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[W40K] Récit de bataille Gardes / Gretchins 17.05.16


Solkan

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Voici le nouveau récit de la bataille du 17.05.16
Encore une fois j'ai tiré une unité au hasard pour romancer les choses qui lui sont arrivées à la batailles. Il fallait bien que ça arrive, je suis tombé sur un véhicule....je me suis senti nettement moins à l'aise que pour raconter l'histoire d'un soldat d'infanterie, j'ai dû vraiment me forcer à écrire et ça m'a pris beaucoup plus de temps. Je n'étais pas du tout content de moi mais le résultat est quand même 'montrable'.

Autre précision, n'ayant que peu d'amour pour la figurine de la sentinelle j'ai dégotté un proxi qui va me convient très bien et qui évoque une grosse sonde du mechanicum.

A la suite du récit j'ai mis ma liste d'armée de cette bataille pour compléter les informations. Maintenant, place au spectacle :

 

[attention SPOIL]

Pour ma défense j'ai quand même dû composer une histoire sympa en partant d'une chimère qui a été posée à un endroit au début de la partie...Et qui n'a pas bougé du tout. Pas simple...c'est pourquoi je me suis permis une petite fantaisie narrative quand mon blindé a été détruit.

 

 

 

 

Mardi 17M5KM016

Nom : « Kandrist Hamar  »
Affectation : 5ème compagnie du 17e régiment aéroporté Védonien
Commandant de compagnie : Commandant « Ismahil Ferguz »

Commandant de peloton: Major « Thorvald Haraldson »

Supérieur direct : Sergent chef « Alaric Blankar », chef de char
Escouade de rattachement : Transport de troupe chimère "Convoyeuse"

Spécialité/grade : Artilleur
Statut : En service

 

 

-"Hamar vous avez lu le brieffing ? L'escouade "Ultragamma" et les autres vont arriver dans H-2, ne soyez pas en retard."

Après avoir répondu par l'affirmative au major Haraldson, je terminais d'allumer le cierge et me remis à prier à l'autel de l'Empereur installé à la hâte par l'aumônier du Ministorum dans l'angle d'un des couloirs du préfabriqué qui abrite notre base sur cette partie du continent. Malgré le bruit de bottes constant et le passage incessant des soldats du rang et des sous off', je trouvais une certaine quiétude dans cet endroit comme nulle part ailleurs dans nos baraquements.

-"Kandrist amène toi."

Cette fois je me suis assez reccueilli, c'était mon chef de char qui passait dans le coin.

-"Tu as reçu la tranche de données ?"

-"Oui, j'ai encore le databloc avec moi, pourquoi ?"

-"Comment pourquoi tête de grox, l'escouade Ultragamma, on convoie l'escouade Ultragamma, ces types qui se prennent pour des vétérans, à les écouter les troupes de choc aéroportées védoniennes sont des rigolos à côté d'eux".

C'est vrai qu'ils sont forts en gueule, j'en avais souvent entendu parler, et pas en bien.

-"Ils pouvaient pas nous mettre....je sais pas, n'importe qui d'autre !" continuais Alaric, furibond "je te préviens, s'ils commencent à l'ouvrir sur notre façon de faire avec Convoyeuse..."

Pas besoin d'en dire plus, J'avais très bien compris que mon chef de char ne comptait pas se laisser dicter sa conduite à bord de son propre transport blindé. Et il était évident qu'il comptait sur moi pour assurer aujourd'hui.

-"Régon est déjà avec la grosse."

Convoyeuse ne s'offusque jamais quand on l'appelle comme ça.

Dans les hangars, de nombreux véhicules subissaient les derniers réglages. A notre emplacement, Régon, notre pilote, était affairé dans le moteur de notre véhicule d'assaut blindé Chimère, ou VAB comme on a l'habitude de dire.

-"Tout est prêt Alaric ! Laisse moi juste le temps de.....TRÔNE !! La fuite est revenue je ne comprend pas !"

-"Régon, on a plus le temps, bidouille ça pour que ça tienne quelques jours, on verra ça au retour."

Au moment convenu, les troupes sont arrivées dans les hangars et c'est dans une ambiance froide et cordiale et l'escouade Ultragamma a embarqué.

L'escouade de commandement de peloton du major Haradlson était partie juste après que je l'ai croisé dans les couloirs, en reconnaissance, armée de leurs fusils d'assaut et d'un lance grenade.

Quant à nous, nous nous mettions en branle, trois transports Chimère, bolter lourd de coque et bolter lourd en tourelle, dans le plus pur respect de la tactica Védonienne, chaque chimère charriant une escouade d'infanterie comportant un lance missile (cette arme est également appréciée des forces Védoniennes pour sa polyvalence), le tout précédé par deux tanks Leman Russ, l'un d'eux embarquant notre Commandant de compagnie, Ismahil Ferguz. Leurs deux puissants obusiers feraient certainement la différence.

J'avais lu dans ma tranche de donnée que l'Adeptus Mechanicus allait également nous envoyer un drone de combat, une machine de la taille d'une sentinelle blindée et tout aussi bien armée. C'était en effet nos alliés du Mechanicum qui nous avaient avertis que des gretchins en nombre conséquent se dirigeaient vers un de leurs antiques véhicule de bataille qui s'est retrouvé enseveli dans des marécages quelques mois plus tôt. Comment les grots ont eu l'info, ça on ne me l'a pas dit, toujours est-il que si le Mechanicum a raison, ils vont tenter d'aller sur place pour extraire le véhicule du sol et le cannibaliser pour greffer son moteur et ses armes sur une de leur machines abominables. Je pense que les tehno-prêtres redoutent que les peaux vertes finissent par se créer un gargant, il me semble que c'est ainsi qu'on nomme leurs immenses machines de guerre.

Dans tous les cas notre commandement a choisi de nous envoyer là bas pour sécuriser la zone ou au pire de trouver la machine pour la saborder afin que personne ne puisse l'utiliser contre l'Imperium.

Voila comment notre troupe s'est retrouvée envoyée sur place pour stopper les gretchins....ces espèces de nabots verdâtres au grand nez. Ca allait être une première pour nous. Notre régiment a déjà affronté des orcs mais jamais une armée de gretchins. Ils ne peuvent pas être plus dangereux que les orcs nous avait sorti Régon en riant, mais personne n'avait réagi, comme si nous sentions par avance l'âpreté du combat qui allait être le nôtre.

Le databloc qu'on nous avait passé parlait rapidement de l'armée adverse, ils se font appeler le Comité Révolutionnaire Gretchin, ou CRG, on aime beaucoup les acronymes dans la Garde Impériale.

Le commandant Ferguz étant expert en planification a grande échelle, avait coordonné un assaut de chasseurs thunderbolt sur les colonnes arrières des gretchins, leurs troupes restées en réserves connaîtraient ainsi quelques difficultés à venir secourir le gros de leurs forces à temps. En tout cas c'était le plan.

En chemin le Mechanicum nous a fait parvenir l'information d'une embuscade dans laquelle était tombée leur drone sonde. A ce moment là nous ne savions pas quand il arriverait, en tout cas il ne serait pas présent pour nous épauler au début de la bataille, la Garde continuerai de se battre seule et de mourir seule, comme elle l'a toujours fait.

-"On y est !" lança le sergeant, me sortant de mes sombres pensées.

A peine nous étions-nous mis en formation que deux des cinqs membres de l'escouade de reconnaissance du major se firent faucher par des tirs puissants venus d'une position indéterminée.

Notre mur d'acier se composait d'ouest en est d'une chimère chargée, de l'autre côté d'une ruine, puis des deux Leman Russ, de Convoyeuse et enfin de la dernière chimère transportant elle aussi une petite troupe. L'escouade de commandement de peloton prise à parti étant encore un peu plus loin sur le flanc est.

C'est là que le déluge d'acier a commencé. Chaque véhicule libérant la poudre et le métal dans un capharnaüm tonitruant. Le puissant vacarme des bolters lourds n'étant couvert que par les tirs sporadiques des terrifiants obusiers.

Du bout de mon champ de vision je vis trois gretchins partir en charpie consécutivement au tir de grenade de l'escouade Haraldson.

J'orientais alors ma tourelle vers les trois tanks à la taille ridicule qui venaient de surgir des fourrés, il m'a semblé que c'est eux qui ont allumé l'escouade du major. Je n'avais jamais rien vu de tel. Je crois qu'un humain adulte n'aurait pas pu tenir là dedans. Deux chenilles, une tourelle montée directement sur les essieux, et des bouts de taules et autre pots d'échappements un peu partout, et devant, un canon de mitrailleuse.

Je ne fit pas feu sur eux cependant, sur instruction de mon chef de char, Régon et moi déchargeâmes nos bolts sur une troupe de grots qui apparaissait devant.

L'escouade Ultragamma avait ouvert la trappe supérieure, à l'arrière de la chimère, pour installer le lance missile et commencer à faire feu.

J'entendis une voix hurler hurler :

-"Ils ont des sortes de dreadnought orcoïdes, le commandant Ferguz commence à les arroser !"

Puis leur sergent répondre,

-"Tirez sur les mini chars !"

Je vis alors une roquette passer à côté de moi pour aller frapper les mini tanks, endommageant l'un d'entre eux.

La chimère tout à l'ouest du dispositif émergea de la ruine et envoya un feu nourri de bolts qui permit d'abattre la première 'boitkitu'.

-"Eyh Alaric t'as vu ç..."

Je n'eu pas le temps de me réjouir car labourant une colline à peu près en face de nous, en plein milieu de la ligne gretchin, surgit un engin de mort plus terrifiant que ce que j'ai pu voir alors.

Les peaux vertes semblaient l'appeler le méga-tank. On aurait dit un navire de guerre égaré dans les terres et qui se serait doté de chenilles pour se déplacer dans son nouvel environnement.

Long de huit bons mètres et quasiment large de trois, il était équipé de plusieurs emplacements d'arme et d'une sorte de pont de commandement évoquant une fois encore un navire. Mais ce qui m'a choqué autant que captivé au premier abord est son énorme étrave anguleuse, protégeant l'avant du véhicule et lui permettant de traverser n'importe quel terrain sous la poussée de ses puissants moteurs. Ce méga-tank m'apparut alors comme invincible. Le plus étrange était ses systèmes d'armements, c'est comme si chacun des artilleurs n'en faisait qu'à sa tête et sélectionnait sa propre cible individuellement sans qu'un chef de char coordonne le tout...incroyable. Et pourtant ça semblait fonctionner.

Les gretchins à l'est profitèrent de notre stupeur pour sprinter, à moins que leurs armes soient encore hors de portée ?

Le méga-tank fit parler ses canons et la chimère à notre droite émit de nombreux grincements inquiétants à mesure que son blindage commençait à céder. C'est alors qu'un canon mobile sur roues, roues de deux tailles différentes soit dit en passant, ouvrit le feu sur la chimère et provoqua son embrasement en défonçant le blindage du moteur, tuant l'équipage du char dans la fournaise et forçant l'escouade embarquée à s'extraire au plus vite.

Dans le même temps une mitrailleuse lourde du méga-tank vint joindre son tir à celui des mini tanks qui arrosaient copieusement l'escouade déjà meurtrie du major Haraldson. Ils eurent beau se jeter au sol et se blottir contre les murets comme des lapereaux apeurés, seul le major se releva, le dernier de ses hommes avait rejoint l'Empereur.

Je me sentais comme le specateur exterieur et impuissant de tous ces évènements, et mon propre détachement par rapport à la situation commençait à m'inquiéter, sans me faire réagir pour autant.

-"Par le Trône secoue-toi Kandrist !!"

Pour la seconde fois de la journée Alaric Blankar me tirait de mes rêveries.

Cette fois ses instructions furent de tenter de freiner ces sortes de kartings blindés. Ils se rapprochaient dangereusement. Je pense qu'Alaric avait bien compris que le troisième tank, celui doté d'un lance flamme lourd, avait en tête d'en finir avec l'escouade fraîchement débarquée de la chimère en flamme...comme quoi il ne fallait pas sous-estimer ces gretchins, ils ont de la suite dans les idées...

J'avais beau tirer dessus, et pareil pour Régon, rien. Rien de rien. Les bolts s'écrasaient et explosaient autour d'eux, soulevant des mottes de terre meuble. Rien, ces fous furieux de nabots n'y prêtaient aucune attention.

Sur le flanc ouest, la chimère et, plus proches de nous, les deux Leman Russ, continuaient d'arroser les boitkitus et le méga tank. L'avancée de l'immense machine semblait pourtant inexorable à ce moment là. Ce n'était pas le cas des grots qui, concernant la troupe qui avançait derrière les dreadnought orcs, prit la fuite consécutivement à un tir de missile bien senti. Première petite victoire. Il était temps.

Je ne parvenais pourtant pas à m'empêcher d'observer la bataille comme si elle ne me concernait pas vraiment directement, comme si je n'étais pas impl...

-"MERDE KANDRIST ! Mais qu'est ce que tu fous ! Tire bon sang !! TIRE !"

Les gretchins au centre du champ de bataille avançaient en rampant et à l'aide de détecteurs de métaux, commencèrent à chercher la fameuse épave.

J'avais été tellement absorbé dans mes pensées que je n'avais même pas été témoin de la mort du major Haraldson, écorché par les tirs de shrapnels émanant des tromblons gretchins lors d'un dernier baroud d'honneur, pas plus que je n'avais vu l'un des mini tanks exploser en percutant un pilier lorsque leur groupe traversa une ruine pour finir par venir à portée de lance flamme de l'escouade qui a mis pied à terre, et la rôtir dans un concert de cris d'agonie. Quelle fin ignoble.

Alaric nous relaya les infos du commandant Ferguz, la sonde blindée de l'Adeptus Mechanicus venait d'arriver et envoyait déjà ses munitions explosives sur les lignes gretchins.

Les boitkitus, actionnées chacune par un opérateur gretchin, se rapprochaient dangereusement de Ferguz en faisant claquer leurs foreuses et autres pinces tronçonneuses.

Le canon qui avait achevé la chimère fit alors feu sur nous, son obus conçu pour ricocher nous frappa de plein fouet et reparti, l'Empereur sait où.

Tout se succédait à une vitesse alarmante sans que je ne parvienne à assimiler ce qui se passait.

C'est alors que, pris pour cible par le méga-tank, Convoyeuse se retrouva l'espace d'une seconde sur une seule chenille, avant de retrouver la terre ferme.

C'était notre tour.

Les roquettes, missiles et balles de gros calibre pleuvaient sur nous. A l'intérieur du transport, j'entendais tout le monde hurler dans une cacophonie incompréhensible mais je savais que la fin arrivait.

Du coin de l'oeil, je vis les obusiers des Leman éventrer une boitkitu et l'escouade Ultragamma, loin de paniquer, arracher un morceau de la dernière machine bipède xenos.

C'est à ce moment là, alors que mes oreilles sifflaient de tout cet infernal boucan, que je sentis une lame de couteau sur ma peau. Ma tête avait heurté la paroi de la tourelle quand le méga-tank nous avait touché et mon oreille interne parvenait encore mal à faire son job. Je ne sais pas trop comment, il m'extirpa de mon siège une fois ma ceinture coupée, mais ce gars, dont j'ignorai le nom, me poussait vers la porte de Convoyeuse, à l'arrière. On venait d'être touchés à nouveau, je ne m'en étais même pas rendu compte. Et vu l'état de l'avant de notre blindé, je compris instantanément que Régon et Alaric ne s'en étaient pas sortis. Il y eu deux détonations sourdes à l'intérieur envoyant des éclats métaliques ardents partout et un panache de fumée âcre et opaque emplit alors l'habitable, c'est comme ça que Convoyeuse rendit son dernier souffle.

Les canons du méga-tank fumaient encore après leur macabre forfait.

Je sentis le soldat qui me poussait s'appuyer lourdement sur moi, et en me retournant je le fis involontairement basculer. Dans son dos et son crâne étaient fichés des morceaux de métal encore rouges de chaleur. Une odeur de sang et de cendre m'emplit les narines.

-"Ramasse son fusil, son casque et amène toi !"

Je faisais officiellement partie de l'escouade Ultragamma à présent. Pas le temps de pleurer les miens.

La dernière chimère encore intacte, tout à l'ouest, continuait de faire feu sur le méga-tank, alliant ses bolters au lance missiles de son escouade. Et croyez-le ou non, mais l'immence machine de guerre xenos commençait à montrer des signes de faiblesse.

 

Peut être y avait-il encore un espoir.

 

Et même peut être plus que de l'espoir, car martelant sans discontinuer le flanc de cet engin de mort, les flots de bolts et de missiles impériaux finirent enfin à renverser le monstre de métal dans un fracas mêlant pétarades et grosses détonations. Le méga-tank n'était plus.

Les deux...caisses à savon gretchin quant à elles poursuivaient leur course folle et entreprirent d'escalader la carcasse de Convoyeuse. L'un d'entre eux y parvint et comme sur un tremplin, il passa au dessus de nous, tout lancé qu'il était de sa vitesse, et pétarada dans sa chute avant de tourner en dérappant, se plaçant derrière le Leman Russ de Ferguz.

L'autre, par contre, resta immobilisé au dessus de nous, pris dans ce qui restait de ma tourelle. Ce qui ne l'empêcha pas de nous baigner de flammes.

 

Peut être n'y avait-il plus d'espoir finalement.

 

J'eus juste le temps en me tournant de voir des nuées de grots à l'est investir la ruine de feu l'escouade de commandement de peloton. Il y avait autour plus de gretchins que de brins d'herbe. Les cris de douleurs des soldats autour de moi et la chaleur soudaine et insoutenable emplirent mes sens à ce point que le monde fut momentanément éclipsé à mes sens. Je pensais que ça serait ma dernière perception du monde.

Mais non, une fois les flamèches sur ma tenue éteintes, je pus constater que la sonde du mechanicum nous avait sauvée mais un peu tard. Volant nonchalament au dessus d'une ruine, elle avait achevé le minichar de ses munitions perce-blindage. Un peu tard oui, parce que nous n'étions plus que trois dans l'escouade, si l'on admet j'en faisais vraiment partie.

Si l'Empereur nous regardait à ce moment précis, je pense qu'il a voulu équilibrer la balance car les lance flammes lourds de coque des deux Leman Russ se retrouvèrent à cet instant à portée de la nuée de nabots verts qui semblaient avoir trouvé ce qu'ils cherchaient. Ils trouvèrent aussi une mort atroce, tout comme les gars d'Ultragamma. Deux puissants jets de prométheum enflammé en tir croisé, à moins d'avoir une sacrée bonne tenue ignifugée, croyez-moi ça ne pardonne pas. Ils ne s'en sont pas sortis. Enfin sauf un, un gretchin tout bizarre, il avait un énorme képi et un long manteau gris et rouge, un peu à la manière des Commissaires de chez nous. Il semblait braver le danger et galvaniser les autres nabots.

Je commençait à arborer un demi sourire devant ce charnier vert et carbonisé mais il se tranfsorma en rictus d'incrédulité. Le dernier mini tank, celui qui nous était passé au dessus, se retrouvait maintenant dans le dos des pesants chars Leman Russ. Et il arrosait ce con, chargeur après chargeur il crachait le plomb de sa mitrailleuse lourde de tourelle. Des nuées d'étincelles dues aux ricochets fleurissaient partout derrière le tank accompagnant celui du commandant. On aurait dit comme un feu d'artifice miniature.

La sonde du mechanicum prit alors pour cible cette caisse à savon agaçante avant qu'elle ne parvienne à endommager sévèrement le monstre pesant et les munition explosives firent de l'effet, traversant le tank grot de part en part mais sans pour autant le détruire.

A ce moment là, le sergent retira la goupille d'une grenade et la jeta en hurlant sur le mini-tank, enhardis par cette action, le sergent, ce soldat que je ne connaissais pas et moi nous sommes mis à courir vers le mini véhicule pour tenter de le détruire. Tous trois une grenade à la main, l'idée était de parvenir à l'atteindre pour lui coller un explosif là où ça fait mal. Manque de bol la moitié des pots d'échapements ne sont reliés à rien et il nous a été impossible d'obtenir le moindre résultat significatif. Immédiatement après il a mis les gaz, suivant comme un karting les Leman Russ, tout en reprennant les tirs. Et là, inexplicablement, il a dû toucher une partie sensible du second char lourd car la tourelle du Leman fut secouée par une détonation et des volutes de fumées s'échapèrent de l'écoutille ouverte à la hâte. L'obusier était à présent hors service, ne restait que celui du commandant.

Les dizaines et dizaines de gobs à l'est continuaient de courir vers le centre du champ de bataille, vers les Leman. Le temps que je cligne les yeux il y eu un énorme choc métallique et celui des deux chars qui avait perdu son arme fut réduit à l'état d'épave fumante, de grandes langues de feu s'élevant de la carcasse ! Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le canon ricochet que j'avais finit par oublier nous prit pour cible et cette sorte de grosse bille d'acier qui leur sert de projectile arracha, sans même freiner, le bras du soldat dont j'ignore toujours le nom et percuta le sergent de plein fouet, comme s'il était tombé d'un rempart sur un sol pavé il s'applatit dans un craquement immonde, évacuant son sang par les trous dans sa peau éclatée qui s'était déchirée un peu partout sous la force de l'impact. Son corps fut projeté quelques mètres derrière.

Pris de panique, du sang qui ne m'appartient pas plein les yeux et avec mes deux compagnons d'infortune inanimés à mes pieds, morts sur le coup, je réalisais à quel point notre présence était futile. Il nous restait quoi, une chimère et son escouade, du moins aux dernières nouvelles, une sonde des encapés en rouge et un Leman russ. Et moi. Seul et terrifié.

Je vis alors le char du commandant Ferguz se faire charger par une horde de gretchins, menés par leur petit général en manteau long. Des horribles squigs se jetaient aussi sur le Leman Russ, tous crocs dehors. Je ne pouvais retenir mes membres de trembler, je tremblais à m'en décrocher les bras. Et je commençais à reculer, puis je fis volte face et me mis à accélérer le pas. Puis carrément à courir. Je lâchais ce fusil qui dorénavent ne faisait que me ralentir. Risquant un coup d'oeil par dessus mon épaule je vis le tank de commandement se débattre et rouler à toute allure à travers tous ces nabots et comme pour me justifier de ma lâcheté je lançais :

-"...plus d'munition ! J'n'ai plus d'munition !"

Comme si quelqu'un pouvais m'entendre.

Plusieurs heures plus tard, une fois qu'une patrouille m'eut retrouvé, j'appris par leur bouche que le commandant s'en était tiré mais qu'il avait dû abandonner le terrain aux mains de l'ennemis. La fameuse sonde ainsi que la dernière chimère sont également rentrés à la base. C'est tout.

Je crois que même maintenant je ne réalise que très peu tout ce qui s'est passé, et la chance que j'ai eu de me sortir de là. Je ne suis toujours pas remonté dans un blindé depuis ça. Et franchement, je ne crois pas que j'y parviendrai à nouveau un jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-Détachement du 17e régiment aéroporté Védonien-

------Mené par le commandant Ismahil Ferguz-----

 

 

Commandant de char 30

En leman russ 150

Accompagné d'un autre leman russ 150

----------------------------->330

 

Peloton d'infanterie

Commandement de peloton 30

Lance grenade 5

----------------------------->35

 

Escouade d'infanterie 50

Lance missile 15

Chimère 65

-----------------------------> 130

 

Escouade d'infanterie 50

Lance missile 15

Chimère 65

-----------------------------> 130

 

Escouade d'infanterie 50

Lance missile 15

Chimère 65

-----------------------------> 130

 

Sentinelle blindée 40

Lance missile 5

-----------------------------> 45

 

TOTAL

----------------------------->800

Modifié par Solkan
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Super bien écrit oui.

Et plein de bonnes idées, comme la prière au début, l'escouade embarquée peu appréciée, etc.

On se fait somme toute une bonne idée de la bataille en te lisant, c'est bien.

Tu utilises cependant trop la figure du soldat pris dans ses rêves peut être.

Les compos des deux armées avait l'air cool. ça a du être une bonne bataille.

C'était l'armée Grot révolutionnaire de qui (pseudo)?

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Je ne connais pas son pseudo sur le Warfo.

En fait je n'étais pas du tout inspiré et j'ai dû faire quelque chose de beaucoup plus descriptif parce qu'il ne se passe rien en fait, la chimère est restée statique jusqu'à sa description, alors tout ce que j'ai trouvé c'est de parler de l'artilleur qui serait un peu sous le choc et qui contemplerait la fin arriver sans se sentir capable d'agir mais....c'était dur dur ^^

Merci en tout cas. Le prochain récit est en cours d'écriture !

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