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Le Hall de la Gloire


KaruN

Messages recommandés

  • 1 mois après...

Bonjour à tous.

 

Suite au CDA:

 

DOUBLE A et B "Et il ne doit en rester qu'un"

 

Voici mon sujet et ma photo de groupe:

 

[WHB-Chaos] L'armée d'Archaon

 

DSCF4470

 

Les photos de chaque session:

 

Révélation

Session 1 (Nurgle):

 

 MILOU:

Marchant inlassablement, inéluctablement, dans un grincement de métal rouillé et dans une odeur pestilentiel, accompagnés par un nuage de mouches, les voici, les implacables guerriers de Nurgle.

Eux aussi, comme beaucoup d'autres sont venu rejoindre l'élu, Archaon, seigneur de la fin des temps. 

Ensemble ils vont marcher sur les royaumes du sud pour plonger le monde à jamais dans le chaos!

(Tout un programme!) :P

 

Photo de groupe de la session:

101_3097

 

Tableau de session complet:

session 1 fin

 

Valeur en points (sans options): 1083 points.

 

 

 

Session 2 (Khorne):

 

 MILOU:

"C'est d'abord un grondement au loin...

Puis un nuages de poussière apparait à l'horizon...

Et quand le nuage se rapproche, la terre commence à trembler...

Et enfin, ILS émergent du nuage!

Les voici, les terribles massacreurs de Khorne, association terrifiante des guerriers les plus sanguinaires et des plus terribles montures qui soit...

Face à la charge de tout un régiment de ces tueurs, même les plus puissant héros, même les plus terribles monstres ont peut de chance de l'emporter…

Capable d'anéantir des régiments entiers, riant sous les volés de flèches, voici des recrus de choix pour l'armée de l'élu.

Et ils ne sont pas seuls, derrière eux, voici d'autres guerriers du dieux du sang venus se placer sous le commandement d'Archaon!

A ces coté, ils vont mettre le monde à feu, et surtout à sang et apporter une moisson de crâne à leur dieux:

Khorne sera satisfait!

 

Photo de groupe de la session:

101_3487

 

Tableau de session complet:

session 2 fin

 

Valeur en points (sans options): 1398 points

 

 

Session 3 (Chaos universel):

 

 MILOU:

"Et le voilà, irradiant d'une aura particulière, l'élu des 4 dieux du chaos, Archaon le seigneur de la fin des temps...

A ses cotés viennent les terribles "Epées du chaos", on dit de ces terribles chevaliers qu'ils sont invincibles et qu'ils n'ont jamais connut la défaite, que seul les plus braves peuvent un jour espérer faire partie de ce régiment d'élite. Et ils semblent que ce soit vrai car partout ils ont suivit Archaon, dans toutes les batailles, dans toutes les aventures et dans toutes les quêtes, partout le succès était au rendez-vous...

Aujourd'hui, il vont suivre l'élu dans la plus fabuleuse épopée qui soit, la grande guerre, la dernière guerre contre les royaumes du sud, la guerre qui verra la fin des temps et l'avènement d'un Age de chaos…"

 

Photo de groupe de la session:

190331111335165771.jpg

 

Tableau de session complet:

session 3 Fin

 

Valeur en points (sans options):1820 points.

 

 

Session (Slaanesh):

 

 MILOU:

"Et à l'avant de l'armée; viennent les rabatteurs de Slaanesh...

Ces pervers prêt à tous les excès filent comme le vent sur leur montures démoniaque, obsédés à l'idées de sacrifier les âmes de leurs ennemis pour ne pas sombrer dans la folie..

Et cette fois, cette guerre vas leur permettre de s'adonner à leur plus grands excès, pour satisfaire tous leurs plaisirs pervers… et surtout ceux de leur maître, Slaanesh.

Car oui, après tout ils ne sont que des outils vivants pour leur dieux, des instruments qui plus est facilement remplaçable, le monde ne manque pas de "volontaires" qui croyant obtenir un petit pouvoir, ne font que se damner jusqu'à leur inévitable trépas…"

 

Photo de groupe de la session:

190531120139474916

 

Tableau de session complet:

session 4 fin

 

Valeur en points (sans options): 1192 points.

 

 

Session 5 (Tzeentch):

 

 MILOU:

Et voici qu'une ombre gigantesque survole l'armée...

Galrauch, le premier des dragons du chaos, grande calamité du monde se joint à l'host chaotique, ses 2 têtes rugissante et crachant l'une un feu noir, l'autre un souffle démoniaque tout aussi mortel pour ceux à son contact...

Et derrière, suive les adeptes de Tzeentch, Engrimm Van Horstmann le premier d'entre eux sur son dragon bicéphale Baudros suivit par d'autres adeptes du dieux du changement, tous prêt à faire déferler leur colère et leur magie impie sur le monde...

 

Photo de groupe de la session:

101_4866

 

Tableau de session complet:

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Valeur en points (sans options): 1721 points.

 

Session 6 (Chaos "autres" monstres et Cie):

 

 MILOU:

"Et derrière les forces affiliées a un dieux du chaos en particulier ou au chaos universel, vient tous ce que le nord peut engendrer comme monstruosités, les créatures les plus monstrueuses se joignent à l'invasion du sud, tel Throgg le roi des trolls avec son cortèges de trolls mutants et tant d'autres horreurs innomables...

Même les nains du chaos sont venus avec leur terrible canon apocalypse .

Il reste bien peu de chance au sud pour résister à une telle déferlante.

La fin des temps semble belle et bien venue!"

 

Photo de groupe de la session:

101_5936

 

 

Tableau de session complet:

190929085038369567.png

 

 

Valeur en points (sans options): 1450 points

 

Total de la valeur en points (sans les options): 8664 points!!!

Pas mal du tout… :wink:

 

C'était un très bon CDA qui m'a permis de réaliser un paquet de trucs et de peindre des figurines qui dormaient dans les cartons depuis trop longtemps!

 

A bientôt! :)

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Pour la troisième année consécutive voila la fin d'un CDA long!

MILOU !

Après des semaines de massacres, tantôt dans un camp et tantôt dans un autre, l’Astra Militarum se retrouva encerclé dans leur dernier camps fortifié de la planète. Le commissaire Pedrowsky avait eu beau mettre aux fers plusieurs gradés pour leur incompétence, rien n’avait pu avancer l’inexorable avancée de la marée verte.

Depuis plusieurs jours maintenant les derniers astropathe sous ses ordres avaient vu leur tête exploser comme un melon trop mûr sous les assauts répétés des shamans de la waaagh, leurs capacités développées au-delà de tout entendement par la force du nombre et l’animosité palpable. Impossible d’envoyer de messages urgents, il avait dû s’en remettre à une transmission radio longue portée sous forme de SOS.

Dans un bruit de turbine assourdissant le Thunderhawk « Voluntatis Ferro » des Iron Hand se posa au milieu des vestige d’un camps de l’Astra Militarum. Attiré jusqu’ici par un appel de détresse émis en boucle par une balise de secours archaïque. La patrouille envoyée par le chapitre ne mit pas longtemps à se rendre compte que les combats avaient dû se dérouler ici même plusieurs années auparavent et qu’aucun survivant de l’Astra Militarum n’était encore présent ici.

Soudainement un silence de mort s'abattit sur la jungle environnante et mit en alerte les soldats habitués…

Révélation

Les bruits des moteurs des valkyries ne furent bientôt plus qu’un écho gênant qui ne tarderai pas à s’estomper. Le 214ème détachement de Catachan, en vétéran rôdé aux missions de reconnaissance dans un milieu à la faune aussi exubérante, ne mit que quelques minutes pour se mettre en ordre de marche.

La planète Caliope IV, une géante à la jungle luxuriante avait vu s’écraser quelques lunes plus tôt le navire en perdition d’un archéologue entré en possession de vieilles données Post hérésie intéressant particulièrement Mars et ses Grands Prêtres. Chaque escouade se mit en marche vers des coordonnées différentes, toutes susceptible d’avoir vu l'atterrissage brutal du vaisseau.

Ouvrant la marche, une Sentinelle équipée d’une puissante tronçonneuse dégageait largement le passage pour les dix fantassins formant l’escouade XI, surnommée “les squales”. La progression, bien que difficile compte-tenu de la densité de la végétation, se faisait à bon train. Un peu avant la tombée de la nuit, le Sergent Chase autorisa l'installation du bivouac et instaura les tours de garde.

Les trois jours suivants ne furent pas plus animés, et rapidement les hommes prirent leur marques et leurs aises. Le cinquième jour tout bascula. L’escouade avait reprit son périple au levé du jour, certain d’arriver au potentiel lieux du crash avant la fin de la matinée. Physiquement encore frais, les quelques jours précédents n’ayant pas présenté de difficulté pour des vétérans comme eux, il constatèrent un changement dans la végétation alentour. Celle-ci devint moins dense et plus verte, signe d’un point d’eau proche. effectivement, en fin de matinée l’escouade déboucha sur une immense clairière abritant un lac si grand qu’il ne leur était pas possible de voir l’autre rive.

Le vaisseau recherché était bien là, les astropates avaient vu juste. écrasé au sol dans le lac, a une quinzaine de mètres de la rive. La Sentinelle, haute sur ses appuis mécaniques, s'avança pour tester la stabilité des fonds qui lui sembla suffisante pour se permettre d’avancer jusqu'à la carcasse encore fumante par endroits.

Soudainement un silence de mort s'abattit sur la jungle environnante et mit en alerte les soldats habitués. Les fusils laser furent prêt a faire feu quand bien même depuis ces quelques jours aucuns signes n’étaient venus leur faire croire a la présence d’un quelconque danger dans les environs. Mais la jungle cache bien souvent des créatures violentes et dangereuses.

Une clameur sourde arriva bientôt a leurs oreilles. Comme un rugissement qui n’en finirait pas. Débouchant de l’orée du bois a quelques centaines de mètres de la, les Catachans virent fondre sur eux tout un troupeau de créatures faisant le double de leur taille, extrêmement velues et couvertent de fourrures. Croyant a des bêtes sauvages, les gardes ouvrirent le feu sans grande précision. La moindre riposte ayant habituellement pour effet de faire fuir les bêtes sauvages peu désireuses de se frotter a plus fort qu’elles.

Lorsqu’ils se rendirent compte que ce qui leur arrivait droit dessus au pas de charge était en réalité une tribu d’orks a l’aspect bestiale c’était déjà trop tard. Tout fut réglé en quelques minutes. Les armes de pierre combinées à la force démesurée des Boyz eurent raison des squales et bientôt ne resta plus que le pilote de la Sentinelle qui venait d’assister, impuissant, au massacre de ses compagnons d’arme. Il enclencha ses Haut-parleurs afin de diffuser une musique digne du destin tragique qui se profilait a l’horizon. Il établit une liaison vidéo avec l’escouade III avant de s’élancer a portée de son lance flamme lourd.

A l’autre bout de la jungle, quand le vox-com reçu la notification de la liaison vidéo, il présenta a son sergent l’holoécran. Les soldats mirent un moment a comprendre qu’ils se trouvaient face a des Orks. D’aspect massifs, ces spécimens ne ressemblaient en rien aux nombreux orques qu’ils avaient déjà pu affronter.

*****

Le commissaire Pedrowsky referma l’écran de de son holoécran et prit quelques minutes de réflexion dans sa cabine personnelle à bord du Indominus, croiseur de classe IV de l’Astra-Militarum. Il activa finalement l’intercom afin de joindre le capitaine en charge du vaisseau et de l’ensemble des hommes du bord, soit 10 escouades et leur matériel.

“Capitaine Kurt, des informations importante viennent de me parvenir. Notre mission a changée. Je vous envoi nos nouvelles coordonnées. Nous partons évaluer la menace Ork repérée récemment sur Caliope IV. Préparez vos hommes, je m'adresserai à eux dans lorsque le vaisseau sera arrivé en orbite haute.”

“On les a bien krabouillés Boss.”

Du haut de ses deux mètres de muscles le Nobs qui venait de lancer une poignée de Boys sur l’escouade d’Astra-Militarum venu empiéter les terres de leur clan faisait son rapport à une montagne plus imposante que lui encore. Assit sur un un grand trône fait de crânes de multiples races, mais à majorité d’Ork pour bien rappeler à tous qui c’est le Boss, le colosse a la peau jaune et à la pilosité brune très fournie émit un grognement satisfait.

“Bien. Envoi les messagers rameuter les tribu. Ils viennent jamais tout seul ces zoms, ça veut dire qu’il y en a d’autre quelque part à kastagner.”

Quand le Nobs fut sorti de la grande salle du trône, une voix rauque s’échappa de derrière une colonne.

“Gork est content. Gork réclame plus de sang. Mork m’a montré le chemin. Je guiderais tes pas GroKran. les esprits meurent d’impatience.”

*****

Dans un vacarme assourdissant, même pour le plus sourd des Boyz, l’escadron de Tygob s'arrêta au milieu du campement. Ces armes d’acier montées sur de rudimentaires chenilles étaient une force précieuse pour krabouiller du zom. GroKran poussa la lourde peau de bête fermant l’entrée de sa hutte, le sol tremblant sous ses pas lourds.

“Tygob, j'espère que tes kanons sont prêts. Les zom sont pas loin. On va aller les krabouiller comme il faut.”

Le Gobz au regard le plus vicieux s’avança d’un petit pas, restant loin du géant Warboss dont il n’arrive qu’aux genoux.

“Biensur GroKran, tout est prêt comme tu le souhaitais.”

Au même instant, un peu trop nerveux, un gobz s’appuya sur un levier qu’il n’aurait pas dû. Dans un crépitement violent d’énergie verte l’une des machine déchargea un rayon qui vaporisa deux Boyz qui ne furent pas assez vif pour s’écarter.

Un lourd silence de mort s'abattit sur le camps, chacun guettant la réaction du Warboss. Un rire guttural sorti du géant jaune, certain de l’utilité de ces nouveaux jouets.

*****

Les combats faisaient rage autour d'eux, pourtant rien ne semblait être en mesure d'interférer dans ce combat de titans. La force brute contre une volonté d'acier. La rage contre la foi. Le commissaire impérial Jason Blight avait mené ce détachement de l'Astra Militarum selon les ordres reçus du haut commandement. La première rencontre avec les otoctones avait viré au massacre, il entendait bien changer le cours de l'histoire. Que l'empereur lui en soit témoin.

Des années de pratique le mettait clairement en position d'avantage. Les coups du géant menant la charge n'arrivaient pas a toucher leur cible. Fort heureusement d'ailleurs, car l'immense Ork au teint jaunâtre était si puissant, que chacun de ses coups de pince couchait un arbre centenaire. Bientôt les deux protagonistes se retrouvèrent seuls au milieu d'une clairière jonchée d'arbres couchés au sol.

Galvanisé par les nombreux Boyz en pleine euphorie de la bataille, Nazgob luttait psychiquement contre toute la confrérie de l'Astra Télépathica qui essayait de "ruzer" en perturbant la tribu pendant son combat. L'énergie de Mork se déversait par tous les pores de sa peau, teintant l'air ambiant d'une couleur verdâtre. Dans un hurlement gutural, il envoya une telle charge de haine a travers le warp que les cinq têtes des Psykers Primaris explosèrent a l'unisson avant que, vidé de toute son énergie, il ne s'écroule au sol un air satisfait sur le visage.

Lorsque le Weirdboy s'écroula, Pompy leva la tête un instant. De son bras Kidechire il termina d'injecter un stimulant au champignons dont il avait le secret a un Boyz un peu affaiblit avant de s'élancer vers Nazgob. Son Boss ne comprendrait pas la perte de son fidèle conseiller. Sur le chemin, il injecta quelques doses létales de venin de serpent extrait la veille sur Nagini, le dangereux familier du Weirdboy, aux quelques "zom" trop lents ou téméraires pour s'écarter de son chemin.

*****

Dans un autre coin du champs de bataille plusieurs mastodontes humanoides, certainement de primitifs Ogrins, étaient en train d’enfoncer une brèche mettant en danger les Mek Gunz de Tigob. Le rival le plus sérieux de Grokran, Krandur, aperçu la menace entre deux éviscérations. Il tenait une chance de montrer aux autres Boyz combien il était Kosto lui aussi.

“Suivez moi les gars. On va aller leurs montrer à ces lourdaud qui c'est les plus balaiz.”

Son groupe de Nobz, les plus coriaces et brutaux spécimens de toutes les tribus de la Waaagh Grokran, changeât sa trajectoire pour s’interposer rapidement entre les Gobz apeurés et les colosses abhumains.

Leurs gigantesques Kikoup aussi lourds qu’un homme brandis bien haut, ils chargèrent dans un fracas de cris, de fer et de poudre. Le choc fut brutal et le combat rapide. Les Ogrins emmenèrent bien quelques Nobz avec eux, quelques rivaux de moins pour les Boss, mais ils ne purent rivaliser avec le déchaînement de violence.

Un peu à l'écart de la troupe, les yeux encore verdoyants, Skul était heureux que Gork ait entendu son appel et ait pourvu les Nobz d’un peu de sa puissance. Il n’était encore qu’un apprentis aux yeux des autres, mais lui le sentait. L’heure de l’émancipation était proche.

*****

Les vingt Boyz avancèrent avec prudence dans la grotte aux proportions gigantesques. A l'affut du moindre mouvement suspect, ils s'accrochaient avec force a leur lourd kikoup dans l'espoir d'être prêt a affronter la créature que le Boss voulait voir dans son cheptel. En un instant, surgit de nulle part, une masse de griffes, d'écailles et de crocs avait envoyé s'écraser 10 m plus loin les 3 premiers malheureux de la troupe. Le Squiggoth, aux proportions impressionnantes, poursuivi sa charge lourde jusqu'au milieu de la clairière en renversant plusieurs arbres sur son passage.

Ses lourdes pattes avant grattaient le sol avec force, pour préparer son corps a la nouvelle charge qu'il préparait vers les envahisseurs au cuir jaune. il se mit en branle avec fougue, la tête la première, prêt a ne faire qu'une bouchée de ces misérables avortons. le sol se dérobât subitement sous son poids, le plongeant au font d'une fosse dans laquelle il n'avait même pas la place de se retourner. aussi soudainement qu'il s'était retrouvé ici, un voile verdâtre traversât son champs de vision et atténua d'un seul coup sa rage. Le Weirdboy esquissa un sourire lorsqu'il s’aperçut qu'une fois encore Mork avait accédé a sa requête et lui avait permi de prendre contrôle du cerveau primitif de la puissante créature. Grokrän serait satisfait.

*****

Après des semaines de massacres, tantôt dans un camp et tantôt dans un autre, l’Astra Militarum se retrouva encerclé dans leur dernier camps fortifié de la planète. Le commissaire Pedrowsky avait eu beau mettre aux fers plusieurs gradés pour leur incompétence, rien n’avait pu avancer l’inexorable avancée de la marée verte.

Depuis plusieurs jours maintenant les derniers astropathe sous ses ordres avaient vu leur tête exploser comme un melon trop mûr sous les assauts répétés des shamans de la waaagh, leurs capacités développées au-delà de tout entendement par la force du nombre et l’animosité palpable. Impossible d’envoyer de messages urgents, il avait dû s’en remettre à une transmission radio longue portée sous forme de SOS.

Dans un bruit de turbine assourdissant le Thunderhawk « Voluntatis Ferro » des Iron Hand se posa au milieu des vestige d’un camps de l’Astra Militarum. Attiré jusqu’ici par un appel de détresse émis en boucle par une balise de secours archaïque. La patrouille envoyée par le chapitre ne mit pas longtemps à se rendre compte que les combats avaient dû se dérouler ici même plusieurs années auparavent et qu’aucun survivant de l’Astra Militarum n’était encore présent ici.

Soudainement un silence de mort s'abattit sur la jungle environnante et mit en alerte les soldats habitués…

PAF !

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Vous trouverez mon sujet là-bas.

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Troisième CDA long d'affilée terminé pour moi en compagnie du pote @Koshon, beaucoup d'interaction aussi avec Kreell, quelle belle aventure...qui continue avec ces 2 compagnons.

cela aura été une belle expérience en terme d'interaction, je me serai régalé particulièrement avec les défis croisés réalisés.

 

Pour conclure ce CDA, je serais tenté de dire que les orks dominent le monde et que c'est vérifié encore une fois avec cette fin de CDA, mais ce serait trop humble les orks dominent l'unviers, mouahaha! 

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Beaucoup de conversions et d'impressions 3D pour ce CDA.

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et une dernière fournée de 10 lootas.

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J'ai aussi réalisé des porte-pestes en session "ennemis".

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Modifié par thyrio
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Voici ma contribution pour le Choix des Armes "Et il ne doit en rester qu'un", projet porté en compagnie de près de 40 camarades motivés et motivants.

Merci encore une fois à tous les participants pour cette belle année passée en votre compagnie.

Je termine Héros, ce qui signifie que j'ai terminé, c'est déjà bien ! Même si je n'ai pas rempli tous mes objectifs, je suis content du travail réalisé.

Si un visiteur veut découvrir le long chemin, les blagounettes et les auto-défis ratés, voici un lien vers mon sujet L'appel de la Bête.

 

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Prologue – Dans les ténèbres

Révélation

 

La Bête cligne des yeux, lentement, paresseusement. Elle savoure entre ses dents le liquide nourricier dans lequel elle baigne. Les mouvements du fluide la caressent et stimulent doucement les multiples terminaisons nerveuses qui constellent sa peau laiteuse.

 

Ces sensations apaisantes pourraient plaire à la Bête, mais rien n’a été prévu pour qu’elle puisse ressentir du plaisir. Pour tout dire, elle ne ressent rien. Son esprit est fort, néanmoins. Mais il reste tapi dans les ombres, tout comme son corps, recroquevillé, comme étouffé par quelque chose de plus puissant, de plus important.

 

Sans prémices, la matrice se déchire soudainement. Le flot nourricier qu’elle contenait se répand sur la paroi chitineuse qui recouvre la salle d’incubation, entraînant avec lui l’être qui somnolait en son sein.

 

La Bête cligne des yeux à nouveau, en raclant le sol avec ses griffes. Un hurlement instinctif monte dans sa gorge, mais il s’efface quand son être s’ouvre enfin à la conscience. En un instant, des millions d’esprits l’envahissent et l’accueillent.

  

Sans une hésitation, la Bête se redresse, et se dirige vers la lumière.

 

 

Chapitre 1 – Le vaisseau

Révélation

 

Gêné par les câbles de la partie haute de la console, Mauris pestait, comme à son habitude, contre la machine, la lumière, le vaisseau, les pilotes, tout ce qui lui passait par la tête. A côté de lui, Genloui notait les réactions de la machine sur sa tablette d’entretien, sans tenir compte des injures qui sortaient de la trappe d’accès. Technicien de niveau 4, il avait l’habitude de travailler avec des collaborateurs de toutes sortes. Mauris n’était pas le plus compliqué à gérer, loin de là, ce câbleur obtenait généralement d’excellents résultats. À condition qu’on n’essaie pas de lui faire la conversation.

 

Après une dernière salve de jurons, Mauris rebrancha le câble d’alimentation principal en marmonnant instinctivement le verset de purification sensé apaiser et remercier l’esprit de la machine. Il n’hésitait pas à affirmer haut et fort, notamment à la cantine ou au cours des réunions trihebdomadaires, qu’un psaume ne remplace pas une burette d’huile ou un connecteur neuf. Notamment lorsque le sous-intendant du pont listait les économies qui pourraient être faites sur les fournitures du vaisseau. Mais, plus que la foi, Mauris avait comme tout le monde son lot de superstitions et de croyances plus ou moins assumées.

 

La console émit une série de couinement lorsque les fluides chassèrent l’air qui avait envahi ses artères, puis elle redémarra et retrouva son ronronnement habituel. Toujours allongé dans la cavité étroite qui permet d’accéder aux entrailles de la machine, Mauris attendit quelques instants en écoutant attentivement le grondement familier. Lorsqu’il se sentit pleinement satisfait par les réactions de la console, il commença à s’extirper du conduit.

 

-          Bordel, Genloui, tu pourrais m’aider quand même ?

 

Les technicos, ils ont quoi ? Trois ou quatre ans d’études en plus, une vareuse avec des boutons brillants, et surtout même pas le courage de se pencher pour venir en aide à un camarade. Voilà ce que pensait Mauris en s’agrippant à ce qu’il pouvait, pour extraire ses jambes puis le reste de son corps.

En fait, il l’avait pensé tellement fort, qu’il l’avait peut-être bien dit à voix haute.

Lorsqu’il se redressa, en préparant une version moins pacifique de son avis sur les techniciens, il se retrouva seul dans le couloir d’entretien.

 

-          Non mais… Il s’est barré, murmura Mauris avec des yeux ronds. C’est interdit, ça, hé le technicos !

 

Il braillait carrément, cette fois, en ramassant ses outils.

 

-          Cette fois, on te ratera pas ! On va pas te rater mon pote ! continua-t-il à hurler dans le couloir vide, en s’éloignant vers le sas d’accès.

 

Le câbleur ouvrit le sas et éteignit l’alimentation du couloir, plongeant dans le noir la longue galerie d’entretien. La trappe du sas se referma derrière lui, abandonnant le couloir au ronronnement des machines.

Sur le sol, à quelques mètres de la console, la tablette d’entretien de Genloui clignotait dans le noir.

 

 

La Bête avait attendu, longtemps, en parcourant en silence les couloirs d’entretien du gigantesque vaisseau. Elle avait appris. Elle avait compris les rites du vaisseau, les rythmes, les parcours, les fonctions. Elle s’était nourrie avec parcimonie, sélectionnant avec soin les proies qui pourraient disparaître sans affecter le fonctionnement du vaisseau et sans trop inquiéter les autres animaux qui en parcourent les coursives. Elle avait étudié avec soin les corps de ses proies, comprenant et maîtrisant peu à peu leurs fonctions vitales, leurs organes, leur psychisme. Ça avait été long, mais elle avait fini par percer les secrets de leur esprit.

 

Aujourd’hui, elle avait pris davantage de risques.

Ses griffes, plantées dans le cerveau de sa proie, avaient sectionné des zones précises de l’organe, privant l’animal de la parole et du mouvement, mais le maintenant en vie.

 

La Bête savait qu’on chercherait l’animal, parce que celui-ci était important, plutôt rare. Mais le vaisseau se passerait de lui, et finirait par l’oublier. Il était important, mais sans l’être trop. Oui, elle avait pris tout son temps pour le sélectionner. Elle allait maintenant s’appliquer à sonder l’esprit et la mémoire de sa proie. Il lui fallait tout connaître de lui. Son passé, sa vie. Ses rêves, ses besoins, ses envies. Ses croyances, ses peurs, ses déviances.

Parce qu’un jour, le vaisseau allait rejoindre une planète au sol recouvert de myriades de proies. Et parce que ce jour-là, la Bête devrait être prête à commencer la collecte.

 

 

Chapitre 2 – En famille

Révélation

 

Silvia se pencha sur le berceau, sans faire un bruit, en se mordillant la lèvre. Elle murmura :

 

-          Ils dorment enfin…

 

De l’autre côté de la pièce, sous l’unique fenêtre de l’appartement, Bernar profitait des dernières lueurs du jour pour démonter l’alimentation de l’un des servo-bras de sa combinaison, et nettoyer les petits éléments, à la recherche de ce qui provoquait d’agaçants grésillements depuis plusieurs jours.

 

-          C’est pas dommage ! dit-il. Ils cassent bien les oreilles ces deux-là.

-          Tais-toi, idiot, dit Silvia avec un sourire, en lui passant la main dans les cheveux.

 

Elle savait très bien que Bernar était, comme elle, fou d’amour pour leurs deux bébés. Ils les avaient tant attendus, ces deux-là ! Après plusieurs fausses couches, ils s’étaient presque résignés. Le seul couple du bloc à ne pas avoir d’enfants… et aujourd’hui, ils en avaient deux.

 

Silvia commença à débarrasser la table. Comme elle en avait pris l’habitude, elle passa le doigt dans le fond des assiettes, puis elle le suçota pour ne rien laisser, ne pas jeter la moindre trace d’aliment. Elle était mère, maintenant, elle ne pouvait pas se permettre le moindre gaspillage. Elle se devait d’être forte, et de tout faire pour que ses enfants aient les meilleures chances de survie. La vie était difficile ici. Une vie faite de travail, de sacrifices, de douleur.

Lorsque le doc lui avait annoncé qu’elle attendait des jumeaux, Silvia avait un peu paniqué. Mais les bébés avaient changé sa vie. Elle se sentait plus forte, plus conquérante, plus précieuse que jamais.

 

Après avoir déposé la vaisselle dans le caisson de nettoyage, Silvia revint vers Bernar, et le prit dans ses bras. Le mari continua son travail comme si elle n’était pas là, mais elle savait qu’il appréciait l’étreinte. Elle regarda par la fenêtre. Un énorme cargo spatial venait de percer les nuages, et amorçait sa descente vers le spatioport.

 

-          Celui-là, il est pour moi demain ! dit Bernar. C’est curieux, on l’attendait depuis plusieurs jours.

-          Dis… Nos bébés… Tu crois qu’ils auront leur chance ? Qu’ils seront heureux ?

 

Bernar posa son tournevis, et leva les yeux vers les nuages. Le vaisseau avait allumé ses rétrofusées et entamé son approche. D’une taille fabuleuse, l’appareil transportait des millions de conteneurs. Sur beaucoup d’autres planètes, il aurait fallu organiser un déchargement par navettes, long et coûteux. Mais ici, on savait gérer ce genre d’engins. Les équipes de nuit allaient ouvrir les immenses panneaux latéraux du monstre de métal et, demain, les équipes de jour trieraient et débarqueraient les conteneurs. Il suffirait de quatre ou cinq jours pour retirer au vaisseau la moitié de son poids.

Bernar faisait partie d’une équipe de jour.

 

-          Ne t’inquiète pas, répondit-il à sa femme en prenant sa main. On y arrivera.

 

Le vaisseau, de plus en plus énorme, enclencha sa deuxième salve de rétrofusées pour stabiliser et ralentir sa chute. Le grondement devint plus fort, et les parois de l’appartement commencèrent à vibrer.

Dans le berceau, l’un des bébés se mit à gigoter puis à gémir.

 

-          Oh non, dit Silvia, ils me les ont réveillés !

 

Elle s’approcha du berceau. Les yeux grands ouverts, l’un des enfants réclamait à manger de plus en plus bruyamment.

 

-          Je suis là mon chéri, maman est là.

 

Elle remonta la manche de sa tunique, et commença à retirer un bandage qui entourait son avant-bras. Sous le bandage, la peau était percée de multiples trous et fentes, plus ou moins cicatrisés. La chair, boursouflée et violacée, devait la faire horriblement souffrir.

Elle se pencha sur le berceau et tendit son avant-bras. Avec voracité, l’un des bébés se projeta en avant et vint planter ses crocs dans le bras tendu. Le sang gicla jusqu’au visage de Silvia, qui regardait la scène avec un amour infini. S’agrippant à l’avant-bras avec deux de ses pattes, le bébé commença à suçoter goulûment le sang et le pus.

 

Ayant délaissé son travail, Bernar vint lui aussi se pencher sur le berceau, et commença à déboutonner sa combinaison. Le second enfant réclamait sa part.

 

-          Ils sont beaux, hein ? lui dit sa femme.

-          Oui. Magnifiques.

 

 

Chapitre 3 – Espace

Révélation

 

Le vaisseau glissait silencieusement dans l’espace. Immense, presque aussi grand qu’une planète, il était pourtant une créature vivante, au cerveau incroyablement petit, si on le comparait à sa masse fabuleuse. Des relais synaptiques innombrables créaient un réseau neuronal qui démultipliait les maigres capacités mentales de la créature.

 

Propulsé grâce à l’énergie venant de la combustion de sa propre matière, le vaisseau agonisait. Chaque seconde qui passait lui arrachait un peu plus de vie, un peu plus de chair, tandis qu’il s’automutilait pour alimenter ses puissants réacteurs organiques.

 

Quoi de plus normal ? Il avait connu mille vies et mille morts. Il s’était parfois consumé, consommé, jusqu’à ne plus être qu’une coquille presque vide, aveugle et froide, aux portes de la mort. Il lui était même arrivé de dériver dans le vide interstellaire pendant si longtemps que des civilisations avaient eu le temps de naître, de prospérer, et de disparaître.

 

Mais quand on est le vaisseau, on ne s’interroge ni sur le temps, ni sur la distance. Ni sur la peur ou la douleur. Même la survie n’a pas vraiment de sens.

 

Le vaisseau vivait. C’était tout.

 

Un capteur de surface se mit à frémir, et transmit au réseau synaptique un court message électrique. Un signal lointain, fugace, sans objet, venait de réveiller une conscience éteinte depuis longtemps. Le vaisseau se mit à frémir à son tour. Pour la première fois depuis des siècles, il éveilla instantanément, instinctivement, des processus chimiques et biologiques dont il ne connaissait même plus l’existence.

 

Quel était ce signal ? Avait-il un sens, un but ? Avait-il été envoyé par l’un des éclaireurs de la ruche ? Avait-il été créé par le mouvement d’une flotte lointaine, ou émis par une planète cherchant à en contacter une autre ?

 

Aucune importance pour le vaisseau. Porté par l’instinct, il amorça un changement de direction pour suivre le signal. Au même moment, des codes génétiques spécifiques étaient injectés dans les immenses forges organiques du vaisseau-ruche. Les réserves de fluide primaire bouillonnaient déjà, activées par d’antiques procédés biologiques. Dans les heures qui suivraient, des chambres d’incubation commenceraient à s’y former. Elles viendraient se greffer à la structure du vaisseau. Dans les mois qui suivraient, des myriades de créatures seraient fabriquées dans les incubateurs. La ruche allait créer tout ce dont elle avait besoin, depuis les microscopiques spores allergisantes qui ensemenceraient leur futur monde-proie, jusqu’aux gigantesques bio-vaisseaux qui mèneraient les guerriers de la ruche au contact des éventuels navires ennemis.

 

Mais pour le moment, alors que le vaisseau s’efforçait de calculer la meilleure trajectoire pour économiser ses forces, une sensation éteinte se réveillait également en son sein. Il avait faim.

 

Une faim dévorante, primitive, effarante, plus puissante que toutes les sensations que pouvaient ressentir les autres créatures de l’univers.

 

 

Chapitre 4 - Couloir 7

Révélation

 

-          Prends un peu d’eau.

 

Rober me tendait une tasse cabossée. Je n’avais même pas remarqué qu’il s’était approché. Tu parles ! Trois jours d’affilée sans dormir, à surveiller deux couloirs et huit points d’entrée possibles. J’étais si fatigué que je n’étais pas complètement sûr d’être utile au groupe, en fait.

Je pris la tasse, en essayant de me concentrer pour limiter les tremblements de ma main.

 

-          Ça va ? me dit-il. Tu tiens le coup ?

 

Je crois bien que je ne lui ai pas répondu.

L’attaque avait commencé quatre jours plus tôt. Des messages avaient été diffusés partout, par vox-drones, pour annoncer l’approche d’une flotte ennemie et imposer la conscription immédiate de toute la population adulte du secteur. Du délire ! On n’avait jamais connu ça, au point que pas mal d’entre nous avaient cru à un canular. Il faut dire que, depuis plusieurs mois, des hackers avaient provoqué pas mal de dégâts dans les systèmes de communication et de propagande du gouverneur Manumakron.

On trouvait ça plutôt marrant, à l’époque.

 

-          Ça bouge, ou pas ? ajouta Rober en clipsant son bolter sur la rampe anti-recul.

 

Qu’est-ce qu’il me racontait celui-là ? Si ça avait bougé, on serait sûrement déjà tous morts. Je lui répondis quand même cette fois-ci. Je sais bien que c’est à cause de la fatigue (et de la flippe ?) que j’aboie sur tout le monde en ce moment.

De quoi je vous parlais, au fait ? Ah oui, les hackers. D’après Gisel, la fille qui vient du secteur 8, il y avait là-bas une espèce de secte qui recrutait dans les zones basses de la cité. Des gens bizarres qui se rasent le crâne, parlent de fin du monde, de renouveau, toutes ces conneries-là. Elle est sûre que les choses qui nous sont arrivées viennent de ces gens-là.

Moi, je n’y crois pas. Des gars de chez nous, qui ouvriraient nos portes à des monstruosités spatiales ? N’importe quoi.

 

Le truc bizarre, c’est que nos défenses orbitales sont tombées super vite. Il y en a qui disent que les lasers orbitaux n’ont même pas tiré. Du délire, je vous dis. Nous, on a fait comme on a appris. Rassemblement au poste militaire de secteur, distribution de flingues, de gilets et de casques, répartition dans les unités locales de défense. On a l’habitude, tout le monde s’entraîne à ça, c’est normal.

Sauf qu’il y a eu des explosions. Au moins quatre ou cinq dépôts d’armes et de carburant du secteur ont cramé, tous en même temps.

Une heure après, les incendies n’étaient même pas éteints, quand le ciel est devenu noir, rempli de choses venues de l’espace. Des milliers, des millions de bêtes immondes nous ont dégringolé dessus.

 

Je crois bien que tous les gens que je connaissais sont morts.

 

-          Ffft… Couloir 7. En approche.

 

Rober peut être pénible, mais son oreille est bien meilleure que la mienne. Son flingue aussi, d’ailleurs, ce qui m’ennuie davantage. Je tournai mes yeux et ma pétoire vers le couloir 7. Je sentis mon crâne bourdonner, comme à chaque fois que la peur vient me retourner le ventre. Ça avait au moins le mérite de me réveiller.

Dans le couloir, des cliquettements commencèrent à me parvenir. Discrets, légers, comme si on piquait de petites aiguilles sur la surface bétonnée du passage. J’enlevai la sécurité de mon fusil laser, très très lentement.

 

La chose déboucha dans le couloir. Elle nous tournait le dos pour le moment. On aurait pu croire que c’était un homme. Mais alors, un homme à quatre bras, avec des serres longues et pointues comme des couteaux de cuisine. Le crâne chauve, parcouru de veines saillantes. Merde.

Il se tourna et nous vit immédiatement, juste avant que je ne lui perce un trou en plein milieu du crâne. Rober a de bonnes oreilles, moi c’est les yeux. J’avais tiré sans même y penser. La chose s’effondra en poussant un hurlement ignoble. Comme en écho, des hurlements semblables envahirent le couloir d’où était venu le monstre. La seconde d’après, un flot d’hommes-bêtes débouchait, à 50 mètres à peine de notre position. Le bolter de Rober se mit à cracher au milieu de la horde, déchiquetant bras et corps avec des bruits immondes.

Je l’attrapai par le bras et me mis à brailler.

 

-          Qu’est-ce que tu fous Rober ! C’est pas le plan !

 

Il décrocha son bolter de la rampe, tout en continuant à tirer. Le recul de l’énorme arme devait lui faire un mal de chien.

 

-          Rober ! Bordel, faut y aller !

 

Il continuait à tirer mais, chez l’ennemi, chaque mort était remplacé par deux autres monstres, qui grimpaient sur les corps en glissant dans la mare de fluides vitaux qui s’étalait peu à peu. Rober était comme fou. Inarrêtable. Je m’enfuis.

J’eus à peine le temps de me réfugier dans le conduit d’évacuation. Les monstres atteignirent le piège, et déclenchèrent l’explosion des mines à fragmentation qui étaient réparties dans tout le couloir. Je crois qu’on avait un peu forcé la dose, parce qu’une partie du plafond s’effondra peu après l’explosion.

 

Je ne connaissais pas bien Rober, mais j’étais sacrément embêté. Je crois que c’était quelqu’un de bien.

Je suis retourné dans l’abri. Ils avaient entendu l’explosion, mais il a fallu tout expliquer. Et puis les rassurer, et puis organiser la suite. C’était pas facile. J’avais tellement mal au crâne.

 

J’étais tellement fatigué.

 

 

Épilogue – Le roc

Révélation

 

D’abord ténus, puis de plus en plus francs, les rayons du soleil percèrent peu à peu le voile nocturne, éclairant la plaine aride. Les vents s’étaient un peu calmés pendant la nuit, mais ils reprirent leur ronde puissante en soulevant des nuages de terre poudreuse. Plus tard dans la journée, ils souffleraient en tempête en remodelant le paysage, comme chaque jour.
Il n’y avait plus rien.


Si un être pensant s’était invité ici, il aurait découvert un paysage fabuleusement neutre, un désert sablonneux piqueté ça et là de montagnes aux teintes uniformes. Mais il n’y avait, bien évidemment, plus rien de vivant sur toute la surface de la planète.


La flotte ruche avait conquis ce monde avec célérité. Sans passion, sans colère, sans désir autre que celui de se nourrir et de prospérer. Elle avait envahi le système en commençant, comme toujours, par submerger les défenses spatiales grâce à une multitude de troupes sacrifiables. Au sol, les défenseurs s’étaient bien battus. Ils utilisaient des armes à énergie qui n’avaient pas posé de problème. Plus étonnant, ils disposaient d’armes propulsant de petits projectiles métalliques qui avaient été assez dévastateurs au début. Mais, comme toujours, la ruche s’était adaptée. Les plaques de chitine de ses combattants avaient été renforcées au niveau des articulations, et l’esprit de la ruche avait modifié la structure et l’épaisseur de leur peau, pour piéger les projectiles avant qu’ils n’atteignent un organe vital. La multitude et l’agressivité avaient fait le reste.


Lorsque les combats avaient cessé, d’énormes créatures avaient été catapultées depuis l’espace pour créer des fosses de digestion gigantesques, dans lesquelles les guerriers de la ruche étaient venus se jeter, après avoir dévoré leurs adversaires d’hier. Une multitude de petites créatures voraces avaient englouti les plantes, les insectes, les animaux. Elles avaient fouillé et tamisé le sol pour en retirer toutes les substances nutritives. Des cheminées vivantes gigantesques avaient filtré l’atmosphère pour en retirer tous les éléments intéressants, tandis que les océans étaient siphonnés goulûment depuis l’espace.


Des vaisseaux ennemis avaient fui le système en catastrophe, se jetant dans l’espace dans toutes les directions. La ruche avait pris soin d’en laisser passer quelques-uns. A bord de certains d’entre eux, un émissaire du couvain avait été placé, caché dans un recoin d’une coursive ou sous une grille d’une barge d’évacuation. Chacun d’entre eux pourrait, demain, devenir la lumière qui guiderait le monde-ruche jusqu’à sa prochaine destination.


Devenue un roc stérile recouvert de poussière agitée par le vent, la planète faisait disparaître, chaque jour davantage, les traces de bâti et d’activité humaine. Comme effacée de l’univers, elle venait de devenir, comme l’immense majorité de ses sœurs galactiques, un objet spatial muet, anonyme, vain.



Dans un recoin du vaisseau d’évacuation, la bête semblait endormie. Elle attendait, sans se soucier des bruits et des voix des réfugiés, qui perçaient parfois la fine cloison métallique de son caisson. Les puissants moteurs projetaient le vaisseau à travers l’espace, vers un système habité. Les survivants espéraient y trouver de l’aide. Le voyage prendrait toute une année, mais c’était le prix de la survie.


Lentement, paresseusement, la Bête cligna des yeux.

 

 

Modifié par Galthor-BD
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Et voila, une année (et un peu plus) de passée, des dizaines de pitous peints, et c'est le temps pour moi d'entrer au Hall de la Gloire pour la première fois.

Pas peu fier d'avoir bouclé ce CDA en tant que Seigneur, l'expérience a été intéressante et je pense participer à un autre CDA long à l'avenir.

Place à la photo finale, regroupant toutes les unités peintes, soit un peu moins de 2000pts.

 

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Merci à tous ceux qui sont passé me soutenir sur mon post, même à l'époque ou j'étais outsider.

Pour ceux qui veulent envoir l'évolution, Mon sujet du CDA long "Et il ne doit en rester qu'un"

A plus

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Salut à tous,

 

je rejoins à mon tour le hall de gloire en tant que Héros selon les critères du warfo et de Seigneur selon les critères du Mda Galthor-BD.

Fruit d'une année de travail, cette force rejoins mon armée de mercenaires qui commence à ressembler à quelque chose.

 

Photo finale :

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Et je joins tous les textes demandés à chaque session :

Révélation

Introduction

 

En quittant le corps de défense de cet avant-poste si éloigné, Julio Ascarini était en proie au doute. Mais le territoire qu’il devait défendre était trop vaste pour sa troupe de mercenaires. Il avait donc été contraint de scinder ses forces.

Il lui paraissait probable que l’avant-poste perdu ne rencontrerait pas d’adversité notable, hormis une petite bande d’orques qui avaient perpétré quelques razzias dans le secteur. La petite troupe de halflings devrait être en mesure de parvenir à juguler leurs déprédations le cas-échéant. Il avait laissé aux commandes Chrisostomus Pédiforti, un halfling assez dégourdi, pour diriger la remise en état du camp et organiser une surveillance du secteur. En outre, Dadallo et ses hommes-oiseaux le seconderaient et pourraient transmettre rapidement une demande de renforts en cas d’absolue nécessité.

Lui avait dû conserver une force conséquente pour se rendre à l’autre bout des terres de leur employeur actuel, le Prince Grünwald. Le message qu’il avait reçu ne laissait planer aucun doute sur l’importance des troupes que massait à ses frontières le Comte Aakon Nozdrovian, son belliqueux voisin à la réputation effroyable. Des rumeurs de pratiques nécromantiques entouraient ce comte que nul n’avait rencontré sans y laisser la vie.

Ainsi, Ascarini, dit « Il Capitano », avait enjoint au gros de ses troupes de faire mouvement rapidement à l’ouest du territoire. Il prenait le risque de laisser le gros de l’infanterie cheminer à son rythme, lui s’avançant avec vélocité, accompagné d’une troupe de choc rapide : ses différentes troupes de cavalerie, les machines de Bronzino, une modeste unité d’arbalétriers entassés dans une vieille diligence réquisitionnée à l’occasion et le gros Arbaldo. Cette troupe puissante devait faire la différence et tenir jusqu’à l’arrivée de son infanterie.

Il Capitano pensait bien s’octroyer une renommée qui lui assurerait de futurs contrats juteux en procédant avec une telle audace. D’ailleurs, ce Nozdrovian serait peut-être assez impressionné pour enchérir sur le contrat signé avec Grünwald…

 

 

MILOU 1

 

« Quelle mouche avait bien pu piquer Il Capitano ? » pensa Hans Schütze, fort mécontent. Son entrevue avec Asacarini avait été brève et le ton avait été très sec. Hans avait clairement senti le stress de son capitaine.

Cela faisait quatre jours que l’armée menait un train soutenu de marche de douze heures. Les traits de tous commençaient à se marquer. Hans était fier d’appartenir à la compagnie franche. Il n’appréciait pas tous ses compagnons, mais il leur reconnaissait de grandes qualités professionnelles. La discipline était respectée, chaque sergent veillant scrupuleusement à maintenir le respect des règles.

L’absence des halflings de Pediforti se faisait clairement ressentir le soir à l’heure du repas. Les visages étaient beaucoup moins souriants qu’avant, quand ils se penchaient sur leurs assiettées. Mais le cuistot intérimaire ogre semblait susceptible et chacun gardait sagement son nez baissé sur sa gamelle. Hans se demandait s’il était le seul à avoir des pensées angoissées en observant son morceau de viande.

Malgré tout, l’armée tenait le rythme et chacun gardait bon moral. La solde attendue était rondelette et l’avance encaissée était confortable.

Hans se dirigea vers le bivouac de ses arbalétriers. Il connaissait chacun de ses hommes et avait confiance en chacun d’eux. Leur histoire avait commencé dans l’Ostermark. Ils appartenaient tous aux troupes régulières du Vicomte von Schliegen. Le vicomte était un jeune homme faisant toujours preuve de témérité, d’après sa mère, ou d’inconscience, d’après Hans qui pensait malgré tout le servir de nombreuses années. Toutefois, le vicomte avait eu une illumination pour sauver les finances vacillantes de son domaine : s’emparer des trésors dont regorgeaient les ruines de la ville des Damnés, Mordheim. Nul ne s’attendait à rencontrer de pareilles épreuves et même cette armée impériale n’avait su garder sa discipline et sa cohésion en ces lieux maudits. Pressentant le malheur, Hans Schütze s’était dressé devant ses compagnons et leur avait proposé la désertion. Une vie d’errance plutôt que la mort. Quelques heures plus tard, le vicomte rencontrait son destin en menant à la mort les derniers soldats vaillants. Hans devint tacitement le chef de cette petite troupe.

Quelques semaines passèrent et les arbalétriers eurent la chance de croiser une force mercenaire. Le capitaine, Julio Ascarini, plut immédiatement à Hans. Un accord fut signé. Cela faisait maintenant quatre ans.

Hans parvint au bivouac. « Faîtes votre paquetage ! aboya-t-il. Nous partons dans une heure avec la cavalerie et nous laisserons les autres nous rejoindre plus tard. »

Karl Kellermann réagit immédiatement : « Nous aussi, on est à pied. Comment on va faire pour suivre les cavaliers ? On va pas courir tout le temps ! »

Le regard de Hans erra sur les alentours et s’arrêta sur un élément du train qui suivait la compagnie franche. « Je vais réquisitionner ça ! »

 

 

MILOU 3

Le voyage se déroulait très bien pour sa troupe. Chacun acceptait cette marche forcée avec courage. Julio Ascarini, dit Il Capitano, chevauchait au milieu des chevaliers de sa garde. Parmi ces hommes se trouvaient ses plus anciens compagnons d’armes. Cette unité revendiquait haut et fort ses origines : Les Puînés. Le rythme du voyage, bien que soutenu, avait un côté hypnotique. Les souvenirs remontèrent dans sa conscience.

Le lieutenant de cavalerie, Julio Ascarini, avait toujours servi en tant que cavalier mercenaire. La Tilée offrait de nombreuses perspectives à tout guerrier qui était prêt à offrir sa fidélité à un riche employeur. Originaire de Pavona et second fils d’un négociant en vin, il avait peu d’espoir de se faire un nom à l’ombre de son père, d’autant que son aîné semblait posséder de réelles qualités de commercial. Julio avait donc fait ses armes dans les plaines séparant sa cité de Trantio. Les mésententes récurrentes dues à la concurrence acharnée qui existait entre les deux cités se réglaient très souvent par des combats plus ou moins violents. Les unités de cavalerie pouvaient exprimer pleinement leur potentiel dans un tel environnement. Les chevaliers lourdement équipés étaient très grassement payés.

Étonnamment, ce fut sa qualité de cadet qui lui permit de s’engager. Il fut recruté par le régiment des Puînés, dont la devise est : « Deuxième arrivé, mais premier sur le butin ! »

Ses premiers contrats avaient été signés en son nom par son capitaine. Julio était consciencieux, fiable et pas maladroit à cheval. Mais il avait d’autres dispositions fort utiles : il savait écouter et savait surtout quand parler et quand se taire.

Mais à la veille d’une nième bataille, le commandant de l’unité s’effondra raide-mort alors qu’il s’apprêtait à descendre de cheval. Les raisons de cette mort ne furent jamais établies clairement. Les rumeurs les plus variées coururent : une attaque cardiaque, un empoisonnement, un sort de mort subite… Toujours fut-il que le jeune lieutenant fut promu chef de l’unité et dut prendre en charge en une nuit, la stratégie du combat du lendemain. Avec une pesante appréhension, Julio Ascarini vit l’aube se lever lentement. Il donna ses ordres à ses subalternes et la bataille s’engagea. Son avenir et la vie de ses hommes dépendaient de cet engagement.

Le talent et, avouons-le, une part de chance permirent à Ascarini de remporter cette première bataille. Ce fut la première d’une longue série et Julio Ascarini n’est plus appelé que par Il Capitano. Son nom s’associa à toujours plus de victoires.

Enfin, il y a quinze ans, Il Capitano rejoignit la dernière compagnie franche d’un obscur royaume du sud, le Kathovar. Il ne tarda guère à en devenir le commandant en chef. Il n’empêche qu’il garda toujours ce lien si particulier qu’il avait avec les Puînés.

 

MILOU 4

Hans Schütze appréciait beaucoup d’être en fin de journée, le bivouac était monté, le repas était pris. Un repos bien mérité leur tendait les bras à presque tous, mais pas à lui : ce qu’il appréciait moins. Il était de garde. Il vérifia la tension de son arbalète, un geste banal, mais d’une importance extrême si une incursion ennemie devait se faire pendant son tour.

La plupart des hommes dormaient déjà. Le sommeil harassait chacun après ce cinquième jour de marche forcée. Hans observa longuement les étendues qui s’étalaient devant lui. Il devinait les anfractuosités rocheuses et les amas de taillis. Puis il fit à nouveau son tour d’inspection. Tout se passait bien pour l’instant. Il ne se sentait pas épié et était plutôt confiant. C’était une capacité qu’il avait développée tout au long de ses années de mercenariat. Il pouvait à présent sentir des petites choses insignifiantes, telles que la densité de l’air, les bruits nocturnes, une noirceur plus prononcée, qui, mises bout à bout, éveillait un signal d’alerte dans son cerveau reptilien. Il en était très fier.

Il marchait confiant, considérant de par la position de Morrslieb, son tour s’achèverait bientôt. La tension accumulée se relâchait doucement. Il s’apprêtait à tourner la tête vers le feu de camp quand il perçut une présence proche. Très proche. Il sursauta et se dit qu’il n’aurait pas le temps ni l’espace pour interposer son arbalète entre cette présence et lui. Durant un court instant, il pensa que c’était vraiment trop bête…

Le skink était figé. Parfaitement immobile, il observait l’humain. Il ne comprenait pas vraiment les motivations de ces créatures si jeunes. Elles s’agitaient beaucoup et les battements de leur cœur lui paraissaient presque frénétiques. Pas étonnant dans ces conditions que leur espérance de vie soit si courte…

Hans réalisa alors avec un mélange de colère et de soulagement qu’il s’agissait d’un des chevaucheurs de cornus qui les accompagnaient. Il ne s’était jamais fait à leur présence qui lui était quasiment indétectable. Ces espèces de lézards ne paniquaient presque jamais et faisaient preuve d’un sang-froid hors du commun. Il se rappelait le jour où ils s’étaient montrés pour la première fois. Ils étaient plutôt effrayants, ces hommes-lézards de la taille de halflings chevauchant de monstrueux lézards bipèdes aux crocs nombreux et longs et aux cornes acérées. Ils se dressaient au détour d’un sentier et ne bougeaient pas. Il Capitano n’avait pas paniqué. Il s’était approché calmement. À force de gestes et de sons sifflés, il sembla trouver un accord avec celui qui était leur chef, un certain Tichi-Huichi. Il Capitano envoya un des hallebardiers au chariot des archives de la Compagnie pour prendre les mystérieuses plaquettes de pierre qui gisaient au milieu de leurs annales. Les skinks parurent satisfaits de leur cadeau et emboîtèrent le pas à la Compagnie. Depuis maintenant une année, ils avaient participé à tous les combats. Ils s’avéraient extrêmement précieux pour les attaques rapides et furtives. Hans Schütze essaya de réduire le rythme des battements de son cœur et acheva son tour de garde.

Le skink suivit l’humain de ses yeux. Il savait qu’il fallait attendre toute la durée de la période nocturne car ses créatures à sang chaud avaient tellement besoin de repos… Mais il fallait marcher avec eux. Tichi-Huichi avait récupéré les plaques perdues sans coup férir. Leur lecture, bien qu’énigmatique, les avait confortés dans leur objectif. Et de toute évidence, la route qu’ils suivaient tous correspondait aux tracés stellaires décrits par les Anciens. Le grand dessein se poursuivait et c’était là le plus important…

 

MILOU 5

Arbaldo s’assit contre un escarpement rocheux. Il était content chaque fois que la marche prenait fin. Il allait pouvoir boire pour s’endormir.

Il ne comprenait pas toujours ce qui se passait autour de lui. La plupart des créatures qu’il croisait étaient de toute façon trop petites pour qu’il leur prête une réelle attention.

Il se rappela néanmoins qu’il y a fort longtemps, il avait rencontré une petite créature avec laquelle il avait sympathisé. Cette créature s’appelait Ernst. Arbaldo l’avait rencontrée alors qu’il n’était qu’un jeune géant. Il n’avait pas encore de poil au menton. Il avait cependant déjà goûté à la bière et au vin et cela, en quantités déjà très honorables ! Mais à cette époque, il avait trouvé des adversaires qui l’avaient vaincu. Il s’agissait de petites créatures cruelles au teint verdâtre. Ils chevauchaient des grands loups. Leur chef s’appelait Khan. Ces terribles nouveaux maîtres lui avaient causé beaucoup de blessures. Et ils voulaient l’échanger. Les futurs maîtres étaient bien plus gros que les petites créatures qu’il croisait habituellement. Et ils mangeaient beaucoup, presque autant que lui ! Khan parlait beaucoup avec un des gros et Arbaldo avait dû défiler devant eux. Puis, on l’avait parqué non loin d’un de ses congénères. Mais cet autre géant était enchaîné et portait un casque qui l’empêchait de boire quand il voulait ! Son sort n’avait pas du tout fait envie à Arbaldo. Il avait été très triste !

C’est alors qu’il y avait eu un grand vacarme. Des combats avaient lieu. Les gros étaient venus chercher l’autre géant et étaient allés se battre. Personne n’était venu détacher Arbaldo. Il s’était inquiété. Alors il avait décidé qu’il allait s’enfuir. Il avait essayé de toutes ses forces de briser ses liens. Après une lutte épuisante, les liens étaient intacts ! Heureusement, Arbaldo s’était aperçu que les arbres auxquels il était attaché trainaient par terre. Quelle chance !

Le vacarme s’apaisait. Sa curiosité avait été la plus forte. Il était parti voir ce qui s’était passé. Une troupe vêtue de noir et de violet tuaient les dernières créatures cruelles. Les gros et l’autre géant avaient disparu.

* * *

Alors qu’il avait pensé la bataille terminée, Ernst avait vu un terrible géant s’approcher. Il avait rassemblé sa troupe de piquiers afin de faire front. Ce formidable adversaire tirait deux énormes arbres derrière lui. Ernst avait senti la peur lui courir le long de l’échine. Alors qu’il hésitait sur la conduite à tenir, il avait discerné quelque chose dans l’attitude du géant, une sorte de détresse. Sans réfléchir, il avait décidé de poser sa longue pique et s’était approché en levant une main amicale.

* * *

Arbaldo avait vu une petite créature qui s’était approchée doucement de lui. Il avait encore en mémoire les mauvais traitements qu’il avait reçus récemment. Il s’était demandé si les nouveaux maîtres allaient être aussi durs avec lui. Mais la créature avait avancé jusqu’à lui et l’avait touché avec douceur. Il n’en avait pas fallu plus pour qu’Arbaldo se laissât tomber sur son séant et sentît ses yeux ruisseler. Il avait appris plus tard que la créature s’appelait Ernst. Il était le chef d’une troupe de la compagnie des mercenaires du Khatovar.

C’est ainsi qu’Arbaldo devint un vétéran mercenaire. Sa barbe avait poussé. Il avait écrasé de nombreuses petites créatures. Mais un jour, Ernst trouva la mort. À nouveau, les yeux d’Arbaldo avaient coulé. Il avait bu très vite et en quantité pour l’aider à oublier.

Ce soir, il ne savait pas pourquoi il avançait avec les cavaliers. Mais il se rappelait qu’Ernst lui avait bien répété de faire tout ce que ‘Pitano disait. Après sa troisième barrique avalée, il sentit une douce torpeur le saisir. Il s’endormit paisiblement en repensant à cette main posée avec douceur des années plus tôt.

 

MILOU 6

« Plutôt bien que les demi-portions soient pas avec nous ! Y en a plus pour nous » se répéta encore Gradub en gobant un gigot encore sanglant. Cette chevauchée lui semblait un peu soutenue et son estomac criait davantage famine…

« Ouaaaak ! » entonna Lacère, le faucon de Grolar.

« Saleté de bestiole ! » pensa Gradub. Heureusement qu’il s’agissait du faucon de son frère. Autrement, il aurait déjà fini en brochette. Il lui en avait déjà coûté un œil tout de même. Un jour où à cause d’une fringale, il s’était emparé du chétif garenne que le piaf avait dégoté au bas d’un précipice. Et bien, cette saleté n’avait pas apprécié ! Grolar avait pris sa défense… et Lacère était resté en vie…

Les deux frères avaient l’habitude d’accompagner les caravanes pour les protéger quand ils avaient rencontré quelques cavaliers de cette troupe de mercenaires. Leur chef, Il Capitano, leur avait promis une montagne de bouffe en récompense de leur engagement.

Pour l’instant, aucun des deux ne le regrettait. Même si ne plus être avec les halflings avait des inconvénients : le goût de la pitance était réellement moindre. Mais comme il se l’était déjà dit, cela en faisait plus pour eux…

 

MILOU Final

Il Capitano était fier de ses hommes.

Bronzino avait déjà déployé ses canons tractés sur une colline à sa gauche. Les arbalétriers de Hans Schütze les flanquaient. Depuis ce site, peu d'ennemis pouvaient leur échapper.

Le puissant Arbaldo entamait son tonneau de picrate, confortablement adossé à cette même colline. Les ennemis qui essaieraient de s’en prendre à ses tireurs auraient fort à faire !

Lui-même et sa garde de chevaliers, les Puînés, tenaient le centre. Les destriers piaffaient bien un peu, mais leur entraînement leur permettait de tenir leur position. Ils sauraient attendre l’ordre de leurs cavaliers pour mener une charge destructrice.

Son flanc droit était assuré par les terribles ogres chevauchant les féroces rhinox. Julio Ascarini ne craignait pas grand-chose de ce côté non plus.

Les quelques chevaucheurs venus de Lustrie s’avançaient flegmatiquement en éclaireurs.

Il savait qu’il saurait remplir sa mission : tenir l’ennemi quelques temps. Ce n’était pas ses seules troupes. Le gros de ses forces arriverait d’ici deux ou trois jours. Il savait que sa Compagnie Noire tiendrait quoi qu’il arrive.

Une demi-heure à peine après sa mise en place, les suivants de Tichi-Huichi revinrent rapidement vers lui. Ils avaient repéré les ennemis de son employeur, le Prince Grünwald. Les nouvelles se confirmaient. Le terrible adversaire qu’il devait contenir, le Comte Aakon Nozdrovian, n’était autre qu’un terrible seigneur vampire. Déjà les cieux s’assombrissaient. Julio Ascarini se complimenta pour avoir choisi Ostvald, le mage de la bête. La magie crépiterait certainement !

Des nuées de chauves-souris s’approchaient par la droite. Gradub et son frère auraient un peu de labeur. Les premiers tirs de canons fauchèrent les premiers rangs titubants des pantins non-morts. Une chauve-souris géante, hérissée de carreaux, chuta à quelques dizaines de mètres devant lui.

Il Capitano fit appel à tout son sang-froid en jetant un coup d’œil aux hommes-lézards. Il sut qu’il tiendrait ces deux prochains jours !

 

 Merci à tous mes compagnons de cda pour leur soutien et leurs encouragements et félicitations à eux pour leurs différentes productions qui par leur quantité et par leur qualité m'ont poussé à faire aussi bien et me dépasser parfois.

Enfin merci à Galthor-BD pour son sujet si bien pensé et sa bienveillance envers chacun. Ce fut une expérience très enrichissante et très motivante.

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Ma contribution après un superbe CDA mené de main de maître par @Galthor-BD:)
 

Il m'a permis de franchement bien commencer mon armé de nain pour Warmaster, et de pondre une fort belle forteresse naine au passage. 

 

Super camaraderie au sein des participants, un méga bon souvenir et plaisir de finir Seigneur pour mon premier CDA.  :)

 

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Modifié par marell le fou
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A mon tour, ma participation au CDA [Double A-B]!

 

Le sujet central

 

Mon sujet

 

Et photo(s) finish:

CDA "Officiel":

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Sessions "BOUM":

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Le total:

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Premier CDA long où je parviens au rang de Seigneur, c'était mon troisième^^

 

Antarès

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  • 3 semaines après...

Hello, voici ma participation au CDA [Double A-B]!

 

Le sujet central

 

Mon sujet :

 

Et la PAF :

 

 

Alors avec (beaucoup de retard), à mon tour de clôturer ma participation à ce CDA, avec ma PAF :

 

NJZHBUl.jpg 

 

Et mon MILOU final :

 

Après des mois de préparatifs, ils étaient enfin prêts.

Les forges avaient fonctionné nuit et jours pour produire armes et armures, et transformer de simples brutes dépenaillées en une armée digne de l'Oeil. Le gigantesque Troll qui les avait rejoint dernièrement avait demandé énormément de travail à ses esclaves forgerons, lui-même ne soupçonnant pas que des spécimens de cette taille puisse encore exister. Il avait heureusement su les motiver en donnant l'armurier le plus chétif en pâture au colosse. Le Troll avait beaucoup apprécié l'offrande, et compris qu'Azog était un orc de parole. Suite à cela, les forgerons avaient conçu un casque intégral avec une muselière, pour éviter que l'expérience se renouvelle malencontreusement.

Les entrailles de Dol Guldur grouillaient désormais de toutes les créatures du mal que le Nord avait pu engendrer. Orques, Ogres, Trolls, tous n'attendaient que son ordre pour porter la ruine aux coeur des royaumes libres.

Maintenir un semblant de discipline au sein d'une telle horde était illusoire, mais Azog tenait cette machine de guerre d'une main de fer, et personne n'osait contester son autorité. Pour les plus récalcitrants, il avait d'ailleurs eu l'idée aussi ingénieuse que cruelle de les jeter dans des fosses, où ils s’entre-tuaient depuis plusieurs semaines. Les quelques survivants qui en étaient ressortis avaient perdu la moindre once de raison, mais étaient maintenant plus forts, ivres de rage et de sang. Il ne leur en demanderait pas plus.

Il n'avait plus commandé une telle force depuis sa défaite devant les Portes de la Moria, et saurait cette fois-ci rendre gorge aux nains et à leur prince qui avait osé l'humilier.

La rumeur de la chute du Grand Ver était parvenue jusqu'à eux, et ne tarderait pas à atteindre l'ensemble des Royaumes du Nord. Nains, Elfes et humains allaient se précipiter vers la Ereborpour tenter de s'emparer de ses richesses, mais ils n'y trouveraient que la Mort. 

D'un hurlement profond, l'Orc Pâle donna le signal de la marche, et des milliers de bottes ferrées claquèrent sur les pavés moussus.

Les hordes d'Azog étaient en marche pour la curée, et l'ombre de la Montagne serait leur linceul.

 

Vivement le prochain !!

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2ème Hall de la Gloire pour moi en 2019 !

 

Voici ma participation au Choix des Armes "Et il ne doit en rester qu'un" [Double A-B]. Je n'ai pas était sélectionné "officiellement" mais ayant suivi en parallèle le cda j'ai réussi à terminer dans le "classement" final. Je termine Héros (selon les critères de Galthor-BD notre super MDA mais j'ai bel et bien terminé les objectifs principaux que je m'étais fixés).

 

Le sujet central

 

Mon sujet

 

Et je vous conseille le sujet de chacun des autres participants, ça vaut le coup d’œil.

 

Voici sans plus tarder la photo finish :

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Et les petits textes qui accompagnent :

 

Révélation

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<  MILOU 1  >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

 

Le vieux Frazzy plissa les yeux en regardant vers la plaine. Malgré la poussière que soulevait la tempête en approche, il reconnut tout de suite les silhouettes titubantes.
Il lâcha un juron entre les quelques dents qui lui restaient.

"Ça fait un moment que ces fichus zomb' se baladent en troupe dans le coin, va encore falloir que je m'occupe de leur cas" marmonna-t-il.

Il se dirigea vers son vieux truck pour s'équiper mais fut interrompu dans son élan quand il en distingua d'autres qui se rapprochaient derrière le hangar par l'ouest.

"Nom de ..." Un bruit sourd le fit sursauter, une bestiole trapue venait d'atterrir en plein sur le capot de sa vieille camionnette.

Plus question de s'occuper de tout ce merdier tout seul !

Il se mit à courir vers le cabanon où il pourrait contacter un peu de renforts, mais en un instant la bête avait déjà bondi les griffes en avant. Il fut projeté violemment et frappa le sol de tout son long. Il avait un mal de chien et il sentait le sang couler par les tranchées que les griffes de la bestiole avaient laissées dans son dos.

Il tenta péniblement de se relever mais s'aperçut que les zombies étaient déjà sur lui.

Bientôt les zombies se retirèrent, ne laissant pour seul souvenir de Frazzy que son vieille uniforme de la compagnie et une tâche de sang qui disparaissait rapidement dans le sable.

 

La horde était lancée...

 

 

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<  MILOU 2  >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

 

La horde était lancée...

Suivie de près par les frères Growder, menés par celui que les autres appelaient P'pa — personne ne sachant vraiment s'il était leur père ou leur grand frère... ou les deux.
En tout cas, P’pa ne se souvenait plus trop comment ils en étaient arrivés à suivre la horde, sûrement cette voix dans sa tête qui lui susurrait quoi faire.
Elle a commencé à lui parler au même moment où le P’tit a vu une tête lui sortir du bras et que les autres ont eu quelques problèmes de peau.

Même les chiens ont chopé un truc pas net sur le dos et se sont mis à attaquer le premier venu.
Toujours est-il qu’ils suivaient les zombies depuis quelques temps et qu’ils nettoyaient tout ce qui résistait un peu trop à leurs assauts, canardant à tout va avec leurs mitrailleuses bidouillées. Et ça leur plaisait. Pas besoin de réfléchir pour ça et les frères Growder n’ont jamais vraiment aimé réfléchir.

 

 

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<  MILOU 3  >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

 

La bestiole rejoignait ses congénères après le massacre de la matinée.

Les fermiers et leurs familles qui s'étaient retrouvés sur son chemin n'avaient pas montrés une grande résistance. Seul un fermier et sa fille avaient osé lui tirer dessus à coup de fusil laser. Les quelques rayons qui l'atteignirent ne parvinrent pourtant pas à traverser sa carapace. Bondissant au dessus de la maigre végétation désertique, il leur était finalement tomber dessus toutes griffes dehors tranchant sans vergogne la chair des malheureux. Mais leur sort n'était pas définitif, bientôt ils se relèveraient et renforceraient les rangs des zombies s'agglutinant progressivement dans le désert qui s'étendait sur 70% de la surface du globe.

 

C'est le don de cette planète, rendre la vie à toutes les créatures qui meurent à sa surface. Ça n'avait jamais été un vrai problème, les locaux s'en sont accommodés, boulonnant un peu plus les cercueils, ou en privilégiant la crémation. De plus les zombies n'étant pas agressifs, les seuls dommages qu'ils puissent causer sont de boucher une canalisation, bloquer une hélice d'aération ou piétiner les plantations de céréales. La fête du retour est d’ailleurs très populaires, réunissant vivants et morts dans la plus grande beuverie convivialité.

 

Hors depuis quelques temps, tout ça avait changé. Les incidents augmentaient, les disparitions se décuplaient. Les zombies se baladaient en groupes de plus en plus denses, agressant et mordant tout ceux qui avaient le malheur de les croiser. C'est pourquoi par décret impérial, des groupes armés furent autorisés à nettoyer la planète de ses nuisibles envahissants.

 

Mais la menace devenaient encore une fois plus importante. Car la horde grossissait et elle était accompagné de créatures bien plus dangereuses. Et l'une d'entre elles était leur guide...

 

 

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<  MILOU 4  >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

 

Les zombies s'amassaient aux pieds des fortifications de la ville. Mettant un peu d'animation parmi les sentinelles depuis quelques semaines.

Les gardes se lançaient des défis, à qui en tueraient le plus avec un chargeur complet de fusil laser, qui trouverait le sosie du gouverneur planétaire ou encore qui baisserait le plus de pantalons sans se faire choper. Les jeux étaient bon enfant.. jusqu'à l'attaque qui mit la ville à feu et à sang.

 

C'était au tour de Bucky 'gros bras' d'aller baisser du froc ce jour là. Il avait gagné la manche (le comble pour un pantalon) lors de son dernier tour de garde. Ses trois compères le houspillaient du haut des barricades pour essayer de le déconcentrer, en vain. Il en était à son 6ème déculottage, et s'approchaient sereinement de sa prochaine victime. Les cris de ses collègues se firent pourtant plus fort, le priant de se dépêcher de rentrer. Pourquoi abandonnerait-il maintenant alors qu'il était en bonne voie pour gagner une nouvelle manche ?

Deux tirs de laser frappèrent le sol à ses pieds. En relevant la tête, il vit ses collègues tirer au dessus de sa tête en lui faisant signe de ramener ses miches à l'intérieur. Il jeta alors un regard par dessus son épaule pour voir ce qui pouvait bien les effrayer à ce point. Un molosse au dos bardé d'épines se jeta alors sur lui, le faisant tomber sur le sol. Il réussit à s'en dégager grâce à ce qui lui valait son surnom. Il ne devait plus trainer ici. Courant vers les portes de la ville, pour se mettre à l'abri, il se retrouva face à une créature de deux fois sa taille qui venait de bondir devant lui. Ce fut sa dernière vision, son visage fut arraché d'un coup de griffe.

 

Ayant sonné l'alerte, les autres sentinelles continuaient de canarder les créatures qui venaient d'arriver. Elles étaient agiles et rapides, et commençaient à escalader les murs de la ville. Une énorme créature polycéphale apparut sous leurs yeux effarés. Elle commença à percuter la porte fortifiée qui ne mit pas longtemps à céder sous la puissance. Les zombies ne tardèrent pas à s'engouffrer dans la brèche toute fraîche.

 

Les quelques survivants de la ville furent ceux qui mirent les voiles sans aucun héroïsme et sans demander leurs restes...

 

 

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<  MILOU 5  >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

 

"D’abord ténus, puis de plus en plus francs, les rayons du..." Le capitaine Al Thorg griffonnait sur son carnet pensant pouvoir un jour publier quand sa retraite arriverait, un de ses récits d'action à l'ancienne qu'il aimait lire dans sa jeunesse lointaine, quand le véhicule stoppa. Le conducteur se retourna sur son siège. "On est sur place."

L'unité descendit du véhicule léger qui l'avait transportée en haut de la colline escarpée pour observer ce qui ressemblait à un regroupement pour le concert de Mitchells Hardoo sauf que le public était composé de cadavres ambulants (bien que ça ne soit pas si différent des fans du chanteur finalement).

 

Les balises que le capitaine avait fait placer quelques jours auparavant, avaient signifié le matin même de nombreux signes de mouvement et ce qu'il observait du haut de la colline dans la cuvette poussiéreuse dépassait tout ce qu'il avait pu imaginer. Des milliers de zombies...

Al Thorg pris tout de suite son carnet dans sa poche pectorale ainsi que son petit crayon - Note pour plus tard : Zombies - désert - invasion... pourquoi pas une jolie gonzesse en détresse ?

Le sergent le fit sortir de ses rêveries : "Alors on fait quoi Al ?"

 

Le gouverneur planétaire avait missionné Newcorp de régler le problème avant les élections qui arrivaient à la fin de l'année. Les fermiers qui représentaient 13% de l'électorat commençaient à se plaindre de ces vagues d'agressions par les zombies et il ne voulait pas que tout ça nuise à sa réélection pour les 25 années de son prochain mandat. La méga corporation privé Newcorp avait ses preuves lors des grèves de la cité ruche secondaire et avait aussi aisément fait taire les soupçons de corruption dont étaient victime le gouverneur lors de sa campagne 25 ans plus tôt. Alors pourquoi Newcorp ne pourrait pas s'occuper de quelques misérables zombies rôdant et griffant au fin fond de la cambrousse ? "Newcorp spécialiste en armement, protection, surveillance, dératisation et autre" disait bien les affiches placardées un peu partout sur la planète.

Hors l'ampleur de la crise paraissait bien différente ici.

 

"Eh bien on a pris l'équipement non ? On va s'en faire quelques uns. Tout simplement !"

 

 

<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<  MILOU 6  >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


Au fond de sa grotte sombre, elle sentait chaque once d'intelligence ou du moins ce qu'il en restait dans chacun de ces corps en décomposition qui composait sa horde. Il lui fallait se poser quelques instants pour laisser vagabonder son esprit à la surface du globe pour trouver de pauvres hères prêt à rejoindre sa populeuse famille afin de convertir toujours plus de vulgaires êtres soit disant intelligents en dociles et adorables enveloppes titubantes.

 

Lorsque l'explosion frappa le cœur de la vallée, elle ressentit un petit picotement au fond de son 3ème cerveau lorsqu'une dizaine de ses enfants s'éteignirent pour de bon. Elle ouvrit alors doucement ses multiples yeux. Des tirs en provenance des escarpements de la collines frappaient la chair faisandée. Elle émit un signal mental à destination de deux de ses colosses griffus qui se mirent en chasse instantanément. Cette ridicule attaque n'allait pas mettre en péril son grand projet. Elle ordonna également à sa horde de se diriger vers les assaillants en contournant la colline pour leur couper toute retraite.

 

En se concentrant un peu plus, elle percevait ce que ses bêtes percevaient. D'abord les rochers qu'elles escaladaient et franchissaient avec une agilité impressionnante, puis le haut de la colline où se terraient leurs prochaines victimes.

 

>>>>>

Al Thorg donnait ses instructions à ses hommes. "Canarder, tuer et canarder encore".

Son spécialiste en arme lourde l'avait bien compris et tirait projectile sur projectile dans la foule amassait en bas. Les explosions projetaient des membres de zombies dans les airs, ce qui n'empêchait pas certains de se relever quand même. Ses collègues quant à eux tiraient des rafales de fusils automatiques réduisant un peu plus la démographie pourrissante.

Les tourelles automatiques placées sur les flans de leur petit groupe se mirent à défourailler sur ce qui ressemblaient à deux grosses bestioles pas très commodes particulièrement agiles et rapides pour leur carrures. Il était temps de mettre les voiles. D'un seul geste, Thorg fit replier ses troupes vers le véhicule qui les attendait. Mais les bêtes griffues ne l'entendaient pas de cette oreille. Alors que les gars rentraient dans le véhicule en se couvrant les uns les autres, le conducteur s'était placé dans le compartiment d'arme lourde dont les projectiles commençaient à déchiqueter l'une des deux bestioles. Le sergent se mit au volant.

>>>>>

 

Un petit picotement se fit encore sentir dans son 3ème cerveau, l'un de ses colosses venait de rendre l''âme. Elle envoya une impulsion au second pour qu'il se concentre sur ce qui semblait être le chef du groupe. Toutes griffes dehors, il se propulsa dans les airs pour retomber sur ce dernier, le faisant basculer dans la poussière. Son armure lourde était résistante mais pas pour longtemps. Pourtant dans un dernier acte de ce qui pourrait s'apparenter à du courage, le petit homme carapacé planta la lame de son gantelet dans les flans de la créature qui s'acharnait sur lui.

 

Second picotement.

 

Pendant toute cette confrontation, elle avait émis l'ordre à sa plus grosse créature de se mettre en route.

 

>>>>> 

Thorg se remit sur ses jambes à la vitesse de l'éclair et rentra dans le véhicule juste avant que celui-ci ne démarre en trombe.

Il n'avait jamais eu aussi peur de sa vie. Pourtant il avait réagi avec professionnalisme se disait-il, ça fera une belle scène dans son bouquin !

Alors qu'ils redescendaient la route qu'ils avaient prise plus tôt dans leur véhicule léger, une silhouette tentaculaire se dessinait plus loin sur leur route. Le sergent qui avait arrêté le véhicule retourna son air interrogateur vers le capitaine qui lui fit signe de continuer. Chacun vérifia que son chargeur était plein, le spécialiste vérifia le nombre d'obus qui restait dans sa machine, Thorg en profita pour monter le son de l'autoradio qui passait ce vieille air country qu'il aimait tant. Il sortit son carnet pour y barrer une de ses notes, il n'y aurait finalement pas de "jolie gonzesse en détresse" dans cette histoire.

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Plus tard les pages collantes du carnet qui gisait dans la poussière se mirent à tourner doucement dans le vent chaud du désert...

 

Elle ferma les yeux et se remit en quête des âmes vagabondes qui rejoindront bientôt sa horde.

 


 

Modifié par roron
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Bonjour à tous

 

Nouveau CDA pour moi sur le thème de la couleur verte.

 

Le liens vers le sujet central:

 

[Multi-14] - Sujet Central - 50 nuances de Vert

 

Liens vers mon sujet:

 

[Multi-14] La putride armée de Ku'Gath

 

La photo de groupe de l'ensemble du CDA:

 

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Toujours un plaisir (malgré quelques moments "laborieux" et une bonne motivation pour "vider les stocks":wink:).

 

A bientôt! :)

 

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Comme @tueur nain une nouvelle aventure se termine avec ce CDA, premier CDA court pour moi avec une force démoniauque de nurgle commandée par Epidémius pour venir rejoindre le projet de @Kaoslave. Pour ceux qui veulent suivre la suite du projet démons SMC, DG, c'est par là:

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Ma photo globale des réalisations:

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Et quelques photos en plus gros plan.

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Bonjour,

 

Comme mes camarades, je termine seigneur du CDA 50 nuances de vert.

Le liens vers le sujet central:

 

[Multi-14] - Sujet Central - 50 nuances de Vert

 

Lien vers mon sujet:

 

The Fall of Danathor

http://www.warhammer-forum.com/index.php?/topic/272126-multi-14-the-fall-of-danathor-a-dark-angels-story/

 

La photo finale:

20011204483625018216598656.png

et un close up de ma figurine préférée:

20011204484025018216598659.png

 

À très bientôt j'espère!

Modifié par xMelloo
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  • 5 mois après...
  • Antares a verrouillé ce sujet
  • Antares a déverrouillé ce sujet

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