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Le Viebbal


Hexeoclann

Messages recommandés

Ca fait très film tout ça se passage.

Je m'explique -_- Beaucoup de fois dans les films, les méchants se lancent dans un grand speech pour expliquer au héros son enfance malheureuse et en attendant, ça laisse le temps de trouver une solution ou au renfort d'arriver. Alors que dans la logique, faudrait le tuer tout de suite. Et le dragon devrait faire pareil, il gagne rien à jouer avec sa proie. Tu tues et ensuite tu parles quand il agonise :-xX-/

Une suite plus rapide steuplé !

@+

-= Inxi =-

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Tu mérites le fouet pour nous avoir fait attendre si longtemps -_- ... :-x non mais pour qui je me prends X-/ .

Sinon je vois pas trop le coté film que soulève Inxi mais c'est vrai que le combat part dans le style "jeu d'échec" et ça peut devenir lassant. Je m'explique, l'un attaque, puis l'autre défend puis ose une contre-attaque...

Autre chose, trop court !!! Vingt trois lignes, j'ai compter.

Allez, la suite. :)

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Salut.

D'abord, Inxi,

Ca fait très film tout ça se passage
Je suis d'accord, en fait, j'avoue que c'était un petit peu voulu :wink: ...

Bon, allez, un petit chapitre pour la route.

Bonne lecture :) .

Chapitre 12

Le chef de troupe, affolé, posa les mains derrière lui pour reculer. Il savait que le dragon allait bientôt le tuer. Il regrettait amèrement d’avoir posé son sac si loin de la tranche de viande. Ce détail allait bientôt lui coûter la vie. Il se maudissait aussi de ne pas avoir accroché son couteau à sa ceinture avant d’aller défier le monstre. Si seulement il avait eu son poignard, il aurait eu une chance de s’en sortir. Mais il l’avait laissé dans sa besace. Le dragon ouvrit la gueule pour fondre sur son adversaire. Soudain, l’homme posa sa main sur une pierre. Dans un hurlement où se mêlaient rage, désespoir et haine, il la jeta de toutes ses forces sur son adversaire.

Le Viebbal s’apprêtait à plonger sur son rival lorsqu’un terrible craquement résonna dans son buste et qu’une douleur sourde s’y fit sentir. La pierre qui avait frappé le dragon à la poitrine retomba sur le sol avec fracas. En temps normal, la douleur ne serait pas aussi vive, mais le choc avait réveillé le mal que lui avait causé l’ours en lui broyant les côtes. Toujours debout sur ses pattes postérieures, il tituba en hurlant. Il vacilla puis tomba à quatre pattes, se tordant de douleur. Il se coucha sur le flanc. Le dragon cessa soudain de crier et resta allongé sur le côté, haletant et gémissant.

L’homme, surpris de l’effet inattendu qu’avait eu son jet de pierre se releva. Il avait repris espoir. Il s’approcha du dragon rouge, tout en restant hors de portée des griffes et des crocs. Maintenant, c’était lui qui dominait et il n’allait pas laisser cette chance passer. Il se baissa et ramassa une lourde pierre. Portant le gros galet, il contourna le corps du reptile afin de faire fasse à sa poitrine endolorie à moitié couverte par l’aile étendue. Le buste du dragon se gonflait, au gré des lentes respirations, mais chacune de celles-ci arrachait à la créature un gémissement de douleur. Le chef de la troupe songea qu’il était lâche d’attaquer ainsi une créature si affaiblie. Mais la soif de vengeance était plus forte. Il leva sa lourde pierre au dessus de sa tête.

Alors que la douleur se faisait moins intense, le Viebbal ouvrit un œil. Devant lui, le bipède s’apprêtait à lui jeter une pierre sur sa poitrine douloureuse. En aucun cas il n’aurait voulut endurer à nouveau cette atroce souffrance qui lui avait déchiré les côtes. Il devait agir. Ignorant la douleur qui fusait à chacun de ses mouvements, il se leva d’un bond, esquiva la pierre qui s’abattait sur lui et, dans un même mouvement, sauta en rugissant sur son adversaire. Le bipède hurla. Les deux rivaux roulèrent sur plusieurs foulées, puis s’arrêtèrent. Le bipède était allongé sur le dos et le Viebbal, au dessus de lui, lui avait profondément enfoncé ses griffes et ses serres dans les épaules. Le dragon leva la tête et contempla un instant sa proie qui hurlait de terreur. Puis, dans un geste brusque, il lacera de ses crocs le visage du bipède.

Laissant le corps sans vie du bipède, le Viebbal s’envola. Il se dirigea vers sa grotte mais chaque battement d’aile le faisait atrocement souffrir. Il décida donc de se laisser porter par les vents. Cependant, en planant ainsi, il perdait de l’altitude et était donc contraint à battre à nouveau des ailes. Il se résigna donc à atterrir et repris sa progression vers sa caverne. Il boitait piteusement de façon à réduire le plus possible la douleur. Il avançait lentement, sa lourde queue traînant derrière lui. Tout autour de lui, se dressaient les arbres de son territoire. A droite, la rivière coulait paisiblement, emportant avec elle branches et feuilles. Le Viebbal décida de s’y arrêter pour s’abreuver. Il but goulûment puis se laissa tomber sur le côté avec un bruit mat. Il grimaça de douleur lorsque sa poitrine douloureuse entra en contact avec le sol mais, terrassé par la fatigue, il s’endormit aussitôt.

Lorsque le Viebbal se réveilla, la lune était haute dans le ciel. La douleur de ses côtes était aussi vive que lorsqu’il s’était assoupi, même peut-être plus. Il resta couché encore quelque instants avant de trouver le courage de se relever. Il avait faim. Il arpenta pitoyablement la lande en quête d’une proie facile, tout en se rapprochant de sa grotte. Il progressait à travers les fougères lorsqu’il découvrit un oisillon tombé du nid. Il avala ce modeste repas en une seule bouchée puis repris sa marche douloureuse vers sa caverne. Lorsqu’il y arriva enfin, il se coucha et s’endormit, épuisé et affamé.

Le dragon se réveilla tard dans la matinée. Il se leva et sortit de sa grotte. Il avait toujours très faim mais ses côtes lui faisait moins mal que la veille bien qu’il souffrait encore beaucoup. Il tenta de s’envoler mais grimaça au premier battement d’ailes. Il devait pourtant trouver quelque chose à manger. Il hésita un instant avant de décider de chasser depuis les cieux. Il plana le plus possible afin de souffrir un minimum. Il ne mis pas beaucoup de temps avant de trouver une proie. Il fondit sur le malheureux lièvre qui avait fait l’erreur de sortir de son terrier et le dévora avec appétit.

Le dragon n’était pas rassasié mais il se contenterait de ce repas pour l’instant. Il marcha vers la rivière en boitant. Bien qu’il avait encore très mal, son état s’était nettement amélioré depuis la veille. Arrivé au cours d’eau, il sauta dans l’eau cristalline. Le Viebbal sortit de l’eau au bout de quelques minutes puis se lécha méticuleusement. Il vola ensuite jusqu’à un monticule rocheux qui perçait les flots au centre de la rivière, où il s’allongea sur le ventre, les ailes pendant dans le vide de part et d’autre du rocher pour se réchauffer au soleil.

Voilà.

le combat part dans le style "jeu d'échec" et ça peut devenir lassant. Je m'explique, l'un attaque, puis l'autre défend puis ose une contre-attaque...
C'est mieux ?
Autre chose, trop court !!!
et ça, c'est mieux ?

Hex'

Modifié par Hexeoclann
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sur le côté en haletant en gémissant.

Voila pour la seule tournure maladroite que j'ai vu !!

Sinon pour le fond, l'humain se fait enfin tuer, ça me fait plaisir. Pendant un moment, j'ai cru que l'un et l'autre allait être leur propre Némésis. Donc il gagne avec du mal avec le, un qui gagne, puis l'autre, puis le premier. Donc même si on garde ce schéma là, je trouve que ça rend bien !! Donc une suite peulyz :crying:

@+

-= Inxi =-

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Longueur c'est parfait, ni trop long ni trop court je me suis régalé.

Nous avons enfin le dénouement à ce si long combat entre l'homme et l'animal. Cette fois l'homme se prend une (deuxième avec la troupe) très grosse raclé.

Dire qu'il ne faisait que son boulot et voulait simplement défendre son territoire, mourir ainsi est assez injuste d'un point de vue objectif mais tellement jouissif pour le vebbial..

J'aurais aimé avoir un poil plus de détails sur la mort de l'humain (détails sordide s'il te plait :-x )

La suite bien entendu :crying:

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  • 4 semaines après...

Je viens de tout lire d'une traite, et c'est vraiment bien. Tu nous tiens en haleine, avec des rebondissements, toussa toussa. C'est très facile à lire.

Le changement de point de vue est interressant je trouve, mais ce serait pas mal que tu décrive un peu plus les émotions/sentiments/pensée du dragon.

donc :

La suite!!

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  • 4 semaines après...

On est dans la lignées des précédents chapitres, et je réitère mon commentaire : l'originbalité de ton texte vient du fait que personne ne parvienne à deviner dans quel sens il va aller, même pas toi. Ca maintient le lecteur en éveil, et on se laisse toujours aussi facielement happer par le récit.

Cependant (c'est comme un mais, saus qu'on ne peut pas dire "oui, il y a un mais", ce qui me pourrit mes effets), je dois dire que le combat m'a paru traîner en longueur cette fois-ci. Je suis plus fan des combats aériens, à armes égales, que des combats, dans l'ensemble déséquilibrés, au sol.

Mais bon, je chipote, je chipote... :'(

Tiens, pendant que j'y pense... Suite !

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  • 1 mois après...

Salut.

Bon, j'ai un peu (beaucoup) traîné mais je vous met une suite plus consistante (un peu plus de 2 pages world).

Voilà, bonne lecture :ph34r: .

Chapitre 13

Lorsqu’il se réveilla en milieu d’après midi, le Viebbal regretta aussitôt de s’être couché dans cette position. Pour dormir, il s’était appuyé sur sa poitrine et celle-ci l’élançait à présent atrocement. Il se leva péniblement et boitilla jusqu’au rebord du grand rocher sur lequel il se trouvait, à l’endroit où il était le plus proche de la berge. D’une brusque poussée des pattes arrières, il s’élança. Son saut ne fut pas suffisant pour atteindre la rive et il fut contraint d’ouvrir ses ailes. Le dragon grinça des dents lorsqu’il se posa sur la terre ferme. Il resta une minute ainsi, à quatre pattes, la tête baissée et la gueule ouverte, haletant. Puis il se redressa et commença sa marche en direction de sa grotte. Réduit à marcher, il arriverait au soir et ne souhaitait pas dormir dans la forêt.

Au bout d’une heure environ, il s’arrêta. Un odeur bien connue flottait dans l’air. De l’autre côté d’un buisson, la petite harde de biches ne se doutait pas qu’un dragon rôdait dans les parages. Le reptile avait tellement faim qu’il ne laisserait que les os de sa proie. Il rampa vers le taillis et le contourna lentement. Devant lui, une dizaine d’animaux broutaient paisiblement. L’un d’entre eux était proche du fourré où le Viebbal était tapi. Suffisamment proche pour que le dragon l’atteigne d’un bond. Il salivait déjà et en oubliait presque sa douleur. Il fit quelques petits pas pour se préparer à jaillir du bosquet. Un fois prêt, il attendit le bon moment. Celui-ci arriva rapidement. La biche tourna la tête dans la direction opposée au prédateur. Il bondit. La proie s’affola. Alors que le reptile jetait ses ailes vers l’avant, son poitrail s’enflamma. La biche détalla, suivit de près par la harde. Le Viebbal s’écrasa lamentablement sur le sol, à une foulée de l’endroit où il voulait atterrir. Trop court. Pitoyable, le dragon reprit sa longue marche vers sa caverne.

Il avançait péniblement entre les troncs. Sa chasse infructueuse n’avait pas duré très longtemps mais il marchait lentement et doutait d’arriver à destination avant la tombée de la nuit. Passant près de la rivière, il s’y arrêta pour s’y abreuver. Alors qu’il buvait, une goutte vint troubler la surface du cours d’eau. Le reptile leva la tête. De gros nuages noirs cachaient le soleil. Il ferait nuit plus tôt ce jour là. D’autres gouttes vinrent rejoindre la première. Le dragon grogna et regagna le couvert des arbres. Malheureusement, le feuillage n’était pas très dense à cet endroit du bois et la pluie parvenait jusqu’à la créature. La caverne n’était plus loin mais l’obscurité gagnait déjà la forêt. Ses yeux verts brillant dans le crépuscule, le Viebbal décida de continuer encore un peu à marcher. La pluie fine se transforma rapidement en un véritable déluge. La terre se gorgeait d’eau et se changeait en boue tandis que les gouttes tambourinaient contre les feuilles. Le reptile progressait de plus en plus lentement à mesure que la lande s’obscurcissait et que le sol devenait glissant. A plusieurs reprises, il s’étala dans la boue, imprégnant la fragile membrane de ses ailes et réveillant les douleurs de son buste. Lorsque la marche se fit insupportable, il s’arrêta au pied d’un arbre. Il ne pouvait pas s’envoler pour atteindre les branches car ses ailes étaient alourdies par la terre. Il les leva donc, les déploya pour que la pluie les lave et resta assis dans le limon.

Le Viebbal parvint à sa grotte en fin de matinée. Il avait faim, la douleur lui déchirait les côtes et il avait mal dormi. Il était d’humeur massacrante. Après son escapade, il avait besoin de repos et, enfin, il apercevait sa caverne. Il gravit la pente qui y menait en créant de petits éboulis dans le gravier et trébucha à plusieurs reprises. Une fois en haut, il pénétra dans son antre. Une odeur suspecte lui parvint aussitôt. Il huma l’air pour la distinguer. Il la connaissait. Il en était sûr, mais n'arrivait pas à se souvenir d’où elle venait. Entre-temps, ses yeux s’étaient habitués à l’obscurité et il distingua une forme au fond de la caverne. La silhouette bougea. Un grattement parvint au Viebbal tandis que l’ombre se dressait. Elle s’aplatit ensuite légèrement, en face du dragon. Soudain, le reptile se souvint de l’embuscade que lui avaient tendu les bipèdes et, paniqué, se retourna pour vérifier qu’il n’était pas encerclé. L’intrus choisit ce moment pour frapper.

Le dragon rouge fut frappé de plein fouet par son adversaire. Les deux ennemis roulèrent dans la pente. Lorsqu’ils s’arrêtèrent, ils étaient à la lisière de la forêt. Le Viebbal put enfin observer son rival. C’était un dragon dépourvu de pattes antérieures. Sa longue queue sinueuse fouettait l’air, terminée par une flèche. Ses puissantes serres s’enfonçaient dans le sol, pour mieux encaisser un assaut frontal. Deux petites cornes terminaient sa tête reptilienne et ses yeux turquoises brillaient. Sa peau était d’un vert profond. Le Viebbal reconnut un Queneros. A en juger par sa taille et par la vivacité de la couleur de ses ailes, c’était un jeune mâle en quête d’un territoire. Le dragon rouge, bien qu’encore jeune et fort, était plus âgé que son adversaire.

Le Viebbal s’envola, suivi de près par l’autre dragon. Bien que son torse le fasse encore souffrir, il ne jouirait totalement de l’avantage que sa queue hérissée de pointes lui procurait que s’il combattait dans les airs. Le Queneros, qui volait un peu en dessous de son rival passa dans son dos alors qu’ils prenaient encore de l’altitude. Le vieux dragon ne s’en rendit pas tout de suite compte et son ennemi en profita pour se jeter sur son dos, serres en avant. Le Viebbal hurla de douleur et, avant que les griffes ne se referment, il piqua soudainement. Lorsqu’il se retourna, le jeune Queneros fonçait déjà sur lui, tête baissée. Le dragon rouge attendit. Brusquement, il renversa la tête en arrière et exécuta une culbute. Le Queneros, emporté par son élan, frappa de plein fouet la queue de son adversaire. Le Viebbal avait déjà relancé l'offensive et se précipitait sur le dragon vert. Mais lorsqu’il allait le frapper, le Queneros se déroba et lui saisit le mollet dans ses mâchoires. Alors que les deux dragons tombaient à une vitesse vertigineuse, le rouge porta un coup de sa serre valide, visant le cou. Il toucha la joue. Le jeune dragon lâcha son rival en glapissant de douleur. Profitant de ce répit, le Viebbal s’écarta de quelques foulées pour examiner son ennemi. Il avait la tête couverte du sang qui s’écoulaient de sa blessure à la joue et de son museau meurtri par la queue du dragon rouge. Le Viebbal, lui, était affaibli par sa blessure au dos, sa douleur aux côtes et sa morsure au mollet. Soudain, son adversaire se jeta sur lui. Le vieux dragon leva la queue et la balança devant lui. Le Queneros ne s’arrêta pas. Au dernier moment, il inclina les ailes et passa en dessous de son adversaire. Le Viebbal, surpris, tenta de le frapper mais le jeune dragon était trop rapide et était déjà dans son dos. L’instant d’après, des serres se plantaient dans le dos rouge déjà blessé du dragon. Rugissant, le Viebbal tenta de se dégager. Mais les griffes du Queneros étaient profondément enfoncées dans sa chair. Le sol se rapprochait d’eux à toute vitesse. Au dernier moment, le vieux dragon, renversant la tête, assénant un puissant coup de corne dans la patte de son rival. Le dragon vert lâcha son emprise dans un glapissement aigu.

Le Viebbal reprit de l’altitude. Il voyait l’autre reptile s’élever en dessous de lui. Soudain, il disparut de son champ de vision. Le dragon rouge se retourna vivement. Rien. Le Queneros n’était pas non plus ni en dessous, ni au dessus de lui. C’était mauvais signe. Ne sachant quoi faire, le Viebbal prit encore un peu de hauteur. Un éclair vert passa à sa gauche. Il fit volte face. Devant lui s’étendait le ciel bleu à l’infini, parsemé de gros nuages cotonneux. Mais aucune trace de son adversaire. Il continua à chercher des yeux son rival. Scrutant la canopée en contrebas, il aperçu un mouvement. Mais ce déplacement furtif se perdit dans le fond vert. Angoissé, le Viebbal commença à agiter la queue en tous sens pour se donner l’illusion d’une protection précaire et frêle. Il se sentait tout de même très vulnérable. Soudain, une ombre aux contours verts lui cacha le soleil et, avant qu’il n’ait pu faire un geste, une paire de serres tranchantes lui déchira la membrane de l’aile gauche.

Il tombait, accompagné de petites gouttes rouges. De l’aile droite, il battait frénétiquement l’air. Une bourrasque le retourna et il vit le grand dragon vert, qui le regardait choir. Le sol se rapprochait de plus en plus, et, à chaque seconde, le moindre détail du paysage grossissait. Soudain, il poussa un long hurlement, comme s’il venait de se rendre compte que sa mort était inéluctable. Bientôt, les branches le fouettèrent. Et dans un tourbillon de feuilles, le Viebbal se brisa au sol.

FIN

Je suis plus fan des combats aériens, à armes égales, que des combats, dans l'ensemble déséquilibrés, au sol.
je crois que tu est servi.

Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à le faire mourrir mais il n'y a pas d'autre échappatoir :innocent: .

J'espère que vous avez aimé la nouvelle, qui est beaucoup plus longue que prévu (elle fait en tout 20 pages world)...

Enfin, merci à tous ceux qui m'on suivi et qui m'on aidé à progresser, dans le style comme dans l'histoire.

Hex'

Modifié par Hexeoclann
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J'aime bien cette fin même si je trouve que le combat est un peu répétitif, dans le sens où on ne sait jamais où est l'autre dragon vert. En même temps, c'eût été difficile de le tourner autrement je suppose. Une triste fin pour notre dragon mais plutôt digne donc tout le monde devrait être content :ph34r:

Les fautes:

il arriverais au soir et ne souhaitait pas dormir dans la forêt.
arriverait
la petite harde de biche ne se doutait pas
biches
était proche du fourré ou le Viebbal était tapit
où, tapi
a une foulée de l’endroit ou il voulait atterrir
à, où
le dragon reprit sa pénible marche vers sa caverne.

Il avançait péniblement entre les troncs.

répétition de l'idée "pénible"
une goutte vint troubler la surface du cours d’eau, en troublant la surface.
??
tandis que les gouttes tambourinait contre les feuilles.
tambourinaient, je trouve l'image mal choisie
Il en était sur, mais ne arrivait pas à se souvenir d’où elle venait. Entre temps,
sûr, n'arrivait, entre-temps
C’était un dragon dépourvu de pattes antérieurs
antérieures
Deux petites cornes terminaient sa tête de reptilienne
tête reptilienne
Le Viebbal s’envola, suivit de près par l’autre dragon.
suivi
Le vieux dragon ne s’en rendit pas tout de suite compte
Tu venais de nous dire qu'il était "encore jeune et fort" puis tu emploie l'adjectif "vieux", c'est décalé, on ne sait plus dans quel tranche d'âge notre dragon se trouve
il disparu de son champ de vision.
disparut
Angoissé, il continua à chercher des yeux son rival. Scrutant la canopée en contrebas, il aperçu un mouvement. Mais ce déplacement furtif se perdit dans le fond vert. Angoissé, le Viebbal
répétition d'"angoissé", aperçut
une ombre aux contours verts lui cacha le soleil, au dessus de lui et, avant qu’il n’ai put faire un geste
au-dessus, il n'ait pu
Lorsqu’il arriva au niveau du feuillage, les branches le fouettèrent. Dans un tourbillon de feuilles,
feuillage/feuilles, c'est un peu redondant, tu pourrais tout simplement remplacer "lorsqu'il arriva au niveau du feuillage" par "bientôt"?

Voili voilà, en attendant tes prochains écrits,

Lib

EDIT: Pour l'âge du dragon, je me doutais que c'était pour ça. J'essaye de trouver une autre dénomination mais j'avoue que j'en trouve pas vraiment... De toute façon, ce n'est pas le plus important. :clap:

En parlant d'âge, je viens de trouver une autre faute ^_^:

Le dragon rouge, bien qu’encore jeune et fort, était plus agé que son adversaire.
âgé

T'inquiètes ça me fait plaisir :innocent:

Modifié par Lightsbirth
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Mince alors, je suis découvert :skull: !!!

Nan, sérieux, j'aurais du me relire... En tout cas, merci beaucoup Lib :angry: .

Sinon, il y a un point (Tu venais de nous dire qu'il était "encore jeune et fort" puis tu emploie l'adjectif "vieux", c'est décalé, on ne sait plus dans quel tranche d'âge notre dragon se trouve), ou je ne suis pas tout à fait d'accord. Oui, j'ai dit qu'il était encore jeune ; mais n'empêche qu'il est plus vieux que l'autre. J'allait pas dir à chaque fois "le plus vieux des deux dragons" si tu vois ce que je veux dire. Je reconnait que tout ça est très embrouillant par rapport à l'âge du dragon... Mais si tu me trouve une autre difference flagrante entre les deux dragons que je puisse utiliser pour les désigner, je suis preneur... Tout le monde à remarqué que je manque de synonymes :) ...

Voilà,

Hex', en esperant que c'est suffisamment constructif...

en attendant tes prochains écrits
Heu... :unsure: ... Modifié par Hexeoclann
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Le combat est bien raconté, le récit est très clair et tu arrives à t'en sortir malgré l'absence de dialogue.

La fin est dramatique et on ne peut qu'être triste. Mais quand même, tu n'as pas utilisé tout le potentiel pathétique de sa chute.. Quand un héros meurt on a le droit de tomber dans le cliché des vies qui défile et tout le toutim, voilà.

Une autre ! :)

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Il reste des fautes !! :innocent:

Y a un 'ou' au début qui devrait être un 'où' par exemple.

Pour le fond snif snif il est mort. Mais bon, après tout ce qu'il venait de traverser, c'était normal qu'il meurt un jour. On peut pas survivre éternelement. N'empêche c'est un bon texte qui ne manque pas d'originalité et j'attendrai avec tout aussi d'impatience un autre de ce genre !

@+

-= Inxi =-

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Bah... Snif ^_^ .

C'est tout ce que je peux dire, snif. Le Viebbal est mort, dans une fin digne d'un héros, comme il fallait qu'il finisse. C'est juste qu'on aurait aimé un peu plus, voilà tout. Même si je peux comprendre que tu commençais à manquer d'idées (le subjonctif de cette phrase est faux. Saurez-vous le corriger ? :lol: ), il n'empêche que j'aurais bien continué un peu plus de temps, moi ^_^ . Et puis merde, c'est toi l'auteur, à toi d'avoir les idées ! T'aurais pas pu trouver un p'tit truc pour continuer encore un peu, hein :D ?

M'enfin, autant commenter la dernière partie, alors. Déjà au niveau forme, c'est du tout bon. Même sans tenir compte des remarques de Lib, ça restait de très bon niveau, impeccable. Il reste cependant un ou deux petits machi_ns...

Scrutant la canopée en contrebas, il aperçu un mouvement.
une ombre aux contours verts lui cacha le soleil, au-dessus de lui
"lui cacha le soleil" aurait suffi, non ? "Au-dessus de lui" me paraît superflu ici, et le texte gagnerait en fluidité, je pense.
Rugissant le Viebbal tenta de se
Virgule.

Et enfin...

"Et dans un tourbillon de feuilles, le Viebbal se brisa au sol."

Nyabô ! Belle phrase de fin, agréable et en même temps claire et concise. Sehr gut.

Oh, et mention spéciale pour le troisième paragraphe, à partir de la pluie. Il a en effet réussi un tour de force qui n'arriev pas si souvent avec des textes du Warfo, à savoir me faire "pénétrer" dans le récit. Comprendre que j'ai vu la scène dans ma tête, et non plus dans les mots. Fait rare, qui ne m'arrive pas souvent, donc. J'ai "vu", depuis environ 3-4 mètres du sol, les gouttes commencer à tomber de plus en plus fort sur le dragon, celui-ci regardant vers le ciel. Enfin bref, on n'est pas là pour parler de ma life :P C'tait bien, quoi :lol:

A quand un autre récit original dans la même veine ? (pas un truc d'homme-lézard, c'est pas assez original pour toi, ça :P )

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  • 1 mois après...

Là c'est mieux.

Avant tout, désolé pour le remontage du sujet, mais je voulais absolument commenter, vu que c'est la fin... Mais je n'ai pas trouvé le temps avant aujourd'hui (merci le jour ferrié).

Alors la fin d'une aventure. Une bonne fin, je trouve. Elle montre la loi cruelle de la nature: un jour on est jeune, et on bat n'importe qui, et le lendemain on est vieux, affaibli, et l'on se retrouve du côté des proies. Mais on y croit encore, avant de chuter pour de bon... C'est dur, mais c'est comme ça. J'aime vraiment cette fin.

En dehors de ça, comme ça a été souligné, très bien écrit, et tout... On s'y croirait. Bon, ensuite, completement d'accord avec Celt, on attend un autre texte, et pas un texte d'homme lézard. J'espere que tu nous prépare un truc.

Voilà, au prochain texte.

O'mor'tyr, great retour on the warfo!

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