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  1. Aller, encore du napoléonien, c'est raccord avec l'actualité ^^ Samedi dernier nous avons joué notre 11ème grand format multi-joueurs et le premier en napoléonien avec la bataille de Marengo en 1800. Deux équipes de 4 joueurs, du fun, de la réflexion, de la convivialité, des gros coups de chance, de la guigne abyssale et un poulet marengo cuisiné par ma femme le soir pour rester dans le thème... Et nous assurer la victoire car après manger tout s'est retourné ! Rapport de bataille sur la chaîne youtube : Si vous préférez le texte, continuez ci-dessous. Un grand merci à tous les participants : Sylvain Aldarion, Sylvain Dabro, Jérémie, Loris, Jérôme, Hervé et Nicolas pour leur participation et particulièrement à ce dernier pour le coup de main pour le montage de la table et la préparation du terrain et le gâteau qu'il nou s a confectionné avec son frère Jérôme. Et évidemment un grand merci à mon épouse pour le repas et les desserts. Les listes : les règles du scénario
  2. Nouvelle partie de Black Powder 2nde édition en guerres napoléoniennes – 2nde coalition avec cette fois-ci le front italien et la bataille de Montebello en 1800. Hervé et moi-même jouions les français, Nicolas et Loris les autrichiens. Un grand merci à eux pour leur participation. L'occasion également d'étrenner ma nouvelle table de jeu que j'ai bricolé. Rapport vidéo sur la chaîne Youtube : si vous préférez le texte pur, continuez ci-dessous.
  3. Suite du rapport de bataille Black Powder napoléonien de la dernière fois. Toujours Hohenlinden mais cette fois ci la partie centrale. Les français sont joués par Hervé, les autrichiens par votre serviteur. Rapport vidéo sur la chaîne Youtube : Rapport texte ci dessous.
  4. Samedi dernier j'ai organisé une bataille napoléonienne avec le camarade Nicolas : Hohenlinden en 1800. Après un certain temps de réflexion je me suis rendu compte que je ne disposais pas encore de suffisamment de figurines pour jouer une grosse bataille. Les petites batailles à ma dispositions étant soit trop peu documentées soit trop déséquilibrées, j'ai opté pour une approche différente : jouer une partie du champ de bataille. Faisant donc suite à mon dernier rapport de bataille napoléonien sur Ampfing, j'ai donc attaqué Hohenlinden, la grande bataille de la campagne d'Allemagne. Pour ce faire je me suis donc focalisé sur la partie nord du champ de bataille où la division Legrand affronte la colonne autrichienne de Kienmayer et plus précisément les divisions Schwartzenberg et Ferdinand. Les autrichiens sont en nette supériorité numérique mais arrivent au compte goutte et sont très lents à la manœuvre. Ce sera donc une opposition de style. C'est aussi pour nous l'occasion de rejouer en période napoléonienne, la période de référence de Black Powder que nous n'avons que peu exploré jusqu'à présent finalement puisque nous jouons davantage en 18e siècle avec le supplément Last Argument of Kings et ses règles spécifiques. Pour Nicolas ce sera donc une première. Le rapport vidéo est sur ma chaîne youtube. Si vous préférez le texte pur, continuez ci-dessous Les listes
  5. Ce weekend c'était un nouveau Grand Format . Retour à la Guerre de Sept Ans avec Black Powder et la bataille de Minden en 1759 opposant les Français à une coalition d'états allemands (Hanovre, Hesse, Prusse) soutenu comme toujours par les Anglais. 97 unités sur la table, réparties en 23 divisions pour du 28mm c'est pas trop mal et ça nous a occupé suffisamment xD Le rapport vidéo est sur ma chaîne Youtube, si vous préférez le texte pur continuez ci-dessous. Les 7 joueurs se sont répartis en deux équipes : Jean-Charles, Nicolas, Benoit et Hervé chez les Alliés et Jérémie Sylvain et moi-même chez les Français. Une séance de briefing secret en pièces séparées a permis à chaque équipe de mettre au point le plan de bataille et de déployer les divisions sur une petite carte plastifié. Comme toujours BP a prouvé sa fluidité et sa redoutable efficacité pour gérer de la très grosse bataille : démarrage effectif (assez tardif par rapport à d'habitude) à 17h30 mais terminé sans problème à 23h30 avec deux heures de pause repas ! Un grand merci à tous les participants pour leur bonne humeur en toute circonstances (je pense notamment à Sylvain qui n'était vraiment pas verni, avec une malchance stratosphérique xD) qui permet que ces rendez vous soient un moment de convivialité et d'amusement. Un merci spécial à Nicolas pour l'aide précieuse à la préparation la veille. Les ordres de batailles détaillés et les règles (pour ceux que ça intéresse) :
  6. Après Rocroi en Pike & Shotte la semaine passée, nous sommes passés aux guerres napoléoniennes avec Hervé ce samedi. Nous avons rejoué la bataille d’Ampfing du 1er décembre 1800 lors de la guerre de la seconde coalition sur le front allemand où l’armée du Rhin du général Moreau fait face à l’armée autrichienne de l’Archiduc Jean. N’ayant pas tellement de données précises sur cet affrontement j’ai improvisé tant au niveau des ordres de bataille que du terrain, notamment pour que la partie reste équilibrée. La bataille fut très âprement disputée et j’ai eu moi-même quelques balles de match que je n’ai pu concrétiser. Au final, la supériorité manœuvrière et le commandement français font la différence malgré le surnombre autrichien et Hervé remporte une victoire bien méritée sur le dernier tour. Le rapport vidéo est sur ma chaîne youtube, si vous préférez le texte pur continuez ci-dessous. Le Contexte Les Listes
  7. Fichtre ça fait plusieurs moi que j'ai une chaîne Youtube dont je poste régulièrement les rapports de bataille en section Idoine, mais je n'ai jamais pensé à mettre un topic de présentation ici. ? Alors donc corrigeons cette erreur. J'ai crée la chaîne Youtube Les Rêveries de Thalantir, qui double le blog du même nom et ou je poste essentiellement les rapports de bataille des nombreux jeux que je pratique. Je suis un joueur plutôt du garage et je joue principalement dans mon groupe d'amis donc tout ceci est sans aucune prétention autre que le divertissement. Vous trouverez dans la chaîne de l'Historique (avec les formidables jeux de Warlord Games : Hail Caesar, Pike & Shotte, Black Powder et Bolt Action) de l'Heroic Fantasy en bataille rangée avec Kings of War et de l'escarmouche dans différents univers : Bushido, Vanguard, Carnevale. Donc voilà, si vous êtes curieux de ces jeux et que vous ne craignez pas l'accent alsacien, faites y un tour :
  8. Dernièrement j'ai monté et peint intensivement du français pour les guerres napoléoniennes. Le but étant de pouvoir monter le IIIème corps de Davout. Je dispose déjà une force autrichienne conséquente pour la période, ne me restait donc que les français. C'est chose faite. Ce dimanche j'ai donc décidé de tester une première petite bataille en napoléonien. Nous avions déjà fait une bataille (Elchingen 1805) il y a plus d'un an de cela déjà et j'avoue avoir déjà oublié la plupart des règles spécifiques au napoléonien. En effet, je joue habituellement 18ème siècle (Guerre de Succession d'Espagne, Guerre de Succession d'Autriche, Guerre de Sept Ans) et les règles sont quand même différentes : primauté du feu et de la ligne, formations très limitées, cavalerie en retrait. Le jeu a tendance à être plus statique. En napoléonien, c'est très différent, ça bouge plus et il y a profusion de formations utilisables. Bref, cette partie avait pour but de réapprendre ce qui est pourtant la version vanilla de Black Powder. Il s'agit d'une bataille fictive, mais j'ai choisi de prendre pour base la bataille de Gunzburg en 1805, Simplement le cours d'eau au centre ne sera pas le Danube (car je n'avais pas envie que la partie se joue uniquement au centre de table à cause d'un élément infranchissable). Donc ici le cours d'eau est plus modeste et franchissable. Du coup on va l'appeler Grunzberg...Ça a le mérite d'être un affrontement à petite échelle et permet de prendre le temps de poser les règles tranquillement. En plus, les effectifs réduits m'ont permis d'aligner des régiments aux tailles recommandées (6 socles de 4 figs, alors qu'à la base j'ai opté pour des unités de 4 socles de 4figs pour avoir rapidement un pool important d'unités). Il faut reconnaître que ça rend mieux en termes d'effet et que c'est plus pratique pour la formation mixte (celle avec l'écran de tirailleurs devant) 1805, Bavière. Le corps du général Mack est en danger d'encerclement. Il a détaché le corps du Feldmarschall-Leutnant d'Aspre, pour tenir le pont stratégique de Grunzberg. L'Empereur Napoléon pour sa part a envoyé le détachement du général Mahler, composé des divisions Marcognet et Lallemand afin de prendre l'ouvrage aux autrichiens. Voici les ordres de bataille : Le déploiement Les français de la division Mahler traversent les bois. Leur objectif : prendre le pont stratégique de Grunzberg Le 3ème d'infanterie autrichien tient la ville, épaulé sur sa gauche par le 38ème d'infanterie. Les jaegers surveillent le flanc gauche autrichien. A droite sur la colline surplombant le village les batteries autrichiennes sont à pied d'œuvre, protégées par le 20ème d'infanterie les français traversent les bois. Le colonel Durand installe ses pièces, tandis que le général Mahler donne ses dernières instructions à Marcognet Les autrichiens ont été les premiers à réagir et les tirs de canons désorganisent le 27ème régiment français. tandis que l'infanterie descend doucement la colline. Le 25ème léger est lui aussi désorganisé par les tirs des jaegers autrichiens. En revanche, au centre, les grenadiers combinés donnent l'assaut sur Grunzberg. Malgré de lourdes pertes lors du tir de contrecharge, ils attaquent avec férocité et sont repoussés de justesse. Les batteries de Durand prennent pour cible le 38ème d'infanterie autrichien. Ce dernier s'était mis en ligne pour recevoir les français, mais la canonnade et les tirs des tirailleurs ébranlent les autrichiens. Avec le renfort des 50ème et 59ème régiments, les français poussent au centre. Ce pont doit être pris ! Les jaegers autrichiens continuent cependant leur harcèlement avec un succès certain. Tour 2.. Les renforts de cavalerie arrivent. Des cuirassiers au centre, Des chevaulégers à droite et à gauche. les autrichiens continuent de bombarder le 27ème de ligne. Grenadiers français et fantassins autrichiens continuent leur combat acharné. Les deux unités sont ébranlées mais aucune des deux ne lâche prise. La brigade d'infanterie autrichienne est cependant brisée dans l'affaire. Marcognet fait progresser ses hommes sous les tirs. Avisant la présence de cavaliers ennemis sur la colline, les artilleurs les prennent pour cible. Les autrichiens sont désorganisés par ces tirs. Les Jaegers sont également touchés par un tir de canon meurtrier qui vient à bout de leur moral et les conduit à la déroute. Déjà ébranlés, les autrichiens voient les français leur foncer dessus. Le tir de contrecharge cause peu de dégats, mais la ligne autrichienne tient bon. Au terme d'un troisième assaut, les autrichiens démoralisés abandonnent Grunzberg aux français. Sans infanterie le Feldmarschal-Leutnant d'Aspre ne peut les déloger. Si l'artillerie continue à faire feu, le reste de l'infanterie se replie. le 38ème d'infanterie autrichien se replie également en bon ordre. Les français investissent le village Poussée vers l'avant, l'artillerie française tire en contrebatterie pour faire taire son homologue autrichienne. Sans résultat. Alors que le 38ème autrichien bat en retraite brisé, le 59ème de ligne français se place en ligne et fait feu sur les cavaliers autrichiens pris au dépourvu qui sont désorganisés par la salve. Surgissant du village, les grenadiers français déjà durement éprouvés tentent de désorganiser l'artillerie autrichienne par des tirs de mousquets, mais sans succès. Les autrichiens, faisant preuve d'un remarquable sang-froid tournent leur pièces et déciment les grenadiers à la mitraille. La dernière batterie fait mouche sur le 27ème de ligne qui déroute à son tour. Le 25ème léger arrive en catastrophe pour tenter d'enlever les canons ennemis. Mais il est pris par un feu nourrit qui le cloue sur place avec de lourdes pertes. Sous le feu de l'infanterie française, les chevaulégers à gauche déroutent et s'enfuient. La droite autrichienne tient toujours. Une nouvelle salve de boulets vient à bout du 25ème léger qui s'enfuit. S'ensuit un duel d'artillerie tendu entre français et autrichiens que les soldats de l'empereur finissent par remporter en détruisant deux batteries. Le Feldmarschal-Leutnant d'Aspre ordonne la retraite. Le Général Mahler entre dans Grunzberg. Mission accomplie : le pont est aux mains des français.
  9. Samedi dernier nous avons ENFIN pu concrétiser le projet de Grand Format Black Powder sur la bataille de Rossbach que nous avions dû annuler deux fois auparavant en raison des confinements. Contexte (by wikipedia) : La bataille de Rossbach, pendant la guerre de Sept Ans, a lieu près du village de Rossbach dans la commune saxonne de Braunsbedra (actuellement dans le Land de Saxe-Anhalt, en Allemagne), le 5 novembre 1757. Elle oppose l'armée prussienne du roi Frédéric II aux troupes franco-impériales du roi Louis XV de France et de la reine de Bohême et de Hongrie Marie-Thérèse d'Autriche. Malgré un avantage numérique important (54 000 contre 22 000 hommes), l'armée franco-impériale commandée par le prince de Soubise, Charles de Rohan, est défaite, notamment en raison de la charge de la cavalerie prussienne dirigée par le général von Seydlitz. C'est donc parti pour un affrontement TRES déséquibilibré entre prussiens et franco-autrichiens.Afin de compenser au maximum j'ai bourré les prussiens d'autant de règles spéciales que possible. De plus de nombreux régiments de la reichsarmee sous contrôle autrichien sont notés comme milices peu motivées. Voici les Ordres de batailles, pour ceux que ça intéresse cliquez dessus : Pour rendre le déploiement plus immersif, chaque équipe s’isole dans une salle séparée et discute de son plan de bataille à l’aide d’une mini carte. Elle note l’emplacement de chaque division sur la carte. C’est donc une sorte de déploiement caché. Ensuite les deux équipes se retrouvent dans le salon pour mettre en place les unités conformément à la carte. Niveau Plan de bataille, nous pensions que la cavalerie ennemie serait sur notre droite et nous y avons placé nos meilleures troupes (les divisions Brunswick et Prince Henri que je commandais). En fait ce fut tout l’inverse : la cavalerie ennemie était sur notre gauche, empêchant de fait la charge de cavalerie que nous avions prévu à cet endroit ! La Droite n'était occupé que par quelques tirailleurs autrichiens chargés à n'en pas douter de faire diversion. L'infanterie française au complet était massée dans le coin nord-est de notre position, de façon à arrivé en biai, un bon fer de lance ! Bref, nous devions revoir notre plan car nous fûmes surpris. Le rapport complet en vidéo est sur ma chaine Youtube ICI, sinon pour ceux qui préfèrent le textuel, un petit résumé en images ci-dessous : Les divisions du Prince Henri et de Brunswick protègent le flanc droit Les Suisses et le régiment Saint Chamond qui investissent Rossbach sont accueillis par un feu nourri de l’infanterie et de l’artillerie pussienne, les suisses se replient après l’effondrement de leur bâtiment tandis que le régiment Saint Chamond est annihilé. Les dragons de Meinicke sont surpris par une charge des cuirassiers autrichiens menés par Hohenzollern lui-même. Après une mêlée sanglante, les autrichiens sont vaincus et Hohenzollern capturé. Les charges successives des régiments de cavalerie française Grammont Bourbon Busset échouent également lamentablement contre les prussiens de Retzow, la cavalerie française de Mailly est déroutée. La ligne français se forme sur la droite prussienne. La Chetardie échoue à faire charger ses escadrons mais il survit miraculeusement au déluge de tirs. La division Mailly est déroutée, la situation se présente bien pour les prussiens. Mais la charge des bosniaques contre les fantassins autrichien en approche échoue. Les bosniaques sont massacrés et la panique fait dérouter le régiment Alt Braunschweig. L’infanterie autrichienne sous le commandement de Hessen Darmstadt (Jean Charles) s’engouffre dans la brèche et plante un coin dans notre centre. Les hussards hongrois massacrent le régiment Retzow dans Lundsted, déroutant la division Anhalt. Frédéric II arrive pour soutenir le flanc droit sous pression mais manque son ordre de ralliement et fait un fiasco. Ses grenadiers gardes l’entraînent dans une charge à la baïonnette en plein milieu de la ligne française contre les suisses de Planta ! Le régiment Kleist succombe sous les tirs. de même qu'Itzenpiltz. Le saillant est sous un feu nourri et la division du Prince Henri déroute. Jérémie fait glisser une partie de la Division Forcade qui vient d'en finir avec la cavalerie de La Chetardie pour combler la brèche. Les Cuirassiers autrichiens de Brettlach, menés par leur général en personne font une percée au centre et déroute la cavalerie de Von Seydlitz ! L'ultime contre attaque de la cavalerie de Schoniach à gauche est enrayée par les tirs des dragons autrichiens embusqués dans le village de Lundstet Le Duc de Brunswick lance une ultime contre attaque avec l'appui de l'artillerie prussienne qui déroute les divisions Nicolai et De Broglie, mais c'est insuffisant, les français sont trop nombreux. La cavalerie et l'infanterie autrichienne déroutent les dernières unités de la cavalerie prussienne. .La progression autrichienne oblige les prussiens à battre en retraite, c'est une victoire totale des alliés ! C’est une victoire totale pour l’alliance franco-autrichienne. Pour mémoire, les points de victoire ont tout de même été comptés : · Pour les Autrichiens : 4 divisions prussiennes détruites (Anhalt Dessau, Seydlitz, Shoniach et Prince Henri), 2 étendards capturés, 1 général capturé (Anhalt Dessau), Général en chef tué (Frédéric II) 13 pts · Pour les prussiens : 4 divisions françaises détruites (Mailly, La Chetardie, Broglie et Nicolai), 1 général tué (La Chetardie), 1 général capturé (Hohenzollern) : 10 pts Un grand merci aux participants pour cette excellente partie ! Ce fut très intéressant, serré et avec des rebondissements. Pour ma part, je pense que nous n'avons ni manqué de chance ni de ressources. On a sans doute, impressionnés par le nombre adverse, par l'échec de notre plan initial et par notre propre puissance de feu, joué trop défensif. Nous les avons laissé dicter les événements et cela nous a perdu. Nous aurions donc dû appliquer la maxime de Frédéric II "L'armée prussienne toujours attaque" Les alliés ont mal démarré à cause de notre puissance de feu supérieure mais ils ont bien redressé la barre. Benoit a intelligemment économisé ses forces, Sylvain a tenu bon et nous a grignoté sur la droite quant à Jean Charles après plusieurs tours à vide et quelques désastres, ses autrichiens ont réalisé la percée et nous ont renversé. Félicitations à eux !
  10. Aller un petit peu de Black Powder, ça faisait longtemps. J'avais très envie de me refaire une partie mais il me fallait une bataille assez petite et prête à jouer. Du coup je me suis orienté sur Mollwitz 1741 qui est assez raisonnable en termes d'effectifs et que j'avais déjà joué et donc je disposais d'un ordre de bataille déjà prêt. Comme c'est un soir de semaine et qu'il fallait se lever le lendemain pour travailler, la partie devait se jouer rapidement. Pour cela pas de problème Black Powder est le jeu le plus fluide que je pratique (il est même meilleur dans ce domaine que KoW, c'est dire). Par contre pour les batailles habituelles nous utilisions une variante. En effet dans les règles de base les divisions sont déroutées quand la moitié OU plus de unités sont ébranlées et votre armée quand la moitié OU plus des divisions sont brisées (en gros une armée ou une brigade comportant 4 brigades/unités est dérouté quand 2 éléments le sont). Notre variante (d'ailleurs suggérée dans le livre de règles) est simplement qu'il faut strictement plus de la moitié des unités ou des divisions brisées (Pour dérouter la même armée/brigade que précédemment, il faut dérouter 3 de ses composantes). Sauf qu'ici il faut accélérer la partie j'ai donc pour la PREMIERE fois (ou je dis bien la première) utilisé les règles de base du jeu. Et oh mon dieu que ça va vite en effet ! Rick Priestley dit dans le livre, je cite : Personnellement je trouve que la règle "plus de la moitié des unités" ralentit trop le jeu à mon goût et j'aime être au lit à minuit. Il faut être indulgent avec les personnes âgées". (ça c'est de la justification). La bataille de Mollwitz se déroula le 10 avril 1741 à Mollwitz (Małujowice), en Silésie, pendant la guerre de Succession d'Autriche, entre l'armée prussienne et l'armée autrichienne. Sous des conditions météorologiques difficiles (chutes de neige), les prussiens sont d'abord pris au dépourvus et renversé par l'énergique charge du général Römer qui émerge littéralement du brouillard. Les autrichiens déciment la droite prussienne et la bataille semble perdue. Malheureusement pour les autrichiens Römer meurt au combat et la cavalerie autrichienne n'aura aucun soutien pour poursuivre sa percée. le comte Schwerin demande à Frédéric, alors jeune roi de se mettre à l'abri et à regret ce dernier accepte. Dès lors, Schwerin reprend les choses en main et l'infanterie prussienne se ressaisit et avec discipline repousse les cavaliers ennemis et renverse la situation. L'infanterie autrichienne est balayée par les volée rapides et disciplinées des prussiens. Mais ce fut chaud. Frédéric II se promettra de ne plus jamais abandonner son armée en cours de bataille. Les deux camps commirent des erreurs stratégiques, mais Frédéric II de Prusse, qui participa là à sa première bataille, obtint sa première victoire et cimenta son autorité sur le territoire nouvellement conquis de la Silésie. Voyons donc si l'histoire se répète. Si cela intéresse j'ai également publié un diaporama de cette partie sur ma chaine youtube. Le déploiement. Historique, ou du moins proche de la réalité. Le centre prussien est formée des divisions Marwitz et Prinz Leopold L’infanterie autrichienne (les divisions Harrach et Goldy) est regroupée autour de Mollwitz. La division de cavalerie Berlichingen est positionnée sur la droite autrichienne. La division Römer forme l’aile gauche autrichienne En face d’elle, l’aile droite prussienne est formée des divisions Schulenburg et Schwerin. Une batterie de 24 livres a été installée devant l’infanterie. Le centre prussien se compose des divisions d’infanterie Marwitz et Prinz Leopold. Sur la gauche prussienne, en face de Berlichingen, la cavalerie de Posadowsky. Les prussiens prennent l’initiative mais leurs brigades n’avancent pas très rapidement. Sans doute gênée par la neige, leur puissante artillerie ne parvient pas à toucher quoi que ce soit. La masse d’infanterie de Marwitz et de Prinz Leopold se rapproche de Mollwitz. La cavalerie autrichienne de Römer lance l’assaut sur la batterie prussienne. La mitraille ébranlé et repousse les dragons autrichiens, mais les hussards hongrois parviennent à atteindre les canons et les neutralisent. L’infanterie prussienne voit la cavalerie autrichienne surgir du brouillard. Les fantassins délivre une volée qui repousse la charge ennemie mais l’un des régiment de cuirassiers parvient à charger les grenadiers prussiens de Schulenburg. La division de Goldy s’avance pour délivrer une volée sur les prussiens. Mais les tirs autrichiens sont maladroits et ne causent guère de mal à leurs adversaires. La charge des cuirassiers de Römer cause de lourdes pertes aux grenadiers qui sont ébranlés et se replient sous le choc. Ils parviennent cependant à conserver leur cohésion et ne craquent pas. Pendant ce temps, les hussards Hongrois se replient. Les tirs autrichiens n’ont pas stoppés l’avance prussienne. La cavalerie autrichienne est victorieuse et l’artillerie prussienne anéantie mais la charge n’a pas entraîné la percée escomptée. Le Graff Schwerin prend les choses en main et fait déployer ses régiments de sorte à former une ligne de feu sur les cavaliers autrichiens. Pendant ce temps, au centre, Marwitz et le Prince Leopold font avancer leur troupe à portée de mousquet. Les troupes de Marwitz parviennent à ébranler un régiment autrichiens mais celles de Leopold n’obtiennent pas grand résultat. La ligne autrichienne tient globalement bien sous le feu prussien. C’est également le cas de la cavalerie de Römer. Les cuirassiers encaissent sans broncher les tirs des fantassins prussiens. Du coup les autrichiens déclenchent une seconde charge. Si l’un des régiments bat en retraite devant le feu ennemi, le second en revanche parvient à percuter les rangs prussiens et ébranlent un régiment. Mais une fois encore, les prussiens plient mais ne rompent pas. Sur le flanc gauche les cavalerie de Posadowsky et Berlichingen se regardent en chien de faïence. Personne ne souhaitant prendre l’initiative de l’attaque. Au centre, au contraire, ça bouge. Les autrichiens de Goldy déclenchent une charge à la baÏonnette contre la ligne prussienne. Quatre régiment donnent l’assaut. A la pointe de l’attaque, les grenadiers autrichiens. Malgré le tir de contre-charge les autrichiens parviennent au contact. Les bataillons prussiens se défendent bien. Celui opposé aux grenadiers subit des pertes mais le second parvient à repousser ses adversaires. Les cuirassiers prussiens, soutenus par les dragons, chargent les cuirassiers autrichiens. La mêlée est féroce mais les prussiens, plus nombreux parviennent à ébranler leurs ennemis. L’infanterie de Marwitz s’avance pour ouvrir le feu sur les hussards hongrois déjà secoués. Mais ces derniers ne déroutent pas. Posadowsky s’avance prudemment. Il hésite à attaquer la puissante cavalerie autrichienne de Berlichingen. Une tentative de charge de cuirassiers venue de la gauche sur les bataillons de Marwitz est repoussée par le feu prussien. Les fantassins de Marwitz font feu sur les cuirassiers une seconde fois et les désorganisent. Si la situation à droite est mauvaise, le centre est indécis. Les prussiens enivrés par la victoire chargent la seconde ligne de Goldy mais sont massacrés par le tir de contre-charge et par la mêlée qui s'ensuit. Les autrichiens créent ainsi une première brèche dans la ligne du prince Leopold. Les fantassins sont bientôt suivis par les grenadiers qui déciment leurs adversaires. Les cuirassiers encore en état de combattre son décimés et le tir prussien anéantit la cohésion des unités restantes, causant la déroute de la division Römer. Les grenadiers autrichiens relancent une charge qui déroute un nouveau régiment prussien. A côté d’eux les fantassins autrichiens ouvrent le feu à bout portant. Les hommes de Marwitz tiennent le choc. En revanche ceux de Léopold paniquent et s’enfuient provoquant l’effondrement de tout un pan du centre prussien. la cavalerie de Schulenburg et les colonnes de Schwerin menacent désormais Mollwitz. Les fantassins de Schwerin tentent de balayer les tirailleurs autrichiens mais sans succès. Les troupes de Marwitz se replacent avec discipline pour prendre en étau les autrichiens victorieux de Goldy avant que leurs renforts ne puissent arriver. Pris dans des feux croisés les courageux autrichiens sont ébranlés mais ne flanchent pas. Les grenadiers notamment tiennent toujours bon. En revanche, le général Goldy voit sa division déroutée. Les fantassins autrichiens ne peuvent exploiter leur victoire et doivent se replier. Voyant son flanc désormais menacé, le comte Neipperg sonne la retraite de son armée. Il n’y aura pas de retournement de l’histoire. Les prussiens sont victorieux.
  11. Enfin de nouveau du Black Powder. Ca faisait longtemps que j'attendais de pouvoir enfin tester du napoléonien. Le camarade Yugi qui monte actuellement son armée française en a peint une partie et nous avons décidé de nous lancer pour tester la version "Vanilla" de BP (eh oui jusque là nous n'avions joué qu'avec les règles propres au XVIIIème siècle du supplément Last Arguments of Kings) ! Vous pardonnerez les unités sous couchées mais les français sont encore en cours de peinture. Pour tester on s'est orienté sur une bataille pas trop grosse, Elchingen en 1805 lors de la campagne de la 3ème coalition en Allemagne et en Autriche (qui mènera finalement à Austerlitz). Le maréchal Ney doit prendre et tenir avec son VIème Corps d'armée le pont sur le Danube. En face, le corps autrichien du général Riesch défend les village d'Ober et Unter Elchingen qui surplombent ledit pont. Les autrichiens se sont déployés en premier, les français en second avec le droit de prendre le 1er tour. En revanche, la division Dupont est en réserve et arrivera au début du tour 3 à l'endroit de leur choix. Pour des raisons pratiques et d'équilibre de jeu nous autorisions toutes les unités à passer en tirailleurs si nécessaire pour traverser la forêt qui occupe un bon tiers de la largeur de la table. De même nous autorisions le franchissement du Danube en tant que terrain difficile et au prix de la consommation d'un mouvement complet en plus. Etant un peu contraint par l'horaire (on avait prévu un Kings of War le soir, rapport à venir) on fixait une durée de 6 tours avec un 7ème sur 4+. Côté français, Yugi prit le commandement des divisions Loison et Mahler. Aldarion celui de la cavalerie de Colbert-Chabanais et de la réserve de Dupont. Pour ma part, côté autrichien je prenais le commandement de la division Laudon à droite tandis que le padawan Loris assurait celle de la division Hessen Homburg à gauche. Nos conditions de victoire étaient - Victoire totale par déroute de l'armée ennemie selon les règles de BP (avec l'option de détruire "Plus de la moitié" et non "la moitié strictement" des divisions de l'armée ennemie (règle que nous appliquons depuis le début de nos parties afin de ralentir un peu le rythme). Cette règle nous avantage clairement nous les autrichiens car n'ayant que deux grosses divisions contre 4 chez les français il fallait nous dérouter les deux pour remporter la victoire totale. D'un autre côté comme vous le verrez avoir 2 grosses division rend moins manoeuvrable... - Victoire mineure aux point. 5 points pour la tenue du pont 2 par division ennemie déroutée 1 par général ennemi tué ou capturé. Vue générale du terrain. Notez que les français ne sont pas encore déployés donc leur position sur la photo n'est pas la bonne ! A Oberelchingen on sonna l'alerte. La division Loison sur la droite appuyée par les hussards et les chasseurs à cheval. En face d'eux, les autrichiens de Hessen Homburg tenaient Unterelchingen et la colline au dessus de celui-ci. Entre le village et la colline les deux unités du 2ème Kuirassiers étaient prêtes à charger. Sur la colline le reste de l'infanterie de Loris protégeait l'artillerie autrichienne Devant le pont, les soldats de Mahler se préparaient à traverser. Sur la droite les dragons des 18ème et 19ème régiments. Oberelchingen était tenu par des éléments de la division Laudon. Une artillerie, et les éléments du 57ème d'infanterie autrichiens (ligne et grenadiers). A droite je disposais deux régiments en ligne (8ème et 15ème) avec en seconde ligne le 35ème (en colonne d'attaque) ainsi que les unités du 8ème Kuirassiers et les hussards. Loison ne perd pas de temps et avança au pas de charge. Ses colonnes se présentèrent devant la colline d'Unterelchingen et ouvrirent le feu sur les cuirassiers autrichiens mais sans guère de résultat (Loris a décidé de réussir toutes ses sauvegardes de moral, et ça ne fait que commencer...) Sur la droite les colonnes de Mahler firent mouvement. Yugi ne déplaça qu'une partie de son infanterie laissant le reste en réserve de l'autre côté du fleuve. Aldarion ne bougea pas ses dragons, préférant attendre de voir ce que feront mes cuirassiers. Les vétérans du 59ème de ligne sont en tête de la colonne qui traverse le pont. La batterie de Mahler ouvrit le feu sur Oberelchingen mais sans gravité. A gauche la riposte de Loris ne se fit pas attendre, il donna l'ordre au 2ème Kuirassier de charger les français. une fois encore il réussit toutes ses sauvegarde lors du tir de contrecharge et piétina le 6ème léger qui ne dérouta cependant pas et se replia en bon ordre... mais ébranlé. Les Cuirassiers se replièrent également pour frapper à nouveau plus tard. Je décidais de mouvoir Von Laudon mais mon ordre échoua et mes hommes restèrent sur place (c'est habituel avec les autrichiens donc je ne me suis pas formalisé plus que ça ... au début en tout cas xD) J'ouvris le feu sur les français sans grand résultat non plus. Retour à gauche où l'infanterie de Hessen Homburg s'avança pour délivrer des salves sur les chasseurs à cheval et les hussards qui subirent quelques pertes. Les français reprirent leur marche en avant et les grenadiers du 39ème chargèrent à la baïonnette les autrichiens du 3ème d'infanterie. A côté, les fantassins autrichiens furent chargés par la cavalerie légère française. On ne pensa même pas à se mettre en carré. De toute façon avec ses jets de dés, Loris était safe... pendant ce temps, et sous les yeux médusés du maréchal Ney, les soldats des 6ème et 39ème régiment, sur la foi d'un ordre visiblement mal écrit partirent porter secours à Mahler... (Fiasco de Yugi résultant en un mouvement vers la gauche). La ligne d'infanterie de Loris est entièrement engagée Pendant ce temps les troupes de Mahler avaient formé une ligne devant le village d'Oberelchingen et ouvrirent le feu. Mais même avec le soutien de l'artillerie de l'autre rive les résultats furent piteux. Une fois encore Loris sauvegarda quasi tout. Et la riposte autrichienne fut si violente que les grenadiers français déroutèrent immédiatement ! Face à ces autrichiens déchaînés, les hussards subirent le même sort. et les chasseurs à cheval aussi ! C'était la débâcle à gauche pour la division Loison. L'artillerie de Von Loudon et les tirs des grenadiers ébranlèrent les vétérans du 59ème de ligne qui coururent se mettre à l'abri dans la forêt. Le 25ème léger continuait de tenir le terrain d'autant que je foirais à nouveau mon premier ordre résultant en un nouveau tour immobile de ma grosse division... Le maréchal Ney s'avança pour rallier les troupes restantes. la seconde ligne de Loison s'avança. Mahler vint quant à lui rallier le 59ème de ligne. Pendant ce temps le 25ème léger envoya une salve à bout portant sur le 8ème d'infanterie autrichien qui fut ébranlé et se replia sous le choc ! Aldarion parvint enfin à causer quelques menues blessures sur les cuirassiers de Loris mais pas assez pour faire disparaître totalement la menace des cavaliers lourds autrichiens puisque seul le régiment le plus à gauche fut désorganisé par les tirs. L'artillerie autrichienne poursuivit le bombardement des régiments fraîchement ralliés, les ébranlant à nouveau. Le maréchal Ney, présent dans l'unité manqua de peu de prendre un boulet. Le feu français ébranla l'un des régiment de fantassins. Sans surprise les cuirassiers autrichiens chargèrent. Le tir de contre-charge échoua à leur faire le moindre mal et ils percutèrent violemment les français les ébranlant et déroutant toute la division Loison au passage (2pts pour nous). A droite je fit venir la colonne du 35ème d'infanterie en renfort. Les volées ébranlèrent le 25ème léger mais ces derniers tinrent stoïquement leur position (très bon jet de moral de Yugi) Loris fit avancer un autre régiment pour soutenir mes grenadiers, mais bien cachés dans la forêt, les vétérans du 59ème ne subirent aucune perte. Les cuirassiers autrichiens ne bougeant pas, les dragons français continuèrent de pique-niquer au bord du Danube. Dès la fumée dissipée, le 25ème léger, pourtant désorganisé et ayant subi de lourdes pertes, épaula ses mousquets et fit feu. Sans doute effrayés par une telle détermination, les autrichiens du 15ème d'infanterie déroutèrent et détalèrent dans la panique la plus complète ! Laissant leurs camarade du 35ème seuls. Je déclarais donc la charge de ce régiment contre ces français fous furieux ! Et sans résultat, ils tenaient toujours ! Et ce malgré le soutien du 8ème que je venais de reformer en colonne d'attaque. A Oberelchingen la présence du général Riesch semblait avoir un peu secoué Von Laudon. Les hussards tout à droite se mirent en colonne de marche et traversèrent le village au galop pour rejoindre Loris. En effet des colonnes françaises, certainement celles de Dupont, avaient été repérées venant de la gauche ! Le soldats de Dupont s’avancèrent et se mirent en carré devant la menace des cuirassiers autrichiens. A côté, le 3ème régiment d'infanterie autrichien, ébranlé par les tirs d'artillerie ouvrit le feu sur le carré et parvint à causer de lourdes pertes mais sans ébranler leurs ennemis. Dupont tombait mal puisque Loris avait entamé un mouvement vers le centre avec les grenadiers et les fantassins du 24ème ainsi que les renforts du 54ème. Ils continuèrent de tirer sur les vétérans français dans la forêt mais ces derniers refusaient de lâcher l'affaire. Pendant ce temps, à droite, la charge de mes troupes contre ce satané 25ème léger tomba encore à plat. Dupont fit foncer deux colonnes d'attaque pour prendre notre centre en tenaille. Le temps passait et la cavalerie française termina son pique nique pour se diriger (tranquillement) vers le pont. Yugi ne parvint pas à bouger son infanterie située sur l'autre rive, le 25ème léger resterait donc seul... Ça ne sembla pas les déranger plus que cela, puisqu'ils battirent la colonne autrichienne qui fut contrainte au repli. Le 8ème d'infanterie juste derrière se retrouva exposé alors qu'il était en marche vers le centre ! Changement de programme pour eux, donc. Point de situation. les renforts français mettent la pression à droite où Loris ne dispose plus que d'une unité de cuirassiers (la seconde ayant été ébranlée par l'artillerie de Dupont et forcée au repli) et de fantassins (ébranlés aussi). La plupart de ses unités encore en état de se battre étaient désormais menacées par les troupes de Dupont. Mais vu le boulot que Loris avait abattu ce n'était pas si grave. Les cuirassiers tentèrent la charge contre le 32ème de ligne mais ces derniers parviennent à former le carré. Le 24ème d'infanterie autrichienne se retourna et fit feu sur le 96ème de ligne français mais sans grand résultat. A droite je déployais les grands moyens pour me débarrasser enfin de ce 25ème léger de l'enfer ! Arrivant désormais à réussir ses commandements, Von Laudon fit charger ses cuirassiers sur le flanc des français tandis que le 8ème d'infanterie en colonne d'attaque les chargeait par l'avant. Avec du soutien de tous les côtés les héros de l'armée française périrent bravement jusqu'au dernier au cris de "Vive l'Empereur" ! Les vétérans du 59ème déroutèrent finalement sous la grêle de plombs et de boulets de mes troupes et de celles de Loris. Ca sentait bon, les autrichiens avaient désormais la voie libre vers le pont. Si les troupes de Mahler continuaient de ne pas vouloir bouger, je devrais pouvoir m'emparer de celui-ci. Pour Loris par contre ça devenait compliqué. Ces troupes avaient soutenu l'essentiel de l'attaque et étaient durement éprouvées. Les quelques pertes causées de ci de là par les tirs de mousquets et les boulets de la batterie de Mahler commençaient à se faire sentir malgré le nombre prodigieux de sauvegardes qu'il réussissait. Mes hussards arrivaient en renfort mais cela sera-t-il à temps ? la colonne d'attaque du 96ème de ligne français se jeta baïonnettes en avant vers le 24ème régiment d'infanterie autrichien Pendant ce temps Yugi sollicita le général Mahler. Sous la supervision du Maréchal Ney lui même les fantassins des 27ème et 50ème de ligne mirent enfin fin à leur pause repas, se placèrent en colonne d'attaque et traversèrent le pont, à mon grand désaroi... L'artillerie de Mahler fit enfin preuve d'un peu de réussite ébranlant et désorganisant les grenadiers autrichiens de Loris. Pendant ce temps le 96ème de ligne dérouta ses ennemis par sa charge brutale et provoqua une brèche fatale dans la ligne autrichienne puisque les grenadiers en soutien déroutèrent à leur tour dans la panique et la division de Loris fut brisée par la même occasion. La division Hessen Homburg quitta donc le champ de bataille, les artilleurs abandonnant leurs pièces dans leur fuite. Seul le 42ème d'infanterie toujours retranché à Unterelchingen (mais qui n'avait rien fait de la partie du reste...) tint sa position. Mes hussards tentèrent une charge contre les fantassins du 96ème de ligne victorieux, mais ils formèrent le carré à temps. A moi de colmater la brèche. Les grenadiers sortirent d'Oberelchingen pour tirer sur le carré l'ébranlant d'une bonne salve. Pendant ce temps mes renforts de cuirassiers approchaient. Sur le pont, Von Laudon fut pris d'un soudain accès de témérité (alors qu'il avait passé toute la partie à prendre le thé visiblement) et il fit charger ses colonnes d'attaque dans un combat à la baïonnette contre les colonnes françaises sur le pont d'Elchingen. Le résultat fut une égalité avec les deux régiments ébranlés, mais les français du 27ème paniquèrent et furent déroutés tandis que mes autrichiens du 35ème tinrent bon. Von Laudon succomba malheureusement d'un coup de baïonnette donnant encore un point de victoire à l'ennemi. Abruti... Loris joua cependant un dernier tour à nos adversaires. Alors que ces derniers étaient toujours victorieux aux points à l'issue du tour 6 (A cause de la mort stupide de Laudon), il fut désigné pour lancer le dé et il y aura un 7ème tour, ce dont Yugi et Aldarion ne voulaient surtout pas. Du coup, pas le choix, avec le soutien des dragons, le 50ème de ligne chargea les autrichiens sur le pont. A côté nous nous sommes autorisé un combat "aquatique" de cavalerie au milieu du Danube entre le 18ème Dragons et le 8ème Kuirassiers. Sans bonus qui se solda sur une égalité. Laudon ne verra pas le triomphe de ses troupes qui déroutèrent brillamment les fantassins sur le pont mais aussi les cavaliers en soutien, et en conséquence achèvent de briser la division Mahler ainsi que la division de cavalerie Colbert Chabanais offrant une victoire totale aux Autrichiens pour un retournement de l'histoire. Ce qu'on en retire c'est que comme d'habitude Black Powder est d'une fluidité exemplaire dans son déroulé permettant de manœuvrer des armées énormes avec facilité. La différenciation entre la période XVIIIème et le napoleonien est bien rendu. Avec les règles du supplément XVIIIème le feu est la clé et le cac secondaire. Les règles favorisent la létalité du tir et complique la tâche de la cavalerie pour charger. En napoléonien par contre l'absence des règles type "Premier feu" ou "feu de peloton" et les possibilités du carré et de la colonne d'attaque équilibrent davantage la situation mettant dès lors l'action sur la mobilité. En bref on réitérera certainement. Aller Yugi peints du Français !!!!
  12. 1747 près du village de Lauffeld, le Maréchal de Saxe s’apprête à attaquer les anglo-alliés du Duc de Cumberland. Nouveau Grand format, cette fois avec la guerre de Succession d’Autriche via la bataille de Lauffeld. Pour cette bataille deux équipes de fiers gentilshommes tirées au sort : Tharaniel, Triarus et Jean Charles pour les Anglo-alliés Yotu, Loris, Benoit et moi-même pour les français. Par convention Gauche et Droite sont à considérer depuis le côté français (le mien) Tharaniel gérait la gauche anglaise face à Benoit pour les français Triarus le centre face à Loris et moi Jean-Charles la droite face à Yotu. Comme à chaque fois le déploiement s’est fait caché en équipe et en salle séparée, via une mini-carte. TOUR 1 FR Vu la ligne quasi ininterrompue de troupes dont un bon paquet retranchées, je décidais de tenter une approche risquée mais potentiellement plus payante eu égard aux qualités des troupes ennemies et des miennes : l’offensive tous azimut à la baïonnette et le plus vite possible ! Je donnais donc l’ordre d’avancer assez vite, mais de façon à me trouver juste hors de portée de mousquet au tour suivant (histoire d’obliger l’anglois à soit sortir de son trou, soit à rester et à ne pas tirer). Je réussissais tous mes jets de commandement… et j’étais en fait bien le seul : Benoit avait avancé un peu certains régiments et d’autres pas du tout. Yotu n’avait pas réussi à bouger du tout. L’avance française à gauche Notre attaque en ordre oblique semblait donc clairement se transformer en fer de lance et j’étais en pointe ! En effet les brigades Loewendahl et Salière étaient bien avancées. Loris envoya donc les régiments Custine Cour au Chantre et une pièce régimentaire pour protéger mon flanc et opéra un bombardement d’appui en règle de Lauffeld ciblant notamment la batterie de 8 livres embusquée dans le bâtiment juste devant mes grenadiers. Le tir de Loris fut très précis puisqu’il causa une blessure au canon, 2 pts de structure au bâtiment et désorganisa l’artillerie ennemie. TOUR 1 ALL Les alliés ne bougèrent évidemment pas et décidèrent ce faisant de ne tirer qu’avec leur artillerie qui n’eut que peu d’effet si ce n’est désorganiser l’un de mes régiment de grenadiers et le régiment Custine de Loris. A gauche en revanche, Tharaniel fut plus joueur puisqu’il fit avancer le régiment Orange-Friesland pour tirer sur la première ligne de Benoit avec son artillerie et la désorganisa. Les tirs d’artillerie alliés au centre tandis que les grenadiers de Loewendahl avancent Les hollandais de Waldeck se préparent à recevoir les forces de Montagne et de Salière TOUR 2 FR Ce fut un tour qui allait être décisif. Je me sentais un peu seul devant mais j’étais trop avancé pour reculer, il fallait saisir l’instant. J’ordonnais à Loewendahl et Salière de faire charger tous leurs régiments. Et la chance me sourit puisque mes deux ordres de brigade donnèrent 3 mouvements ! A l’exception du régiment Crillon, tous passèrent sans encombre au travers des tirs de contre-charge et de la mitraille des canons et chargèrent en hurlant la plaine entre Lauffeld et Gross Spaeven engageant toutes les troupes et pièces ennemies autour. La charge française percute le centre allié et notamment la division Hesse Cassel Devant Gross Spaeven le régiment de cavalerie Royal Cravates chargea l’artillerie régimentaire de Waldeck (qui manqua complètement sa mitraille) la piétinèrent et percèrent sur les hollandais du régiment Salish situés derrière leur causant de lourdes pertes. Les combats se passèrent bien pour les fantassins puisque Crillon perdit mais tint bon et que les grenadiers remportèrent le combat (mais les anglais de Crawford résistèrent). Le général Senecterre fit passer sa cavalerie de gauche vers le centre en les plaçant en colonne. Certes la percée n’était pas encore victorieuse, mais l’ennemi était désormais coincé et sous pression et j’avais réussi à faire trembler l’édifice. Restait à attendre les alliés. Benoit avança assez lentement malheureusement. Heureusement Loris poursuivit le bombardement de Lauffeld avec ses grosses pièces occasionnant une seconde blessure au canon embusqué. Mon artillerie régimentaire (celle de Loewendhal) et celle de Loris (celle de Broglie) furent poussées à bras à portée de Lauffeld et une seconde salve de boulets fit finalement s’effondrer le bâtiment, tuant tout le monde à l’intérieur. Et permettant à mes grenadiers proches, venant juste de massacrer l’artillerie régimentaire de Hesse Cassel, d’investir les ruines. « Plus de bâtiment, plus de canon, plus de canon plus de problème, plus de problème…plus de problème ! » dit le chef d’artillerie français. A droite les fusiliers de Morlière avancèrent dans le marais pour harceler les autrichiens de Daun. Et le Prince de Clermont fit avancer ses bataillons sur le plateau de Montenaken Les troupes de Clermont Prince montent sur le plateau de Montenaken TOUR 2 ALL Désormais bien au fait de notre plan, les alliés devaient réagir. Et c’est là que le point faible de leur position se fit sentir. La profusion de décors causait un embouteillage de troupes qui empêchait de manœuvrer facilement. Tharaniel notamment était soumis à une pression maximum puisque notre fer de lance transperçait la charnière entre Gross Spaeven et Lauffeld et donc entre lui et Triarus et qu’il était de plus menacé à brève échéance par l’avance de Benoit. Avec dans l’absolu seulement 16 régiments contre 27 il était réduit à la défensive et il ne pouvait acheminer de renforts depuis ou vers l’extrémité du flanc gauche du fait de la forêt. Crillon est repoussé hors de la redoute Triarus et Jean Charles se décidèrent donc à sortir du bois et à prendre le grand plateau entre Montenaken et Lauffeld. C’était une très bonne décision puisque le point faible de notre dispositif était là. S’ils parvenaient à percer par ici ils pourraient acheminer les renforts de la droite et à menacer mon flanc. Jean Charles fit donc avancer la brigade d’infanterie Albemarle et derrière elle la brigade de cavalerie Ilten à la rencontre des français de Clermont tandis que Triarus faisait avancer Mordaunt et une partie des troupes de Zastrow. Ses premières salves furent assez faiblardes puisque seul le régiment Biron fut désorganisé. Les anglais d’Albemarle viennent à la rencontre des français La contre attaque alliée était en route et restait à voir si Yotu, qui n’était guère en veine jusque là, allait réussir à la contrer. Tharaniel ouvrit le feu avec tout ce qu’il pouvait mais les résultats furent assez maigres mais il parvint tout de même à clouer les bataillons de Benoit au sol, en bas de la colline de Gross Spaeven, désorganisés. La mêlée centrale se poursuivait mais les fissures apparaissaient puisque les grenadiers français déroutèrent le régiment anglais Pulteney. En revanche Tharaniel dépêcha ses dragons autrichiens d’élite contre mes grenadiers qui avaient investi le village et les déroutèrent pour réinvestir les ruines ! La suite du rapport de bataille avec les ordres de bataille, les considérations tactiques et les scores ICI Comme toujours les commentaires sympas sont appréciés.
  13. Nouveau Grand Format Black Powder dans mon salon ce week end. 6 joueurs + 2 auxiliaires ce coup-ci (les effectifs montent !) pour rejouer une bataille plus modeste que celles que nous avions chroniqué précédemment mais malgré tout cela nous a occupé l’après midi et la soirée. Cette fois retour en 1705 lors de la Guerre de Succession d'Espagne pour la bataille d'Elixheim (ou Eliksem) dans l'actuelle Belgique. Cette bataille est l'une de celle décrite dans le nouveau livre de règles de la seconde édition de Black Powder, je me suis donc allègrement servi de leur carte et profils. Nous allons également appliquer les quelques changement de la V2 et voir ce que ça donne. TOUR 1 ALL Nous tirions le premier tour au dé et ce sont les français qui gagnèrent et décidèrent de nous laisser commencer. Ce qui n’était pas idiot puisque notre tactique consistant à tenir, on n’avait pas prévu de se déplacer. De plus la règle spéciale de Marlborough qui donnait 3 mouvements à une brigade serait très peu utile en l’espèce. Nous l’utilisions donc pour redéployer les cavaliers d’Hompesh au centre gauche à côté de la brigade de Welderen. Autrement on ne fit pas grand-chose, sauf à droite où Yotu prit l’initiative de placer ses dragons autrichiens du regiment Schmettau sur le flanc des carabiniers d’élite de Tharaniel, un double 6 pour toucher et deux save à 3+ raté plus tards ces derniers se retrouvaient bloqués et au bord de l'effondrement ! la ligne centrale alliée se prépare les dragons de Schmettau mettent le souk TOUR 1 FR Le premier tour des français commença sur les chapeaux de roues : si Tharaniel ne bougea pas à droite (du fait du mauvais oeil jeté par Gizmo qui lui a fait foiré tous ses jets) et que Jean Charles avançait prudemment à gauche, Triarus lança une charge en ligne générale qui obtint trois mouvements pour 2 divisions ! Et une bourde sans conséquence pour la troisième (Laincourt). Toute la cavalerie fonça vers les lignes alliées. La plupart des unités furent cueillies par le tir de contre-charge et forcée à se replier, mais quelques unes parvinrent au combat, cependant les alliés tinrent bon et le reste des cavaliers replièrent en désordre. La charge de la cavalerie française TOUR 2 ALL Dans la foulée, la ligne alliée s’avança pour lancer une seconde salve mortelle qui acheva de dérouter les dernières unités de cavalerie en déroute. Au début du tour 2 la quasi-totalité de la cavalerie française gisait sur la plaine ou se repliait en désordre. 2 brigades venaient de tomber (Rohan et Bouzols). Les dragons de Yotu qui avaient pris des tirs aux tours d’avant continuaient de pourrir la vie sur le flanc gauche. Les alliés avancent en tirant, la plaine se parsème de cadavres d'hommes et de chevaux. TOUR 2 FR La dernière brigade de cavalerie au centre, Laincourt, lança une charge de cuirassiers contre les allemands de Welderen et détruisit le régiment Hirzel mais furent secoué au passage, le régiment de gardes Wallons chargea les prussiens d’Anhalt mais furent repoussés avec de lourdes pertes. A droite les dragons de Ferrare chargèrent mon artillerie encore attelée et la détruisirent mais échouèrent dans leur percée contre le régiment Cadogan et replièrent. Le reste du rapport de bataille avec les considérations tactiques et les listes ICI
  14. "Messieurs les Anglais, Tirez les premiers !" Au matin du 11 mai 1745, les bataillons alliés recevaient l’ordre de se mettre en marche pour aller à la rencontre des français. Dès la découverte des positions françaises après le briefing et le déploiement ont s’est rendu compte qu’ils nous avaient contrés. En effet contrairement à nos prévisions (enfin celles de Jérémie et moi hein ! Triarus lui nous avait dit que son frère Tharaniel ferait ceci ou cela…. Nous étions sceptiques car ça ne nous semblait pas optimisé, mais en fait il avait totalement raison xD) Donc ils avaient occupé le flanc droit avec une grosse concentration de cavalerie (3 brigades : Richelieu et Herouville à gauche et Clermont Prince en seconde ligne au centre gauche ) soutenu par de l’infanterie (Lowendhal, D’Estrée) Mais aussi le flanc gauche ce qui nous a surpris et rendait notre plan plus compliqué : d’une part à gauche Jérémie devrait détruire les brigades dans la plaine (Lutteaux et Montagne) avant de pouvoir attaquer les redoutes défendues par les grenadiers français et d’autre part mes deux brigades qui devaient simplement faire de la défense et switcher en attaque si possible se retrouvaient face à bien plus d’ennemis que prévus. Leur centre, à l’inverse, était relativement faible mais le notre aussi. Bref leur déploiement ne nous arrangeait pas. On a donc décidé de poursuivre malgré tout avec le plan initial. La gauche alliée avec l’infanterie britannique et la cavalerie lourde hollandaise sous le commandement de Jérémie et derrière le centre avec anglais, hollandais et suisses sous le commandement de Triarus. L’aile droite avec trois brigades, Ilten (Hanovriens), Cronstrom (Hollandais) et Campbel (cavalerie anglaise) L’aile droite française avec deux brigades un peu esseulées. Au centre, Triarus temporisa comme prévu et soumit Fontenoy à un bombardement violent qui enleva 7 points de structures sur 10 au village et 2 blessures à la garde française située à l’intérieur. Sur la gauche Jérémie donna des ordres de mouvement qui échouèrent tous à notre grand dam. A gauche, je réorganisais mes lignes en position défensive pour faire face à l’inéluctable charge de cavalerie française qui allait me tomber dessus. Je formais un entonnoir en espérant qu’une des unités françaises raterait son test d’impétuosité et chargerait sans ordre ce qui me permettrait d’en détruire ou d’en bloquer une. Et c’est ce qui se passa ! Du coup Tharaniel lança l’ensemble de sa division (et notamment les cuirassiers du roi) dans le prolongement. Dans l’absolu la charge sans ordre ne dérangeait pas Tharaniel qui de toute façon comptait clairement me rentrer dedans car j’étais le coin faible. Il allait falloir que mes hollandais s’arrachent … Ils l’ont fait. Entre le tir d’opportunité du régiment Ayla et les tirs de contrecharge de Buddenbrock et de la garde Hollandaise le tout saupoudré au feu de peloton et au premier feu + du hors stats complet de ma part sur les dés, ce fut un déluge de fumée et de plombs qui accueilli les cavaliers. Le régiment Egmont fut décimé directement et les cuirassiers prirent 2 blessures avant d’être secoués par les baionnettes de Buddenbrock. L’élite du roi remporta le combat mais les hollandais tinrent bon et au tour suivant ils furent repoussés définitivement et la brigade partit en déroute. La charge de la brigade Richelieu accueillie par des salves violentes. Richelieu déroute. Avance française près du bois de Sars. A l’arrière plan le plateau de Fontenoy. Au centre Tharaniel évacua Fontenoy par précaution après le bombardement. A gauche, il fit également une manœuvre risquée : rapatrier ses deux divisions de gauche au centre et il parvint à obtenir 2 mouvements. Du coup, nous voilà obligé de courir après l’ennemi sur la gauche. Jérémie tenta de déplacer ses troupes mais elles le firent trop lentement pour parvenir à empêcher les français de gagner la sécurité des redoutes et du plateau. Une bonne salve détruisit un régiment ennemi mais autrement le reste des colonnes d’uniformes gris poursuivaient leur marche. A gauche je réagencais encore mes troupes pour le second round mais ma cavalerie britannique de réserve refusa de se déplacer pour aller se placer à l’extrême droite de la table (ça sera une constante des anglais durant cette bataille). La cavalerie française lança une seconde charge sur les hollandais à droite mais une fois de plus le tir de contre-charge annihila l’attaque et repoussa les cavaliers. Au centre gauche des fantassins français avancèrent le long de la route pour engager mes Hanovriens mais ces derniers, bien en place, les accueillirent avec des salves meurtrières qui déroutèrent le bataillon de tête. Le maréchal de Saxe échoua à déplacer l’artillerie sur la colline centrale. Les premiers bataillons de la division Loewendhal sortirent des redoutes pour mettre la pression sur notre centre. Deuxième round entre hollandais et français Durant notre tour Jérémie échoua encore à bouger sa cavalerie et son infanterie était toujours aussi lente. Ma cavalerie continuait de refuser de bouger. A droite je continuais de temporiser et de prendre à l’ennemi tout ce que je pouvais : le feu de mon infanterie continua de matraquer la division D’Estrée et la cavalerie d’Herouville qui fut clouée sur place et au bord de la rupture avec un régiment détruit. Les Hanovriens savonnent la division d’Estrée Ca ne bouge toujours pas vite à gauche. Dès le tour suivant plutôt que de se replier les cavaliers français désobéirent et tentèrent une nouvelle charge, à nouveau les volées hollandaises firent mouche (j’étais très hors stat au niveau tir) et la division fut déroutée définitivement. J’étais donc débarrassé de la cavalerie à droite et je pouvais me concentrer sur l’infanterie ennemie. L’infanterie de Loewendhal chargea un régiment hanovrien mais ne parvint pas à les battre. Et les deux bataillons français avaient leur flanc exposé. Les bataillons de la redoute la plus à l’est et les arquebusiers de grassins traversèrent le bois pour tirer sur les hollandais mais sans trop de casse. Sur la gauche les français réussirent à ramener leurs deux divisions dans le bois tandis qu’une charge de la division de cavalerie Clermont Tonnerre se déclenchait. Les carabiniers du roi détruisaient un régiment hollandais de la division Efferen, mais furent secoués et préférèrent se replier sur la colline. A côté d’eux les gendarmes chargèrent les suisses du régiment Stürler au service de la Hollande et après une mêlée furieuse se replièrent avec pertes. Les carabiniers du roi se préparent à la charge. Les gendarmes se replient derrière leur seconde ligne. La charge de cavalerie d’Herouville est également repoussée. Le reste du rapport de bataille avec les considérations tactiques et les listes ICI
  15. Black Powder ce vendredi au club. Nous reprenions notre cycle « Guerre de Sept Ans » et nous étions restés sur une victoire (contre le cours de l’histoire) autrichienne à Lobositz chez moi. Cette fois nous attaquons la petite bataille de Reichenberg au club et je repassais du côté prussien pour combattre mon ancien équipier à Lobositz, Tharaniel. Nous avons opté pour un déploiement historique. Les autrichiens étaient moins nombreux mais retranché derrière une série de redoutes située sur une colline centrale et sur les bois à droite. Une de ses brigades était en réserve et surgirait à partir du tour 3 depuis les bois sur ma droite (mais dans la moitié de table autrichienne). Pour ma part ma réflexion était assez rapide sur la tactique. J’avais deux options. La première consistait à profiter de ma puissance de feu supérieure pour canarder les autrichiens dans leurs redoutes. Cela posait deux problèmes : le premier c’est que je n’avais pas la place pour faire jouer mon nombre d’unités plus important et donc maximiser mon feu, tandis que lui disposait de plus d’artillerie, le second était qu’avec le malus au toucher et le bonus en sauvegarde des redoutes il risquait de sauver la plupart des touches sans compter les risques de ralliement pour enlever des blessures…. Par ailleurs je savais qu'il me fallait craindre ses redoutables tirailleurs croates. J’optais donc pour la seconde option, pas très subtile : l’assaut brutal. J’avais le premier tour et j’utilisais donc mon général en chef pour ordonner une charge générale à la baïonnette contre la colline. Ca foira globalement. En effet seule une unité de grenadiers de la division de gauche (régiment Alt Billerbeck) parvint en haut de la colline et engagea l’ennemi sans pour autant remporter la victoire. Mes hussards qui eux étaient bien placés pour charger la batterie autrichienne de gauche n’obtinrent qu’un mouvement ce qui laissait le temps aux canons de se réorienter. Enfin mes assaut à gauche et à droite de la colline échouèrent également. Heureusement mon tir fut un peu meilleur puisque l’un des canons de gauche fut anéanti par les salves de mon infanterie. Autre soulagement Tharaniel était aussi moisi que moi en termes d’ordre puisqu’il ne parvint à bouger sa division de cavalerie et ses tirs furent globalement inefficaces y compris ceux de sa batterie centrale qui disposait pourtant de cibles faciles. Malgré tout plusieurs de mes unités prirent des dégâts par ci par là Après ce flottement heureusement sans conséquence, je parvenais enfin à placer mon assaut général et de furieuses mêlées s’engagèrent. Les tirs de contre-charge autrichiens firent globalement mal, mais mes troupes tinrent bon et poursuivirent leurs assauts. Les grenadiers du régiment Billerbeck remportèrent la victoire et prirent pied dans la redoute centrale. Le reste de mes troupes ne parvint pas à percer malgré la poussée de leurs soutiens et les pertes des deux côtés furent sévères. Pire encore, à droite de la colline, mon régiment de grenadiers Khalden réussi à survivre à deux salves de mitraille de la batterie qu’il prenait d’assaut….pour ne pas réussir à remporter le combat face à ces artilleurs survoltés (le gag !). Heureusement pour moi, si mes hussards désorganisés par les tirs d’artillerie ne bougèrent pas, les fantassins à leur droite liquidèrent le canon et leur ouvrirent le passage. Tharaniel parvint enfin à déplacer sa cavalerie et son infanterie vers l’avant, il fit déplacer ses tirailleurs croates en bord de forêt et ouvrit le feu sur mes dragons qu’il blessa sévèrement. Au centre toutes ses troupes étaient engagées et il ne pouvait qu’espérer qu’elles résistent… ce qu’elles firent (elles étaient à 1 contre 3 quand même). Sentant la menace d’être écrasé sur le flanc droit avant d’en avoir fini au centre et à gauche, je tentais de replacer ma division. Là ce fut le drame, mon unité de dragons déjà bien amoché interpréta mal l’ordre de leur général qui se transforma en bourde catastrophique (double 6 suivi d’un 1 sur la table !) qui me fit perdre un PV et sortir de la table. Je perdais du coup l’unité (car ébranlée) et le commandant qui fut emporté avec elle ! Aie. Je rabattais tout de même le reste de ma cavalerie vers le centre et ouvrait le feu contre les grenadiers ennemis avec mon artillerie et l’infanterie du régiment Prinz Von Preussen (on va l'appeler PvP) les désorganisant avec pertes. Au centre mes troupes commençaient doucement à prendre l’ascendant grâce au poids du nombre, puisque je prenais une redoute supplémentaire et que je finissais par détruire l’artillerie de Thara. L’infanterie autrichienne du général Lacy repliait en désordre de l’autre côté de la colline. Thara envoya ses cuirassiers pour tenter de contre charger mes troupes au centre au prochain tour. Ses hussards chargèrent eux immédiatement mon infanterie au centre sur la colline mais ne parvint pas à la dérouter. Sur la droite, ses croates et une infanterie placée en tirailleurs se placèrent en enfilade et leur feu combiné à celui des dragons secoua mon second bataillon du régiment PvP qui tint cependant bon. Thara avait avancé ses tirailleurs et mes dragons, virent une bonne opportunité et les chargèrent. Ils parvinrent à passer le tir de contre-charge sans trop de casse (1 blessure) secouant et faisant replier l’infanterie en tirailleurs puis détruisant en percée les croates. Dans le même temps mon infanterie et la batterie de canon secouait les grenadiers et c’est toute la division Goldy qui partait dès lors en déroute. Au centre nous remportions le dernier combat contre les hussards grâce au poids du nombre et la division de Lacy dérouta également. Avec deux divisions emportées (sur 3 nécessaires), j’étais proche d’une victoire totale. Néanmoins mes troupes étaient épuisées et avaient payé un lourd tribut. La division Marwitz avait 4 unités secouées sur 8 et la division Würtemberg avait perdu une unité et deux autres étaient secouées (sur 6). Bref toutes mes divisions restaient chancelantes et une contre-attaque bien menée pouvait encore me renverser. Thara tenta de me prendre la division Würtemberg et avança ses dragons vers l’avant pour m’arracher un dernier PV sur mon premier bataillon d’infanterie. Mais ce faisant ils subirent un tir d’opportunité d’un bataillon de la division voisine qui secoua et détruisit un de ses régiments de dragons, le second ne fit rien. Ma contre-attaque fini de liquider les cavaliers et je décidais prudemment de rallier un maximum de troupes au centre et à gauche pour éviter le désastre d'une défaite totale sur le fil du fait d'une charge des cuirassiers autrichiens qui étaient bien placés. Thara décida de faire différemment. Il mis à profit ce répit pour reculer sa cavalerie, y compris les cuirassiers, derrière la division de renfort Wurben qui venait d’arriver le tour précédent. Les cuirassiers ne purent passer mais les dragons survivants oui. C’était mon tour 6 et il était urgent d’en finir car nous n’aurions de septième tour que sur 4+. Je tâchais de ramener un maximum de troupes vers la droite pour finir les cuirassiers qui étaient encore avancé, mais malgré de bons jets mon adversaire sauvegarda suffisamment de blessures pour éviter la déroute. Dans la foulée nous lancions pour savoir si nous aurions un septième tour… Et au grand soulagement de Tharaniel ce ne fut pas le cas ! La nuit venait donc de tomber et le général Koenigsegg parvint à se retirer avec les restes de son armée me privant d’une victoire totale mais me laissant maître du terrain. Avec deux divisions ennemies détruites et aucune des miennes ce fut tout de même une victoire mineure mais incontestable.
  16. Au matin du 11 juillet 1708, les armées françaises et alliées tombent l’une sur l’autre. Le choc est inévitable et les deux forces se déploient pour la bataille. Le Duc de Vendôme prend l’initiative de l’attaque et fait avancer toute la ligne de bataille centrale d’un mouvement. Son artillerie se déploie pour ouvrir le feu. En première ligne au centre la crème des régiments d’infanterie du roi : les mercenaires suisses et allemands et les gardes françaises marchent tranquillement vers Huise où les autrichiens du prince Eugène se sont retranchés. Le reste de la ligne française à gauche comme à droite se déploie dans le même esprit. Les canons français bombardent Huise et mettent rapidement les impériaux sous pression ébranlant les bâtiments dans lesquels ils se croyaient à l’abri. La ligne de bataille française avance Le duc de Marlborough réagit en donnant un ordre de brigade à son fidèle Cadogan qui chargea la division Croy avec trois mouvements. Hélas le feu de contre charge des français prélève un lourd tribut sur les cavaliers : le premier régiment perd le combat contre les soldats allemands du régiment Greder et le second s’il parvient à vaincre et à faire replier le régiment de la Reine, il échoue dans sa percée contre les espagnols de Croy et fini secoué. La division Cadogan est donc déroutée dès le tour 1. La charge de Cadogan Le reste de l’armée alliée tente de se mettre en place mais les ordres sont mitigés et la ligne de bataille n’est pas vraiment formée. Sur la gauche les hollando-danois se mettent en ligne mais à l’extrême droite du champ de bataille la charge générale de cavalerie des divisions Wurtemberg et Rantzau échoue et les cavaliers se retrouvent devant les lignes françaises. L'infanterie alliée avance Les français poursuivent leur avance au centre et les premières volées des suisses prélèvent un lourd tribut en plus du bombardement d’artillerie. Heureusement le prince Eugène présent à Huise rallie les troupes autrichiennes. Pendant ce temps à gauche les dragons français et hollandais investissent Bevere et s’en disputent le contrôle alors que les colonnes d’infanterie de Hompesh se rapprochent. Les cavaliers autrichiens subissent un feu nourri de la part des troupes de d’Antin et une partie est arrêtée mais les cuirassiers autrichiens du prince Eugène parviennent à percuter les français et à ouvrir une brêche. Messieurs les suisses tirez les premiers La cavalerie française tente de contrecharger cette menace mais sans succès et fini même secouée et obligé de replier à son tour. Les cuirassiers continuèrent le carnage en repoussant encore une cavalerie française et détruisant un canon. Les cuirassiers mettent le bazar La suite du rapport avec les ordres de bataille et les considérations tactiques ici
  17. Nouvelle grande partie dans mon salon ce week end. Une grosse intendance mais beaucoup de plaisir avant et pendant la partie. Nous étions cinq cette fois-ci pour revisiter la bataille de Blenheim en 1704. Un grand merci à Yotu, Benoit, Tharaniel et Jérémie pour leur participation ! Nous nous sommes répartis les armées. Yotu et Tharaniel ayant envie de jouer les français, Benoit et Jérémie prenaient le contrôle des alliés. Je me joignait à ces derniers. Pour le déploiement, nous n'avons pas fait historique. A la place, j'ai proposé comme la dernière fois de procéder à un briefing secret de chaque équipe pour mettre au point le déploiement et le champ de bataille. J’ai donc donné deux cartes plastifiées permettant de gribouiller au feutre effaçable et chaque camp s'est réuni dans une pièce séparée pour délibérer sur la tactique à adopter. Les Alliés commençaient conformément à l’histoire. A la vue du déploiement adverse nous avons opéré un briefing supplémentaire pour chaque équipe avant de commencer. Pour nous ce fut utile car nous avions décidé de changer nos plans. En effet nous avons vu que l’ennemi avait vraiment bourré Oberglau et ses environs d’infanterie (les deux imposantes brigades Rozel et Clerambault et la brigade de cavalerie Legall), mis les brigades Saint Pierre et Marinvaux dans Lutzingen et les Bavarois de la brigade Maffei dans Blenhem. Entre Oberglau et Blenheim, Yotu avait disposé le reste de ses troupes soit deux brigades de cavalerie (Zurlauben et d’Arco) et deux brigades d’infanterie (Blainville et Sauffrey). En revanche entre Lutzingen et Oberglau seule la brigade de cavalerie Humières avait été placée. On décida donc d’envoyer Marlborough ordonner une charge de cavalerie contre cette dernière et de tenter une avance rapide. Le plan de benoit consistait donc à contenir St Pierre et Marinvaux dans Lutzingen avec ses fantassins et de détruite la cavalerie ennemie pour contourner oberglau ou frapper les unités qui se trouvaient derrière tandis que je frapperai à l’avant. Le plan se déroula très bien puisque la brigade Wurtemberg-Teck fondit sur les cavaliers français qui contre-chargèrent. Mais la ligne d’infanterie de Benoit toujours commandée par le duc avança à marche forcé et apporta son soutien aux cavaliers qui piétinèrent leurs adversaires. Malheureusement ils ne purent percer sur la seconde ligne et Humières évita la déroute d’entrée de jeu, perdant simplement un régiment, tandis que le second repliait. De mon côté je soumis Oberglau à un bombardement intensif de ma batterie blessant le régiment de la Reine mais endommageant fortement leur bâtiment ce qui inquiéta mon adversaire (nous avions prévu que les batiment touchés subissaient une blessure (sur une résistance de 5) or il en subit déjà 4 ! Ma ligne avança mais ne fit pas grand-chose. Jérémie de son côté campa lui aussi sur ses positions. On y met les moyens ou on l’fait pas ! Nos adversaires tentèrent d’avancer leur ligne mais avec un succès assez mitigé. Humières rallia sa cavalerie et demanda du soutien à Marinvaux qui lui envoya le régiment de Foix qui se plaça dans un champ à l’extérieur de Lutzingen. Le régiment de la Reine quitta précipitamment son bâtiment vacillant et sorti dans le champ soutenir les cavaliers. Lors du tour suivant, Benoit fit avancer ses troupes et déclara une nouvelle charge de cuirassiers sur les cavaliers d’Humières les détruisant définitivement cette fois ci et capturant le Duc D’Humières ! Mais les autres cavaliers s’avérèrent encore une fois trop loin pour être pris par une percée. Le régiment de la Reine essuya une bonne canonade qui lui enleva tous ses points de résistance mais il ne flancha pas ! En revanche devant les salves mortelles des régiments Rantzau, Royal Scotts et Churchill, le régiment de Foix dérouta direct. Pour ma part je fis amener le prince Eugène pour donner l’ordre d’occuper l’immeuble laissé vacant par les français et les gardes hessois et le régiment britannique Howe chargèrent l’autre immeuble où se trouvait un canon. Les hessois prirent la mitraille mais sauvegardèrent tout ! Ils se replièrent cependant. Howe pu alors engager le canon et le détruire puis entrer dans le bâtiment. J’avais un pied dans Oberglau. Reste maintenant à tenir l’ennemi à distance. Je fit donc avancer les danois de Scholten à portée de tir et ils causèrent quelques pertes à l’ennemi. Jérémie de son côté temporisait toujours, mais gardait un œil sur la cavalerie française qui avait fait mouvement. Les danois traversent le Nebel la suite ici
  18. Bataille de Luzzara 1702 Ce samedi c'était partie d'initiation à Black Powder. POur ce faire j'avais rework mes ordres de batailles pour Luzzara afin d'avoir une partie de plus grosse taille. Force fut de constater que malgré cet agrandissement en point la partie a été si rapide qu'elle ne nous a pas occupé plus de la moitié du temps imparti. On a compensé par une bouffe, de dépit (enfin de dépit...) Après un explicatif des règles, il était temps de commencer. Cédric et moi prenions le commandement des français tandis que Jean Charles assurait celui des autrichiens. Ce dernier avait l'initiative et entama donc les hostilités. Je pensais que comme c'était sa première partie il opterait pour une avance prudente, d'autant que ses forces étaient en nette infériorité numérique. Il décida au contraire de marcher droit à l'ennemi et son armée répondit comme un seul homme. l'aube se lève sur Luzzara les autrichiens s'avancent résolument vers l'ennemi Nous de notre côté ce fut plus laborieux, notamment sur notre flanc gauche où nos troupes étaient en écrasante supériorité mais encombraient du coup le terrain. Nous avons tenté la première offensive sur le flanc droit en tombant sur les cuirassiers autrichiens au milieu d'un champ. Avec 3 soutiens contre 0 l'affaire était jouable, mais notre ennemi sauvegarda tout et tint le choc. Seul consolation au centre gauche, le régiment d'Angoumois dirigé par Cédric envoya une volée mortelle sur un régiment autrichien le déroutant directement. la ligne de bataille française se met lentement en mouvement Le général Visconti harangue ses hommes avant la mêlée Dès lors les renforts de cavalerie autrichiens arrivèrent et une mêlée s'engagea sur notre droite. Au centre, Jean Charles attaqua également audacieusement notre imposante ligne de bataille mais son offensive tomba à plat puisque ses tirs furent faiblards. Même son régiment autrichien qui avait chargé le flanc du régiment Angoumois (qui était aussi celui de notre ligne) ne parvint pas à vaincre et fut ensuite pris en sandwich. Dans cette situation désespérée cependant il tint bon ! Nous avions un boulevard pour démolir la grosse division d'infanterie autrichienne (Starhemberg) mais bien que nos tirs furent efficaces (notamment avec des renforts d'artillerie) ils ne furent pas aussi mortels qu'ils l'auraient pu. jeu de cache cache dans la forêt sur le flanc gauche français Jean Charles bénéficiait donc d'un répit et il pris l'ascendant à droite où les cuirassiers autrichiens surclassèrent leurs ennemis et ces derniers dans leur déroute causèrent la panique également dans leurs propres soutiens entrainant la destruction de 3 régiment en cascade et de toute la division de cavalerie française. Au centre droit le feu autrichien et la charge des hussards hongrois désorganisèrent ou secouèrent deux régiments de ligne et détruisit une batterie d'artillerie ce qui nous empêcha de faire face à la cavalerie autrichienne victorieuse. Sur notre flanc gauche l'Autrichien continuait de temporiser. la cavalerie et l'infanterie autrichienne chargent Après un nouvel échec à détruire définitivement l'infanterie autrichienne au centre ou à ramener des troupes pour faire face à la cavalerie ennemie à droite, cette dernière nous tomba dessus menée par le prince Eugène en personne. Dès lors les deux lignes françaises furent engagées coup sur coup sur leur flanc droit et par devant (puisque Starhemberg toujours en vie, lança ses troupes à l'assaut également) et s'effondrèrent comme un domino. Dans le jeu des charges et des percées plus de 5 régiments mordirent la poussière entraînant la déroute des deux divisions d'infanterie du centre. les cuirassiers impériaux percent jusqu'à l'arrière des lignes françaises ! En une charge la cavalerie autrichienne venait de remporter la victoire. Seule consolation nous finîme par détruire le régiment autrichiens pris en sandwich et ce faisant nous déroutions Starhemberg. On détruisait donc une division autrichienne pour l'honneur ! le domino s'effondre et sinon les mercenaires danois n'ont jamais bougé xD Nous nous inclinâmes donc au tour 4. ^^ Gros GG à JC pour sa tactique aggressive tout à fait dans l'esprit d'Eugène de Savoie (et qui a payé !)
  19. Deuxième grosse bataille avec cette fois Malplaquet. Comme d'hab pour ceux qui veulent les ordres de batailles complets, ils sont dans le rapport en PDF qui se trouve ici Je jouais français avec Tharaniel tandis que Yotu et Benoit prenaient le commandement des alliés (Yotu Marlborough et Benoit Eugène de Savoie). Cette partie allait être une première et un test d'une certaine manière. En effet, il y a un déséquilibre très net entre les deux armées puisque les français sont en infériorité numérique. Ceci devant être compensé par les systèmes de redoutes installées sur la presque totalité du terrain. Là était la difficulté. Adapter des règles pour rendre les redoutes difficiles à prendre mais pas impossible. J'ai donc essayé de leur donner un mix entre les règles des bâtiments et des obstacles. J'ai aussi permis à la cavalerie de les attaquer (mais sans bonus) afin d'éviter qu'elle ne fasse que de la figuration. La Bataille La bataille commence, nous découvrons les cavaleries hollandaises et anglaises massées derrière la forêt (nous avions autorisé également puisque la forêt remplit le tiers de la carte d'attaquer les redoutes en formation dispersée, avec malus au besoin). En seconde ligne la division Hanovrienne Withers. Au centre Orkney et ses anglais, Orange et ses hollandais et les prussiens de Lottum appuyés par les deux brigades de cavalerie impériales. Sur notre flanc droit ils avaient positionné les trois divisions d'infanterie impériales. Les anglo-alliés se mettent en place Cavaliers dans la forêt Malplaquet est défendu La cavalerie autrichienne s'avance Le premier tour est pour les alliés et ça commence mal puisque un nombre hallucinant de bourdes se produit (3 et il y en aura 7 sur l'ensemble de la bataille, toutes chez eux) qui ralentit considérablement l'avance. De fait, les cavaleries à gauche avancent, les hanovriens vont n'importe où (guidés par des ordres mal rédigés sans doute), les anglais prennent le thé et les soldats de la Reichsarmee cueillent des fleurs. Seuls les prussiens déterminés et la cavalerie autrichienne avancent au centre. des prussiens déterminés De fait les premiers assauts alliés se font de façon désordonnés et sans uniformité tactique. En effet Yotu/ Marlborough avec sa cavalerie prend d'assaut les redoutes de Tharaniel au corps à corps, tandis qu'au milieu Benoit/Eugène privilégie le feu avec ses prussiens. Cependant Benoit a tout de même intelligemment lancé sa cavalerie contre le point faible de mon dispositif : la redoute centrale défendue uniquement par le régiment d'Alsace : 4 régiments de cavalerie leur tombent dessus, mais ces braves, prêts à tout pour défendre leurs caisses de Gewürztraminer ne subissent aucune perte et repoussent les kaiserliks avec 2 pertes en retour. Ouf ! Alsaaaaace ! A gauche Thara a du mal à manœuvrer ses troupes car elles sont trop nombreuses sur un petit espace, il les place donc en colonne pour les déplacer vers les ailes. De plus, le général Hautefort refuse obstinément d'obéir aux ordres. Ce gars là passera 7 tours sur les 9 à ne rien faire du tout (et avec lui sa précieuse division). Et encore sur l'un des deux tours où sa division bouge ce sera à cause du fait que le maréchal de Villars, excédé soit venu le relever de son commandement. Bref, ce mec a été un boulet. En cour martiale et au peloton d'exécution ! Thara réussi cependant à repousser les assaut des cavaliers ennemis et avance des régiments de la division Goesbriand pour prendre les redoutes avancées. vite prenons ces redoutes ! De mon côté je profite du fait que l'infanterie austro-impériale de droite ne parviennent pas à bouger pour attaquer les flancs du fer de lance qui s'avance (le pack prussien et la division hesso-saxonne), les dragons de Goesbriand sortent donc de nos lignes avec le régiment de Touraine et se placent sur le flanc. Les premières volées déroutent un des régiments saxons et infligent quelques pertes aux prussiens. Mais benoit réagit vite, il fait pivoter sa troisième ligne prussienne et dételer ses canons qui concentrent leur feu sur Touraine. 5 blessures, 5 sauvegardes... Ben ils en veulent les petits cas, je les replie tout de même. Le tour suivant ce sont les autrichiens qui parviennent enfin à se déplacer qui me balancent une seconde volée dans le dos : 5 blessures, 5 sauvegardes. Le général Pierre de Montesquiou d'Artagnan décide de faire un ordre suivez moi pour les passer en colonne et rentrer au bercail. Réussi ! Touraine rentre donc sans encombre avec le titre de régiment Matrix ! Touraine, se place, déroute l'ennemi, esquive les balles... ...Et retourne tranquillement dans ses lignes ! Pendant ce temps Orkney fait enfin avancer ses anglais et son artillerie (4 pièces ! ) commence à bombarder la garde suisse retranchée mais sans trop de succès. Yotu fait basculer la division Wither en colonne pour la ramener vers le centre. Les british décident enfin d'avancer Au centre justement le Prince Eugène va démarrer ses sessions de ralliement légendaire, rendant 2Pv par ci et par là pour renvoyer ses unités au combat. Un second assaut est repoussé par les courageux alsaciens avec une pertes cette fois. Et à chaque fois la cavalerie impériale replie et son général la rallie ! Moi de mon côté je foire tous mes ordres pour envoyer une troupe dans la redoute pour aider. Les prussiens continuent à tirer mais ne parviennent qu'à causer des pertes sporadiques que les commandants français tâchent de combler. A gauche Yotu joue un jeu assez intelligent d'assaut/repli dans la forêt qui a tendance à agacer les français. Surprise ! le reste du rapport ici
  20. Petit CR sur la bataille de Lobositz, la première de la Guerre de Sept Ans. On entame donc un nouveau cycle. Donc les deux armées se font face et les prussiens prennent (comme souvent) l'initiative. Leurs lignes avancent doucement tandis que leur cavalerie de gauche se poste sur le flanc autrichien pour prendre ces derniers dans une nasse. Les autrichiens réagissent immédiatement en lançant une charge sur la cavalerie prussienne qui, surprise se fait complètement surclasser et part directement en déroute. Un des régiments autrichiens est cependant très avancé et subit le feu de l'infanterie prussienne qui le secoue. Ce régiment étant secoué je l'évacue vers la gauche de la table désormais libre et j'avance mes forces pour ouvrir le feu avec assez peu de succès. En retour toute ma ligne se fait désorganiser. Bizarrement une fois désorganisées mes troupes s'avèrent meilleures au tir puisqu'elles entament leurs homologues prussiens avec conviction. Les autrichiens entament un duel de tirs plutôt stressant avec les prussiens qui va durer 3 tours. A ce jeu ce sont étonnamment les autrichiens qui vont tirer leur épingle du jeu puisqu'ils se montreront plus solides face à la mousqueterie et un poil plus précis lors des tirs. Les croates notamment sur la droite vont totalement ruiner l'infanterie prussiennes par leur harcèlement continuel de volées précises. Sur la gauche je tente une charge vers les canons prussiens qui ne sont pas encore déployés mais j'échoue, mes dragons sont trop court. Ils prendront le feu de la division Brunswick et de ses canons les anéantissant complètement. Ma division de cavalerie est proche de la destruction La suite ici
  21. C'est parti pour le rapport de la partie jouée au club 3M et qui clôt notre cycle "Guerre de Succession d'Autriche" ! Pour le moment les autrichiens mènent 2 victoires à 1. Cette fois-ci je changeais de camp et me retrouvais à la tête des autrichiens avec Draco yerrev contre Parménion et Dabro. Ce fut le déploiement historique qui fut choisi et les prussiens commencèrent. Contrairement à ce qui fut tenté dans la réalité, nos adversaires optèrent pour une avance raisonnée, comptant sur leur supériorité numérique temporaire (un tiers de l'armée autrichienne était en réserve) et de leur supériorité au feu. Il avancèrent donc leur infanterie devant le Graner Koppe et conservèrent leur cavalerie en retrait. Les tirs ne firent pas vraiment recette. Au centre, ils se retranchèrent dans Burkersdorf et maintinrent leur aile gauche prête à une contre-attaque. Jeetze avance ses troupes Nous ripostions donc immédiatement mettant à mal la ligne prussienne notamment grâce à l'appui de notre batterie du Graner Koppe. Les saxons tentèrent une charge sur Burkersdorf mais ne se déplacèrent pas suffisamment. Comme nous n'étions pas assez nombreux sur le flanc droit, nous avions décidé de temporiser en attendant les renforts qui devaient venir par ici. Tout au plus essayions nous de déloger les dragons prussiens de la forêt mais sans succès. Les Saxons ratent leur charge sur Burkersdorf Comprenant notre plan Parménion tenta une charge de cuirassiers prussiens sur la division Wallis mais le combat se termina en une égalité et les cuirassiers replièrent. Devant le Graner Koppe la fusillade se poursuivait sans gain notable. Dans le même temps les saxons subissaient de lourdes pertes dû au tirs venant de Burkersdorf. La cavalerie autrichienne tenta une charge pour enrayer l'avance des grenadiers prussiens sur la gauche mais elle échoua et les cavaliers se trouvèrent en mauvaise posture. Les saxons furent repoussés de Burkersdorf secoués et les prussiens reprirent l'initiative. Le régiment de grenadiers-gardes fonça vers la ligne autrichienne, traversa le mur de feu et renversa un bataillon autrichiens à la baionnette avant de menacer le flanc d'un second déjà durement éprouvé par le feu prussien. Une brèche venait d'être ouverte dans le centre autrichien. Heureusement la cavalerie prussienne échoua à charger à gauche comme à droite. Les grenadiers gardes font une percée Les renforts arrivèrent donc à point pour les serviteurs des Habsbourg qui formèrent lentement une nasse destinée à enserrer la gauche prussienne. La suite ici
  22. Ramilies 1706 Ce samedi, c'était une grande première : une tentative de grosse bataille à Black Powder. Pour ce faire Yotu et moi avons mis en commun nos ressources pour revisiter la bataille de Ramilies en 1706. Nous étions 4 joueurs pour l'occasion se répartissant en 2 armées d'une douzaine de brigades chacune. Soit environ 3000 pts d'armée selon le livre de règles. C'est la plus grande bataille qu'on ai joué avec pas loin de mille figurines sur la table. Je réquisitionnai donc mon salon pour y implanter 4m de table et c'est parti ! Déploiement Nous nous sommes répartis les armées. Yotu ayant envie de jouer les français, je prenais donc la tête des anglo-alliés avec Jérémie tandis que Benoît rejoignait Yotu. Pour le déploiement nous avons fait différemment. La majorité des joueurs préférant un déploiement personnalisé plutôt qu'historique, j'ai proposé deux cartes plastifiées permettant de gribouiller au feutre effaçable. Nous nous sommes donc isolés dans deux pièces séparées et avons établi notre déploiement et notre plan de bataille. la petite carte plastifiée rudimentaire fournie aux participants Conditions de Victoire La victoire était obtenue de deux manières : - victoire totale selon les règles de Black Powder (dérouter plus de la moitié des brigades ennemies) - victoire mineure : si à la fin des tours impartis il n'y a pas de victoire totale on compte les points de victoire comme suit : • 2 pts par brigade en déroute • 1 pt par commandant tué ou capturé (pas en fuite) • 2 pt pour le général en chef • 4 pts par village situé dans la moitié de table adverse (ceux de sa moitié de table ne rapportent rien, histoire de forcer à bouger) La partie durait 6 tours, avec un septième tour sur 4+. Plan de bataille Anglo-allié Le terrain ne nous arrangeait guère. Un tiers du champ de bataille était cerclé par une rivière et sanctuarisait les villages d'Offus et Autre Eglise. De notre côté nous avions cependant seulement deux villages (donc moins à défendre) et les possibilités de prendre des points nous était plus "simples" (pour autant qu'il soit simple de prendre d'assaut des bâtiments) Nous avons rapidement abandonné l'idée d'attaquer Offus et Autre-Eglise d'autant que nos principales forces par rapport aux français était la puissance de feu et la supériorité en artillerie. Nous avons donc placé là bas une force réduite de 4 brigades principalement pour défendre le village de Foulx et pour contrer les contre attaques sur notre flanc. Jérémie prenait donc le commandement de ce "bouclier" constitué de deux divisions d'infanterie (Holstein et Dedem) et de deux de cavalerie (Hompesh et Cirksenia) Nous avons placé nos meilleures troupes sur la gauche dans l'espoir de prendre Taviers (et de conserver Franquenée) : soit les divisions Orkney et Tilly. Mais le Marteau principal nous l'avons mis au centre : les deux grosses divisions Spaar et Oxenstierna encadrées des brigades britanniques Mac Cartney (à gauche)et Meredith (à droite) et la cavalerie de Wurtemberg en troisième ligne. Pour compléter ce dispositif nous déployions deux batteries de canons en appui du centre et du flanc gauche. Le plan était de frapper fort au centre en direction de Ramilies, de prendre le village et d'étouffer ensuite l'une ou les deux moitiés de l'armée française. Plan de bataille Français Tel qu'il nous a été rapporté par nos adversaires, leur plan consistait à transformer Offus et Autre Eglise en forteresses (ils y ont déployé presque un tiers de leur armée) en utilisant la rivière et en bombardant Foulx pour ensuite le prendre d'assaut. C'est Benoit qui devait se charger de cela. Yotu avec des troupes réduites devait, lui, tenir au centre (3 divisions de cavaleries y étaient massées) et un contingent devait tenir Taviers (voire tenter de prendre Franquenée). C'était donc un plan assez défensif dans l'ensemble puisque la seule offensive prévue était celle sur Foulx. La Bataille Les Alliés commençaient. Je faisais donc avancer rapidement la ligne de bataille centrale vers la cavalerie ennemie. Jérémie restait en place tandis que le reste de l'armée refusa de bouger. les hollandais avancent vers Ramilies Côté français l'avance fut lente également excepté une tentative de charge de la cavalerie française au centre sur mes lignes qui échoua et mis les cavaliers dans une fâcheuse posture juste devant moi. la cavalerie française prend la sauce Dans la foulée j'ouvrai donc le feu avec le renfort d'un canon de 3 livres et je secouait le premier régiment de cavalerie et faisait fuir les hussards de Verseilles. A gauche mes anglais commençaient un duel de tir avec les brigades Grimaldi et D'Antin mais je ne poussais pas outre mesure, ne me sentant pas assez fort pour lancer directement la cavalerie de Tilly sur les lignes françaises. A gauche Jérémie organisait la défense, il plaça ses troupes le long de la rivière avec un appui d'artillerie et fit feu sur les colonnes de Biron et de D'Artagnan et obtint des résultats intéressants. Les français ripostèrent à leur tour causant des dégâts (notamment sur les gardes britanniques !) mais sans résultat notables à l'exception du régiment prussien "Prinz Von Preussen", avancé, qui fut effacé de la carte sous un feu nourri. Yotu fit charger ses dragons du roi sur la ligne de Spaar et parvint à percer détruisant le régiment Heuckelom et faisant dérouter le régiment Nassau en soutien. Le régiment Prinz Von Preussen en légère difficulté Je réagit immédiatement en faisant donner la seconde ligne (la brigade Oxenstierna) et sous les feux concentrés nous déroutions la brigade de cavalerie de Rohan-Chabot tandis qu'à côté le reste des bataillons de Spaar et la brigade Mac Cartney désorganisait les cavalerie d'Egmont et de Guiscard. A gauche les français étaient avancés en force et je fit marcher mes troupes droit sur eux en leur donnant le renfort de deux régiments de dragons sur leurs ailes. Avec l'appui de la batterie nous fîmes suffisamment de dégâts pour forcer Yotu à reculer ses troupes. duel de tirs sur la gauche Près de Foulx les français avaient mis en place 3 pièces d'artillerie et bombardaient le village où les troupes de Holstein étaient retranchées. Des incendies commencèrent à apparaître. Dans le même temps la masse des brigades Biron, Surville, Birkenfeld, D'Artagnan et Lede avançaient vers la rivière derrière laquelle les troupes d'Holstein et Dedem s'étaient positionnées pour les arrêter. les français se massent derrière la rivière la suite et l'Ordre de Bataille complet ici
  23. Introduction Ce vendredi au club 3M nous avons poursuivi notre cycle "Guerre de Succession d'Autriche" avec la troisième bataille, celle de Hoehenfriedberg (dont j'avais déjà fait une bataille-test et dont le CR est dans mon post de parties-test). Nous avions déjà fait une bataille plutôt sympa à Mollwitz pour la première (CR sur le forum) ou les prussiens l'avaient emporté mais seulement aux points, et une seconde à Chotusitz (où je n'ai pas fait de CR car je jouais seul) mais que les autrichiens avaient largement remporté. Nous étions donc à 1 - 1 en termes de victoires dans ce cycle et nous continuons donc avec Hohenfriedberg. J'assumais donc à nouveau le commandement de l'armée Prussienne avec cette fois un commandant pour mon aile droite à savoir Dabro alias le Margrave Karl et nous affrontions Tharaniel et Yotu, le premier dirigeant les autrichiens et le second les saxons. Déploiement A la demande des joueurs nous avons procédé à un déploiement historique. Pour ma part j'étais donc en terrain connu puisque ma partie test s'était faite avec ce déploiement. La position austro-saxonne était plutôt forte puisqu'ils pouvaient s'appuyer sur deux villages et qu'un troisième n'était pas très loin. S'ils arrivaient à se placer entre ces trois point forts, il serait difficile de les déloger. Mais nous avions l'initiative et notre placement de départ était tout à fait adéquat pour ce que nous comptions faire, à savoir suivre le plan de Frédéric II. Ce plan était simple. Temporiser sur la gauche en retenant les autrichiens et frapper vite et fort les saxons pour les détruire. Bataille L'aube se levait donc et nous entamions notre plan. Notre avance fut couronnée de succès et bientôt nos troupes se trouvaient à quelques encablures du village de Pilgrimshain, où s'était retranchés les saxons et nous mettions en place une batterie d'artillerie qui commença à pilonner les cuirassiers saxons qui représentaient la principale menace immédiate pour nous. Le plan se déroula parfaitement puisque écrasés par nos boulets les cavaliers saxons furent rapidement dispersés par les volées des grenadiers de Du Moulin. Par ailleurs, je parvenais à faire passer les dragons de la division Nassau dans le village au nez et à la barbe des autrichiens. Les prussiens sont devant Pilgrimshain En face la réaction fut lente puisque les autrichiens n'arrivèrent quasiment pas à bouger et que les saxons avancèrent sans coordination. La seule exception fut la cavalerie de Hoenhembs qui traversa la rivière à toute vitesse pour se placer sur un flanc gauche prussien par trop dégarni. En effet, trop confiant en la capacité de mon adversaire à rater les jets à commandement 7 de sa brigade, j'avais recentré la division de cavalerie Nassau au centre pour appuyer les offensives sur l'autre moitié de table au besoin. Bref cela s'avérera une des causes de ma déconfiture future sur ce flanc. A Thomaswaldau, Tharaniel mobilisa pas moins de 5 bataillons d'infanterie pour prendre d'assaut ce village dans lequel s'étaient retranché mes dragons, il opta cependant pour des tirs préliminaires qui ne donnèrent rien. La division Daun échoua à bouger, et celle de Wolfenbuttel se mis en ligne mais ses tirs d'artillerie lointains ne firent aucun dégât. La cavalerie saxonne échoua à charger, à l'exception des dragons de Von Renard qui furent sérieusement mis à mal par le tir de contrecharge des fantassins de Fouque et repoussés à l'issu du combat, secoués. Les dragons prussiens qui défendent le village de Thomaswaldau attirent l'attention Durant notre tour nous avançâmes tranquillement notre ligne de bataille pour causer un maximum de dégâts via notre première salve et notre cadence de tir supérieure (feu de peloton). L'effet fut au rendez vous puisque nous déroutions les cuirassiers saxons à Pilgrimshain, et causions des dégâts importants sur les lignes saxonnes ainsi que sur la division autrichienne de cavalerie Berlichingen qui fut pris sous un feu nourri. Nos canons matraquèrent les grenadiers saxons qui s'étaient avancés et ils subirent 2 blessures. Le flanc droit semblait devoir craquer rapidement. Si je parvenais de mon côté à tenir contre les autrichiens, Dabro serait en mesure de détruire l'armée saxonne et de se rabattre ensuite sur les autrichiens. ça chauffe pour les saxons La suite ici : https://www.dropbox.com/s/6my1jnbsqd8b5gx/Bataille de Hohenfriedberg C3M.pdf?dl=0
  24. On fait un petit bond dans le temps pour aller à la bataille de Dettingen lors de la Guerre de Succession d'Autriche, rejouer pour l'occasion au Club 3M. ORDRE DE BATAILLE Armée Française Général en chef : Maréchal de Noailles Gramont Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française D'Olières Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Berwick Irlandais Irlandais Irlandais La Marche Dragons Français Dragons Français Hussars Français Cherisey Gendarmes Cavalerie de Ligne Française Cavalerie de Ligne Française Cavalerie de Ligne Française Contingent de flanc Chaumont Gardes Française Gardes Française Infanterie de Ligne Française Laly Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Infanterie de Ligne Française Artillerie (1 Standard, 2 régimentaires) Armée Anglo-Alliée Général en chef : Roi Georges II Brunswick Garde Anglaise Garde Hanovrienne Garde Ecossaise Pultney Infanterie de Ligne Anglaise Infanterie de Ligne Anglaise Infanterie de Ligne Anglaise Monroy Infanterie de Ligne Hanovre Infanterie de Ligne Hanovre Infanterie de Ligne Hanovre Prince de Hesse Infanterie de Ligne Autrichienne Infanterie de Ligne Autrichienne Infanterie de Ligne Autrichienne Infanterie légère Croate Diemar Dragons Autrichiens Dragons Autrichiens Cuirassiers autrichiens Ligonnier Dragons Anglais Dragons Anglais Cavalerie de Ligne Anglaise Artillerie (2 Standards, 3 régimentaires) LA BATAILLE Le Roi Georges II s'est laissé piégé par le Maréchal de Noailles. Informé de la tentative d'encerclement dont son armée fait l'objet, le souverain britannique décide de défendre ses arrières en plaçant ses troupes en demi-carré. Les gardes britanniques et hanovriennes sont au centre du dispositif avec la cavalerie autrichienne. A l'arrière, pour faire face au troupes de Chaumont et Laly il a laissé la brigade autrichienne. L'objectif était de repousser les attaques de Laly tout en enfonçant les troupes de Gramont et de Noailles à l'Ouest. Pour réaliser la percée, les anglois disposent les brigades britanniques et hanovriennes de Monroy et Pultney juste derrière la rivière avec la cavalerie anglaise de Ligonnier. En appui sur une colline, l'artillerie britannique en supériorité devait couvrir l'attaque. Côté français le maréchal de Noailles prend un risque important en divisant ses forces. Il a placé deux régiments de dragons sous le commandement du Marquis de La Marche au sud de l'autre côté du Main pour rejoindre les forces avancées de Chaumont et Laly. Ces dernières sont en marche pour prendre Aschaffenbourg et compléter l'encerclement de l'armée ennemie et le timing de leur assaut sera très important. Au final Noailles n'a gardé que les brigades Gramont, D'Olières et Berwick ainsi que la cavalerie de Chérisey pour bloquer l'armée ennemie. La ligne de bataille britannique avance en ordre dispersé. Ligonnier lance une charge directe contre la première ligne française alors que le reste de l'armée n'arrive que péniblement à avancer. Il est aisé pour les français d'accueillir les cavaliers ennemis isolés avec une bonne salve qui les contraints tous à la retraite, à l'exception des cavaliers de la garde britannique qui engagent courageusement une mêlée furieuse mais indécise avec le premier bataillon de la brigade D'Olières. A l'arrière les autrichiens campent sur leurs positions, abrités derrière le Main dans les champs de maïs, dans l'attente des colonnes ennemies au sud. Les tirs de l'artillerie ne donnent pas grand chose. Côté français la mise en place est tout aussi chaotique avec une bourde due à des ordres mal rédigés qui envoient la brigade irlandaise en colonne sur leur droite. Les troupes de La Marche galopent lentement le long du Main pour prendre l'ennemi à revers. Le reste des troupes reste sur place. Les gardes à cheval britanniques poursuivent leur combat contre les français. Quant à Ligonnier il échoue à rallier ses troupes pour une seconde charge. En revanche l'infanterie croate s'infiltre dans le bois non loin de Dettingen à grandes enjambées. Ces tireurs confirmés font un carnage dans le bataillon français situé devant le gué lui infligeant deux pertes. Le Prince de Hesse, lui, n'arrive pas à mettre son infanterie en ordre de bataille face au sud. La suite ici
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