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[40K] Ruze Brutale, propagande éhontée


P T-L

Messages recommandés

Waugh ! En vente partout, de Charadon à Octarius !

 

https://www.games-workshop.com/fr-FR/Brutal-Kunnin-FR-PB-2020

 

Sous une couverture illustrée à moindre frais et derrière un descriptif produit banal, voilà le premier roman en VF dont les valeureux Orks sont les héros, et côté narration distrayante, il relève le niveau en plus de changer par rapport à la sempiternelle propagande pas drôle à la gloire des space marines, où les pov' zorks servent de faire-valoir.

Entendons-nous : ça reste de la pseudo-SF comme tout l'univers de 30K et 40K, mais en plus de mettre en scène le point de vue ork, l'intrigue générale comme les scènes d'action sont nettement plus plausibles que la norme de chez Black Library. Il n'y a pas de héros désintéressé ou plein d'empathie pour servir d'exemple, les personnages se tirent dans les pattes à la première occasion, on s'éloigne du premier degré soporifique et du sérieux de commande habituels. Le tout est ponctué de situations rendues comiques par le point de vue pragmatique et les solutions spontanées d'Ufthak le nob, en espérant qu'en français ce sera plus divertissant et moins laborieux à lire que ce qu'on a souvent vu dans cette collection.

C'est moi qui ai traduit la chose, ce qui n'est pas en soi un gage de qualité, encore que j'y aie consacré  nettement plus que le temps raisonnablement alloué à ce genre de tâche (qui plus est, comme le sait l'honorable assistance, je joue un gros tas d'orks depuis plusieurs éditions de 40K). Si, après une longue absence du WaFo, j'en fais la propagande ici, c'est pour appuyer la démarche pro-ork peu commune, ainsi que l'auteur Mike Brooks. Celui-ci tient la route tout autant qu'un Guy Haley, son précurseur méritoire avec les récits orks de Sanctus Reach d'il y a six ans, qui n'ont jamais été traduits. Seul point faible à mon sens, les héros sont d'affreux bad moons jaunes (plutôt, par exemple, que des vaillants defskulz si bleus et si inventifs), mais on ne peut pas tout avoir.

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Il y a 20 heures, P T-L a dit :

C'est moi qui ai traduit la chose,
[...]
 Seul point faible à mon sens, les héros sont d'affreux bad moons jaunes (plutôt, par exemple, que des vaillants defskulz si bleus et si inventifs), mais on ne peut pas tout avoir.

1/ J'hésitais à le prendre... Ben largument 1 m'a convaincu, tu sais vendre cher Peuteuleu! ?

2/ Ah encore ces paons se pavanant, c'est en effet un contre atout.

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Pareil que @gilianje comptait de toute façon lire le livre.  J'ai juste un peu peur que le style de l'auteur ne corresponde pas à la faction au vu de sa précédente œuvre.

 

@P T-LEst-ce toi qui a traduit le précédent tome du même auteur "Rites de passage"

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J'avais peur d'une nouvelle traduction française qui ne respecte pas les "karaktéristiks" du langage ork (quand on cause peau-verte, y a des règles nom d'un squig !) mais savoir que le Prince lui-même est aux kommandes m'encourage définitivement à choper eul'boukin !

 

 

Le 10/10/2020 à 15:15, P T-L a dit :

Une anthologie à venir contiendra "Tant que ya l'Warp ya moyen", la VF de "Where dere's da Warp dere's a way", petite nouvelle en prélude à Ruze Brutale. À souivre.

 

J'imagine qu'il s'agit de ce recueil-là ?

 

jJCfHORvtjd6tdyU.jpg

 

Les Bad Moonz c'est la klass ! ?

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Il me semble que oui, d'après la proximité des dates de restitution en VF ; sous toute réserve, car je n'ai point accès au sommaire de cette compilation (selon l'usage, le responsable de publication alloue les diverses nouvelles à plusieurs traducteurs en parallèle, selon qui connaît quel genre, série ou auteur).

Une préoccupation chez ce genre d'histoire, c'est de ne pas en faire trop, côté orkifiage. Voilà un extrait laissé à votre appréciation : le tout premier passage, qui fait référence aux événements de la nouvelle sus-évoquée. 

 

Citation

Le voyage dans le Warp avait été étrange.

Ufthak Buzenoire savait fort bien qu’un voyage dans le Warp ne pouvait en aucun cas être normal, car Gork et Mork, avec leur sens de l’humour particulier, aimaient se jouer de leurs boyz à l’occasion. Il se souvenait de la fois où, pendant un moment, il avait vu par les genoux. Sans parler de toutes les bizarreries qu’on est susceptible de croiser dans un space hulk, comme les grozyeux avec trop de bras qui cavalent comme un cybergoret dopé au protox. C’était l’avantage des space hulks, on ne s’y ennuyait jamais. Même quand on croyait avoir tout tué à bord, il devait en rester dans un coin. Et quand bien même, à ce stade il devait au pire rester suffisamment de monde à soi pour se taper dessus si on s’ennuyait trop.

En l’occurrence, ce voyage-là ne s’était pas fait en space hulk, mais dans un vaisseau zom, dont Ufthak et ses boyz s’étaient emparés après un abordage, puis que l’Tekno avait équipé d’un engin qu’il avait baptisé l’Dékapiteur Warp. S’en était ensuivie une implosion empyréenne proprement catastrophique, qui apparemment était la bienvenue, encore qu’Ufthak ait plutôt assimilé le terme  “katastrofik” à quelque chose qu’il valait mieux ne pas subir soi-même. Ce phénomène avait entraîné dans le Warp non seulement le vaisseau zom, mais aussi tous les navires orks alentour, et les avait ramenés au point de départ de l’astronef avant son dernier saut.

(Ajoutons l’épisode où la plupart des cadavres de l’équipage zom s’étaient agrégés en une masse de chair et d’acier assoiffée de sang ork, et aussi les divers faciès de zoms hurlants qui couraient sur leurs pattes insectoïdes et crachaient du poison, mais de toute manière il fallait bien de quoi divertir les boyz pendant le trajet.)

À présent ils étaient arrivés à destination, en émergeant du Warp sans plus que la sensation fugace, chez Ufthak, d’avoir le squelette mal placé. Et il fallait voir à quoi ressemblait la destination.
— C’te planète est en métal, déclara Mogrot Dent-rouge en regardant par un hublot.
Ufthak acquiesça avec sagesse. Avant l’abordage du vaisseau zom, Mogrot et lui avaient été rivaux, chacun des deux guerriers convoitant la place d’honneur sous les ordres de Badgit Marteau-ki-Klak’. Grâce à un concours de circonstances impliquant un gros robot, plusieurs décès et une transplantation réussie via les bon soins du Dok Drozfang, la tête quasi intacte d’Ufthak s’était retrouvée sur le corps nettement plus massif du surnommé Marteau-ki-Klak’. Après un bref conciliabule sous forme de koups d’boule, Mogrot accepta de se contenter de la fonction de bras droit d’Ufthak. Ce qui ne signifiait certes nullement que ce dernier faisait confiance à Mogrot, mais du moins avait-il la certitude que ledit Mogrot ne tenterait point de le poignarder tant qu’il ne serait pas déjà blessé.
— On se croirait chez des mékanos zoms, dit Ufthak. Le vaisseau mékano zom vient d’un monde mékano zom. Ça m’semble normal.
— Pourquoi qu’ils font ça d’ailleurs ? s’interrogea Mogrot. Ils rendent leurs planètes toutes brillantes pour montrer que ya des trucs à prendre, et quand qu’on veut les prendre ils se fâchent et ils veulent tout tuer ?
— C’est l’souci avec les zoms : ils sont pas logiques, affirma Ufthak avec conviction.

 

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  • 1 mois après...

Bon, ben fini, et me suis bie  marré. La logique Ork est bien foutue et amené parfaitement en opposition a celle du mechanicus. 

@P T-L jai remarque quelques coquilles (3-4 de memoire) , je te fouetterai si je te croise ? Mais bien joue pour la grande majorité, cewt quand meme plus agreable quand le traducteur sait de quoi il cause et ca se sent. 

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Oui, hélas les coquilles de tout poil ne sont quasi jamais entièrement abolies même chez les grands éditeurs, c'est fonction de l'attention aux différents stades, et chez BL ça a pu varier immensément selon les traducteurs (puis en aval selon le délai et le personnel disponibles). Dans le recueil de nouvelles, d'ailleurs, dès la page de titre du récit ork il y a un double mot dans la petite présentation, et c'est ma faute, c'est moi qui avait pondu en deux-deux la VF avant l'impression, dans une cellule google doc (vaut mieux pas trop voir les coulisses ?).

Par exemple, je pourrais en citer (cas extrême) deux très appliqués qui à l'issue de la traduction laissaient à tout casser 4-5 petites corrections à faire sur tout un roman, donc au terme des deux relectures habituelles on était bon. Et l'autre cas extrême que je ne nommerai pas non plus, il y a des années, léguait tellement de contresens, copiés-collés en vrac, voire mots non traduits et élagages de passages entiers, qu'en seconde étape de relecture (donc après l'écrémage initial majeur) il restait de l'ordre de deux à quatre cents corrections allant de la pauvre coquille au contresens qui, par pure saturation, avait franchi le premier filtre. Mécaniquement ça en fait davantage en bout de parcours.

Modifié par P T-L
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  • 3 semaines après...

Un bouquin assez étrange et donc un retour lui aussi étrange. J’ai déjà dans un premier temps essayé de le lire une première fois lors de sa sortie. Au bout d’une cinquantaine de pages j’ai abandonné. Les dialogues entre Orks m’ayant passablement énervé.

Je l’ai laissé de côté un mois ou deux le temps de lire autre chose (notamment le dernier Ciaphas Cain et "Shadowbreaker" du côté de la BL tous deux excellents). Puis je me suis dit pourquoi pas ne pas retenter la lecture du bouquin. Et surtout faire une relecture du roman en le lisant plus comme une parodie de WH40K ce qui concorderait avec le style graphique de la couverture.

Comme d’habitude commençons par le scénario. Le lecteur va suivre les péripéties non pas seulement de l’Ork Ufthak lors de l’invasion d’un monde forge mais aussi celui d’un des quatre grands conseillers de ce dit monde forge. Le lecteur aura donc le point de vue de l’envahisseur et celui du défenseur. Quoique le scénario soit tout simplement dénué de suspens l’opposition Ork vs Mechanicus est assez intéressant.
Nous avons d’un côté les Orks irrationnel au possible et de l’autre les têtes d’écrous qui sont tout le contraire. D’ailleurs la majorité des commandants du Mechanicus prennent les Orks comme des bêtes dénuées d’intelligence et réagissant toujours de la même manière ce qui va pousser la planète au suicide.

Parlons tout d’abord de la partie méchanicus, notamment du conseil du méchanicus qui est ridiculement grotesque. Nous avons donc pour plus haute hiérarchie un chef incompétent qui ne cesse de sous-estimer les Orks malgré les revers encore et encore, une autre qui ne chercher qu’à faire des expériences, un autre qui décide de travailler avec un techmancien SM hérétique et qui se fait duper par ce dernier comme un enfant. Et pour finir le personnage que le lecteur suivra et qui ho magie est la seule à avoir les idées claires et à avoir raison. Très franchement j’accepte qu’il existe des rivalités entre personne haut gradées ou d’autres justes folles même dans une hiérarchie du mechanicus que je voie plus comme quelque chose de robotique. Mais là de par sa mise en place c’est juste d’un ridicule sans nom. Je ne vous parle pas du personnage qui travaille avec un techmancien qui lors d’une scène décide juste de bouder comme un enfant. Comme ça. C’est un peu un conseil d’enfant qui dirige le monde forge.

C’est dommage car j’ai a contrario bien apprécié les dialogues entre adeptes du mechanicus et les parties où l’on voie agir la secutor Mitrandis.

Au niveau des Orks qui est quand même ce pour quoi le lecteur lira ce « ruze brutal », celle-ci est à l’opposé total de celle sur le mechanicus. La partie du mechanicus est écrite comme un roman normal de la BL qui se veut sérieux, celle sur les Orks est complètement différente et ressemble plus à une parodie.

Nous suivons donc Ufthak un Ork récemment nommé Nobz et qui lors de l’invasion du monde forge va devenir une légende. Il est amusant de noter la stupidité d’un Ork moyen et ce qui différencie ceux-ci d’un autre tel qu'Ufthak. Je pense que c’est une partie qu’il faut prendre avec humour, dommage que celui-ci ne soit pas toujours au point. Autant certaines scènes sont tout au plus amusantes, d’autres sont vraiment navrantes telle que le gag du squig-chien.

Un point qui m’a fait tiquer ce sont les dialogues que je n’ai pas tant apprécié que cela, je ne sais pas c’est le fait surement de voir deux Orks parlé ainsi qui m’a dérangé au plus haut point. Je n’ai pas ressenti la bestialité que devrait dégager un Ork. J’ai trouvé pour en revenir à ce que disait Nico dans sa critique sur « l’infini et le devin »  (Ici) de Robert Rath que la psyché Xenos m’avait l’air trop humanisé. Des fois j’avais juste l’impression de voir deux humains soit passablement peu intelligent mais deux humains discutés. Et non deux Orks.

Pareil Badrukk ne m’a laissé aucune bonne impression il ne s’est rien dégagé de ce personnage qui est censé être mythique dans le fluff Ork.

Malgré tout cela c’est plaisant de voir des Orks hors de leur rôle de chair à canon habituelle de la BL. Certaines réflexions tout orkesque qu’elles sont sont amusantes et certains dialogues ou réactions Orks m'ont faite sourire.

Pour finir sur l’assaut de la planète celui-ci n’est en rien détaillé et toute l’action a l’air de se finir en un jour seulement. Un jour pour envahir un monde forge sympa. Pareil la machine démoniaque qui tue un gargant Ork à elle seule qui ce fait à son tour occire par Ufthak en deux pages, mouais... 

Un livre que je ne conseille pas tellement au final. Un sujet difficile à traiter étant donné que c’est le premier livre touchant aux Orks et la réussite n’est pas total. Mike Brooks écope toujours de sujet peu ou pas traité alors qu’il est nouveau au sein de la BL et arrive toujours à pas trop mal s’en sortir je trouve même ici. Malgré mon retour plutôt négatif le roman ce lis plutôt bien sa plume étant toujours très légère et assez agréable à lire.

Noté moyen. Si je devais lui donner une note, un bon 12/20.

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  • 3 semaines après...
Le 10/10/2020 à 15:15, P T-L a dit :

Une anthologie à venir contiendra "Tant que ya l'Warp ya moyen", la VF de "Where dere's da Warp dere's a way", petite nouvelle en prélude à Ruze Brutale. À souivre.

 

Je viens de la lire, et c'est trés agréable, beaucoup d'humour avec le vocabulaire Ork et un pragmatisme dans des combats de haut niveau frisant une naïveté et un optimisme décalé propre aux orks dont on ne se lasse pas.

A chaque cas non conforme qui se présente "y'a toujours zun plan" en mode je m'en foutiste çà passe ou çà casse et c'est vraiment un plaisir à lire.

 

Enfin un roman traduit en Français sur les orks et leur vision de l'univers 40K.

Je vous le recommande, je l'ai commandé avec la nouvelle fig événementielle ork Gitzstompa et Nikkit.

Modifié par Kantor-81
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