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L'Astre sacrifié


Granville

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Bonjour à tous,

 

Après avoir posté l'année dernière une nouvelle écrit à quatre mains avec un ami (un autre est d'ailleurs en préparation), et aillant décidé de continuer à avoir un certain rythme d'écriture personnel annuel, j'ai eu envie de réaliser avec un poil de retard une nouvelle sous le thème horrifique d'Halloween en concrétisant une idée que j'ai eue il y a longtemps à la lecture de "Dagon" de ce bon Lovecraft. Vous pourriez appeler ça un "plagiat" (si la nouvelle n'était pas sortie en 1917), encore que je ne fais que copier la structure brève et claire qu'utilise Lovecraft pour transmettre son histoire, en faisant un parallèle entre mon personnage et le sien afin d'honorer son travail (les traductions, dans le cas de phrases natives, sont à ma sauce). De toute manière, je ne pourrais jamais espérer égaler sa justesse littéraire dans la manière dérangeante avec laquelle il décrit toute la fantaisie de ce qui arrive à son personnage. Je n'ai pas ce talent. J'espère que vous apprécierez quand même ce court texte, je l'ai écris en pleine nuit avec de la musique creepy dans les oreilles. Faut c'qu'il faut.

 

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              J’écris cela sous l’empire d’un moment de lucidité, car d’ici quelque temps je ne serais plus. Abandonné, au terme de mes réserves d’eau recyclée, de rations protidiques et de tranquillisants, vivant un supplice intemporel dans lequel se mêlent souffrance et désespoir, je ne puis endurer plus longtemps cette torture ; et vais ouvrir ce sas, me jeter dans ce noir éternel. Ne pensez pas, cependant, que la Nocturna dont je suis devenu l’esclave a fait de moi un faible, ou un dégénéré. Si quiconque lit un jour ces lignes hâtivement griffonnées, peut-être pourra-t-il voir –encore qu’il ne lui sera pas possible de parfaitement le comprendre– l’impossible alternative devant laquelle je me trouve et le choix que je dois faire ; la folie ou la mort.

                J’étais officier de pont sur l’un des plus fiers bâtiments de la marine calixienne : le Vertueux Destructeur. Vingt-huit mégatonnes d’un croiseur Lunar aux arêtes effilées, bardé de macrocanons et pourvu d’une puissante batterie sidérale aussi massive qu’intimidante, dont j’avais l’honneur d’être le second artilleur. Notre navire mouillait, après quelques semaines d’un confortable voyage, en orbite de Veneris, qui était par le plus heureux –et malheureux– des hasards mon monde natal ; j’avais eu le plaisir de revoir ma mère et mon père, tous deux en bonne santé et agréablement surpris d’entendre à nouveau parler d’un fils qu’ils n’avaient pas vu depuis près de quinze années. Toujours de service actif entre les courtes permissions, j’entendais que de nombreuses rumeurs couraient dans les rangs de la hiérarchie, parlant d’une imminente menace venant des marches de Drusus, et ayant déjà subjugué plusieurs systèmes mineurs éloignés. Naturellement, faisant partie du petit équipage, je n’avais rien de plus à me mettre sous la dent que les racontars des marins ; et mis à part de constants exercices de combat, notre routine n’était pas de nature à m’inquiéter. Rien, absolument rien, n’aurait pu me préparer à l’enfer que j’allais vivre ; et c’est un concours de circonstances qui m’amena à survivre là où personne ne le put.

En tant qu’officier aux armements, j’avais accès à de nombreuses pièces sécurisées dont nous testions fréquemment la préparation aux situations d’urgence. Ces endroits profondément enchâssés dans la carlingue de notre vaisseau pouvaient résister à un enfer de feu et de métal, afin de protéger les nécessaires ressources destinées à rendre la pareille à nos adversaires. Conçues également pour résister à un siège d’hypothétiques mutins, il n’était possible d’y entrer que si les occupants le voulaient bien, ou si la passerelle avait été prise.

                Ainsi, je me trouvais dans une telle pièce, seul, alors que mon chef de quart m’avait imposé un inventaire pour occuper mes heures de nuit lorsque l’attaque survint. Je ne sus jamais comment ils purent approcher si près sans être repérés, et ce fut honnêtement, à cet instant, le cadet de mes soucis. Penché sur mes tablettes de données, c’est l’alarme de bord qui me fit lever la tête alors que le petit arsenal était plongé dans le noir, soudainement traversé par la teinte rougeâtre des gyroglobes de secours.

Inquiet et incapable de rejoindre mon poste à cause d’un verrouillage de sécurité, je vis avec effroi un massacre se dérouler par-delà la vitre blindée qui me séparait du couloir adjacent à la pièce. Une monstruosité de chair et de chitine, pourvue d’un visage grimaçant et presque hilare, démembra une dizaine de matelots sans montrer le moindre signe de pitié, puis commença à les dévorer sous mes yeux horrifiés. Lorsqu’elle s’aperçut de ma présence, elle se jeta sur la protection de verre, mais ne put qu’en rayer le solide blindage malgré ses intimidantes pinces. La suite est pour moi un peu confuse, car je fus brutalement valdingué contre les parois alors que le monde devenait un maelström d’objets en tout genre ; ce que je peux en supposer, c’est qu’à ce moment toute une partie du vaisseau ait été arrachée à la coque par une force destructrice, éventrant mon navire qui déversa dans l’espace ses entrailles hurlantes sous la forme d’hommes gesticulant faiblement, de plastacier tordu et de jets de plasma brûlants.

                Lorsque je m’éveillais, ce fut pour découvrir que j’étais affalé au milieu des fournitures et couvert de contusions, mais miraculeusement vivant. Par un incroyable coup du sort, l’arsenal n’avait pas été dépressurisé par la catastrophe –bien que maintenant je regrette que ce ne fût pas le cas–, et je me retrouvais ainsi à la dérive, gratifié de provisions pour subsister assez longtemps et d’une imprenable vue sur les événements ; car les cloisons s’étaient fendues sur la longueur du couloir, le livrant à l’espace en m’épargnant ce terrible destin. Ainsi débutait mon calvaire.

                Le premier sentiment qui m’étreignit fut la terreur que l’on peut ressentir lorsqu’on se sait coincé sur un bout d’épave perdu dans l’éther. Trente centimètres de verre blindé me séparaient dorénavant du vide intersidéral, et la seule porte de sortie y menait directement. Je contemplais, égaré, le cimetière de carcasses qu’était devenu notre groupe de combat naval : le Juste gitait sur bâbord, lacéré par quelque immense léviathan, et à ses côtés, déchiré en deux comme s’il n’était fait que de papier se trouvait l’Amiral Thorne, encore parcouru de spasmes énergétiques qui couraient sur ses flancs tels de mortelles blessures. Les frégates d’escorte Indomptable, Illustre Zélé, Cheval de Guerre et Mont d’Eternité n’étaient plus que des corps démembrés négligemment écartés par un tueur implacable, et je ne pus apercevoir du Regulus qu’une proue dont l’adamantium scintillant avait été arraché en de multiples endroits. Mon propre navire n’était qu’un cadavre à la carène béante, défiguré et laissé pour mort sur le champ de bataille, au milieu des restes épars des vaisseaux civils et des plateformes de défense planétaire.

                Puis, je vis nos assassins. Les reflets d’étoile sur le métal des débris disparurent, obscurcis par une forme immense, indistincte. Elle se révéla être une créature à l’allure abjecte, faite d’une chair bistrée couverte de carapace noire qui ne craignait pas la froideur du vide. Je crus d’abord voir un de ces monstres de légende dont il est fait l’histoire contre un verre ou deux par les vieux briscards dans les cantines des vaisseaux et les bars des spatioports, mais ce mythe-ci n’était pas venu seul, et l’espace sous mes yeux devint une vague ésotérique de tentacules, de griffes et de gueules béantes de toutes les formes et de toutes les tailles qui se jetèrent sans attendre sur la planète sans défense. Ma propre survie tenait certainement au fait que ce petit rafiot n’était que de bien peu d’importance au milieu de cette folie sanguinaire, une folie qui dura assez longtemps pour que mon impuissance devienne un fardeau insupportable, alors que je pouvais observer de la haute atmosphère Veneris se couvrir d’un flot de beige teinté de rouge, et les hautes tours de ses cités-ruches être empoignées par d’immenses bras chitineux voulant les jeter à bas.

                Mon temps à bord de ce radeau fut partagé entre de longues journées à observer avec une fascination morbide ce qui se déroulait quelques milliers de kilomètres plus bas, et de courtes périodes d’un sommeil agité de cauchemars que je tentais d’effacer au réveil en errant sans but entre les étagères écroulées. Un vide complexe commençait à s’emparer de moi, aussi glaçant que celui qui se trouvait au-delà de ces parois, une certitude affolante face à la perspective d’une mort lente devant l’agonie d’une planète dévastée par un océan caquetant de destruction. A ce moment déjà je n’avais que bien peu d’espoir d’être secouru, et la raison aurait certainement voulu que je mette fin à tout cela bien plus tôt.

                Mais l’esprit d’un humain est une chose curieuse, capable de s’accrocher à la vie contre tout bon sens, même dans les pires situations. Cet espoir venimeux paralysait mon cœur et retenait mon bras, me condamnant à vivre chaque instant de ce massacre ; je les voyais dans mes rêves, arrachant le cœur de mon père de sa poitrine, festoyant sur les restes de ma mère, transformant mon ancienne Schola en banquet de professeurs et de jeunes élèves alors que les rues charriaient d’intarissables rivières de sang –je voyais tout cela, et plus encore. Au cours des jours qui suivirent –bien qu’il m’était impossible de les distinguer les uns des autres–, ces visions devinrent plus tangibles, plus consistantes, alors que je tentais d’échapper au sommeil en consommant une provision bienvenue d’une Nocturna de contrebande découverte par hasard dans la réserve. Associée à quelques antidouleurs d’une trousse de secours, elle me gardait l’esprit éveillé aussi longtemps que possible, et réduisait mes nuits à de maigres heures éparses vites interrompues par le douloureux rappel de ma folie rampante. Je crois que j’ai beaucoup chanté, et ri bizarrement lorsque je ne pouvais plus chanter. J’ai le vague souvenir d’avoir été visité par l’une de ces créatures immondes, aussi, venue chercher à se nourrir sur les corps glacés qui flottaient parfois devant ma fenêtre. Ses appendices drapèrent ma forteresse de solitude, et une protubérance annelée se colla à la solide construction de verre, sondant ainsi presque comiquement l’intérieur de l’arsenal d’un œil invisible. Ma psyché, gravement atteinte par les effets galopants de la drogue, avait fait de moi un reflet décrépi de la bouée à laquelle j’étais accrochée, et si elle détecta ma présence, elle ne jugea probablement pas utile de déployer autant d’efforts à m’atteindre ; j’étais de toute manière trop groggy pour accorder la moindre importance à ce genre d’imminence.

                Quand je suis sorti des ténèbres, forcé au sevrage par l’épuisement de mes réserves, Veneris était devenue une sorte d’aberration biologique, et les lieux où l’on luttait encore m’étaient rarement visibles entre de curieuses tours rosâtres dressées par les envahisseurs. Plus grands encore que les autres, de gargantuesques pachydermes spatiaux s’y accrochaient paresseusement pour aspirer la force vitale des milliards de citoyens qui n’étaient devenus qu’une bouillie de nourriture destinée à alimenter cette espèce carnassière. Des centaines de kilomètres de tubes démesurés se mirent à pomper pendant des jours et des jours ce qui subsistait du massacre perpétré par l’avant-garde, celle-ci étant déjà repartie dans les sombres vastitudes à la recherche d’une nouvelle victime. C’est ce terrible et avilissant tableau que découvrit la flotte impériale lorsqu’elle se décida enfin à porter secours au monde torturé.

                Un jour –ou était-ce une nuit ?–, un bruit familier se fraya un chemin dans les brumes de mon cerveau. Les parois de plastacier tremblaient au son d’un martèlement régulier, et je crus d’abord mon heure enfin arrivée alors que j’étais pulvérisé par une chute de la haute atmosphère. Mais je réalisais bien vite qu’il s’agissait du déchargement sourd des bordées d’un navire de guerre, lorsqu’entre deux titans de chair je vis apparaître des formes familières illuminées par les bouches enflammées de leurs macrocanons. L’espace s’emplit d’hurlements lourds et profonds, alors que ces choses plus semblables à des animaux de trait que des guerriers voyaient leurs tripes se déverser dans le vide par les immenses plaies purulentes que leur infligeait la flotte de combat. Un déluge de viande, de fluides et d’organes démesurés commença à orbiter avant que la majeure partie ne s’abatte sur Veneris en une pluie impie.

                L’engagement dura plusieurs heures. Bien que n’étant pas aussi forte et préparée que lors de son assaut initial, la flotte xénos chercha à se réorganiser pour contrer la menace. D’innombrables esquifs furent abattus par le feu méthodique que faisait pleuvoir sur eux la Navy ; mais lentement, ils commencèrent à grignoter sa résolution et ses réserves. Je vis d’abord un escorteur exploser, percuté par un monstre-bélier isolé qui était passé entre les mailles de la défense impériale, puis un croiseur léger se parer d’un chapelet d’explosions lorsqu’un de ses réacteurs, touché par une projection acide, déclencha une réaction en chaîne. La cohésion commença à vaciller et les blessures portées à la flotte s’accumulèrent. Malgré tout, les fiers navires calixiens ne reculèrent pas, encadrant avec détermination un immense cuirassé qui avançait lentement et sûrement vers la haute atmosphère de la planète. Je ne compris qu’au dernier moment l’objectif de la marine dans cet engagement, car décidant que ce combat était perdu d’avance et ne méritait pas d’être mené, l’Imperium avait signé l’arrêt de mort d’un système entier.

                Perché au-dessus de ce monde qui suppliait d’être sauvé, le vénérable et puissant vaisseau ouvrit le feu pendant un court instant. Une unique ogive, probablement de plusieurs mégatonnes, fendit l’atmosphère et percuta la surface de l’astre sans stopper sa course. Ralliant leurs dernières forces, les survivants de l’incursion amorcèrent un désengagement vers le point de Mandeville, alors que j’hurlais ma rage d’être secouru sans espoir de me faire entendre. Je n’eus cependant pas le loisir de m’apitoyer, car je fus le témoin d’un spectacle qui allait me hanter jusqu’à ce que je l’inscrive dans ces notes funèbres.

                Veneris commença à rougeoyer de l’intérieur, sa croûte se zébrant en de multiples crevasses assez larges pour engloutir des villes entières. De grandes éruptions de lave crevèrent la surface, recouvrant les plaines, submergeant les montagnes et faisant s’évaporer instantanément ses océans. Les cités-ruches qui subsistaient encore jusqu’ici s’effondrèrent sur elles-mêmes, quand elles n’étaient pas tout bonnement avalées dans ses entrailles, vouées à une indicible fin au milieu des milliards de tonnes de roches en fusion, ou disloquées sur les contreforts de ravins qui n’existaient pas quelques minutes plus tôt.

                Je fus consumé par une fatalité plus écrasante encore que tout ce que j’avais ressenti jusqu’ici. Consterné et incapable du moindre mouvement, je vis des continents entiers glisser lentement vers les cieux alors que les impitoyables forces gravitationnelles imposaient leurs nouvelles lois à l’astre supplicié, emportant avec eux les pitoyables restes de tout ce qui avait vécu et vivra à jamais à sa surface. Les volutes libérées de son atmosphère coulèrent vers l’espace et disparurent en un dernier souffle bref qui éloigna brutalement mon radeau, le poussant hors d’atteinte jusqu’à ce qu’il se stabilise à nouveau, cruellement toujours face à cette affolante image.

                Qu’étais-je face à une destruction aussi aveugle ? Je ne me suis jamais considéré comme un homme faible, ou un déshérité de la société impériale. J’avais bénéficié d’une éducation et d’une position que peu pouvaient seulement espérer, mais j’eus ici le sentiment que j’aurais tout aussi bien pu naître dans les bas-fonds de ma cité-ruche et que cela n’aurait rien changé à ce moment, à ce destin. Cet inénarrable étalage de puissance n’avait pas d’équivalent dans une vie humaine, elle qui n’était pas destinée à être témoin de la fin des mondes sans devoir faire face aux abysses vertigineuses des énergies cosmiques que l’on tords affreusement. S’il est possible d’ainsi ordonner l’exécution de planètes entières, pour quoi nous battons-nous ? Est-ce une victoire lorsqu’il n’y a plus personne à défendre ou à sauver ? Perché dans son Strategium, détenteur d’un tel pouvoir, celui qui a décidé de cette fin, l’a-t-il fait parce qu’il le devait, ou seulement parce qu’il le pouvait ? De ces questions, je ne peux me défaire, pas plus que de l’image ensorcelante de ce caillou autrefois appelé Veneris qui se recroqueville sur lui-même, dévoré par ses propres flammes, engloutit par ces quantités démesurées de magma qui auraient dû rester le sang de sa terre et non l’artisan de sa destruction. Je ne puis supporter plus longtemps de voir ce spectacle, qui hante mes nuits, subsiste telle une image rémanente derrière mes paupières fermées, et se présente à moi dans toute sa suprême horreur lorsque je ne puis ni dormir ni délirer.

                Parfois, j’ai le sentiment éloigné que tout ceci n’est qu’un fantasme indistinct, le résultat ravageur d’une fièvre particulièrement forte ; mais quoique je fasse, je me retrouve impuissant à rationaliser toute cette expérience, qui oscille entre images enténébrées venues du sommeil et impossibles démonstrations vivaces de la folie de l’univers. 

                La fin est proche. J’entends comme un appel derrière le sas, une promesse de tranquille éternité qui ne me demande qu’un pas dans la bonne direction ; quitter ce cube de verre et d’acier perdu dans le vide et renoncer à n’être qu’une chose misérable de plus dans cette vaste infinité de guerre et d’aliénation.

                Je vois une lumière dehors. Elle est douce et chaude et je me sens comme si le regard de l’Empereur était posé sur moi. Peut-être qu’il l’est. Peut-être veut-Il que je Le rejoigne. Je crois que je vais faire ça.

 

                Non ! Je les entends arriver. Vous ne m’aurez pas. Les xénos ! Les visions ! La folie et le sang ! Le sas ! Le sas !

 

 

Lettre retrouvée quelques semaines après la destruction de Verenis, dans une épave de laquelle émergea sans combinaison un homme émacié et sale. Avant que quiconque ne puisse lui venir en aide, il s’était jeté dans le vide, un sourire aux lèvres. L’événement a été consigné par l’Inquisition, et la lettre, saisie.

 

Modifié par Granville
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Salut !

 

L’hommage à Lovecraft est à mon avis réussi. La ponctuation peut être lourde au vu du nombre de tirets et points virgules, mais c’est le style qui veut ça, donc on s’y habitue. Surtout quand on s’imagine le narrateur parler à voix haute et divaguer. J’imagine d’ailleurs ton récit être lu sous forme de livre audio. Le mariage entre le fluff 40k et Lovecraft prend. Bizarrement, c’est l’imaginaire du jeu vidéo Deadspace que j’avais en tête en te lisant. Le vocabulaire est riche et précis. Quelques fautes par ci par là. Peut-être que l’histoire gagnerait à être un poil plus originale pour rester gravée dans les esprits ?

 

Dans tous les cas le cahier des charges que tu t'es fixé est rempli et je suivrai avec plaisir tes prochains écrits.

 

A+  

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Salut !

J'ai procédé à quelques modifications et corrigé la majorité des fautes que j'ai pu trouver. Honnêtement, je te rejoins sur ta dernière affirmation. J'avais une idée différente, au début, centrée sur un sentiment de destruction inutile causée par une décision hâtive de la part d'un amiral de la Navy, alors qu'une planète presque entièrement consumée par des tyranides, ça semble presque logique d'abréger ses souffrances. Du coup je me suis probablement perdu dans la nécessité de faire intervenir les tyranides, qui sont lovecraftiens par excellence dans l'univers de 40k, et la volonté de garder cette impression de fatalité et de superflu, au coeur d'une histoire qui reste assez basique vu que les intervenants sont vus et revus.

 

A ma décharge, ce petit bout d'histoire intervient de manière loresque dans un tableau bien plus grand que je suis en train de constituer avec un ami, et il se passe de manière logique et attendue. Je perçois après coup tout ce qui aurait pu rendre le récit plus intéressant et marquant, mais je me dis que ça reste un entraînement et une leçon pour l'avenir ! Je sais sans hésitation que je me réessayerais à explorer à nouveau ces thèmes un peu "Dead Space" que j'affectionne, comme tu as pu le deviner. L'univers de 40k a un potentiel horrifique/fantastique énorme, et c'est un peu le domaine que j'ai choisi d'approfondir dans mes écrits. 

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