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Torcanam

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À propos de Torcanam

  • Date de naissance 08/04/1992

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  1. Hello à tous! Mon année 2022 est ULTRA compliquée et chargée mais j'ai pris le temps de venir découvrir cette campagne encore une fois géniale! Le niveau d'écriture est vraiment haut mais j'ai tenté d'ajouter ma contribution. J'ai décidé d'un peu changer le ton par rapport au sérieux des flèches d'argent et de Frère raymond. J'espère que ça plaira! « Hey Dulmar t’émerge ?! Y’m semblait qu’tu pouvais vider ce tonnelet seul dans l’heure ! Hahaha » Dulmar fixait le fond de sa chope à moitié pleine. L’oeil était vide et le menton bas. Il dodelinait de la tête manquant parfois de tomber dans sa bière. « Gurdil… Mouarf… Culé ! Chui sûr… hips… T’as peur… Reste 15 minutes » Gurdil était loin d’être inquiet. Il s’était arrangé avec Meldus pour partager l’argent du pari contre le versement discret de sa flasque d’eau-de-vie dans le fameux tonnelet. Vu ce que l’ancien buvait, Dulmar serait sur le dos avant la fin de l’heure. Il n’y avait rien que Gurdil ne préféra à l’argent, même pas la bière ! « Tiens Meldus. Tu réfléchis toujours à rejoindre l’infanterie longue barbe ? » « Un peu mon ptit ! Ca fait quand même du prestige ! Et bon, se foutre des jeunes avec les autres sages du clan… J’en ris déjà ! » Gurdil savait que le vieux nain pensait à ça depuis un moment. Mais la vision d’écraser des trucs sous les rochers de Fracasse Troll lui plaisait trop. Et Gurdil était heureux qu’il reste. Il visait toujours très bien et son maniement du marteau… Une ode à la violence... Un récital de cassage de mâchoire… Mieux... Une symphonie de pétage de dents... Bref! Il défendrait la Fracasse jusqu’au bout ! Thoradin arriva alors en courant dans la taverne ! Sa barbe blonde ruisselait de sueur (ou d'eau de vie peut-être). « Les gars c’est terrible y a une whaaag qui se pointe vers Karak Dürak ! Et avec la Fracasse qu'a plus… » « Viens ici et calmes-toi ptit ! » répondit séchement Meldus « C’est pas juste une avant-garde les gars. Y a vraiment une whaaag de grobis qui se pointe ! Le roi a ordonné que toutes les forces armées soient prêtes au plus vite ! On va faire quoi ? » Les compagnons d'arme se regardèrent l'air inquiet. Le problème était simple, la Fracasse n’avait plus de cailloux et Grimaldin, le paysan qui servait à les amener, avait connu une « légère » mésaventure. Ce brave nain vivant un peu en retrait de la cité s’était mis une belle cuite avec eux il y a quelques semaines. Il avait parié avec Dulmar qu’il serait capable de se faire catapulter par la Fracasse sans problème ! En réalité, c’était un plan fromenté avec Gurdil pour encore piquer du pognon au poivrot. Dulmar connaissait mal les alentours de la cabane de Grimaldin, Gurdil devait orienter donc la Fracasse pour qu’elle tire au-dessus d’un bosquet jusque dans un lac tout proche. Le plan était parfait ! Si seulement des idiots de castors n’avaient pas asséché le lac avec leur barrage de m**** ! Bref… Il faut un nouveau fournisseur de pierre qui soit prêt à les suivre à la guerre… Et trouver une explication valable sur pourquoi le dernier est… Définitivement indisponible ! Zugrub force et honneur à toi! J'espère que tu vas bien ! Je vais te bichonner la Fracasse Troll pas de souci !
  2. Bonjour à tous! D'abord, un ENORME bravo à toi @Zugrub pour ton travail toujours léché qui nous plonge dans cette atmosphère géniale. Je pense qu'on ne réalise même pas les heures que cela doit te prendre. Donc merci! Sinon, mon long silence n'est pas dû à une mauvaise qualité ni à la défaite des sigmarites ( Après tout je soutiens autant lardon Ludwig que Frère Raymond) mais à un accident qui m'a tenu loin des pc (je vais très bien mais mes deux ordi ont pris une volvo en pleine face donc bon... Compliqué d'être présent). Du coup, j'ai découvert vendredi tout ce qui s'est passé depuis le tour 2. Je viens donc à la date limite pour participer humblement à la fin de ce récit épique. Je n'ai pas pu relire énormément le texte mais je pense (j'espère) qu'il vous plaira. Et vivement la prochaine campagne! Voilà 4 jours que la bataille de Waldsberg a eu lieu. Frère Raymond regarde par la fenêtre de la chambre du dernier étage et songe à la bataille. Il avait d’abord déploré le manque de stratégie flagrante des sigmarites. Il avait lu plusieurs traités de stratégie et poliorcétique et savait que si Guzman s’était déployé en diagonale, il aurait évité de nombreux tires venant de la colline et aurait facilité la prise de flanc des chevaliers panthères. D’ailleurs ceux-ci lui avaient sûrement signalé mais Guzman pouvait être tellement borné... Néanmoins, il avait cru à sa libération en voyant la ferveur des chevaliers et surtout de leur chef ! Il ne connaît pas son nom mais a pris le temps d’indiquer ses exploits dans le journal qu’il dissimule derrière une pierre de sa chambre. Mais la bataille fut une victoire écrasante de Waldsberg et, depuis, Raymond attend. Il ne sait pas exactement ce qu’il va se passer pour lui. On l’a installé dans sa chambre en lui disant de ne pas la quitter avait que le comte ne donne ses instructions. « Je sais que le comte ne souhaite pas me tuer mais d’un autre côté… J’ai vu beaucoup trop de choses pour… » Soudain le sang du frère Raymond se fige… On frappe à la porte ! Les valets apportant la nourriture crient mais ne frappent pas car ils ont le plateau en main. Il ne peut s’agir que du comte. « Entrez !» En effet, c’est bien le comte Von Krolock, il semble avoir déjà bien récupéré de la blessure que le chef des chevaliers lui a infligée. « Bonsoir frère Raymond. Comment allez-vous cette nuit ? » « Et bien je suppose que je n’ai pas à me plaindre. Beaucoup de prisonniers révéraient d’une telle cellule. » « Fort bien ! La privation de liberté n’est jamais agréable donc je tente de rendre cela moins déplaisant. Vous vous doutez sans doute de la raison de ma présence. » « J’y ai réfléchi et je suppose que vous allez utiliser votre magie pour faire de moi l’un de vos demi-sangs ou alors un simple serviteur de ce lieu. Vu tout ce que je sais » « Sachez qu’en ce lieu, tous mes suivants me servent de leur plein grès et faire de vous un demi-sangs… Je ne déteste pas le mestre Gahmuret au point de lui demander de former un soldat qui se battait il y a encore deux semaines avec une cloche et son couteau à pain… Non j’aimerais faire de vous un invité permanent » « Un prisonnier en somme » « Non, si vous désirez tenter votre chance en quittant seul ce lieu. Je vous laisserai faire. Mais je dois admettre que votre travail dans ma bibliothèque m’a impressionné. Vous avez retrouvé des ouvrages que je croyais volés et votre début de classification est claire et efficace. J’aimerais donc vous embaucher comme bibliothécaire à temps plein. Vous serez logé et nourri contre ce travail. Je compte d’ailleurs libérer une annexe pour débuter une collection de cartes et plans anciens. « Pourrais-je toujours solliciter l’aide de Ludwig de temps à autre ? » « Bien sûr et à temps plein même. Il supporte mal l’instruction du sergent. Il a été trouvé avec une arbalète dans les latrines avant-hier vers les 2 heures du matin. J’ai dû faire preuve de la plus grande persuasion pour éviter un drame. » « Vous savez que je ne renierai pas Sigmar ? » « Oui je m’en doute, c’est pour cela que j’ai pris ceci avec moi » Frère Raymond n’avait pas remarqué que le comte était rentré avec un tissu dans ses mains. Von Krolock le déballe devant lui… Sa bannière ! Frère Raymond n’en croit pas ses yeux. Il l’a gardé et ne s’en sert pas comme trophée. « Une copie a été donnée aux citoyens de Waldsberg pour célébrer la victoire. Ils ont ordre de la conserver en souvenir et de ne pas la détruire. Ce sera plus inspirant pour les générations à venir. Et évitera de fâchait encore plus le grand théogoniste. » « Mais je pensais que les créature de la nuit ne croyaient pas en la puissance de Sigmar ! » « Et que cela changerai-t-il ? Si je n’y crois pas, que vous le priez ou non m’indiffère et si j’y crois, et bien j’éviterai de courroucer un dieu en empêchant un des ses fervents serviteurs de le prier. » « La logique fine et percutante d’un être antédiluvien ne peut jamais être vaincue en débat » se dit le frère. « Mais y croyez vous on non ? » Le comte Van Krolock prend alors un instant de réflexion. Il ne s’attendait pas à cette question pour une fois. Il répond calmement « Disons que je suis sûr d’une chose : un simple humain qui résiste et blesse trois des nôtres en combat singulier. Que cela soit dû uniquement à sa foi ou bien à l’aide d’une force sigmarienne. C’est autant un miracle qu’une preuve de la valeur parfois insoupçonnée des mortels » Un silence s’installe. Frère Raymond réfléchit à cette réponse. « Autre chose ? » « Non monsieur le comte. Mais je dois un peu réfléchir. Je suis pris de court. » « Je comprends. Venez manger avec moi demain à 01H00. Je ferai sortir un vin d’Estalie. Cela nous fera du bien à tous les deux. Vous me donnerez votre réponse à ce moment là ». Le comte se dirige la porte et l’ouvre. Cependant, il se retourne et jette un dernier regard vers la chambre. Elle contient un lit, une chaise, une table, une petite commode et un pot de chambre. Pourtant Von Krolock semble scruter longtemps l’endroit. Frère Raymond sent une tension monter en lieu. « Vous ne disposez pourtant pas d’oiseaux voyageurs ou d’autres choses du genre » « Je… Heu… Non monsieur le comte » « Dans ce cas n’ayez crainte. Je ne suis pas d’une curiosité aussi débordante. Mais j’aime que les choses soient en ordre » « C’est à dire ? » « La pierre, elle est à l’envers, les côtés pâles sont toujours tournés vers le sol » Le comte ferme la porte et s’en va. Frère Raymond reste bloqué un long moment. Encore sous le choc de la fin de la conversation. Il se ressaisit puis réfléchit à haute voix : « Exercer ma foi, convertir Ludwig et s’occuper de cette bibliothèque… Ou bien rentrer avec l’aide du petit, espérer que l’on ne m’accuse pas de trahison avec lui et monter une nouvelle croisade… Je devenir célèbre avec mon carnet… Que faire ? » Frère Raymond observe par la fenêtre. Deux sentinelles jouent aux cartes sur les remparts. Le sergent Hartman hurle sur deux servants de baliste qui sont en retard après la randonnée nocturne. Ceux-ci lui répondent qu’ils vont faire le tour du château en courant pour se châtier de leur faute, il répond « plutôt deux tours ». Puis les regarde partir … En souriant ?! Peut-être mais frère Raymond est loin. Mais il jurait que le sergent sourit en cet instant. « Bon allons dormir. Mais avant, remettons cette pierre dans le bon sens. Il serait mal venu de froisser notre hôte ».
  3. Et me voici juste à temps pour que vous compreniez comment notre cher frère Raymond s'est retrouvé dans pareille situation. Puisse Sigmar l'aider! « Je vais y arriver… Par Sigmar je DOIS y arriver ! » Frère Raymond marchait dans ces bois depuis des jours, des semaines peut-être. Il se repérait difficilement car la forêt était dense et lui cachait les étoiles et le soleil pendant des heures. De plus, ses blessures le forçaient à faire des pauses régulières. Lorsqu’il arriva le long de cette rivière dont il avait oublié le nom, il n’eut pas longtemps à marcher pour trouver les restes d’une bataille. Il était arrivé trop tard… Frère Raymonde senti le désespoir monter en lui. Il resterait ici jusqu’à sa mort, qui ne tarderait surement pas. S’il y avait eu des survivants à cette embuscade, ils étaient sans doute déjà loin. « V’la c’qui reste de la bagarre les gars ! » Frère Raymond se figea d’un coup. Cet accent, c’était celui des paysans du coin. Il se terra dans un buisson. Les hommes sortirent de plusieurs endroits. Ils semblaient chercher quelque chose. Frère Raymond retenait son souffle. Faire le mort ne servirait à rien, les morts avaient déjà commencé à se décomposer. Il fallait prier Sigmar de ne pas être remarqué. Plusieurs minutes passèrent. « Bon impossible de retrouver l’sieur Wallack. Ils ont dû emporter son corps pour le bruler après la rouste. On va dégager avant la nuit les gars ! » « Ils ont gagné ! Sigmar soit béni !» Frère Raymond rayonnait, il restait donc de l’espoir. Mais son sourire se figea en un instant. Une voie cria juste au-dessus de lui « Hé les gars ! On a un p’tit colis pour M’sieur l’comte ! Ça va lui plaire ! » Frère Raymond n’eut pas le temps de réagir avant que le coup violent sur le crâne ne l’assomme. Cahier du Frère Raymond durant sa détention en Sylvanie Jour 4 du Kaldezeit et premier jour de détention Le comportement du comte Von Krolock est des plus étonnents. Il a récompensé les chasseurs puis m’a fait couler un bain. J’ai ensuite été ensuite invité à manger avec lui le lendemain au soir. J’ai cru toute la journée qu’il voulait me torturer ou me menacer… Mais non. Le repas fut servi sans un bruit. Les servants semblant se demander ce qui allait se passer. Tout comme moi. Voyant mon indécision devant le plat, le comte me demanda si je désirais un goutteur. Il fit venir un jeune homme grassouillet répondant au sobriquet de lardon selon son chef de régiment. Je fis donc gouter mes plats à ce jeune homme mais rien ne sembla être piégé. Le comte ne fut pas des plus loquace, il me demanda simplement pourquoi l’empire c’était d’un coup intéressé à son petit domaine. Je réfléchi un instant. Mentir serait simple mais, il me semblait impossible que le comte ne sache pas, au moins en partie, la raison de l’expédition. Ce devait être un test. Au pire, cette information ne l’aiderait pas à vaincre la croisade bénie dont je faisais partie. Je lui dis donc tout ce que je savais. Il se contenta de sourire… Jour 2 de détention Le comte m’a donné une chambre de taille réduite et non un cachot… Mieux, il me fait travailler dans sa bibliothèque. Il m’a demandé de faire ceci lors d’un autre repas. Je me suis dit que cela pourrait m’aider à en apprendre plus sur la région, sa géographie et son histoire. Le soldat lardon, qui s’appellerait Ludwig en réalité, me suis toujours, il me semble bien simple d’esprit. C’est bien, car cela indique que ce n’est pas un espion et même qu’il pourra peut-être revenir dans la lumière, je m’y attelle en tout cas ! Il n’avait jamais entendu parler de Sigmar ! Guère étonnant vu qu’il sert ici. Je lui ai vendu la parole de Sigmar comme un secret à garder, cela semble bien fonctionner. Je dois tout de même faire attention, un garde carmin surveille mon travail et celui de lardon… Jour 3 de détention J’ai réussi à copier quelques informations intéressantes sur les alliés qu'a eu le comté durant son histoire. Je les ai dissimulées derrière une pierre de ma chambre que j’ai délogée du mur. Sigmar me regarde, je sais que ses connaissances sont importantes ! Toute connaissance est importante ! Jour 4 de détention Lardon m’a demandé de lui montrer une illustration de baleine. J’étais surpris mais je suis parvenu à lui en trouver une. Il est devenu rouge et à même versé une larme. C’était apparemment un autre surnom qu’on lui donnait… Tant pis pour lui… Chaque connaissance est bonne à prendre même si elle ne fait pas plaisir. Avec un peu de chance, le fait que je l’appelle Ludwig et la méchanceté de ses compagnons d'are m’aidera d’autant plus à le faire rejoindre Sigmar. Jour 5 de détention Il l’a recousue ! Le comte à recousu l’oriflamme de Sigmar ! Je lui ai demandé la raison de son geste et il m’a juste dit « Quelque soit le seigneur que mes hommes servent, Sigmar devrait les préserver tant qu’ils se battent avec vaillance non ? ». Je suis sûr qu’il n’y croit pas… Mais je dois admettre que sa question théologique est très intéressante. Je vais y réfléchir. Jour 6 de détention J'ai trouvé un ouvrage étrange parlant de médecine. Il prétend pouvoir faire des miracles mais je pense que ce livre a dû être écrit par un charlatan. Ca demeure néanmoins curieux car le livre semblait presque caché... Enfin comme je dis tout savoir est bon à prendre... Il faudra que je test ça un jour tout de même. Je continue à chercher des informations pouvant servir l'empire. Jour 7 de détention J’appris que la dernière bataille se tiendra demain matin. Je servirai sans doute d’appât pour Guzmann. C’est pour ça que notre étendard a été réparé. Les renforts ont à peine dû arriver et la bataille est déjà menée. Guzmann n’a donc rien appris ! Le voilà encore se jeta directement au combat sans laisser ne fusse qu’un jour de repos à ces valeureux guerriers. J’ai foi en Sigmar… Mais je crains que Guzmann oublie toute stratégie et soit emporté par sa ferveur… Je sors maintenant le pop corn! Et croise le doigts pour l'empire (et un peu pour lardon aussi j'avoue)!
  4. Bonjour à tous! Vils serviteurs de Nagash en devenir... Je dois vous féliciter pour ces textes superbes (gros bravo délirium pour tout le boulot). Je me prie d'ajouter juste avant la bataille ma modeste contribution sigmarite (En vérité je joue HL, RD T et ogre mais j'aime être avec es "méchants"!). Puisse ce petit texte vous ramener vers la lumière: Frère Raymond ouvrit les yeux avec peine. Il avait mal au crâne et à la hanche. Il tenta de rassembler ces souvenirs… Il s’était battu avec toute la ferveur que lui avait inspiré Guzman. Mais beaucoup étaient tombés sous les flèches et les autres avaient fui une fois engagés au combat avec la garde d’élite du comte… « Bon sang, le seul non-combattant que j’étais a été le plus courageux des fidèles de Sigmar. Quelle honte ! » Il regarda la bannière, elle était brisée au sol. Du sang se trouvait sur le haut du support. La bannière lui était sans doute tombée sur le crâne et un des gardes d’élite de von Krolok avait dû lui mettre un coup d’épée en passant afin de « l’achever proprement ». « Sigmar m’a sauvé pour récompenser mon courage ! » Cependant, savoir ce qui lui était arrivé n’allait pas l’aider à se sortir de ce mauvais pas. Frère Raymond regarda autour de lui. Les deux lunes éclairaient suffisamment pour voir à plusieurs mètres. Personne ne semblait être encore présent sur le champ de bataille. Seul un charnier subsistait. « Je dois trouver de quoi tenir le coup. Guzman et sa suite se sont montrés trop exaltés puis trop lâches mais les renforts prévus pourraient encore faire pencher la balance en notre faveur. Et m’éviter de finir mes jours dans cette région. » Frère Raymond plissa les yeux, il cherchait dans les bois aux alentours un espoir de s’en sortir… « Là du genévrier ! C’est un antiseptique et les baies sont comestibles ! ». Parmi tous les ouvrages que frère Raymond avait lus, les récits de voyage l’avaient profondément marqué. Lui qui n’avait jamais quitté sa bibliothèque avant ce voyage, il aimait imaginer le monde via ces livres. Sa mémoire phénoménale allait devoir le sauver une fois de plus. Il marcha ou plutôt tituba jusqu’à l’arbuste en trainant ce qu’il restait de sa bannière. « Pardonne ton enfant Sigmar, il doit abimer ton fanal pour survivre et se battre encore en ton nom ! » Frère Raymond arracha un bout de la bannière, fit un cataplasme avec des extraits de genévrier et l’appliqua sur sa plaie. Malgré la douleur, frère Raymond sourit : « Me voici enfin digne d’être un combattant de Sigmar. Cette plaie fera une cicatrice des plus prestigieuses. Le père-abbé me fera peut-être rencontrer écrire un ouvrage sur mon voyage voir même aller à Altdorf pour rencontrer un archidiacre… » Un bruit de pas interrompit ses pensées, il vit un drôle de personnage, genre de mercenaire/chevalier, fouiller les corps de ses camarades morts. La colère monta en lui : « Je dois intervenir ! C’est une honte ! Sigmar doit punir cet hérétique ! » Il regarda sa ceinture, mais seule sa gourde était encore présente, son gourdin et même son couteau à pain étaient tombés lors de la bataille. Un cri lui fit relever la tête. Le malandrin se faisait attaquer par un des blessés. « Il n’a que ce qu’il mérite ! Les combattants de Sigmar ont la foi en eux. Cela leur donne la force de se dresser contre ce genre d’individus même aux portes de la mort ! Et j’espère que… Que… Ho Sigmar... Hor Simgar aide nous ! » Frère Raymond Blêmit de peur. Le soldat s’étant relevé n’était pas un simple blessé. Une aura sombre commençait à entourer tous les corps du charnier qui se relevaient lentement… Le mercenaire abattit son assaillant et s’enfuit vers sa monture. Terrifié, frère Raymond arracha quelques baies de genévrier et s’enfonça dans le bois. « Les renforts vont longer un cours d’eau au nord-est d’ici. Je dois les prévenir de la menace… Et quitter ce territoire maudit ! Guzman ne saura pas battre ce comté avec les renforts qu’il vient de leur donner. Sigmar guide moi je t’en prie ! Je ne vois pas les étoiles dans ce bois ! Guide mes pas vers la rivière ! » Frère Raymond est donc toujours en vie mais, si Sigmar est toujours dans son coeur, ce n'est plus vraiment le cas de Guzman! Hâte de voir la suite!!!!!!
  5. Quoi!!!!!! Je pars en vacances quelques semaines et qu'est ce que je vois?! @Zugrub n'est plus une voiture orange! Non attendez c'est pas ça... Frère Raymond est mort! Je vais lui faire une fin digne d'une saga nordique (même s'il se battait avec une cloche et son couteau à beurre!). Je le vengerai! Je jure que je le vengeraiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Ps: oui je m'inplique un peu trop émotionnellement dans cette campagne
  6. Décidément, @Zugrub me voici inspiré par cette campagne. Je me fais donc l'avocat du di... de Sigmar! Il faut cesser ces incessantes et insistantes accusations envers cette association d'hommes unis par Sigmar... Voici donc un extrait qui prouve qu'ils ne veulent que notre bien et qu'ils ne sont pas tous aussi violents qu'on veut le dire... Enfin presque "Année 2508, jour 32 de l’expédition Guzman en terre sylvanienne. Cela fait de nombreux jours que je n’ai pas écrit dans ce journal. Le rapport « officiel » que j’adresse au temple me prend du temps et la fatigue ne me donne point envie de m’étendre en palabres écrits. Après avoir traversé le Moot, où la délégation a pendu un cuisinier halfelin suspecté de vouer un culte à la divinité ogre de la « Gueule ». Nous sommes passés par Leicheberg où nous avons réquisitionnés les derniers porteurs et trouvé quelques flagellants de plus. Nous avons ensuite traversé les collines hantées puis une bonne partie de la Sylvanie. Je continue de penser que nous aurions pu remonter la rivière Stir pour gagner du temps mais c’était « trop convenu et anticipable » au goût de l’inquisiteur. Je pense surtout que la plupart d’entre nous ne sachant pas nager, il n’a pas voulu risquer de tout perdre sur un sabordage de notre navire. La dévotion dont fait preuve la délégation est tout simplement magnifique. Les prières communes sont si ferventes que j’ai parfois l’impression que Sigmar lui-même nous parle. Guzman est un prédicateur très efficace malgré son côté froid et j’ose croire que certains de nos porteurs, forcés au départ, nous suivent maintenant de bon cœur. Malgré ces faits je ne peux cependant nier un point, le manque de finesse de notre groupe. Je pense que leur dévotion rend mes camarades trop violents et pas assez subtils dans l’approche des locaux. Il est évident qu’une force sombre agit en ces lieux. C’est la seule explication au nombre si important de braves gens du peuple qui sont heureux de vivre près de force potentiellement occulte et à renier le pouvoir de Sigmar. Mais notre troupe ne doit pas oublier qu’il est certain que de fervents croyants doivent se tenir dans ces gens. La peur les force à se faire discret mais une fois la base du mal purgé, ils apparaitront dans la lumière et nous aideront j’en suis persuadé. Année 2508, jour 34 de l’expédition Guzman en terre sylvanienne. Nous venons à peine d’arriver dans le fameux comté de Waldberg et l’inquisiteur Guzmann veut immédiatement attaquer le château. Je comprends l’importance de l’effet de surprise mais ce plan me parait tout de même risqué. Que faire si nous perdons ? Je ne parle même pas de capturer l’édifice mais bien d’être défait et de se disperser. Je n’ai que ma cloche et mon couteau à pain pour me défendre… Je dois bien admettre que ma bibliothèque me manque à cet instant… Non ! Je ne peux faire montre de faiblesse maintenant. Je porte haut nos couleurs et je dois en être digne. Notre cause est juste. Les gens du comté ne semblent pas nous porter dans le cœur mais leur aspect maladif ne peut que me convaincre que le mal séjourne en ce lieu. Nous devons les aider ! Nous devons les éloigner de ce mal ! Sigmar les guidera, ils combattront pour lui et mourront dans la gloire au besoin. Maintenant montons à l’assaut et portons au plus haut la gloire de Sigmar !!! Extrait du journal privé de voyage du Frère Raymond, cartographe et historien de la délégation Guzman." Encore merci pour tout le boulot et hâte de voir cette bataille!
  7. Tel un pokemon sauvage je ressors des buissons avec, littéralement, une guerre de retard. Toujours plaisir de suivre tes rapports de bataille et encore merci pour tout ce travail accompli (même si j'espère que tu aimes ça quand même ^^ ). En guise de remerciement, et pour refaire chauffer ma plume, voici un petit texte sur l'évasion des trois soeur Kloroquine (si c'est bien ça l'orthographe): Plus aucun bruit ne provenait de la cave servant de geôle pour les 3 sœurs maudites. Le silence était lourd et intense, les sorcières se regardaient dans une pénombre presque totale. Seule un quartier de Morslieb éclairé faiblement le soupirail qui renouvelait l’air. Gate, la plus jeune, prit la parole : « Quand je pense que sans le pied-bot de Bette, je n’aurais pas dû la contourner ! J’aurais pu m’enfuir et puis… Heu… » « Et puis rien du tout ! » Répondit sèchement l’ainée des sœurs Kloroquine. « Tu te serais cachée comme un couard. On aurait toutes fait ça ! ». Le silence repris sa place. Réveiller les sigmarites n’étaient pas une bonne idée et les sœurs avaient suffisamment reçu de brimades aujourd’hui. La troisième sœur chuchota ce que toutes pensaient en cet instant : « Mourir brulée vive à la rigueur… Je savais que c’était une fin possible. Mais la questionette… Après ça, les pires supplices de l’autre-monde paraitrons presque faciles à endurer… » Un bruit de cliquetis se fit entendre. Les sœurs se turent. Peut-être l’un des laquais de Sigmar avait-il décidé de venir se défouler sur elles. Avec un peu de chance, sa furie le pousserait au meurtre et elles éviteraient les tortures. La vielle porte s’ouvrit sans un bruit. Une forme se distinguant à peine dans la pénombre jeta un petit sac de jute au pieds des sœurs. Bette le prit et analysa son contenu. Cela faisait des années que ses yeux faiblissaient et elle avait apprit à se servir de son nez pour reconnaître les ingrédients de ses potions. Elle renifla le sac. De la sauge, du laurier, des queux de rats géants… et de la carpobrotus edulis ! Une fleur rare appelée « Griffe de sorcière » par le petit peuple… En chiquant ces quatre éléments après avoir fait la bonne incantation il était possible de se transformer en une petite bête griffue jusqu’au matin. « Le paysan qui surveille la porte est « ivre » mort » dit l’ombre d’une voie bien trop douce pour être honnête. « Avec ça vous pourrez escalader la palissade qui entoure le village. Mais ne partez pas trop loin. La région a encore besoin de vos services… ». Vivement la suite!
  8. Voici enfin de quoi conclure l'aventure des flèches d'argent : Julian et Erman buvaient un peu de vin dans le silence de la nuit... 5 mois avaient passé depuis la grande bataille du Vallon d'Ellarchen. Les rares pertes n'étaient que des bleusailles qui ne savait pas qu'il faut éviter de coller les magos de trop près... Comme tous, les flèches avaient exulté devant la débâcle peau verte. Comme beaucoup, ils avaient pleuré la perte de De Brünhoff qu'ils pensaient condamné au vu de ses blessures... Ils avaient cependant fêté en grandes pompes la victoire ! Julian, Paulus et deux recrues avaient découverts à leur dépend que, même à 4 contre 1, on ne pouvait affronter le Ber en estafette sans finir dormant ou vomissant sous une table. Le jeune Dario était même « devenu un homme » cette nuit là ! Cette nouvelle valu à Erman cette phrase mémorable : « On avait avec nous l'puceau l'plus dangereux d'Sylvanie et on l'savait même pas ! » Les flèches furent ensuite embauchées pour servir de garde dans le village de Schläfrig Hohl et les alentours, les autorités voulaient relancer rapidement le célèbre marché mais avaient peur que des brigands opportunistes ne tentent d'attaquer les marchands se rendant dans le village. Cependant, les flèches d'argent n'avaient rien eu à faire depuis, aucun voleur ne semblant se risquer à attaquer... Julian et le vieux Erman picolaient donc lentement en regardant la forêt silencieuse dans une soirée des plus calmes. « Putain il s'passe vraiment rien c'est fou ! Moi chrai un vaurien j'aurais tenté l'coup dpuis longtemps ! T'sais c'qui s'passe toi ? » Julian sourit : « Tu t'rappelles, le dernier soir à la capital ? Quand j'ai admis devant tout l'bar que les flèches noirs avaient gagnés le concours de tir ? Alors qu'les cavaliers dvaient compter pour deux avec leurs porcs ? » « Bin ouais t'étais bourré ! T'as dit ça pour avoir une bouteille de cidre ! » « Bin non figure toi ! Enfin pas que ! J'ai aussi demandé au chef d'la bande d'faire courir le bruit qu'on avait deux groupes de cavaliers mercenaires en armure lourde qui protégeaient cte patlin avec nous... Du coup, les trouffions osent pas s'pointer ! » « Haaaaa ! Putain t'as toujours était aussi rusé qu'une saloprie de goupil toi ! » « Parait ! Et donc toi tu r'pars à la fin de l'été qu'on m'a dit ? » « Oui un marchand d'ma région m'a dit hier que ma femme était pas bin. Et vu que mon premier fils et gentil mais con comme une chaise et qul'autre picole tellement qu'il a dja choppé la goute... Toute façon avec le blès qu'on se fait ici j'ai assez pour m'occuper d'ma femme... Ou trouver une autre qui aura besoin d'se mettre avec un vieux riche ! » « T'es vraiment un vicieux quand tu veux Erman ! » « Merci ! Je sais de qui l'compliment vient ! En même temps j'te rappel que c'est elle qui ma fait la balafre sur la joue en me balançant un pot au beurre ! Tout ça parsque j'avais gagné aux quilles con'te son frère ! » « ...Pas faux !... Dis c'est quoi ce truc à ta ceinture ? » « Le casque du dernier gars que j'aurais buté ! Un symbole ou un truc du genre ! » « Mais les gob avaient pas d'casque à la bataille. » « Non mais en trainant pour choper des têtes pour les primes, j'ai trouvé un orque qui gémissait core ! Un archer ! Avant d'le finir, y m'a dit qu'il méritait quand même un chariot... j'ai pas pigé mais j'ai pris le casque... J'voulais un truc pour prouver qu'j'étais à c'te bataille ! » « Un chariot... Les orques sont vraiment bizarres... Tu m'manqueras le vieux ! » « Si tu l'dis aux autres, je dirais qu'tu mens... Mais vous aussi... Bon on finit cte bouteille ? » Merci encore milles fois d'avoir intégré cette unité qui sortait de nulle part (je n'avais pas bien compris la proposition de Milles à l'époque). Le boulot fourni doit juste être dingue et il a permis à cette campagne d'être génial, emplie de RP grâce à toi et aux autres contributeurs, et sache que je ne raterait pas la suite des tes postes ! GG et longue vie à battle et à la Sylvanie (qui ne peut plus vraiment mourir parait- il). Ps : t'ai je envoyer la version corrigée du texte de la bataille « machination, machinicide » ? Si pas je t'envoie ça mardi soir au plus tard ! Merci encore
  9. L'hiver était arrivé... Le froid était déjà mordant mais nul n'en tenait vraiment compte. Les feux du campement humain devaient réchauffer autant l'âme que le corps de ceux qui se tenaient près d'eux... Le calme régnait pour cette dernière soirée avant la bataille que tous savaient décisive. Les flèches d'argent avaient installé leurs tentes un peu appart, sur une bosse d'où ils pouvaient voir le reste de l'armée bivouaquer... Leur isolement permettait aux anciens du groupe de tenir une discussion dont le contenu, si il avait été entendu, les auraient sans doute conduit sur l'échafaud: "Julian j'te répète qu'on doit s'tirer d'ce bourbier fissa ou on va finir canné comme tous les gars de cte province!" "Et moi j'te dis qu'on est pas des lâches et que tu ne peux pas être plus en sécurité qu'ici avec tous ce qui reste d'hommes en état de combattre dans le coin!" Peu après leur arrivée à la capital un miracle avait eu lieu. Une autre flèche avait réussi à se replier! Hans était le seul à ne pas être mort sur des sorts du sorcier gob, quelques miliciens de Grand Johann l'avaient ramené jusque là! Mais au vu de ses blessures, on ne saurait dire s'il avait eu de la chance... Il était hors-combat à vie... Cela avait profondément marqué les esprits de tous les hommes, qu'ils soient fraîchement enrôlés ou vétérans... Mené par Arnaldo "l'estalien", plusieurs gars hésitaient à quitter le camp discrètement, jugeant le nombre d'orques bien trop important... "Si on s'tire maintenant, on peut rejoindre la capital, convaincre les 4 pauvres gardes blessés qui surveillent la porte que la bataille a déjà eu lieu et qu'on a perdu, pis s'tirer avec les civils qui veulent vers le Stirland! On s'ra des héros et on s'ra vivant!" "Et si, par hasard, un con de messager se pointe et nous dénonce?! Ou pire, si on gagne c'te bataille?! On s'ra au mieux la risée de tous les merco de l'empire et au pire pendus pour couardise, traitrise et désertion! Ou truc du genre! Et de toute façon si on veut être payés et engagés à nouveau, faut pas s'tirer comme ça!" Matthias et Dario, impressionnés par les blessures d'Hans et l'impossibilité de se défendre contre les magiciens ennemis, se rangeaient dans le camp d'Arnaldo tandis qu'Erman et Friedrich "le Béni" voulaient rester (par peur de Sigmar ou par principe). Après quelques débats tout aussi improductifs que houleux le groupe finit par se taire et regarda Paulus "ptit bouche" qui, comme à son habitude, se taisait dans un coin... "Bon Paulus, t'en penses quoi?" "Hein!? Heu.... Oui... C'est pas faux!" "Hein? Quoi qu'est pas faux?" "T'as suivi la quand même?!" "Oui... Enfin... Non en fait! J'veux dire... Non!" "Putain..." Après une explication des points de vue... De 10 bonnes minutes! Paulus regarde le groupe un peu perdu "Donc tout ça, c'est pour savoir si on s'tire ou pas?" "Ouiiiiii, moi j'dis qu'on s'ra pas payé et plus jamais engagé si on s'tire mais les autres disent qu'on peut s'tirer sans que ça s'remarque et passer pour des gars biens... Et vu qu'est l'dernier ancien à avoir rien dit.. tu tranches!" "Bin, ct'a dire qu'le pognon! J'm'en balance! Not'réputation, jm'en cogne! Et Sigmar, J'men... Enfin il fra c'qu'il voudra d'moi après ma mort! Mais si j'compte bin, entre les dragons qui ont cannés sur l'pont, nos gars qu'on a laissé derrière y a quelque mois et la jolie fermière qu'a du s'tirer d'son patlin avant que j'la culbute dans un ballot... Bin ça fait... plein de raisons de botter des culs verts d'main. Et moi j'le f'rai, qu'vous soyez là ou non!" Un long silence. au loin, des cris annoncent qu'un sorcier des bois est venu aider les hommes en cette heure critique... "Bon on organise des gardes courtes. Dormez un max les gars! Demain On a un sacré boulot! Arnaldo, Dario, le premier tour?" "Ok Ju! On va réactiver l'feu en même temps!" Voilà ce qui sera peut-être mon dernier poste (en cas de destruction totales des flèches d'argent...). Encore merci Zugrub pour tous tes efforts et j'attend avec impatience l'ultime confrontation! Qui d'OOglook ou de Julian tirera sa flèche du jeu?! J'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte! Ps: j'ai mis 20 jours cette fois-ci! Pas trop mois! Les flèches d'argent tienent toujours leur promesse! Pps: Les fans de Kaamelott auront noté le technique secrète de Paulus quand il ne suit pas une conversation ?
  10. D'accord Zugrub, j'ai compris! Pour te remercier de tout ce boulot, voici un petit Rp rien que pour toi: Grosstrognol regardait le feu de camp. Il était plongé dans ses pensées depuis de longues minutes. Les deux gardes orques postés près de lui somnolaient peu à peu. L'esprit de Grosstorgnol faisait le point de cette année. Jamais une campagne ork n'avait été si minutieusement préparée. Il avait dû faire taire plus d'un adversaire cette année... Mais son projet était plus grand que la destruction et le pillage. Il voulait que sa Waaagh marque le début d'une enclave orque dans les terres de l'empire. Une enclave dont il serait le chef unique bien sûr! Mais avant le pillage et la terre orque. Avant la gloire de son nom et de son clan. Avant tout cela il restait l'ultime bataille. Celle où il devrait enfin venir à bout de ses ennemis. Les hommes de cette province étaient plus têtus que les sangliers des collines. Il était moins de sûr de sa victoire depuis l'annonce de la dernière défaite... Il devait voir Ooglook pour avoir des infos. "Ramené moi Ooglook! Fau k'on cause!" Les deux gardes sursautent. "Ok Boss!" Quelques minutes plus tard, l’archer est devant lui. "Donc tu m'dis kle sorcier zumain est mort!?" "Ouais boss, Il été dan zune tour et pis, il a lancé un Néclair et puis il a fé Boom! Il a meme cramé les zumains qu'été avec lui..." "Parfé sa! sans chaman les zumains von pété face à Skroudj" Grosstorgnol était plus confiant d'un coup. Il observa ensuite Ooglook. Ce chétif Orque, aussi épais qu'un homme, avait combattu plus de fois que plusieurs chefs de le Waaagh. Il avait sauvé un convoi il y a quelques semaines (les gob en avaient témoigné) et lui et ses zarchés été les seuls à être revenus de l'assaut sur les murailles. Ils avaient décimé un groupe d'hallebardiers selon leur dire et avait tenus le face à face avec les archers humains... Il se chié dsus kan je cauzé y'a un an... et là il est bin droit et tremble à peine! Pensa Grosstorgnol "Ooglook, t'as bin tué ces derniers temps!" "Heuuu oui boss!" "si toi et tes zarchers vous faites du bon boulot demain, j'te file un chariot!" Ooglook semble est surexcité! On a l'impression qu'il va partir seul tuer des trucs dès maintenant! "Ho! Tro bin Boss! J'vai tué plin plin d'zumains!" "Ok tu peu te kasser!" "Ok Boss" Les deux gardes sont choqués de ce qu'ils viennent de voir. Après un petit silence l'un des deux prend la parole "Boss, Ooglook est bin tro ptit pour t'nir un char! Ses bras c'est com mon gro doi! Lé goré vont just faire c'ki veulent" "Justement... Chui sûr ke son chariot ira tou droi kom sa!
  11. Merci Zugrub pour le coup de publicité de mon texte qui a mis tant de temps à arriver. En effet, ayant rédigé le texte sur 2 pc différents, je crains que l'erreur du paragraphe doublé viennent de moi. Sinon je prépare un petit (dernier?) texte pour mes chers (très chers parfois d'ailleurs) mercenaires... Promis je ne mets pas 3 mois! Encore bravo pour tout le boulot!
  12. Merci beaucoup Miles. Empennages! J'ai bien chercher le mot 10 minutes en vain... Je tente en effet de donner un côté attachant mais roublard à la troupe. Le genre à aider une ferme attaquée par des gobelins sans qu'on les ai appelé mais aussi à conserver les têtes dans l'espoir de récolter des primes en plus lors de leur prochaine bataille. J'aime aussi beaucoup ton style. Noble un poil hautain ayant autant de respect pour les troupes régulières que de dédain pour les mercenaires.
  13. Je prends quelques semaines de vacances et je suis déjà largué dans cette campagne. Voici donc un petit texte qui doit s’insérer après la bataille du pont de la rivière Quoi : « Efficace, rapide et précis. C’est comme ça que je veux vous voir tirer tous les jours les gars ! » Julian avait le sourire, ses archers avaient montré leur talent de belle manière et n’avait pas essuyé la moindre perte. Les orques s’étaient repliés en bon ordre en même temps que les sylvaniens. Ce repli collectif avait permis la rapide récolte de quelques têtes pour les primes. La couleur des plumes sur la flèche indique qui avait abattu la cible et donc droit à la prime. Les flèches d’argent s’approchent alors des restes des chevaliers panthère… « Les gars, on pique rien compris !? Je veux pas qu’on finissent tous pendu pour un crétin qui porte la mauvaise chevalière au mauvais endroit ! » « T’inquiète Julian on coupe quelques têtes de plus histoire de faire quelques pièces. Toute façon c’est pas les armurés en compote qui vont réclamer une prime. » « Ha merde celui-là gémit encore ! » « Bin achève le ! » « Non le chevalier j’veux dire ! » Le chef des chevaliers panthères tentait en effet d’articuler quelque chose en bougeant son dernier bras valide. « Les chevaliers ne se donnerait pas la peine de descendre de leur cheval pour nous aider. Les orques sont pas loin. Je vois pas de raison de l’aider » « Julian c’est le chef ! T’imagines le pognon qu’on pourrait avoir si sa famille cherche qui lui a sauver la vie. Au pire ça nous fera bien voir… » « …Mouais pas faux ! Matthias et Friedrich chopez le truc qui a servi à transporter ct’e baliste ! Claus tente de rattraper un cheval on va le ramener comme ça. Mais surtout, oubliez pas les têtes. » Un autre texte pour la seconde bataille viendra... Mais je dois d'abord soigner mes ptits gars là!
  14. Merci pour ces compliments et ta motivation à créer mes flèches d'argent. Tu peux considérer sans soucis que tout ce qui est posté ici peut être à jouter à ton site sans problème
  15. Merci d'avoir gentiment fait l'effort d'intégrer mes chers mercenaires. Le boulot est toujours aussi impressionnant. On se chauffe avec l'ami Solkills pour alimenter en texte ta campagne (et qui sait, peut-être faire un rapport narratif un jour!). Voici donc la suite de ma participation: « _Julian d’la soupe ? _Tant quc’est pas toi qui a choisi les champignons… » Les flèches d’argent avaient finalement mis une semaine pour atteindre une première bourgade en Sylvanie. Certains membres du groupe, Friedrich « le pieu » en tête, avait protesté contre l’idée d’aller dans une terre qu’on dit maudite. Mais le manque d’argent avait convaincu les plus récalcitrants. Au vu de la situation plutôt critique, Julian n’avait pas eu à négocier beaucoup pour obtenir une somme confortable contre les services de sa bande. Ses archers ont été placé prêt d’un croisement à l'ouest de la rivière Quoi (nom étrange en soit), 40 Hallebardiers de Noailles y étaient déjà de faction. Le temps faisant, les dragons et les flèches finirent par sympathiser, les uns apportant des objets et alcools typiques de Sylvanie, les autres chassant du gibier dans les bois… Mais le retour du soleil amena un nombre énorme de troupes régulières au tour du pont, il était évident qu’une bataille allait se dérouler là d’ici peu. « _Les gars… Va falloir mériter la solde j’pense ! Ils ont même ramené un prêtre de Sigmar! _On l’demanderait bien d’bénir nos armes non ? Histoire que l'ptit Dario tire enfin droit ! _Pas con Friedrich ! En plus, y’a pas grand monde qui doit lui demander des trucs ici. Manuel rassemble nos arcs et nos dagues! J’vais lui demander gentiment, il a l’air de pire humeur qu’un ours qu’on réveille en plein Hivers ! »
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