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La jeunesse de Grimgor


Invité Ragnarork

Messages recommandés

Invité Ragnarork

Bonjour tout le monde, c'est la première fois que je poste un récit.

alors dite moi si c'est bien (langue, mise en page), sachant que je n'ai que 16 ans.

Notes préliminaires:ce récit est ma création, il ne prend pas sa source chez GW et essaye d'expliquer la jeunesse de Grimgor. En effet, dans le livre d'armée, il est dit que personne ne connait son histoire et qu'il est arriver du désert foudroyé. J'espère que ma création vous plaira.

PARTIE 1: Des débuts difficiles

Où l'on voit comment Grimgor est devenu borgne...

-"Hé, la lopette !", gueula Grazbuck," Woué, toi là !". Il s'adressait à Grimgor, le plus petit orque noir de la tribu. Il était en train de rêver, presque en transe lorsque le gros cuisinier du camp le sortit de sa léthargie. Grimgor était un cas très particulier pour un orque noir : au lieu d'être violent, fort et grand, il était petit, lunatique et replié sur lui-même, ce qui est très pénalisant dans une société basée sur la violence physique. Tout le monde le surnommait "Grimmy la lopette", du fait de son incompétence à la guerre et son caractère discret.

-"Remue toi l'derière, Skorgar a commencé d'préparer la tambouille du boss d'puis une demi-heure!", beugla le ventripotent Chef cuistot. Grimgor enfila son tablier couvert de graisse et de sang et rejoignit en hâte la hutte qui servait de cuisine à la tribu des crocs d'aciers. Sur le chemin, Grimgor prit quand même le temps d'admirer les Monts du chagrin. A cette heure où le soleil se couche, le massif est tout éclairé d'une lumière rougeâtre, contrastant avec le gris habituel qui habitait ce tortueux massif montagneux.

-"T'étais encore en train d'planer, lopette?" ricana Frakass, le bras droit du boss. Grimgor passa outre sa remarque et pénètra dans la hutte. Il vit que Skogar était déjà en pleine activité: il préparait un ragoût de squig des cavernes, ainsi qu'une soupe à base de zom. -"Qu'est ce que tu fichais? Le Boss est furax, y va nous boxer!", dit-il. Grimgor connaissait Skorgar depuis son enfance: il était le plus petits des orques de la tribu des Crocs D'acier, qui était uniquement composé d'orques et d'orques noirs. en l'absence de grots [note: pour ceux qui ne le savent pas: gobelins et snots forment la famille des grots] dans la tribu, ils étaient les faire-valoir du camp et étaient corvéables à merci. Ils étaient très proche l'un l'autre et se considéraient comme des frères.

-"J' pari qu' t'étais encore en train d'écouter la voix?" demanda Skorgar; Grimgor acquiescia sans un mot. Depuis son enfance il entendait une voix d'orque qui lui parlait de son destin : être le favori de Gork, le servir dans la guerre et mener une grande Waagh à travers le vieux monde. Mais comment cela se pourait-il? il était la honte de sa race de guerrier, à peine plus grand qu'un gob. Tout en pensant à ceci, il s'activait à la préparation du repas. Le Grand chef orque noir de la tribu, le puissant Gitsnik Crocs d'fer, étaient très à cheval sur la nourriture : ces derniers mois, Grimgor avait déjà traîné quatre corps de cuisiniers jusqu'au tas d'krott du village suite à un plat trop fade ou trop épicé. -"Aller ! bouger vous l'train ! Gitsnik veut manger tout de suite !" hurla Grazbuck. Ils n'avaient même pas eu le temps de terminer la préparation des aliments. Le regard de Skorgar criait de détresse et une boule se forma dans le gosier de Grimgor : c'était sa faute si il n'avait pas eut le temps de terminer le repas.

Ils se mirent en route en portant les lourdes marmites remplit de soupe froide et d'un ragoût à peine cuit. Il entrèrent alors dans la hutte du chef sous les regards menaçants des gardes du camp. la hutte du chef était immense et la table principale faisait bien 15m de long. Autour de la table, de nombreux Kostos et orques noirs mangeaient, beuglaient, buvaient de la bière de champignons; certains faisaient même des tournois de koud'boules sous le regard amusé de Gitsnik. Tous étaient les invités d'honneur du chef : il fêtaient l'attaque réussit d'un convoi de marchands de retour de Cathay. Gitsnik les avaient laisser y aller mais à leur retour, ils furent pris en embuscade par les orques. Il y eu quand même quelques difficultés car Gitsnik n'avaient pas prévus qu'ils engageraient des mercenaires ogres pour le retour. Mais qu'importe, ils avaient remportés la bataille et donc le fabuleux butins des zoms; Ces même zoms qui en ce moment même trempaient dans le chaudron, cette soupe qu'avait préparé en hâte Skorgar et qu'il n'avait pas eu le temps de finir : tradition Crocs D'aciers, on mange le vaincu.

Gitsnik interrompit le vacarme ambiant et fit une déclaration:

-"En c'te journée, je n'peux ke vous féléciter! Vous avez bien combattus",dit-il,"et par Mork, combattre des Ventres-durs et des buffles , ça creuse!"

L'assemblée générale éclata de rire mais Skorgar lui, aurait plutôt éclaté en larme.

"-Cuistots! ram'ner moi ces plats par là, qu'je goute vot' tambouille!", grogna Gitsnik.

"-B..Bien!!" bégaya Skorgar, tout en souriant nerveusement.

Le chef prit une bonne cuisse de squig et une louche de soupe, se léchat les babines et enfournat le tout dans son énorme gueule. Il recrachat vivement l'horrible mélange.

A ce moment précis, on aurait pu dire qu'il était le chef des Faces rouges à voir son faciès. Il fixa Grimgor et Skorgar d'une façon familière aux guerriers: comme lorsqu'il défonçait le crâne du chef Ogre à coups de hache, cet après-midi même.

-"QUI A PRÉPARER CA !?!" ,vociféra Gitsnik, maintenant debout sur la table. Skorgar leva péniblement la main en tremblant. Gitsnik se saisit de sa hache et d'un revers de son acier le décapita.

"Spèce d'incapable", dit-il en rangeant calmement sa hache,"tu n' ref'ras plus jamais l'erreur de mal préparer mon repas!" gromelat-il, et tous le monde éclatat de rire à ces paroles.

A ce moment précis, Grimgor eut un sentiment inconnu pour lui jusqu'alors: l'envie de tuer. Il se saisit d'un couteau, sauta sur la table et se rua sur Gitsnik. Le chef fut d'abord surpris mais il le repoussa d'un coup de pied. Il prit sa hache et l’abattit sur son assaillant : le jeune orque eut à peine le temps de se jeter en arrière ; L'énorme hache effleura son visage et lui lacéra l'oeil gauche : c'est depuis ce jour que Grimgor est borgne.

"Espèce de lopette," dit Gitsnik, "tu as d'la chance que j'ai b'soin d'un nouvot cuistot !!". Il se rassit et la fête reprit.

Le lendemain, en allant jeter les ordures, il vit le corps de son ami couvert de Snotlings qui se battaient pour ses dents. Il les chassa avec un baton et fit une sépulture décente pour son compagnon. Depuis ce jour, Grimgor jurat qu'il vengerait son frère de corvées et tuerait Gitsnik.

(A suivre....)

Modifié par Ragnarork
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:wink: La suite vite^^. :)

Serieux j'adore.

Le fait de raconter la transformation d'un perso de sa puberté( :wink: ) à ce qu'il est comme on le connait est génial. :wink:

De plus le fait que Grimgor est un orque timide comme ça me plait bien.

Sinon essais de te re-lire il y a encore quelques fautes. ^_^

Arma B) ,la suite,vite(oups je me répète là... :wink: )

Modifié par Armaguédon
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Invité Harald Durakdammaz

Une idée vraiment géniale ! Déjà que grimgor, malgré tout le baratin Gwesque de "chui's le plus balez dez'orques", parait plutôt sympathique...

Mais avec un récit comme cela, c'est du tout bon !!

Je t'encourages fortement à continuer...

Harald Durakdammaz Grumbakirikson

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Invité Ragnarork

De la part d'un nain, c'est vraiment flateur! :)

Dans ce récit, je voulait que Grimgor ne devienne pas d'office un "Grosbill", et je trouve cela plus constructif.

"la suite"

vous êtes marants, je ne m'atendais pas à d'aussi bonnes critiques. :wink:

Je vais essayer de faire ça pour demain. :wink:

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Sans être aussi optimiste que les critiques précédentes, je dirais que pour un premier récit, c'est plutôt bien.

Néanmoins, il reste des choses à améliorer et aussi quelques détails à corriger:

Pour ce qui est des choses rapidement corrigeables:

-Pas de chiffres! On écrit tout et l'on préfèrera user de qualificatifs comme "nombreux" ou "peu" plutôt que de "quinze milles" et "dix-sept".

-Respecter l'accord des temps utilisés: on alterne pas à tout bout de champ entre présent d'action, passé simple de narration et imparfait. Revois ton cours de grammaire pour cela.

Ensuite, pour le reste, he bien je trouve les émotions relativement bien faites. On suit le récit facilement, mais je pense que tu devrais inclure plus de détails sur la fin: à l'instant où Grimgor évite la hache: L'évite t-il en reculant? En se jetant sur le côté? Précise mieux les détails de la scène.

Voilà, enfin, je te félicite d'avoir oser imaginer CE Grimgor, je veux dire le tien. Je trouve que tu as bien su te sortir de l'image toute faite de la brute épaisse pour imaginer un personnage plus profond, plus attachant.

Autant te l'avouer, lorsque j'ai vu le titre du récit, j'ai eu très peur de trouver un récit sans intérêt littéraire ou émotionnel, mettant en scène une succéssion de carnages et de boutades du genre: "J'ai tué l'chef, maint'nant ch'ui l'pluss chef, ch'ui le plus fort de tous les forts"...et que cela se vérifie dans l'action...Mais il s'avère que je me suis trompé, pour mon plus grand plaisir.

Allez, continue et ne ménage pas tes efforts. Je te conseille de jeter un oeil aux épinglés de la section, ils pourront peut-être t'apporter de l'aide.

Sur ce, @+

Le Warza (:wink:)

Modifié par Warzazatt
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Joli, mais il subsiste des fautes passées au maille de la relecture (s'il y en a eu une :wub: )

et rejoint en hâte

rejoignit (vérifié dans le Bescherelle car j'avais un doute)

comme lorsqu'il défoncat

défonçait (relecture quand u es oubliée :wink: ^^)

Grimgor enfila son tablier couvert de graisse et de sang et rejoint en hâte la hutte qui servait de cuisine à la tribu des crocs d'aciers. sur le chemin, grimgor prit quand même le temps d'admirer les Monts du chagrin: à cette heure où le soleil se couche, le massif est tout éclairé d'une lumière rougeâtre, ce qui contrastait avec le gris habituel qui habitait ce tortueux massif montagneux.

Phrase longue.

Je faisais exactement les mêmes erreurs au début, cad de vouloir dans une phrase bien signifier qu'il y a une suite d'évènements, et donc pour cela ne faire qu'une phrase. ne t'inquiète pas ça partira tout seul (je ne cache pas que pour que ça parte il faut quand même écrire :clap: ).

Un exemple, pour te donner une idée (mais comme je dis toujours, ça s'améliore simplement)

"Grimgor enfila son tablier couvert de graisse et de sang et rejoignit en hâte la hutte qui servait de cuisine à la tribu des crocs d'acier (bizarrement j'aurais mis des majuscules pour bien montrer que la tribu contient des orques noirs, donc symbole d'importance, mais je ne connais pas les coutumes des orques). Sur le chemin, Grimgor s'arrêta un instant et contempla avec béatitude les Monts du chagrin. (tu peux mettre aussi ";") Le soleil crépusculaire l'éclairait d'une magnifique lumière rougeâtre, contrastant fortement avec le gris habituel qui habitait ce tortueux massif montagneux. Un juron de Grazbuck lui fit reprendre pataud sa route. (cela permet la transition avec la suite, transitions qui manquent souvent à mon avis).

Grimgor connaissait Skorgar depuis son enfance: il était le plus petits des orques de la tribu des crocs d'acier

La deuxième partie n'est pas clair: la syntaxe signifierait que le chef est le plus petit, mais pas le sens. Dis par exemple "étant le plus petit des orques" et enlève les ":".

Grimgor avait déja trainé quatres corps de cuisiniers jusqu'au tas d'krott du village suite à un plat trop fade ou trop épicé

Grimgor ou le chef de la tribu??? Sinon c'est assez bizarre, comme j'ai l'impression que c'est Grimgor qui fait au passage les pires plats (comme on dit toujours: "leplus petit"... (enfin, je connais si peu la culture barbare des orques :wink: )

Mais qu'importe, ils avaient remportés la bataille et donc le fabuleux butins des zoms; zoms qui en ce moment même trempaient dans un chaudron, cette soupe qu'avait préparé en hâte Skorgar et qu'il n'avait pas eu le temps de finir, ce qui expliquait sa crainte.

Phrase trop longue.

La fin est bizarre (en fait elle ne veut rien dire). Les zoms (arrg, j'écris comme els orques^^) trempent dans un chaudron, on ne sait lequel, puis on apprend que Skorgar a préparé une soupe. Ne signifierais-tu pas plutôt: les zoms trempent dans un chaudron. Skorgar pensa à leur destion avec terreur, et regarda avec crainte son chaudron sa soupe froide, et il se demande s'il ne vérifiera pas la température à l'intérieur (pour parler simplement :) )

Or ta phrase signifie tellement de choses d'un coup qu'au final elle ne veut plus rien dire (à peu près la deuxième critique qu'on m'avait faite, souvenir souvenir :wink: )

Pour la fin, rajoute un peu de sentiments, ou un lieu. Dis qu'il pleure au tas d'krott sur la tête de son ancien ami, tout de suite ça rajoute une touche de tragique bienvenue (à mon avis). Car là on reste un peu trop neutre (il y a des sentiments, mais pas immensément). Tu pourrais aussi faire un court flash-back avec rappel de quelques moments d'amitié, pour qu'on ressente de la tristesse.

Sinon, pour un premier récit, je ne peux que te féliciter. certes dans la microstructure du texte (dans les phrases) tu te précipite parfois trop, ce qui rend le récit un peu lourd, mais pour la macrostructure (le reste, et désolé des termes, un peu trop immergé dans les révisions du bac il faut croire).

L'histoire est palpitante, un peu trop prévisible, mais bien menée.

Enfin, un conseil pour la suite: rajoute des sentiments, quitte à passer parfois un apragraphe et à faire une pause dans tonr écit (exemple: Grimgor voit la hache s'abattre. Pause avec les sentiments qu'il ressent (pause rapide quand même): peur, hine car il a tué son ami...)

Essaye de bien nous faire ressentir toutes les émotions que ton héros, pour une situation précise, peut ressentir. par exemple devant le coucher de soleil, comme tu l'as fait, de l'admiration, de la haine quand un de ses amis meurt, de la peur quand il voit la hache s'approcher de sa tête...

Iliaron, qu'en avait un peu marre de taper sous Word toutes ses révisions pour le bac de français, et qui s'excuse de tous les termes "barbares" qui ont percés dans son post.

EDIT: doublé par le Warza :wub: .

Je n'aurais pas du passer tant de temps à cette critique :wink: , le général semble meilleur :D .

EDIT: en plus tu t'es inscrit à la Bibliothèque. Toutes mes félicitations ^_^ . Un auteur conscencieux ^_^

Modifié par Iliaron
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Invité toidrick

Une superbe saga qui s'annonce. On notera au passage le nom du chef du village, "Gitsnik", qui est le nom de la hache de Grimgor, enfin celui qu'on connait aujourd'hui.

En outre, Grimgor est un très bon sentimental. Mais j'ai hâte de voir ses progrès dans la hiérarchie orque.

A suivre, donc. Ah, oui : superbe avatar... Sephiroth, l'homme qui, armé de Masamune, est devenu un dieu :wink:

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Invité Ragnarork

Ilarion:J'ai corigé les fautes d'ortographe (et vive le bescherel :wink: )

"Grimgor avait déja trainé quatres corps de cuisiniers jusqu'au tas d'krott du village suite à un plat trop fade ou trop épicé"

En gros, chez les orques, les serviteurs (ici, grimgor et Skorgar) jettent " les poubelles",les ordures et les cadavres au tas de krott. En fait, Grimgor constate qu'il y a un taux de mortalité très élevé chez les cuisiniers :wink:

"Mais qu'importe, ils avaient remportés la bataille et donc le fabuleux butins des zoms; zoms qui en ce moment même trempaient dans un chaudron, cette soupe qu'avait préparé en hâte Skorgar et qu'il n'avait pas eu le temps de finir, ce qui expliquait sa crainte"

J'ai réecrit la phrase pour plus de compréhension.

Toidrick:bien vu, et si il s'apelle Gitsnik, ce n'est pas pour rien, tu le verras par la suite! :)

Modifié par Ragnarork
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Invité Ragnarork

Voila la suite ! la prochaine fois sera surement samedi ou vendredi soir (Bac oblige).

Cette partie est un peu courte (manque de temps) mais promis, la prochaine fois ça sera plus long. :wink:

Partie 2 : les premiers changements

Où l'on voit que Grimgor est bien décidé à se venger...

Depuis que son ami avait été froidement exécuté, les sentiments de Grimgor avaient changés : il ne pensait qu'a vengé Skorgar. Tôt le matin, pendant que les autres boyz ronflaient, il partait à quelques lieux pour s'exercer au kikoup. En effet, en allant tous les matins au tas d'krott, il avait réussit à communiquer avec les snotlings et avait échangé un peu de nourriture contre un vieux kikoup rouillé. Il partait donc à l'aube, sans un bruit, et allait s’entraîner au combat contre de vieilles souches d'arbres.

Au début, il avait beaucoup de mal, ne serait ce que pour soulever l'énorme épée primitive. Puis, au fil des jours, son bras devenait plus fort. Il lui arrivait d' être démoralisé mais la vision du soleil levant, rouge sang, lui rappelait avec fureur le meurtre de son ami et il redoublait d'efforts pour le venger. Grimgor grandit, car chez les orques, la taille est proportionnelle à la force de l'orque. Il était maintenant aussi grand qu'un guerrier ordinaire, un vrai boyz orque.

Il y avait un autre changement chez Grimgor, c'était la fréquence et la précision de ses rêves. Avant, il n'entendait qu'une voix, très peu souvent. Depuis quelque temps, les visions se faisaient plus précises, plus nombreuses. Il voyait très distinctement un grand orque, qui tenait une hache et qui lui disait d'une voix grave:

-"Grimgor, il est temps; temps pour toi d' akomplir ta destinée. L' Pic du chagrin, Grimgor. Souvient toi bien", et il disparaissait; Grimgor se réveillait en sursaut, tout en sueur.

Après plusieurs semaines d’entraînement, il décida d'aller parler à Grazbuck, le chef cuistot. En le regardant, Grazbuck n'avait plus le même regard qu'avant. Peut-être cela etait dû au fait que Grimgor état devenu tout aussi grand que lui, la graisse en moins. -"Dis-moi, Grazbuck..." demanda Grimgor. "-K'est ce ki ya Grimmy ?"( il ne l'appelait plus lopette, il en avait bien trop peur ); "-Tu sais où ça s'trouve, l'pic du chagrin ?"dit l'orque noir. Le chef cuistot tendit le doigt vers la montagne à l'est du campement :"c'est là-bas, mon gars." Et il ajouta :"Tu n'as plus ta place aux cuisines, kelk'un t'remplaceras." C'était la première fois que Grimgor était considéré comme un boyz à part entière et non pas comme un grots. Un sentiment de fierté gonfla sa poitrine. -"Tu dois d'mander l'autorisation à Gitsnik pour dev'nir un guerrier à part entière", termina Grazbuck.

Grimgor se sentit décontenancé : comment pourait-il parler calmement à un orque qu'il prévoit de tuer depuis plusieurs mois ? Il traversa calmement le campement et entra dans la hutte du Grand Chef orque noir. La longue table des festivités d'il y a quelques semaines avait été déplacée. Au centre de la pièce, Gitsnik siégeait sur un grand trône tout en ébène : il était couvert de glyphe orque primitif, ce qui tranchait vivement avec la noblesse du bois sombre. Croc d'fer était en pleine discussion avec Frakass, son belliqueux bras-droit. Grimgor ne savait pas par où commencer, mais il fut vite fixé par son chef :

-"Tiens-donc, mais c'est mon courageux assaillant, tu as tant changé en kelque s'maines, vraiment étonnant !" dit-il d'un air impressionné.

Grimgor sera les dents et dit:-"Boss, puis-je dev'nir un guerrier ?"; -"Hummm....ma foi, tu en as la karrure !",dit Gitsnik en se levant.

Le chef de guerre dominait Grimgor de par sa taille. Il commençat à lui tourner autour comme un loup autour de sa proie. -"Mouii...pourkoi pas...", il s’arrêta de tourné autour de lui et le regardait fixement dans les yeux :"-Mais à une condition..."soudain il saisit Grimgor par le cou et le soulevât un mètre au dessus du sol."-Ne défie plus JAMAIS mon autorité !!!" hurla Gitsnik avec une férocité démente. Il lui serrait tellement fort le cou que le jeune orque noir crut qu'il allait mourir étouffer.

"-B...B...Bien...Ch..chef !!",sifla t-il entre ses dents. Gitsnik relacha son étreinte et Grimgor sécroula sur le sol en toussant. Il pensait qu'un jour, ça sera à son tour de mourir étouffer.

-"Frakass, amène le avec les aut' gars !", hurla Gitsnik. Le chef orque fit signe à Grimgor de le suivre. En arrivant au coin réservé à l’entraînement, Grimgor vit que tous les orques étaient en train de s’entraîner. Certains se battaient à mains nues, d'autres lançaient des snots le plus loin possible : s'en suivait des moqueries, des insultes et des bagarres. en le voyant arriver, tous les orques le regardait : certain d'un mauvais oeil, d'autre était impressionnés par sa soudaine croissance musculaire.

Une main se posa sur l'épaule de Grimgor :"-Hé, la lopette !"

A SUIVRE....

Modifié par Ragnarork
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Alors, d'abord, relis ton texte, il y a encore trop de fautes d'orthographes :wink: .

Sinon, au début, tu pourrais décrire les sentiments que Grimgor a quand il attaque la souche, et aussi les sentiments qui ont changé, bien montrer les différences entre avant, et maintenant, que nous aussi, pauvres lecteurs :wink: , nous les voyions clairement (one les devine, certes).

Pour le soleil qui se lèvre et sa couleur, bravo, très joli rapprochement :)

Enfin, pour enf finir avec les sentiments, quand il voit le chef, décrire toute la lutte intérieure de Grimgor pour contenir sa haine, peut-être sa voix sacadée sous l'effet de l'émotion...

Mais sinon, une fois quelques sentiments rajoutés, l'oeuvre sera réellement bonne (et pour un début, je répète, c'est vraiment bien, mais tu pourras facilement l'améliorer par la suite dès que tu auras pris un peu d'expérience).

Iliaron

EDIT: doublé par Arma :wink: . Décidemment je tape lentement ^_^

Modifié par Iliaron
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Invité toidrick

J'ai adoré la réaction du chef orque noir, elle est tout le contraire de ce à quoi on s'attend, et elle aurait du décourager Grimgor, mais ce n'est pas le cas.

La suite vendredi ou samedi, alors (decidemment, il y a une foule de bacheliers sur ce forum... serait-ce le mal du siècle? :huh: )

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C'est léger, mais sympathique comme récit.

Il reste à améliorer la grammaire et l'orthographe, parce qu'il y a encore pas mal de fautes, mais dans l'ensemble c'est bien.

Après, la belle écriture viendra avec le temps et l'expérience. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, et tout ça. Mais jusqu'ici, je trouve que c'est un premier récit de très bonne qualité.

Je n'ai pas le temps de plus pousser mon commentaire, car moi aussi je suis atteint du mal du siècle : le bac de français (gloups).

Bonne continuation :huh:

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Invité pouet

super ton histoire, on s'attend pas a voir un grimgor timide, mais l'histoire colle bien au perso. Vite la suite, mais dabord réussi ton bac :huh:

a+

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Invité Ragnarork

Voilà enfin la suite! Il ya beaucoup plus de dialogue dans cette partie. Dites moi ce que vous en pensez. Bonne lecture! :huh:

PARTIE 3: Le pic du chagrin

Où l'on voit que la force physique passe d'abord par la force du mental...

La main était celle d'un énorme kosto. Il devait bien faire deux têtes de plus que Grimgor. Le jeune orque fit mine de ne pas l'avoir entendu et continua de suivre Matrak. Mais le kosto, qui devait avoir la gueule de bois (remarque de l'auteur : les concours de beuveries sont largement répandus chez les orques : bière de champignon et gnol'k'arache sont aux programmes...et après, on osera dire que les nains n'ont rien en commun avec les orques...[fin de la parenthèse]) et qui ne l'entendait pas de cette oreille, secoua vivement Grimgor en hurlant :

"-Hé! J'te kause minab'! Quand j'te kause, tu m'regarde en face! T'entrave, le grots?"

Grimgor pivota sur lui même et fit face à son agresseur. Il tenta de garder son calme et répondit :

"-J'entrave c'ke tu m'dis, mais dis-moi just'une chose..."

"-K'es ki ya, j'técoute ?", dit le kosto, surpris de la réaction de l'orque noir.

"-On t'a jamais dis k't'avais une sale tronche de zom ?", dit Grimgor d'un air moqueur.

A ces mots, le kosto fut pris d'une rage bestiale. Il se rua sur Grimgor poings en avant. Notre héros se prit une droite magistrale dans l'estomac, et se pliât en deux de douleur. Le kosto, trouvant la position de son adversaire fort avantageuse, en profita pour lui délivrer un violent coup de genou dans le nez, le faisant s'écraser en arrière dans un nuage de poussière, tant le choc fut violent. Tous les orques s’attroupaient autour des combattants : certains hurlaient, rigolaient, pariaient sur le vainqueur des barbes de nains et des oreilles d'ogres. Grimgor était assommé et se traînait par terre pour échapper à son adversaire : il n'était pas de taille pour l'affronter et il en était conscient. La bagarre devint sérieuse lorsque le kosto se saisit d'un énorme kikoup qui traînait par terre. Il sortit de sa poche un collier macabre : en effet, il était composé d'oreilles d'hommes, d'ogres, de nains et d'orques. Il eut un sourire sadique et dit à Grimgor :

"-T'as de la chance, toi! Non seul'ment tu va avoir une mort rapide et sans souffrance, mais tu vas rejoindre la collection personnelle de Pikoll le Barjo. T'es heureux, minable ?"

Grimgor était à sa merci. Il repensa à tout ce qu'il aurait voulu faire : s’entraîner dur, venger Skorgar en tuant Gitsnik, prouvant ainsi qu'il n'était pas un grots...

Il eut une dernière pensée pour son ami et dit, résigné:

"-J'arrive Skorgar, je viens te rejoindre dans l' grand vert!", à ces paroles, le Barjo sourit et leva son arme, prêt à décapiter son adversaire. Mais il fut transpercé de part en part par un énorme kikoup au niveau du thorax : ses poumons furent transpercés et l'estomac dechiré. Pikoll eut le souffle coupé, ouvrit la gueule et vomit une grande gerbe de sang. Il tomba au sol dans un dernier râle de souffrance. Matrak retira l'arme du corps encore chaud, et la rangea dans son Foureau dorsal.

"Ca suffit l'bordel! Tout le monde retourne à ses zokupations !", ordonna nerveusement Matrak. Les autres boyz, qui craignaient leur chef d'unité, se dispersèrent vivement sans un bruit. Grimgor se releva péniblement. Il se rapprocha de son sauveur en boitant. Matrak l’attrapa par le col et lui dit:

"-C'est la première et la dernière fois ke j'taide! A partir de demain, c'est la loi du pluss'fort! Compris, crétin ?"

Grimgor lui était redevable et acquiesce d'un hochement de tête. L’énorme kosto repartit en grognant. Grimgor commença à s'exercer au corps à corps contre des mannequins en acier. Ils représentaient des zoms sur lesquels il fallait frapper : un entraînement basique, primitif, bref, un entraînement d'orque . Il commença à taper dessus doucement, pour tester leurs résistance : l'acier opposait une bonne protection aux impacts. Tout en boxant les cibles métalliques, il repensa à Gitsnik, à Pikoll : les orques contre qui il avait connu la défaite. Il fut alors prit soudainement d'une rage destructrice. "-VENGEANCE !!!", hurla t-il comme un dément, et il défonça les poupées les unes après les autres : elles tombèrent toutes en morceaux sous les puissants coups de poings. Les orques qui virent la scène étaient bouche bée : même Matrak arivaient seulement à les cabosser !!

Le soleil allait se coucher derrière les sombres montagnes, lorsque Gitsnik vint leur expliquer le programme du lendemain :

"-Demain, c'est jour de baston ! Nos zéclaireurs ont repérés un convoi de nabots violets! Nous allons venger nos ancêtres qui ont été réduits en esclavage!",déclara t-il, acclamé par ses guerriers. Grimgor était pensif : demain, il vivra sa première bataille.

"-Y aura même ces traîtres d'hobgobelins !", conclu t-il en riant. Les boyz firent de même et acclamèrent leur chef. Gitsnik était bien le boss incontesté des Crocs d'Acier. Gitsnik se rendit alors sous sa hutte accompagné de ses gardes du corps personnels, les meilleurs combattants du mont des larmes.

Cette nuit là, Grimgor eut du mal à s'endormir : il était stressé en pensant que le lendemain, ce serait sa première bataille. Quand il trouva enfin le sommeil, il eut de nouveau une vision. Le même guerrier que dans ces précédents rêves, lui apparut :

"-Grimgor, c'te nuit sera la nuit ki chang'ra ta vie. Tu dois partir maintenant, pour l'pic du chagrin, il faut que tu y soit à l'aube", dit-il de sa voix grave, "Aller, réveille toi crétin !", ajouta t-il en lui donnant un coup de poing sur le crâne. Grimgor se réveilla en sursaut. Il prépara vivement ses affaires et sortit de sa tente, un ouvrage en peau de squig. Il marcha sur la pointe des pieds jusqu'à l'entrée du camp : heureusement, les gardes étaient assoupis, sûrement imbibés d'alcool.

Il fallait se dépêcher : la lune était encore assez haute dans le ciel mais il ne ferait jour que dans quelques heures. Grimgor courut le plus vite qu'il pu dans la direction que lui avait indiqué Grazbuck. La route y menant était semée d’embûches, et il faillit cent fois tomber dans un ravin, un trou ou tout simplement un piège. Le pic du chagrin était tristement célèbre pour ces légendes d'orques sacrifiés, torturés et massacrés par les nains du chaos au nom d'Hashut, leur dieu chaotique. L'orque parvint bientôt, non sans difficulté, au sommet et fit une halte. Après avoir reprit son souffle, il observa les lieux de son unique oeil : il n'y avait rien, à part quelques rochers, quelques touffes d'herbes, bref, un paysage désertique typiquement bord du monde. Grimgor fit le point de la situation : il s'était réveillé, avait fuit le campement à la veille de sa première bataille, avait couru près de trois heures, et était maintenant au sommet d'une montagne désertique sans intérêt; et tout ça suite à une hallucination. "-Pas de doute, j'suis complèt'ment fêlé !", conclu rapidement l'orque noir avec toute la simplicité qui caractérisait cette race.

Les premiers rayons du soleil vinrent frapper le visage de l'orque. Quelque chose attira son regard : un grand rocher brillait d'une couleur verdâtre. Pas de doute, il était devenu cinglé. Mais il se souvenait de ce que lui avait dit la voix, d'arriver avant l'aube. Il se rapprocha donc, intrigué. Il pu distinguer une sorte d'écriture, sûrement de l'orque, se dit Grimgor. En effet, les glyphes primitives qui couvraient le rocher étaient typiquement peaux-vertes. La voix de la vision se fit alors entendre :

"-J'vais te traduire ce texte ancien. Il est écrit que celui qui veut d'venir l'orque le plus puissant d'ce siècle, devra subir le jugement divin de Gork et Mork, les belliqueux et sauvages dieux orques."

"-Quelle épreuve ?", s’interrogea Grimgor, perplexe.

"-J'allais y v'nir, crétin. Arrête de me couper la parole !",dit sévèrement la voix. Grimgor resta bouche bée : c'était la première fois que la voix conversait avec lui.

"-Pour être le favoris des dieux, le prétendant devra survivre pendant trois longues années dans la grotte du chagrin. Si à l'issue de cette période le prétendant n'est pas mort dévoré par un squig ou assommé par un troll, il deviendra l'élu de Mork et Gork", lu la voix d'un seul trait.

"-Mais quelle grotte ?", s'impatienta Grimgor.

"Devant toi, bigleux !", s'énerva la voix. Le jeune orque noir n'avait même pas fait attention au gouffre béant qui était à ses pieds : cela était sûrement du à la fatigue.

Grimgor hésita une seconde : il pouvait encore rebrousser chemin et retourner au camp. Mais à l'idée de passer sa vie à la botte de Gitsnik, le feu de la vengeance qui était en lui fut ravivé. Il prit son élan, et sauta dans le gouffre ténébreux....

A SUIVRE....

Modifié par Ragnarork
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Invité kimahri

bon alors comment d'écrire sa

c'est vraiment GENIAL

étant donné que y a de l'ork et que tu parle un peu de nain c'est un text trés complet

bravo ^^

ps pourrai tu , si tu as me donner ton adresse msn

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Invité Ragnarork

Merci pour vos compliments.

LA suite lundi : "Partie 4 : l'épreuve", Où l'on voit que Grimgor a eut la chance de vivre dans l'obscurité complète durant trois longues années...

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