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raoullepitbull

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Tout ce qui a été posté par raoullepitbull

  1. Bonjour à tous, Comme les autres, je suis à la recherche du livret de règles et du livret de mission. J'ai la boîte depuis longtemps, mais je me rends compte que j'ai égaré les 2 livrets, c'est frustrant ! A vot' bon coeur Raoul
  2. Bonjour à tous, Minus_ m'a prévenu qu'il y avait des gens bien intentionnés qui voudraient éventuellement utiliser nos récits croisés du CDA Mordheim. Cela m'amène à évoquer deux points importants : 1. Comme l'a dit Minus_ il n'y a bien sûr pas de souci de mon côté, j'en serais même très flatté (pour Spawn Cryer en plus). Mais le point le plus important pour le tissu même de l'univers est le numéro 2 : 2. Ça devrait pousser Minus_ à enfin achever ce récit, puisque le dernier texte en souffrance de la part de ses vils hommes rats est attendu depuis des années maintenant ! Je vais suivre ce sujet avec attention, merci à HellspawN pour cette démarche. Je n'aurai malheureusement probablement pas le temps de faire un récit original à cette occasion. Excepté si je gagne au loto et que je peux enfin entamer cette vie oisive dont je rêve tant. Autant dire que la probabilité est faible. Raoul, qui se réveille après un long sommeil.
  3. Beuarp ! C'est magnifiquement moche tout ça. Ou mochement beau comme tu préfères... Blague à part, ici aussi ces escadrons purulents ont (fière?) allure. Bravo pour les conversions, les trous de balle sont excellents. Pour l'effet gluant que tu voulais obtenir, je rajouterais la classique eau artificielle GW (je sais plus si quelqu'un l'a proposé), mais ça reste une alternative coûteuse si tu n'en as pas déjà. Elles vont être belles vos parties, faudra poster quelques photos, notamment de vos deux escadrons face à face en début de partie... Raoul
  4. Pu**** ça a une de ces gueules ces photos de groupe ! Rah il faut que je fasse du BFG moi aussi ! La vie est cruelle Les marquages sur les petits vaisseaux sont sobres et classes, ça rend très bien, trouve-je. Je vais faire un petit tour sur le sujet de Golbarg, voir comment ça a avancé tiens... Raoul
  5. Merci !!!! :'( Ah ? Je vais regarder ça. Tout à fait, elle était en plein soleil. A noter, pour la prochaine fois, que ce n'est pas une bonne idée. Méthode Minus Oui j'ai fait ma feignasse sur celui-là, je le reprendrai... Merci ! Raoul
  6. Coucou ! Vu que mon sujet du CDA est dans les archives et en lecture seule, je déterre celui-ci pour présenter le boy qui est fier d'être passé par la case "Ce gars est doué" ! J'ai piqué à Mynus la 3D ratative pour ne rien vous cacher. Il s'appelle donc Rog et il a déjà un fan club (de 1 gob, mais c'est déjà ça) Raoul
  7. [sortie de Warp] Mynus, c'est trèèèèès beau ! Avec le retard que j'avais, j'ai dû parcourir X pages avant de revenir à l'instant (presque) présent. Ca a bien avancé depuis mon dernier passage, et la flotte est, comme prévue, très belle dans son ensemble. Le schéma, comme l'ont dit beaucoup, est très bon. Vu que c'est collégial, il va falloir que tu fasses une séance de remerciement en fin de CDA, façon remise des oscars, ça me paraît obligatoire... Hâte de voir la peinture des chasseurs, c'est un exercice marrant. A ma prochaine sortie de Warp (dans 2-3 ans, en ce moment il y a une tempête) je me mets à BFG ! Avec des Taus, ou des Nécrons, ou des orks... Raoul [Retour au Warp]
  8. Il arrive il arrive ! Cape au vent, tête haute, regard d'acier vers l'horizon et le soleil couchant qui darde sa peau burinée de ses rayons rougeoyants, Super Raoul, redresseur de torts et grand vérificateur de couleur se dresse face à l'injustice des photos qui ne respectent rien, pas même les teintes. Et il confirme : les flammes étaient vertes. Il a eu la chance de tenir le vil sorcier dont il est question entre ses mains et de voir de visu - parce qu'il aime les pléonasmes - que les photos mentaient. Et il enverra Sk'rull au prochain qui dit qu'elles sont bleues. Blague à part, et pour revenir à la première personne, ces vaisseaux ils claquent. Vraiment. Vos tables de jeux vont avoir de la gueule. Ma seule petite déception vient peut-être des réacteurs que j'aurais vu tirant plus vers le blanc, plus "lumineux". Mais c'est du pinaillage. Raoul PS: quand on se connecte pas trop souvent, ça en fait des posts à lire quand on va trainer chez Mynus.
  9. Ca va il se débrouille. Un peu jeune mais très prometteur. Ouais tout pareil. Raoul
  10. Très joli vaisseau ! Le rendu beige cracra est très réussi, et j'aime beaucoup les saloperies de pustules qui se développent dessus. Par contre, même si ton beige est travaillé (on voit des tas de couleurs dedans), je suis d'accord avec ceux qui disent qu'il manque un petit truc pour trancher. J'aime bien l'idée d'un truc rosâtre organique. Pour un socle d'acolyte du chaos, j'avais fait la recette suivante : un fondu de Bleached Bone/Elf Flesh assombri au Devlan Mud, suivi d'une fine couche d'eau artificielle GW. Ca rendait bien le côté organique poisseux dégueu. Ca pourrait être une piste... Malheureusement la fig est chez un pote, je peux même pas te montrer une photo. Si je trouve deux seconde, j'essaierai de te faire ça vite fait. Ca pourrait aller pas mal sur les pustules je pense. Elles vont être classes les premières photos de vos batailles avec Mynus Raoul
  11. Hop, entre deux couches, j'émerge dans le forum. Sur un sujet de Mynus comme d'hab... (Golbarg ton tour arrive ) J'arrive après la bataille mais je suis moi aussi plus convaincu par le vert olive pour la proue. Ca tombe bien ! C'est très beau. J'aurais pas parié sur le mélange vert olive/violet, mais le rendu est très sympa. Après les bordures en or (plutôt sombre non ?) ça devrait claquer. En parlant de couleur or, je me rappelle plus si je te l'ai dit, mais un certain Jérémie Bonanamant T. m'a donné une recette que j'ai pleinement adoptée : le mélange de Chainmail et de Snakebite Leather. Ca donne un doré très profond, travaillable à l'envi, que je préfère nettement aux dorés de GW... Si ça te tente d'expérimenter. En restant dans le sujet CDA, t'avais pas un texte en cours toi ? Mmmh ? Bon allez, je fonce sur le sujet de Golbarg avant que le monstre ne se réveille ! Raoul
  12. Bien sûr. Ca reste d'actualité. En plus ce sera dans ma nouvelle baraque, il y aura plein de places ! Raoul
  13. Mynus étudie chaque photo à la loupe, et il laisse rien passer... Je commence à avoir une idée de ce que je veux mettre sur le socle, TabletopWorld m'a envoyé les pièces manquantes sur le Destroyed Inn, et en cadeau ils m'ont mis 2 jolis tonneaux. Y en a au moins 1 qui va aller dessus... Y aura bien sûr une photo dès que ce sera fait (pas tout de suite quand même !). Raoul
  14. Le 3 clairement ! Et sur le principe, j'ai l'impression que le vert olive se marierait mieux avec le reste du vaisseau. Ca va être joli... Raoul
  15. @ KassKrân : Merci ! Ca fait très plaisir Mynus va surement choper le compliment au vol, vu que ça aurait pas pu se croiser sans lui. Et pas grave si il y a pas un truc constructif, je prends les compliments quand même De toutes façons, pour ce qui est du constructif, Paps is on fire ! Je prends aussi ce que tu suggères Paps. J'ai mis de côté "embrasé" qui pour le coup fait vraiment sonorité trop proche de "emflammé", mais j'ai gardé rougeoyer qui marche bien. Le texte est édité. Et tant qu'on y est : voilà une photo de famille de ma bande, qui a bien évolué : Raoul
  16. 'sont toujours aussi beaux ces skavens. Et ça fait longtemps que j'avais pas vu une photo de famille : ça claque ! Ca fait toujours plaisir d'étriper des figs bien peintes, c'est plus jouissif. Eh eh Raoul PS HS : félicitations à Skiv pour le GD, j'étais même pas au courant ! Ouske vous avez vu les résultats, y a un endroit qui centralise ça ?
  17. @Paps : C'est très bon ça coco ! Sans vergogne je pique tes idées et tes suggestions, ça me plaît énormément. J'ai édité le texte pour apporter ces améliorations. Merci à tous mes relecteurs. Comme je le disais à Mynus en privé, c'ets un vrai plus d'avoir un avis externe, parce que finalement un texte, c'est comme une figurine, c'est jamais vraiment fini... Raoul
  18. Waouh ! Trois personnes ont lu le texte ! C'est 3 fois plus que ce que j'attendais (Oui Mynus a une obligation morale ) Si en plus ça vous plaît, je suis comblé. Merci Ben écoute ça m'interpelle que ça ne te paraisse pas clair. Vue la qualité de tes textes, je pense que tu as un avis assez éclairé sur le sujet. Je vais voir ce que je peux faire. Merci C'est ça tu as tout compris ! Vallenor, 0 en étude de texte ! Raoul
  19. J'ai ajouté des sauts de ligne pour rendre le texte plus lisible. Pour le mannequin, c'est un des éléments du scénario (un des scnéars multi de Chaos dans les Rues) dans lequel mes orques se sont retrouvés en position défensive dans une bâtisse, cernés par les skavens d'un côté et les Nordiques de l'autre. en contrepartie ils avaient droit à un mannequin de bois et un porte-bonheur. Le mannequin, comme le dit Mynus, a été un atout considérable comme gardien de porte face aux Nordiques. Et pendant ce temps on démembrait du rat Et effectivement, les morts que je décris - si ma mémoire ne me joue pas des tours - sont bien morts. Pas forcément exactement de la façon décrite, mais il fallait que le récit soit plus intéressant que des échanges de coups basiques. Il y a donc bien eu un duel à mort entre les 2 chefs. On n'aurait de toutes façons pas pu faire autrement que les faire s'affronter, les figurines elles-mêmes réclamaient du sang ! J'espère poster dans pas trop longtemps les photos de ma bande qui s'est agrandie (ils sont 18 maintenant, ça pousse vite un orc) Raoul
  20. Chiche ! Il va de soi que je te compte plus parmi les posteurs normaux, vu que tu as posé ta tente dans le forum ! Il faut rendre à Mynus ce qui appartient à César : l'idée de la mort du premier squig est de lui, suite à sa relecture attentive. Raoul
  21. Allez je tente de faire émerger un petit sujet Mordheim au milieu de l'océan de BFG ! Un peu à l'image d'un dernier spasme avant la mort... Voici donc la toute dernière partie du récit du combat final entre Sk'rull et Ikkinagar. Vous saurez enfin qui a gagné ce duel au sommet. Attention, ça n'est pas un rapport de bataille, j'ai pris pas mal de libertés par rapport à ce qui s'est réellement passé durant la partie. Priorité au récit. Mais le résultat final est là. A la suite de ça, mon illustre compère qui m'a servi de Nemesis, j'ai nommé le très Puuuuurple Mynus, nous gratifiera du texte de conclusion de ce CDA, de notre point de vue orques/skavens. Bonne lecture. Raoul Rog fut le premier à mourir. Brutalement. Comme tous les autres il avait traversé cette haute pièce aux poutres massives, plongée dans les ténèbres. Seuls quelques rayons lumineux projetés par la lune blafarde au travers des trous dans la toiture délabrée tentaient vainement de dissiper les ombres qui envahissaient le lieu, oppressantes, tellement dangereuses. Même s’ils avaient eu la présence d’esprit de lever la tête vers le plafond qui les surplombait, ils seraient restés aveugles aux deux silhouettes qui se glissaient sans un bruit à leur aplomb, dissimulées sous des capes sales et déchirées, couleur de nuit, communiquant par des gestes secs et précis. Rog fermait la marche, poste qu’aucun orque n’aimait occuper, pour la simple raison que cela l’éloignait des combats. Mais, une fois n’est pas coutume, il eut l’honneur d’entamer la danse, même si finalement il n’eut jamais l’occasion de s’en apercevoir. Dans une longue chute silencieuse, parfaitement maîtrisée, les deux tueurs fondirent sur leur victime. A la faveur d’un rayon, les lames dont ils étaient bardés scintillèrent brièvement, révélant un métal corrodé dont seul le tranchant était parfaitement aiguisé, avant de plonger dans la chair de Rog, implacablement, atteignant simultanément plusieurs points vitaux. Les yeux ronds de surprise, le visage couvert par une giclée artérielle de son propre sang, Rog resta figé, cueilli par la mort avant même d’avoir compris qu’elle l’avait embrassé. Les lames ressortirent dans un bruit feutré de déchirement et disparurent dans les ténèbres, à la suite de leurs propriétaires. Alors seulement Rog s’écroula, en s’affaissant sur lui-même, avec le bruit d’un linge mouillé jeté au sol. L’odeur du sang qui se répandait en une flaque sombre autour de l’orque fit se retourner l’un des squigs de Gaskugne. Avec un jappement affamé, il se rua sur le corps ensanglanté et mordit dans la chair, enfonça ses longues dents et arracha un gros morceau d’épaule. L’aiguilloneur n’avait pas quitté des yeux le féroce animal dont il avait la charge, prêt à lui rappeler à grands coups de lances qui était le maître. Lorsque son regard tomba sur les restes aux côtés desquels le squig se tenait, sa bouche s’ouvrit et de sa gorge monta un cri. D’abord faible, il devint de plus en plus puissant, jusqu’à vriller les tympans. Sk’rull s’arrêta net, et tous l’imitèrent. D’un pas décidé, il se précipita vers Gaskugne, qu’il fit taire d’une grande claque. Sans émotion, il contempla le cadavre du boy déjà à moitié dévoré, réfléchissant aux meilleures options qui se présentaient à lui. Un léger rictus de satisfaction lui tordit la bouche. Ainsi, il était venu… Il fut interrompu dans ses pensées par un hurlement inhumain, semblable à celui d’un loup, à l’extérieur de la bâtisse, et par le bruit de bottes frappant les pavés de la rue, se rapprochant de leur position. Les Nordiques s’étaient mis en route, et aucun de ces incapables d’archers n’avait donné l’alerte. L’heure n’était plus aux atermoiements. S’il restait sur la défensive, il risquait d’avoir à soutenir deux fronts à la fois, ce qui ne lui convenait guère. Il lui fallait agir comme il l’avait toujours fait : en fonçant dans le tas. La cible était toute indiquée. Ces nuisibles vermines devraient y passer les premières. Mais il fallait d’abord ralentir la progression des hommes venus du Nord. Son regard se posa sur l’homme de bois. Celui-ci, semblant comprendre ce qu’on attendait de lui, se déplaça alors pesamment vers les escaliers, en direction de la porte d’entrée Nord par laquelle les ennemis ne manqueraient pas de passer. Cela laisserait quelques précieuses secondes au reste de la bande pour tenter une sortie au Sud. Sk’rull poussa alors un long cri de guerre, d’une voix gutturale qui fit trembler les viscères de tous les boyz présents. Galvanisés, ils répondirent par un hurlement bestial et se précipitèrent à sa suite, dans une charge furieuse. Les skavens, en approche discrète pour investir la place et assaillir les peaux vertes dans le dos, entendirent ces échos rageurs, avant de voir surgir par toutes les issues possibles les silhouettes imposantes des orques. Certains passèrent simplement par les trous béants dans le mur en ruine, d’autres surgirent par les fenêtres, fracassant au passage les quelques morceaux de verre et de bois qui s’y accrochaient encore. Arkogh se fraya son propre chemin en faisant exploser une portion de mur à l’aide de son imposante masse à deux mains, couvrant d’une fumée poussiéreuse sa charge pesante. Une porte vermoulue, ne tenant plus que par un gond, vola en éclat quand Sk’rull passa au travers sans ralentir, les yeux étincelants d’une lueur meurtrière. Les squigs et leur aiguilloneur, priés de passer en première ligne à grand coup de bottes ferrées, furent les premiers à fondre sur la ligne skaven figée par la surprise. D’un geste fébrile, Click dégaina ses deux pistolets et les déchargea sans prendre la peine de viser. Deux éclairs verts aveuglants jaillirent de la gueule des canons, accompagnés d’un bruit de tonnerre assourdissant, éjectant les mortels projectiles qui passèrent au-dessus de la tête des orques avec un son grave et bourdonnant. Une poutre fut coupée en deux par l’explosion du premier, projetant des esquilles sur plusieurs mètres, tandis que le deuxième creusait un nouveau trou dans le mur, faisant éclater les briques et voler le mortier. Ikkinagar, tout en jetant un regard furibond à Click, remit ses troupes en ordre, prêtes à recevoir la première vague. Tous crocs dehors, les trois squigs se jetèrent sur les vermines. A mi-course, l’un d’eux fut assailli par une grêle de projectiles, lancés par les frondeurs, à l’étage d’une ancienne petite maison de ville. La plupart rebondirent sur sa peau calleuse, mais une bille de plomb bien ajustée lui creva un œil tandis qu’une pierre au tranchant aiguisé sectionna un tendon. Il trébucha et glissa sur le côté, exposant son ventre à la chair tendre. Deux nouveaux projectiles s’enfoncèrent dans son ventre, déchirant les viscères. Des fluides se mélangèrent, catalysant une réaction chimique fulgurante. La bête fut secouée de soubresauts, tandis que les gaz de fermentation la faisaient gonfler comme une baudruche ridée et violacée. Elle éclata enfin dans un bruit humide, projetant alentour de minuscules débris organiques poisseux. Le second jaillit par-dessus et se jeta sur un homme rat qui tenta de le cueillir au vol à l’aide de la bûche transpercée de clous qui lui servait d’arme de fortune. Mais la gueule grande ouverte se referma sur la tête du skaven, les dents ébréchées s’enfonçant dans son cou. On pouvait entendre les hurlements étouffés du vermineux qui gesticulait en tous sens, le sang jaillissant de son cou déchiqueté, la tête remplacée par une boule de muscle violette qui ballottait au gré de ses mouvements paniqués. Ikkinagar surgit et planta sa griffe gauche dans le flanc du squig. Vrillant sa lame pour assurer sa prise, il utilisa cet appui providentiel pour enfoncer avec force sa griffe droite dans la tête de l’animal, transperçant sa cervelle, ainsi que celle de son sous-fifre. Dans le spasme de l’agonie, le squig sectionna le cou qu’il tenait fermement entre ses mâchoires et tomba mollement au sol, bientôt suivi par le corps sans tête de sa victime. Pendant ce temps, le troisième poussait des grognements furieux, tentant de saisir Skeezel qui le maintenait à distance en faisant de grands moulinets avec son épée. A quelques pas derrière, Gaskugne poussait des cris d’orfraie, encourageant sa bête féroce et menaçant son adversaire. Il sentit soudain l'air s'alourdir, lui donnant l'impression qu'il se solidifiait autour de lui, qu'il prenait la consistance d'une masse gélatineuse en mouvement. Sa peau commençait à tirer, comme si elle était tannée par le soleil, et il ressentit de légers picotements, signe caractéristique qu'il connaissait bien. C'était la même sensation qui entourait le chamane lorsqu'il entrait en transe. Ses yeux se teintèrent d'une lueur enfantine, tandis qu'il cherchait fébrilement du regard le feu d'artifice que ne manquerait pas de déclencher Ba' ba', qui savait se montrer très démonstratif dans l'exercice de sa fonction. Il ne vit pas monter vers lui à vive allure la marée de poils et de crocs, des dizaines de rats qui jaillirent d’une bouche d’égout sous la forme d’un tapis mouvant, au rythme du cliquetis des centaines de petites pattes griffues sur les pavés. Le temps d’un battement de cœur, il fut recouvert par la multitude de rongeurs. Son hurlement de douleur déchira la nuit alors que les petits animaux aux yeux rouge sang dévoraient ses yeux, arrachaient sa peau. Le son fut assourdi lorsqu’ils s’insinuèrent par tous les orifices, se frayant un passage dans sa gorge et son sphincter, plantant leurs crocs répugnants, griffant les parois. Le gobelin s’écroula au sol, se tordant piteusement dans tous les sens, rendu fou par le supplice. Dans l'ombre d'un porche, derrière la ligne des homme-rats, une main griffue retourna dans les ténèbres, encore parcourue des légers grésillements rémanents de l'énergie magique déployée. Sk’rull sourit. La chair à canon avait bien joué son rôle, les orques allaient maintenant pouvoir lancer une contre-charge dévastatrice. Il entendait le bruit de combats acharnés de l’autre côté de la maison. Des aboiements furieux, le couinement d’une bête qui meurt, des coups sourds portés contre du bois. Le pantin ne tiendrait plus très longtemps, il fallait en finir au plus vite ici. Sk’rull, ses deux kostos, Arkogh et Baltogh, et les deux boyz encore en vie se jetèrent avec rage dans la mêlée, entièrement submergés par leur soif de massacre. Deux vermines furent pulvérisées avant d’avoir pu esquisser le moindre geste, leurs corps désarticulés projetés en arrière dans une gerbe de sang. Sautant par-dessus le garde-fou délabré du balcon sur lequel ils étaient positionnés, deux frondeurs atterrirent sur le dos d’Arkogh, lacérant ses chairs de leurs épées mal entretenues. Le kosto ouvrit une gueule immense, dévoilant de longs crocs, et poussa un impressionnant cri de rage accompagné d’un large filet de bave. En faisant des moulinets de sa lourde masse il tenta de désarçonner les deux parasites mais ne parvint à en éjecter qu’un, qui fut projeté contre un mur. L’autre, fermement agrippé aux lanières de cuir qui se croisaient dans le dos de l’immense orque, continuait de planter sa lame avec fureur, désespérant de voir s’écrouler sa monture improvisée. Le dos couvert de sang, Arkogh tituba quelques instants, vidé de ses forces par les innombrables plaies d’où s’écoulait le fluide vital. Puis il s’écroula en arrière, écrasant son infortuné passager qui tentait désespérément de libérer sa main emmêlée dans les lanières. Le skaven exhala un souffle rauque lorsque les rôles furent inversés et qu’il se trouva coincé sous la masse de l’orque. Sk’rull sauta sur le côté, esquivant le fléau sifflant de Gnawkin qui finit sa course contre le sol, brisant les pavés. Il se ramassa sur lui-même, fit une roulade, puis reprit ses appuis sur le flanc du skaven noir dans le même mouvement. Il profita de cette ouverture. Sa hache gauche frappa le bras du skaven au niveau du poignet, séparant la main du reste du corps, tandis que la droite s’enfonça entre deux côtes, perforant le poumon qui se vida de son air dans un souffle visqueux. D’un coup de pied dédaigneux, il jeta à terre le corps sans vie. Un « clic » caractéristique dans son dos lui fit tourner la tête. Il se retrouva face à la gueule du pistolet du coureur nocturne. Ce dernier dévoilait des crocs pourris, jaunâtres, dans un sourire de satisfaction dont l’origine se trouvait probablement dans les images mêlées de la cervelle bientôt répandue et de l’ascension sociale qui résulterait de cette action d’éclat. Un éclair vert-jaune vint mettre fin à ces rêves de gloire, en le frappant en pleine poitrine. Une odeur de chair brûlée monta du corps du skaven tandis que des arcs électriques parcouraient sa peau, faisant fondre les tissus, mettant le feu au pelage avec un crépitement qui évoquait un incendie dans un sous-bois broussailleux. Tandis que l'homme-rat baissait la tête vers son torse, un air piteux d'incompréhension dans ses yeux, Sk'rull se tourna dans la direction d'où provenait l'éclair pour découvrir Ba'Ba' le doigt pointé sur son adversaire. Des volutes de fumée verte s'envolaient de la gueule et des narines du chamane alors que ses yeux rougeoyaient. Il jeta un regard littéralement enflammé à Sk'rull et lui adressa un sourire cruel. Au travers du trou béant que le coureur avait désormais au niveau du plexus, Sk’rull eut le temps de voir Ikkinagar qui finissait le démembrement méthodique d’un de ses boyz. Prenant son élan, il contourna Click. Il avait enfin trouvé sa cible. Derrière lui, sous l’effet de la chaleur et des arcs électriques, le pistolet encore brandi de Click explosa dans un lourd nuage de fumée noire parcouru d’éclairs verts, disloquant son propriétaire. Sans un regard en arrière, sans même tressaillir au bruit de l’explosion, Sk’rull émergea du nuage de particules en suspension, en direction de sa Némésis. Faisant trembler la terre sous son pas lourd, il chargea. Les griffes dégoulinantes de fluides, Ikkinagar observait du coin de l’œil l’énorme silhouette qui se précipitait sur lui, étudiant froidement ses mouvements. Lorsque le corps massif occulta la lumière de la lune, et qu’il fut couvert par l’ombre immense, il se déplaça avec fluidité, en se plaquant au sol, utilisant efficacement ses quatre membres, pour esquiver le premier coup de hache. En rencontrant une canalisation éventrée affleurante, la lame produisit une pluie d’étincelles qui éclairèrent brièvement l’assassin que la course quadrupède amenait dans le dos de Sk’rull. D’une impulsion parfaitement maîtrisée, il interrompit son mouvement circulaire et s’élança, griffes en avant, visant la nuque musculeuse qui lui était offerte. Sk’rull, d’une rotation de buste, décala sa tête de quelques centimètres, ne laissant aux pointes acérées du skaven que l’opportunité d’une sanglante estafilade. Il prolongea son esquive par une contre-attaque instantanée. Continuant à tourner sur lui-même il tendit le bras droit et présenta le tranchant de sa hache à l’horizontal, fendant l’air en direction d’Ikkinagar qui n’avait pas encore touché le sol. Ce dernier pivota pendant sa chute de manière à se retrouver face à l’arme et se cambra brusquement en arrière, laissant passer la lame à quelques centimètres au-dessus de son ventre. Il planta une de ses griffes dans la protection molletonnée qui recouvrait l’avant-bras de l’orque et profita de l’élan offert pour se propulser vers une petite fenêtre en hauteur sur un mur proche. Il plaça les bras le long du corps et, tel une flèche, disparut dans l’ouverture. Sk’rull, hurlant à son adversaire une insulte dont il avait le secret et qui mêlait de façon très imagée la mère de celui-ci et une douzaine d’animaux de ferme, se précipita vers une brèche dans le mur au travers duquel le skaven s’était enfui. Il émergea dans une ancienne cour intérieure, dont le sol était recouvert des restes de la toiture effondrée. Au centre, un arbre carbonisé semblait être le seul vestige de la végétation qui avait dû envahir les lieux. Les murs face à lui et sur sa gauche étaient percés d’arches qui s’ouvraient sur des ténèbres insondables. En surplomb de ces ouvertures, une galerie de bois partiellement écroulée courait sur toute la longueur, dominant la cour. Broyant les briques sous ses pas, Sk’rull se dirigea bruyamment vers l’une des arches, en reniflant l’air. Il eut tout juste le temps de présenter le plat de l’une de ses haches vers le haut, tel un bouclier, pour parer l’attaque plongeante de l’assassin, qui venait de se lancer du haut de la galerie. L’impact fut si violent que le choc se répercuta jusque dans son épaule, et son bras plia sous la violence du coup. Ikkinagar maintint la pression de ses deux griffes sur la lame et pesa de tout son poids jusqu’à ce qu’elle s’enfonce dans le sol meuble. Il prit alors appui sur ses deux mains et tendit son corps aux muscles nerveux, jambes en avant, pour cueillir le menton de Sk’rull. Son cerveau enregistra le bruit caractéristique d’une mâchoire qui se déboîte, suivi du cri de douleur et de frustration de son propriétaire. Sk’rull fit un bond en arrière, abandonnant sa hache. De sa main libre, il se remit la mâchoire en place, tout en reculant et en parant tant bien que mal les attaques que délivrait le skaven qui maintenait la pression. Tentant de profiter de son avantage, ce dernier accéléra encore ses passes d’arme, jusqu’à se transformer en une tornade de poils, de crocs et de lames, enchaînant les attaques et les contre-attaques à une vitesse stupéfiante. Les bras de Sk’rull commençaient à être sérieusement entaillés, et le sang formait une couche visqueuse qui perlait de plus en plus abondamment de son coude. Il continuait à reculer, évitant les coups mortels, subissant les autres, désavantagé par son arme peu adaptée à la défense, face à l’avalanche de coups que portait son véloce adversaire. Bientôt il fut acculé contre un mur. Ikkinagar sourit, la victoire lui était assurée. C’est à ce moment-là, et de manière définitive, que le maître assassin découvrit qu’un orque pouvait le surprendre. Contrairement à toute loi martiale, contrairement à tout ce que ses fourbes maîtres du clan Eshin avaient pu lui enseigner, et malgré sa longue expérience des coups tordus, il n’aurait pu prédire le renversement de situation. Il était trop intelligent pour cela. La réaction de son adversaire était d’une telle bêtise qu’elle échappait à toute tactique de combat, aussi veule qu’elle fût. Poussé dans ses derniers retranchements, Sk’rull jeta sa hache à terre. Durant la fraction de seconde où le regard perplexe de son adversaire déstabilisé suivit le mouvement de l’arme jusqu’au sol, il l’empoigna au niveau du cou des deux mains, arrachant une expiration contrainte à l’homme rat. Il le souleva de terre et courut vers le centre de la cour, en poussant un cri de rage bestial. Dans un sentiment mêlé de terreur et de honte, Ikkinagar hurla à son tour, se débattant désespérément dans la poigne de fer qui lui comprimait la trachée, plantant frénétiquement ses griffes dans les épaules et les bras monstrueux de l’orque. Mais celui-ci était au-delà de toute douleur, seulement poussé par l’instinct animal qui lui ordonnait d’éliminer brutalement cette menace. Il commença par violemment empaler l’infortuné skaven sur une branche de l’arbre mort, profitant de son élan. La pointe ressortit au milieu de son thorax, éclaboussant Sk’rull de sang noir et luisant. Les yeux exorbités, Ikkinagar eut un hoquet de douleur. Epinglé tel un insecte, il battit l’air de ses quatre membres, hurlant et vomissant de sanglants reflux. Sk’rull fit alors un pas en arrière et le skaven put voir dans ses yeux rouges flamboyants toute la perversité que la violence lui avait masquée. D’un puissant crochet, il frappa sa proie à la tempe. La violence du coup brisa la branche. Avec un beuglement de souffrance, Ikkinagar percuta le sol, l’extrémité de la branche toujours en travers du torse. Plusieurs de ses dents avaient sauté et étaient éparpillées alentour. L’orque s’accroupit sur sa victime, et la frappa avec rage, des deux poings. Bien après que le crâne du skaven et ce qu’il contenait furent réduits à l’état de pulpe, Sk’rull continua à frapper. Il lui fallut quelques secondes encore pour reprendre conscience de son environnement. Il se leva alors, les poings dégoulinants, cracha sur le cadavre mutilé et alla se saisir de ses deux haches. Puis, tendant les bras vers le ciel, il poussa un long cri de victoire, à l’adresse de ses Dieux. Un rictus de satisfaction aux lèvres, il écouta les derniers échos de la bataille. Il pouvait entendre avec délectation les voix rauques de ses boyz. Ils hurlaient des injures moqueuses à cette vermine qui prenait la fuite en poussant des cris stridents. Et il n’entendait plus rien qui pût laisser soupçonner que les hommes du Nord avaient encore assez de cran pour les combattre. Ils avaient probablement déguerpi eux aussi. Sans un regard en arrière, il sortit de la cour. Il regarda la lune, énorme, qui trônait dans le ciel. Elle était rouge.
  22. raoullepitbull

    [MOR-01] SUJET CENTRAL

    lèche-botte Sinon Karun si tu pouvais nous laisser encore une poignée de jours : je viens d'envoyer la dernière partie de mon fluff à Mynus pour qu'il valide, je la poste, et après il ne lui restera "plus qu'à" écrire la sienne ! s'te plaît s'te plaît s'te plaît. Raoul
  23. Hop je rajoute une couche : La première solution gagne haut la main ! La deuxième est trop "poussiéreuse", la troisième est plus fade que les deux autres... Raoul, pas mouton mais presque
  24. Peut-être le fameux jus de Milliput dont j'entends parler un peu partout et qui semble fait pour combler les trous ? Par contre je sais pas comment ça se fait exactement... avec du milliput peut-être Raoul
  25. Rah là là, je m'étais dit : "allez je laisse un commentaire sur le post de Golbarg et je retourne bosser, je verrai le reste cet après-midi" et puis le sujet de Mynus me tendait les bras, il a fallu que je clique. Didjou la planète ! C'est beau ! Par contre j'ai été désarçonné : elle est pas violette ? Qu'est-ce qui se passe, à force de mettre du violet partout tu es tombé à court de stock ? Blague à part, la lune et la planète sont superbes, ça va être bon ce CDA, on devrait voir des choses qui nous sortent de l'ordinaire. Seul petit bémol : l'océan qui a des trous, ça surprend un peu, je l'aurais plus vu lisse avec de la peinture dans le frais allant du bleu profond au blanc presque pur pour lui donner de la vie. Ca vient d'où cette planète d'ailleurs ? Créée de toutes pièces, achetée... ? Je me trompe ou c'est notre grande amie la lasure qui donne ces beaux reliefs à tes astéroïdes ? Ca rend bien en tout cas. Comme je te l'avais dit par MP, je trouve ton texte très bien, quoique moins bien maîtrisé que les récits du CDA Mordheim. Et pour cause, c'est le début et tu ne connais pas encore bien l'univers spatial du 41ème millénaire. A suivre... Raoul
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