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Warhammer Forum

L'ascension d'Aktaïr


Aktaïr

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Guest Kroxigor
Si la Furie était dans les vapes

Je trouve cette expression très moderne...

Encore merci à vous.

Mais c'est nous qui te remercions de continuer à écrire ce texte.

Pour le texte en lui même. J'aime bien la friction entre Aktaïr et les Ellyriens. Ca donne du piment, cela renvoie Aktaïr à la réalité. Le passage de la dispute entre le magos et Aktaîr est toujours aussi saisissante a chaque fois qu'ils se rencontrent.

Mais sinon la suite!

Kroxigor ( vraiment orgueilleux ces Calédoriens).

Est-il suffisamment bon que pour être publier par un éditeur (genre Bibliothèque Interdite)?

A part dans une édition qui traite de l'univers Warhammer, je ne pense pas. Mais la qualité est à mon avis largement suffisante.

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  • 8 months later...

Le texte retravaillé et la suite ... J'ai retravaillé la partie "combat" entre le convoi et les Ellyriens pour la rendre plus visible, moins brouillon. Et puis la suite, parce que je continue à écrire...

Bonne lecture.

/***********************/

Le soleil se levait à peine que déjà Aktaïr réveillait les cavaliers et leur donna les ordres de marche. Leur mission était devenue beaucoup plus simple. Par ce songe, le Caledorien savait ce qu’il devait retrouver : le convoi d’hier. Ces quelques voyageurs ne les tromperaient pas une seconde fois.

Aktaïr enfila son armure, ajusta ses brassards, ses cuissardes. Une fois sur son cheval, il posa son heaume, passa son bouclier sur l’avant de sa selle et vérifia que son épée puisse sortir facilement de son fourreau. Les patrouilleurs ajustèrent leurs armures de maille et vérifièrent leurs armes.

Une fois le bivouac plié et rangé, les cavaliers s’engagèrent sur la route, au petit trot. Même si les traces n’étaient pas faciles à suivre, les plus expérimentés d’entre eux pouvaient pister sans problème sur ce terrain.

Ce ne fut qu’en fin de matinée qu’ils eurent enfin en point de mire le convoi.

« Etes-vous sûr de votre fait ? » demanda le pisteur.

Mais la réponse d’Aktaïr se lisait sur son visage crispé.

« Certain. Dès que nous approcherons, ils se prépareront à nous tirer dessus. Je suis persuadé qu’il y a même des adeptes du Dieu Sanglant parmi eux. Méfiez-vous des femmes et de leurs lames : elles sont certainement empoisonnées. »

« Fait-on quartier à ceux qui le demanderont ? »

« Oui car il nous faut des prisonniers. Les nôtres sont en manque d’information. Si aucun ne se rend, essayez de ne pas occire les derniers combattants. »

Aktaïr se tourna vers ses hommes. Ils étaient à peine une petite dizaine mais ils étaient plus rapides et prêts à se battre.

« Là-bas se promènent librement les traitres sur nos terres. On ne peut laisser cet affront au monde dragon se poursuivre. Sortez vos arcs et tournons autour d’eux. Perçons-les de nos flèches. Lorsqu’ils seront en sous-nombre, nous capturerons les derniers combattants. »

« Et s’ils ne sont pas agressifs, demanda un des Ellyriens. S’ils sont des nôtres ? »

Le regard noir et lourd de sens d’Aktaïr refroidit ce dernier. La certitude d’avoir trouvé son ennemi balayait tous ses doutes.

« Je veux des prisonniers. Ils doivent parler et nous révéler le pourquoi de leurs présences et où sont les autres. C’est impératif. Vous êtes avec moi ? »

Les patrouilleurs acquiescèrent. Les cavaliers empoignèrent leurs arcs et mirent leurs chevaux au trot.

Les faux marchands remarquèrent rapidement ces cavaliers avançant vers eux. Rapidement, certains plongèrent sous leurs bâches et en ressortir avec des armes qu’ils jetèrent à leurs compagnons. La présence d’arbalètes à répétition parmi ces objets confirmait l’identité des assaillis. Ils forcèrent l’allure des cinq attelages, pour maintenir les assaillants à distance.

Les archers ellyriens formèrent le cercle catabatique et commencèrent à tirer. Lorsque le premier elfe noir tomba, une flèche en pleine poitrine, les autres prirent conscience de la menace réelle qu’étaient ces tireurs. Laissant leurs conducteurs manœuvrer les chariots, certains soulevèrent des boucliers de fortune pour intercepter les traits tandis que les arbalétriers ripostèrent en libérant salve sur salve. Un deuxième druchii mordit la poussière, une flèche en travers de la gorge.

Les druchii à l’abri précaire de leurs chariot saturaient l’air de carreaux tandis que les asurs répliquaient à longue portée, jouant sur la vitesse de leurs montures.

Les deux arbalétriers du dernier chariot tentèrent de mieux se positionner pour assurer leurs tirs. L’un d’eux s’écroula, percé de trois traits.

La riposte fut immédiate et le dernier arbalétrier fît mouche à deux reprises. Un des cavaliers s’écroula, mortellement blessé.

Le patrouilleur suivant fît un écart à son cheval pour éviter d’heurter son défunt compagnon dans sa chute. Le cheval ralentit. La conséquence fût immédiate : le cavalier reçut un carreau dans la cuisse ainsi que dans l’épaule. Son cheval s’écroula, brisant la jambe de son monteur, laissant ce dernier dans les vapes.

Mais Aktaïr ne s’en soucia guère.

« Courage, compagnons. Ils payeront pour ceci. »

Sûr du résultat, il fît accélérer son cheval et se jeta sur le dernier chariot de la colonne. Ce dernier, conscient de sa situation précaire, avec pour seul aide le conducteur, tira son épée courte et se mit en position, la lame pointée vers l’avant, le regard plein de défi.

Répondant à son défi, Aktaïr chargea, montrant le plat de sa lame. Arrivant à sa hauteur, le druchii, debout sur le chariot, se fendit, visant l’Asur à la poitrine. Ce dernier se pencha sur le côté, laissant sa solide armure de Caledor dévier le coup. Dans le même mouvement, il fit remonter son épée, trouva l’articulation du coude qu’il sectionna vivement dans une gerbe de sang.

Dépassant le corps meurtri de son adversaire, le chevalier se porta à la hauteur du conducteur. Celui-ci entendit le hurlement de l’arbalétrier et se retourna. La dernière image qu’il vît fut celle de la lame s’abattant sur sa nuque avant de se faire décapiter.

L’arbalétrier du chariot suivant vida son chargeur sur le Prince Dragon. Tous les impacts furent arrêtés par son armure ou se fichèrent dans son bouclier. Le carapaçon remplit également son rôle protecteur. Face à ce déluge de projectiles, le Caledorien fît faire demi-tour à son coursier et retourna auprès des Ellyriens.

« Avec moi, en deux colonnes. Remontons cette colonne et achevons-les au corps à corps. »

Un jeune patrouilleur cria au vétéran : « C’est de la folie. Ils vont nous larder de traits. Il va nous mener au massacre. »

« Nous les avons affaiblis. Un char est déjà hors combat. Avec moi. Chargez ! »

Le Caledorien chargea, suivi des Patrouilleurs. Le Vétéran divisa ses hommes et prit le parti de passer par la droite de la colonne.

Le dernier char était occupé par trois druchii. L’arbalétrier délivra quelques traits à sa gauche puis à sa droite. Les chaos de la plaine le déséquilibraient, l’empêchant cette fois-ci d’ajuster ces tirs.

Tel le vent du Nord, les cavaliers s’abattirent sur elfes noirs. Les lances apportèrent une mort rapide aux traitres.

La charge continuait à remonter la colonne. A la hauteur du troisième chariot, le combat fut très court. Un druchii frappa un patrouilleur. Ce dernier esquiva l’attaque, laissant le cavalier suivant planter sa lance dans le flanc du combattant druchii. Le porteur de bouclier tenta d’esquiver le coup de lance, trébucha et tomba sous le chariot,, finissant son existence sous la roue de ce dernier. Les deux autres guerriers furent tout aussi rapidement tailler en pièce.

Aktaïr éperonna son cheval, dépassa le troisième chariot et chargea le suivant. Mais lorsqu’il arriva à la hauteur de ce dernier, une druchii se jeta sur lui, le désarçonnant. S’écrasant lourdement au sol, le souffle coupé et surpris par la soudaineté de cette réaction, le noble entendit les cavaliers poursuivirent l’assaut. Un hurlement suivi d’autres cris annonçait la fin rapide de l’avant dernier chariot.

« Capturez ceux-là », cria le vétéran à ses compagnons.

Aktaïr eut un sourire narquois. Il avait réussi. Son instinct lui indiqua subitement un danger immédiat. Il leva les mains et perçut dans son champ de vision deux dagues tenues par des mains blanches albâtres. D’une vivacité étonnante, le noble attrapa les poignets.

« Tu vas rejoindre mon Maître, Asur. Accueille sa Bénédiction. », persifla la furie.

Aktaïr résista de toutes ses forces. La furie enfonça les pointes de ses lames dans les avant-bras. Le Caledorien serra les dents, par fierté.

« Fier comme un Caledorien. Mais j’ai d’autres surprises. », dit-elle en souriant. Elle lâcha une lame. Aktaïr utilisa son cimier pour dévier la trajectoire. La furie plaça sa main libre sur le manche du pommeau de la dague restante, augmentant la force.

« Le Dieu à la Main sanglante te veut. Inutile de résister. Ce n’est qu’une question de temps. »

« Il va devoir encore attendre un peu. », répliqua l’Asur. Il balança un coup de pied au visage de la furie, déstabilisant celle-ci parla soudaineté de l’attaque. Ce court laps de temps lui permit de se dégager, la dague se planta dans le sol. Vif et précis, il se retourna et décocha un coup de poing au visage de la furie. Vite, se remettre sur ses pieds. Vite, reprendre son arme. Où était-elle ? La voilà. Aktaïr courut, l’empoigna et fît face à son adversaire.

Cette dernière, certes surprise n’en était pas moins une combattante expérimentée. Elle avait encaissé les coups de l’Asur et s’était rapidement ressaisi. Ses deux dagues avaient repris leurs places naturelles.

Crachant un peu de sang, elle lança, dans un petit rire vicieux : « Excellent. Au lieu d’accueillir Khaine et une mort rapide, tu as choisi la souffrance. »

« Tu veux ce pays, bâtarde. Commence donc par prendre ce morceau d’acier », rétorqua Aktaïr, avant de charger la Furie.

Les deux adversaires s’échangèrent une volée de coup. La force du Caledorien et la protection de son armure contre les attaques d’estoc et l’esquive de la dévote de Khaine. Dans cette mortelle tempête de lames, le moindre moment d’inattention serait fatal à l’un des deux.

Constant la faiblesse du côté gauche du Caledorien, certainement suite à sa chute, la Furie esquiva une attaque, passa sous la garde de son adversaire en exécutant une roulade et, une fois à genoux, lança une attaque vers le flanc de l’Asur. L’erreur venait d’être commise. Habilement, grâce à son enchainement, ce dernier l’avait placé où il souhaitait. Son brassard rencontra la lame, l’écarta hors de sa trajectoire et permit à la main gauche de se saisir du poignet de la druchii. L’instant suivant, l’épée caledorienne sépara l’avant bras du reste du corps. La Furie hurla sa douleur et sa surprise tandis que l’autre main lâcha sa seconde dague pour serrer le moignon sanguinolent. Aktaïr décocha un violent crochet au visage. Sonnée, la Furie tomba à la renverse. L’Asur l’assomma d’un coup de pommeau à la tête.

Constatant la fin de l’assaut, il se coucha dans l’herbe, exténué. La douleur de la chute et des multiples blessures légères qu’il avait reçu lui rappela la nécessaire protection de son armure.

Après un court moment d’affalement, Aktaïr finit par se relever. S’approchant de la furie, il constata que cette dernière vivait toujours malgré l’hémorragie : elle respirait.

« Une bien laide coupure que voilà, ironisa le Caledorien. On va te soigner. Mais au premier mauvais geste de ta part, un médecin ne sera plus nécessaire. » Il se demanda si elle l’avait entendu.

L’Asur retourna vers ses compagnons, prit la sacoche de soins, en sortit une fiole puis retourna sur ses pas. S’approchant avec prudence du corps de la furie, il posa le genou droit sur la gorge de cette dernière, saisit le moignon sanguinolent du bras gauche et, de la main restante, il versa un peu de poudre sur la plaie.

Si la Furie était dans les vapes, son hurlement de douleur annonça son réveil. Son corps tremblait, suite à la décharge d’adrénaline. Aktaïr dut la maintenir fermement au sol.

« Ce n’est que de la poudre cicatrisante. Normalement, on la dilue pour atténuer les effets. Mais tu dois avoir l’habitude de la souffrance, adepte. J’ai encore besoin de toi vivante », lui cracha-t-il.

Pendant ce temps, les prisonniers furent fouillés de fond en comble par les Ellyriens puis solidement liés. Le cri de douleur marqua un temps d’arrêt dans la fouille, l’agitation se répandant parmi les captifs. Les Patrouilleurs se demandèrent s’ils allaient pouvoir contrôler ces derniers. Mais la tension se calma un peu lorsqu’ils virent la Furie claudicant venir vers eux, le Caledorien dans le dos. Une fois les captifs proprement entravés, bâillonnés et séparés les uns des autres, les Asurs purent montés le bivouac et se préparer à passer la nuit. Aktaïr sortit une gourde de vin, fier de ses hommes au combat. Il la présenta autour du feu. L’ambiance n’était pas à la fête. Une chape de plomb s’était abattue sur le groupe d’Ellyriens. Lorsque le premier patrouilleur refusa de boire, Aktaïr se rendit compte du malaise.

Il alla vers son sac, sortit trois gobelets et les posa devant le feu. Levant la gourde, il dit : « A nos compagnons tombés aujourd’hui. Qu’Isha les prenne sous son aile et les mènent au Royaume des Héros. » Puis il servit les quatre gobelets.

« Qui boira avec moi, en souvenir de nos compagnons ? Qui me parlera d’eux, de leurs familles ? Qui me fera l’honneur de me raconter leurs histoires ? Car c’est ainsi que nous honorons les tombés en Caledor. »

« En Ellyrie, nous brûlons les corps au matin, à l’heure où le soleil se lève. » répondit lugubrement un vétéran.

« Alors, nous boirons ensemble ce soir et nous brulerons leurs corps demain matin. »

« Facile à dire, répliqua le jeune cavalier. Vous portez une armure lourde, votre lance est plus longue et plus résistante que les nôtres. Votre cheval est aussi bien protégé que vous. Lorsque nous avons chargé, vous risquiez bien moins que nous tous. »

« Suffit, lui retourna le vétéran. Pardonnez-le Seigneur. C’est son premier vrai combat. La douleur de la perte de nos compagnons le guide. Mais il n’a pas tord. Notre charge était hasardeuse par sa précocité. Nous ne sommes pas aussi résistants que des Heaumes d’Argent ou des Princes Dragons. Notre entrainement ne nous apprend pas à nous conduire de la sorte. »

« Il le fallait, pourtant. C’est ainsi qu’on remporte une bataille » se servant du vin et présentant la gourde au vétéran.

« Ce n’est tout simplement pas notre rôle sur le champ de bataille. Nous sommes des Patrouilleurs. Nous dirigeons l’armée à travers les terres inconnues, nous la prévenons du danger. Nous contournons les flancs, nous traquons les mages cachés et nous attaquons les lignes de ravitaillements adverses. Nous sommes la mouche du coche. C’est notre fonction. Vous êtes le marteau qui écrase l’enclume » expliqua le vétéran, tout en se servant une rasade et faisant tourner la gourde.

« L’Art de la guerre exige des sacrifices pour remporter la Victoire, déclama Aktaïr. Seule une charge bien menée permet de briser les lignes adverses, de rompre ses formations, de les éparpiller aux quatre vents. »

« En Ellyrie, nous préparons les combats. En Caledor, vous les finissez et emportez la gloire avec vous », murmura le jeune Ellyrien.

« En ces Terres, il n’y aura plus de combat lorsqu’il n’y aura plus d’adversaires à combattre ou d’Asurs pour les affronter. »

« Tous les Caledoriens sont-ils aussi arrogants ? Ont-ils tous aussi peu de respect pour les autres peuples asurs qu’ils se permettent de les envoyer à la mort ? » s’exclama le jeune.

« Nous avons sauvé Ulthuan plus d’une fois. Nous chevauchions les Cieux sur de puissants dragons, nous imposions la loi du Roi Phénix sur ses Terres. »

« Aujourd’hui, vous chevauchez des chevaux comme nous tous, coupa sèchement le jeune Ellyrien. Vous n’êtes plus que l’ombre de votre défunte puissance. »

« Allons, calmez-vous tous les deux, lança le vétéran. La Victoire est nôtre aujourd’hui. Le Caledorien avait donc raison. »

Aktaïr fut satisfait des paroles du vétéran… jusqu’à ce que ce dernier ait ajouté : « Mais la sagesse doit guider nos commandants. Espérons que tous retiennent leurs erreurs, même dans la victoire. A nos morts, tombés trop tôt pour la gloire du Phénix. Nous leur devons cette victoire » conclut-il.

Aktaïr leva une nouvelle fois son gobelet, acceptant de mauvaise grâce ce dernier commentaire. Il s’assit près du feu.

Le jeune Ellyrien se leva et se mit à parler

« Même s’il s’agit d’une tradition caledorienne, honorons-en nos compagnons tombés aujourd’hui. J’ai bien connu Valiel d’Athil. Il m’a formé … »

Puis un autre cavalier se leva et commença à parler d’un autre compagnon. Et puis un troisième. Et puis un quatrième. La nuit s’avançait. Le rôle de garde changea et l’oraison continua autour du feu de camp. Tous parlèrent sauf le dernier, le Caledorien. Lorsqu’il sentit que tous attendaient quelques mots, il se leva. Les personnes présentes virent de l’humidité sur ses yeux. Il prit la parole, d’une voix triste.

« Ce soir me rappelle des jours lointains. Un autre lieu, un autre moment, d’autres morts mais la même tristesse, la même douleur, les mêmes regrets. Tristesse parce que des Asurs ne reviendront pas chez eux et que des familles pleureront leurs disparitions. Douleur parce que j’ai perdu des proches lors de l’attaque de Tor Aesurii par des druchii et que chaque mort me les rappelle. Douleur parce que je ne suis ni assez fort ni assez puissant pour repousser nos adversaires et que d’autres tomberont en essayant. Je connaissais peu nos disparus d’aujourd’hui, à vrai dire. Mais demain, au lever du jour, lorsque leurs corps bruleront, je les honorerai comme des frères. A eux, les vrais héros ! »

Il se rassit.

Au matin, deux épaisses fumées noires s’élevèrent dans le ciel, rejoignant les derniers nuages assombris par la nuit.

« Ainsi nous quittent de valeureux Ellyriens. Puissent-ils veiller sur nous lors des prochains combats. » dirent de concert les Asurs présents.

Trois cavaliers prirent chacun un druchii sur leurs chevaux, les déposant en travers de la selle, comme des sacoches. Répugnants à faire monter ces traitres sur leurs destriers, Aktaïr avait dû parlementer pour bien faire comprendre à ses hommes la nécessité de ramener ces prisonniers au plus vite à Anlec. C’est donc avec deux druchii sur son cheval qu’il repartit pour Anlec.

Ils quittèrent la plaine au trot en laissant derrière eux deux bûchers se consumant et une fosse où pourriraient les corps de leurs ennemis. Direction Anlec.

Ils arrivèrent en vue d’Anlec au soir du quatrième jour. Alors qu’ils pénétraient dans le campement militaire, ils se rendirent compte de l’intense activité qui y régnait.

Lorsqu’il mit pied à terre, Aktaïr se fit interpeler par un autre prince dragon.

« Tu arrives bien. On lève le camp. On les a trouvés. »

Aktaïr enleva la cagoule sur la tête d’un de ses prisonniers.

« Je sais. On en a capturé quelques uns sur la route de Tor Achare. Ils tentaient de se faire passer pour des marchands. Où est Calderan ? Je dois lui parler. La ville est probablement infestée de ces traitres. »

« Il se rendait auprès d’Enallion et de son conseil à ce que j’ai cru comprendre. »

Aktaïr remonta sur ses étriers, hurla à ses hommes de le suivre. Lançant son cheval au trot rapide, il se dirigea vers les tentes du commandement. Il ne mit guère de temps pour arriver à cette dernière. Partout, les régiments se préparaient, heureux et impatients de se rendre au combat. On préparait le train et l’arrière-train de la troupe. A les voir ainsi, on aura cru qu’ils se rendaient à une fête tant la joie était palpable.

Une fois pied à terre, il ordonna à ses hommes d’attendre sur place puis il se précipita à l’entrée de la grande tente du conseil. Au moment d’y pénétrer, deux maitres des Epées lui bloquèrent le passage. Aktaïr fit un pas en arrière et tel un coq, il toisa les deux guerriers de Hoeth. D’un regard fier et provocateur, il leur parla sur un ton ferme et arrogant.

« Je suis Aktaïr, Prince Dragon de Caledor et membre de la garde personnelle de Calderan. J’ai été envoyé en mission sur les plaines entre ici et Tor Achare. Je viens présenter mon rapport à Enallion et Calderan. Laissez-moi passer. »

« Rien n’est plus important que la réunion de ce moment. Nul ne peut venir troubler celle-ci. Tout au plus, tu pourras attendre la fin de cette dernière » coupa l’un des maitres.

Aktaïr ne se laissa pas démonter par la vive réaction, alla à son cheval, détacha la furie et la poussa vers les gardiens, surpris.

« Je n’ai que faire de tes ordres. Vois ce que j’apporte. Cela vaut bien un petit dérangement. Et j’en ai un autre attaché derrière ma selle. »

Le guerrier de Hoeth cacha bien sa surprise. Prudemment, il appela l’huissier d’Enallion, sans quitter ce couple bizarre des yeux. Le serviteur d’Enallion ne put retenir un cri de surprise lorsqu’il vit le visage de la furie face à lui.

« Crois-tu que ceci est suffisant pour déranger notre guide ? » demanda le Hoethien.

« Certainement. Suivez-moi mais je vous prierai de laisser vos armes à la Garde » indiqua-t-il au Caledorien et à sa prisonnière. Aktaïr sortit son épée de son fourreau ainsi que sa dague puis poussa brutalement cette dernière devant lui.

L’entrée du Caledorien fut saisissante. Le Furie en premier suivi d’un Prince Dragon est chose peu courante. Mais Aktaïr prit lui-même la parole, coupant les discussions en cours.

« Seigneurs, pardonnez mon entrée impromptue. Je vous apporte quelque chose qui se promenait impudemment sur nos terres. »

Il saisit les cheveux de la furie, les tira en arrière et d’un coup dans le creux du genou, il la mit à terre.

« Force est de constater que vous revenez avec une belle prise, Prince Dragon, lui lança Calderan avec un sourire visiblement satisfait. Donnez-nous quelques détails ! »

« Taisez-vous Calderan, ordonna Enallion. Et vous aussi, jeune impertinent. Est-ce une façon d’interrompre ses supérieurs ? Je veux votre rapport et non un récit de votre petite péripétie à la naine. Faites vite. »

Aktaïr s’avança menaçant, portant machinalement la main vers sa dague… qu’il avait laissé à la Garde. Déjà les gardes s’avançaient, prêts à intervenir. Calderan s’interposa entre son chevalier et Enallion.

« Quand cette histoire sera finie, vous répondrez pour vos insultes, charrueur de champs » répondit Aktaïr, tout en pointant son index vers Enallion.

« Mais puisque tel est votre bon vouloir, soyez comblé. Nous avons intercepté un groupe de druchii déguisés en marchands qui se rendaient vers Anlec. Nous les avons percés à jour, nous leurs avons porté le combat, capturé les fuyards et nous vous les apportons pour interrogatoires, puisque vos dons de divination ne donnent rien. Mais il ne faut pas être devin pour se rendre compte que cette cité a été infiltrée. Si vous voulez les prisonniers, vous viendrez les chercher à notre campement » conclut le Caledorien avant de tourner les talons et de quitter la tente, laissant la furie sur place.

C’est de retour au campement qu’il commença à se calmer. Déjà, un écuyer approcha pour prendre son cheval.

« Attends petit, je retire les immondices qui traine sur mon cheval. » dit le noble en descendant de ce dernier. Il détacha le prisonnier restant. Il ordonna à ses compagnons de mettre aux fers leurs captifs puis d’aller se chercher un repas chaud et de se reposer un peu.

Rentrant dans se tente, il posa son casque sur le porte-armure puis entreprit de retirer méthodiquement son armure. Une fois cette étape faite, il se servit une coupe d’eau, s’assit sur le lit et soupira à fendre l’âme.

C’est Minweïr qui troubla la relative quiétude d’Aktaïr.

« Bravo. Joli coup de filet. Et quel retour. Enallion a dû apprécier. »

« Je me contrefous de ce qu’il pense. Cette bataille sera sa dernière bataille. S’il y survit, je le tuerai. »

« Calme-toi un peu. Je me sers un verre. Cela ne te contrariera pas, j’espère. »

« Fait comme chez toi, Minweïr. »

« Tu es trop impétueux. Menacer de mort quelqu’un qui a des appuis politiques comme ce mage ne t’aidera certainement pas dans les prochaines décennies. Surtout devant des témoins. »

« Des aveugles, des idiots et des pleutres. Tous des politiciens qui ne cherchent que leurs petits profits personnels ou de l’avancement. »

« Ainsi va notre peuple. Tu dois t’y faire. »

« Caledor a longtemps mené notre peuple sur le chemin de la Gloire et de la Grandeur. C’est nous qui chevauchions les Dragons. C’est un Caledorien qui a repoussé les assauts du Chaos, qui a rallié notre peuple. »

« Tu ne vas pas aimer ma réponse mais c’est aussi un Caledorien qui a donné naissance au Roi Sorcier. »

Aktaïr dévisagea Minweïr avant de répondre : « Au moins, tu es franc avec moi. »

« Je ne suis pas le seul mais je suis le seul que tu écoutes. »

« Rah, foutaises. Les autres nous envient, envient ce que nous fûmes, ce que nous sommes, ce que nous redeviendrons. »

« Aktaïr, connais-tu la vrai force des Asurs ? »

« Les Dragons de Caledor et leurs monteurs. »

« Tu parles comme un vrai Caledorien. Toi qui voulais devenir un Maitre des Epées… »

Aktaïr s’étrangla en entendant la réponse de son mentor.

« Mais ta réponse est incomplète. Ce qui fait la force des Asurs, ce sont nos miliciens, qui forment un mur de lances, ce sont les Ellyriens qui patrouillent sans relâche, nous montrant la voie. Ce sont les Guerriers Fantômes qui harcèlent nos adversaires, les trompant sur nos intentions réelles. Ce sont nos jeunes archers qui criblent de leurs traits nos adversaires. C’est la Garde Maritime qui protège nos côtes. Ce sont les auriges de Tiranoc qui créent des brèches dans les lignes adverses. Ce sont les Heaumes d’Argent qui disloquent les lignes adverses. Nous formons un tout. Caledor est le fer de lance de la cavalerie asur. Cependant, nous ne combattons pas seuls. Réfléchis-y. »

« Merci pour cette leçon. Malheureusement, pour l’instant, j’ai l’esprit ailleurs. Nous avons ramené des prisonniers qu’il convient de faire parler. »

« Soit. Sais-tu ce qu’il s’est passé pendant ton absence ? »

« Non, mais visiblement, cela a décidé Enallion à bouger. »

« Exact. Des informations lui sont parvenues. D’après lui, ces dernières sont d’une fiabilité à toute épreuve. Nous connaissons l’emplacement du camp druchii. Il servirait de point de départ pour des raids, des actions de sabotage, des assassinats, etc. »

« C’est n’importe quoi, s’insurgea Aktaïr. Y-a-t-il eu des actions de ce genre qui prouvent cette thèse ? A-t-on vérifié ces informations ? Depuis le temps qu’ils ont débarqué, ils ont eu tout le temps de commencer leur travail de sape. »

« Calderan a réagi comme toi. Mais Enallion n’a rien voulu entendre. Mais tu dois être fatigué. Repose-toi. Couche-toi. Du boulot nous attend demain. »

Avec un professionnalisme consommé, les Caledoriens avaient démontés leur campement en un temps record. Prêts à faire mouvement, les Princes Dragons se mirent en tête de colonne. Des Patrouilleurs Ellyriens se placèrent sur les flancs, observant les environs pour prévenir toute tentative d’assaut.

« Où sont-ils ? », questionna un des Princes dans le rang.

« Au nord de la rivière Iraïne, près un lieu appelé la tête de coq. Il parait que c’est une série de colline de granit aux parois escarpées. », lui répondit-on.

« Quoi ? Entre une rivière difficile à traverser et un côté infranchissable par la cavalerie ? On passera par où ? En plus, on est tout sauf discret. Ils vont nous attendre de pied ferme. », reprit le chevalier du rang.

Aktaïr regarda ses voisins. Visiblement, tous avaient la même impression suite à ces révélations.

Et il fallut quatre jours de voyage pour que cette impression se confirme. Le rapport des éclaireurs était éloquent. Devant la plaine allant vers la mer, la tête de coq ressemblait plus à de titanesques menhirs collés les uns au autres sur plusieurs kilomètres. La Rivière Iraïne venait du sud, des monts Annulli et, ne pouvant passer à travers la Tête de Coq, elle serpentait à distance respectable de celle-ci. Peu profonde mais large, elle coulait calmement, ignorant les vivants.

Le camp druchii se situait entre un ensemble de collines et la rangée granitique. Une route y passait. Pour ce faire, elle traversait la rivière par un pont, puis rejoignait à la sortie de ce petit défilé un bois de feuillus. A ce tableau, les éclaireurs rapportèrent la présence d’un petit mur de pierres plates sur les collines. Ce moyen d’empêcher des moutons de se rendre à la rivière suivait à cent cinquante mètres le cours de cette dernière.

« Vraiment jovial comme champ de bataille. Nous devrons traverser la rivière, reformer nos lignes, marcher vers le mur de pierre, passer outre et aller jusqu’au camp adverse. Autant leur abandonner la porte du Griffon pour voir si on peut la reprendre… »

« Votre humour sarcastique ne nous aide guère, Seigneur Calderan, reprit un des aides de camp d’Enallion. »

« Peut importe. Les unités qui formeront la première ligne d’assaut ne seront pas nombreuses à arriver au mur. »

« C’est pour cela que vos Princes Dragons nous seront d’une grande utilité demain matin. Vous percerez les défenses du pont de l’Est, contournerez les lignes adverses et attaquerez l’arrière-train adverse. Nos chars vous suivront de près pour percuter les troupes massées derrière le mur. Pendant ce temps, les Ellyriens traverseront à gué la rivière à deux kilomètres à l’ouest de la forêt, longeront la Tête de Coq et tomberont sur leurs arrière aussi. Nos lanciers, couvert par nos archers passeront aussi la rivière à gué et engageront les défenseurs du mur le temps nécessaire aux Maitres des Epées et aux Lions Blancs d’arriver pour provoquer le surnombre et passer outre. Voilà mon plan ! » finit Enallion, visiblement fier de lui.

« Mais les lanciers vont subir de plein fouet la puissance de feu de nos adversaires. Nous serons décimés avant d’arriver sur place… et puis qui couvrira nos flancs ? » reprit un des capitaines présents.

« Il y aura des pertes mais c’est le prix à payer pour anéantir ces envahisseurs. Mais nous sortirons vainqueurs. », rétorqua le mage, balayant ainsi toute velléité de contestation.

Calderan voulut prendre congé mais Enallion le retint un moment.

« Je veux que ce prétentieux commande la charge des Ellyriens. »

« Pourquoi ? » le toisa Calderan.

« Parce que tel est mon bon vouloir et qu’il aura fort à faire là-bas ».

« Il appréciera cet honneur. Puis-je ? J’ai des ordres à donner. »

Calderan sortit mais il ne fit pas cinq mètres que déjà le ton montait dans la tente de commandement. Arrivé à son campement, il appela ses guerriers. Tous se rassemblèrent.

« Messieurs, nous avons nos ordres de bataille. Ils sont simples : demain, nous passerons le pont à l’est, contournerons l’adversaire et, s’il n’a pas fuit, nous nous occuperons de ses arrières. Les chars nous suivront et percuteront leur flanc dès que possible. L’infanterie passera par la rivière chargera le mur tandis que les Ellyriens contourneront par l’Ouest notre ennemi. Des questions ? »

« Seigneur, une seule, demanda un chevalier du rang. A-t-il vu le champ de bataille avant ? »

« Je suppose mais la vision des mages de Saphery est différente de la nôtre. Ces sages ont étudié dans plus de livres que nous. Espérons que cela aura rendu le nôtre plus intelligent. Mais quoi qu’il advienne, vous serez à mes côtés lorsque la bravoure et la valeur de Caledor seront à nouveau mise à l’épreuve. Ecrivez à vos familles et préparez-vous du mieux que vous le pourrez. Notre ennemi nous attend. Chevaliers de la Garde, suivez-moi dans ma tente. »

Les rangs se dispersèrent et les chevaliers commencèrent à se préparer à la lutte prochaine tandis que la Garde rejoignit Calderan sous sa tente.

Un des gardes commença la discussion.

« Seigneur, j’ai vu le terrain. Nous serons attendus de pied ferme. Les Druchii savent que nous sommes là. La résistance sur le pont sera féroce. »

« Et croire que les lanciers passeront outre de la rivière tient plus d’une prière, renchérit un autre garde. De plus, les Ellyriens seuls ne perceront pas l’autre flanc. Le terrain ne nous est pas favorable et nous ignorons la force de notre ennemi. Nous ne savons même pas qui les commande. »

« Nous ferons notre devoir, messieurs. Quoi qu’il advienne. Et je suis heureux de monter en ligne avec d’aussi bons combattants caledoriens. J’ai fait parvenir une lettre de protestation à mes contacts au palais. Mais les débats sur l’opportunité de cette attaque, dans ces conditions, n’ont même pas encore commencé. De plus, j’ai essayé de faire changer d’avis ce mage. Mais rien n’y fait. Il a « lu dans les astres » une brillante victoire. »

« Cet abruti n’est pas foutu de lire un terrain et il lit dans les astres. Un enfant de vingt ans serait plus éclairé que lui. » lança Minweïr.

« Mais cet enfant ne commande pas. Par contre, je veux que vous repreniez contact avec nos amis dans les autres régiments. En cas de problème, autant se rallier tous autour d’une même bannière, poursuivit Calderan. Mais la plus mauvaise nouvelle est pour vous, Aktaïr. Vous commanderez les Ellyriens. »

« Quoi ? Mais de qui vient cet ordre ? », s’esclaffa le jeune noble.

« D’Enallion. Et il doit vous en vouloir beaucoup pour avoir insisté sur ce point. »

« Si je survis à cette bataille, je lui aplatirai le nez avec les fers de mon cheval. »

« Pensez surtout à votre commandement. Les Ellyriens auront besoin de vous dans cet assaut. Allez, vous avez tous à faire pour demain. » conclut Calderan.

Aktaïr tourna les talons, l’amertume en bouche. Minweïr se rapprocha et lui mit une tape sur l’épaule.

« Ca ira. Tu es bon cavalier. Les Ellyriens savent aussi se battre. »

« Enallion veut ma peau. Et en plus, je me battrais loin de mes Frères d’Armes. »

« Mais tu seras sur le champ de bataille et tu te battras avec toute la hargne qu’un Dragon de Caledor puisse montrer. »

Aktaïr regarda la lune se lever. Au loin, le champ de bataille.

« Au moins, on mourra chez nous. »

/**************************************************/

Toujours bonne lecture ?

Aktaïr

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Désolé je zap juste sur ça :

Petite question subsidiaire: Est-il suffisamment bon que pour être publier par un éditeur (genre Bibliothèque Interdite)?

Mythic (éditeur de Warhammer ONLINE) fait souvent des concours de FanFictions par rapport à l'univers de WAR.

Je pense que ça peut-être un bon début.

Désolé encore de mon commentaire pas constructif , je lirai le texte quand j'aurais une longue nuit d'insomnie au lieux de peinturlurer des milliers des Skavens :/

Edited by hark
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Putain... J'avais fait une belle rep et ca a planté... Envie de suicide ?

Bon je te résume : Y a deux fautes. Une avec un 'peut' en 'peu' et un accord sur un participe passé mais je me souviens plus lequel ! :wub:

Et le fond, j'ai pas vu trop ce qui avait changé car ca fait plus d'un an sur la partie du combat. Pour le reste, c'est que c'est marrant de voir les deux s'allier contre un plus méchant ! Vivement la suite de notre cher arrogant ! alors :lol:

@+

-= Inxi =-

Edited by Inxi-Huinzi
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  • 4 weeks later...

Aaaahhhh mais où est la suite bon dieu ? Je veux savoir la suite !!! ^^ En tout cas bravo pour ce récit Aktaïr, il est fort prenant, tu frôles toujours la limites entre la part d'humanité des elfes et leur nature magique, mais c'est très sympathique à lire. Continues !!

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