Aller au contenu
Warhammer Forum

Tar Mineldur

Modérateurs Section Communauté
  • Compteur de contenus

    111
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Tar Mineldur

  1. L'île C'était l'instant parfait des plages tropicales La nuit quand la jeunesse au grain du sable blanc Mêle ivre, insouciante, et peu tranquillement Les corps voluptueux du monde occidental. Dans l'eau nocturne et fou, je buvais un sourire : Une perle d'Espagne aux yeux de nacre et d'or. La hanche fauve et vague au feu conquistador D'une houle profonde attisait mon désir. Mais l'étreinte farouche ornée de mille étoiles Avait je ne sais quoi d'ombre sous les doux voiles Comme un lointain remord au regard désolé. Va mers phosphorescente aux lignes vagabondes, Charrie par tes grands fonds subjugués par les ondes A l'Ibère attentif cette fidélité.
  2. Tar Mineldur

    Vendredi

    Bonjour, Les vers sont bons, aucun problemes de ce cote la Il y en a meme d'assez jolis qui se repondent tres bien, je pense en particuliers aux 9/10 et 12/13 vers qui m'ont bien plu. Le poeme me semble manquer d'unite mais il faut dire que c'est toute la gloire de Nerval que de surmonter cela dans ses chimeres brumeuses.
  3. Hum... Je ne peut que déplorer que des vers si bien inspirés se refusent au carcan du sonnet classique. Comprends bien que ce n'est pas du pinaillage : Lis donc un recueil de poème en alexandrin de bout en bout. Lis donc Hugo, Corneille, Peguy et tous ces autres la. Lis en des milliers de pages. Après cela, tu ne pourras plus lire un alexandrins de 11 syllabes, et le carcan fera sens. Sur ce, et pour mieux relativiser nos critiques au goût de napalm, je citerais ces quelques mots de Rilke, dans "[i]lettre à un jeune poète[/i]" : [i]Je n’entrerai pas dans la manière de vos vers, toute préoccupation critique m’étant étrangère. D’ailleurs, pour saisir une œuvre d’art, rien n’est pire que les mots de la critique. Ils n’aboutissent qu’à des malentendus plus ou moins heureux. Les choses ne sont pas toutes à prendre ou à dire, comme on voudrait nous le faire croire. Presque tout ce qui arrive est inexprimable et s’accomplit dans une région que jamais parole n’a foulée. Et plus inexprimables que tout sont les œuvres d’art, ces êtres secrets dont la vie ne finit pas et que côtoie la nôtre qui passe. [/i]
  4. Prenons un exemple : [quote]Font briller la bru[b]me[/b] comme l'or de Lydie,[/quote] De deux choses l'une, soit on le prononce comme un alexandrins et on accentue la fin de brume. Soit on retranche une syllabe a notre vers. Aucune de ces solutions ne convient vraiment. On évite de mettre des "e" habituellement muets à l'hémistiche normalement. Même remarque pour : [quote]Pâle silhouette sur un roc solitaire[/quote] [quote]Au milieu des vagues, sorti de nulle part[/quote] Par contre, "Quand perce les nuages une aurore éphémère" nous oblige a faire l’apocope du "e" a la césure. Pourquoi pas, mais alors il faut le faire aussi avant, sinon le lecteur ne s'y retrouve plus. Même remarque pour : [quote]Quand les flots s'illuminent en champ d'azur semé,[/quote] En fait, tu laisse effectivement toujours une porte de sortie pour qu'on arrive à 12 syllabes mais ça ne suffit pas. Il faut bien comprendre que la syllabe a l'hémistiche est accentué.
  5. Je t'invite à découvrir la notion d'enjambement et toutes les subtilités qui l'accompagne. L'article [url="http://fr.wikipedia.org/wiki/Enjambement_(poésie)"]wiki[/url] est très bien. Lis le guide en épinglé aussi, c'est vraiment passionnant. Je connais bien le problème, j'avais ressenti la même chose avec mes propres poèmes a une époque. En fait, ici, ce qui pêche vraiment c'est l'absence de mètre fixe. Les enjambements & cie ont besoins de ça pour que le poème garde justement une certaine musique. Ici, peu de vers sont de véritable alexandrins et même si c'est voulu, je pense que c'est un peu regrettable. Du reste, oui, cette section est clairement un ovni du web Pour les poèmes en italiens... franchement, je ne vois pas quel public ca trouverait.
  6. Le rythme est vraiment difficile sur ce dernier poème... Je ne comprends pas tes choix "techniques" et comment, avec quel rythme, on est sensé lire ce poème. Peut-tu essayer de développer là dessus s'il te plait ? Edit : du coup j'ai relu quelques uns des plus anciens. J'aime beaucoup Aube sombre mais je le trouve décevant sur la fin, dans ses deux derniers vers en fait. Panne d'inspiration ? Merci en tout cas, c'est un plaisir de te lire.
  7. Tar Mineldur

    L'enfant

    Pour le côté "à la hâte", tu n'aurais pas du vendre la mèche si tôt car je ne peux maintenant m’empêcher de lui attribuer toutes les tournures de phrases qui m'ont gênées. Ou alors c'est voulu et c'est très vil. J'ai bien aimé l'idée de la sentence du tribunal, ça rend bien. Toutefois, je ne suis pas sur que la fin soit très réussi pour autant. L'avant dernier couplet ne me semble pas assez percutant, pas assez direct. Que certaines choses ne soient que suggérées est bien, mais l'histoire que raconte le poème me semble ici trop affaibli. Ce n'est que mon avis, je suis peut être trop habitué au ton de Hugo.
  8. Tar Mineldur

    Mes nuits

    Mea culpa, je me suis deux fois mal exprimé. Je ne suis pas du tout ironique, pouvoir discuter des règles et de la forme de la poésie classique est toute la saveur que je trouve à ce forum. Du reste, j'ai mal effacé un début de réflexion qui m’entraînait trop loin sur le temps et le labeur que m'avait demandé ce poème ce qui explique ma phrase maladroite. D'une certaine façon, on peut dire que ce poème a mis un an à être écrit si ça peut te rassurer.
  9. Bienvenue ! Quelques vers sont inspirés du port d'Amsterdam, non ? Pour répondre sur le fond, je dirais que ma principale gène viens du fait que ce poème n'apporte pas grand chose. C'est une description figée qui n'apporte rien. Les mots employés sont directs et donnent un angle de vue standard sur un tableau qui est lui-même assez cliché. Quelle émotion voulait tu faire passer ? Ton soldat ne nous émeut guère en vérité, nous ne comprenons qu'à peine sa cause et ignorons tout de ces soldats qu'il appelle "mes frères". PS : Il y a une faute d'orthographe au second vers.
  10. Tar Mineldur

    Mes nuits

    Hu hu, une critique purement formelle, voilà qui me manquait. Merci ! Du temps et du labeur ? Je suis assez d'accord avec toi sur la plupart des points évoqués, en fait. Je n'avais pas réfléchi à l'affaiblissement des rimes due au jeu des diérèses et synérèses, j'en ai presque honte de l'avouer. Pour le vers 5 & 13, je te suis moins, je vais y réfléchir. Maintenir une césure forte dans le vers 5 me semble intéressant. Pour le 13, je reconnais que c'est particulier comme césure mais ça me convient assez. Le passage au passé est encore ce qui me plait le moins dans le poème, je vais essayer de faire quelque chose.
  11. Je suis assez d'accord avec le Palouf. Le poème a ceci de frustrant qu'on sent qu'il aurait pu être bien meilleur avec peu d’effort en plus puisque le plus difficile est déjà fourni. Aux problème de rythme, s'ajoute à mon avis une mauvaise gestion de la trame. La localisation déjà relevée par le Palouf, certes, mais aussi et surtout le sizain 5 et 7 où le thème du loup est complètement abandonné alors que c'est justement dans ces derniers vers qu'il fallait "justifier" le thème (ex : l'albatros). Je trouve malheureux le terme "polichinelle", dire que les dieux de l'olympe considère les loups comme tel ne m'évoque rien Quant au sizain 7, il est tout simplement superbe mais il ne fait pas corps avec le reste du poème. Ça donne presque l'impression que tu as agrégé deux poèmes distincts... Au risque de sembler tatillon, je dirais aussi que tu emploi parfois des comparaison là où des métaphores eurent été plus adéquates. C'est beaucoup plus insistant une comparaison, ça ne se justifie que rarement comme procédé je trouve. (J'ai vraiment une fâcheuse tendance à dire "oui Palouf" et a en rajouter une couche derrière, faut que je me surveille )
  12. Mes nuits Il est des nuits glacées, sans sommeil, et sans Dieu. L'ombre y hante le rêve et m'étreint de tristesse Dépouille repliée que la faucheuse oppresse Je m'abandonne au songe, à l'immense adieu. Le grand arrachement, il est là qui sourit, Je le vois ce fantôme aux sinistres lueurs Flottant silencieux entre les jours, les heures, Les vapeurs et les cieux, les visages meurtris. Une larme coula de mon œil de dément Ce flot sombre ondulait au sursaut de mon mal Ténèbres palpitants d'une rage animale Et remuant ma chair de terribles serments Ce monde m'écriais-je est d'abîme et de cendre ! Aussi lointain se pose un instant mon espoir Que la traînée de bave y mêle sa mâchoire Et le vers, un peu plus, voit sa trace s’étendre
  13. Très joli, touchant aussi, c'est vrai. Très imagé en fait. Des images assez fortes qui en ce qui me concerne ne font pas toutes mouche et rendent le poème un peu inégal mais font aussi sa force. J'aime beaucoup, c'est toujours un plaisir de te lire et voilà qui m'a redonner l'envie d'écrire.
  14. Tar Mineldur

    Sur la tombe de Dieu

    Je n'arrive pas à dormir... mais je bosse demain. Voici mon ressenti, phrase par phrase des deux premiers paragraphes (soit je lisais tout, soit je commentais). Bravo d'avoir continué en tout cas. Continu. Bien écrire, c'est avant tout du travail. Aikim se retourna vers le palais du solitaire. // Introduction un peu classique mais pourquoi pas. On se demande quand même un peu ce qu'il regardait avant. Des millénaires d'histoire surplombaient le jeune sorcier. // Ca fait un peu Napoléon devant les pyramides comme formulation, encore du classique. Le palais n'était pas un lieu auquel on pouvait rester indifférent, on ne pouvait pas se l'approprier, s'y sentir vraiment chez soi, on ne pouvait pas l'oublier, ni le mémoriser parfaitement. //Bien. (juste un peu long) Il était trop ancien, trop mystérieux, trop immense pour tout cela. // Arf, trop de parabole a mon gout mais j'aime l'idée. La salle d'entrée si vaste qu'elle en abritait une ville, // "abriterait" plutot ou il y a vraiment une ville dans une salle ? je visualise mal... les centaines de couloirs qui s'en échappaient pour se disperser dans les boyaux de la montagne, // bien les plates-formes de pierre volantes intervenant dans la vie de tous les jours, les fresques cyclopéennes ornant chaque mur, // Je visualise mal moyen du coup... chaque pilier, sur lesquelles des centaines d'artistes étaient venus mourir, tout cela avait quelque chose d'inhumain, // oui, bien même les sorciers dirigeant le lieu étaient bien trop défoncés en permanence pour le remarquer. // Beaucoup trop long cette phrase. En plus, elle se tire une balle dans le pied avec ce "défoncés" bien trop familier et sa construction douteuse. Malgré tout, c'était sa maison, ce qu'Aikim avait toujours connu, là où il avait grandit, là où, s'accoutumant peu à peu au Pouvoir, par la consommation toujours plus importante de champignons, il était devenu lui aussi un sorcier à part entière. // Mais pourquoi tu fais des phrases aussi longues ? C'est dommage... Enfin, pas tout à fait. // N'utilise pas ce genre de procédé, ça fait un peu comme un "de tout temps" sur une copie de philo. Il lui restait à accomplir la voie, un voyage initiatique au terme duquel il serait jugé digne ou non de rejoindre l'ordre. //Ok Pas grand-chose, en fait, la plupart des gens se contentaient d'une petite visite du premier empire au nord, ou du Triarcat au sud. // "Pas grand-chose, en fait," Ce style ne narration n'est pas à mon gout mais ce n'est que mon humble avis. Certains s'aventuraient même jusqu'à l'empire du Zengh et revenaient au bout de quelques mois, tous bronzés. // Le narrateur (très présent, trop ?) nous parle d'empire se faisant et se défaisant et de destin d'exception. Je ne comprends pas cette anecdote sur le bronzages des mages... Il soupira, rêveur, puis se ressaisit. // Un héros qui se retourne vers un palais, qui soupire et se ressaisit ça fait vraiment classique. Visualise la scène : ça ne rend bien qu'à l'écrit. Sa voie à lui allait probablement prendre un tour bien moins reposant. // Il avait pourtant l'air plutôt bosseur le gamin... Juste à côté de lui, se tenait Vrenn, son meilleur ami, le premier de la classe en plus d'être un grand costaud, chose rare au palais. // Un paradoxe d'écolier... Ne soit pas si réducteur. Des distinctions bien plus originales peuvent être faites. Elles donneront plus de poids à tes personnages. Ses cheveux châtain coupés court pour l'occasion, il arborait fièrement la panoplie du parfait aventurier: // Là, tu donnes vraiment trop l'impression que tout cela n'est qu'un jeu de rôle dont le narrateur est le MJ. une tenue pratique et solide, des bottes en cuir confortable, un sac et une besace sans doutes remplis d'objets très utiles, Aikin lui faisait confiance là-dessus, et, sa fierté, une courte épée impeccablement polie. //Encore trop long. Naturellement, il s'était procuré une quantité obscène de philtres et de champignons de Pouvoir à fumer en prévision du voyage. //Mouai (ben oui, je pers en indulgence au fil de la lecture, désolé ^^) Il arborait ce regard débordant d'enthousiasme et de résolution qui faisait fuir la plupart des gens. // Ca fait fuir ça ? Mais pas Aikim, lui, ce regard l'avait attiré. // Moi aussi j'aime bien Plus petit que son ami, ses cheveux blonds mi-longs contrastaient avec ses yeux d'un bleu très sombre, il excellait dans l'art de se faire des alliés. // Des alliés ? Vous vous faites souvent des alliés vous ? Des amis oui, mais des alliés ? Y'a pas encore de diplomatie pourtant... Encore une fois, ça fait trop JDR. Ses vêtements étaient assez conventionnels, sans fioritures à part un pendentif porte-bonheur, une grande besace et un solide gourdin. //"assez conventionnel" ? Y'a mieux je pense. -« Allez, t'as finit de regarder? Plus vite on partira, plus vite on sera de retours, je te signale! » Lui lança Vrenn. //Ok À côté de lui s'impatientaient trois autres aspirants, deux filles et un garçon, que Vrenn avait on ne sait comment convaincu de les accompagner. Aikim acquiesça silencieusement et tourna le dos aux portes titanesques pour sauter avec ses amis dans la charrette qui quittait le palais, vers le reste du monde. //Ok La ville toute proche du Bruma, plus précisément. // "plus précisément." => je n'aime pas ce style de narration. J'argumenterais plus tard.
  15. Tar Mineldur

    Sur la tombe de Dieu

    Très poignant. Juste une question : Le guerrier dragon peut il lui aussi comme le héros regarder un dragon dans les yeux sans ciller ?
  16. Tar Mineldur

    [Samedi] If

    [quote] d'autant que moi, l'allégorie de la "lumière" me laisse un peu froid. [/quote] Très charitable comme réflexion, je fais un maximum d'effort pour rester dans le cadre laïque de la charte et ne pas parler de religion moi... Ne pensez vous donc pas que c'est une logique de feuille morte que de vouloir se laisser bercer par les folies du torrent ? Celui qui entend garder une certaine maîtrise sur sa vie et ose aller à contre-courant pour garder son cap quand il le faut, subit avec bien plus d'intensité les remous de la vie... C'est bien gentil de trouver de la profondeur au gouffre mais d'une part comme le dit Nietzsche "Je n'aime pas les poètes, ils troublent leur eau pour qu'elle semble profonde.", et d'autre part le mal est par définition quelque chose de mauvais pour l'Homme, ça peut être intéressant de s'en souvenir. Du reste, Absalom, je te rejoint assez volontiers dans la partie finale de ton analyse : Ce poème s'inscrit dans une logique moderne et trouve ses limites justement dans ce qui a fait la fin de l'époque moderne et qui a accouché de la post modernité. La foi dans la raison qui caractérisait l'époque de l'écriture de ce poème n'existe plus depuis les drames que tu évoques. Désolé pour mon absence de relativisme exacerbé...
  17. Tar Mineldur

    [Samedi] If

    J'avais commencer à répondre ceci hier soir à Celt et Absalom : "Je ne sais pas si vous connaissez cette chanson qui est clairement inspiré de ce poème : [url="http://www.youtube.com/watch?v=WZZWBVX7Q6E"]Tu seras vendéen mon fils[/url] Je pense qu'elle illustre assez bien ton commentaire. La chanson/Le poème a beau être vraiment joli(e), ce qu'elle/il dit est faux : On ne devient pas Vendéen/Homme en suivant des préceptes. Toutefois... License poétique ais-je envie de dire. Et c'est bien dans ce genre de cas que cette expression prend son sens. " Mais je m'étais juré de tapoter le clavier un peu plus. Continuons : Pal, je te suis pas/plus du tout dans ton envolée lyrique nietzschéenne. Ce qui est grand dans l'Homme, c'est ce n'est pas l'intensité de la vie qu'il mène. Si c'est vraiment ça qui te fait rêver, pourquoi ne pas prendre les armes tout de suite et te battre et mourir pour quelque chose en quoi tu crois ? Ça serait intense tu sais ? Je caricature, bien sur, mais c'est juste que cette histoire de bonheur qui se trouverais par delà le bien et le mal dans un monde haut en couleur, ça me semble trop post-moderne pour être honnête. Trop hérité du culte du plaisir contemporain d'une certaine façon. Le cheminement de l'Homme vers la lumière me semble, lui, beaucoup plus intéressant. C'est sur ce chemin que l'Homme s'accomplit. Et c'est justement ce que prétend ce poème quand il explique que tu seras un Homme (au sens de "homme accomplit") si tu rempli un certain nombre de conditions qui sont autant d'étape sur le chemin pré-cité. Enfin je crois... (Nos jours heureux).
  18. Salut les gens ! A l'occasion d'un jeu scout que j'organisais cet été autour du thème de la seconde guerre punique j'ai écrit ce poème pour les besoins du jeu. Pour que vous compreniez un peu : Chaque patrouilles (groupe de 7 scouts) incarnait une faction (Numide, Romain, Gaulois, et Carthaginois) dont les chefs étaient respectivement Roiducanap, Toyotaprius, kaimlefricx, et Hannibal. Pardonnez les écarts à la réalité, il faut bien comprendre que la majorité des jeunes de 12-17 ans ne savent même pas qu'il y a eut une seconde guerre punique. Le jeu s'est étalé sur toute une année en suivant d'abord la campagne d’Hannibal puis en se centrant d'avantage sur l'histoire de Toyotaprius qui après avoir été battu plusieurs fois fut convaincu de traîtrise et échappa au sénat romain. A ce moment là du jeu, celui ci est en fuite et s’apprête a coaliser les peuplades grecs de Sicile pour creer un etat indépendant au sud de l'Italie... (du grand n'importe quoi mais c'était marrant à imaginer). Bien évidemment, et vous l'aurez vite vu, un grand nombre de ces vers sont inspiré où entièrement pris à d'illustres poètes comme Nerval. Seuls les morts verront la fin de la guerre Et dans l'attente longue de ce temps funéraire Rêvant d'être des rois, des sages, des prophètes Les généraux songeaient pris du sommeil des bêtes Hannibal tristement se rappelait qu'a peine Deux ou trois jours plus tôt, plein de vin et de gloire Festoyant dans Capoue assagie et fait sienne Il avait proclamé dans l'ivresse et le soir : "Le monde est à mes pieds ! Et Rome est à genou... Faisons fie de ces rois et des vieilles alliances Mon sceptre avide entend venger la moindre offense Et prendre le Numide avec Rome et Capoue." Dispersant ses efforts, hésitant dans l'action O cruelle ironie qui perdit Hypérion ! Comme le cimetière rattrape le vivant Le destin avait pris Carthage entre ses dents Déjà les noirs corbeaux bagués dessous leurs ailes Rapportaient les renforts et les armées nouvelles Qui affluaient sans fin vers la cité Romaine. La victoire espérée prit un goût de gangrène… « Baal-Amon soutiens mon bras plus haut encore ! Je suis de guerre lasse et je ploie sous l’effort… Qu’on promette cet or que Capoue recelait Dans ces caves obscurs et ses mille palais Aux cupides gaulois. » Et la gaule accepta. Quand Toyotaprius levant au ciel ses bras Sous les arbres sacrés comme font les poètes Se fut longtemps perdu dans ses douleurs muettes Et se jugea trahi par ses amis ingrats Il se prit à crier : "Abîme, abîme, abîme !" Et l'olympe, un instant chancela vers l'abîme "Je suis le déserteur, le veuf, l'inconsolé Le généralissime aux honneurs abolis Ma seule armée n'est plus et mon nom bafoué Porte le soleil noir de la mélancolie Capoue détruite emporte un rêve solennel Un monde dominé par la Rome éternelle Le sénat veut ma mort et me voici en fuite Scipion le parvenu dans la nuit qui l'habite Pactise froidement avec la Numidie Noir torrent s'avançant de lance et d'ennemis Cette engeance est perdue qui croit régir le monde ! Un voile noir recouvre ces âmes vagabondes..." Roiducanap trahi par Carthage infidèle Complotait sa revanche au gout sombre du fiel... EDIT : Je vous met même [url="http://www.youtube.com/watch?v=bEfm2YnLoRU&feature=youtu.be"]la vidéo[/url] en cadeau puisque je l'ai. Je suis le narrateur.
  19. Tu gagne, je reconnais que la diérèse suivie de l'apocope ça ne tient pas debout. Je devrais arrêter de poster à des heures indues...
  20. [quote name='Lord Paladin' timestamp='1343456801' post='2182705'] Assez sympathique j'aime bien le fond et le rythme est plutôt maitrisé même si l'accumulation de structures ternaires au début du poème est un peu maladroite à mon sens et que ce vers ci : [quote]La faible lumière d'une bougie blême[/quote] Est un peu bancale, le "e" prononcé à un endroit tordu n'aidant pas à la prononciation en fait ! Pal' [/quote] Dans ce genre de cas, on ne prononce pas le "e". Faut savoir sortir un peu du XIXème... Du reste, oui, j'aime bien ce poème mais sans plus. Ça manque un peu de nouveauté...
  21. J'ai un peu de mal avec les "yehe" et compagnie, mais à part ça j'aime assez. Ce n'est pas vraiment dans tes "thèmes habituels" en plus. Edit : Le changement est un plus, bien sur.
  22. Bon cru. Désolé pour le commentaire déstructuré qui suit, je relis en même temps. J'aime bien le thème de Halbtraum qui me rappel un peu ce que j'écrivais un temps. Par contre le dernier vers ne me va pas du tout du tout. Le premier quatrain (comme dans Fusion d'ailleurs) me gène un peu du coté de la transition entre le vers 2 et 3. La phrase à rallonge construite sur un "et" c'est un peu lourd : coupe en deux. Toujours dans Fusion, j'aime beaucoup les deux vers "Brûlez, brûlez, ô feuilles mortes ! Votre encens satisfait nos dieux", mais je trouve que c'est encore mieux en remplaçant par "notre Dieu". ça dégage le hiatus et rend donc la prononciation un peu plus fluide mais je sais que tu vas percevoir cette remarque comme une odieuse tentative d'évangélisation, enfin bon... [u]Une fleur[/u]est intéressante, mais un peu raté finalement. A travaillé peut être. Tout de même assez joli.
  23. Salut ! Bienvenu sur le fofo. Mon propos pourra te paraître un peu dur donc on va commencer par les fleurs : pour un premier poème, c'est bien. Personnellement, je n'ai pas ressenti grand chose à la lecture de ce poème. Pourquoi ? Telle est la question. - Le thème est difficile, "l'état est le plus froid des monstres froids" disait Nietzsche et il est donc ardu d'en tirer quelques sentiments. On pourrait argumenter facilement dans le sens contraire mais ce serait vain et nul ne prétendra je pense être particulièrement ému par nos politiciens. - Le fond... Pas transcendant. Le poème prétends donner une définition de la politique ce qui n'est pas une mauvaise idée du tout mais je ne trouve pas que ce soit très bien exploité. Tu ne surprends pas. Tu ne démontre pas non plus, tu te borne à une description qui n'apporte que peut de choses. - La forme aurait pu sauver le poème, bien sur. Mais... des vers irréguliers, des rimes pauvres, une absence de vrai construction rythmique, ...etc qui ne rendent pas la lecture très agréable. Tu devrais lire le guide en épinglé et t’entraîner à utiliser tel ou tel procédé. PS : tu es sur de toi pour le dernier vers ? Bien à toi, Tarmi
  24. Joli poème. J'aime d'autant plus le thème que je viens de finir un excellent livre sur le japon : Nomura, où la cérémonie du thé est souvent évoquée et peu détaillée. Le rythme est bien géré à l’exception de la transition "Trois flocons de neige et d'espoir." qui me semble trop brutale. Autre souci : "Passent dans les pins noirs," tu avais déjà utilisé cette image dans un poème précédent. Alors je sais bien que ce n'est pas à moi de dire ça et que si on cherche avant tout à créé LE poème plutôt qu'une oeuvre globale qui va bien, cette critique ne se justifie pas. Toujours est il que cette sensation de radotage ne m'a pas vraiment plu à la lecture. Enfin, je trouve la dernière phrase un peu longue. On se laisse certes porter le rythme fluide et la beauté des vers, mais on oubli un peu de quoi on parle. Après, c'est peu etre du pinaillage inutile que de dire cela, d'autant plus que Victor Hugo en est probableament mille fois plus coupable.
  25. Salut Quel dureté dans ton propos Absalom ! je ne me reconnais que trop bien dans ce que tu dénonce à raison (cette histoire de lune et d'étoile). Et cette horrible sensation d'écrire cent fois le même poème... Je ne te jette donc pas la pierre pour le côté binaire, hyperbolique & cie. Pour l'orthographe... +1. Ne pas s'y arrêter trop longtemps non plus, c'est souvent vexant pour rien. +1 aussi pour le reste des commentaires précédents. Le rythme aurait mérité une attention plus soutenu : la césure à l'hémistiche ce n'est pas suffisant. Quant aux phrases étrangement formulées sous couvert de licence poétique, je te conseil d'en user avec plus de parcimonie. Les placements originaux des adjectifs ou compléments manquent facilement de légèreté. De jolis vers cependant, j'aimerais vraiment voir ce que ça donne sur d'autres thèmes.
×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.