Aller au contenu
Warhammer Forum
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt

Solarius

Membres
  • Compteur de contenus

    66
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Solarius

  1. Merci de vos réponses. Je me souviens des vieilles boîtes du Kislev mais elles sont bien trop vieilles pour être réédité. J'espérais un reboot des Elfes Sylvains mais il faudra se contenter d'un remake d'Orion et Ariel. Enfin, ça fait toujours plaisir de revoir notre Vieux Monde.
  2. Pardonnez ma candeur, mais je ne suis pas sûr d'avoir bien saisi les grandes lignes de la stratégie de GW concernant TOW. De ce que j'ai compris, on aura : - Beaucoup de reéditions : On a pu le voir pendant les previews d' hier avec les chevaliers bretonniens "montés" et "pégases". J'avoue que je ne m'attendais pas à revoir le kit des années 2000 car j'avais survolé l'article de Warcom . - Quelques refontes, notamment au niveau des personnages car ce sont les modèles les plus mis en avant et aimés des joueurs. - Un peu d'unités spéciales ou de bases jamais vues auparavant comme les chevaliers à pied. A la rigueur, on peut faire des suppositions à partir des jeux Total War pour savoir quelles nouvelles unités arriveront pour quelles armées (attention, suppositions à prendre avec de grosses pincettes). - Concernant le Kislev et Cathay : Here be dragons car ce seront des armées "exclusives" 100% neuves et GW a d'autres chats à fouetter. - Le plus compliqué : Les armées dont les figs se trouvaient dans les Citées de Sigmar (ou du moins une partie) seront retransférées dans TOW pour laisser de la place aux humains. On pourra noter les elfes sylvains, le partie Temple Phoenix des Hauts Elfes ou l'Empire. - Pour préserver notre santé mentale, évitons d'aborder les Elfes Noirs dont les unités sont dispatchées entre les DoK et les CoS ou les nains dont une bonne partie n'a pas bougé du CoS. Peut être reviendront elles dans TOW dans un futur lointain ? (Désolé pour l'overdose de sigles). Voilà, voilà, désolé pour la prise de tête je voulais être sûr d'avoir bien compris !
  3. Merci pour vos retours ! @Schattra : Fidèle au poste, à ce que je vois ! Ça serait sympa qu'il se taille son propre bout de gras comme le Abnettverse de 40K. @ Albrecht : Courage, on est tranquille jusqu'à l'année prochaine ! Maintenant qu'on est débarrassé de ceux de 40K on va devoir se taper ceux en plastique de l'Horus Heresy en attendant le 3ème Fulgrim Par contre, le roman offre une certaine réflexion sur la corruption par le Chaos car le protagoniste a bien conscience que les dons des dieux sombres sont empoisonnés et qu'il va devoir faire attention à la corruption. J'ai oublié de le préciser mais il rappelle Abaddon et sa relation compliquée avec les puissances de la ruine. Effectivement, il s'agit d'azyrites d'origine. Cela dit, le roman précise que leurs armées sont aussi composées de natifs ayant rejoint leurs rangs après avoir été libérés. Il est loin le temps de Batlle où les forces de l'ordre étaient plus portés sur la défense que la conquête (en gros, hein ! On se souvient tous de La Guerre de la Barbe ou La Conquête du Nouveau Monde).
  4. Hé bien, c’était une bonne surprise ! Ça fait du bien de voir de nouvelles têtes et on découvre avec plaisir le travail d’un auteur motivé. On regrettera une intrigue un peu confuse par moments et un surplus de personnages secondaires pas très utiles. Cependant, Noah van Nguyen est passionné par AOS et nous sert une histoire prenante et originale ainsi qu’un protagoniste mémorable qui mériterait bien sa figurine. L’histoire se déroule en Aqshy, dans un lieu nommé La Vallée Ardente. Cette région était, durant l’Âge des Mythes, peuplée par les Yrduns, un peuple de fiers guerriers. Leur civilisation a été détruite par les forces de la ruine durant l’Âge du Chaos avant que leurs terres ne soient une nouvelle fois envahie, cette fois par les Azyrites durant l’Âge de Sigmar. On peut parler d’invasion car, si ils ne sont pas aussi cruels que les Chaotiques, ils se comportent comme des colons, traitent avec mépris les peuples autochtones et n’ont aucun remords à les exploiter ou à piller leurs terres. Après qu’il ait vu sa soeur se faire tuer en tentant de sauver une prêtresse de Sigmar, Heldanarr, le personnage principal et narrateur, jurera de libérer sa terre natale. Il traversera plusieurs tragédies comme le deuil ou la trahison, ce qui le confortera dans sa haine des forces de Sigmar et des autres dieux. L’enfer étant pavé de bonnes intentions, on le verra petit à petit succomber à l’appel du Chaos, et plus particulièrement du Godeater, un aspect de Khorne. C’est donc une damnation qui nous est racontée en plus d’un point de vue radicalement différent sur les forces d’ Azyr. C’est assez rare ce genre de romans, surtout pour AOS, et mérite d’être souligné. En effet, Heldanarr va au début capturer une prêtresse de Khorne qui deviendra son amie et confidente puis tentera de le convertir au culte du seigneur des crânes. Il va d’abord refuser puis va reconsidérer son avis tout au long du roman au fur et à mesure que les tragédies se succéderont crescendo. C’est un point assez bien foutu : Au départ il reste indifférent au baratin de la prêtresse mais se laisse de plus en plus convaincre de son existence. Puis, cette entité influencera sa vie de moins en moins subtilement jusqu’à l’ apothéose finale. On retrouvera avec joie la bonne vieille Dark Fantasy sauce Battle ! Exit la High Fantasy insipide, ses stormcasts et la magie overcheaté, dites (re)bonjour au sang, à la déprime et aux anti-héros. Sur ce point là, la BL nous gâte car j’ai rarement vu un perso avec une vie aussi pourrie (même avec Malus Darkblade !). La personnalité d’ Heldanar est plutôt bien retranscrite, ses motivations sont crédibles et il représente bien les mortels rejoignant les rangs des esclaves des ténèbres. L’auteur prend un malin plaisir à nous faire ressentir de la compassion et même de la pitié pour les servants du chaos. D’ailleurs, on verra la bande d’ Heldanar grossir, allant d’une simple bande de brigands à une armée nécessitant l’intervention des stormcasts. Du coup, si vous aimez les sucess story de bad guys vous serez servi. Il y a des scènes vraiment fortes, si bien que j’ai par moment ressenti des coups de blues au cours de ma lecture. Les dialogues, très nombreux, sont bien ciselés et les scènes d’action sommaires. Au niveau des ombres au tableau, il y a une multiplication de persos secondaires pas très intéressants et manquant cruellement de personnalité, à tel point qu’on a du mal à se rappeler qui fait quoi. L’intrigue part un peu dans tous les sens car elle est censée se dérouler sur plusieurs années mais dans les faits on a souvent l’impression que les situations s’enchaînent sans grande logique. Quelques passages un peu ennuyeux sont à souligner. Enfin, il y a un cruel manque de descriptions au niveau de l’apparence physique des persos ou des lieux. Cela dit, tout ceci est rattrapé par les différents (et nombreux) points forts cités ci-dessus. En tous cas, souhaitons bonne chance à Noah Van Nguyen et demandons une traduction VF ! Au niveau du lore : - Enfin une bonne description d’Aqshy ! Je râle (encore) un peu mais je trouve que les bouquins AOS ont du mal à nous donner une idée d’ à quoi ressemble les royaumes. Souvent, on a l’impression de voir une succession de décors fantastiques ou banals mais ici l’auteur s’est donné du mal pour nous faire comprendre à quoi ressemble la vie pour les mortels. Le héros traversera certes des lieux fantastiques comme des grottes gigantesques ou des forteresses souterraines mais dans l’ensemble l’action se passe dans un cadre beaucoup plus réaliste : Toundras, déserts, cités de Sigmar… On découvre que le quotidien des humains est loin d’être idyllique entre les différentes saloperies qui peuplent les étendues sauvages et les cités où règnent racisme et inégalités. D’ailleurs, à ce sujet : - Les Azyrites ne sont pas de gentils sauveurs mais des colonisateurs pillant sans vergogne les terrains conquis. Non seulement cela provoque un mécontentement des populations « secourues », mais en plus certains rejoignent les rangs des dieux sombres pour se venger. D’ailleurs, on se rend compte que l’image de Sigmar le gentil sauveur n’est pas partagée par tout le monde. C’est un peu dur à expliquer mais les peuples ayant connu l’Âge du Chaos ont été témoins d’évènements apocalyptiques. Pour nombre des habitants des royaumes, les dieux sombres sont destinés à gagner et il est inutile d’espérer autre chose. Sigmar et les autres dieux passent donc pour des menteurs et des maîtres exploitant sans vergogne leurs suivants. En gros, ceux qui suivent le chaos ne le font pas tous pour devenir prince-démon mais pour préserver leur vie. C’est le plus gros point fort du roman, on a le point de vue inverse sur l’Âge de Sigmar. - Pour le dernier point, il y a une info très intéressante mais qui spoile avec brutalité le roman : Ma note : 16,5/20
  5. Merci pour vos réponses ! Karbur : Après, comme on dit, mieux vaut avoir affaire à Dieu qu'à ses saints ! Albrecht : Exactement, c'est un point très exaspérant. L'univers a cruellement besoin d'être plus détaillé en profondeur et aurait tout à gagner à obtenir des livres d'illustrations accompagné de lore comme Battle en son temps. En même temps ça manque de tout : Articles WD, romans BL, suppléments JDR… A croire que GW veut laisser crever la licence. Schattra : Je n'ai pas noté de référence particulière à Realm-Lords mais on peut supposer que Dale Lucas se décide à faire son nid dans le futur.
  6. J’avais, il y a quelque temps, écrit un retour sur le premier roman de Dale Lucas pour la BL (le très sympathique Realm-Lords), j’étais donc très curieux de voir la suite de son travail. Force est de contacter que le bonhomme s’est plutôt amélioré malgré quelques mauvaises habitudes. L’intrigue se déroule dans en Hysh, dans la cité-libre de Settler’s Grain. Pour les néophytes, il s’agit de l’un des rares endroits de ce royaume où les non-lumineths ont le droit de s’installer. Suite à la destruction d’une Stormvault, un objet magique pouvant changer la face des Royaumes Mortels a été dérobé. On suivra donc plusieurs personnages dans leur quête du Godsbane, un bâton magique forgé durant l’ Âge des Mythes et donnant à son porteur assez de puissance pour détruire un dieu : - Un groupe composé d’un Stormcast des Tempest Lords (l’ost chargé de veiller sur cette cité), un capitaine Kharadron déshonoré ainsi que son équipage, une Fille de Khaine faisant parti d'un complot anti-Morathi fuyant son courroux et une ancienne professeure de magie Lumineth. Celle-ci est tourmentée par son échec car l’un de ses étudiants a dérobé le bâton Mcguffin pour le remettre à une secte anti-dieu et le recherchera pendant l’essentiel de l’intrigue. - On suivra également ledit étudiant dans sa progression à travers les échelons de la secte du Soleil Noir. C’est l’occasion de constater que les mortels de la faction de l’Ordre sont loins de tous respecter leurs dieux et que nombreux sont ceux à les mettre à pied égalité avec ceux du Chaos. On a donc des antagonistes très intéressants même si leurs motivations manquent de développement. - Un groupe de servants de Tzeentch composé principalement de Tzaangors peu utiles à l’ intrigue. J’ai trouvé le casting plutôt sympathique. Il n’ y a pas de personnages stéréotypés ou méchants, chacun est un ennemi pour l’autre et l’auteur parvient à nous faire attacher à chacun (même le stormast !). Dale Lucas a un talent indéniable à ce niveau-là. Il y a énormément de dialogues et assez peu d’action. On sent que l’auteur apprécie AOS et nous donne une bonne dose de fluff sur le fonctionnement de Settler’s Gain. Les principaux défauts sont de nombreuses facilités scènaristiques, un manque de descriptions (apparence des persos, lieux et décors…) et plusieurs longueurs dans la seconde moitié du récit. Autre point noir : Les Chaotiques servant surtout de chair à canon. C’est un point souvent reproché à la BL mais là c’est assez ridicule car ils ne serviront à quasiment rien si ce n’est de servir d’antagoniste finaux pas très inspirés. Malgré ces défauts que j’avais trouvé dans Realm-Lords, je trouve que le travail de Dale Lucas est honnête et mériterait une traduction VF. En tous cas il apprécie AOS et cela mérite d’être souligné. Un détail amusant : Le livre est très soft au niveau de la violence, on a du mal à croire qu’il s’agit de la même maison d’édition que Night Lords d’ADB ! Blague à part on a ici un roman sympathique qui mériterait bien une traduction… Ma note : 15/20 Au niveau du lore : - Les continents de Hysh étaient habités par d’autres races avant l’arrivée des Lumineths. Ceux-ci n’ont pas tarder à les chasser pour prendre leur place, ce qui a engendré un ressentiment à leurs égards. - Pas mal d’infos sur Settler’s Gain. Elle comporte énormément d’université, ce qui en fait une cité très « étudiante » où les futurs mages viennent parfaire leurs connaissances dans des académies très perfectionnistes où l’échec est dûrement réprimé. Elle est dirigée par un conseil composé de soixante huit membres. - Teclis apparaît souvent en prenant divers aspects pour conseiller les mortels de son royaume qu’il juge digne. Point très intéressant :
  7. C'est moi ou le Malcador côté rouge est dôté d'un canon Vanquisher ?
  8. @gaspard Désolé pour la news inutile. Emporté par mon élan, je me suis pris les pieds dans le tapis ^^
  9. Ok c'est confirmé pour les volants : https://spikeybits.com/2023/07/gw-removing-xenos-factions-products-from-warhammer-40k-ai.html Sans vouloir tomber dans la théorie fumante, j'ai pu trouver ceci sur Faeit212. En gros, GW ne fermerait pas la porte à une version 40K, cela dépendra du succès de la version HH. via une source solide sur Faeit 212 Le travail sur Epic a commencé en 2018. Epic Horus Heresy sera la dernière production de GW à laquelle participera Jervis Johnson. Avant de quitter GW en 2021, il était l'un des concepteurs et un conseiller important pour ceux qui travaillent sur le jeu. Il a également été le plus grand défenseur du retour du jeu au sein de l'entreprise. Ce nouvel Epic est son bébé, comme les éditions précédentes l'ont été et feront partie de son héritage. Epic sera le premier de la "nouvelle génération" de jeux spécialisés, d'autres suivront. Comme Necromunda, le jeu est fait pour rester - ils savent comment ils vont développer le jeu dans le futur. Ils ont des plans pour étendre le jeu en dehors de HH dans la Grande Croisade, M31, M41 ect. si le jeu devient assez fort. http://natfka.blogspot.com/2023/05/the-future-of-epic-horus-heresy-plans.html?m=1
  10. Il y a un détail qui me chagrine : Si je fais une traduction fainéante : Puis-je utiliser mes modèles Adeptus Titanicus et Aeronautica Imperialis ? Oui, c'est possible. Tous les Titans et Chevaliers actuellement disponibles pour l'Adeptus Titanicus sont inclus - y compris le prochain Titan éclaireur lourd plasticDire Wolf. Une bonne partie de la gamme Aeronautica Imperialis est également présente, avec les Space Marines et les avions de la Marine Impériale prêts à mitrailler. Comme il s'agit d'un jeu de l'ère Horus Heresy, les vaisseaux xenos de la gamme Aeronautica Imperialis ne seront pas de la partie. De plus, comme l'Astra Militarum du 41ème Millénaire n'était pas une entité durant l'Hérésie d'Horus, les Vulture Gunships, Valkyrie Assault Carriers, et Vendetta Assault Carriers ne seront pas de la partie. Ils quitteront bientôt la gamme, alors si vous voulez une flotte de petits avions Xenos et Astra Militarum à vous approprier, achetez-les dès maintenant. Autre point : La prise en charge de l'Adeptus Titanicus et de l'Aeronautica Imperialis (dans le cadre de l' Horus Heresy uniquement) se poursuivra, afin que vous puissiez continuer à jouer à ces jeux en même temps qu'à ce nouveau jeu passionnant à l'échelle épique. Sans vouloir lancer de dramas, ça veut bien dire que les aéronefs qui ne rentrent pas dans l'Horus Heresy (Valkyrie, vendetta, vulture et vaisseaux xenos) sont sur le point d'être squattés ?
  11. Solarius

    Romans Armageddon

    Quelle bonne idée ! Je suis également amateur de cette guerre. Alors, je te conseille : - Helsreach, par le saint Aaron Dembski-Bowden et sa suite Fire and blood, malheureusement non traduite https://www.black-librarium.com/t2587-helsreach-d-aaron-dembski-bowden - Sa cultissime adaptation, de Richard Boylan : - Le Don de l'Empereur par le toujours sacro-saint ADB qui raconte la première guerre, https://www.black-librarium.com/t2573-le-don-de-l-empereur-d-aaron-dembski-bowden - Les guerres pour Armageddon, excellent livre de background qui se fait malheureusement rare, - Ghazgull Thraka Prophète de la Waaagh par Nate Crowley récemment paru en français https://www.black-librarium.com/t5099-ghazghkull-thraka-prophete-de-la-waaagh-de-nate-crowley - Si tu es anglophone : L'omnibus yarrick d'Annandale, Gunheads de Steve Parker et tout un tas d'ombibus dispos en VO sur le site BL : https://www.blacklibrary.com/Home/Search-Results.html?page=2 Sur ce, bonne lecture !
  12. Bilan mitigé mais néanmoins positif pour ce récit : Il y a de bonnes idées mais l’intrigue fait beaucoup de surplace. Les points de vue sont assez inégaux mais la conclusion est plutôt satisfaisante. L’histoire se déroule donc à Lamentation, une cité de Shyish sous la domination d’un ost ossiarch dirigé par le seigneur Zothar Athrabis. En plus des os de leurs défunts, les habitants doivent lui remettre tous les 10 ans leur jeune le plus vigoureux pour servir de réceptacle à l’âme de Neophron, son fils décédé. Ils doivent donc mettre en place des compétitions particulièrement cruelles pour décider à qui reviendra cet honneur. L’histoire se déroulera donc sur une période de 10 ans et suivra un ensemble de personnages qui auront un impact sur le futur de la ville. Le héros principal est le dernier gagnant de ces jeux, un certain Lycus qui se voit donc remettre la précieuse âme et est choisi pour devenir le nouveau « fils » de Zothar. Il devra faire ses preuves et s’intégrer à l’ost de son nouveau « père ». On suivra également la meilleure amie de ce dernier qui, en grandissant, deviendra prêtresse de Sigmar et attisera une révolution contre Zothar. Ce dernier, bien qu’il donne son titre à la nouvelle, est rarement présent mais reste très important. C’est vraiment le perso central. Il y a tout une ribambelles de persos secondaires plus ou moins oubliables comme un Soulmason sympathique et le second de Zothar froid et brutal. L’intrigue rappelle donc pas mal la trilogie Night Lords d’ADB, avec un personnage humain devant s’intégrer à une équipe de psychopathes. C’est l’occasion de voir quelques persos secondaires ossiarchs servant surtout à montrer qui fait quoi. Malheureusement, il n’y a pas vraiment le côté gore et malsain de la Première Griffe, on est dans une violence très soft. Le livre contient malheureusement assez peu de fluff sur les ossiarchs, on rappelle surtout ce qu’il y a écrit dans les codex. En revanche, on en apprend plus sur l’organisation d’une cité « made in Nagash » dominée par ces derniers : Les habitants vivent dans la peur et dans une système de caste rigide laissant peu de place à l’ ascension sociale. Les lois sont cruelles, les habitants endoctrinés et tout doit être le plus ordonné possible. Dans la seconde intrigue, on peut voir que Sigmar est vu comme le dieu de l’espoir venant en aide aux plus démunis. C’est ce point de vue que j’ai trouvé le plus intéressant, on peut voir comment germe une rébellion dans ce genre d’endroit. On voit bien que les lieux dirigés par Nagash mettent en avant l’ordre au point de devenir des dictatures privilégiant les morts aux vivants. Quant au point de vue de Zothar, ils est surtout composé de flashbacks nous faisant comprendre sa personnalité peu complexe mais néanmoins intéressante : Il était un roi de Shyish ayant fait un pacte avec Nagash après la mort de son fils. En échange de sa servitude éternelle et de sa transformation en seigneur ossiarch, Nagash lui a permis de retrouver son fils grâce au système expliqué plus haut. Un point assez intéressant est le fait que l’on ne sache pas si tout ceci est vrai ou bien une invention sournoise de Nagash, Lycus ne ressentant aucun changement après la mort de l’ancien Neophron. C’est un peu compliqué à décrire mais en gros on ne sait pas si Zothar est fou ou si les personnages humains sont incapables de percevoir quand une âme partage un corps avec une autre. En tous cas un chose est sûre : Les pactes avec le Grand Nécromancien sont des jeux de dupes car si ils permettent de corriger un tort (en l’occurence la mort d’un proche), le prix à payer est bien lourd et le résultat décevant car ceux qui deviennent ses servants sont destinés à une existence éternelle mais morne et sans liberté. Zothar va donc devoir faire son deuil et commencer à se remettre en question. Cependant ne vous attendez pas à un perso sympathique : Il reste froid, implacable et dénué de tous sentiments chaleureux à part l’obsession malsaine qu’il vaut à son fils. Il va progressivement se rendre compte de l’inutilité du cycle de réincarnation dans lequel est piégé son fils et va devoir se décider à passer à autre chose. Tout ceci se terminera, bien évidemment, en drama très sanglant et déprimant. Malgré des qualités indéniables comme le point de vue de Zothar ou l’accent mis sur le drame, il y a pas mal de points noirs comme le personnage de Lycus assez vide, une intrigue qui met du temps à démarrer ou le manque de lore intéressant sur les ossiarques. Néanmoins, on notera une conclusion vraiment pas mal qui relève le niveau en plus de nous mettre un sacré coup de cafard. Richard Strachan reste mon chouchou mais il semble un peu galérer sur celui-ci. Je continue mon run sur cet auteur et vous donnerai des nouvelles prochainement. Ma note : 14/20
  13. Eh bien, on dirait que la BL a trouvé une nouvelle locomotive pour remplacer Josh Reynolds à AOS ! J’avais pu découvrir le travail de Richard Strachan dans les recueils de nouvelles ainsi que dans Warcry Blood of the Everchosen. Il nous sert ici une histoire très bien ficelée reprenant les codes des Space Marines Battle (les bons hein, genre Helsreach !) et les adaptant à AOS. L’intrigue m’a pas mal rappelé l’excellent DeathWatch de Steve Parker avec un héros qui s’intègre à une confrérie de guerriers, se fait des amis et des rivaux , découvre sa nouvelle famille en même temps que le lecteur puis part à l’assaut d’une menace introduite dans un point de vue secondaire. Il y a de plus un deutéragoniste volontairement antipathique contrastant avec le héros. L’histoire se déroule donc en Aqshy et alternera entre les différents lieux tenus par les Marteaux de Sigmar comme Hammerhall. On suit donc Ferrant, un jeune Stormcast récemment réforgé dans son intégration aux Hammerhands, l’Ost-Tempête (ras le bol des anglicismes !) réputé dans tout Aqshy et dirigé par Vandus. Il va se faire une rivale en la personne de Machaera, une Judicator revêche, et un allié en celle d’Actinus, un relictor. Il découvrira donc sa nouvelle famille et veillera à se faire accepter en accomplissant maints exploits. En parallèle, on suivra une officière des guildes d’Hammerhal dans sa quête de pouvoir. Tout ce beau monde devra se rassembler pour affronter une Saigne-Royaume de Khorne au but très original : Dans l’ensemble, c’est du bon. Je m’étais habitué à lire des bouquins AOS franchement moyens mais là j’ai trouvé que Strachan n’était pas loin du niveau de Reynolds. Les différents personnages sont dans l’ensemble très sympathiques : Ferrant est un protagoniste un peu vide mais assez attachant avec sa peur de l’échec et son envie de faire ses preuves. Actinus est un véritable Fonzie sur lequel on peut toujours compter alors que Machaera est une pimbêche sympathique. Cela dit, la palme d’or revient à l’officière des Freeguilds. Ne vous attendez pas à quelque chose ressemblant à une certaine infâme MarySue venant d’une abominable trilogie de films d’une certaine série massacrée par une certaine compagnie ayant pour logo une certaine souris maléfique (Je refuse d’écrire le nom de cette grue, vous voyez de qui je parle !) mais à un personnage détestable, lâche et incompétent. Ceux qui ont lu « Cadia Résiste » se souviendront peut-être de Grüber, le général cadien antipathique qui connaissait ensuite un arc de rédemption. Je ne vais pas trop spoiler mais on a ici à peu près la même idée car elle devra faire face à ses échecs et ses traîtrises puis commencera à se racheter une conduite. A part Actinus tout le monde à ses doutes, ses forces et ses faiblesses. Les différents personnages des Marteaux de Sigmar apparaissent et certains ont droit à plusieurs chapitres racontés de leur point de vue, ce qui est plutôt cool. On verra notamment Aventis, Vanus et Bastian Carthalos. Le fluff est généreux et la plume de l’auteur est suffisamment bonne pour qu’on accroche. On regrettera quelques bizarreries comme le point de vue de l’officière qui, si il est intéressant, ne mène finalement pas à grand chose et semble surtout être là pour introduire une future histoire. Le final manque d’originalité et certains persos comme Actinus auraient pu être un peu plus exploités. Cela dit ne boudons pas notre plaisir, c’est vraiment une bonne lecture pour découvrir AOS et ça mériterait largement une traduction VF (mais bon vu la politique de GW à ce niveau…). Je m’emballe peut être un peu mais j’ai trouvé que c’était dans le haut du panier d’AOS, il n’y a pas les défauts énervants que l’on retrouve dans d’autres publications comme le lore peu développé où la sensation que l’auteur bâcle son travail vers la fin. En tout cas, ça rend honneur à ces pauvres stormcasts trop décriés et rappellera la première édition d'AOS. Ma note : 16,5/20 Pour le fluff, attendez-vous à en bouffer ! Voici un échantillon : - Les Marteaux de Sigmar font beaucoup penser aux Imperial Fists pour leur tempérament stoïque, humble et leur sincérité à croire aux idéaux de Sigmar. Ils n’ont pas beaucoup de possessions et aiment les lieux simples et épurés. Ils font souvent preuve d’introspection et d’exigence envers eux-mêmes. Leurs forces sont dispersées à travers les différents royaumes. - Il est fait mention de golems qui avaient été teasés dans un ouvrage dont j’ai oublié le nom. Voici un extrait : " Les portes s'entrouvrirent pour l'accueillir. Des soldats de la guilde libre de la garde vandusienne, vêtus d'armures blanc et or, épaulaient leurs armes et le saluaient au passage. De chaque côté du pont, les deux sentinelles du palais les éclipsaient, ces golems à rouages qui se tenaient assis dans une grâce léonine, l'aile repliée, prêts à défendre le siège du gouvernement de Hammerhal à la moindre alerte. " - Du lore sur les croisades Dawnbringer. Elles sont organisées autour de Métalithes, des morceaux de pierre magique. C’est l’occasion de voir les freeguilds en action. Elles font penser à des régiments de gardes impériaux et sont très diversifiées. On peut citer les Taureaux de plomb porteant des uniformes gris et considérés comme mornes et utilitaires par leurs pairs, les Heldenhain connus pour porter des uniformes sombres associés à des manteaux gris cendré et à des cuirasses faites d'un métal noir, la Garde Vandusienne portant une armure blanche et dorée et les très réputés Lions d'Or, qui semblent porter des armures dorées. On parle aussi du 95e "Edgelanders" qui s'est battu jusqu'au bout contre des gheists et des Ashland Lancers qui ont mis en déroute une imortante armée Orruks - La région de la Grande Parche comportait de nombreuses civilisations ayant été anéanties après l’Âge du Chaos. - Vandus fait penser à Dante dans le sens où il est tellement connu qu’on le voit comme un héros de légende sorti d’un conte. Il semble souffrir d’épisodes de démence (peut-être à cause de ses reforges ?). Bastien rappelle Marneus Calgar pour son côté autoritaire et ses talents de stratège alors qu’Aventis représente le cliché de l’archiviste bizarre mais toujours de bon conseil comme Mephiston ou Tigurius.
  14. Après la bonne surprise de The Hollow King je suis assez mitigé pour ce BL. Pour les points positifs on a un perso principal sympathique et la plume de Guy Haley qui est toujours aussi bonne mais d’un autre côté l’histoire manque cruellement d’originalité et d’approfondissement sur la fin. On suit donc Drekki Flynt, corsaire Karadhron réputé pour sa bravoure, son audace et sa tendance à suivre le code de sa culture sans trop se forcer dans une quête visant à retrouver une amulette pouvant sauver une cité de Chamon attaquée par les hordes de Tzeentch. Il se voit contraint d’accepter à cause d’une sombre histoire impliquant un mariage annulé avec la fille d’un armateur particulièrement rancunier. S’ensuit une course à travers les cieux qui s’avéra périlleuse à cause des attaques incessantes de démons, ce qui semble indiquer qu’un traître se trouve dans l’équipage… En parallèle on le voit se lier d’amitié avec une mage chargée de veiller au bon train de l’expédition. L’une des grandes forces de l’intrigue reste son personnage principal, Drekki. Baratineur, arrogant, truculent et sympathique, il tranche pas mal avec la plupart des nains mis en avant par la BL. Il rappelle plus un Jack Sparrow qu’un Gotrek et transpire la confiance en soi même si cela à tendance à l’entraîner dans des situations délicates. Les cieux de Chamon sont plutôt bien représentés et on arrive à se faire une idée d’à quoi y ressemble la vie avec sa faune agressive, ses îles flottantes et ses tempêtes. Enfin il y a de vraies bonnes idées comme la présence de gobs pirates qu’on avaient vu dans « Corsaires du Dragon de Fer » ! On a ici un récit de piraterie à la sauce Steampunk avec son héros grande gueule, ses trésors et ses scènes d’abordage. L’action est généreuse et on ne s’ennuie pas. Malheureusement, bien que j’ai été entraîné par le récit au début, j’ai pas mal décroché vers la fin à cause d’un manque assez flagrant d’originalité. Haley semble fatiguer et nous sert une histoire de traître racontée à l’arrache et un méchant vu à des kilomètres. L’excitation retombe comme un soufflet après que les héros aient mis la main sur leur trésor et on a un final peu convaincant. Ce livre permet également de découvrir le fonctionnement d’un équipage Kharadron en profondeur et de découvrir qui fait quoi. C’est plutôt intéressant mais j’avais trouvé ce point mieux abordé dans Corsaires du Dragon de Fer car il y avait une certaine synergie entre les persos. La lecture reste agréable mais tout ceci manque d’enjeu. Je conseillerai donc ce livre pour les fans de cette faction même si j’ai trouvé le Corsaire… mieux amené. Ma note : 14/20 Pour le point fluff : - On découvre la composition d’un équipage Kharadron et le fonctionnement de leurs vaisseaux. - Les nains parlent toujours le Khazalid. Il a plutôt bien résisté à l’épreuve du temps même si il s’est adapté en fonction des nouvelles cultures naines. Les Kharadrons emploient un dialecte nommé le Kharadrid. Détail amusant : Cela permet à Haley d’utiliser des insultes sans choquer personne. Ceux qui lisent les Fantômes de Gaunt en VO penseront au mot Feth qui sert à utiliser le F word. - Le corps des nains est conçu pour la vie souterraine et s’adapte plutôt bien à la vie aérienne. Malheureusement ils ne sont pas vraiment à l’aise sur la mer. - Les duardins de Barak-Thrund ont la peau sombre, souvent grisée et craquelée. - Les Squigs dirigeables existent et la catapulte à Gobelin est toujours utilisée ! On rencontre un équipage particulièrement redoutable nommé le Jolly Orruk. - On découvre une expression populaire : Jouer à Teclis qui consiste à utiliser des arguments subtils et sans aucun sens pour se donner l’air intelligent.
  15. Content que ça vous plaise ! Effectivement, ça spoile un peu . J'ai donc rajouté une balise . Au passage je suis en train de me lancer dans un gros run AOS et me prépare à attaquer les dernières sorties
  16. J’ai cru comprendre que John Frech ne faisait pas trop l’unanimité sur ce forum, j’étais donc un peu méfiant en achetant ce livre. Au final j’ai passé un agréable moment même si il l’intrigue se montre parfois très brouillonne. Le principal intérêt réside au niveau de son personnage principal très intéressant. On suit donc Cado, vampire de son état, dans sa quête de revanche contre la secte de Tzeentch responsable de la destruction de son royaume. Elle va le mener à Aventhis, une cité-libre de Shyish menacée par un ost d’Ossiarch. Les habitants pourront compter sur l’aide d’ un ost de Lumineths. On aurait pu attendre à ce que l’intrigue se découpe en deux avec une partie flash-back et une autre dans le présent mais French se montre malin et arrive à aborder ces deux aspects de l’histoire sans que l’un ne déborde sur l’autre. D’un côté, Cado recherche les membres de la secte à travers les bas-fonds de la cité et d’un autre on le voit méditer et se rappeler les événements qui l’on menés à accepter le baiser de sang puis à vouer le reste de son existence à sa vengeance. Cette partie de l’histoire reste volontairement floue et c’est tant mieux, cela permet à Cado de garder une aura de mystère. Cependant, le manque de page se fait rapidement ressentir et certains passages sont assez mal foutus. Par exemple, à un moment donné, Cado rencontre et affronte des Lumineths puis des Ossiarchs avant d’être engagé comme protecteur de la cité par une prêtresse de Sigmar en l’espace de trois malheureux chapitres. Cela donne à l’intrigue un côté assez veaudevillesque avec des personnages qui apparaissent on ne sait trop comment ni pourquoi. Le final à aussi du mal à se montrer convaincant à cause d’un élément de résolution trop simpliste. L’intrigue reste assez classique avec le héros qui fait le taxi entre les différents personnages et utilise ses pouvoirs pour trouver des indices. Ces derniers lui permettent de ressusciter les témoins trucidés ou de prendre le contrôle des humains pour avoir accès à leur mémoire, ce qui donne lieu à des situations très intéressantes. Il y a quelques scènes d’action mais sinon ça reste un polar relativement classique. Heureusement, French se rattrape avec le traitement de son héros qui est aux antipodes des autres persos vampiriques. On n’a pas ici droit au classique boucher sanguinaire qui transpire le mépris d’autrui et la confiance en soi mais bien l’inverse. Traumatisé par la perte de ses êtres chers, Cado a donc juré de se venger et a rejoint les différents combats contre les forces du Chaos à travers les royaumes dans l’espoir de retrouver les membres du culte responsable de ses malheurs. Le poids du temps se fait sentir et on ressent bien la futilité de sa quête : Plus personne ne se souvient de son royaume et on imagine bien la déprime et la solitude de Cado, qui porte bien son surnom de Roi Creux. Il suit un code d’honneur qui l’empêche de s’en prendre à des innocents. Cependant, il est suggéré qu’il n’a surement pas toujours tenu sa promesse et est capable de se montrer particulièrement retors pour assouvir sa vengeance. Plus le livre avance et plus on se rend compte que derrière ses pouvoirs se cache quelqu’un de tourmenté et au final assez immature, dans le sens où il refuse d’aller de l’avant et de faire son deuil. Cela est symbolisé par les anneaux qu’il porte à ses doigts : Ceux-ci contiennent les âmes d’ êtres chers qu’il a réussi à préserver de Nagash. Il refuse de s’en séparer et donc de les laisser reposer en paix. Au final, on a un livre plutôt intéressant bien qu’assez inégal. Si vous êtes fan des vampires de GW et voulez voir des antagonistes qui sortent de l’ordinaire prenez le. Ma note : 15/20 Au niveau du lore intéressant : - Le masque que portent les Acolytes de Tzeentch est directement fixé à leur crâne, ils ne sont pas censés les enlever. - Entre la corruption du Chaos et le fait que Nagash ait aspiré les âmes qui composent les sous mondes, Shyish est littéralement en train de mourir. - Il est fait mention des Cometsworn, qui sont les équivalents des inquisiteurs puritains de 40K pour AOS. - Certains vampires ne peuvent boire ou manger la nourriture mortelle. Cado peut en ressentir le goût mais cela n’a pas plus d’effet sur lui. - Le sang des vampires peut faire de nombreuses choses comme soigner ou assujettir un mortel. Cela dépend de la lignée et des connaissances du propriétaire. Il en faut une certaine quantité pour créer un autre vampire. - On en apprend plus sur les lignes géomantiques : Il s’agit de lignes d’énergies magiques traversant le sol des royaumes. Lorsqu’elles se croisent, elles donnent lieu à des merveilles comme des arbres géants ou des vortexs. Beaucoup de temples et de cités y sont construits.
  17. Pour le monde brisé, que pensez-vous d' Armageddon ? Je pense que ça irait bien avec le retour d' Angron (Première guerre + les forces de Khorne qui attaquent la planète).
  18. Tout ceci paraît étrange, en effet. A noter qu'il est fait mention d'une unité de troupe nommée "Jackals". C'est peut être les cultistes vu sur cette photo (théorie à prendre avec des pincettes) :
  19. Il y avait aussi cette illustration dans la reveal sur les Dark Omens : Ça fait penser à une Mutaragne version Tzeentch à la taille XXL, non ?
  20. Pas trop mal. Certaines parties sont un peu "forcées" mais sinon ça fonctionne. Effectivement, tout ceci a un air de bricolage mais sinon ça fonctionne. Je ne suis pas sûr que l'on ait une trilogie mais il n'est pas exlu que l'on revoit Maesa dans d'autres travaux d'Haley. C'est tout à fait ça. Le bouquin commence d'ailleurs par cette nouvelle !
  21. Merci pour vos retours ! Personnellement j'étais assez déçu car je m'attendais surtout à lire une histoire se passant sur les vaisseaux noirs et que l'intrigue principale avance un peu. Au lieu de ça, l'apport en fluff n'est pas sensationnel et les personnages semblent tourner en rond. A part ça, ce n'est pas un mauvais bouquin : les Word Bearers défoncent et on ne s'ennuie pas, c'est juste que Guy Haley n'a pas la place pour faire ce qu'il veut.
  22. J'ai trouvé ce livre très moyen. Normalement j'aime beaucoup Guy Haley mais malheureusement ce livre souffre des mêmes défauts que le premier de la série, à savoir une surabondance de persos, un gros manque d'enjeu et un rythme très inégal. En gros, on continue à suivre Darth Sidious Tenebrus et sa jeune acolyte vus dans le tome 2. Ils vont s'allier aux Word Bearers pour trouver un individu dans lequel l'Empereur serait censé se réincarner car depuis l'ouverture de la grande faille de nombreux psykers ont des visions montrant Big E se relever de son trône. Ils vont donc mener une série de raids sur les vaisseaux noirs pour trouver des sacrifices de choix pour les démons de Tzeentch pour essayer de décripter tout ça. En parallèle, on continue à suivre l'historitor Fabian, sorte de François Pignon futuriste, dans les coulisses de l'état-major de la croisade Indomitus. Il va être chargé par Guilliman de répertorier les faits d'armes d'un corps 'armée et lui servir d'espion. On suivra aussi plusieurs primaris, dont un qui intégrera les Black Templars. Le début est assez sympa car c'est l'occasion d'apprendre de revoir ce vieux salaud de Kor Phaeron, d'apprendre du lore sur les vaisseaux noirs et de voir les sœurs du silence en action. Malheureusement l'intérêt du bouquin diminue à partir de la moitié : Certaines sous intrigues sont complétement rushées (notamment celle du primaris Black Templar), pas mal de persos sont sont inintéressants (mention spéciale pour la sœur du silence sur la couverture qui se fait buter dans son premier chapitre !) et les objectifs des protagonistes sont peu clairs : En gros, tout le monde essaie de mettre la main sur une possible réincarnation de l'Empereur et fonce sur une planète possédant un relais d' astopathes pour le dénicher. Autant les deux derniers étaient intéressants car ils nous racontaient l'évolution de certaines factions au M42 (les Custodes et les Space Wolves), autant celui-ci manque vraiment, mais vraiment beaucoup d'ambitions et sert tout au plus à faire avancer un petit peu l'intrigue "principale", dont je commence à avoir du mal à voir l'intérêt. Pourtant il y a de bonnes idées mais ça n'aboutit pas à grand chose. C'est assez énervant, il y a beaucoup de choses à raconter sur l'évolution de l'univers de 40000 au M42 mais là c'est vraiment mou du bide. J'ai l'impression que Haley a voulu faire un méga intrigue à la GOT avec plein de persos POV mais malheureusement le manque de place se fait rapidement sentir, ce qui contribue à des bizarreries en tous genres. Espérons que ça s'améliore dans les prochains tomes. Noté 12/20 Au niveau du lore : - La première compagnie des Word Bearers se nomme "les Sanctifiés" et porte des armures terminators. Kor Phaeron porte toujours son Anathamae - Un peu de fluff sur les stations astropathiques. - Les vaisseaux noirs sont surtout des prisons volantes pour psykers et renferment des couloirs labyrinthiques. Ils sont lourdement blindés et bien équipés pour des voyages Warp très précis, avec des champs de Geller plus puissants que la moyenne bien que très coûteux en vie. - Les Soeurs du Silence de la chambre Astra, celles chargées de surveiller ces vaisseaux, n'ont pas abandonné leur rôle comme leurs autres soeurs après l'hérésie. Elles portent des armures en fer noir renforcées d'hexagrammes pour lutter contre le Warp. - Il y a des carnosaures sur Catachan. - Guilliman n'aime pas que l'on vénère l'Empereur mais a quand même du respect pour les Black Templars.
  23. Merci Gillian ! Bah dites donc ça en fait du choix, je m'empresse de lire tes autres critiques !
  24. Je n'attendais pas grand chose de ce livre et bien j'ai eu tort. J'ai passé un bon moment et l'ai finit très rapidement. On regrettera juste une conclusion en demi-teinte. On suit donc Maesa, prince elfe exilé pour avoir aimé une humaine, dans sa quête pour ressusciter sa bien-aimée. Son périple va l'amener à traverser Shyish, Ghyran, Ghur et Hysh. Une bonne partie de l'histoire se compose en fait d'histoires courtes que Guy Haley avait écrites et réunies en un volume avec de nombreux chapitres supplémentaires pour en faire une grande histoire. Le tout est entrecoupé de flash-backs nous aidant à cerner les origines de ce personnage et à éclaircir certains points de l'intrigue. Le livre est vraiment un "road-movie" nous faisant découvrir l'univers d' AOS à partir du point de vue des simples mortels. Il n'y a pas de demi-dieux ou de batailles gigantesques et c'est tant mieux. Maesa est un personnage plutôt charismatique : Il a des qualités héroïques (noble, altruiste, honorable...) mais est capable de se montrer fourbe pour que sa quête aboutisse. Il reconnaît lui-même avoir du sang innocent sur les mains. Il est accompagné par un lutin nommé Shattercap assez attachant lui servant d'interlocuteur et de compagnon de route. Enfin, on notera la présence d'un sympathique marchand nain qui semble sortir d'un roman de Fantasy Battle. Les chapitres s'enchaînent sans temps mort et il y a des passages très intéressants, notamment un moment où Maesa s'arrête dans une auberge et commence à converser avec d'autres voyageurs, ce qui donne lieu à des histoires très cools. Il s'agit en fait des chapitres d' "À l' Ombre de la Griffe de Bronze" parus dans Inferno. Petit point négatif : J'ai trouvé que la conclusion se voyait à des kilomètres et ressemblait un peu trop à celle de la Tour Sombre de Stephen King. Je n'ai pas grand chose de plus à écrire, c'est un BL très correct qui mériterait une traduction VF. Ma note : 16/20 Pour le point fluff : - Shyish est un royaume très complexe. Pendant l'Âge du Chaos, de nombreux "au-delà" (les endroits administrés par Nagash où vont les âmes) ont été détruits puis colonisés par des vivants. Le centre est composé de puissants royaumes "vivants" mais les bords sont peuplés d'esprits en touts genres. - Du lore sur les aelfes d'Ulgu ! Ils sont décrits comme discrets, habillés de gris et restants perpétuellement cachés dans les brouillards de leur royaume. Ils utilisent de la magie pour se dissimuler et semblent être capables de bien s'entendre avec les autres peuples. Ils se sont isolés durant l'Âge du Chaos et sont devenus de plus en plus étranges avec les années. Ils sont surnommés les aelfes gris par les nains. - On découvre la cité libre de Settler's Gain et le continent de Xinthil. L'apprentissage de la magie de la lumière est très difficile pour un humain. Les lunettes de soleil existent et sont très demandés par ceux qui visitent Hysh. - Les potions de soin existent. Cela s'appelle l'Aqua Ghyranis, de l'eau bénie par Alarielle. Malheureusement, beaucoup de puits ont été corrompus par Nurgle. - Les vétérans de Battle se souviendront peut-être que les Elfes Sylvains avaient, dans les derniers livres d'armée, la capacité de se déplacer grâce aux racines du monde. Ceux d' AOS ont conservé cette capacité et peuvent donc se déplacer très vite à travers les royaumes. - Les peuples aelfiques sont loin d'être toujours en bonne relation. Les Sylvains sont souvent vus comme des sauvages arriérés par leurs cousins. Les Nains ont également ce problème avec les Dépossédés voyant les Kharadons comme des irresponsables et les Pyrotueurs comme des psychopathes.
  25. Merci pour vos encouragements ! Rattila : Effectivement, je compte me jeter sur la prochaine boîte "Arcane Cataclysm" car il me faut la "Scinari Enlightener" et les troupiers qui vont avec : Kikisscool : Merci du conseil, j'y jetterai un oeil !
×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.