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Warhammer Forum

[MALIFAUX] Trad du contexte narratif des Non-nés


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Prologue :

 

« Les Hommes viennent me voir pour connaître leur destinée. Ce qu’ils ne comprendront jamais, c’est que c’est vraiment moi qui tire les ficelles ».

Zoraida, la Sorcière du Marais

 

La cité de Malifaux est un endroit dangereux, mais c’est un petit nid douillet comparé aux Désolations qui s’étendent au sud. Les pires monstres de notre imaginaire ont trouvé une incarnation parmi les rangs des Non-nés et rôdent désormais par-delà les murs inutiles de nos cités. Ces choses se montrent aussi effrayantes et féroces que dans nos pires cauchemars et n’en doutez pas, certaines ont en effet été crachées par la même source obscure que les songes.

 

Les Non-Nés sont des chasseurs, ils traquent impitoyablement les humains qui ont osé faire de Malifaux leur foyer. Ils revêtent de multiples formes, démons ailés ou spectres fantomatiques. Certains prennent même apparence humaine et se mêlent à nous. Et ce sont de loin les plus dangereux, leurs desseins étant plus élaborés et plus difficiles à contrer. En effet, alors que la plupart de ces Choses se contentent de meurtres isolés, ceux-là mènent de véritables campagnes de terreur contre l’Humanité, organisant des raids et des attaques ciblées contre nos institutions. Mais même le plus machiavélique des Non-nés  ne rechignera pas contre un petit meurtre gratuit à l’occasion.

 

L’origine de ces Choses est incertaine. Beaucoup sont convaincus qu’elles ont été créées par une force maléfique et qu’elles ont été baptisées  « les Non-nés » afin que nous comprenions leur absence d’empathie et de miséricorde à notre égard. Petit à petit, le mystère autour de Malifaux se dissipe, les colons humains commencent à mieux appréhender le lointain passé de ce monde. L’apparition de ces Choses semble être en rapport avec un grand cataclysme, il y a des millénaires, qui a transformé une Terre assez proche de la nôtre en ce paysage désolé que nous connaissons aujourd’hui.

 

Ce cataclysme a signé la fin d’un monde régi par la logique et la raison, lui substituant une terre de souffrances, de folie et de mort. Les Non-nés sont l’engeance de cette ère nouvelle, une engeance indicible et foncièrement étrangère à l’Homme. Sauvages et hostiles, ils sont enclins à des crises de folie meurtrière d’une violence incomparable. De plus, ces créatures sont marquées par le lourd secret des horreurs perpétrées dans un passé lointain. Ils ont assisté à la mort de leur monde et n’accepteront pas la présence sacrilège de l'Homme sur ses cendres.

 

La Guilde fait tout son possible pour contrer la menace que  représentent les Non-nés. Prête à recruter à peu près n’importe qui, la Guilde envoie régulièrement des groupes de chasseurs combattre les incursions non-nées. La plupart de ces recrues ne reviennent pas vivantes de leur premier contact avec ces Choses, à la notable exception du clan Ortega qui, sous le commandement de Perdita, s’est montré étonnement efficace dans cette lutte. On leur attribue l’élimination de plusieurs centaines de ces monstres, et les Ortega sont désormais connus de tous à Malifaux. Ces « héros »  semblent bien constituer la seule menace que les Non-nés, malgré leurs efforts, ne parviennent pas à éradiquer.

 

Source.

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Les Maîtres Non-nés :

 

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Chapitre I : The Dreamer de la boîte « Hide and Seek ».

 

Cauquemaire perturbe les rêves de tout le monde depuis un bail, se nourrissant de la terreur qu’il cause. Mais depuis quelques nuits, un petit garçon lui donne bien du fil à retordre.

 

Ce jeune rêveur est en effet capable de façonner son rêve comme bon lui semble et n’a donc pas du tout peur du monstre. Même pas un tout petit peu. Au moment où Cauquemaire tentait de quitter ce rêve pour se repaître d’une proie plus facile, il s’aperçut, à son grand étonnement, que le petit garçon était capable de le suivre au dehors. Une fois dans les ruelles obscures de Malifaux, le garçon demanda à  « Monsieur  Pressé», comme il appelait son nouvel ami, s’il voulait bien continuer à jouer à cache-cache avec lui. Le petit garçon ne semblait pas avoir conscience qu’il ne rêvait plus du tout, il se mit donc à déformer la trame de la réalité exactement comme en rêve et fit apparaître d’autres petits camarades presqu’aussi « rigolos» que Monsieur Pressé. Imaginez un peu le bazar.

 

Cette capacité à altérer la réalité représente une sacrée aubaine pour Cauquemaire mais il ne comprend pas du tout comment le petit garçon arrive à faire ça. Un vrai casse-tête.  Et ne voulant surtout pas que quelqu’un d’autre mette la main sur un petit garçon aussi utile, il se montre bienveillant et plutôt conciliant à son égard même si les parties de cache-cache ne sont pas vraiment sa tasse de thé, il faut bien le reconnaître. Jusqu’au moment où il comprendra par quelle diablerie un si petit garçon peut user d’un si grand pouvoir avec autant de facilité.

 


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Chapitre II : Collodi de la boîte « Master of  Puppets ».

 

Beaucoup de reliques de Malifaux datent du premier séjour de l’Humanité au-delà de la Brèche. Pour l’essentiel, on y trouvera peu d’objets d’un quelconque intérêt : petite monnaie, livres poussiéreux et des gravats sans valeur. Mais certaines de ces choses oubliées ont été imprégnées de magie et n’ont plus rien à voir avec les objets que nous avions abandonnés.

 

Collodi est une marionnette, de la taille d’un homme adulte. Il fut conçu pour la scène où il contait les aventures vécues par les autres marionnettes de la troupe. Mais Collodi était une merveille, un prodige de son temps, créé pour vivre et aimer son art et c’est ce qu’il fit. Une fois la Brèche refermée, la marionnette est restée seule, tout à fait seule. Les enfants ne revinrent jamais écouter ses histoires. Un siècle passa. Pour ne plus se sentir si seul, Collodi fabriqua de nouvelles marionnettes à partir du bois qu’il ramassait. Il les fit à l’image des enfants qui l’avaient abandonné et ce fut là son nouveau public. Mais ce ne fut jamais la même chose car rien de tout ça n’était réel. Rien.

 

Le temps passa, Collodi s’enfonça lentement et se perdit en lui-même.

 

Lorsque la Brèche fut rouverte, Collodi entendit les familles des colons et il reconnut le rire des enfants. Il se précipita vers eux mais c’est avec les haches et les torches que les adultes l’accueillirent. Finis les rires, finis les enfants, fini tout ce pour quoi il vivait. Une porte claqua dans le cœur de bois de Collodi et il ne lui resta que la Haine. Il apprendrait aux hommes ce qu’est le Vide et l’Absence, il leur apprendrait la Perte de ce qui vous est le plus cher. Il se mit à confectionner de nouvelles marionnettes, à partir du sang des enfants arrachés à leurs parents et il les fit à leur image. Collodi est encore à Malifaux, son chariot coloré cahotant sur le pavé. Derrière son masque, il rumine, tout occupé à élaborer son tout nouveau et si macabre projet.

 

 

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