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[40K] L’Hérésie d’Horus : et si on parlait de l’intrigue principale ?


Loran

Messages recommandés

Salut les lecteurs !

 

Ayant découvert cette grande fresque qu’est l’Hérésie d’Horus l’année dernière, j’ai enchaîné les romans goulûment. Arrivé au tome 36 « The Path of Heaven » je me suis fait la réflexion qu’il était temps de faire un topo sur l’intrigue principale et son développement.

 

 

ALERTE SPOILERS !!

 

 

LE REGISTRE DE L’HERESIE

 

Pour commencer penchons-nous sur la nature du récit. Sur quels ressorts repose cette grande fresque qu’est l’Hérésie d’Horus ?

 

Très clairement deux registres émergent : celui de l’Épique et de la Tragédie.

 

Le registre Épique d’abord, parce que l’on parle de dieux du Chaos, de Surhommes, de conquête de la Galaxie… La quasi-totalité des romans tournent autour des Légions Spaces Marines et de leurs batailles héroïques. Il y a certes des humains normaux, mais ils servent en majorité de personnages secondaires ou alors ne sont présents que pour apporter une touche « humaine » à l’intrigue.

 

Bien que certains soient intéressants (Lotara Sarrin du Conqueror & autres) la plupart ne sont finalement que des « figurants » qui apparaissent uniquement le temps d’un roman. Les seules exceptions à cette règle sont Euphrati Keeler et ses compagnons, qui sont apparus dès les premiers romans et ont donc une place à part. Je ne compte pas Malcador et les Perpétuels (qui seront évoqués plus tard et qui peuvent difficilement être qualifiés d’humain).

 

Mais l’Hérésie d’Horus est aussi une Tragédie. Les principaux thèmes s’accordent très bien à ce style : la Trahison, la rébellion des fils contre le père, la lutte entre frères et enfin un destin tragique et inéluctable qui attend les personnages principaux.  

 

Pour s’en convaincre il suffit de reprendre la définition du Larousse :

« La tragédie classique met en scène des personnages illustres empruntés à la mythologie et à l’histoire dans le but de susciter l’émotion et la catharsis. La tragédie moderne conte aussi la lutte désespérée d’êtres ordinaires contre un destin inéluctable. »

 

On voit bien les personnages illustres (les Primarques et l’Empereur, autour desquels tourne l’histoire), l’émotion (les grandes trahisons, la mort de certains personnages, les derniers carrés désespérés) et le destin inéluctable. L’Empereur (dans « The Outcast Dead ») et certains autres personnages semblent en effet connaître par avance leur futur pas très joyeux.

 

 

LE SAVOIR, C’EST LE POUVOIR (?)

 

Ce qui nous amène à une question intéressante, celles des personnages « Sachant ».

 

En effet l’univers de Warhammer 40 000 repose en large partie sur les Grands Mystères : la nature du Mechanium, l’origine de l’Empereur et de ses Fils, les secrets perdus des races Xenos et du Warp etc… Autant de secrets qui ne sont souvent évoqués qu’à demi-mot, via des allusions ou des métaphores.

 

La grande majorité des personnages naviguent dans une réalité dont une large partie leur échappe. Pour preuve, la plupart des Primarques n’ont avant l’Hérésie qu’une connaissance très limité des motivations de l’Empereur, du Chaos et même de leurs propres origines.

 

Dans cet univers mystérieux un certain nombre de personnages se distinguent parce qu’ils sont « Sachant ». Ils ne connaissent pas tous les secrets de l’Univers, mais ont une vision globale assez complète et comprennent les principaux enjeux.

 

Le premier d’entre eux est l’Empereur, qui occupe le rôle de Sage en haut de la Montagne. Central dans l’Histoire, il n’intervient pourtant quasiment jamais directement. On ne le voit et on ne l’entend généralement que par souvenirs interposés ou ses intermédiaires (Malcador, le meilleur téléphone arabe de tous les temps entre le Trône d’Or et le reste de la Galaxie). Pour ailleurs l’Empereur n’intervient qu’indirectement, bloqué sur Terra par la faute de son fils Magnus.

 

Cette astuce scénaristique est logique, cohérente et surtout nécessaire. Quasi-divin par essence, l’Empereur est en effet une force qui semble capable de renverser le cours de la bataille par sa puissance et son savoir. S’il pouvait agir à sa guise, toutes les batailles et tragédies de l’Hérésie seraient éclipsées par son intervention.

 

L’Empereur en est donc réduit à son statut de Sage en haut de la Montagne attendant l’heure de l’Ultime Bataille pour intervenir. C’est finalement un rôle qu’on retrouve assez souvent dans la Fantasy, un personnage d’une puissance incomparable qui conseille ou s’oppose aux protagonistes et qui n’interviendra qu’à la Fin. Pour citer quelques auteurs de Fantasy on voit ce ressort scénaristique dans la Roue du Temps, dans certains Gemnell et dans les romans de Brent Weeks.

 

Mais il existe également un autre type de personnage « Sachant ». Et nous arrivons ici à l’épineuse question de la Cabale et des Perpétuels.

 

Pour rappel la Cabale est une coalition d’ancien Xenos essayant de manipuler (avec plus ou moins de succès) l’essor de l’Humanité et le destin de la Galaxie. Les Perpétuels sont eux des êtes immortels, mais pas invulnérables, qui peuvent être autonomes, au service de la Cabale ou à celui de l’Empereur.

 

Tous ces personnages partagent un point commun : ils ont une vision globale et cohérente de la Galaxie. Ils n’en connaissent pas tous les secrets, loin de là, mais détiennent la plupart des grandes Vérités notamment celles concernant le Warp. Leurs interactions avec l’Hérésie forment donc une « sous-intrigue principale » qu’on retrouve dans plusieurs romans.

 

Il n’y a pas grand-chose à ajouter sur la Cabale, d’abord parce qu’on la voit peu mais aussi parce que ses personnages non humains sont très peu développés. On s’attache donc peu à ses motivations et ses objectifs, et au final on la considère rapidement comme un antagoniste secondaire sans grand intérêt.

 

Les Perpétuels ont eux par contre un réel intérêt. Ils viennent en effet s’intercaler dans le registre Tragique et Épique de l’Histoire. Ils n’ont pas la puissance des Primarques et des Spaces Marines, mais ne sont pas non plus ignorants ou influençables comme les humains ordinaires. Ils occupent le plus souvent le rôle « d’Observateur extérieur » qui apporte un point de vue auquel le lecteur peut s’identifier avec un recul sur l’histoire et les autres protagonistes.

 

Par leurs statut « ordinaire » (outre le fait que certains disposent de capacités psychiques redoutables), ils introduisent une dimension humaine en montrant à hauteur d’homme l’impact du conflit et des décisions des personnages principaux. Ils remplissent ainsi un rôle très différent du Sage en haut de la Montagne (l’Empereur).

Ce rôle du personnage « Sachant » comme Observateur extérieur marche assez bien, et permet de sortir temporairement du registre Épique et Tragique pour mieux y replonger plus tard. L’introduction de la Cabale, mais surtout du Perpétuel John Grammaticus, dans « Légion » est dans l’ensemble un succès.

 

Mais ce ressort scénaristique ne marche que s’il est utilisé avec modération. En effet à force d’introduire des Observateurs extérieurs avisés et cyniques on risque de casser le rythme de l’Histoire, qui repose sur la Tragédie et l’Épique. Dans certains livres l’introduction des Perpétuels est clairement contre-productive.

 

Par exemple dans « Betrayer » le registre de l’histoire est Épique (l’invasion d’Ultramar) et Tragique (la déchéance d’Angron, la mort d’Argel Tar). Ors c’est en plein dans la bataille finale, le duel entre Primarques que soudain… un Perpétuel débarque et embarque Cyrène après une scène à l’aspect presque comique (et vas y que je sois brûlé vif en rigolant et que je tue un Space Marine possédé avec un sourire narquois).  La dichotomie avec le ton général de l’histoire est totale et vient casser le rythme de lecture au moment du paroxysme.

 

Dans « Imperium Secundus » la folie meurtrière de Curz, les tensions entre Guilliman et le Lyon sont perturbées par le suivi de John Gramticcus et de son collègue assassin qui cassent l’ambiance du roman.

 

Les Perpétuels et la Cabale finissent par former leur propre sous-intrigue, absente de certains romans et arrivant comme un cheveu dans la soupe dans d’autres.

Au bout d’un moment on a également l’impression que tous les Primarques et les Spaces Marines ne sont finalement que de grands enfants gâtés et ignorants bataillant sous le regard moqueur et/ou soucieux d’adultes (les Perpétuels et la Cabale). C’est clairement en contradiction avec les registres Tragique et Épique qui sous-tendent toute l’Hérérise d’Horus.

 

Finalement si l’arrivée des Perpétuels a permis par moment un agréable rafraîchissement en quittant le ton tragique/épique de l’Hérésie, ils sont devenus bien trop présents dans les romans au détriment de la dynamique propre à l’Hérérise.

 

 

LE CŒUR DE L’HISTOIRE

 

Mais alors, si les Perpétuels sont une sous-intrigue, quelle est l’intrigue principale ?

 

Et c’est là on nous arrive à une conclusion intéressante. L’intrigue principale est bien la plus évidente : la lutte entre Horus et l’Empereur.

 

En effet c’est ce qui sous-tend toute l’Hérésie. Finalement, après tous les combats, toutes les Tragédies, la seule chose qui comptera c’est le duel entre ces deux êtres semi-divins. Le sort de la Galaxie réglé en un affrontement au corps à corps au-dessus de Terra. Le Fils contre le Père, l’Ultime Bataille… on retrouve bien le caractère épique. La Tragédie est aussi présente, l’Empereur semblant au courant du seul destin possible, sa semi-mort et le lent déclin de l’Imperium dans une théocratie bureaucratique.  Mais comme il le souligne dans Outcast Dead, parfois la seule victoire possible est de priver l’adversaire de toute victoire.

 

Alors pourquoi cet élément central n’apparaît que de manière sous-jacente dans la majorité des romans ?

 

Hé bien c’est parce que l’Hérésie est d’abord une fresque, c’est-à-dire un grand ensemble qui permet d’introduire et de développer l’histoire de nombreux protagonistes. Il est donc important que l’intrigue principale n’avance que lentement et par à coup, pour ne pas éclipser les grands moments des différents personnages.

Pour autant cette intrigue n’est pas qu’une simple trame de fond, elle avance lentement mais surement. Un livre en particulier joue d’ailleurs un rôle central mais sous-estimé, « Vengeful Spirit ».

 

Après presque 20 tomes traitant des Légions, de divers batailles et événements, ce livre est en effet celui qui remet l’intrigue principale sur les railles et ce quasiment au milieu de la série. Il remet au cœur de l’Histoire Horus qui occupait un rôle jusqu’ici similaire à celui de l’Empereur (le Sage en Haut de la Montagne intervenant uniquement en arrière-plan des autres histoires). Il rappelle via une citation que finalement “All that’s going to be important is what happens when I face my father. That’s always been at the heart of this”.

 

Surtout ce livre fait avancer l’intrigue en dotant enfin Horus du pouvoir nécessaire pour affronter l’Empereur, la perspective de leur duel final laissant jusqu’ici peu de doute sur le résultat. A partir de ce tome, la bataille pour Terra est de facto engagée.

 

 

CONCLUSION

 

Après ce long développement, que penser de l’intrigue principale ?

 

Hé bien tout d’abord, il faut avouer qu’elle est réussie. Le dénouement de l’Hérésie tourne autour du duel Final entre l’Empereur et Horus, mais ce thème est suffisamment sous-jacent pour nous permettre d’apprécier les autres histoires sans les éclipser. C’est ce qui permet de lire chaque histoire comme un tome à part, même s’il est préférable d’avoir une continuité dans la lecture pour comprendre certaines références.

 

Le seul bémol, c’est finalement la sous-intrigue des Perpétuels et de la Cabale qui irrigue également toute l’Hérésie. Paradoxalement cette histoire secondaire est par moment plus développée que l’intrigue principale, ce qui est doublement nuisible.

 

D’abord parce que l’aspect humain et d’observateurs extérieurs des Perpétuels vient casser le registre épique et tragique suis sous-tend cette grande fresque. Mais aussi par ce qu’ils introduisent une continuité qui rend difficile la lecture de certains romans sans avoir lu les précédents. Comment comprendre toutes les apparences/références à John Grammaticus sans avoir lu « Légion » par exemple ? Il devient donc difficile d’apprécier chaque roman individuellement, sans ordre de lecture, ce que permettait justement dans une certaine mesure l’intrigue principale.

 

 

J’espère que vous avez trouvé cette longue digression intéressante, et je suis très curieux de voir quel est votre interprétation personnelle de l’intrigue de l’HH !

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Salut @Loran et merci pour cette analyse détaillée. N'ayant moi-même qu'une connaissance parcellaire des bouquins (on va dire que je me spécialise sur un format particulier :)), je ne me sens pas légitime pour m'embarquer sur le sujet, mais je tiens à souligner trois points, pour ouvrir le débat:

  • Les univers de Games Workshop sont un condensé plus ou moins digéré de toutes les références littéraires, (pop) culturelles, historiques et politiques qu'une bande de geeks Anglais des années 70/80 pouvait avoir. Je grossis volontairement le trait, mais je pense que cela reste très vrai pour comprendre comment le lore de 40K s'est construit au fil des années. S'il y a des figures/schémas classiques de la littérature épique ou fantastique qui apparaissent, c'est tout à fait logique.
  • L'Hérésie d'Horus a commencé comme une vague référence justifiant la sortie d'un jeu de figurines de Titans (comme expliqué par @gilian ailleurs). Ce n'est devenu un événement jugé central du lore que bien plus tard dans la vie du jeu. Lorsque la BL s'est mise à travailler sur le sujet, elle a dû composer avec une histoire simpliste et une multitude de développements annexes (les Primarques...) qui n'avaient jusqu'alors été pensé comme un tout cohérent. Je gage que si elle avait eu la possibilité de partir de 0, pas mal d'éléments auraient été différents (les Primarques...). À ce titre, je suis curieux de voir ce que donnera Dawn of Fire, qui nous est présenté comme la nouvelle Hérésie.
  • L'Hérésie a été écrite par une bonne quinzaine d'auteurs différents, sur une douzaine d'années. On ne peut pas lui demander d'être aussi logique et bien construite qu'une oeuvre pensée et exécutée par un seul écrivain. Les éditeurs de la BL ont reconnu publiquement qu'ils ont appris en marchant, et même si la fin du processus semble être très contrôlée, il y a eu une époque où, pour caricaturer, n'importe qui pouvait sortir n'importe quoi (parce que je suppose que ça devait bien se vendre). C'était du gros fan service, sans intérêt pour l'avancement de l'intrigue, et c'est une des faiblesses de l'Hérésie. D'ailleurs, d'un point de vue factuel, la plupart des événements couverts après la fuite de l'Eisenstein, et jusqu'au commencement du siège de Terra, sont accessoires pour la compréhension globale de l'Hérésie. Les bouquins peuvent être intéressants à lire, mais on sait pertinemment que Horus et Pépé auront leur tête à tête final au dessus du Bhoutan.

 

Schattra, perpétuellement blasé ^^

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Ce que je relève c'est que tu considères - si j'ai bien compris - outcast dead/morts oubliés comme un roman important dans le cycle, et ça me fait plaisir parce que c'est amha un  des romans les plus mésestimés.

 

Sinon pour le reste je suis globalement d'accord, mais ce qui fait l'intérêt de la série pour moi c'est pas la trame pépé-horus ce sont justement tous les autres personnages. Le combat final étant déjà connu et décrit par ailleurs (sous forme de nouvelle ! Et du point de vue de l'Empereur!) au final osef un peu de la toile de fond.

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Merci @Loran pour ce sujet. Je suis assez d’accord avec ta critique des sous intrigues de la Cabale et des Perpétuels. Je les trouve assez mal foutues et floues quant à leurs implications dans la trame centrale de l’Heresie.

Mais elles justifient aussi les motivations de deux légions: l’Alpha Legion et les Salamanders (Enfin surtout de leur primarque). Dans les deux cas je trouve que cela n’est pas particulièrement réussie. Pour les premiers, si l’idée d’une legion agent double est interessante, les motivations de la Cabale et donc celle de l’AL de suivre cette voie  sont pour le moins bancales. Pour les seconds, il s’agit sûrement de l’axe narratif le plus faible de l’HH, faisant de la mort de Vulkan un running gag sans aucune impact réelle sur la trame centrale.

Plus généralement, le problème vient je crois du nombre trop important de légions qui conduit à devoir donner à chacun des destins originaux qui ne peuvent pour certains s’agencer intelligemment avec la trame centrale.

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Merci ça me permet d'aborder une facette de l'hérésie que je ne savais pas trop comment aborder dans mes résumés^^.

Comme certain doivent être au courant je suis en train de chroniquer l'intégralité de l'Hérésie en remettant la main sur tout les textes de la blacklibrary qui ont été écrit dessus. Et je vais profiter du poste de @Loran pour aborder le contexte.

 

I La Création

 

Au départ c'est un prétexte pour sortir un jeu de Titan et petit a petit ça a été documenté par des articles fluff de white Dwarf ou dans les codex mais ça a été fait en ordre très dispersé et surtout sans aucune concertation. Beaucoup de gens vous diront que c’était mieux avant qu'il y'avait moins de complication et de controverse mais c'est surtout parce qu'il y'avait pas mal de point d'ombre et que ça laissait beaucoup sujet a l'imagination de chacun.

 

Au début des années 2000 quand le projet de réécrire l'Hérésie d'Horus est lancé, je ne suis pas sur qu'ils réalisent dans quoi ils se lancent réellement. D'ailleurs d'après les différentes postfaces des livres (postface pas toujours présentes dans les dernières éditions des livres), on se rend compte qu'en 2014/2015 les auteurs commencent à devoir finir l'Hérésie. Certains livres sont supprimer de la trame d'autre sont fusionné. L'exemple le plus documenté est la vieille terre de Nick Kyme, au départ il devait y'avoir un long passage sur les guerrier Tonnerre et leur histoire et ça a été remplacé par des passages d'un livre devant s'appeler la 10eme de fer et qui devait raconter l'histoire des Iron Hands après la mort de Ferrus.

 

D’après les auteurs aussi on est passer d'un contrôle très stricte de la BL au départ sur plus de liberté pour les auteurs a l'arrivé et ça se sent beaucoup sur la qualité général (je vais pas revenir sur la qualité de certain tome en particulier). Et ça se voit aussi sur la serie du Siege de Terra. Les auteurs, producteurs, redacteurs se réunissent, ils ont a leur dispositions tout se qui a été écrit avant et on un planning général de la trame et de l'histoire et tout est organisé en avance.

Contrairement au fiasco de l'organisation du réveil de la bête ou les auteurs ont écrit leur livre en même temps sans aucune concertation.

Après ça n'empeche pas certain raté... Comme par exemple le fait d'oublier les White Scars et de s'en rendre compte 5 ans après le début

 

Il y a 22 heures, Loran a dit :

L’Empereur (dans « The Outcast Dead ») et certains autres personnages semblent en effet connaître par avance leur futur pas très joyeux.

 

Ce livre aussi est un raté... Pas par l'histoire que je trouve très bien mais c'est un raté éditorial de la black Library qui a enlever les dernières 30 pages du livres pour en faire une nouvelle qui devait sortir un peu plus tard et qui est sortie 2 ans après... Et qui change certaine chose par exemple l'incompréhension avec le message de Magnus .... (Et c'est encore plus compliqué que se que j'avais compris.).

Révélation

Dans Outcast Dead le message de Magnus arrive après Istvaan alors qu'il est arrivé 3 ans avant. En fait en lisant la nouvelle Wolf Hunt qui conclue le livre, le message est bien arrivé avant mais est resté coincé dans le palais impérial pendant 3 ans avant que la puissance psychique du message ne fasse éclater totalement les protections psychique du palais (a l'arrivé elle fait exploser les protections de la porte de l'éternité et ensuite le contrecoup fait tout sauter). MAIS parce qu'il y'a toujours un mais la novelas la purge parus dans la guerre des ombres on apprend que les barrières psychique du palais on été saboté par quelqu'un d'autre juste avant le départ de la flotte de représailles pour Istvaan^^.

 

Désolé je m'écarte du sujet. Ce que je voulais dire c'est que les liens entre les livres, ou l'intrigue principale et les intrigues secondaire se trouve souvent dans des nouvelles qui ne font pas forcement partie de la série l'Hérésie d'Horus et pour certaine qui n'ont été édité que pour des évènements spéciaux et distribuer plus largement 2 ou 3 ans après. (Aujourd'hui le 06/09/2020 il reste encore une poignée de nouvelles 10 ou 20 qui ont un peu moins de 2 ans et qui ne sont toujours pas trouvable en grand publique et qui seront surement éditer l'an prochain dans un recueil).

 

II L'ancien et le nouveau

   

L'Hérésie d'Horus c'est un peu à 40K ce que la guerre de l'anneau est aux terres du milieu, ça a durée a peine 10 ans sur des milliers d'année de la grande guerre entre le chaos et le reste du monde et on a mis une loupe dessus pour en parler.

 

Le plus gros reproche qu'on entend depuis la réécriture de l'Hérésie c'est qu'ils ont pris des libertés avec l'Archéofluff et qu'ils ont changé des trucs. Alors j'ai envie de dire oui mais c'est leur univers et du coup c'est eux qui décident

 

Après je vais prendre pour exemple une autre série pour ne pas vous spoil les volumes que vous n'avez peut être pas encore lu.

Star trek :

En 2001 la série Star Trek Enterprise sort et raconte l'histoire du premier vaisseau Enterprise. Et beaucoup de gens crie au scandale, les Vulcains sont des vrais enfoiré (même les romuliens sont moins tordu^^), les humains font n'importe quoi etc. etc.... Il y'a eu beaucoup de critique a se sujet et au final après 5 saisons tout est rentré dans l'ordre... La série est partie d'un certain point de l'histoire pour arriver a un point connu.

 

Et c'est la même chose avec l'Hérésie d'Horus, plus on s'approche de la fin du Siège de Terra plus tout rentre dans l'ordre. Les Senseï, les perpétuels, le guerrier qui sauve l'empereur dans son combat contre Horus (merci de ne pas spoil ici ou alors mettez bien les balises sinon je me fais engueuler).

 

III Les intrigue annexe :

 

Attention c’est un avis personnel, je n’ai pas trouvé d’info la dessus.

 

Pour moi il y’a deux sortes d’intrigues annexe :

En premier celle qui fait un peu office de fan services et d’approfondissement de l’intrigue d’une légion.

Les livres sur les dark angel, les blood angel ou même les ultramarine nous permette d’approfondir l’histoire et de justifier un peu la non présence de certaines légions sur Terra.

En deuxième je pense que c’est une liberté accorder aux auteurs, comme a une époque chez Marvell, on leur impose certains sujet et en les laissant libre de développer certaine histoire annexe avec leur petit bout d’univers a eux.

 

Du coup ça va du très bon au très mauvais^^

 

IV Les auteurs

Je vais pas juger de la qualité des auteurs, il y’en a certain que je n’aime vraiment pas mais qui sont apprécié par beaucoup et d’autre que j’apprécie et qui pourtant on mauvaise pub.

Par contre il y’a eu quelques erreurs de casting, par exemple pour la trilogie sur les dark angels… Scanlon puis Lee puis Thorpe changé d’auteurs au milieu de l’histoire et surtout utiliser des spécialistes de Warhammer Battle pour une des légions les plus controversé de 40 K c’était un pari risqué.

 

Je veux aussi revenir sur le cas de Graham McNeill, je vois souvent des gens le critiqué parce qu’il n’est pas aussi bon que Abnett ou Bowden mais il ne faut pas oublier que sans McNeill il n’y aurait pas eu d’Hérésie.

Si on n’avait pas des McNeill pour sortir un livre tous les 6 mois, on n’aurait pas laissé le temps à Abnett d’écrire légion ou Bowden d’écrire le premier hérétique. (D’ailleurs Reynolds l’a un peu dit dans une interview avant de partir, certains auteurs sont plus enclins à faire le sale boulot que d’autre.)

 

 

Voila^^ et sinon :

 

J'ai envie de dire attendez la fin du siège de Terra, vous aller avoir une surprise, beaucoup de choses trouvent leurs explications à se moment la.

 

Pour moi l’arc narratif de l’Alpha Légion est peut être le plus étoffé de l’Hérésie avec la dualité entre Alpharius et Omegon et la fameuse troisième voie que l’on retrouve justement dans les morts oubliés : la guerre éternelle

1 : si l’humanité gagne le chaos va finir par gagner et l’humanité disparait

2 : si l’humanité perd elle disparait

3 : si la guerre ne s’arête pas l’humanité survie.

 

L’histoire des perpétuel tend aussi vers cette solution avec le plan mit en place entre Eldrad et Gramaticus. Le sauvetage de Vulkan pour qu’il puisse être sur Terra et les révélations de Saturnine.

 

Il y a 22 heures, Loran a dit :

Au bout d’un moment on a également l’impression que tous les Primarques et les Spaces Marines ne sont finalement que de grands enfants gâtés et ignorants bataillant sous le regard moqueur et/ou soucieux d’adultes (les Perpétuels et la Cabale). C’est clairement en contradiction avec les registres Tragique et Épique qui sous-tendent toute l’Hérérise d’Horus.

 

Mais c'est exactement ça et c'est voulus. Même dans les romans les plus récent sur le sombre imperium c'est a dire 41K certains auteurs continuent a jouer sur le fait que l'Hérésie d'Horus c'est pour la grande majorité des haut placé de l'imperium, une guerre civil entre soldat génétiquement modifier qui a mal tourné. Une brouille famillial entre les fils de l'empereur.

Pour la Cabale l'humanité n'est qu'une gène qu'ils auraient du gérer au début en détruisant Terra mais a l'époque la Cabale était plus réfléchit et moins extrémiste.

Le problème de la Cabale et des Perpétuels c'est qu'on n'a pas finit le cycle et que les révélations sur leur implication arrive seulement maintenant. (enfin surtout pour les perpétuels, sachant que la cabale a eu un petit soucis avec Eldrad ^^).

 

Pour Cyrène c'est une histoire non exploité pour le moment, je n'ai pas retrouver la trace de la dame rouge...

Et il ne faut pas oublié qu'une faction de la cabale est toujours active au 41eme avec les Dark Angel.

 

Je vais m’arrêtè la, sinon je vais finir par lâcher un spoiler sans faire exprès^^.

 

Gilian bibliothécaire de la blacklibrary^^

 

PS : je suis en train de finir mon article sur les Ange de Caliban et au volume 38 de l’hérésie d’Horus pour le moment un seul livre n’est pas au bon endroit c’est la Damnation de Pythos parce que ce n’est pas un livre hérésie d’Horus mais une prequel de la WarZone Pandorax.

 

 

 

 

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Merci @Schattra et @gilian pour vos explications sur l’origine de l’Hérésie d’Horus dans le Lore. Je pensais qu’il s’agissait d’un élément développé depuis le début de Games Worshop, je n’avais pas réalisé que c’était aussi récent.

 

De plus Gilian ta description de la ligne éditoriale de la BL me permet de bien mieux comprendre les problèmes avec la trame principale.

 

Il y a 9 heures, gilian a dit :

D’après les auteurs aussi on est passer d'un contrôle très stricte de la BL au départ sur plus de liberté pour les auteurs a l'arrivé et ça se sent beaucoup sur la qualité général (je vais pas revenir sur la qualité de certain tome en particulier). Et ça se voit aussi sur la serie du Siege de Terra. Les auteurs, producteurs, redacteurs se réunissent, ils ont a leur dispositions tout se qui a été écrit avant et on un planning général de la trame et de l'histoire et tout est organisé en avance.

Contrairement au fiasco de l'organisation du réveil de la bête ou les auteurs ont écrit leur livre en même temps sans aucune concertation.

Après ça n'empeche pas certain raté... Comme par exemple le fait d'oublier les White Scars et de s'en rendre compte 5 ans après le début

 

C’est intéressant, cela souligne que l’HH a une ligne éditoriale qui a évolué (ce qui n’est pas surprenant non plus quand on pense au nombre de livres sortis ^^).

 

Du coup je me demande : est-ce que l’on sait si l’intrigue secondaire de la Cabale a été imposée pour créer une continuité entre les romans, comme à ce moment le contrôle de la BL était apparemment plus strict, ou si c’est une création de Dan Abnett ?

 

Citation

Et c'est la même chose avec l'Hérésie d'Horus, plus on s'approche de la fin du Siège de Terra plus tout rentre dans l'ordre. Les Senseï, les perpétuels, le guerrier qui sauve l'empereur dans son combat contre Horus (merci de ne pas spoil ici ou alors mettez bien les balises sinon je me fais engueuler).

 

C’est vrai que c’est la limite de mon analyse, mon topo s’arrête aux deux tiers des bouquins (tome 36 Path to Heaven), mais je suis rassuré de savoir que certains éléments saugrenus trouvent une explication logique plus tard ^^


Par contre c’est bien le problème d’une série aussi longue, quand il y a des incohérences qui ne sont expliquées qu’à la fin on risque de perdre le lecteur en route. D’ou le petit reproche à la BL sur ce sujet, d’autant plus qu’à partir des derniers tomes c’est difficile de comprendre les romans sans avoir lu une bonne partie des précédents. 


Pour moi le fait que l’histoire raccroche toutes ses intrigues à la fin est le signe que la ligne éditoriale a échoué à garder une continuité dans la trame principale. Du coup pour comprendre certains événements, il faut avoir lu tel ou tel paragraphe dissimulé dans l’un des 54 livres de la série. 

 

Citation

Je veux aussi revenir sur le cas de Graham McNeill, je vois souvent des gens le critiqué parce qu’il n’est pas aussi bon que Abnett ou Bowden mais il ne faut pas oublier que sans McNeill il n’y aurait pas eu d’Hérésie.

 

Bien d’accord sur McNeil, son travail prolifique a permis un rythme de publication régulier. Et puis j’admets avoir adoré la plupart de ses livres !

 

Citation

Mais c'est exactement ça et c'est voulus. Même dans les romans les plus récent sur le sombre imperium c'est a dire 41K certains auteurs continuent a jouer sur le fait que l'Hérésie d'Horus c'est pour la grande majorité des haut placé de l'imperium, une guerre civil entre soldat génétiquement modifier qui a mal tourné. Une brouille famillial entre les fils de l'empereur.

Pour la Cabale l'humanité n'est qu'une gène qu'ils auraient du gérer au début en détruisant Terra mais a l'époque la Cabale était plus réfléchit et moins extrémiste.

Le problème de la Cabale et des Perpétuels c'est qu'on n'a pas finit le cycle et que les révélations sur leur implication arrive seulement maintenant. (enfin surtout pour les perpétuels, sachant que la cabale a eu un petit soucis avec Eldrad ^^).

 

Pour la Cabale ce qui me gêne surtout c’est la quasi-indifférence qu’elle génère en réalité. C’est censé être un antagoniste majeur, mais elle est si peu décrite que finalement on est toujours surpris de la voir débarquer dans une histoire. Ses personnages sont tellement peu développés qu’on ne peut guère s’y attacher. Sur le plan éditorial c’est pour moi un échec complet, même si son intervention est justifiée dans le Lore.

 

A l’inverse même si l’intervention des Perpétuels est par moment contre-productive, elle à au moins le mérite de nous faire découvrir des personnalités intéressantes et un autre point de vue sur l’univers de l’HH.

 

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Mais elles justifient aussi les motivations de deux légions: l’Alpha Legion et les Salamanders (Enfin surtout de leur primarque). Dans les deux cas je trouve que cela n’est pas particulièrement réussie. Pour les premiers, si l’idée d’une legion agent double est interessante, les motivations de la Cabale et donc celle de l’AL de suivre cette voie  sont pour le moins bancales. Pour les seconds, il s’agit sûrement de l’axe narratif le plus faible de l’HH, faisant de la mort de Vulkan un running gag sans aucune impact réelle sur la trame centrale.

 

C’est exactement le souci, finalement la Cabale sert souvent d’excuse pour développer les intrigues de certaines Légion que de véritable intrigue principale.

 

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Merci ça me permet d'aborder une facette de l'hérésie que je ne savais pas trop comment aborder dans mes résumés^^.

Comme certain doivent être au courant je suis en train de chroniquer l'intégralité de l'Hérésie en remettant la main sur tout les textes de la blacklibrary qui ont été écrit dessus. Et je vais profiter du poste de @Loran pour aborder le contexte.

 

Je suis en train de découvrir tes résumés (en évitant les Spoiler ?) et franchement bravo pour le travail accompli !

 

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Ce que je relève c'est que tu considères - si j'ai bien compris - outcast dead/morts oubliés comme un roman important dans le cycle, et ça me fait plaisir parce que c'est amha un  des romans les plus mésestimés.

 

Pour moi Outcast Dead et Vengeful Spirit sont en effet largement sous-cotés, aussi bien pour leur qualité littéraire que pour ce qu’il apporte à la série.

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