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[Background] Univers du 9e Âge : Les Neuf Âges


Ghiznuk

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Ces textes sont extraits du Livre de Règles Complet. Ils ont été traduits par @Ghiznuk et @Anglachel

 

***

 

LES NEUF ÂGES

(tiré du GBR)

 

Ce qui suit est une reproduction d'une tapisserie équitaine, elle-même généralement considérée comme étant une copie d'une antique saga naine taillée dans la roche et datant du premier siècle A.S.

 

***

 

I

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Dans nos profondes montagnes âgées,
Chantons l'hymne, marquons notre parcours.
Mémoire passée, futur des jours,
Que l'ancien lai demeure toujours
Pour marquer la route du foyer.

 

À l'Aube, sous le joug des sauriens,
Sous les chaînes, dépourvus d'espoir,
Privés de fierté, au mouroir ;
Notre funeste destin devait choir
Car la comète brisa nos liens.

 

Nous minions l'or qu'ils nous volaient
Pour leurs grandes machines arcaniques
Et leurs ziggourats hiératiques.
Nous si jeunes et eux archaïques.
Notre âme nous n'avions point trouvée.

 

Vinrent et partirent de nombreux âges
Dont nul ne peut connaître le nombre.
Tous vigilants dans la pénombre,
Et vint la lumière, perça l'ombre :
Nous jetâmes à bas leurs ouvrages.

 

Du marteau-céleste, notre vengeance ;
Nous massacrâmes cette froide engeance,
Unis dans une même allégeance.

 

***


II

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Le grand Âge d'Or, ère de croissance :
Le monde était notre héritage ;
Rendions fertiles les terres sauvages.
Nous pensions libres, peuple et lignage ;
Dans l'abondance, nouâmes alliance.

 

Retrouver les parents perdus :
Temps d'or pour Orient et Ponant.
Nous ne vîmes pas le mal rampant.
L'orque aux yeux clairs devint servant
D'Akrübad ; un pacte fut conclu.

 

Comme la pierre, nos serments sont fermes.
Et dans les Montagnes de la Lune,
Dettes et destins liés par les runes,
Liés aux parents et proches, nous fûmes,
Pour que pour tous, la richesse germe.

 

Tandis que les elfes naviguaient
Pour devenir grands maîtres des mers,
Faire siège sur la côte insulaire.
Celeda Ablan, ils fondèrent
Pour voir le monde aux alizés.

 

Les hommes forgèrent couronnes et rois
Sur terre, aussi loin qu'herbe se voit.
Mais rien ne dure, toujours sort choit.

 

***


III

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L'Âge de la Mort, la perte de l'or.
Tout fut avalé par la terre :
Nains, hommes, fées, orques, tous ont souffert,
Tous perdus ; brisés en cette ère ;
Pour toutes les forteresses, la mort.

 

Bêtes arrivèrent, brûlèrent, pillèrent ;
Nul bouclier ne put retenir.
Les elfes volages partirent et fuirent ;
Hommes qui ne savent parole tenir
Furent muets, leurs promesses brisèrent.

 

Les morts se levèrent sur la côte :
Un empire mort, cœur arraché.
Nulle main humaine ne vint aider.
Heure sombre : fûmes d'ennemis cernés.
Notre oppression, jamais si haute.

 

Pour tenir, appelâmes les elfes
Pour combattre ceux qui nous brisaient
Et des œuvres naines, lumière tuaient.
Mais ils nous ont le dos tourné,
Ont trahi, humilié nos chefs.

 

Anciens alliés devinrent ennemis ;
Comme les montagnes, avons faibli.
L'Âge des Malheurs ainsi finit.

 

***


IV

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Un Âge de Ruine, un Âge de Fer.
Comme scindé fut le monde, l'étions.
L'espoir d'une grande trêve, nous fondions ;
Avec Avras, nous combattions.
Contre le destin allions en guerre.

 

Des elfes déloyaux, aucune aide :
À travers la mer se retirent,
Inaptes à combattre, à tenir ;
Nul feu, nulle rage ne savent souffrir.
À leurs pas, seule la ruine succède.

 

Des orques, des hommes, des bêtes, nulle fin.
Maintenant guerres, sièges et détresse :
En tuons un, deux se redressent.
Jamais à fuir un Nain s'abaisse ;
Quand bien même notre puissance s'éteint.

 

Les ennemis sur nos fortins,
L'orque, la bête, nos portes oppressées,
Les forteresses furent fragmentées.
Et malgré toute bravoure gagnée,
Lames étrangères prirent notre butin.

 

Parents et proches ne sont plus libres ;
Perdîmes haches, boucliers et livres ;
Notre vengeance pour toujours vibre.

 

***


V

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Un Âge de Peste, Troisième de Ruine
Nos mailles et puissances redoublées.
Armures forgées, lames affûtées,
Cœurs durcis et âmes renforcées,
Nouveaux ennemis découvrîmes.

 

Remboursâmes le don des hommes
Qui vinrent à l'aide quand assaillis.
Le plus grand des dons fut bâti
Avec de grandes pierres ennoblies :
La grande muraille d'Avras se nomme.

 

Nous perdîmes nos belles montagnes blanches.
Nous marchâmes ; les prirent à nouveau.
Aux côtés des hommes, nains héros
forgèrent alliance, toujours loyaux,
Pour que terre et montagnes ne flanchent.

 

Enfin le mal fut révélé,
Comme elfe tuait elfe loin la mer.
Grande maladie à travers terre,
Immonde vermine marchait derrière,
Pour hommes et nains assassiner.

 

De l'Empire les rats prirent le trône ;
Empoisonnèrent la terre, la faune ;
D'Avras plus qu'os, mort du royaume.

 

***


VI

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Quatrième de Ruine, l'Âge de la Guerre,
Nos ennemis luttèrent entre eux.
Fourbîmes nos armes dans nos grands feux
Cachés en donjons caverneux.
Attendîmes la fortune guerrière.

 

Soldats, grands thanes et glorieux rois,
Notre peuple fit serment de tenir
Pas dans le pas pour devenir
Bouclier qui le mal bannir
Avec en nos parents, la foi.

 

Mais malgré le puissant acier,
Bien difficile fut notre combat :
Orques étaient nombre que nul compta.
Guerre fit rage, nul n'y échappa :
Tous dans les maux durent guerroyer.

 

Mais nous finîmes par triompher :
Orques encerclés sans nul espoir,
Les hardes de bêtes les firent déchoir.
D'elles-mêmes la fin vint sans retard :
Marée de Vermine les firent tomber.

 

Pour répit, nos lointains parents
Voulurent vaincre par le feu ardent :
Démons devinrent leurs dominants.

 

***


VII

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Nos parents avec feu-démon
Assaillirent nos chétifs ennemis ;
Les vaincus furent tous asservis.
Sans morale, parents pervertis
Cherchèrent esclaves pour leurs donjons.

 

Pour leurs âmes magie fut poison :
Même les nains puissants furent sapés.
Trop de pouvoir fut libéré,
Qui y touchèrent tous furent damnés ;
Déchirèrent le monde pour éons.


Ainsi le grand mal prospéra :
Séismes, inondations, orages
Qui des démons ouvrirent la cage,
Apportèrent mort, mépris et rage :
Tous crûmes notre fin ici-bas.

 

L'Orient demeura lieu de mort :
La vermine conquit la Vétie ;
Les hommes libres par sombre roi meurtris,
Dans peur et effroi asservis,
Nul lieu de paix et réconfort.

 

Ces jours et nuits mélancoliques,
Cet âge de tonnerre fut tragique,
Sans nul personnage héroïque.

 

***


VIII

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Âge de Feu, de Désolation.
Nos sombres parents ont échoué :
Des démons n'eurent nulle loyauté ;
Tout fut perdu ; finirent brûlés.
Le monde fut bûcher pour démons.

 

Un cataclysme dans leur sillage :
Brûlèrent la terre, ouvrirent des portes
Vers la folie, des contrées mortes.
La Fournaise et ses fous zélotes
Nous laissèrent mourir dans la rage.

 

Mais le feu apporta bonne chose
Qu'enfin hommes surent se combiner :
Ensemble vermine avons tué.
Les hommes virent le jour se lever,
Finirent enfin les temps moroses.

 

La fille de soleil et d'acier
Occit le terrible Roi des rats.
Fière comme un Nain elle se dressa,
Sur les anciens serments jura,
Pour les amis et vrais alliés.

 

Des épées des hommes fut le temps :
Désordre, ruine d'avant le printemps.
La mine grave et le cœur ardent.

 

***


IX

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Notre passé ne fut que rage ;
Hors de cendres et fumées amères !
Laissons de côté la colère,
Que tous ceux qui en sortirent fiers
Entrent dans le glorieux Neuvième Âge !

 

Modifié par Ghiznuk
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Magnifique traduction !

 

Au 6e age, cependant, plutot que : "Démons devinrent leurs dominants"

j'aurais attendu : "Sur les démons furent dominants".  

Il me semble aussi que la phrase du 7e age "La vermine conquit la Vétie"

devrait se lire "La vermine conquise en Vétie", comme le dessin le montre bien.

Modifié par Calisson
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Coucou,

 

La phrase mentionnant une éventuelle dominance de démons est absente de la VO, c'est un ajout créatif de la VF :wink:

C'est vrai qu'à terme les Nains infernaux ont réussi à asservir des démons du feu, mais sur le court terme, leur projet a tout d'abord magnifiquement foiré.

D'autre part, il faut pas oublier qu'il s'agit d'un poème rédigé par des nains des Forteresses, donc par souci de morale, il convient d'insister sur le fait que les nains infernaux ont cessé d'être de « vrais nains » et que ce sont eux qui sont esclaves des démons (puisqu'ils dépendent désormais d'eux pour leur survie), quoique puissent en penser ces mêmes nains infernaux.

 

Pour la phrase sur la Vermine, je ne vois pas de quel dessin tu parles, par contre, la phrase en VO dit : « And Vetia Vermin conquered », ça m'a l'air dépourvu de la moindre ambigüité :wink:

 

Merci pour les retours !!

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Ben, le dessin du GBR p.129, juste au-dessus du texte du bas concernant le 7e Age.

On voit nettement des rats empalés et d'autres rats servant de marchepied au chevalier noir.

Pas vraiment des têtes de conquérants.

 

Grammaticalement, "Vetia vermin conquered" peut se comprendre de plusieurs manières :

  1. la vermine de la Vetia a conquis (quelque chose) =  "Vetia vermin conquered (something)"
  2. la vermine a conquis la Vetia =  "vermin conquered Vetia"
  3. la vermine de la Vetia demeure conquise = "Vetia vermin (remains) conquered" . 

Il faut analyser un peu plus.

  1. ne convient pas car "A dark King" ne peut pas être le complément d'objet direct, puisqu'il est le sujet de la phrase suivante. 
  2. "conquered", au passé simple, n'est pas cohérent avec le temps présent de la phrase précédente. 
  3. "conquered", participe passé, est cohérent avec la phrase précédente avec laquelle elle est liée par "And".

Bon, les licences poétiques en anglais, on peut disserter dessus sans fin. 

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Je suis d'accord que l'interprétation 3 est tout à fait possible, je vais en causer ac Anglachel pour voir ce qu'il en pense, mais là comme ça, c'est plus simple :wink:

Sinon que dire par rapport à ce roi mis à part qu'il a sans doute occis des Vermines pour assurer une certaine indépendance à ces « the last free men », mais certainement pas que la Vétie a été arrachée à la Vermine. Il a en effet fallu attendre l'arrivée de Sunna pour cela.

 

 

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