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  1. Ces textes sont extraits du Livre de Règles Complet. Ils ont été traduits par @Ghiznuk *** DES LÉGIONS DU CHAOS Le Bien et le Mal sont des concepts qui ont été théorisés et décrits en long et en large par les philosophes et les érudits. Si le Chaos est considéré par certains comme le pur Mal, une seule chose est certaine quant aux Dieux Sombres : où que l'Ordre exerce son emprise, on trouve leurs adeptes occupés à semer la discorde et la ruine, prononçant des noms empreints d'effroi. Certains tiennent les nains infernaux pour responsables de la création de cette menace ; pour d'autres, la Fournaise n'a fait que faciliter le passage aux habitants d'une dimension aussi vieille que le temps, sans en être la cause. Les sculptures sauriennes suggèrent un conflit avec les Dieux Sombres qui pourrait s'être produit à une date plus ancienne que l'Âge de l'Aube. *** Guerriers des Dieux Sombres Chaque Dieu Sombre a besoin d'adeptes ; chacun a également ses propres méthodes pour piéger les âmes des imprudents. Que ce soit par la luxure, la soif de sang, la corruption de la chair ou l'ambition, les appâts des Dieux Sombres sont myriades et ils se livrent une âpre concurrence pour les meilleurs disciples. Sitôt qu'elle a posé le pied sur la voie de la Damnation, une âme est à jamais ternie et dédaignée par ses anciennes divinités. On trouve dans toutes les cités du monde de nombreux cultistes occupés à comploter en secret contre leurs suzerains. Ceux dont le tempérament est plus martial voyagent jusqu'aux Désolations et autres lieux sinistres afin d'y endurer des épreuves inimaginables. Les quelques-uns qui y survivent en reviennent complètement transformés : marqués de répugnante manière, endurcis et le corps recouvert de cicatrices. Si un grand nombre des serviteurs du Chaos sont humains, ils ne sont en aucun cas les seuls : des trolls, des géants et des dragons ont également été aperçus parmi les armées qui assaillent le monde. *** Des Légions démoniaques De tous nos ennemis, les moins connus sont les Démons. Pour l'immense majorité des mortels, ces créatures sont la représentation la plus authentique des Dieux Sombres qu'ils pourront jamais rencontrer. On dit d'eux qu'ils ont pris demeure dans les Désolations et la Mer brisée, tout en pouvant être invoqués à d'autres endroits par de sombres rituels. Les récits les plus terrifiants affirment que chaque démon, pour prendre chair, requiert un réceptacle mortel. Les plus puissants d'entre eux exigeraient même les corps de reines ou d'empereurs captifs. Les contes faisant état de légions ayant émergé des Désolations aux heures les plus sombres des Âges de la Ruine suffisent à vous glacer le sang. Quelle que soit la vérité concernant leur présence en ce monde, il est communément accepté qu'il ne s'agit pas d'êtres mortels. En témoignent les archives des nains, dans lesquelles sont consignées des rancunes contre des démons portant le même nom et la même marque que des adversaires vaincus des milliers d'années auparavant, revenus pour se venger sur les descendants de leurs ennemis. Un cœur vaillant, la lumière de la pure divinité et l'acier tranchant ont tous fait leurs preuves en tant qu'instruments de protection efficaces, même lorsque tout semble perdu. Mais, à mesure que la connaissance se répand de plus en plus largement parmi nos civilisations en ce grand Âge, je crains que nous ne soyons en train de semer en profondeur les germes de la destruction au sein des nations humaines.
  2. CONTES DE LA MARCHE DES DÉSOLATIONS Correspondance de mon ami, le marquis Ilarion Yanovitch, et matériaux complémentaires collectés entre les années 942 et 962 A.S., par moi, l'archevêque Voïtyek Bistritsa. Votre Excellence, Laissez-moi tout d'abord vous exprimer ma gratitude pour le soutien que vous m'avez apporté pour l'obtention de mon nouveau poste. Votre parrainage m'a toujours été d'un grand secours, depuis l'époque où nous étudiions ensemble à Sonnstahl. Ma nouvelle position est cependant fort différente de ce à quoi je m'attendais. Je me trouve en effet à dix lieues au-delà de notre frontière, près du rivage de la mer des Dieux, là où la steppe des Makhars est la plus étroite. Ici, les certitudes de la Volskaïa s'estompent pour faire place à un mélange trouble de lois, coutumes, religion et superstitions. La ville que je commande a beau être revendiquée par notre Mère Patrie, il y a des moments où j'ai vraiment l'impression d'avoir pris résidence dans une étendue vierge peuplée de sauvages – certainement une relique de l'histoire de cette colonie, si profondément avancée dans la steppe des Makhars, tout au bord des Désolations. Les solides remparts de bois de Totvárosh enserrent un millier d'habitants. Elle est la plus orientale des bourgades de cette taille. On y trouve bon nombre d'artisans et de commerçants, des fourreurs et des maréchaux-ferrants, tous les métiers nécessaires au maintien de cet avant-poste de la civilisation. Mais elle n'est séparée que d'un seul jour de chevauchée des barbares qui vénèrent ouvertement les Dieux Sombres et qui s'en prennent régulièrement aux voyageurs naïfs qui s'aventurent trop près de leur territoire. Pire encore, les adeptes de ces abominables divinités entretiennent un temple dans l'enceinte même de la ville. Comme vous vous en doutez, ma première réaction fut l'horreur face à cette menace si proche de notre frontière et entièrement sous ma responsabilité. Mais ces premiers mois à Totvárosh m'ont contraint à beaucoup réfléchir. Mon ordre de brûler ce sanctuaire a bouleversé la population locale, prise de panique à l'idée de provoquer le courroux de dieux dont l'influence sur sa vie quotidienne est aussi importante que celle de notre cher Mrozomor sur nos hivers. Je me contentai donc de barricader l'endroit, à titre de mesure temporaire. Je compris le lendemain à quel point les craintes des habitants étaient fondées. Une bande, forte de centaines d'hommes, approchait des remparts. Elle n'eût pas constitué de véritable menace, ne me fussé-je trouvé sur la bordure de la steppe des Makhars… On sonna le tocsin, la garde accourut sur les remparts. Les agresseurs avançaient en direction de la ville d'un pas nonchalant mais néanmoins inexorable, certains que rien ne pourrait les retenir. On discernait derrière eux le roulement de leurs chariots et bêtes de somme, de puissantes créatures tirant derrière elles les vivres nécessaires à toute une vie de pillages. Je restai là un long moment, observant la mort venir à moi. Enfin, repoussant le désespoir, je me préparai au combat. Je tentai d'évacuer les citadins, une décision qui fut accueillie par la plus grande perplexité. Et à juste titre : il était impossible d'espérer devancer la horde qui marchait sur nous. Ils étaient d'ailleurs nettement plus calmes que moi, vaquant à leurs activités quotidiennes comme s'il s'était agi d'un après-midi pareil à tous les autres. À la fin de la journée, nos remparts furent complètement encerclés par nos ennemis, qui se tenaient hors de portée de nos arcs. Ils dressèrent rapidement de simples camps ; il s'agissait clairement de gens habitués à une vie nomade. Je m'accrochais à une légère lueur d'espoir. Cette force n'avait en effet nul besoin de nous assiéger : nos murs seraient tombés dès le premier assaut. Il apparaissait qu'un autre destin nous était réservé. Tout ce que je pouvais faire était d'attendre le lendemain pour savoir de quoi il serait fait.
  3. Le journal de Marzell von Stirlingen Fluff publié dans le Ninth Scroll nº14, et dont de nombreux passages sont repris dans le Livre d'armée supplément Cavaliers makhars. Traduction par ‘Ghiznuk’, relecture par ‘Minidudul’ et ‘Aenoriel’. Extraits du journal de Marzell von Stirlingen, ambassadeur de l'empereur Matthias auprès de la horde makhare dont le camp a été aperçu par notre patrouille de reîtres, à trois jours de marche à l'est de Volskagrad, dans la steppe au-delà des Flambeaux. 3e jour d'acrobre, début de soirée Il semblerait que les rapports de nos reîtres aient été fondés, malgré les nombreux doutes qui ont été exprimés à leur sujet. Les éclaireurs makhars qui nous interceptés avec une vitesse tout à fait surprenante nous ont escortés jusqu'à une véritable mer de tentes et de feux. Leurs guerriers sont innombrables, hommes comme femmes. Chacun de ces visages battus par le vent dégage la même aura de haine et de répulsion. Leur odeur est épouvantable, mais je m'abstiens de tout commentaire. Même si je comprends leur langue gutturale, il me semble plus avisé de garder mes réflexions pour moi. On les dit fort susceptibles ; le parchemin que je tiens, portant le sceau de l'Empereur, me paraît tout à coup une bien dérisoire protection. Au cœur de leur camp se dresse un imposant pavillon de cuir, de la taille d'un entrepôt d'Alfhaven. Je suppose qu'on pourrait facilement y loger tout un bataillon. De plus près, je constate qu'il est fait de cuir chevalin. Je savais que les Makhars ont une relation particulièrement étroite avec leurs montures, mais je trouve que le fait de vivre dans des bâtiments faits de la peau de leurs bêtes illustre parfaitement leur caractère primitif. Nous voyant arriver, des gardes viennent à notre rencontre. Je lève le bras, et notre petite compagnie s'arrête. J'espère sincèrement que le message demandant des pourparlers de paix que j'ai remis à notre guide sera bien reçu et accepté. Mais cela est difficile à dire. Ces gens de la steppe ne sont guère expressifs. Je suppose qu'ils attendent de voir la réaction de leur chef. Le battant en cuir qui sert de porte d'entrée au pavillon se relève. Un homme trapu, aux cheveux noirs et à l'air farouche, en sort. Au vu de la déférence que lui témoignent les Makhars qui nous entourent, je suppose qu'il s'agit de leur chef, le « gyula ». Il me fixe de son seul œil encore valide et, quand bien même il est vêtu d'un accoutrement qui ferait rougir le plus crasseux des mendiants du port, il est difficile d'ignorer la lueur d'intelligence qui brille dans son regard, ainsi que sa maîtrise de soi. Je soutiens son regard, mais ce duel est de courte durée : je dois bientôt admettre ma défaite. Il a un renâclement de triomphe (ou de dégoût ?), et commence à parler d'une voix pleine de l'accent des prairies, dans la langue à l'étude de laquelle j'ai consacré tant d'efforts. « La steppe des Makhars engendre de rudes hommes. Ce n'est que par un engagement sans faille envers notre peuple que nous autres, Makhars, parvenons à survivre dans ces plaines sans fin et inhospitalières, et à affronter les créatures redoutables qui y vivent. La loyauté est attendue et exigée de tous. Aucune faiblesse ne peut être tolérée. Nos alliés sont les bêtes de la steppe : le cheval, le chien, le puissant turul, le mammouth, et d'autres encore. Notre loi est celle de la guerre, une guerre que nous menons contre l'adversité permanente. Des profondeurs de la puissante steppe, nos hordes frappent avec une force élémentaire. Notre vitesse et notre férocité sont légendaires. Loin de nous la vie molle et aisée des sédentaires de l'Ouest ! Nous sommes les fils de l'herbe, du ciel et du vent, et partout nous portons la mort. Mon fidèle compagnon, Munkátsh, vous fera la démonstration de la puissance de notre armée. Écoutez bien ses dires, et sachez tenir votre langue ; car vous n'êtes pas entouré d'amis. En effet, si j'honore les termes des pourparlers et si je me retiens de verser votre sang, mon peuple pourrait ne pas vous porter les mêmes égards. Abreuvez vos yeux de notre grandeur, pour pouvoir la rapporter à vos maîtres. Dites-leur bien qu'à moins qu'ils n'accèdent à nos demandes, leur chute est proche. » Le gyula disparait de nouveau dans son pavillon. Un guerrier s'avance. Il se tient bien trop près de moi – une agression en bonne et due forme pour mes narines, mais je parviens à ne pas laisser voir ma réaction de recul. L'épée qui pend à sa ceinture a l'air usée. Il est clair que c'est là Munkátsh. C'est maintenant que nous verrons si les heures passées à compulser les traités de langue makhare n'ont pas été vaines. « Nos gyulas dirigent par l'exemple, car ils doivent mériter le respect de notre fier peuple. Ils doivent être des chefs talentueux, habiles à l'art de la guerre autant qu'à celui de la diplomatie, afin de pouvoir maintenir ensemble les éléments indisciplinés de nos tribus. Ce n'est pas là une tâche facile, nombreux sont ceux qui échouent. Leur faiblesse est leur perte, qu'ils soient tués par les lances de l'ennemi ou par les lames de leurs « amis ». Ceux-là, nous ne pleurons pas leur décès. Mais ceux qui parviennent à maîtriser cet art énigmatique sont rapidement aussi adorés que les dieux, et lorsque vient pour eux l'heure de quitter la steppe, nous élevons un grand tertre de terre afin qu'ils puissent conserver leurs trésors en ce Royaume comme en l'autre. Les faibles, quant à eux, sont abandonnés dans l'herbe, pour servir de pâture aux loups. Les présages que lisent les táltoshs dans le vent et dans les entrailles annoncent la venue d'un grand gyula, qui nous mènera à l'hégémonie sur les peuples sédentaires. Nous attendons son arrivée. » Sur ce, il presse le pas, sans un regard en arrière, présumant visiblement que nous le suivons. À quelque distance du camp, une yourte isolée se dessine dans les ombres projetées par les flammes vacillantes des feux de camp. Munkátsh approche lentement. Il se met à chuchoter, tandis qu'un nouvel arôme de sang, de feu et d'encens emplit l'air autour de lui. « Certains d'entre nous voient ce que la plupart des Makhars ne voient pas. Ils perçoivent le cœur vivant et battant de la steppe, ressentent le rythme du vent, communient avec l'esprit de notre terre. La voie des táltoshs est un chemin parsemé d'embûches. Les táltoshs font tout autant partie de la horde que nos chevaux et nos arcs. Nous attendons d'eux qu'ils se battent à nos côtés, qu'ils vivent et meurent comme nous, dans le feu du combat. Leur savoir éveille l'immensité de la steppe qui vient terrasser nos ennemis. À de nombreuses reprises, leurs pouvoirs sont capables de renverser le cours d'une bataille. » Munkátsh s'éloigne d'un pas furtif ; je remarque que ce faisant, il part à reculons, faisant face à la yourte du chamane. Nous le suivons du mieux que nous le pouvons. Notre petit groupe quitte les limites du camp. Dans la demi-obscurité, nous nous dirigeons vers les silhouettes des animaux qui sont parqués là. Munkátsh se fait plus loquace. Il veut nous montrer ses chevaux favoris – il insiste. Un enfant émerge de l'herbe, agrippant un lourd bâton. Il nous défie du regard, paraît désapprouver notre guide. Sortant des ombres derrière lui, une créature véritablement effrayante vient se positionner à ses côtés. Rappelant par sa forme nos propres chiens de chasse, cette bête est néanmoins aussi haute que l'enfant. Sa fourrure épaisse et emmêlée, de même que son regard, sont le témoin d'une myriade de luttes menées dans le noir. « La steppe abrite de nombreuses bêtes redoutables. Nous apprenons à les connaître dès notre enfance ; les histoires narrées autour du feu nous en inculquent une saine frayeur. Nous confions à nos jeunes la tâche de garder nos troupeaux de chevaux, chèvres et moutons. Mais il ne s'agit pas pour autant d'un jeu d'enfant : s'ils meurent, nous mourons. C'est pour les aider que nous élevons ces chiens : territoriaux, courageux, ils affrontent les terreurs de la steppe armés de leurs crocs et de leurs griffes. Ce ne sont pas des animaux de compagnie, comme ceux qu'élèvent les sédentaires ; les nôtres sont le fruit d'une sélection qui dure depuis des siècles, qui ne garde que les plus rapides et les plus farouches de leur race. Accoutumés à repousser les loups, et pire même, au plus profond de l'hiver, ils savent, tout comme nous, que nos troupeaux sont notre source de vie, et que leur combat contre les bêtes sauvages de la plaine doit forcément finir par la mort – la leur ou celle de leurs ennemis. » Le chien-loup se fond à nouveau dans les ténèbres, suivi par l'enfant. Munkátsh s'éloigne déjà à grandes enjambées. Je trottine derrière lui, ravi de m'éloigner du monstre. Un curieux spectacle s'offre à présent à moi. Un homme vêtu de ce qui semble être les restes de la livrée d'un chevalier d'Équitaine est occupé à remplir un seau de crottin de cheval. Il est évident que ce travail lui déplaît. Je l'approche et le salue dans sa langue, que je parle aussi bien qu'un natif de ce royaume. Cela paraît l'émouvoir : il se lance promptement dans le récit de ses mésaventures. « Estions prêts à recevoir leurs cavaliers, car informés de leur arrivée. Œuvrâmes – entendez que manants œuvrèrent – journée entière à creuser tranchées que couvrîmes d'herbe fauchée afin de rompre les jambes des leurs cavales. Mais cavaliers jamais ne vinrent, seulement hordes de leurs sauvages vassaux tamyirs, pressant le pas. Cela effaroucha les manants, et je dus sévir. Plutôt sévèrement, s'il me souvient bien. En vain, certes, car fusmes submergés en un rien de temps. » Aussi invraisemblable cela puisse-t-il paraître, cet homme que nous avons rencontré là affirme être le baron Louis de Châtray, autrefois chevalier de la Quête, aujourd'hui simple purineur, pitoyable tableau, abominable odeur. J'ai jadis admiré son père jouter à Guênac. Son fils est tombé bien bas pour se retrouver prisonnier un en tel endroit. Alors que je prends congé pour m'élancer derrière Munkátsh, il demande misérablement si j'ai du vin dans mon bagage. Je le soupçonne de ne supporter son sort que par une consommation généreuse d'alcools forts. Je lui promets une bouteille. Peut-être ferais-je mieux de l'empoisonner afin de le libérer de son triste destin. Notre guide nous mène à présent vers un quartier du camp où les guerriers sont notablement différents. Plus larges d'épaules et plus costauds, ils se prélassent autour de leurs feux avec un air de nonchalance. Ça et là, de lourdes lances sont plantées pour former de petites pyramides. Même Munkátsh paraît intimidé en leur présence. Non loin, les enclos sont peuplés de montures plus grandes et plus massives que la plupart de celles que j'ai vues. Je reconnais là les demi-sangs daciens, élevés dans le sud-est de la steppe. Chacun d'entre eux équivaut à la rançon d'un prince dans les terres civilisées. Peut-être pourrais-je en demander un en guise de cadeau ? Ils sont gardés près du camp. Ceci semble indiquer qu'ils sont ici aussi considérés comme étant de grande valeur ; leurs propriétaires préfèrent ne pas prendre de risque en les plaçant entre les mains des garçons pâtres et de leurs chiens. Munkátsh est toujours en train de parler. Je me ravise, pour donner l'impression que je n'ai cessé de l'écouter au lieu de convoiter leur cheptel. « Tous nos guerriers ne combattent pas à l'arc… », conclut-il, prenant un air narquois en voyant mon visage. S'arrêtant près d'un petit groupe de chevaux, Munkátsh donne une tape sur la tête d'un petit garçon, qui détale rapidement pour se tenir à distance. Cela est sans doute perçu chez eux comme un geste de tendresse familiale. Munkátsh indique le cheval le plus proche, et un sourire d'authentique plaisir parental illumine son visage. Si cet homme connaît l'amour, alors en voici certainement une preuve. « Notre code du guerrier est un mode de vie qui concerne également nos chevaux, qui sont les plus proches et les plus vieux de nos alliés. Aussi rudes que les hivers cruels qu'elles endurent, nos braves montures nous fournissent tout ce dont nous avons besoin : leur vitesse, leur lait, leurs tendons pour nos arcs, leur cuir, la richesse et, au besoin, leur viande. Leur fidélité est totale et ancienne ; nos familles et leurs lignées s'entremêlent plus loin que remontent nos plus anciennes traditions orales. Nous sommes un seul et même peuple. Nous vivons et mourons ensemble. Tous les Makhars sont des cavaliers et des archers accomplis – notre survie en dépend. Aucun homme ne peut rivaliser avec nous à cet égard. Nous combattons comme un seul être hybride : homme, cheval et arc, comme une seule entité. Avec nos arcs, un archer à cheval makhar est à craindre, surgissant sans le moindre avertissement et disparaissant tout aussi vite. On ne peut compter ceux pour qui la dernière chose qu'ils ont entendue a été le sifflement de nos flèches. » Dans le noir, d'étranges sons nous parviennent de cette partie du camp. Je suis heureux de ne pas en discerner la source. Il semble que ce sentiment soit partagé par Munkátsh. « Parmi les Makhars, certains suivent une voie plus sinistre. Celle du flagelleur. Alors que la plupart de nos frères se contentent de leurs chevaux et de leurs moutons, les flagelleurs recherchent un bétail plus exotique et parfois dangereux : chimères, turuls, karkadans, voire même des feldraks. Plus féroce est leur cheptel, plus il est prestigieux aux yeux du flagelleur. Pour contrôler ces troupeaux périlleux et imprévisibles, les flagelleurs chevauchent des ombres chasseresses. Il faut être très rapide pour pouvoir diriger de tels troupeaux, tout en étant capable d'esquiver leurs terribles griffes et leurs mâchoires mortelles, en faisant claquer leurs fouets pour déchirer le cuir et la chair. » Je ne suis que trop heureux de poursuivre notre visite. Rebroussant chemin, je suis surpris d'entendre un accent d'Aschau très prononcé émanant du milieu d'un petit groupe de femmes makhares. L'homme, de toute évidence, passe du bon temps ; il est complètement saoûl. Munkátsh nous explique qu'il s'agit d'un guide au service des Makhars. Il est clair qu'il le méprise. L'homme affirme être le sergent J.G. Holtz, du 7e détachement de reîtres d'Ullsberg. Il prend un vif plaisir à nous raconter son histoire. Quant à moi, j'aurais bien pu m'en passer. « Vous voulez savoir ce qui hante mes cauchemars ? J'ai été un reître pendant trente ans. J'ai vu, combattu et tué à peu près tout ce qui marche, vole ou rampe sur cette terre. J'ai affronté de nombreux cavaliers et fantassins ennemis. Du menu fretin pour nos arquebuses à répétition. Mais ce char… c'est la pire chose que j'aie jamais vue. Je ne l'oublierai jamais. Quatre redoutables guerriers, dont deux étaient montés sur les chevaux qui tiraient le char. Un véritable problème. Deux fois trop d'arcs, deux fois trop de lances… On a perdu de bons éléments ce jour-là. Qu'Ullor les bénisse. Et maintenant, passez-moi cette bouteille. » Une fois revenus au pavillon du gyula, nous subissons ce qui passe pour du divertissement parmi ces gens. Des danseuses et un alcool véritablement effroyable, à base de lait fermenté. J'espère qu'il s'agit de lait de cheval, mais j'ai des doutes. Nous buvons à petites gorgées, en souriant à chaque fois que cela est requis. Nos hôtes se lassent rapidement de nous : nous avons pour ainsi dire quartier libre. Nous nous prélassons dans une alcôve plus calme du pavillon. Après quelque temps, j'aperçois un petit coffre contenant des parchemins. L'un d'entre eux, taché de sang séché, retient particulièrement mon attention. Je le tire de son casier avant de me plonger dans le texte. « Maître, j'éprouve de grandes difficultés à obtenir les œufs de turul que vous avez demandés. Ces créatures sont bien plus intelligentes que les aigles. Dès que la mère part chasser, sitôt que je vois ses ailes disparaître au-delà de l'horizon, j'entame ma descente. Mais à chaque fois que je suis à quelques mètres de son nid, mon guetteur me crie de remonter. Comme si ce maudit turul pouvait me repérer à des lieues de là ! Ces bêtes sont vraiment à craindre : l'arrière d'un lion de montagne et les serres, la tête et les ailes d'un faucon géant. Je n'ose m'approcher trop près de son nid tant qu'elle est en vue, sans quoi je finirais lacéré. Il me faut trouver une autre méthode. » La signature en est illisible. Je suppose que la personne qui a écrit cette lettre a quitté ce monde depuis bien longtemps. Je commence à l'envier. Un second parchemin attire maintenant mon regard. Il semble être un extrait du journal de voyage de Columbo Vinaroni, ambassadeur de Zilas auprès du Grand Khan. « Notre guide continue à s'amuser de notre ignorance. De nombreux mois après que nous avons quitté Volskagrad, nous avons passé la nuit dans une vallée rocailleuse, près d'un trou d'eau alimenté par un petit torrent. À notre réveil, dans le soleil matinal, je suis parti m'étirer les jambes et relâcher ma vessie. À ma grande surprise, j'ai vu de l'autre côté du trou d'eau, occupé à se désaltérer goulûment, une bête velue, dont le nez était surmonté d'une gigantesque corne. Tout joyeux d'être le premier homme de Zilas à contempler de ses propres yeux la majesté d'une licorne, j'ai réveillé le camp de mes cris. Mais une fois debout, notre guide n'a pas manqué l'occasion de se moquer de ma « découverte », tout en m'informant de la véritable nature de la bête. Comme pour enfoncer le clou, le karkadan a tourné les talons et vidé ses entrailles dans ma direction, éparpillant ses excréments fumants de quelques vigoureux coups de ses pattes arrière. Puis, avec un grognement, il a foncé en direction de la toundra pour y rejoindre sa harde. » Je poursuis ma lecture tandis que les Makhars continuent leurs ripailles. « Pénétrant dans la vallée en descendant d'un haut col, la mer d'herbe émeraude s'étendait devant nous comme une étoffe de soie jetée nonchalamment par terre. Le bleu profond du ciel matinal rencontrait à l'horizon le vert sans fin de la steppe. Les ondulations idylliques de la prairie n'étaient interrompues que par les gros rochers qui parsemaient l'herbe en petits amas jetés çà et là. Vus de plus près cependant, ces rochers nous sont apparus recouverts d'une épaisse fourrure. Quand je l'ai signalé à mon guide, il a une fois de plus failli tomber de son cheval, tant il riait. Il nous a informés de ce que ces rochers sont en réalité d'énormes créatures, assez débonnaires lorsqu'elles sont occupées à pâturer. Cependant, ces « mamuts », comme il les appelle, sont capables de se muer en de véritables monstres enragés une fois en colère. Ils sont élevés et montés de la même manière que les chevaux ; leur lait, une fois fermenté, sert à confectionner le kumiss, une liqueur très forte, hautement prisée parmi les tribus makhares. » Munkátsh est de retour. Il se jette à mes côtés et m'offre encore un peu de ce « kumiss ». J'en prends une gorgée, en gage de politesse. Un grondement sourd qui nous parvient d'en-dehors du pavillon couvre le brouhaha de la foule des fêtards. Je lève des yeux inquiets sur mon guide, qui accueille ma réaction d'un sourire narquois. « Certains habitants de la steppe entretiennent de bonnes relations avec les géants qui errent dans la plaine. Bien que leur démarche maladroite tranche avec l'agilité de nos cavaliers légers, ils peuvent s'avérer très efficaces au combat. Certains, désireux d'imiter nos archers, portent de puissants arcs qui projettent de gigantesques flèches mortelles, capables de dévaster les rangs ennemis. Un fort beau spectacle. » Je réponds que j'apprécierais certainement voir ce spectacle, mais seulement du haut de mes remparts. Nous attendons, assis. Peut-être serons-nous autorisés à envoyer notre rapport relatif à cette masse humaine qui avance en direction de l'ouest. Sinon, il me faudra bien tenter de faire sortir ces notes du camp par les moyens que je trouverai. L'Empereur doit être informé de ce qui vient. –––––––––– Les présentes notes sont parvenues à la cour de l'empereur Matthias le 23 acrobre, ayant été découvertes en possession de deux hommes à l'article de la mort, totalement perdus dans la steppe. La patrouille qui les a trouvés affirme que tous deux déliraient et s'accusaient l'un l'autre de leur infortune. Ces deux hommes ont fourni des preuves suffisantes permettant de les identifier comme étant l'un le sergent J.G. Holtz, reître impérial, et l'autre le baron Louis de Châtray, chevalier équitain. Je dois avouer que je me trouve surpris que la Cour ait ainsi accepté ces téméraires affirmations ; car ces deux individus n'ont guère l'air de ce qu'ils prétendent être. Ces notes, à moitié recouvertes de sang séché, ont été acheminées hors du camp dans un emballage ciré astucieusement dissimulé dans une bouteille de vin. Ce vin était vraisemblablement empoisonné ; les messagers ont déclaré l'avoir utilisé pour se débarrasser des gardes du camp, vu que les Makhars sont de grands amateurs d'alcool. Et pas qu'eux, d'ailleurs, à en juger par l'odeur des deux compères. Ces deux hommes se sont vu offrir l'honneur de rejoindre la mission diplomatique que l'Empereur m'a ordonné de conduire afin de vérifier la véracité des informations contenues dans ces notes et de localiser la délégation menée par Von Stirlingen. Dire qu'ils ont tous deux poliment décliné notre offre serait un euphémisme. – Gravius Stiegler, ambassadeur impérial, Notes prises le jour du départ, le 25 acrobre
  4. Nouveaux objets magiques Traduit du Ninth Scroll 11 Article par ‘Henrypmiller’ Ces derniers mois, j'ai demandé à la communauté quels étaient les objets magiques qu'elle aimerait le plus voir dans le jeu. La réaction a été extrêmement positive, avec pas mal d'idées on ne peut plus intéressantes ! Il semblait au départ que certains joueurs voulaient un jeu élargi d'objets magiques communs ; et quand on dit « communs », c'est vraiment pour dire des objets très basiques et bon marché, du style « +1 Fo », « +1 Att », « +1 Arm », etc. Il a été suggéré que les effets plus complexes, tels que ceux conférés par exemple par les Inscriptions bénies, devraient être réservés aux Livres d'armée. Je ne sais moi-même pas vraiment qu'en penser. D'un côté, j'aimerais vraiment voir plus d'objets magiques dans les Livres d'armée ; de l'autre, je trouve quand même que les éditions précédentes, où on avait par exemple quatre pages d'objets magiques pour les seules Hautes Lignées elfiques, étaient un peu abusées ! Je trouve qu'une grande partie du jeu provient des objets magiques ; du coup, quand on a un grand nombre d'objets magiques dans le Livre de règles de base, et peu dans les Livres d'armée individuels, on perd une grande partie du « parfum » du jeu. Prenons par exemple les Inscriptions bénies. Cet enchantement pourrait très bien jouer le rôle d'une épée de type « Excalibur » pour le Royaume d'Équitaine. Si rien n'empêche un Duc équitain de choisir cet enchantement, il me semble que le fait de le réserver à un Livre d'armée en particulier le rendrait bien plus « spécial ». Les joueurs se sentiraient aussi plus attachés à ce personnage : si vous avez un Duc avec Excalibur, ce n'est pas la même chose qu'un Duc avec une épée qui porte des Inscriptions bénies ! (Même si, évidemment, il n'est pas question du roi Arthur ni de Table ronde dans l'univers du 9e Âge). ‘Calisson’ a d'ailleurs fait toute une recherche sur les légendes arthuriennes, d'où il a tiré une longuissime liste d'objets magiques fréquemment rencontrés dans les récits médiévaux, tels que des boucliers, des ceintures, des coupes, des armures, etc. qui donnent tous des avantages défensifs similaires, lesquels pourraient se traduire en termes de Récupération de points de vie, de Résistance à la magie, d'Ægide, d'immunité au Attaques empoisonnées ou aux Coups fatals, voire d'invisibilité (‘Calisson’ a d'ailleurs suggéré que ce concept d'invisibilité pourrait être représenté dans le jeu par une Ægide contre les attaques à distance). Une autre suggestion intéressante était le Fanion de Pendragon, brandi par Merlin pour le roi Arthur. Selon la légende, cette bannière causait la terreur et donnait une Attaque de souffle (étant donné qu'elle figurait la tête d'un dragon). Une fois de plus, de tels objets pourraient être très intéressants pour les armées qui s'inspirent de sources historiques ou littéraires. Il faut aussi mentionner les objets suggérés par Eldan, un très grand fan de l'armée de la Marée de Vermine, qui nous a donné à peu près 30 idées d'équipements spéciaux ! J'en ai sélectionné deux parmi eux, que je vous donne ici, accompagnés d'autres suggestions parmi les meilleures. Couronne de traîtrise (Marée de Vermine) 100 pts Legius un fier assassin est. Le tueur de nombreuses prétentieuses choses-hommes. Sa lame caudale responsable est de la mort de capitaines, de maréchaux, et même d'un duc. Oui. Vrai cela est. Legius a sa coupe en or enterrée sous son nid. Pourquoi ici Legius est, il ne sait. Le tyran Cornelius pour une mission spéciale l'a appelé. Rien jusqu'ici n'est su. Les nains noirs nous combattons. Rusés ils sont, oui. Des gros balaises, beaucoup. Du feu, beaucoup. Pas sûr de comment un Sicarra peut aider, mais prendre ma paie, je vais. Hmm. Étrange c'est. Étrange que Cornelius au-devant des troupes se trouve. Étrange que les rats d'armes il mène. Inhabituel c'est. Étrange que sans ses gardes du corps la bête de la montagne de feu il charge. Un très brave rat il est… – Dernières pensées de Legius, assassin de la Maison Sicarra Figurines à pied de taille Standard. Usage unique. Une fois par partie, à la fin de la Phase de mouvement, le porteur peut échanger sa position avec un autre Personnage à pied et de taille Standard de son armée. Bâton du medicus Galvanus (Marée de Vermine) 80 pts C'est inspirés par l'ouvrage du célèbre professeur Galvanus de la Maison Rakatchit, De viribus electricitatis in motu musculari commentarius, que les medici de la Maison Fetthis ont développé cette baguette typique de leur griffe, qui permet d'utiliser la chair des faibles pour soigner les forts. Enchantement d'arme. Une figurine avec cet objet gagne le sort lié suivant, de Niveau de puissance (5/8) : Choisissez une unité alliée d'Infanterie ou de Rats géants à 12″ ou moins ; cette unité perd 2D6 figurines. Choisissez ensuite une unique figurine de la catégorie « Engins et cobayes » qui se trouve à 12″ ou moins : pour chaque tranche complète de 4 figurines perdues de la sorte, cette figurine regagne 1 PV. Balles en argent de Bardas (Objets communs) 40 pts Bardas était un des plus grands chasseurs de sorcières du Septième Âge, renommé pour avoir abattu des vampires, des loups-garous et des goules d'un seul tir de son pistolet. Cet équipement est un Enchantement d'arme qui ne s'applique pas à une arme en particulier, étant lui-même une arme à part entière. Arme de tir. Portée : 12″, Tirs 1, Précision 4+, Fo 4, PA 1. Contre les figurines dotées d'une sauvegarde spéciale, cette arme blesse automatiquement et ignore les sauvegardes spéciales. Amulette de chance du commandant (Objets communs) 50 pts Général uniquement. Usage unique. Peut être activée une fois par partie, à l'un de ces moments et pour obtenir l'effet associé : – Une unité ennemie réussit un jet de Distance de poursuite : ce jet doit être relancé. – Une unité ennemie réussit un test de Discipline non modifié : ce jet doit être relancé. – L'adversaire réussit un jet d'Embuscade pour une de ses unités : ce jet doit être relancé.
  5. Après lecture du nouveau livre de bout en bout, une seule chose à dire : GÉNIAL !! Je suis resté scotché sur le document pendant tout le temps que m'a pris mon aller-retour sur Batrémikro où j'allais passer Noël chez mes beaux-parents – oui, on peut se lasser des cacaoyers à perte de vue pendant 5 heures de route ^^ Du coup il m'a fallu pas moins de 10 heures et un peu plus pour lire le machin. Un grand merci à toute l'équipe Fluff du 9e Âge qui nous fait de nouveau rêver et surtout… frémir d'horreur ! Moi qui pensais tout savoir des Guerriers du Chaos des Dieux Sombres, j'ai trouvé dans ce livre des informations et des idées telles que GW ne nous en avait jamais données. Je retiens trois points importants : 1) Des Guerriers qui sont avant tout humains : Les Guerriers ne sont pas que des sombres brutes en armure : ils ont avant tout des sentiments. Dans ce livre, on découvre comment et pourquoi on devient Guerrier des Dieux Sombres, on découvre que les Guerriers ont des sentiments, on apprend que les Guerriers ont, comme tout un chacun d'entre nous, des rêves et des ambitions (beaucoup, d'ailleurs). L'histoire de fond, qui encadre le fluff du début à la fin du roman, est d'ailleurs une histoire d'amour (tragique, évidemment) entre un noble volskaïen et une Championne de Savar. Énormément de philosophie dans ce livre (surtout du Nietzche et du Stirner), le combat est épique tant sur le champ de bataille que dans le domaine de la morale et des idées. –– > Et vous, quel est le sens que vous donnez à votre vie ? 2) Des Guerriers qui ne sont pas qu'humains : Vous en aviez toujours rêvé ! Le 9e Âge, soucieux de la diversité de ses armées et de satisfaire l'imagination des plus dingues des rois de la figouze, nous offre : – des Guerriers nains – des Guerriers sauriens – des Guerriers ogres montés sur des tigres, des lions, des ours, ce que vous voulez en fait ! Le fluff réunit également enfin dans une même structure cohérente (une même « continuité mythologique ») les différentes unités de l'armée. 3) Des Guerriers partout, toujours, en tout temps et en tout lieu : Fini l'éternel conflit Empire/Chaos ! Fidèle au concept des « Nations-Unies du 9e Âge », les différents articles fluffiques du livre sont contés aussi bien du point de vue des Impériaux et des Volskaïens que du point de vue des autres nations du monde. Des Guerriers attaquent désormais les Elfes noirs, les Nains infernaux, les Sauriens, le Tsouan-Tan, le Sagarika… Les Guerriers ne font pas que venir du Nord : on en compte deux sources majeures dans le monde (dont une entre la Virentie et la Silexie dans la Mer brisée), plus d'innombrables sources en « des lieux sombres » même au cœur des grands empires, avec en cerise sur le gâteau les rumeurs d'une « ville légendaire » au beau milieu du Sahara, qui corrompt les Touaregs pour en faire des Guerriers qui attaquent le Mali et le Maroc (enfin, on se comprend). Ah oui, je disais en « tout temps », parce que même l'Ancien Naptesh était attaqué par des Guerriers il y a déjà des millénaires – vous vous souvenez de cette bataille au tout début de Exodus : Gods and Knights ? (sinon, allez le re-regarder !) Bref, que du bon en ce qui concerne l'avenir du fluff, la porte s'ouvre un peu plus pour pouvoir anticiper l'intégration des armées du Qassar, des Koghis, du Sagarika, etc. dans le jeu « dès que » les 15 autres LA auront été revus !! Impatient donc de trouver le temps de me mettre à sa traduction ^^ Lisez-le si vous ne l'avez pas encore fait !!
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