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  1. p. 8 Arrivée Extrait du journal de l'ambassadeur Bao Feng-tseu 6e jour de fébruar Vanekhash entreprit de m'impressionner bien avant que je ne parvinsse en vue de ses murailles. Le mastodonte d'acier qui tirait une douzaine de voitures le long de la route de l'Acier était clairement construit pour inspirer le respect… ou la crainte. La mécanique infernale que je contemplai en ce jour où je partis pour Vanekhash était haute de plus de deux fois la taille d'un homme, et était bien plus longue et plus massive encore. Toutefois, jamais une simple description de ses dimensions ne pourrait rendre justice à un tel engin. Il portait des armes de siège qui n'auraient pas détonné sur un navire de guerre. Une fumée sombre, qui sentait la magie et le souffre, s'élevait entre les plaques d'acier noirci richement décorées. Il en irradiait une chaleur qui se fit de plus en plus forte à mesure qu'il se rapprochait de la « gare » où je l'attendais. Par contraste, les voitures elles-mêmes étaient d'une rare opulence. Mon compagnon, Tsiang Jou, fut surpris de découvrir qu'il pouvait sans peine s'y tenir debout, malgré le fait qu'il se trouve lui-même être un grand kilin ailé. Une des voitures contenait un orchestre au grand complet, qui jouait de grands hymnes destinés à noyer le rugissement de la machine. Je fus informé de ce que sa présence faisait partie intégrante des opérations habituelles, et qu'il ne s'agissait pas là d'un luxe déployé exprès dans le but d'impressionner l'ambassadeur que je suis.La musique en était habilement interprétée, mais un peu trop dure à mon goût ; je blâme en cela le trop grand nombre de surfaces et de cordes métalliques. Ces mélodies s'interrompirent sitôt que nous émergeâmes des tunnels de la première étape, éblouis par la lumière du jour. Loin en-dessous de nous, les eaux d'une rivière scintillaient. D'un côté de ce pont vertigineux entre deux montagnes, se dressait une tour de guet, qui faisait face à une tour en touts points identique, de l'autre côté du chasme. C'est alors que retentit un hurlement tel que jamais n'en ont produit les poumons de la moindre créature vivante. Sommées par cette alarme stridente, les machines s'arrêtèrent. Autour de nous résonnaient des cris, que je ne compris que trop bien : nous étions attaqués ! Tous les nains de ma voiture partirent se joindre au combat. Chacun se mouvait avec une précision toute militaire. Toujours prompt à l'action, Jou s'élança immédiatement, ouvrant le côté du train tout en me hissant sur son dos d'un même mouvement. Nous nous élevâmes loin dans le ciel, alors même que des dizaines de guerriers nains vêtus d'acier affluaient en grand nombre de l'arrière du train. La machine elle-même ébranla les voitures, gronda, et franchit le pont à toute allure, chargeant à la tête de sa garde rapprochée. Je vis à présent à l'œuvre la pleine puissance de son armement : une sorte d'entonnoir torsadé se mit à vomir un flot de flammes brûlantes qui inondèrent la tour de garde opposée d'une huile surchauffée qui s'accrochait et incendiait tout ce avec quoi elle entrait en contact. De ce brasier, bondit un féroce khan ogre, armé d'un couperet de la taille d'un homme. Il fonça tête baissée, suivi de son escorte composée d'une douzaine d'ogres. Ils se retrouvèrent submergés d'une déferlante incandescente qui leur noircit la peau, y faisant éclater de nombreuses ampoules. Cela ne ralentit en rien leur avance, sauf pour les quelques malchanceux qui chancelèrent et tombèrent dans le vide. Une grêle de ferraille s'abattit sur les gardes de la locomotive, rebondissant sans heurts sur leur armure. Elle fut suivie de balles qui ne frappèrent leurs cibles qu'avec à peine plus de succès. Les ogres tenaient la tour de guet à l'extrémité du pont. De cette position, ils faisaient pleuvoir les projectiles sur le train et sur les défenseurs de la tour opposée. Ces derniers ripostèrent posément, tirant et rechargeant de derrière les créneaux, ces derniers étant conçus de sorte à ce que chaque côté du pont ait une ligne de tir sur l'autre. Les armes des ogres avaient beau mordre dans l'acier de la Mécanique infernale, le colosse noir restait impassible. Seul le khan, avec sa puissance surhumaine, parvient quelque peu à fendre la carapace d'acier. Un autre de ses acolytes tomba sous les roues, broyé par les mouvements d'avant en arrière de la machine. Le commandant ogre grogna, mais continua à haranguer les siens et à abattre son arme de part et d'autre, comme pris de fièvre. Ce faisant il hurlait, à l'attention de ses ennemis : « Vous paierez le péage, comme tous les autres ! » Et du tunnel derrière nous surgit une immense silhouette. Elle se hissa sur l'engin et, d'un bond, plongea dans la cohue, ses longs cheveux ondulant dans la brise. À travers la fumée qui se dispersait peu à peu, on discernait les protagonistes. La géante dominait le khan autant que lui-même dominait les nains. Couverte d'une épaisse armure, elle arborait l'uniforme de la Garde d'acier de Zalaman. D'un revers de la main, elle jeta nonchalamment l'un des ogres dans le précipice, avant de fondre sur le khan lui-même. Ce faisant, elle poussa un terrible cri de guerre, dont le contenu peut se traduire approximativement par « Pas de resquilleurs ! Les billets doivent être présentés sur simple demande ! » Une requête difficile à ignorer, lorsqu'elle émane d'une telle autorité. Avec un grognement de rage, le khan se détourna de la mécanique impassible pour se tourner vers la géante. La lame mordit l'acier de ses jambières et, contre toute attente, le traversa. Le sang jaillit en une gerbe de fines gouttelettes rouges qui éclaboussèrent le visage de l'ogre. De douleur, son adversaire tomba un genou à terre, manquant de choir. Les guerriers ogres derrière leur chef gloussèrent, et redoublèrent de vigueur. Mais alors, la géante se fendit brusquement. D'un revers féroce, elle envoya le khan valdinguer contre les créneaux. Il les défonça de sa masse, et glissa le long de la falaise, pour aller s'écraser sur les rocs, loin en contrebas. Il se fit un silence de mort. Les ogres qui tenaient encore tête à la mécanique prirent la fuite, poursuivis par la géante claudicante. Ils parvinrent néanmoins à se réfugier tant bien que mal dans les rochers derrière la tour. L'assaut avait été refoulé. Les ogres se retirèrent à grande vitesse, retournant à leurs montagnes. Les nains reprirent la tour de guet, où ils découvrirent sans doute les cadavres de la garnison précédente. La géante qui avait renversé le cours de la bataille fut soignée avec tendresse, traitée comme une héroïne, une compagne d'armes. J'avais cru les nains infernaux incapables d'une telle compassion. Je sais à présent qu'il ne s'agissait que de préjugés. La géante était l'une des leurs. En l'examinant de plus près, je remarquai, sur la nuque de l'énorme femme, une marque rouge en forme de flamme stylisée – le même symbole que j'avais vu marqué sur plusieurs nains à bord du train. J'appris plus tard que ce « baiser de la Fournaise » est appliqué à tous les Infernaux libres lorsqu'ils atteignent l'âge adulte. C'est cette marque qui les distingue en tant que citoyens à part entière. Si aucune nation ne peut survivre sans connaître l'art de la guerre, ce qui m'a véritablement impressionné est la vue que je contemplai lorsque nous sortîmes d'un autre long passage souterrain. Les ziggourats de Vanekhash se dressaient au-dessus de nous, massives, tandis que la locomotive remontait les flancs de la montagne. Les feux à leur sommet luisaient comme un deuxième soleil au milieu du nuage de fumée qui, comme une deuxième nuit, s'accrochait aux rues en contrebas. J'aperçus de nombreux bâtiments fort imposants, dont la magnifique gare qui était notre destination finale, aussi grande qu'un palais. Mais plus loin, mon regard s'attarda sur une vaste étendue de masures de petite taille qui, des berges du fleuve Mibkar, s'étendaient au loin sur la plaine. Même à une telle distance, je pouvais facilement discerner la densité et la crasse de ces structures chétives. Il est vrai que chez nous aussi, au Tsouan-Tan, on trouve dans certaines villes des quartiers de miséreux, mais les nôtres sont loin d'avoir l'air aussi sordides. Une fois arrivés sur les quais de la gare, je fis la rencontre de Zhabi, personnage courtois que j'ai rapidement identifié comme étant mon homologue, bien qu'il se soit simplement présenté comme étant « mon guide » dans la citadelle. Il lui manque un morceau de nez. Mon regard dut s'attarder sur ce défaut, car il m'expliqua, désinvolte : « Oh, ça. Un souvenir de mon service militaire. C'est peu esthétique, mais vous devriez voir ce que j'ai fait du visage de l'orque qui m'a porté ce coup. » Zhabi m'a rapidement amené à un endroit d'où je pourrais avoir une meilleure vue de la route de l'Acier, et m'a fait visiter les enclos où sont parqués leurs engins. « J'ai entendu dire que l'avant-poste de votre côté se trouve sous la terre ? Ce n'est pas l'idéal pour apprécier pleinement la route de l'Acier dans toute sa splendeur. Ce ne sont pas nos engins qui font d'elle un joyau technique, mais c'est la voie elle-même. La précision, la parfaite interconnexion des commutateurs et des aiguillages, merveilles d'ingénierie, voilà où réside son véritable génie. S'il n'y avait qu'un seul train sur la route, ce serait simple ; mais ils sont nombreux, et ils voyagent dans les deux sens. Et tout cela est bien rangé, ordonné… La forme ultime de locomotion. » J'en convins poliment. Nous poursuivîmes notre promenade. Je vis des soldats faire l'exercice ; je croisai un géant portant une armure plus raffinée que celle de la Garde impériale de Long-tsing ; je vis l'hôtel des monnaies frapper des montagnes de pièces d'or et d'argent. Je vis aussi les jardins suspendus, que je trouvai étonnamment petits. Il s'agit d'une simple terrasse en gradins sur laquelle s'affaire une multitude d'ouvriers de toutes sortes d'espèces, occupés à prendre soin de cultures que je ne pus m'empêcher de comparer défavorablement aux nôtres. Si la structure en elle-même est frappante, sa fertilité, en revanche, est loin de l'être. Quoi qu'il en soit, elle reste une efficace démonstration de force. J'ai tenté d'en savoir plus sur les chantiers navals, sachant que Vanekhash est située là où le fleuve rencontre la route de l'Acier. Mon guide courtois m'a emmené sur un élégant boulevard, le long duquel était amarré un imposant mastodonte blindé. Il s'agissait clairement d'une manière de détourner mon attention, car je ne vis nulle part les rustres marchands et esclavagistes qui, je le sais, viennent de tous les pays du monde y commercer. Ce ne fut pas la seule occasion où, alors que je tentais de mieux m'imprégner de la ville, je me vis poliment détourné de ses quartiers les moins présentables. Après avoir rapidement passé en revue toutes ces visions éblouissantes, on m'amena aux appartements qui m'avaient été assignés par le Despote. « Malheureusement, le despote Sakhem été appelé hors de nos murs pour des affaires urgentes, et ne sera pas de retour avant une semaine, m'informa Zhabi. Le début des négociations se fera sous ma tutelle ou sous celle d'un autre vizir. Cela vous donnera plus de temps pour vous acclimater. En attendant, profitez bien de votre suite diplomatique. Nous espérons que nos serviteurs répondront à toutes vos exigences. » La suite s'est conformée au même étalon d'excès que tout le reste. Mes quartiers personnels étaient situés au sommet de la ziggourat, surveillés par une petite armée de soldats locaux ainsi que par ma propre garde d'honneur. La principale salle de réunion, cependant, était légèrement plus proche du centre, reliée aux autres ziggourats par des passerelles couvertes. On ne pourrait trouver meilleure allégorie de toute cette société et de la place que j'y occupe : je me tenais loin au-dessus de la masse des misérables que j'apercevais sous mes pieds, sans jamais avoir besoin de descendre dans les rues pour me mêler à eux. De son côté, Zhabi n'avait rien à craindre : les serviteurs se montrèrent parfaitement courtois et respectueux. Ils savaient comment s'adresser correctement à moi, « maître Bao » sans que je n'eusse besoin de le leur rappeler. Quant au cuisinier… Ah, le cuisinier… Son art pourrait le voir recommandé pour la Cour impériale. Il me servit des plats irréprochables, qu'aucune autre ambassade n'avait jamais tenté de me proposer. Leurs saveurs, indubitablement composées avec une admirable maestria, me ramenèrent au pays. Même mon plat préféré s'y trouvait. Après le dîner, j'ai siroté mon thé, perdu dans mes pensées. Zhabi avait été infailliblement courtois et poli : un hôte parfait. Il avait aussi clairement démontré qu'il en savait bien plus sur moi que moi sur lui ou que sur sa culture ; en diplomatie, cela équivalait à une menace voilée. Il me fallait me rattraper, de peur de déshonorer l'Empire.
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