Johan Grenier vient de publier son illustration de couverture du roman Spear of Shadows sur Artstation. Vous pouvez la voir ici en taille maximale. L'illustration est connue depuis un moment sur le site de la Black Library, mais on peut maintenant l'analyser en détail.
Je note quelques éléments intéressants :
- la ville en arrière plan fait bien plus moderne que les anciennes villes impériales, avec ses gratte-ciels carrés, aux toits en dôme et surplombés de flèches (paratonnerres ? ça serait logique au pays de la foudre). Si GW doit sortir un jour des kits de bâtiments urbains, on sera plus proche des bâtiments 40K que des maisons à colombage du Vieux Monde.
- sur l'humain au centre, je note le symbole des éclairs croisés sur la poitrine, nouveau symbole sigmarite, tout comme l'amulette en forme de marteau, qui rappelle l'ancienne iconographie des serviteurs de Sigmar. Mais surtout ce que je prenais pour un étrange bandeau sur son front est en fait une paire de lunettes de visée, dans la lignée des instruments bizarres des ingénieurs impériaux. Le personnage porte d'ailleurs un fusil dans le dos et un pistolet dans la main, donc se situe un peu dans la lignée des ingénieurs-tireurs d'élite de l'Empire. A part ça, il porte encore les manches à crevés et une armure que je trouve plus dans le style conquistador/tiléen que dans le style impérial. Tout ça pourrait donner un aperçu d'une prochaine faction humaine (les ingénieurs du Ironweld Arsenal ?)
- dans le ciel, c'est bien Grungni qu'on voit, reconnaissable à sa pioche. A ce sujet, je complète avec les propos de Josh Reynolds, qui a écrit le roman, publiés sur son blog :
Traduction :
Grungni serait donc un dieu de "fumée et de cendres" tandis que Grimnir est un dieu du feu. Avec ça, on finit d'enterrer Hashut qui fait complètement doublon.
Au passage, Reynolds donne quelques informations sur le roman dans son blog (bon, là j'ai la flemme de traduire, j'en laisse le soin à d'autres) :
Je note surtout que dans sa première réponse, Reynolds dit que pour lancer la série des "Huit Lamentations", il a mis dans ce roman pas mal d'idées : "des toilettes à Azyrheim", "une citadelle arborée géante", "une invasion skaven d'Excelsis", "le peuple-corbeau", "des requins célestes géants", "une roue infernale inter-dimensionnelle". Quelle est la part de blague et la part de réel dans cette énumération, je ne sais pas (mais je parie que le coup des toilettes, c'est pour de vrai !)