en effet, déjà pendant la partie ou je dois noter tout ce qui se passe autour de mon narrateur ^_^ et aussi ensuite pour la rédaction. Le garde avec canon laser, je ne sais pas ce qu'il a mangé au petit dej mais si j'en avais que des comme lui, je gagnerais à tous les coups ! Il a fait carton plein le bougre. Pour le reste, comme les orks étaient à l'autre bout du champ de bataille forcément mon narrateur du jour n'a pas pu les voir. Pour couvrir toute l'action de la partie il me faudrait au moins quatre à cinq fois plus de quantité ! Ca commencerait à devenir très très complexe =) (Merci Chickensoul ça me fait très plaisir !)
  8. Merci beaucoup Dark Sensei =D Oui en effet on a eu un grand champ de bataille, il faudrait presque un récit croisé de deux personnages situés aux deux extrêmités de la table pour narrer le truc avec une vue d'ensemble mais, bouh, j'ai pas le courage. Là l'idée c'était de donner un rendu comme si le côté impérial avait trois fronts à gérer. Trop compliqué à raconter sinon !   Alors tout d'abord tu as raison Dorhan je me suis planté je n'ai pas le droit d'aligner 4 équipes d'armes lourdes c'est une erreur, pardon pardon à mes adversaires mea culpa =D Du reste la formation libre me permet de ne pas respecter le minimum de 1QG 2troupes, en échange je ne peux pas relancer le trait de mon seigneur de guerre. A moins que je ne me sois planté pour ça aussi héhé ^_^'
  9. Et voici un nouveau récit, d'une grosse meule cette fois, en 3v3 à 3000 points. Peaux vertes culte genestealer et eldars opposés à deux armées de la gardes et une armée de squats. 1450 points pour mon régiment soit presque la moitié de notre force. Un gros déploiement quoi. Ca a été à nouveau pour moi l'occasion de tester des entrées de mon codex auxquelles je n'avais jamais touché, et je me demande bien pourquoi. A la fin je place ma liste d'armée pour une meilleure visualisation. Trêve de blabla, place au spectacle :     Mardi 31M5KM016 Nom : « Vassili Rykov » Affectation : 5ème compagnie du 17e régiment aéroporté Védonien Commandant de compagnie : Commandant « Ismahil Ferguz » Commandant de peloton: Capitaine « Kyril Gritten » Supérieur direct : Commandant « Ismahil Ferguz » Escouade de rattachement : Leman Russ Punisher « La Raguse » Spécialité/grade : Chef de char / Lieutenant Statut : En service   J'avais assisté personnellement au briefing. En tant que conseiller et ami du commandant Ferguz, j'avais pu, en retrait, observer ce moment rare où un représentant squat se mêle aux humains. Sans être un fait exceptionnel, c'était chose assez rare pour le mentionner. Tibün Galorian, tel était son nom. Les squats sont des alliés historiques de l'Humanité, malgré tout les mondes squats ont un statut bien particulier dans l'Imperium, ils ne sont pas directement contrôlés par l'Administratum, et disposent d'une certaine autonomie pour se gérer. Ils sont donc très attachés à leur culture et à leur indépendance. Et en effet leur seigneur n'a pas manqué de s'imposer durant le brieffing, respectueusement cependant. D'après ce que m'avait expliqué Ismahil, Tibün, seigneur de la forteresse de Dorshnat, de la Ligue de Grindel et fils d'Akalonkïar, était encore jeune, mais son père se retirait petit à petit afin de lui transmettre les rênes du pouvoir pour se recentrer lui même sur la gestion des excavations de minerais de leur lointaine planète. Tibün était énergique, on pouvait voir que c'était le reflet de sa personnalité, mais je me fis la réflexion qu'il se comportait ainsi également pour se montrer fort devant un important contingent de la Guilde des ingénieurs et surtout à se présenter comme un futur dirigeant capable d'une implication directe sur le champ de bataille en cas de besoin. Etaient donc présents dans la salle de réunion, Ismahil Ferguz et moi même pour le régiment Védonien, Podrick Kremens pour le régiment Vostroyen, Oscar Treyer le pilote de Chevalier Impérial de classe Errant qui étaient arrivé quelques semaines plus tôt pour nous prêter main forte et bien évidement Tibün Galorian, flanqué que son garde du corps ogryn, un abhumain excessivement massif à la mine patibulaire. -"Mez Oum ! Jaÿ custod l'senyeur Okar avé Furocité é Raj ! Oum pur le Klan !" m'avait lancé fièrement Oum l'ogryn lorsque nous sommes entrés dans la salle et que je passais devant lui. Du moins j'en avais déduit qu'il s'appelait Oum, parce que très franchement je n'avais rien compris. Je m'étais alors contenté d'un hochement de tête sérieux et emprunté, pour lui montrer un peu de considération, éviter un éventuel incident diplômatique et aussi je l'avoue, pour ne pas lui donner l'impression de l'insulter ou de le provoquer, car qui pourrait dire ce qui se passe dans la tête d'un ogryn qui vit parmis les squats ? Durant les discussions, l'ogryn me jetta plusieurs fois des regards appuyés, presque menaçants. Est-ce qu'il pensait que j'étais le garde du corps du commandant ? Ou alors est ce qu'il essayait de me défier...à moins que ce soit son allure naturelle et qu'en réalité il n'avait que de douces pensées à l'esprit. Sur le moment je préférais rester attentif sur les discussions. Lorsqu'Oswald demanda à quel endroit il serait le mieux employé, exprimant son désir de se placer sur le flanc ouest, le seigneur Squat lui objecta qu'il devrait se trouver au coeur du champ de bataille, là où les combats seraient le plus intense. Car oui les combats promettaient d'être intenses. Plusieurs forces ennemies convergeaient vers nos positions, des peaux vertes, orcs et gretchins confondus, en face desquels les squats insistèrent pour se poster, un important ost eldar, dont les motivations restaient nébuleuses, et un troisième flanc de renégats dont les rapports d'espionnages indiquaient qu'ils étaient infectés par des genestealers...beaucoup d'ennemis qu'il faudrait stopper très rapidement. C'est ce qui expliquaient que nos trois forces, dont le détachement Védonien formait l'épine dorsale, feraient cause commune aujourd'hui. Le commandant Vostroyen restait très en retrait durant la planification de l'opération, se contentant de désigner sobrement les ruines où il comptait que ses hommes se déploient. L'ambiance était tout à fait cordiale et bien que ce fut la première fois que nos forces opéraient de concert, chacun obtint aisément satisfaction dans la répartition des rôles. Pour notre part, le char du commandant et moi serions déployés le plus à l'est, face aux mineurs insurgés, ou quoi qu'ils puissent être d'autre. Après les récents affrontements contre les révolutionnaires gretchins, le parc de blindés de notre régiment a beaucoup souffert et nos mécaniciens ont eu toutes les peines du monde à nous assurer un nombre suffisant de véhicules en état de marche. Fort heureusement, le Departemento Munitorum du sous-système nous avait envoyé plusieurs mois auparavant de tous nouveaux modèles de Leman Russ dont les Védoniens n'avaient jamais été dotés, des Leman Russ Punisher, et ces chars venaient d'arriver quelques jours plus tôt. Voila comment après une formation accélérée je me suis retrouvé à la tête d'un de ces punisher, tout comme le commandant Ferguz, et que conjointement nous allions être chargé de stopper les insurgés. J'avais sélectionné moi même mon équipage. Dunya Smirnov serait mon artilleuse, une des rares femmes présentes dans le régiment. Elle avait l'esprit vif et une grande capacité d'analyse, même au cœur des pires affrontements. Ses états de services étaient plus que satisfaisants. Et Rodérix, un technaugure qui a déjà servi sous mes ordres par le passé. Un individu compétent et discret avec qui je me plaisais à plaisanter. Ou du moins, moi je disais des plaisanteries et lui feignait de les comprendre, par respect. Comme tous les techno-adeptes, Rodérix saisissait fort mal le second degré et l'humour en général, ce qui le rendait à mes yeux assez désopilant. Sur place nous nous retrouvâmes avec à notre droite un Onager, un blindé du mecanicum sous les ordres des Vostroyens, ces derniers s'étant adjoints une petite force de skitarii ; sur notre gauche une escouade d'infanterie Vostroyenne embusquée dans une ruine avec canon laser, et juste un peu plus loin la même escouade mais de notre régiment cette fois, avec un canon laser également, dans une ruine légèrement plus petite. L'Onager, ou rampant des dunes, était un véhicule assez fascinant, il ne disposait pas de chenille mais de quatre puissantes jambes mécaniques qui, chose assez surprenante, lui permettaient de se déplacer plus vite que nos propres chenilles ne nous l'autorisaient. Très vite l'heure de la contemplation toucha à son terme avec la voix de Dunya. -"Insurgés droit devant mon lieutenant, derrière ces murs." -"Vu." Et par micro +Commandant vous les avez repérés ?+ -+Affirmatif+ fut sa seule réponse. Un groupe important de mineurs m'a-t'il semblé, se dirigeait vers nous serrant contre eux des fusils d'assaut. Mais je vis alors autre chose. Devançant les civils en arme et rampant parmi les ombres jetées par les murs de ce bâtiment délabré face à nous, quelque chose se trouvait là. A ce moment précis je n'aurait pas pu en dire plus, je n'étais déjà pas moi même sûr de ce que j'avais aperçu. -"Dunya vous avez vu autre chose ?" -"Je ne comprend pas." -"Entre ces murs là..." -"Non mon lieutenant." -"Ce n'était sans doute rien, préparez-vous à faire feu sur les insurgés." J'entendis alors un fracas de pots d'échapements qui se rapprochait. -"Rod', auspex ?" -"Il s'agit d'un groupe de motards squats monsieur, ils escortent le seigneur Galorian au combat. J'en déduis qu'il a le désir de monter à l'assaut en première ligne." Et je le vis alors, précédé par les motards qui venaient juste d'arriver à son niveau, et suivi par son inlassable ogryn garde du corps, Tibün Galorian avait l'air d'un roc inamovible dans son armure. De mémoire, il ne me semble pas que j'avais vu pareil équipement auparavant, un véritable chef d’œuvre, aussi beau qu'intimidant. Ismahil m'avait expliqué qu'en pareilles circonstances un dirigeable en orbite haute gardait un œil attentif sur les notables squats, et qu'une ou deux unités d'élite Squats se tenaient prêts à se téléporter sur le champ de bataille si jamais leur seigneur se trouvait en danger de mort, ce qui représentait un risque inacceptable. -+Feu.+ L'ennemi était à portée, l'ordre était tombé, je le relayais aussitôt et nos deux canons gatlings punisher firent à l'unisson parler la poudre. Le temps de la salve, le bruit n'exista plus. Tous les sons furent remplacés par un flou sonore assourdissant qui recouvrait tout. Jamais je n'avais vu une chose pareille. Le déluge de tirs des gatlings punisher ridiculisait en terme de cadence de feu n'importe quelle autre arme. Les autocanons, mitrailleuses lourdes, même les bolters lourds, tout le reste ne semblait plus mériter le nom d'arme automatique. Inimaginable. Le temps de la salve, la terre sous les pieds des mineurs parut entrer en ébullition tant les impacts étaient innombrables et soulevaient des mottes de terre. Chair, métal, os, roche et terre, tout se mélangea en quelques instants, tout fut brouillé dans un déchaînement de puissance ahurissant. Puis les fûts des canons ralentirent leur rotation et se s'arrêtèrent, fumants et rougis par l'effort. Nos ennemis n'existaient plus. Il ne restait qu'un retardataire agard au fond et un individu étrange qui se dressait, abasourdi, mais nous faisant encore face. Il avait quelque chose d'étrange, de perturbant même. Il nous regardait fixement comme s'il était capable de nous voir à travers les pix-enregristreurs qui filmaient le champ de bataille pour me le retranscrire sur écran dans le blindé. Il entama une sorte de geste délicat avec son bâton, sa haine pour nous était palpable. C'est Dunya qui comprit la première, et d'une voix mal assurée : -"C'est un psyker..." Au même instant notre opérateur canon laser dans l'escouade d'infanterie Védonienne plus loin lâcha sobrement sur les ondes : -+J'ai.+ Avant que je n'ai le temps de battre des paupières un trait rouge et éblouissant s'abattit sur le sorcier, brûlant la terre et y creusant un petit cratère noircit là ou il se tenait une seconde plus tôt. Il disparut, vaporisé. A l'instant où j'allais le féliciter il me sembla apercevoir à nouveau cette, ou ces choses. A présent je ne doutais plus, même si je ne savais toujours pas ce que c'était. Je levais les yeux vers Dunya dans sa tourelle, et comme si elle avais senti mon regard sur son dos : -"Je l'ai vu aussi...je ne pense pas que ça soit humain." Les pétarades des puissants moteurs de motos rugissaient tout en continuant de progresser vers les lignes ennemies, le seigneur squat toujours à leur suite. Et c'est à ce moment que dix hommes moururent. Rodérix m'indiqua que l'auspex avait repéré une formation ennemie passer au dessus de nous. Des aigles chasseurs eldars. Ils venaient de nous survoler, et avaient au passage lâché des grenades sur la ruine qui abritait les vostroyens. Le résultat fut sans appel, ils n'eurent pas le temps de souffrir. Je crois qu'ils n'eurent même pas le temps de comprendre qu'ils étaient mort. Silencieusement les grenades avaient filé et de puissantes explosions avaient déchiré leurs corps en une fraction de seconde. Puis tout redevint calme. Sans un bruit les aigles eldars s'étaient posés plus loin, à l'abris de notre juste vengeance, derrière des immenses silos, prêts à porter la mort sur d'autres valeureux serviteurs de l'Empereur-Dieu. Et nos vendettas qui n'étaient pas encore là...à quoi bon porter le nom de régiment aéroporté sur le ciel est aux mains de l'ennemi. Comme si nous n'avions pas assez à faire avec les insurgés, les eldars venaient ajouter leur grain de sel dans le conflit... Le commandant Vostroyen accompagné de ses quatre vétérans porteurs de lance-grenades avancèrent et prirent place dans la ruine maculée de sang et de tripes de leurs frères de bataille. Cette pensée me dérangeat mais un fracas apocalyptique me tira de mes réflexions. C'est comme si un petit soleil venait de naître au milieu de nos lignes. J'entendis Rodérix hurler pour la première fois de ma vie, il le faisait d'ailleurs peut être pour la première fois de la sienne : -"NOOOOOON !...NOOON NOOON NOOON !!" Impossible de tirer la moindre information de mon technaugure, je contactais alors radio-phoniquement le commandant, qui m'expliqua qu'une escouade eldar venait d'apparaître dans le dos du Chevalier Impérial et avec leurs armes impies l'avaient fait exploser. Et quand son réacteur a été fracturé, une explosion d'une ampleur inimaginable s'était produite, réduisant à l'état de débris l'immense machine de guerre et affectant Rodérix au plus haut point. Nombre de nos alliés étaient morts dans l'instant, Védoniens, Vostroyens et Squats. Faible consolation cependant, les eldars en avaient pâti aussi, accusant des pertes, et ce que nous avons identifié plus tard comme des hybrides genestealers succombèrent également. Les insurgés étaient donc des hybrides xenos. Abomination. L'ombre parmi les ombres, en face de nous, ne pouvait être qu'une de ces ignobles choses. Un xénomorphe ignominieux. Une hérésie vivante. Je fis intérieurement la promesse à l'Empereur-Dieu de l'Humanité que je ne permettrais pas à cette chose de vivre. Et comme si j'avais été entendu, l'occasion me fut donné l'instant d'après de mettre à l’œuvre mon serment. -"Trône ! Vous avez vu ça ?!" Dunya venait tout comme moi de voir émerger trois créatures de cauchemar. Prêts à bondir des ruines pour éventrer nos blindés, deux genestealers suivis d'un spécimen inspirant la plus profonde terreur. Ses membres et son crâne hypertrophiés, son torse puissant et ses excroissances chitineuses le désignait comme une sorte de mâle alpha, de chef de meute, de patriarche. Je priais pour ne jamais revoir de chose aussi immonde de mon existence. Et pour l'heure, nous devions agir. -+Tir groupé sur la chose ! MAINTENANT !+ Je relayais l'ordre donné par le commandant, qui n'avais pas perdu de temps à savoir si j'avais vu comme lui cette chose qui bien qu'hors des ruines semblait floue et difficile à fixer directement, comme si elle avait une effet pervers sur nos esprit. A nouveau nos canons gatlings se mirent en action. Les bêtes essayèrent de bondir pour échapper à leur sort, en vain. Ogives et débris volaient en tout sens, et aucun réflexe, humain comme surhumain, ne pouvait permettre d'éviter la mort. Les murs de la ruine furent oblitérés, puis ce fut le tour d'un genestealer, suivi aussitôt dans la mort par l'autre, la terre se soulevait par mottes entières. Le plus gros des trois monstres vit une de ses pattes et l'un de ses bras puissants arrachés alors qu'il était en plein saut. Il s'écrasa au sol pendant que son crâne explosait sous les impacts et que son torse lacéré vomissait des tripes labourées et visqueuses. Un sentiment de joie immense m'emplit à cette vue. Ces Leman Russ étaient une véritable bénédiction. Je sentis Rodérix recouvrer ses forces à la vue de ces machines pesantes en action. Le calibre .45 projeté par nos canons punisher n'était certes pas conçu pour avoir une forte pénétration, mais sa puissance d'arrêt à l'impact compensait très largement ce défaut. Cependant la bataille n'était pas encore gagnée. Et c'est un son des réacteurs d'une vendetta que je me reconcentrais sur l'action. L'aéronef nous survola à une vitesse qui me sembla supersonique, et arrosa copieusement le centre des rangs ennemis. Rodérix, avec son flegme habituel enfin revenu, m'annonça nonchalamment que sur ses auspex apparaissaient deux seigneurs fantômes, ces terrifiantes machines impies, et une sorte de statue démoniaque vivante. Cette chose représentait certainement un de leurs faux dieux. Il y avait aussi pléthore d'eldars à pied courant sur nos lignes. Le seigneur fantôme montra un signe de faiblesse en ployant le genou, mais se redressa. Rares sont les choses, créatures ou machines, capables d'encaisser les foudres de trois canons laser jumelés. Je vis un tir d'obusier clarsemer les rangs de vengeurs eldars, et là, à nouveau, l'opérateur du canon laser non loin de nous fit encore un miracle, sans coup férir il venait d'achever l'un des deux seigneurs fantômes ! La chose s'effondra sous les hourras de son escouade. Au même moment le téméraire Tibün Galorian abandonna ses motards pour se précipiter vers une escouade de Banshees eldar. Son fidèle Oum le suivit encore une fois comme son ombre. Les motos se mirent à accélérer et firent parler leurs armes. Leurs pilotes fondirent sur le démon et le second seigneur fantôme. A cet instant précis je me mis à douter de leur santé mentale. Tibün engageait son corps à corps quand un groupe de nobz orc déboula non loin...cette bataille devenait un maelström inextricable. Et juste à côté des peaux vertes, deux hybrides massifs et particulièrement déformés entreprirent de charger l'héroïque escouade védonienne qui avait à son actif le psyker hybride et un seigneur fantôme. Après concertation avec Ismahil, nous nous mîmes en marche pour rabattre le flanc de notre armée comme un étau sur les ennemis. L'onager nous emboîta le pas. Pendant notre manœuvre le Leman qui avait tiré sur les vengeurs explosa sans que je ne comprenne qui avait tiré. Décidément la bataille était loin d'être gagnée. Les deux affreux hybrides parvinrent à passer entre les tirs mais au moment de fondre sur les védoniens, un tir de contre-charge chanceux, de la part une fois encore du glorieux opérateur canon laser, désintégra l'un des monstres à partir du bassin, laissant sur place deux jambes encore animées de spasmes. Le second, sans doute ébranlé par cette vision mais pourtant épargné par les tirs de fusil d'assaut du reste de l'escouade, abandonna la charge et entreprit de fuir le champ de bataille. Soucieux du sort de notre courageux allié, mon regard se porta sur le seigneur Galorian une fois notre virage effectué. Il était venu à bout de trois des guerrières eldar ! Ce combat de contraste était impressionnant. Face à la rapidité, la souplesse et l'agilité des fines combattantes xenos, il opposait la force, la raideur et la solidité. Tel un roc, il était rendu quasiment insensible aux coups grâce à son armure toute puissante et à Vigelt, la falaise de mépris, son bouclier tempête. Soudainement l'ogryn, qui se contentait de jouer les seconds rôles face aux banshees, se mit à hurler et s'interposa entre son maître et les eldars au panache flamboyant. Tibün eut tout juste le temps de se retourner pour apercevoir la championne des eldars au pas leste et à la course plus fulgurante que l'éclair. Le marteau du seigneur Galorian se leva juste à temps pour déjouer la première attaque, mais il s'agissait d'un leurre dans lequel il venait de tomber. D'une mouvement de poignet d'une fluidité sans égale, la lame pivota et l'eldar raffermit alors sa prise sur son arme tout en la ramenant vivement vers elle. Avant que Tibün n'eut l'occasion de comprendre et de contre-attaquer, il se retrouva désarmé, son marteau gisant plus loin. Dans le même temps les motards engageaient un combat inégal contre les deux géants. -+Il est temps de faire comprendre aux eldars qu'ils n'ont rien à gagner ici.+ -+A vos ordres commandant+, "Va-y Dunya". Les armures composite des eldars ne purent les protéger de ce destin fatal. Les balles de gros calibre transformaient le sol en terrain bouillonnant et mortel. J'avais déjà vu des enregistrements de ces hordes de petits poissons tropicaux affamés, une seule goutte de sang et ils entraient en frénésie, transformant n'importe quelle créature en un tas d'os blanchi, débarrassé de toute sa viande. J’eus cette image en tête quand, à l'image de l'eau tranquille d'une rivière tropicale qui se met à bouillonner sous l'effet des centaines de nageoires frénétiques et de mâchoires affamées qui claquent, le sol se transformait en chaudron furieusement effervescent, propulsant un peu partout terre éventrée et organes broyés. Magnifique et terrifiant à la fois. Il n'y eu qu'un vengeur survivant. Perdu. Seul. Couvert de sang. Démoralisé. Pendant que les eldars mourraient, les motards les rejoignaient, et l'avatar du faux dieu se dirigeait déjà vers ses prochaines victimes mais notre seconde valkyrie entra en scène, et de concert, organisa avec la première un tir croisé remarquable. Pris entre les tirs croisés des deux aéronefs Védoniens, même cette abomination démoniaque ne put résister et rendit l'âme, si tant est qu'elle en avait une, en se transformant en un tas de pierre et de lave fumante. Il ne restait qu'un colosse eldar encore debout. Quant à nous, nous progressions de façon inexorable, rabattant le piège mortel sur nos ennemis. Les orcs lancèrent une dernière percée, les cinq puissants nobz tentant une sortie pour s'en prendre à l'alliance des défenseurs de l'Imperium. Mais à nouveau nos canons avides de dispenser la justice de l'Empereur se mirent en branle, et à nouveau, nos cibles se déchirèrent comme le papier. C'en était grisant. Les puissants muscle des peaux vertes gisaient, éclatés, parmi les scories de leur squelette, baignés par des flaques de sang spumeux. Je félicitais mon artilleuse tout en gardant un oeil sur Tibün Galorian. Il était totalement dominé par la femme eldar. Cependant cette dernière était incapable d'en finir avec lui. Au dernier moment le chef Squat opposait à ses assaut tantôt son bouclier, tantôt son avant-bras. Il n'esquivait rien, ne faisant que subir, mais il restait vaillant et combattif. Ses poings et ses coups de bouclier, quoi que systématiquement déjoués, étaient infatigables et s'enchaînaient encore et encore. Ce combat semblait pouvoir durer des siècles. Mais sans prévenir, l'eldar se dégagea d'une pirouette et rejoignit en grandes enjambées le reste de son ost. Les eldars se retiraient avec ce qui leur restait de force. Les aigles survivants reprirent leur envol abandonnant leurs 'alliés' de circonstance qui semblaient également songer à la suite. Il ne resta bientôt qu'une poignée d'hybrides et une petite bande de peaux vertes. Chacun s'enfuit dans sa direction, pour ne plus jamais revenir. Nos forces étant elles même nettement amoindries, le commandant ordonna que nous nous retirâmes à notre tour en direction du camp de base. Caressant lentement l'habitacle de mon poste, je félicitais La Raguse en silence pour son glorieux baptême du feu. A l'avenir je ferais en sorte que ce blindé me soit attitré. Il me semble désormais inconcevable que les régiments aéroportés Védoniens partent à la bataille sans un Leman Russ Punisher.                   ----Détachement du 17e régiment aéroporté Védonien---- ---------Mené par le commandant Ismahil Ferguz--------     QG   Commandant de char 30 En leman russ punisher 140 Bolter de coque gratuit Accompagné d'un second punisher 140 Bolter de coque gratuit ----------------------------->310   TROUPE   /Peloton d'infanterie |Commandement de peloton 30 |Lance flamme x4 20 |----------------------------->50 | |Escouade d'infanterie 50 |Canon-laser 20 |----------------------------->70 | |Escouade d'infanterie 50 |Canon-laser 20 |----------------------------->70 | |Equipes d'arme lourdes 45 |Auto-canon x4 40 |----------------------------->85   ATTAQUE RAPIDE   Vendetta -----------------------------> 170   Vendetta -----------------------------> 170   SOUTIENT   Leman Russ -----------------------------> 150   SEIGNEUR DES BATAILLES   Chevalier errant -----------------------------> 370       TOTAL ----------------------------->1450       Formation libre
  10. Je viens de me regarder les trois épisodes, c'est vraiment fun. Beaucoup de boulot derrière je suppose. En tout cas l'ambiance est top. Les bruitages font tout. Encore encore !
  11. Je ne connais pas son pseudo sur le Warfo. En fait je n'étais pas du tout inspiré et j'ai dû faire quelque chose de beaucoup plus descriptif parce qu'il ne se passe rien en fait, la chimère est restée statique jusqu'à sa description, alors tout ce que j'ai trouvé c'est de parler de l'artilleur qui serait un peu sous le choc et qui contemplerait la fin arriver sans se sentir capable d'agir mais....c'était dur dur ^^ Merci en tout cas. Le prochain récit est en cours d'écriture !
  12. Voici le nouveau récit de la bataille du 17.05.16 Encore une fois j'ai tiré une unité au hasard pour romancer les choses qui lui sont arrivées à la batailles. Il fallait bien que ça arrive, je suis tombé sur un véhicule....je me suis senti nettement moins à l'aise que pour raconter l'histoire d'un soldat d'infanterie, j'ai dû vraiment me forcer à écrire et ça m'a pris beaucoup plus de temps. Je n'étais pas du tout content de moi mais le résultat est quand même 'montrable'. Autre précision, n'ayant que peu d'amour pour la figurine de la sentinelle j'ai dégotté un proxi qui va me convient très bien et qui évoque une grosse sonde du mechanicum. A la suite du récit j'ai mis ma liste d'armée de cette bataille pour compléter les informations. Maintenant, place au spectacle :   [attention SPOIL] Pour ma défense j'ai quand même dû composer une histoire sympa en partant d'une chimère qui a été posée à un endroit au début de la partie...Et qui n'a pas bougé du tout. Pas simple...c'est pourquoi je me suis permis une petite fantaisie narrative quand mon blindé a été détruit.         Mardi 17M5KM016 Nom : « Kandrist Hamar  » Affectation : 5ème compagnie du 17e régiment aéroporté Védonien Commandant de compagnie : Commandant « Ismahil Ferguz » Commandant de peloton: Major « Thorvald Haraldson » Supérieur direct : Sergent chef « Alaric Blankar », chef de char Escouade de rattachement : Transport de troupe chimère "Convoyeuse" Spécialité/grade : Artilleur Statut : En service     -"Hamar vous avez lu le brieffing ? L'escouade "Ultragamma" et les autres vont arriver dans H-2, ne soyez pas en retard." Après avoir répondu par l'affirmative au major Haraldson, je terminais d'allumer le cierge et me remis à prier à l'autel de l'Empereur installé à la hâte par l'aumônier du Ministorum dans l'angle d'un des couloirs du préfabriqué qui abrite notre base sur cette partie du continent. Malgré le bruit de bottes constant et le passage incessant des soldats du rang et des sous off', je trouvais une certaine quiétude dans cet endroit comme nulle part ailleurs dans nos baraquements. -"Kandrist amène toi." Cette fois je me suis assez reccueilli, c'était mon chef de char qui passait dans le coin. -"Tu as reçu la tranche de données ?" -"Oui, j'ai encore le databloc avec moi, pourquoi ?" -"Comment pourquoi tête de grox, l'escouade Ultragamma, on convoie l'escouade Ultragamma, ces types qui se prennent pour des vétérans, à les écouter les troupes de choc aéroportées védoniennes sont des rigolos à côté d'eux". C'est vrai qu'ils sont forts en gueule, j'en avais souvent entendu parler, et pas en bien. -"Ils pouvaient pas nous mettre....je sais pas, n'importe qui d'autre !" continuais Alaric, furibond "je te préviens, s'ils commencent à l'ouvrir sur notre façon de faire avec Convoyeuse..." Pas besoin d'en dire plus, J'avais très bien compris que mon chef de char ne comptait pas se laisser dicter sa conduite à bord de son propre transport blindé. Et il était évident qu'il comptait sur moi pour assurer aujourd'hui. -"Régon est déjà avec la grosse." Convoyeuse ne s'offusque jamais quand on l'appelle comme ça. Dans les hangars, de nombreux véhicules subissaient les derniers réglages. A notre emplacement, Régon, notre pilote, était affairé dans le moteur de notre véhicule d'assaut blindé Chimère, ou VAB comme on a l'habitude de dire. -"Tout est prêt Alaric ! Laisse moi juste le temps de.....TRÔNE !! La fuite est revenue je ne comprend pas !" -"Régon, on a plus le temps, bidouille ça pour que ça tienne quelques jours, on verra ça au retour." Au moment convenu, les troupes sont arrivées dans les hangars et c'est dans une ambiance froide et cordiale et l'escouade Ultragamma a embarqué. L'escouade de commandement de peloton du major Haradlson était partie juste après que je l'ai croisé dans les couloirs, en reconnaissance, armée de leurs fusils d'assaut et d'un lance grenade. Quant à nous, nous nous mettions en branle, trois transports Chimère, bolter lourd de coque et bolter lourd en tourelle, dans le plus pur respect de la tactica Védonienne, chaque chimère charriant une escouade d'infanterie comportant un lance missile (cette arme est également appréciée des forces Védoniennes pour sa polyvalence), le tout précédé par deux tanks Leman Russ, l'un d'eux embarquant notre Commandant de compagnie, Ismahil Ferguz. Leurs deux puissants obusiers feraient certainement la différence. J'avais lu dans ma tranche de donnée que l'Adeptus Mechanicus allait également nous envoyer un drone de combat, une machine de la taille d'une sentinelle blindée et tout aussi bien armée. C'était en effet nos alliés du Mechanicum qui nous avaient avertis que des gretchins en nombre conséquent se dirigeaient vers un de leurs antiques véhicule de bataille qui s'est retrouvé enseveli dans des marécages quelques mois plus tôt. Comment les grots ont eu l'info, ça on ne me l'a pas dit, toujours est-il que si le Mechanicum a raison, ils vont tenter d'aller sur place pour extraire le véhicule du sol et le cannibaliser pour greffer son moteur et ses armes sur une de leur machines abominables. Je pense que les tehno-prêtres redoutent que les peaux vertes finissent par se créer un gargant, il me semble que c'est ainsi qu'on nomme leurs immenses machines de guerre. Dans tous les cas notre commandement a choisi de nous envoyer là bas pour sécuriser la zone ou au pire de trouver la machine pour la saborder afin que personne ne puisse l'utiliser contre l'Imperium. Voila comment notre troupe s'est retrouvée envoyée sur place pour stopper les gretchins....ces espèces de nabots verdâtres au grand nez. Ca allait être une première pour nous. Notre régiment a déjà affronté des orcs mais jamais une armée de gretchins. Ils ne peuvent pas être plus dangereux que les orcs nous avait sorti Régon en riant, mais personne n'avait réagi, comme si nous sentions par avance l'âpreté du combat qui allait être le nôtre. Le databloc qu'on nous avait passé parlait rapidement de l'armée adverse, ils se font appeler le Comité Révolutionnaire Gretchin, ou CRG, on aime beaucoup les acronymes dans la Garde Impériale. Le commandant Ferguz étant expert en planification a grande échelle, avait coordonné un assaut de chasseurs thunderbolt sur les colonnes arrières des gretchins, leurs troupes restées en réserves connaîtraient ainsi quelques difficultés à venir secourir le gros de leurs forces à temps. En tout cas c'était le plan. En chemin le Mechanicum nous a fait parvenir l'information d'une embuscade dans laquelle était tombée leur drone sonde. A ce moment là nous ne savions pas quand il arriverait, en tout cas il ne serait pas présent pour nous épauler au début de la bataille, la Garde continuerai de se battre seule et de mourir seule, comme elle l'a toujours fait. -"On y est !" lança le sergeant, me sortant de mes sombres pensées. A peine nous étions-nous mis en formation que deux des cinqs membres de l'escouade de reconnaissance du major se firent faucher par des tirs puissants venus d'une position indéterminée. Notre mur d'acier se composait d'ouest en est d'une chimère chargée, de l'autre côté d'une ruine, puis des deux Leman Russ, de Convoyeuse et enfin de la dernière chimère transportant elle aussi une petite troupe. L'escouade de commandement de peloton prise à parti étant encore un peu plus loin sur le flanc est. C'est là que le déluge d'acier a commencé. Chaque véhicule libérant la poudre et le métal dans un capharnaüm tonitruant. Le puissant vacarme des bolters lourds n'étant couvert que par les tirs sporadiques des terrifiants obusiers. Du bout de mon champ de vision je vis trois gretchins partir en charpie consécutivement au tir de grenade de l'escouade Haraldson. J'orientais alors ma tourelle vers les trois tanks à la taille ridicule qui venaient de surgir des fourrés, il m'a semblé que c'est eux qui ont allumé l'escouade du major. Je n'avais jamais rien vu de tel. Je crois qu'un humain adulte n'aurait pas pu tenir là dedans. Deux chenilles, une tourelle montée directement sur les essieux, et des bouts de taules et autre pots d'échappements un peu partout, et devant, un canon de mitrailleuse. Je ne fit pas feu sur eux cependant, sur instruction de mon chef de char, Régon et moi déchargeâmes nos bolts sur une troupe de grots qui apparaissait devant. L'escouade Ultragamma avait ouvert la trappe supérieure, à l'arrière de la chimère, pour installer le lance missile et commencer à faire feu. J'entendis une voix hurler hurler : -"Ils ont des sortes de dreadnought orcoïdes, le commandant Ferguz commence à les arroser !" Puis leur sergent répondre, -"Tirez sur les mini chars !" Je vis alors une roquette passer à côté de moi pour aller frapper les mini tanks, endommageant l'un d'entre eux. La chimère tout à l'ouest du dispositif émergea de la ruine et envoya un feu nourri de bolts qui permit d'abattre la première 'boitkitu'. -"Eyh Alaric t'as vu ç..." Je n'eu pas le temps de me réjouir car labourant une colline à peu près en face de nous, en plein milieu de la ligne gretchin, surgit un engin de mort plus terrifiant que ce que j'ai pu voir alors. Les peaux vertes semblaient l'appeler le méga-tank. On aurait dit un navire de guerre égaré dans les terres et qui se serait doté de chenilles pour se déplacer dans son nouvel environnement. Long de huit bons mètres et quasiment large de trois, il était équipé de plusieurs emplacements d'arme et d'une sorte de pont de commandement évoquant une fois encore un navire. Mais ce qui m'a choqué autant que captivé au premier abord est son énorme étrave anguleuse, protégeant l'avant du véhicule et lui permettant de traverser n'importe quel terrain sous la poussée de ses puissants moteurs. Ce méga-tank m'apparut alors comme invincible. Le plus étrange était ses systèmes d'armements, c'est comme si chacun des artilleurs n'en faisait qu'à sa tête et sélectionnait sa propre cible individuellement sans qu'un chef de char coordonne le tout...incroyable. Et pourtant ça semblait fonctionner. Les gretchins à l'est profitèrent de notre stupeur pour sprinter, à moins que leurs armes soient encore hors de portée ? Le méga-tank fit parler ses canons et la chimère à notre droite émit de nombreux grincements inquiétants à mesure que son blindage commençait à céder. C'est alors qu'un canon mobile sur roues, roues de deux tailles différentes soit dit en passant, ouvrit le feu sur la chimère et provoqua son embrasement en défonçant le blindage du moteur, tuant l'équipage du char dans la fournaise et forçant l'escouade embarquée à s'extraire au plus vite. Dans le même temps une mitrailleuse lourde du méga-tank vint joindre son tir à celui des mini tanks qui arrosaient copieusement l'escouade déjà meurtrie du major Haraldson. Ils eurent beau se jeter au sol et se blottir contre les murets comme des lapereaux apeurés, seul le major se releva, le dernier de ses hommes avait rejoint l'Empereur. Je me sentais comme le specateur exterieur et impuissant de tous ces évènements, et mon propre détachement par rapport à la situation commençait à m'inquiéter, sans me faire réagir pour autant. -"Par le Trône secoue-toi Kandrist !!" Pour la seconde fois de la journée Alaric Blankar me tirait de mes rêveries. Cette fois ses instructions furent de tenter de freiner ces sortes de kartings blindés. Ils se rapprochaient dangereusement. Je pense qu'Alaric avait bien compris que le troisième tank, celui doté d'un lance flamme lourd, avait en tête d'en finir avec l'escouade fraîchement débarquée de la chimère en flamme...comme quoi il ne fallait pas sous-estimer ces gretchins, ils ont de la suite dans les idées... J'avais beau tirer dessus, et pareil pour Régon, rien. Rien de rien. Les bolts s'écrasaient et explosaient autour d'eux, soulevant des mottes de terre meuble. Rien, ces fous furieux de nabots n'y prêtaient aucune attention. Sur le flanc ouest, la chimère et, plus proches de nous, les deux Leman Russ, continuaient d'arroser les boitkitus et le méga tank. L'avancée de l'immense machine semblait pourtant inexorable à ce moment là. Ce n'était pas le cas des grots qui, concernant la troupe qui avançait derrière les dreadnought orcs, prit la fuite consécutivement à un tir de missile bien senti. Première petite victoire. Il était temps. Je ne parvenais pourtant pas à m'empêcher d'observer la bataille comme si elle ne me concernait pas vraiment directement, comme si je n'étais pas impl... -"MERDE KANDRIST ! Mais qu'est ce que tu fous ! Tire bon sang !! TIRE !" Les gretchins au centre du champ de bataille avançaient en rampant et à l'aide de détecteurs de métaux, commencèrent à chercher la fameuse épave. J'avais été tellement absorbé dans mes pensées que je n'avais même pas été témoin de la mort du major Haraldson, écorché par les tirs de shrapnels émanant des tromblons gretchins lors d'un dernier baroud d'honneur, pas plus que je n'avais vu l'un des mini tanks exploser en percutant un pilier lorsque leur groupe traversa une ruine pour finir par venir à portée de lance flamme de l'escouade qui a mis pied à terre, et la rôtir dans un concert de cris d'agonie. Quelle fin ignoble. Alaric nous relaya les infos du commandant Ferguz, la sonde blindée de l'Adeptus Mechanicus venait d'arriver et envoyait déjà ses munitions explosives sur les lignes gretchins. Les boitkitus, actionnées chacune par un opérateur gretchin, se rapprochaient dangereusement de Ferguz en faisant claquer leurs foreuses et autres pinces tronçonneuses. Le canon qui avait achevé la chimère fit alors feu sur nous, son obus conçu pour ricocher nous frappa de plein fouet et reparti, l'Empereur sait où. Tout se succédait à une vitesse alarmante sans que je ne parvienne à assimiler ce qui se passait. C'est alors que, pris pour cible par le méga-tank, Convoyeuse se retrouva l'espace d'une seconde sur une seule chenille, avant de retrouver la terre ferme. C'était notre tour. Les roquettes, missiles et balles de gros calibre pleuvaient sur nous. A l'intérieur du transport, j'entendais tout le monde hurler dans une cacophonie incompréhensible mais je savais que la fin arrivait. Du coin de l'oeil, je vis les obusiers des Leman éventrer une boitkitu et l'escouade Ultragamma, loin de paniquer, arracher un morceau de la dernière machine bipède xenos. C'est à ce moment là, alors que mes oreilles sifflaient de tout cet infernal boucan, que je sentis une lame de couteau sur ma peau. Ma tête avait heurté la paroi de la tourelle quand le méga-tank nous avait touché et mon oreille interne parvenait encore mal à faire son job. Je ne sais pas trop comment, il m'extirpa de mon siège une fois ma ceinture coupée, mais ce gars, dont j'ignorai le nom, me poussait vers la porte de Convoyeuse, à l'arrière. On venait d'être touchés à nouveau, je ne m'en étais même pas rendu compte. Et vu l'état de l'avant de notre blindé, je compris instantanément que Régon et Alaric ne s'en étaient pas sortis. Il y eu deux détonations sourdes à l'intérieur envoyant des éclats métaliques ardents partout et un panache de fumée âcre et opaque emplit alors l'habitable, c'est comme ça que Convoyeuse rendit son dernier souffle. Les canons du méga-tank fumaient encore après leur macabre forfait. Je sentis le soldat qui me poussait s'appuyer lourdement sur moi, et en me retournant je le fis involontairement basculer. Dans son dos et son crâne étaient fichés des morceaux de métal encore rouges de chaleur. Une odeur de sang et de cendre m'emplit les narines. -"Ramasse son fusil, son casque et amène toi !" Je faisais officiellement partie de l'escouade Ultragamma à présent. Pas le temps de pleurer les miens. La dernière chimère encore intacte, tout à l'ouest, continuait de faire feu sur le méga-tank, alliant ses bolters au lance missiles de son escouade. Et croyez-le ou non, mais l'immence machine de guerre xenos commençait à montrer des signes de faiblesse.   Peut être y avait-il encore un espoir.   Et même peut être plus que de l'espoir, car martelant sans discontinuer le flanc de cet engin de mort, les flots de bolts et de missiles impériaux finirent enfin à renverser le monstre de métal dans un fracas mêlant pétarades et grosses détonations. Le méga-tank n'était plus. Les deux...caisses à savon gretchin quant à elles poursuivaient leur course folle et entreprirent d'escalader la carcasse de Convoyeuse. L'un d'entre eux y parvint et comme sur un tremplin, il passa au dessus de nous, tout lancé qu'il était de sa vitesse, et pétarada dans sa chute avant de tourner en dérappant, se plaçant derrière le Leman Russ de Ferguz. L'autre, par contre, resta immobilisé au dessus de nous, pris dans ce qui restait de ma tourelle. Ce qui ne l'empêcha pas de nous baigner de flammes.   Peut être n'y avait-il plus d'espoir finalement.   J'eus juste le temps en me tournant de voir des nuées de grots à l'est investir la ruine de feu l'escouade de commandement de peloton. Il y avait autour plus de gretchins que de brins d'herbe. Les cris de douleurs des soldats autour de moi et la chaleur soudaine et insoutenable emplirent mes sens à ce point que le monde fut momentanément éclipsé à mes sens. Je pensais que ça serait ma dernière perception du monde. Mais non, une fois les flamèches sur ma tenue éteintes, je pus constater que la sonde du mechanicum nous avait sauvée mais un peu tard. Volant nonchalament au dessus d'une ruine, elle avait achevé le minichar de ses munitions perce-blindage. Un peu tard oui, parce que nous n'étions plus que trois dans l'escouade, si l'on admet j'en faisais vraiment partie. Si l'Empereur nous regardait à ce moment précis, je pense qu'il a voulu équilibrer la balance car les lance flammes lourds de coque des deux Leman Russ se retrouvèrent à cet instant à portée de la nuée de nabots verts qui semblaient avoir trouvé ce qu'ils cherchaient. Ils trouvèrent aussi une mort atroce, tout comme les gars d'Ultragamma. Deux puissants jets de prométheum enflammé en tir croisé, à moins d'avoir une sacrée bonne tenue ignifugée, croyez-moi ça ne pardonne pas. Ils ne s'en sont pas sortis. Enfin sauf un, un gretchin tout bizarre, il avait un énorme képi et un long manteau gris et rouge, un peu à la manière des Commissaires de chez nous. Il semblait braver le danger et galvaniser les autres nabots. Je commençait à arborer un demi sourire devant ce charnier vert et carbonisé mais il se tranfsorma en rictus d'incrédulité. Le dernier mini tank, celui qui nous était passé au dessus, se retrouvait maintenant dans le dos des pesants chars Leman Russ. Et il arrosait ce con, chargeur après chargeur il crachait le plomb de sa mitrailleuse lourde de tourelle. Des nuées d'étincelles dues aux ricochets fleurissaient partout derrière le tank accompagnant celui du commandant. On aurait dit comme un feu d'artifice miniature. La sonde du mechanicum prit alors pour cible cette caisse à savon agaçante avant qu'elle ne parvienne à endommager sévèrement le monstre pesant et les munition explosives firent de l'effet, traversant le tank grot de part en part mais sans pour autant le détruire. A ce moment là, le sergent retira la goupille d'une grenade et la jeta en hurlant sur le mini-tank, enhardis par cette action, le sergent, ce soldat que je ne connaissais pas et moi nous sommes mis à courir vers le mini véhicule pour tenter de le détruire. Tous trois une grenade à la main, l'idée était de parvenir à l'atteindre pour lui coller un explosif là où ça fait mal. Manque de bol la moitié des pots d'échapements ne sont reliés à rien et il nous a été impossible d'obtenir le moindre résultat significatif. Immédiatement après il a mis les gaz, suivant comme un karting les Leman Russ, tout en reprennant les tirs. Et là, inexplicablement, il a dû toucher une partie sensible du second char lourd car la tourelle du Leman fut secouée par une détonation et des volutes de fumées s'échapèrent de l'écoutille ouverte à la hâte. L'obusier était à présent hors service, ne restait que celui du commandant. Les dizaines et dizaines de gobs à l'est continuaient de courir vers le centre du champ de bataille, vers les Leman. Le temps que je cligne les yeux il y eu un énorme choc métallique et celui des deux chars qui avait perdu son arme fut réduit à l'état d'épave fumante, de grandes langues de feu s'élevant de la carcasse ! Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le canon ricochet que j'avais finit par oublier nous prit pour cible et cette sorte de grosse bille d'acier qui leur sert de projectile arracha, sans même freiner, le bras du soldat dont j'ignore toujours le nom et percuta le sergent de plein fouet, comme s'il était tombé d'un rempart sur un sol pavé il s'applatit dans un craquement immonde, évacuant son sang par les trous dans sa peau éclatée qui s'était déchirée un peu partout sous la force de l'impact. Son corps fut projeté quelques mètres derrière. Pris de panique, du sang qui ne m'appartient pas plein les yeux et avec mes deux compagnons d'infortune inanimés à mes pieds, morts sur le coup, je réalisais à quel point notre présence était futile. Il nous restait quoi, une chimère et son escouade, du moins aux dernières nouvelles, une sonde des encapés en rouge et un Leman russ. Et moi. Seul et terrifié. Je vis alors le char du commandant Ferguz se faire charger par une horde de gretchins, menés par leur petit général en manteau long. Des horribles squigs se jetaient aussi sur le Leman Russ, tous crocs dehors. Je ne pouvais retenir mes membres de trembler, je tremblais à m'en décrocher les bras. Et je commençais à reculer, puis je fis volte face et me mis à accélérer le pas. Puis carrément à courir. Je lâchais ce fusil qui dorénavent ne faisait que me ralentir. Risquant un coup d'oeil par dessus mon épaule je vis le tank de commandement se débattre et rouler à toute allure à travers tous ces nabots et comme pour me justifier de ma lâcheté je lançais : -"...plus d'munition ! J'n'ai plus d'munition !" Comme si quelqu'un pouvais m'entendre. Plusieurs heures plus tard, une fois qu'une patrouille m'eut retrouvé, j'appris par leur bouche que le commandant s'en était tiré mais qu'il avait dû abandonner le terrain aux mains de l'ennemis. La fameuse sonde ainsi que la dernière chimère sont également rentrés à la base. C'est tout. Je crois que même maintenant je ne réalise que très peu tout ce qui s'est passé, et la chance que j'ai eu de me sortir de là. Je ne suis toujours pas remonté dans un blindé depuis ça. Et franchement, je ne crois pas que j'y parviendrai à nouveau un jour.                         -Détachement du 17e régiment aéroporté Védonien- ------Mené par le commandant Ismahil Ferguz-----     Commandant de char 30 En leman russ 150 Accompagné d'un autre leman russ 150 ----------------------------->330   Peloton d'infanterie Commandement de peloton 30 Lance grenade 5 ----------------------------->35   Escouade d'infanterie 50 Lance missile 15 Chimère 65 -----------------------------> 130   Escouade d'infanterie 50 Lance missile 15 Chimère 65 -----------------------------> 130   Escouade d'infanterie 50 Lance missile 15 Chimère 65 -----------------------------> 130   Sentinelle blindée 40 Lance missile 5 -----------------------------> 45   TOTAL ----------------------------->800
  13. Merci les gars, le nouveau récit arrive. J'aura grand plaisir à écrire un récit opposant mes pauvres soldats humains à d'immondes créatures issues du warp !! Ca va donner !! Kapu, la compagnie N ? Kézako ?
  14. Gekko moi je suis bien content que les nobz ne soient pas venus...Deux c'était fini. Un au pire....les gars de l'escouade Exodus auraient peut être tiré leur épingle du jeu =D   Oui Djassa j'ai trouvé quelques fautes à la relecture, faut que je les corrige, je suis trop impatient de poster dis toi là c'est juste un premier jet !   Je posterai un vieux récit que j'avais écrit Ungolyant ou le pitou qui est le héros de l'histoire ne survit pas, c'est un poil plus compliqué mais ça se fait !   Merci à tous en tout cas pour vos commentaires ça me fait vraiment plaisir =)
  15. Voici le récit fidèle de la partie que j'ai jouée il y a deux jours, récit fidèle certes mais vu à travers les yeux du soldat Skarov, humble membre d'une escouade d'infanterie. Je vous laisse examiner ce qu'il a à dire, place au spectacle.     Mardi 10M5KM016 Nom : « Wolfgang Skarov  » Affectation : 28ème compagnie du 17e régiment aéroporté Védonien Officier supérien : Commandant de compagnie « Donatius Orkan » Officier direct : Commandant de peloton « Luka Konval » Escouade de rattachement : Escouade d'infanterie 'Exodus' Spécialité/grade : 1ère classe Statut : En service   Un morceau de pain sec. Voila ce qui me restait pour toute ration. Un simple morceau de pain sec. Voyagez léger qu'a dit le commanche. Vous serez ravitaillés en chemin. Mon cul. Il doit se mettre bien Orkan dans sa vendetta. Pas besoin de voyager léger pour lui. Total, pour surprendre les peaux vertes avant qu'ils ne tombent sur Fort Angelis ou Fort Nymphe, nos dépôts/base de repli dans la région, l'état major a trouvé utile de frapper vite et fort. Et voila comment à quatre escouades on se retrouve à progresser dans la pampa, y a que les vétérans qui ont emporté un canon laser, Konval n'a rien trouvé à redire. Ces gars là sont des pros, capable de se battre en silence, de souffrir en silence, et de mourir en silence. Konval savait qu'ils ne ralentiraient pas le groupe. Pour faire les choses bien et pour couillonner les orcs bien profond, on a tous été dotés de lunettes à vision nocturne. Tous ! J'entendais les gars dire que ça serait comme sur un champ de tir cette nuit avec les orcs, sauf que les cibles seraient encore plus grosses ! L'escouade Exodus, des bons gars. On a déjà opéré sur deux théâtres d'affrontement avant cette nuit, on est rodés. Selon le briefing, les orcs progressent vers une statue d'un ange de la mort, une relique qui doit être vénérée et qui risque d'être profanée. Cela ne doit pas être permis. Je n'ai pas bien retenu de quel chapitre est issu le guerrier représenté sur la statue. C'est un des fils de l'Empereur c'est tout ce que j'ai besoin de savoir. L'idée c'est de leur tomber dessus quand ils arriveront à la statue et de fumer ces monstres bien comme il faut. Y a aussi un relai météorologique dans le coin, et apparemment les pontes du mechanicus ont insisté pour qu'on récupère les données de ce machin. Genre on en a quelque chose à foutre de la pluviométrie sans déconner. Toujours est-il que l'escouade de commandement de peloton devra s'en occuper personnellement. Charge à notre escouade, à l'escouade Defendor et à l'escouade de vétéran de les couvrir. Et le plan c'est qu'une fois les orcs repérés on appelle les parachutistes et deux vendettas pour nous aider à finir le travail. Total on arrive sur place, rations à sec et personne nous a ravitaillé en bouffe ou en arme lourde. Mais bon, c'que j'en dis moi après...j'suis que première classe. L'escouade d'infanterie "Defendor" prend position sur le flanc ouest dans une ruine, les vét' se trouvent un point haut suffisamment fortifié, l'escouade de commandement de peloton se place derrière une barricade au centre du dispositif pendant qu'un ou deux des gars de Konval se chargent des relevés météorologiques, et nous tout à l'est on se trouve également une bonne ruine bien défendable. De longues minutes passent dans un silence pesant, et ce sont les vétérans qui repèrent nos ennemis les premiers. Un tir de canon laser déchire l'air d'un hurlement strident et part s'écraser à quelques centaines de mètre de là dans un bruit sourd. Ça me donne une idée de la position ennemie. Mais c'est notre sergent qui me tire de mes pensées à cet instant : "Droit devant ! Derrière ces rochers ! Feu à volonté !" L'ennemi est donc plus proche que prévu et devant nous, aussi subtilement cachés que peuvent l'être des orcs, 5 énormes mastodontes sortent leur têtes imbéciles pour nous chercher du regard. Crosse télescopique dépliée, on épaule nos fusils d'assaut Hax-Orthlack modèle crédo-9 et on prend la visée. Et là c'est le drame, leurs têtes vertes de butor portent des lunettes de vision nocturnes. Les mêmes que les nôtres ! Ils sont passés par fort Angelis putain. Notre avantage disparaît en emportant notre sang froid. On envoie la soudure sur ces brutes, nos "Crédo-9" ont beau être à peine plus large que des pistolets mitrailleurs, ils envoient les salves comme aucun autre fusil d'assaut ! "Rafales courtes et contrôlées" nous hurle le sergent. "Touché !!" jubile un des gars. Les orcs se camouflent derrière le roc puis un instant après sortent de leur couvert en tirant. En tirant un peu n'importe ou même. Manque de bol ils arrachent quand même au passage un des gars de l'escouade. Son corps est soulevé sur deux mètres avant de retomber, brisé. Il s'appelait Cubert. C'est au moment où les peaux vertes nous chargent que je me rend compte que ce sont des nobz. Si mes souvenirs du brief' sont bons, les nobz sont des orcs en plus gros, plus balaises et plus coriaces. En effet l'un d'eux saigne de l'épaule, trois ou quatre impacts. Et on dirait qu'il s'en fout, mais alors royal... Du coin de l'oeil j'avais aperçu l'escouade de commandement de peloton appeler par radio...les vendettas sans doute. J'espère. Les nobz continuent de progresser en beuglant, et c'est pendant les échanges de feu qu'un bruit d'enfer enfle dans la nuit, un bruit de moteur à réaction. Fendant l'air comme un bolt de space marine et nous écrasant sous une bourrasque de vent, une vendetta entre en scène et fais parler ses armes. Ça fait un bien fou de relever la tête pour se rendre compte que ce monstre mécanique qui approche est de notre côté. Trois canons laser jumelés...par les couilles de l'Empereur c'est la plus belle chose qui soit. Sans même ralentir le pilote fais tomber la mort à vitesse supersonique. Trois des cinq nobz explosent littéralement. Ils ont beau se jetter à terre ils explosent ! Nos fusils me semblent bien dérisoires à ce moment là. Et c'est sous les hourras que la vendetta poursuit sa route au loin. Malheureusement la réalité de l'infanterie prend le pas sur cette petite victoire et j'entends la nouvelle, notre sergent apprend par radio que l'escouade Defendor n'est plus. J'suis pas le seul à entendre visiblement, tout le monde tire une tronche de trois pieds de long. Entraînant avec elle une décharge d'adrénaline, une salve de tirs orc s'abat sur l'escouade de Luka Konval qui se jette à terre, et le bruit des balles qui ricochent nous fait reprendre nos esprits. Les deux nobz survivants, bien loin de céder à la panique, se relèvent une fois l'aéronef passé et continuent leur route vers nous. Les fumiers. On va pas les rater. Ils ajustent sur leur petite tête des bérets rouges...je rêve ou quoi ? Je ne sait toujours pas si c'est dans le but de singer nos méthodes nos techniques martiales et distinctions régimentaires...en tout cas ces deux là semblent tenir à leur béret plus qu'à leur vie car ils prennent le temps de les remettre en place avant de courir. Pendant ce temps, la vendetta qui poursuit sa route crache à nouveau la mort loin en avant sur une unité ennemie qu'il nous est impossible de voir. Vu les éclairs écarlates que s'abattent au sol tels la colère de l'Empereur Dieu en personne, je ne voudrai pas être à leur place. De notre côté on vide nos chargeurs sur les deux immenses brutes. Bizarrement le sergent ne nous demande plus de nous contrôler et arrose autant qu'il peut avec son Trantor .54, un énorme pistolet automatique pas piqué des vers. Ces machins sont connus pour être sujets à l'enrayement. Je comprend pourquoi on appelle ces armes là le bolter du pauvre. Les pruneaux qu'il envoie ont une propulsion à gaz, à l'image des bolts de l'astartes. En tout cas le résultat est beau à voir. Le nobz le plus proche en mange deux dans les abdos. Mais encore une fois je crois qu'il est pas au courant qu'il pisse le sang. Ou alors il n'en a rien à foutre. Putains d'orcs. Le sergent s'arrête finalement de tirer et entreprend de désenrayer son canon de poing. Finalement son arme ne faillit pas à sa réputation, ça peut arracher la tête d'un homme d'une seule balle mais l'instant d'après ça fait un caprice et cause un incident de tir. Là visiblement c'est une double alimentation, le sergent est obligé de retirer son chargeur et de faire jouer la culasse à plusieurs reprises pour dégager la cartouche. Au loin la nuit s'illumine. La lumière créée par la combustion du prométhéum est reconnaissable entre mille. Je ne sais pas qui est pris dans cette fournaise là bas mais ça doit être un joyeux massacre. Les troupes de choc aéroportées ne ratent jamais leur coup. Je n'ai pas le temps de les imaginer en train de descendre de la vendetta avec leurs filins métalliques armés de leurs emblématiques lance flammes que les tirs subis par l'escouade du commandant Luka me sortent de ma brêve rêverie. Ils ont terminé leurs relevés sur la balise météorologique visiblement et rampent à terre pour se regrouper derrière leur barricade tout en tirant au jugé je ne sais où. Si ça se trouve ils ne le savent pas eux mêmes. Deux des leurs ne rampent pas. Ils ne ramperont plus. La vendetta a fait demis tour en largant les célèbres TCA, et se positionnant en plateforme de tir volante, reste en position statique tout en arrosant de tirs de laser les nobz. Ceux-ci ignorent les tirs qui cherchent à les abattre dans le dos et continuent de courir sur nous. La vendetta les a raté, faut dire qu'ils courent vite vu leur poids...j'ai vraiment pas envie qu'ils arrivent jusqu'à nous. S'ils prennent pied dans notre ruine, ça n'va pas faire un pli. "Les vétérans sont tous mooorts !" hurle le radio au sergent qui lui ordonne de laisser tomber et de faire feu. Encore et encore. A cet instant, venant du centre des lignes adverses, on subit une pluie de....je ne sais pas, y a des mini roquettes, y a des balles gros calibre, des éclats de schrapnels et je crois même avoir vu un thermos de recaf passer...ils sont sérieux là ?..on se fait tirer dessus par je sais pas quoi, mais deux des notres à ma gauche se font abattre par cette unité ennemie complètement débile....débile mais pas inoffensive loin de là. Je réalise alors que je suis à moitié couvert de sang qui ne m'appartient pas. Et l'instant d'après je commence à paniquer en me disant que je ne sais même plus qui était sur ma gauche. Johann, Rupert...Gravin ? QUI EST MORT BORDEL ? J'entends hurler "FRIMEURS" d'une puissante voix orcs. Ca me sort de ma torpeur mais je ne comprend pas ce qu'ils veulent dire. C'est une insulte ? Une menace peut être ? Ou alors ils dédicacent leur attaque ? Pas la moindre idée, et pas le temps de chercher. On relève la tête pour la riposte, et là je vois des gretchins en train d'escalader la statue du guerrier de l'astartes. Ils ont des bombes de peinture verte et commencent à profaner le visage du space marine pendant que les autres se donnent la main et font une ronde autour....c'est quoi ces débiles ma parole ! Luka Konval et ses deux gars se relèvent et font mouche dans les rangs des grots. Ça doit les énerver autant que nous de voir ces nabots s'en prendre à la représentation d'un ange de la mort. Je me serai bien joint à eux mais on a un plus gros soucis. Malgré le roulé-boulé des nobz provoqué par les décharges lancées par la vendetta, ces deux monstres se relèvent, couvre chef en place et avancent vers nous tout en arrosant joyeusement les murs de notre couvert. Le sergent hurle et demande des nouvelles de la vendetta du commandant Orkan. C'est vrai qu'on aurait bien besoin de plus de soutient aérien. Ça va devenir très chaud dans pas longtemps ici bas. On enchaine les chargeurs et on finit par tuer un des deux derniers nobz en face....c'est pas trop tôt. Le dernier survivant s'énerve et je crois qu'il donne des coups autour de lui mais y a personne à frapper. Je me demande à ce moment là si les orcs peuvent être sujets au stress post traumatique...ou si il est juste définitivement con. Bref comme il ne trouve aucun de ses gars à taper, il se remet en marche vers nous. Seul face à nos fusils d'assaut, il ne se démonte pas. On peut parler de courage chez les orcs ? Pas sûr remarque. C'est Pol, le gars avec qui j'ai fait mes classes qui me montre une nouvelle menace, le big boss orc entouré de quelques orcs équipés de.....grosses armes indéterminées et toutes différentes. Ils arrosent la position du commanche et ne tarderont pas à passer à nous. Justement le commandant Konval ordonne le repli, et lui et ses deux hommes encore sur pied mettent les voile. Le sergent veut qu'on reste pour les couvrir le temps qu'ils soient assez loin. On aura pas de médaille pour ça j'en suis sûr, parce que déjà faudrait qu'on ressorte de là en vie. Le dernier nob n'est plus très loin, je dirai même qu'il est dangereusement proche. Trop proche. On va pas enfin en finir avec lui putain ? Et dans un accès de rage j'envoie mes derniers pruneaux dans sa face. Je ne sais pas si c'est moi qui l'abat ou un autre. Ça doit être un travail collectif parce que dans une gerbe de sang verdâtre la créature pose un genou à terre et loin de se démonter, hurle des menaces une dernière fois avant que son crâne n'explose, noyant ses vocifération dans un flot de cervelle gargouillant qui arrose le sol avec le bruit d'une éponge mouillée qu'on jette à terre. C'est pas trop tôt ! Et là une fois que tout est joué, que Konval a décampé, que presque tout le monde est mort que que les grots sont en train de rajouter à la perceuse des crocs qui sortent de la bouche du space marine, là à cet instant surgit la vendetta du commandant Donatius Orkan. Enfin ! Le sergent nous annonce qu'on va en profiter pour se replier, tout est joué ici. Les deux vendettas se placent de manière à lancer des tirs croisés sur le big boss et son escouade. Six canons lasers jumelés, pas besoin de savoir viser, ça parle forcément. Je ne saurai pas ce que ça donne parce qu'on met les voiles pendant que le radio fait la liaison avec Konval et qu'ils essayent de faire l'appel pour estimer les pertes. Résultat, au sol y a plus que nous. Les paras se sont sacrifiés pour détourner une partie de l'armée orc, la statue est aux mains de l'ennemi, les vét' et l'escouade Defender sont ad patres, reste nous et la moitié de l'escouade de Konval. Ça fait chier. Tout ca parce qu'on a pas eu l'info à temps que fort Angelis avait été pillée par les orcs. Notre effet de surprise est tombé à néant. Et pourquoi la seconde vendetta qui devait soutenir notre avancée a mis aussi longtemps à venir ? Ça on ne me le dira jamais. Mais bon, c'que j'en dis moi après...j'suis que première classe.   //Fin du rapport  
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