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Stupid' Gobelin

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Tout ce qui a été posté par Stupid' Gobelin

  1. Stupid' Gobelin

    un plateau de jeu

    Cela va dépendre de l'armée que tu joues. Si tu joues plutôt nains ou gobelins > des décors de mines, de souterrains, la tombe de balin, etc... Si tu joues l'Isengard ou le Rohan > plutôt soit la tour de Saruman, soit le gouffre de Helm, ou un village du rohan. Si tu joues plutôt le mordor ou le gondor > minas tirith, osgiliath, etc... Sinon tu peux aussi faire une table de jeu plus générale, sans thème fort, avec juste des rivières, des arbres, des murets, une tour ou deux, des maisonnettes, etc... Enfin j'sais pas que dire. Passe dans la section sda un peu plus bas dans le forum, il me semble qu'il y a pas mal de liens dans la rubrique générale. Bon courage !
  2. Voilà, Chien Sauvage résume bien qu'il ne faut pas confondre ligne de vue et trajectoire, comme je cherchais à le détaillé au dessus. Je suis également d'accord avec Thorin pour différentier les obstacles. Le bon sens est de rigueur pour départager les obstacles infranchissables, des obstacles franchissables, mais c'est une logique assez juste à mon avis. Donc si on reprend les exemples du départ : -Le mur compte comme seul obstacle quand on vise le troll, car il est infranchissable et on ne peut pas atteindre le chamane. -Si le troll tirait, il aurait les deux obstacles. -Si à la place du muret nous plaçons des personnages, se sont des obstacles partiels et mobiles, tout les personnages entre comptent comme obstacles. (On vise une direction, une trajectoire et non une partie du corps. Un ou plusieurs soldats devant un troll, c'est comme les petits murets qui sont des obstacles pour les figurines normales. (alors qu'ils cachent que le bas de la figurine) J'pense pas qu'il y ai besoin d'une V5 pour ce sujet perso...
  3. Stupid' Gobelin

    un plateau de jeu

    Bonjour, Pour minimiser le coup, je te conseil la bonne vieille technique ancestrale gobeline : Faire les monstres (les objets encombrants) ou diverses poubelles... Les montres : On trouve plein de planches. Les poubelles de supermarché : plein de polystyrène. Sinon, il reste les magasins de bricolage... Pour ton décor réfléchis si tu veux une table avec éléments fixes ou modulable. Si tu veux des éléments fixes, peut-être que tu diviseras ta planche pour rendre l'ensemble modulable ? etc... Apparement tu sembles fixée sur l'idée présenter sur les pages du site de GW ? En tout cas bon courage !
  4. J'ai éventré un carton à l'instant pour vérifier les prix. Hélas sur le numéro un, il ne figure aucun prix. Toutefois au dos du premier numéro il est bien écrit que le numéro deux est à 4.50euros au lieu de 7.95euros. M'enfin tout ceci n'est que détails. De plus si les numéro sont achetés par corespondance au lieu du kiosque, ils sont plus cher.. STOP !! (recherche en direct qui aboutis finalement) A l'intérieur du livret n°1, sur la couverture il y a un cadre d'informations légales. Au chapitre Edition Atlas, il est écrit : "Le prix de vente du numéro est de 7.95 E. Dans ce prix de vente sont inclus, d'un part, le prix du manuel de jeu (3.97 E) et, d'autre part, le prix des figurines et accessoires de jeu (3.98 E). Le numéro 1 est vendu au prix exeptionnel de 1.50E et le numéro 2 au prix de 4.50 E. Le manuel de jeu ne peut être vendu seul. " J'vois pas trop comment en France, des gens pourraient avoir des prix différents.. Perso je me rappelais bien du 1.50 pour la raison que j'en avais acheté plusieurs. ^^ Enfin, même si l'on tombe pas d'accord sur ce point, je pense qu'il n'est pas obligé de figurer sur le résumé. Une phrase du genre : "à des prix défiant toute concurence" suffit amplement. Stupid' mais documenté...
  5. Bonjour, Un excellent sujet. J'étais passé il y a quelques semaines dans le but de trouver ce récapitulatif des suppléments avec dates de sorties. Car c'est fort pratique pour les gars comme moi qui se sont totalement arrêté il y a trois ans lors de la sortie des champs du Pellenor. Cela donne un aperçu des évolutions. De même cela me donne idée des suppléments qui peuvent m'intéresser. Le fait, critiqué par certain, que les suppléments soient présentés de façon objectif sans critiques particulière est préférable je pense. Car je suis certain que les suppléments sont appréciés différement et une critique écrite alourdirait les paragraphes inutilement. Toutefois une idée intermédiaire serait un système d'étoile par exemple. (Comme sur les programmes télé) Ajouter à la fin du paragraphes une mention " Appréciation des joueurs : * * * " ou une chose du genre. Félicitation à Xev pour l'initiative (une fois de plus) et à tous ceux qui ont participés ! ps : le prix des atlas c'était pas 1.50 et 4.50 ?
  6. Bonjour, A vrai dire je connais peu de gens mort par flêche de toute façon... Tu as l'air d'avoir une toute autre expérience de la chose. ^^ M'enfin, si on lance un jet de dé pour voir si le personnage en première ligne prend la flêche, la seconde ligne doit avoir eu un premier jet favorable, la troisième encore un de plus, etc... Du coup la logique mathématique des probabilité fait qu'en effet, il est rare de blesser les lignes arrières avec un tir direct même dans le jeu. Mais cela n'est pas impossible. De même, j'imagine pas des soldats courants épées en mains, cachant à la perfection le mec qui court derrière lui. Sauf si le premier est obèse et le second tout chétif.. Bref, une flêche qui frôle l'épaule d'un gars pourrait, je l'imagine assez bien, toucher un personnage juste derrière. Plus rarement en frôler deux... Enfin, je m'égare.. Je voulais dire que le sujet est très intéressant. Et les différentes positions semblent défendables. Personnellement vis à vis des règles existantes, je distinguerais cela simplement : -VISER : on ne peut viser qu'une figurine que l'on voit suffisement : 1er et second rang, ou créatures hautes. -Toucher : Toutefois, même si l'on ne voit pas ce qu'il y a au troisième rang, avant la créature haute (troll dans l'exemple), cela ne signifie pas que la flêche doit passer au travers de ce troisième rang. Le tireur ne voit pas l'obstacle mais il existe. Je suis certain que si l'on remplace les personnages par des arbres, vous conviendrez que l'on aperçoit que les premiers mais que la flêche peut atteindre miraculeusement les arbres suivant. Les arbres de 3èmes rangs ne devenant pas invisible... ^^ J'ai pas encore le livre de règles V4, mais dans le V3 à un moment ils parlent d'un autres cas et pour donner l'exemple, il est écrit je cite la p.25 : " D'un autre côté une figurine peut vouloir prendre pour cible un adversaire caché par deux combattants ou plus engagés au corps à corps." Ensuite il est question de compter ou non les figurines déjà engagés, mais bon il est tout de même sous entendu que l'on peut avoir de multiples adversaires sur la trajectoire. Pour la trajectoire : ce sujet pose la question de comment gérer les trajectoires dans le sens de la hauteur. Donc en trois dimensions. J'avous que je simplifie à une simple vue de dessus car sinon c'est un peut difficile de dire que l'on vise la tête plutôt que le ventre d'une figurine. On vise plutôt dans une direction à mon avis. Un muret compte en obstacle, donc un personnage de taille humaine compte comme obstacle pour un troll. Voilà mon avis, j'pense pas apporter grand chose au problème mais bon.. J'aime bien les débats !
  7. Bonjour, Désolé de remonter ce sujet qui commence à dater, mais, comme il jouait la transparance, je me demande comment ont aboutis ces débats d'organisation ? Il a été décidé de ne rien changé ou la décision n'avait pas été prise ? Car les chiffres donnent le changement très majoritaire par rapport à garder la situation actuelle... ^^ Sinon, personnellement, je pense que : -Dans le premier cas, qui est l'actuel, on remarque que les joueurs du sda ne fréquente que très rarement la section modélisme. Peu de sujet, peu de réponses, etc... Mon hypothèse pour expliquer cela serait d'admettre que la communauté sda est plus restreinte, ce qui implique forcement un nombre de sujet moindre, ce qui fait que les rares sujets sont noyés parmis les autres. Perso, j'regarde pas trop là bas : un coup d'oeil, pas de sda, je file ailleurs. Et si créer un sujet me tenterais, je ne le fais pas parceque je ne pense pas toucher des joueurs sda là bas. -Le second cas est une solution intermédiaire qui peut suffire à éviter que les sujets soient noyés. Toutefois, cela entrainerait forcement des jalousies et il faudrait alors séparer Battle et 40k également. -La troisième solution est idéale pour moi. Je consulterais, fouillerais et participerais je pense. (au moins pour donner des idées, etc.. même si j'peux pas photographier..) Par contre, pas la peine de séparer modélisme, de peinture, etc.. car la fréquentation est légère. Merci.
  8. Merci à vous deux. ^^ Cela fait du bien de revoir des "visages" (avatars devrais-je dire..) connus. Suite à un déménagement je reprend le net dans encore une bonne semaine. A bientôt ! ps : par contre, j'aurais aimé montrer mes capitaines et diverses convertions, mais mon téléphone prend des photos trop flous. Il faut peut-être un mode macro... Pfff... Enfin, j'essayerais d'en parler à mon retour au moins.
  9. J'ai cru que l'autre livre était plus sympa que cela à voir la couverture... Autant pour moi. Bon je crois que je vais chercher le gros livre de règle en occasion pour commencer. La suite on verra... Peut être le livre des légions, juste par curiosité du principe, ou plutôt le supplément sur les nains.. En tout cas, merci à vous deux.
  10. Merci à vous tous, voilà qui est complet et intéressant. Merci ! Par contre dans les suppléments, quand vous dites "La Communauté de l'Anneau / Les Deux Tours / Le retour du Roi (avec les scénarios à jouer pour chacun des livres et les figurines spéciales qu'on trouve dedans)" >> Ce sont les premiers livres de règles ou des suppléments ? (Car je me souviens que les premiers livres de règles sortaient avec les films et les traitaient...) La boite de la Moria, j'avous que les décors m'intéressent, mais le reste j'hésite. Le livre de règle est light, mais le livret sur les mines, est-il aussi intéressant que "l'ombre et la flamme" ?
  11. Merci. Il semble y avoir eu pas mal de changement quand même... J'crois que je suis bon pour acheter quelques livres. EDIT : WAOUH !! 50 euros le livre de règles ??? Il est si gros que cela ? Si bien ?
  12. Bonjour, Certains ici me connaissent, d'autres me découvrent, toutefois je suis un ancien joueur du Sda qui a arrêté pendant facilement 3 ans. A l'époque l'armée du Harad sortait à peine il me semble. Ma demande est quasi un projet assez important : Serait-il possible de répertorier l'ensemble des livres sorties en précisant les détails de règles qui ont évoluer ? De manière générale bien entendu. Sinon, plus simplement, me dire qu'elles ont été les gros changement des dernières années et savoir quel livre serait le plus important à acquérir pour me mettre à jour. Merci.
  13. Merci. J'avous les avoir croisé. En général les gobelins varient sur trois teintes sur la totalité des photos que j'ai peu voir : rouge, orangé, violacé. Personnellement, j'ai commencé mes troupes en rouge. Mon Shaman aussi... Mais comme je pensais mixer du vrai capitaine (blister) avec peut-être une conversion ou deux, je pensais leur donner une couleur bien tranchée comme le bleu. Et éventuellement donner à mon roi une tunique dans les teintes os. Mais n'ayant pas vu d'exemples existant, j'ai un peu peur du résultat. Enfin je pense que cela peu donner, mais j'ai peur de trop changer. Il vaut peut-être mieux garder un shéma de couleur pour tout l'ensemble... Enfin, en tout cas, dès que j'ai fini de déménager et de m'installer, j'essayerais et montrerais les résultats ! Et pour revenir au sujet, j'ai pas mal fouillé et je pense que j'vais attaquer une table en 6 parties comme celle-ci. En commençant évidement par le tombeau de Balin. J'en ai vu des supers sur le net. Ps : Et n'exagère pas en parlant de maitre Jedi, j'étais juste un vieux raleur perfectionniste.
  14. Arf, j'pensais passer inaperçu. ^^ Disons qu'après 3 ans d'arrêt de jeu, j'pense m'y remettre. J'suis un peu pommé avec toutes les nouveautés, mais bon, j'ai toujours pas terminé de peindre mon armée de la moria de toute façon. Le plateau étant l'étape suivante... Et celui ci est sympa pour son côté modulable. Même si tout le monde n'aime pas. Il n'y a vraiment plus de modélisme par ici ? Juste le sujet mélangé de modélisme où l'on ne trouve jamais rien ? Enfin, si vous avez d'autres photos sur la Moria, voire éventuellement des shémas de couleurs un peu plus originaux que le rouge... (perso, je pensait changer pour les capitaines et le roi..) ++
  15. Une table de jeu de la Moria vraiment magnifique ! Modulable et tout, ça donne vraiment envie de s'y remettre. ^^
  16. Stupid' Gobelin

    Le Bourreau

    Warza : C'est un peu volontaire pour accentuer le côté monotone.. Sinon merci. Lemann Russ : Très bonnes remarques. Je t'en remercie. J'vais tenter de corriger cela. Pour le "contemplant" c'est que ce chapitre est bancal, j'ai voulu donner un côté "extravagant" à ce personnage. Un langage exagéré, etc.. Mais bon ce premier chapitre est le plus faible selon moi.. D'ailleurs je vois que tu as arrêté là ta lecture..
  17. Stupid' Gobelin

    Le Bourreau

    Merci. Cela fait plaisir, j'commençais à croire que plus personne ne me lisait. Bon avec deux lecteurs, cela suffit pour poursuivre j'pense. ^^ N'hésite pas à critiquer plus précisemment. "...Et on a beau aller devant soit, on se retrouve souvent sur le derrière.."
  18. Stupid' Gobelin

    Le Bourreau

    Erf Merci de rester fidèle à ce sujet. J'avous que mon récit est volontairement assez méchant pour le lecteur car j'essaye souvent de le destabiliser. Et quand en plus je poste assez rarement, forcement on perd aisement le fil.. Merci pour ton commentaire. N'hésite pas à le relire en entier si tu veux... *sifflote*
  19. Stupid' Gobelin

    Le Bourreau

    Bon après des mois d'absence sans connection web et avec un petit déménagement au milieu des vacances voici la suite tant attendue ! Quoi ? Comment cela personne ne l'attendait ? Avis aux lecteurs, j'ai remis l'ensemble en début de sujet. Merci de vos commentaires. *** Chap. 5 : Dialogue La dernière visite du professeur avait apporté quelques changements. Je recevais enfin des repas réguliers. Je lavais mes plaies avec l’eau claire que l’on m’apportait. Mes hématomes s’effaçaient un peu plus chaque jour. Mon corps se remettait. Et les jours passaient… J’entraînais intensivement mon corps. A horaire régulier, une auge percutait avec fracas les dalles de ma cellule. Je passais de longues heures à méditer pour canaliser la rage et la déprime qui combattaient en moi. J’observais minutieusement chaque recoin de ma cellule jusqu’à en connaître les moindres traces d’érosion, les plus petites fissures et les plus infimes changements de teintes des roches. Et tout recommençait sans cesse… La sueur de l’entraînement, la détonation de mon auge, mes pensées et encore des exercices, mon repas, ma solitude… Sans cesse la même ronde infernale. Les jours et les semaines enfermé entre les quatre murs de cet enfer défilent inlassablement sur mon visage. C’était à devenir fou. Ma santé revenant, mon esprit avait toute la place de se torturer à grands coups d’interrogations. Il n’y avait plus trace de douleurs, ni le goût du sang à la commissure de mes lèvres pour retenir mon attention. Et mille démons me répétaient sans cesse les mêmes questions sans réponses... Combien de temps allait encore durer le supplice ? Un réveil brutal. Des visions d’horreur. Un cauchemar. Retour à la réalité. Je suis assis sur ma paillasse. Mon corps est poisseux de transpiration. Des frissons me glacent le long de l’échine alors que je suis brûlant. Mes yeux sont exorbités. Tout mon buste bouge au rythme de ma respiration difficile. Un peu comme si j’avais failli m’étouffer. Le regard effrayé. C’est encore la nuit. Et ces images. Aucun sens. Trop d’horreur. Je ne dors plus. Je ne comprends rien. Cela m’énerve. Plus de sommeil. Plus un instant de répits. Encore haletant, quelque chose gronde dans ma tête. Une gêne dans les muscles. Comme si un souffle les vidait de leurs forces… Puis le retour de flamme. Intense et incontrôlable. La tension embrase mon corps et enflamme ma musculature. La rage me consume jusqu’à défigurer mon visage. Entre haine et larmes. Dans un cri explosant le silence, mon corps se lève pour accompagner l’un de mes poings allant se fracasser sur un mur. La douleur m’irradie jusqu’au coude mais n'apaise pas ma rage. A ce poing succède un autre qui vient lui aussi déchirer sa chair sur la roche sanguinolente. Rapidement se sont mes articulations à vifs qui viennent percuter mon sang. Encore et encore…. Inlassablement. Me détruisant jusqu’à consumer ma fureur. Que la douleur noie mon corps calciné. Et que je m’effondre. Vidé. Genoux et fesses au sol. Dépouille abattue, repliée sur elle-même. Tête baissée sur mes membres décharnés. Les yeux fermés pour contenir ma douleur… Un bruit. Ai-je rêvé ? Cela semblait venir du couloir. Mon regard se relève vers la porte. Là, immobile, je guette le silence. Néant… Ce n’est qu’après un long moment, quand je relâche finalement mon attention, qu’à nouveau un son résonne à l’extérieur. Malgré mon état, je me lève, non sans difficultés, en direction de la porte. Mes écorchés de mains pendent aux travers des barreaux et laissent dégouliner une pluie sanglante dans le couloir. Je sent mes pulsations cardiaques retentirent dans mes membres meurtris. Et, bien que la poussière et la crasse soient infiltrées dans mes plaies, les courants d’air y plantent milles aiguilles de glace. - Tient ? Voilà le pleutre ! Les mots avaient tranché le silence. Un frisson glissa perfidement tout le long de mon dos. C’est comme si mon corps comprenait instinctivement le danger. Car cette voix… Cette voix lugubre qui me glaçait le sang… Elle m’est familière. Mais qui ? Je ne vois pas mon interlocuteur, pourtant, je devine sa présence non loin de ma cellule et cela suffit à me déstabiliser. Malgré tout, je ne perd pas de vue qu’il est préférable de ne pas trahir ma faiblesse. C’est donc avec un faux aplomb que je lance : - Tu sembles bien sûr de toi, manant ! - Je te connais très bien ouais. Me répondit-il. Son assurance est déroutante. Et c’est donc en changeant de ton que je poursuis. Cette fois j’avance une question aux allures innocente dans l’espoir de découvrir son identité. - On se connaît donc ? - Tu ne te souviens pas ? J’étais ton compagnon de cellule jusqu’à ce que l’on préfère m’isoler. Mais ne t’inquiète pas… Je reste pas loin. - Qui es-tu ? Que me veux-tu ?! La surprise avait été trop grande pour moi. Mon « compagnon de cellule », avait-il dit. Je parlais donc au monstre de l’autre jour. Le terrifiant démon qui avait assaillit le professeur. C’est ainsi, alors que la douleur m’élançait de plus en plus, que mes dernières forces avaient expulsé ces quelques mots. Ce n’est qu’après coup que je me rendis compte de mon erreur. Je venais de trahir ma peur en aboyant de rage tel un chien acculé. - Disons que je suis un vieil ami en quelque sorte… Et qu’on a fait un bon bout de chemin ensemble ces derniers mois. La réponse tomba immédiatement. Le ton fut simple, comme ignorant volontairement cette avancée prise sur moi… - Je ne me souviens de rien… , avouais-je humblement, une pointe de sincérité au coin de la voix. - Tu as peut-être raison d’oublier… Et puis la fuite est une chose aisée ! Hein le pleutre ! La réplique était cinglante comme si finalement, alors que j’avais posé les armes, il préférait m’achever. Le vil fumier… Il jouait avec moi ! - Arrêtes tes insinuations ! Parles clairement si tu sais quelque chose ! Mes poings s’étaient crispés sous l’effet de l’énervement. Un filet rougeâtre trancha bruyamment avec le rythme calme des larmes sanguinolentes s’échappant de mes mains. - Je ne sais rien de plus que toi… dit-il calmement avant de feindre un long rire sadique. - Est-ce de ta faute si je suis ici ? - Ma faute. Ta faute. Qu’importe ! C’est du pareil au même pour les gens d’ici. Mais si cela t’aide de tout mettre sur mon dos… - Mettre quoi ? - Oh ! tu me fatigues à n’rien assumer… La voix s’effaça doucement de mots en mots pour finir dans le silence. - Attends !!! Une ultime contraction de mes poings et le noir m’emporte finalement. ******
  20. Stupid' Gobelin

    Le Bourreau

    Merci pour l'appréciation et merci pour les fautes que tu pointes soigneusement. Je suis désolé d'en laisser autant je me doute que cela dois gêner la lecture.. Pour la suite, je vous demanderais de la patience par contre car je vais manquer de temps et j'aimerais quelque chose d'assez important. ArF.. ++
  21. Stupid' Gobelin

    Le Bourreau

    Oui, je m'excuse de n'avoir lu qu'exceptionellement les autres. Normalement ce travail de conseils doit se faire en échange. J'essayerais d'en lire la semaine prochain comme j'ai plus de bouquin à lire sous la main.. Pour le chapitre suivant, j'ai écris que 3 lignes et j'avous qu'il risque d'être long à arriver car difficile à goupiller comme le veux. ^^
  22. Stupid' Gobelin

    Le Bourreau

    Mouarf. Vous avez tilté que mes tirets sont là pour marquer du dialogue ? Quand le soleil se couche et autre, c'est dans son souvenir qu'il raconte...
  23. Stupid' Gobelin

    Le Bourreau

    Un mini up de mise à jour. Suite uax remarques j'ai modifié quelques passages, je remet dans le passage corrigé ici et je vais de ce pas éditer le premier message pour l'ajouter aux précédents chapitres.. Chap. 4 : L’isolement Il pleut… Je le sais. Pourtant je suis toujours enfermé entre quatre murs, à demi conscient, sans le moindre accès sur l’extérieur. Mais la tristesse du ciel imprègne les parois de mon cachot. Les cloisons semblent au bord des larmes. Je ne peux empêcher mes doigts de caresser doucement la roche comme pour sécher ses pleurs. Elle est si douce… Mon regard est attiré par cette peau qui semble vouloir apparaître sous la pierre. Ses teintes voyagent du cuivre rouillé vers des nuances proche des veines de malachite. Elle m’évoque certains visages rassurants de mon enfance… Il pleut… L’odeur ne trompe pas. Elle est reconnaissable entre mille et pourtant si difficile à définir. Comme si un mélange de poussière, de terre et d’humidité imprégnait la pièce. J’aime cet étrange parfum métallique, signe des orages estivales et de pluie salvatrice pour cette terre qui brûle jusqu’au plus profond de ses entrailles. Elle est telle une douche apaisante pour la moiteur des corps et les esprits fiévreux. Alors que la faim me ronge les os et que des empreintes de coups me brûlent les chairs… Elle m’apaise aussi… Il pleut également sur ma vie. Et je suis là… Captif d’une maison de fous. Seul avec moi même et déjà trop. Trop de souvenirs, trop de questions… Je suis las de tout… Trop épuisé pour bouger, je reste à écouter l’eau ruisseler lentement sur les parois. J’observe ma prison, enfermé dans un silence quasi méditatif. Je fuis ma vie et m’évade dans les détails de mon environnement. Fatalement mon regard quitte le mur cristallin pour voguer vers l’unique source lumineuse. J’ai toujours été fasciné par les bougies. Une fois de plus, je reste à la contempler. Elle verse des larmes de cire pour moi. Toute ma cellule me pleure à chaudes larmes. Mais mes yeux restent aussi secs que mon cœur, tel une vaste terre carbonisée de s’être trop enflammée. Et je fixe toujours cette flamme danser… Je rêve pour échapper à mes douleurs et mon passé… Soudain, à nouveau le grincement des gonds rouillés et l’avancée dans le couloir. Les cris qui montent à mesure de la progression d’une troupe vers ma porte. Cela ne m’effraie plus. Je reste passif. Il n’y a plus de surprise, je connais ce brouhaha désormais. Et pourtant… Pourtant, mon estomac se serre violemment lorsque le silence apparaît devant ma porte. Le doute… - Puis-je entrer ? La voix du professeur avait transpercé le silence. - Ai-je réellement d’autres choix au vue de ma situation ? Répondis-je en faignant une ironie enjouée. Ces quelques mots arrachés à mes lèvres s’accompagnaient de relents gastrique me brûlant le fond de la gorge. Pendant que la porte s’ouvrit une fois de plus sur le semi-ogre, le goût du sang me revenait en bouche lui aussi. Oreille, comme je l’avais baptisé, me refit le même numéro du regard méchant et le professeur vint s’installer à nouveau face à moi. Derrière ses bésicles, ses petites billes me jaugeaient telles la première fois. Aucun changement… Soudain, une brève lueur dans le regard et il s’anime. D’un hochement de tête entendu, il me demande avec malice : - Pourquoi cette position repliée sur vous-même ? Cela n’est pas digne d’un soldat, il me semble. A nouveau le silence… Il doit se douter de la rage contenu en moi de ne pas savoir les raisons de ma captivité et… Et il me provoquait tout de même. Forcement, je.. Je suis à deux doigts d’exploser. Mais étrangement l’épuisement noie ma colère. Et mon esprit fuis… La porte est ouverte. Le clapotis de l’eau nous parvient depuis le couloir. Lui non plus n’a pas changé. Le même rythme, remarquais-je pour moi même, un peu déçu. C’est donc avec la plus grande lassitude, complètement abattu, que je murmure : - Je… Un souvenir d’enfance… - Votre isolement vous évoque votre enfance ? Répliqua-t-il, en feignant exagérément l’étonnement. Il continuait volontairement à vouloir me pousser à bout. Que recherche-t-il ? Peut-être essaye-t-il de provoquer une complicité factice au travers de boutades de régiment… Peut-être que non… Toutefois, je suis bien trop épuisé pour riposter… - Oui… Je me revois… Le vide laissé par ma réponse, ouvrit un espace suffisamment vaste pour y accueillir une armée de souvenirs… Je m’effondre sous son assaut… - La porte se referme derrière moi. Une fois de plus je me retrouve seul avec moi même. Les derniers rayons du soleil transpercent la pièce pour venir se briser sur les barreaux de ma cellule. Le chaleur qui s’en dégage ne parvient nullement à lutter contre la sueur pourrissante des murs. L’atmosphère est pesante. Une lourde odeur, mélange de terre battue et d’humidité, occupe le sous-sol. Là, debout au milieu de rien, je tend une oreille. Il n’y a plus un bruit. Ni foule, ni cri, ni rien d’autres que le vide. Etrangement ce silence m’apaise. J’expire alors un long filé d’air qui emporte avec lui toute les tensions qui crispaient mes chairs. Mon corps s’écroule sur la paillasse. L’accalmie de mon isolement… Mon esprit s’abandonne à la rêverie. Le professeur ne m’interrompait pas. Il écoutait soigneusement en silence alors que mes mots sortaient seuls du plus profond de mon être… Je poursuivais donc toujours à demi-mots, calmement… -Mes yeux se réouvre sur l’obscurité. Le soleil a tourné. Le maigre orifice de ma cage est bien trop haut et les murs trop épais pour qu’un rayon de lune me parvienne. Mon esprit qui avait abandonné depuis longtemps le désir de se perdre dans l’horizon, se retrouve troublé par cette infinie noirceur qui s’offre à lui. Lentement je m’accroupis dans le noir. Aucune distraction pour mes sens. Mes pensées se replient sur moi-même et les questions bouillonnent subitement dans ma tête. Pourquoi m’avoir gardé en vie ? Pourquoi moi plutôt que les autres membres de ma tribu ? Qu’ai-je de différent ? Est-ce seulement le hasard ? Le destin ? Et cette odeur… Pourquoi m’ont-ils obliger à tuer ? Une odeur âpre qui me caresse les narines. Le sang… Le parfum de la mort incrusté à jamais en moi… Ma voix finit par s’effacer… La pièce resta dans cette absence de bruit. Seuls les petits flop des infiltrations d’eau du couloir ponctuaient ce vide. Cela me sembla durer une éternité sans que personne n’en soit gêné. Comme si ce silence parlait à nos âmes… Comme s’il avait besoin d’exister pour faire raisonner mes mots… Enfin, le professeur sortit de sa réflexion. Face à mon mutisme évident, il ne dit rien. Il se leva simplement en se dirigeant doucement vers la porte. Là, il s’immobilisa net. Après ce qui semblait être une hésitation, il tourna la tête vers moi et me dit : -Je pense que nous avons assez parlé pour aujourd’hui. A bientôt… J’aimerais juste… J’aimerais que vous sachiez, qu’aussi émouvant soient vos souvenirs, vous n’aurez aucune compassion de ma part. Un être tel que vous ne mérite aucune pitié. Edit : corection pour les nouvelles fautes signalées par Inxi. ^^ Par contre le tiré est là pour annoncer un début de dialogue.. Même si c'est la même personne il y a un passage de récit entre, donc j'ai pensé que..
  24. Stupid' Gobelin

    Le Bourreau

    Merci Warza. J'suis assez content car tu mets des coups de baton pile sur les passages qui me gênaient. Sur le coup je suis hésitant, peu sûr de moi et je laisse tel quel. La facilité... Mais quand c'est un autre qui le pointe, cela semble évident. Et je t'en remercie. A force que l'on me les montre, je distingue de mieux en mieux mes "lourdeurs". D'ailleurs je suis assez fier de moi car hormis un truc ou deux (plutôt deux^^), j'avais moi même accroché sur les autres passages. "Est-ce vraiment du trop vu ? mouai, ça doit passer.." "Un peu abrupte comme transition ? Cela doit passer.." etc.. Là cela me permet de confirmer que mes intuitions ne doivent pas être si mauvaise, il faut que j'apprene à les écouter. Bon j'vais corriger ce passage avant de l'ajouter aux autres sur le premier post. Je upperais rapido pour signaler la mise à jour.
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