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Ragnarok

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    Warhammer battle, Warhammer 40.000. Aucune Armée
  1. Je crois qui te manque un c devant le k

  2. Inxi-Huinzi >> Ben désolé, mais le roman est écrit comme ça, chaque chapitre commence par l'histoire vu par le héros, l'autre partie en italique par Kartag. Et oui Mynyrve a bien deviné, c'est aussi comme ça pour le tome 2. Mynyrve >> Oui les deux sont écrits à la 1ère personne... Vous êtes les premiers que ça dérange pour être franc, le premier éditeur que j'avais rencontré avait trouvé ça plutôt intéressant, car ça donne l'envie de savoir ce que donne le prochain chapitre, autant pour l'un que pour l'autre. Et le héros, dont vous ne connaissez toujours pas le nom.. mais ça n'a pas l'air de gêner beaucoup de monde, est amoureux de Eriline... Il ne rougit que devant elle... Mais c'est à partir du chapitre 8 que la baston arrive... donc patience... Sinon ben la suite... [size="4"][b] Chapitre VI[/b][/size] Le soleil pointait à peine à l’horizon que déjà le bruit de la foule au dehors me réveilla. Je tournai la tête et m’assis dans le lit ; elle était si belle avec ses cheveux dorés tombant sur son épaule nue enroulée dans les draps, ses yeux s’ouvrirent délicatement. Le bleu azur de ses pupilles me fixait, captivant mon regard, son sourire angélique tranchait avec son caractère si dur qu’elle pouvait avoir parfois. Sa main passa sur mon torse et ses lèvres caressèrent les miennes dans un moment d’éternité. Un bonheur total m’envahit alors, me faisant réaliser que plus que la Cité c’était aussi elle que je voulais protéger. Je ne voulais pas souffrir mais je savais que si je m’attachais à elle, si par malheur je n’arrivais pas à la protéger, je ne pourrai me pardonner une telle erreur et ce pour le reste de ma vie. Le bruit de la porte de la maison nous fît revenir à la réalité. Yu-Sha et Anaïs étaient arrivés, je me levais calmement en prenant ma chemise qu’elle m’avait arrachée quelques heures plus tôt et jetée à terre et soudain ses bras m’enlacèrent. Sa bouche chuchotant à mon oreille un délicat : - je t’aime, Alentis, alors reviens moi en vie, je t’en prie. Je serrai une dernière fois son corps contre le mien, puis une fois rhabillé je pris mon épée et ma cape et sortis de la pièce pour descendre au rez-de-chaussée. Sur la dernière marche de l’escalier je vis que Yu-Sha lisait un livre adossé à l’un des nombreuses étagères emplies de livres, il s’était enroulé dans une cape blanche et la forme d’une fine épée apparaissait sur son flanc gauche. Anaïs quant à elle, était toujours souriante, assise sur la grande table dans son armure blanche nacrée. Elle tenait encore ses jambes croisées une grande lance dont le manche d’un blanc pur luisait du reflet de la lumière que les fenêtres distillaient dans la pièce. Une grande houppe rouge pastel tombait du bas de la lame le long du manche, la couleur de l’écrin rivalisait de beauté avec les cheveux de la belle. - Es-tu prêt ? Je crois que notre destin à tous nous attend, demanda calmement Yu-Sha en refermant le livre qu’il reposa ensuite à sa place. - Oui ! Allons-y, répondis-je en finissant de mettre le fourreau de mon épée à ma ceinture. Anaïs me sourit et me dit : - Tu peux nous faire confiance, nous ne te ferons pas défaut. Nous aussi avons des gens précieux à nos yeux, à protéger me lança-t-elle en me faisant un petit clin d’œil coquin. Allez viens ! Puis je fermai la porte tout en sentant qu’Eriline nous regardait partir vers l’inconnu depuis la fenêtre de sa chambre. Je savais qu’elle priait tous les dieux possibles de nous aider dans cette ultime quête mais dans quelques heures nous serons au Port du Kraken face à notre destin et à mes responsabilités. [i]S’Hatyr transcrivait dans un calepin noir toutes les informations que Malakys lui donnait au sujet de l’Anathème. Je ne pensais pas que cet artefact était aussi puissant. La légende avait dissimulé sa vraie puissance pour éviter d’attirer l’attention. Mais pour un projet comme le mien, l’Anathème n’était qu’une partie du plan. Certes l’âme du Démon l’habitait toujours, mais avec un peu de temps, la magie des Basilics me permettrait de l’asservir. - Que veux-tu faire de la puissance de l’Anathème crétin ? Demanda péniblement Malakys encore torturé par la douleur de la constriction de S’Hatyr. - Je veux asservir le Démon qui y est emprisonné grâce à la magie que les Basilics ont crée, puis ensuite je l’obligerai à rassembler son ancienne armée de Démons, et il les mènera sur Jügenheim, répondis-je simplement. - Et une fois aux portes de la ville que comptes-tu faire, te construire une maison en bordure de mer? Ricana Malakys. - Non, j’utiliserai toute ma puissance, celle de ce Basilic et celle du Démon pour asservir la population, et ainsi lever une plus grande armée, ricanais-je à mon tour. - Un bien grand rêve pour un être comme toi, mais pourquoi un tel rêve ? Lever une telle armée doit avoir un but précis. Travailles-tu pour un des six Seigneurs des Obscurs ? L’un d’eux aurait-il besoin de prendre du grade ? Me dit-il sèchement. - Non, je ne travaille plus pour personne. Je ne veux que Jügenheim et tous les secrets qu’une telle ville peut renfermer. Je veux conquérir Jügenheim, et ensuite porter un grand coup aux Nations de l’Alliance, et ainsi détourner leur attention de la Ligne d’Imeon ! - Je me suis trompé, ce n’est pas le rêve d’un petit imbécile prétentieux ! Mais l’utopie d’un fou furieux. Je te souhaite bien du courage dans cette entreprise, mais sache que l’Alliance n’est pas aussi faible que tu le penses car dès qu’ils auront découvert que l’Anathème n’est plus en sécurité ils se mettront en marche pour écraser votre misérable armée avant que vous ne puissiez passer la Ligne. Et si jamais tu parvenais à tes fins malgré tout, depuis l’enfer je regarderai ton rêve te plonger dans la fin des temps qu’est la mort. Cette vie que tient dans tes mains corrompues touchera à sa fin si jamais tu le libères car aucune magie n’est assez puissante pour le contrôler. Tu ne connais rien de celui qui est dans cet artefact, me cracha Malakys. - Balivernes, et histoires de fou. Ma victoire sera totale. Lui rétorquais-je. - Balivernes, si tu veux. Mais n’oublie pas, si tu le libères il te tuera et plongera tout Garvla dans une nouvelle guerre sans fin. Il déclenchera la fin des âges, consumé par sa fureur. Et même les Seigneurs qui sont tes maitres ne pourront rien contre lui. La colère monta en moi, même à moitié mort il osait me défier et me contredire. Je pris mon épée la sortis de son fourreau, et avança vers Le Fourbe. S’Hatyr se mit en travers, mon regard l’écrasa, je cédai entièrement à cette haine qui m’habitait. Il s’écarta lorsqu’il vit mon bras armé se dresser en l’air, il esquiva le coup, et ma lame se planta dans le torse du Viltañs. Je sentis les os de sa cage thoracique se briser sous la force du coup, l’épée s’enfonça jusqu'à la garde dans son torse laissant le sang couler à flot sur la fourrure de son torse musclé. La pointe c’était enfoncée dans le mur derrière Malakys, il cracha un filet de sang aussi noir que son cœur. Ses yeux me fixèrent. - Tu viens de faire une grosse erreur crétin de mégalomane, me dit-il dans son dernier souffle. - Non je ne pense pas, tu m’as donné toute les informations dont j’avais besoin pour trouver l’Anathème. Tu ne me sers plus à rien, répondis-je en riant. - Non, je savais que ma fin était proche. C’est pour cela qu’il y a une chose que je n’ai pas dite. Le nom du Démon. Sans lui tu ne pourras rien faire et je t’ai poussé à bout pour que tu m’achèves. Tu es tombé dans mon piège comme l’idiot que tu es, ta colère m’emporte en enfer, mais elle emmène ton rêve avec. Mon devoir était de garder le nom du Démon caché, je ne suis pas le voleur mais le gardien sacré de cet artefact. Les plus anciens des Obscures le connaissent, ceux qui sont encore en vie depuis la Grande Guerre. Mais l’Alliance a fait en sorte que personne sur Garvla ne le connaisse. Et je pense que les Démons n’en parlent pas, trop honteux que l’un des plus puissant d’entre eux ai été capturé par les Dragons, me dit-il dans un rire sadique. La colère me submergea. Je sortis mon épée d’un grand coup sec, Malakys cria de douleur lorsque mon épée le frappa encore et encore, ouvrant des plaies de plus en plus grandes au travers de son corps enchainé. Son sang coulait à flots, mais la vie ne l’avait pas quittée alors mon bras se leva en l’air et la lame frappa au niveau de son cou dans un arc de cercle horizontale parfait. La tête de Malakys s’envola dans une arabesque de sang pour retomber près de S’Hatyr, le souffle court je plantai l’épée dans le sol et m’appuya sur le pommeau jetant un regard à S’Hatyr. Je me calmais doucement la rage s’envolait à chaque expiration. - Tu as laissé la haine qui est en toi te submerger et cela nous a couté une information précieuse, dit-il d’un ton calme. Voyant que ma colère n’avait pas encore disparue. - Oui, je sais. Mais sa vue m’exaspérait. Je ne le supportais plus, et il y a sûrement un autre moyen d’avoir le nom du Démon ? Demandais-je. - Oui il y a probablement un autre moyen, encore faut-il le trouver. Mais j’ai une petite idée alors laisse moi du temps et je le trouverai ton nom. Je pars déjà récupérer l’artefact là où cet idiot de Viltañs l’avait caché, répondit-il. - Tu as deux jours à partir de maintenant, ou prépare toi à subir le même sort que lui, répondis-je à mon tour d’un ton sec. Retirant l’épée du sol, je pris un torchon et en nettoya la lame et la remis dans son fourreau tout en sortant de la pièce. Je laissai S’Hatyr méditer sur mes paroles, moi j’allais chercher ce nom de mon coté. Si je le trouvais tant mieux, je n’aurai plus besoin de lui non plus, me disais-je en souriant. Je remontai les marches deux par deux pressé et impatient. J’ouvris la porte et je vis Alkanir attendre tranquillement. - Viens avec moi mon ami, nous avons quelqu’un à voir. Elle sera sûrement contente de nous revoir, dis-je en m’avançant vers lui. - Eri….line… dit-il soudainement d’une voie enrayée et cassée. Il me suivit hors de la pièce en titubant. - Oui, tu te souviens d’elle ? C’est bien, ça lui fera plaisir. On va la voiret elle pourra m’aider à retrouver le nom du Démon. J’ouvris la porte qui donnait sur le tunnel miteux qui conduisait au repère de S’Hatyr. Je m’enroulai dans ma cape et Alkanir fit de même. Puis nous prîmes la direction de la surface.[/i]
  3. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.... Voici la suite... j'espère qu'elle vous plaira, tout comme l'histoire globale... [size="4"]Chapitre V[/size] Les deux personnes qui venaient d’apparaître si soudainement à mes yeux vinrent s’asseoir à notre table comme si de rien n’était. Eriline me regardait l’air amusée, je ne les avais pas remarquées, ni ressentis leurs présences, ou sentis leurs regards sur moi, j’étais stupéfait. - Je te présente Anaïs à ma gauche, et Yu-Sha à ma droite, mes deux plus fidèles espions. - Enchanté, mais, enfin, comment faites-vous ? Est-ce de la magie, j’osais à peine prononcée ce mot ? Demandais-je, affalé dans ma chaise. - Nous sommes des Elfes au-cas où tu ne l’aurais pas remarqué, me répondit Anaïs. Elle portait une armure blanche nacrée, finement sculptée, ses cheveux d’un rouge pastel délicat couraient sur ses épaules. Son visage avait quelque chose d’angélique, ses lèvres finement dessinées sur ce visage au teint légèrement mat, ses grands yeux verts me fixaient d’un regard amusé. Je sentis mes joues rougirent devant une beauté aussi naturelle et envoutante, j’avais honte de réagir comme ça, tel un adolescent préprubère dont l’excitation lui faire perdre tout ses moyens, mais Anaïs semblait flattée de ma gêne si soudaine. - Je suis Yu-Sha, enchanté de te connaître, dit l’autre, me ramenant à la réalité de la situation Yu-Sha portait quant à lui, une simple tunique blanche, son bras droit était lui couvert de plaques d’armure d’une couleur bleutée. Son crane chauve et son cou étaient tatoués. Des arabesques complexes couraient symétriquement du haut de sa tête jusque sous sa tunique. Un air impassible restait fixé à son visage. - Voilà, maintenant que tu les connais, nous allons pouvoir approfondir les choses, dit soudainement Eriline - Oui, pour faire simple et rapide. Nous avons continué de suivre Kartag depuis la dernière fois où tu l’as vu. Seulement il y eut une petite complication, reprit Anaïs - En effet, il a soudain disparu sans laisser de trace il y a quelques jours. Nous savons qu’il était passé dans l’auberge où il avait l’habitude de voir le Basilic, continua Yu-Sha. - Il aurait rejoint le repère du Basilic, seulement nous n’avons jamais eu l’occasion de les suivre jusque là-bas, enchaîna Anaïs - Pourquoi ? Vous ne savez pas où ils se trouvent tous les deux en ce moment ? Demandais-je. J’avais du mal à assimiler toutes ces informations d’une traite. - Non mais un autre problème est survenu pendant ce temps. Malakys aussi a disparu, répondit Anaïs - Disparu ? Il les aurait rejoint pensez-vous ? - Rejoint, ou bien capturé, ou tout simplement mort. Il est d’une façon ou d’une autre lié à Kartag et à l’Anathème. Si on ne trouve pas l’un des trois, on peut oublier toute cette histoire, me répondit sèchement Eriline. - J’ai découvert quant à moi, quelque chose d’intéressant sur cet objet. Je suis parti voir des amis, à l’extérieur de Jügenheim. Je leur ai parlé de Malakys, du Basilic et de l’objet, et ils m’ont confié leur inquiétude quant au devenir des personnes qui seraient présentes si jamais quelqu’un arrivait à comprendre à quoi il sert, coupa Yu-Sha. - Ce n’est pas simplement une arme ? Demandais-je. - D’après eux, elle contiendrait un ancien démon vaincu durant la grande guerre. Son pouvoir défierait l’imagination, mais on ne connait pas le nom du démon, donc tout cela n’est qu’hypothèse. - Bon, on commence quand même à y voir un peu plus clair. Maintenant il faut rattraper le temps perdu et partir à la recherche de Malakys. Si on le trouve il y a de fortes chances pour qu’on trouve Kartag, dis-je en me levant de table. - Oui mais pour le moment la nuit est bien avancée, reste donc ici cette nuit, repose-toi, et vous partirez à l’aube, m’avisa Eriline. - Oui, nous partirons au levé du soleil pour le port du Kraken, conclut Anaïs. Elle se leva accompagnée de Yu-Sha, ils nous saluèrent de la main, puis nous quittèrent en sortant par la porte d’entrée, laissant pénétrer une brise fraiche en ouvrant la porte. Je pris mon sac et Eriline me prit la main, passa devant moi et me fit sûrement le plus beau sourire qu’elle pouvait me faire. - Reste avec moi cette nuit, s’il te plait, me demanda-t-elle, avec une voie emplie d’une douceur que je ne lui connaissais pas. Ses yeux firent couler une larme sur sa joue, sa main serra la mienne contre sa poitrine, je sentais son cœur battre la chamade. Puis aussi soudainement que sa main était venue se poser sur ma joue, toutes les bougies de la pièce s’éteignirent comme par magie, la sienne à n’en pas douter, elle posa ses lèvres sur les miennes, dans un baiser éternel, mon sac tomba à terre lorsque mes bras l’enlacèrent. La nuit était à nous, et depuis fort longtemps je n’avais pu me sentir aussi apaisé, qu’en cet instant dans ses bras. [i]S’Hatyr commença à détendre son emprise sur Malakys, sa respiration était difficile, la douleur le submergeait, car même pour un Viltañs aussi fort que lui, se retrouver avec la respiration coupée pendant presque deux minutes, plusieurs côtes cassées, plus quelques heures de torture, devraient être suffisant pour quelque aveux pensais-je. - Alors, Malakys, vas-tu te décider à parler ? Où se trouve l’Anathème ? Répond et je mettrai fin à tes souffrances. - Souffrances dis-tu ! Ces quelques chatouilles de gobelins ne me feront pas dire autre chose que cette phrase. Vas mourir si tu le peux encore, sale chien ! - Bien, tel est ton choix. Prépare-toi à vivre des tourments bien pires que l’enfer. J’avançai doucement vers lui avec une unique image dans ma tête, je voulais voir son corps ensanglanté pendu à ces chaînes. Je levais ma main droite et la posa doucement sur sa poitrine ; je sentais le moindre battement de son cœur, le moindre souffle sur ma paume. L’image interne de son corps apparut dans ma tête, je sentais tout de la circulation de son sang dans ses veines jusqu’au tressaut de peur dans ses muscles. S’Hatyr laissa le corps du Viltañs retomber à genoux, retenu par les chaines et serpenta doucement pour passer à coté de moi, sa main se posa sur mon épaule et sa tête approcha de la mienne. - N’y vas pas trop fort, ou tu risques de perdre le seul lien qui nous unit à l’Anathème, me prévenait-il par l’esprit. Ma main se ferma petit à petit, mon esprit n’était inspiré que par une seule idée, son foie et la douleur extatique que j’allais lui infliger, je laissais ma magie agir, se diffusée dans son corps, plus ma main se refermait, plus il grimaçait, je voulais enlever ce sourire qu’il affichait fièrement. Je serrais de plus en plus fort, pour que la douleur soit à son zénith. Malakys hurla de douleur, un filet de sang coula de sa gueule. - Pitié, j’implore ta pitié. Relâche ton emprise sur moi et je parlerais, tu as ma parole. Sa demande me fit éclater de rire. Enfin la dernière porte qui me séparait de mon rêve avait cédé.[/i]
  4. Ragnarok

    Petits Récits Nurglesques

    Ben franchement, j'aime bien Nurgle à la base, depuis maintenant 13 ans, et j'ai beaucoup aimé tes récits que j'ai lu d'une traite et que je viens de finir. Il y a juste le dernier, ou j'ai eu du mal à cause des "lien de parenté" humains/démons. Ça je suis pas trop trop fan, j'avoue. Que les portepestes étaient des humains à la base, ça passe, mais qu'au bout de... je sais pas combien de temps ils se souviennent encore de leur "parents"... J'ai vraiment du mal avec cette idée. Que Fistule ait parcourut le Vieux monde, et ce soit pris d'affection pour une famille inconnue, et qu'il ai décidé de devenir un de ses membres pour x raisons passerais un peu mieux, mais que ce soit ça vraie mère, même niveau temporel je pense qu'il y a une quiche, ça fait un peu décousu. Où j'ai mal lu et mal compris. Enfin sinon, l'assemblée de Baba et Baba lui-même, j'aime beaucoup, tu as su leur donner vie et "consistance", avec chacun une vrai personnalité.. Rien que ça, c'est déjà beaucoup...
  5. Voilà, en plus de l'histoire de Garvla, je propose cette nouvelle. Ce n'est pas tellement une nouvelle en elle même, mais plus le début d'un nouveau roman, que j'avoue avoir du mal à commencé pour le moment. Mais bon, ça traîne sur mon pc alors autant que ca profite et que vous me donnerez l'envie de continuer cette histoire.... Bonne lecture... Celt, toi qui aime les nouvelles, je t'attend au tournant... [size="4"][b][i]Le chant de l'oublié[/i][/b][/size] Une longue note mélancolique résonna dans la pièce calmant le bruit des discussions animées de fin de semaines. L’auberge était remplie de gens se saluant et parlant du dernier jour de la Fête de Saint Irulis, les serveuses avaient du mal à circuler entre les groupes de clients agités, elles jouaient des coudes et les mains leurs touchaient les fesses au passage. Lorsque la première note de violon se tût l’ensemble des regards se tournèrent vers la cheminée ou un vagabond se tenait debout enroulé dans une grande cape grise sur laquelle dansaient les flammes de l’âtre, violon en main, le regard plongeant au cœur de la masse, il joua une deuxième note plus grave ce qu’y rajouta une touche de mystère sur sa présence. Puis il entama un morceau qui toucha le cœur de tous les poivrots présents, une mélodie qui remémora les cinquante dernières années que la nation Naand ne devait pas oublier, une symphonie inconnue mais qui bouleversait par sa pureté. La joie s’estompa, laissant place au recueillement. Tout le monde resta silencieux durant le solo de violon du vagabond, les serveuses ne couraient plus laissant leur plateau posé sur le comptoir, même le cuisinier était sortit de sa cuisine une fois le calme installé. L’étranger au violon joua plus de quinze minutes un morceau de musique qui sembla arrêter le temps. Un morceau qu’on appela plus tard « Le Chant de l’Oublié ». Lorsque la dernière note mourut au bout de l’archet, l’homme rangea calmement son instrument dans une sacoche en cuir brun et s’assit au coin du feu, toujours emmitouflé dans sa cape grise. Il fallut l’intervention de l’aubergiste pour remettre de l’ambiance dans le bar faisant à nouveau cliqueter les chopes de bières. Mais personnes ne vint adresser la parole au vagabond violoniste, le laissant seul à la chaleur du feu. Le passage du Sonneur indiqua le couvre-feu, ses cloches sonnant à tout-va afin que chacun entende la venue de celui, qui selon l’histoire contée aux petits garnements, change tous contrevenants aux règles en vigueur dans la ville en cloche qui sera accrochées avec les autres sur son chariot. Personne dans la ville ne connait le visage du Sonneur ce qui alimente le mystère de la légende, tous les adultes ont entendu l’histoire de la charrette étant petit mais dans le cœur de chacun subsiste un doute sur l’humanité du conducteur nocturne. Les chopes et les pichets se vidèrent et les gens quittèrent l’auberge les uns après les autres. En moins de trente minutes l’aubergiste se retrouva seul derrière son bar. Il compta sa caisse de la soirée qui comme tout les soirs depuis le début de la semaine devait être bien remplie, la Fête de Saint Irulis durait une semaine complète chaque soir étant l’occasion de fêter une des nombreuses victoires du héros de la Nation qui avait libérer le pays de Naand du joug tyrannique du peuple de barbares que sont les Wiradoniens. L’aubergiste détourna son regard de ses pièces d’or et de bronze et regarda vers la cheminée. Le vagabond était toujours assis près du feu, la sacoche de son violon posé contre sa jambe gauche, le patron passa la barrière en bois de son bar et avança calmement vers l’étranger. - Je suis désolé mon gars, mais je dois fermer boutique pour ce soir, dit-il à l’homme dont il ne voyait pas le visage sous la cape. - Puis-je rester encore quelques minutes pour me réchauffer ? demanda le violoniste. - Si tu veux dormir ici, j’ai des lits de libres à l’étage. Sinon je te laisse le temps que je finisse ma caisse. N’essaye pas de me voler ou ca ira mal pour toi. Je préfère prévenir, même si tu as l’air plutôt inoffensif. - Je ne te volerai pas, tu as la parole d’un vieil homme fatigué. Je n’ai pas de quoi payer une chambre dans ton établissement. Finis ta caisse mon ami et je partirai. - Très bien, conclu l’aubergiste. La porte s’ouvrit et un petit garçon entra dans l’auberge, le patron lui fit signe de venir au comptoir et le petit s’avança. Il sauta sur un des tabourets devant la caisse et regarda l’aubergiste faire ses comptes, l’homme lui tapota la tête et lui donna deux pièces en bronze. Le petit tourna le regard vers l’étranger. - Papa, c’est qui lui ? interrogea l’enfant tout en désignant l’étranger du doigt. - Un client qui va bientôt partir, dès que j’ai fini la caisse, les derniers mots du père furent prononcés avec un peu plus d’insistance. - Je peux lui dire bonjour ? demanda le garçon. - Oui et dit lui que l’auberge ferme , lui dit son père d’un signe de tête. Le garçon s’avança vers la cheminée et s’assit sur le sol en face de l’homme à la cape. Il se pencha pour voir le visage sous la capuche. Le feu de l’âtre éclairait le visage, dévoilant une barbe grise et une peau marquée par l’âge, des yeux aussi verts qu’une pomme bien mure se posèrent sur l’enfant et une esquisse de sourire apparut sur les lèvres finement dessiné du vagabond. - Bonsoir, mon papa dit qu’il va fermer l’auberge. - Tu es un brave petit et rassure toi je vais partir, je profite encore un peu de la chaleur du feu. - C’est quoi dans le sac là ? demanda le bambin en indiquant le violon du doigt. - C’est pour jouer de la musique, c’est un objet qu’un ami m’a confié il y a longtemps. - Tu es musicien ? - Non, pas du tout. Je ne suis pas grand-chose. - Tu n’as pas de famille. Tu es seul ? - Disons que tu es encore jeune et que des fois la jeunesse est symbole d’innocence. Moi je suis vieux. - Et donc plus innocent, coupa le père qui venait d’apparaitre derrière son fils. - L’heure est venue pour moi de partir, ton père a fini sa caisse. - Bonne nuit, dit le père en indiquant la porte de sa grande main ouverte. - Bonne nuit petit, et merci aubergiste de m’avoir permis de profiter de ton hospitalité. - Bonne nuit musicien, dit le petit en lui tendant le violon. L’étranger fixa l’enfant et lui mis le violon dans les mains. Puis il passa une main sous sa cape et en sortit une petite bourse qu’il tendit au père. - Prenez-ca, je n’en ai plus besoin, dit-il en marchant vers la porte. - Je croyais que tu n’avais pas de sous pour te payer une chambre, dit le père en vidant les pièces d’or de la bourse dans sa main. - L’argent ne me sert plus à rien. Le seul bien que j’ai encore est ce violon. Mais là où je vais il m’est impossible de l’emmener. - Alors bonne route étranger, peu importe la route que tu prendras. - Il y a une histoire que peu de personnes connaissent, une histoire qui se raconte avec ce violon. C’est l’histoire d’un homme du nom de Svend. Je vous laisse la découvrir avec le violon, dit l’homme en refermant la porte derrière lui. - Papa regarde ! dit soudain l’enfant en montrant la sacoche du violon à son père. L’aubergiste prit la sacoche et la déplia devant lui. L’intérieur avait été écrit. Il s’assit dans un fauteuil devant le feu de cheminé et plissa les yeux pour lire le texte écrit en petit caractère. Le titre était « Le chant des Oubliés ». L’enfant s’assit sur le sol devant son père et attendit que son père commence sa lecture, impatient de plonger dans un monde comme seul les enfants savent en créer. - Ca va prendre du temps pour lire tout ça fiston, c’est écrit petit et ton papa n’a plus ses yeux d’il y a trente ans, dit-il en gloussant. - Commence papa, s’impatienta le fils. - Très bien, mais pas longtemps il est tard et je suis un peu fatigué. L’enfant s’allongea par terre et fixa son père, attendant le début du conte. Le père toussa doucement et pris une voix grave qui fit sourire son fils et l’histoire débuta il y a soixante ans, juste avant le début de la guerre contre les Wiradoniens, dans une petite région du Nord du Naand nommée Ersalys…. Ben merci beaucoup beaucoup à vous deux pour vos compliments, conseils, et encouragements. Petite info pour Celt: Ce n'est pas un manuscrit qu'il y à l'intérieur, mais un chant, un poème si tu veux, écrit à même sur les parois interne de la sacoche du violon. Petite info pour Inxi-Huinzi découlant de celle pour Celt: J'en voulais une introduction pour un nouveau roman, peut être même la suite de l'histoire de Garvla. Mais il me manque une chose, qui ne vient pas depuis un an maintenant.Je n'ai toujours pas eu cette petite étincelle qui peux donner vie à la chose la plus importante pour faire de cette nouvelle une introduction à une nouvelle aventure, l'inspiration pour écrire le dit Chant de l'oublié. J'ai tout en tête, mais pas le principal.... Et je t'avoue que ça mine un peu l'envie et le moral. Mais peut être que je dois d'abord peaufiner le tome 1 et vous le faire découvrir, puis le tome 2... et commencer enfin le tome 3... Et peut être que là, je pourrais écrire le Chant. Car j'aimerai mettre un bout du chant à chaque début de chapitre pour qu'a la fin du livre le chant soit complet comme l'histoire.
  6. Bon suivant vos conseils les gars, et ayant "enfin" un poil de temps pour me poser sur mon texte voila la suite. J'ai essayé de virer le maximum de SVC. J’espère que ça ira mieux. Par contre le coup de la dague dans l'estomac, oui on est mort, poison ou pas... Sauf si on lis la suite de mon histoire, ou vous découvrirez pourquoi on meurt pas à chaque fois.... Maintenant la suite... en priant pour que ça envoie un peu de pâté comme dirait certains... [size="3"][b]Chapitre III[/b][/size] Je repris ma route dans la nuit noire, laissant le cadavre de ce voleur derrière moi. Une pluie dense commença à tomber transformant l’égout au milieu de la rue en petit torrent, le sang du voleur se mêla à la pluie donnant une teinte rougeâtre à la mélasse d’excréments que l’eau emportait sur son chemin. J’avais oublié que le quartier d’Eriline pouvait être si agité une fois la nuit tombée, le peu de lanternes postées çà et là dans le quartier, conféraient d’importants coins d’ombres et cachettes pour tout les voleurs et les vaux-riens des quartiers voisins qui venaient là pour soudoyer les bourses des nobles et des riches qui venaient se faire lire l’avenir dans un tas d’os ou un jeu de cartes cornées. Après plus d’une heure de marche sous cette pluie battante je vis enfin la maison d’Eriline. Elle n’avait pas changée, une belle bâtisse se dressant au milieu d’un petit parc privé entouré d’un mur en pierre haut de trois mètres, cachant les clients de la voyante des regards indiscrets. Il n’y avait point de grille à l’entrée, mais un grand portail en chêne massif, orné d’arabesques en or et dont la poignée représentait les insigne du Duc de Jügenheim. Derrière ce portail se tenait une immense maison à colombages de deux étages, surplombés par une tour qui abrite la chambre de la demoiselle. La loi ducale interdit normalement la construction de ces tours privées mais Eriline était la voyante attitrée du Duc. Mon cœur s’emballait à l’idée de la revoir, mais ma tête se préparait à bien pire. Je frappais à la porte, et je vis aussitôt une lumière s’allumer à l’étage. J’entendis la clef tourner dans la serrure et la porte s’ouvrit doucement. Elle se tenait devant moi, je m’attendais à ce qu’elle soit surprise, mais ce ne fut pas le cas, elle me fixait d’un air mauvais. - Entre tout de suite ! me dit-elle d’un ton sec. Je franchis le pas de la porte et entrais dans le salon. Une grande pièce occupée par une immense table ronde avec une douzaine de chaises en bois finement sculptées. Son immense bibliothèque faisait le tour de la pièce et était coupé par un escalier menant à l’étage. Elle passa soudain devant moi, alla s’asseoir à la table et me fit signe de faire de même. Je pris une chaise face à elle, posais mon épée et mon sac sur la table, je croisai son regard je vis que ses yeux étaient emplis de colère. - Tu en as mis du temps pour revenir ici, il te faut toujours autant de temps pour réfléchir ? - Ne me taquine pas comme ca, s’il te plaît. Je ne suis pas là pour me battre avec toi. - Oui. Et moi, je dois penser quoi de toute cette affaire ? Non seulement tu as tout raté, mais j’ai du donner des explications au Duc. J’ai eu du mal à trouver une excuse valable pour lui expliquer pourquoi une horde de monstres invoqués par magie est apparue au Temple de Lühn. Tu sais qu’il me paye pour découvrir ce genre de choses, et que par amitié pour toi et Alkanir, je lui ai caché cette information parce que j’avais ta garantie que tu stopperais Kartag avant qu’il ne mette son plan à exécution, tout ca pour éviter que vous ne soyez traité de complices .Et maintenant ? - Et maintenant… j’allais continuer lorsqu’elle me coupa la parole d’un geste de ma main et monta d’un ton. - Alkanir est mort, l’armée du Duc a du faire le ménage et ma réputation en a pris un coup énorme, Kartag à disparut et tu es l’ombre de toi-même ! Mais ouvre les yeux par Lühn ! - Je sais, j’ai médité assez longtemps sur mes erreurs, et j’ai pris ma décision répondis-je calmement. - Je suppose que tu viens ici pour me demander une faveur, pas pour me revoir me dit-elle en souriant. - Oui. J’ai besoin d’aide. Je veux retrouver Kartag et me venger, lui dis-je en serrant le manche de mon épée. J’enlevai ma bague de Franc Ligueur et la posa sur la table. - Je m’en doutais, mais tu sais aussi que ce ne sera pas facile. Il n’est plus seul, me dit-elle. - Si tu sais quelque chose, je te conseille de me le dire, le ton de ma voix avait durci. Elle me fixa dans les yeux, et se leva pour aller prendre un livre dans l’une des étagères qui longeaient les murs de la pièce. Puis elle revint s’asseoir en face de moi, ouvrant un livre presque neuf, elle me fixa du regard et me tendit une lettre. - J’ai demandé à deux vieux amis de vous suivre, car lorsque vous étiez venus me demander de l’aide pour votre dernière mission, j’ai vu quelque chose dans les yeux de Kartag. - Et qu’as-tu donc vu ? Lui demandai-je, l’esprit embrumé par le flot de questions qui m’assaillait. - Lis cette lettre. Tu comprendras mieux certaines choses, me répondit-elle. Mes yeux parcoururent la lettre, un rapport pour être plus précis. J’avais du mal à croire les mots qui étaient couchés sur ce papier. [i]Mes yeux s’ouvrirent sur un plafond de pierres, un lustre de plusieurs centaines de bougies y pendait, éclairant l’espace de la douceur de ses flammes. Je ne sentais plus mon corps. Mes yeux, parcoururent la pièce de droite à gauche. Mais les seules choses que je pus voir, furent des établis ou d’étranges ustensiles accrochés aux murs. Je me souvins soudain, S’Hatyr, Alkanir, l’épée. Pourquoi étais-je donc ici ? Sa tête apparut au-dessus de moi dans la fraction de seconde qu’il me fallut pour cligner des yeux. Mon cœur battait la chamade dans mon torse, ses yeux reptiliens me fixaient froidement comme à chaque fois. - Bienvenue parmi nous mon ami, me dit sa voix dans mon esprit, sa langue fouettant l’air avec vigueur. - Pourquoi suis-je ici? Qu’as-tu en tête ? murmurais-je, réalisant que je n’avais plus aucune force. - Calme-toi Kartag, tu ne souffriras pas. - Ne fait rien que je pourrai te faire regretter S’Hatyr, je te conseille de me tuer sur le champ tentais-je de crier, mais seul un murmure sortit de ma bouche. - Quelle chance ! Mon poison marche à merveille, je vais pouvoir faire de toi un animal docile. - Enfoiré, tu vas me le payer ! - Ton ami Alkanir m’avait répondu la même chose quand il était à ta place, et regarde le résultat. Laisse-toi donc faire. Ce n’était pas ce qui avait été convenu. Pourquoi avais-je fais confiance à un Basilic ? Leur peuple est plus proche du néant et ses titans que n’importe quelle autre race que les Obscures ont créée il y a des siècles. Ils sont les seuls à être restés du coté du néant après la défaite des Obscures contre l’Alliance, et il est un des rares Basilics osant vivre , même caché, au milieu des territoires de l’Alliance, les autres sont tous restés de l’autre coté de la Ligne d’Imeon. Je ne pouvais pas laisser cette histoire finir comme ça. J’étais en train de tout perdre. Ma main se leva d’elle-même, et attrapa le Basilic sous la gueule. Serrant de toutes mes forces son cou écailleux, je me relevais tant bien que mal de la table sur laquelle j’étais allongé depuis un temps indéfini. Je le fixai droit dans les yeux et le rictus malsain qui était resté sur ses lèvres disparut pour laisser place à la stupeur, ce qui me fit sourire. Ma main serrant sa gorge de plus en plus fort, il attrapa mes avant-bras de ses mains écailleuse et essaya de se défaire de mon étreinte. - Tu m’as mentis ! TU M’AS MENTIS ! Hurlai-je, serrant sa gorge de plus belle. - Pourquoi arrives-tu à te lever, le poison devrait encore t’immobiliser ! Je sentis remonter en moi une force aussi noire que l’esprit de la créature que je tenais dans ma main. Je n’avais plus grand chose à perdre, il avait presque tout gâché. - Tu devais m’aider à trouver l’Anathème pour lever une armée et ainsi me permettre de prendre le contrôle de la Cité. - Je le sais, je n’ai pas oublié. - Oui, je m’en doute, mais tu voulais me doubler. Mais tu viens d’échouer. - Mais qui es-tu pour réussir à récupérer d’un poison si puissant aussi rapidement ? - Réfléchis un peu ! Il trembla quand je plongeai mon regard dans le sien, tout en libérant cette force aussi noire que le néant enfouie en moi. Je la sentais parcourir mes veines et dissoudre le poison, redonnant à mon corps sa pleine puissance. - Je peux encore t’être utile, je sais où se trouve l’objet de ton désir, me répondit-il son corps entier tremblait, je pouvais sentir sa peur. Je la dégustais, comme on dégusterait le meilleur des rôtis avec le meilleur des vins, c’était si exquis que je dû me forcer à le relâcher. - Ce sera ta dernière chance, encore un coup comme celui-là et je te tuerais de mes propres mains. Ma main lâcha prise. C’était déjà un bon début me disais-je en souriant, il savait ou était l’Anathème et je n’avais plus beaucoup de temps. - Allons-donc chercher l’Anathème, et allons accomplir ton plan. Il ouvrit la porte juste à coté de moi et m’invita à descendre l’escalier. Je m’enfonçais dans les ténèbres qui seraient bientôt miens grâce à ce nouveau pouvoir. - J’y compte bien, rassure-toi, lui répondis-je. [/i] [b][size="3"]Chapitre IV[/size][/b] J’avais du mal à croire ce que j’étais en train de lire, Eriline restait silencieuse assise sur sa chaise. Le rapport relatait les trois derniers mois écoulés, elle avait placés certains de ses informateurs sur nos talons et ils nous avaient surveillés du moment où l’ont sortait de notre repère, jusqu’à ce que nous y retournions, ils avaient été témoins de nos moindres faits et gestes. Oreilles attentives à toutes nos paroles, mais le principal n’était pas leur savoir–faire en matière d’espionnage, mais bien le fait d’avoir pris l’initiative en suivant Kartag lorsqu’il était seul et d’avoir découvert son alliance secrète avec un Basilic. Je ne serais pas surpris de découvrir qui à prévenu le Duc et ses hommes qu’un tel drame allait se produire. Je n’y avais pas trop pensé mais il est vrai que cette histoire n’avait fait aucun remous, personne ne semblait être au courant que des Obscures avaient utilisés la magie au Temple de Lühn. Mais avec toutes ces informations sur les habitudes de Kartag, je comprenais mieux pourquoi il avait petit à petit changé de comportement avec nous. J’ai toujours pensé que son plan ne se limitait pas à cette apparition de monstres. Il y avait autre chose, un dessein plus grand et plus obscur, car sinon il aurait pu nous trahir depuis fort longtemps, nous éliminé à la première occasion. Il devait y avoir une bonne raison pour qu’il ait attendu tout ce temps ? Nous devions faire partie de son plan. Le reste du rapport indiquait un endroit où Kartag et son comparse avaient pour habitude de se voir. Une petite auberge dans le Port du Kraken, un endroit parfait pour se retrouver sans trop attirer l’attention, je le reconnus. Mais aussi une chose plus sérieuse était rapporté sur ces pages, des bribes de conversation entre eux. Après avoir fini de lire le rapport j’avais compris que Kartag avait fait appel à un Basilic pour l’aider à trouver un objet nommé Anathème. Mais la fin de ce rapport décrivait aussi le Basilic en question. Souvent enroulé dans une grande cape noire, il laissait peu de chance de voir son corps. Mais les deux espions eurent apparemment bon nombre d’occasion de les voir, et purent ainsi découvrir un détail subtil. Le Basilic avait la bouche cousue de fil de fer barbelé. Il leur était impossible de savoir si le Basilic avait l’objet en question. Aucune de ses paroles n’était inscrite dans le rapport. Une petite mention indiquait pourtant que Kartag faisait comme si leur conversation continuait et que le Basilic répondait. Soudain dans ma tête apparue une image. Une bouche cousue de fil de fer, j’avais déjà vu cela quelque part. Je levais les yeux vers Eriline. - Une bouche cousue, c’est peu banal, même à Jügenheim. - Oui, c’est vrai je te l’accorde, mais cherche bien dans ta mémoire. J’ai aussi eu du mal à me souvenir de lui, me répondit-elle. Je cherchais dans mes souvenirs, puis son regard me revint aussi soudainement que son nom. - Malakys, le Fourbe, m’exclamai-je. - Précisément, Malakys. Il reste une légende, mais pourquoi pas. Les légendes viennent bien de quelque part, non ? Me répondit-elle, avec un petit sourire. La légende disait que Malakys était un Viltañs travaillant comme mercenaire. Les Obscures ou l’Alliance, le camp lui importait peu, seul le cliquetis des pièces d’or lui dictait le chemin a prendre. On racontait qu’il avait été employé pour trouver un objet datant de la grande guerre contre les Obscures. Les personnes qui lui offrirent ce contrat ne donnèrent suite, surement lassé d’attendre, mais Malakys rechercha l’objet malgré tout par cupidité. Nul ne sait comment s’il trouva l’artefact et depuis ce jour, il se serait cousu la bouche pour ne pas dévoiler la véritable histoire. Pour que personne ne sache comment il l’avait récupéré. Et depuis il se cacherait à Jügenheim essayant de disparaître dans la foule. - Les rumeurs disent qu’il se serait caché dans le Port de Kraken et que la folie l’aurait gagné. - Ce ne sont que de vieilles rumeurs, repris-je. - Les rumeurs viennent bien de quelque part. - Certes, je sais où chercher à présent, répondis-je, l’air décidé. - Oui, mais tu es seul. Et seul dans Jügenheim, tes chances de survie sont réduites. Nous ne savons pas tout à propos de tes ennemis, me dit-elle sur un ton calme. - Oui, j’en suis conscient - Laisse-moi te présenter deux de mes plus fidèles amis, me répondit-elle, en tendant la main vers une des étagères. Les livres commencèrent à bouger et à changer de forme, dessinant une silhouette de plus en plus précise. Au bout de quelques secondes, une femme se tenait devant nous. Puis un nuage de vapeur apparue à coté d’elle. Des yeux flottant au milieu de cette brume bleutée me fixèrent d’un regard froid. Un jeune homme prit forme petit à petit. Mon air de surprise les fit rire. [i]Les marches descendaient en pente douce vers l’étage inférieur. Je marchais difficilement, comme si le temps était ralenti, j’avais le sentiment que mon corps pesait trois fois son poids. Les flambeaux accrochés aux murs faisaient danser la lumière rougeâtre des flammes sur les parois humide du souterrain. Rampant devant moi S’Hatyr me précédait sans bruit .Une porte apparut enfin au bout du couloir. Il ouvrit la porte sur une petite pièce carrée et peu éclairée, un feu de cheminée éclairait la pièce. Mes yeux se tournèrent vers le coté opposé à la cheminée, une créature était pendue par les bras dont les grosses chaînes qui la soutenaient lui entaillant les poignets jusqu’au sang. - Alors comme ça, tu as un invité ce soir ? demandais-je. - Un nouveau venu à la fête des fous ! Me répondit la créature enchainée avec une respiration saccadée. - Encore assez d’énergie pour raconter des blagues? Répond plutôt à mes questions, veux-tu ! - Je doute de pouvoir faire quoi que ce soit pour toi crétin des bas-fonds.. - Nous verrons bien cela. J’ai un grand projet à réaliser et je dois faire vite, alors soit un petit peu coopératif, s’il te plait ça nous facilitera le travail à tous les trois. - Frappe-moi tant que tu voudras, je ne sais pas où se trouve ce que tu cherches. Tu t’es trompé de personne. Si jamais je me libère, je me ferai une joie de te démembrer pour te faire payer cet affront. - Je ne pensais pas à te frapper. J’ai bien plus simple pour te faire parler, Malakys le Fourbe. Ses yeux se levèrent sur moi, un large sourire était apparut entre ses babines ensanglantées d’où S’Hatyr avait dû arracher les fils de fer. S’Hatyr serpenta jusqu’à Malakys et s’enroula autour de lui. Le sourire malsain du Basilic grandit, puis la constriction commença. Le bruit des os se cassant petit à petit arrachèrent un râle de douleur au Viltañs.[/i]
  7. Ragnarok

    L'antique bibliothèque

    Salut ami lecteur/auteur... Je vous invite à découvrir un autre monde, celui de Garvla et de sa sombre destinée. http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=169383 Fait moi part de tes impressions l'ami...
  8. [size="3"]Chapitre II[/size] Je marchais. J’étais perdu dans mes pensées. En fin de soirée, j’avais atteint le passage vers notre ancien repère. C’était un petit chemin serpentant aux travers des landes qui courait le long de la côte Nord de Jügenheim et qui menait à une ancienne carrière de grès située dans une petite crique abandonnée depuis fort longtemps. C’était là, dans une ancienne maison de chantier en bois que nous avions l’habitude de nous retrouver. Je commençais à arpenter le chemin tout en me remémorant nos aventures passées. Le temps était passé bien vite. L’odeur de la mer toute proche et le fracas des vagues sur les falaises avait quelque chose d’apaisant. Une petite brise douce me caressait la peau. Le soleil se couchait petit à petit sur l’horizon quand j’atteignis enfin le repère. Je sortis la clé de mon sac, et la fit tourner dans la serrure. Une foule de souvenirs m’envahit, toutes ces fins de missions où nous rentrions épuisés, toutes ces rigolades en bord de mer, toutes ces journées que nous passions à pêcher tranquillement. La porte grinça dans un long râle lorsque je l’ouvris. L’intérieur était en piteux état. Des toiles d’araignées pendaient dans tous les coins, l’odeur de renfermer et du bois mouillé planait dans l’air. Je posai mon sac et ma veste sur le pas de la porte, je retroussai les manches de ma chemise, bien décidé à remettre un peu l’ordre dans cette maison. Le bruit des vagues me réveilla. Je m’étais assoupi sur le plancher. J’avais remis de l’ordre dans la maison toute la nuit. En me levant je vis qu’une des planches du sol se levait légèrement. Je m’approchai de l’ais à quatre pattes. Je la pris en main, et du peu de force que je réussis à trouver dans mes muscles endormis, je la soulevai. Elle cassa dans un grand craquement et je vis alors qu’un morceau de métal dépassait légèrement du sable. Je creusai pour déterrer l’objet enfouit. Petit à petit je me rendis compte de sa taille. Elle dépassait largement la taille de la planche que j’avais arrachée. Je pris mon épée pour faire sauter les autres lattes en faisant levier avec ma lame. Au bout de quelques minutes je me retrouvai en face d’un coffre de près d’un mètre de long. Je le sortis du sable et le posai sur la table ou nous avions l’habitude de manger. Il n’y avait ni cadenas ni serrure. J’ouvris les deux loquets qui maintenaient le coffre fermé. Une fois ouvert je découvris un marteau enveloppé dans un drap de soie vert émeraude. Les larmes commencèrent à perler aux bords de mes yeux. Le souvenir de mon ami Alkanir raviva ma tristesse. Le fracas des vagues ne couvrit pas mon haro envers Kartag. Le souvenir de l’instant de la mort d’Alkanir refit surface. Une mort digne d’un nain. Une mort solitaire mais brave, au milieu des flammes, sacrifiant sa vie pour sauver celle du pleutre que je suis. Un lâche et un couard, incapable d’aider son meilleur ami dans le chaos de cet ultime combat. En temps que franc ligueur j’aurais du finir ma carrière et ma vie à ses cotés, l’épée à la main. Mais j’avais laissé mon compagnon d’arme en arrière pour poursuivre ma vengeance. Lui était resté seul face à l’ennemi, brandissant le marteau de sa famille pour porter la mort aux abominations des Obscures. Je savais au fond de moi qui avait déposé ce marteau ici. Même si ma haine envers lui était toujours aussi vivace j’étais heureux de voir qu’il avait prit soin de déposer ce marteau ici et de le cacher, pour qu’au moins une part d’Alkanir puisse reposer en paix dans cet endroit qu’il aimait. Le soir venu je remis le marteau dans le coffre et enterra le tout profondément. Puis je remis les planches par-dessus et couvrit le tout d’un vieux tapis. Je retournai en ville à la tombée de la nuit. Je devais la revoir, elle seule pourrait me trouver des gens de confiance, Eriline. Une fois sorti du tunnel, je pris la direction de sa maison. Les rues étaient presque désertes. Je vis un clochard debout contre un mur, enroulé dans une cape noire déchirée par endroits. Sous sa capuche je vis un petit sourire en coin. Ma main serra le manche de mon épée. Je ne pensais pas devoir me rebattre aussi tôt. Dans un mouvement rapide et furtif il se retrouva devant moi, une dague dans chaque main. Le combat serait bref et la nuit longue… [i]Son sillage me servait de guide dans le noir des tunnels. Le silence faisait parti de notre voyage. Seul le clapotis des gouttes d’eau tombant sur le sol perçait cette sombre ambiance. Je n’osais entamer la conversation. Jamais il ne m’avait entrainé dans un endroit aussi lugubre et cela me mettait mal à l’aise. Au bout de ce qui semblait être une éternité une porte se dressa enfin devant nous. Il ouvrit la porte dans un râle métallique. Je le suivis dans la pièce, mes yeux parcoururent l’endroit, un lustre de cristal pendait au plafond, éclairant la pièce de la lumière de dizaines de bougies. Une grande table se tenait au milieu de la pièce, une autre porte au fond donnait sur l’inconnu. Les murs étaient couverts d’étagères, emplies de livres de toutes sortes. Je ne pouvais imaginer le temps qui fallait pour les lire tous. Puis mon regard se posa sur un établi dans un coin, des instruments y étaient entreposés, je ne les reconnus pas mais en voyant leur forme, rien de bon ne pouvait se pratiquer avec de tels outils de barbarie. Soudain il coupa le silence dont il avait fait preuve jusqu’ici. - Te voici dans mon antre sous la Tour de la Voyance. Une personne t’attend ici depuis un certain temps. La curiosité me gagna. De qui pouvait-t-il parler ? A qui avait-il raconté notre plan ? Soudain l’autre porte s’ouvrit. Une main bandée la poussa petit à petit. Un haut-le-cœur sortit de ma bouche quand je reconnus la personne se tenant devant moi. Alkanir. Sa peau était pourrie, ses os étaient visibles par endroit. Il titubait vers moi. Sa voie rauque prononça mon nom. Je tournais la tête vers S’Hatyr. Un rictus malsain se tenait au bord de ses lèvres cousues. Je sortis mon épée de son fourreau. Pourquoi Alkanir était-il ici ? Pourquoi S’Hatyr l’avait-il ramené d’entre les morts ? Je fis volte-face, plongeant mon regard dans celui du nain, et je n’y vis qu’une noirceur digne des plus profonds abysses, plus aucune âme n’habitait ce corps pourri. - Espèce d’enfoiré, tu n’avais rien de mieux à faire ! criais-je en regardant S’Hatyr. Je sentis soudain une douleur brulante m’envahir. Mes yeux se baissèrent, et je vis une lame traverser ma chemise, au niveau de mon estomac. Je tournais doucement la tête pour voir un sourire sadique s’afficher sur le visage d’Alkanir Je ne pouvais plus bouger. Une douleur intense parcourait mon corps, aucun son ne sortait de ma bouche, mais je ne sentais pas la Mort venir. - C’est un poison très efficace, n’est-ce pas ? Mais rassure toi, tu ne vas pas mourir, j’ai besoin de toi. Mon corps tomba lourdement sur le sol. S’Hatyr se pencha au-dessus de moi. Son sourire fut la dernière chose que je vis avant que ma vision ne se ternisse, me plongeant dans les ténèbres. [/i]
  9. Ben merci pour toutes ces remarques constructives. Le gros problème que j'ai c'est la relecture, j'ai lu mon livre des dizaines de fois, j'arrive plus trop à me concentré, vu que je ne découvre plus rien. J'avoue que je l'ai écris il y a 3 ans maintenant, sauf le premier chapitre qui lui date de 5 ans, et je n'y ai pas trop retouché depuis, sauf pour rajouter la légende du Sonneur pour meubler un peu le premier chapitre qui est le plus court de tous. Et oui j'ai la suite, Cycle 1 et 2 fini... Je poste le chapitre 2 ce soir, après un énième relecture...
  10. Voilà modification faite. Tu es la première personne que ça choque pour être franc. Autant niveau personnel que professionnelle, personne n'a émis de réflexion quand au nombre de majuscule. Le synopsis était prévue pour l'arrière du livre, pas pour une première page ou entête ou avant propos. Donc les majuscules étaient là pour montrer les choses importantes au niveau de l'histoire, pour que le lecteur puisse visualiser rapidement les points fort et importants du livre.
  11. [size="3"]Synopsis [/size] [i]Franc ligueur de la cité franche et dernier rempart de l’Alliance contre des ennemis ancestraux. Il avait prêté serment de défendre les citoyens d’une ville libre contre la corruption propagée par les Obscures et leur magie depuis la fin de la grande guerre. Peu importe le prix, peu importe les sacrifices, c’était son devoir. Mais entre honneur perdu et souffrance éternelle. Entre pardon et vengeance. Entre courage et puissance. Quelles voies choisira celui qui tient le destin de toutes les nations de Garvla entre ses mains ? Peut-on aimer, pardonner et souffrir quand on a tout perdu ? Peu importe les chemins car pour tous il n’y a que la mort qui met fin au devoir[/i]   [size="3"]CYCLE I   Chapitre I[/size] Le soleil matinal laissait naître la lumière dans la pièce. J’ouvris la fenêtre pour laisser entrer l’air frais du matin. Une douce brise marine entra dans ma chambre, je sentais le souffle délicat de cette matinée ensoleillée me frôler la peau. Cette sensation me réveilla. Sur le rebord de la fenêtre je regardais les volutes de poussière flotter et décrire leurs formes mystiques dans l’air dés qu’une brise entrait. Puis je m’accoudais sur le rebord en bois vernis et plongeais mon regard au loin. Je parcouru l’horizon d’un vaste coup d’œil. Il n’y avait que des tours, des murailles, des toits à perte de vue, l’immensité de la cité franche m’étonnait depuis que j’étais petit. La vie de la cité avait déjà bien débuté malgré l’heure matinale, et les gens de passage dans la rue me tirèrent de mes pensées. J’avais passé toute la nuit assis là, sur le rebord de la fenêtre, à regarder les passants rentrer chez eux à toutes les heures de la nuit. Les lumières qui trahissaient l’intimité des gens la nuit s’étaient éteintes les unes après les autres après le passage du Sonneur. Les histoires pour enfants racontent que ce vieux grincheux est en fait un fantôme qui erre avec sa charrette emplie de cloches de toutes tailles et qui traverse la ville pour faire retentir le couvre-feu. Et que lors de son deuxième passage, tout les enfants qui ne s’étaient pas couchés seront enlevés et transformés en cloches et rejoindront les autres sur la charrette. La nuit reflétait également un autre aspect de la noblesse, nombreux sont les nobles venant chercher auprès des catins une compagnie plus agréable que la viduité de la vieillesse pour cette nuit de début de printemps. Et quelques monte-en-l’air passant de toits en toits, trahis par la luminosité de la lune mais toujours aussi discrets qu’une ombre. Les groupes de gardes marchaient d’un pas lent, têtes baissées pour ce protégé de la fraicheur de la nuit. J’avais regardé la vie des gens s’écouler paisiblement assis derrière cette vitre. Ma vie à moi avait perdu tout son sens quelques mois plus tôt. La seule qui voulait encore de moi était la solitude. J’avais depuis tout ce temps, grandissant en moi, l’effroyable sentiment d’avoir lamentablement échoué. Je n’avais pas réussi à tenir ma promesse. Je n’étais plus digne de l’honneur que m’avait fait cette ville il y a quinze ans. On m’avait fait confiance pour la protéger, peu importe le prix, peu importe les sacrifices. Je devais consacrer ma vie à la protection de la cité franche. La bague que je portais à l’index était la preuve que j’étais un franc ligueur, un membre de l’Alliance, un gardien des lois établies depuis des centaines d’années pour éviter que les Obscures ne reviennent plonger Garvla dans le chaos. Je me levai, pris mon sac, et sortis de la pièce. En ouvrant la porte l’odeur de la nourriture me happât. Elle parcourait les couloirs telle une muse de la gourmandise, se faufilant sous les portes et cherchant des ventres affamés pour les attirer vers la salle à manger de l’auberge. Ce parfum gourmand fit grogner mon estomac. Une femme sortit de sa chambre, juste devant moi. Etonné de la voir sortir en petite tenue, je la saluai timidement. Ses cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules. Sa chemise blanche à moitié boutonnée lui tombant jusqu’aux genoux, laissait apparaître une peau d’une couleur mat à l’aspect doux et parfumé et me dévoilait les jolies courbes de sa poitrine. Elle me regarda de ses grands yeux bleus et me sourit, remarquant mon air gêné. Elle me devança d’un pas léger et descendit l’escalier qui menait à la salle à manger de l’auberge. Les marches en bois de l’escalier craquèrent sous nos pas. Seule derrière le comptoir, la patronne de l’auberge attendait les occupants de sa maisonnée. Entendant le bruit de l’escalier et surprise de la venue si soudaine de deux personnes, elle sourit et sauta de son tabouret pour courir en cuisine prévenir son gargotier qu’il pouvait se mettre au travail. Je m’assis au comptoir, occupé par mes pensées tourmentées. La fille s’installa près d’une des fenêtres, et observa les gens au-dehors. J’étais perdu dans mes pensées, rongé par le regret et le remord. Une question me vint soudainement à l’esprit. Etait-il toujours en vie? Kartag, ce traître, la preuve qu’on peut difficilement se fier à quelqu’un dans cette ville. Le pouvoir était son vice. Je sentais à nouveau la haine monter en moi. Pourquoi nous avait-il tendu ce piège ? La poussière s’envola en volute quand mon poing frappa le comptoir. Je ne pouvais laisser mon incompétence me ronger. La vengeance ou le remord, je n’avais que ces deux options. Je pris mon sac sur mon dos et sortis de l’auberge en laissant mon loyer sur le comptoir. Une fois dehors l’odeur du marché au coin de la rue me surprit, toutes ces odeurs mélangées, le poisson fumé, les viandes séchées, les épices et les fruits. Toutes ces essences me traversèrent, chassant mes remords, et me donnant un peu de baume au cœur. Les gens marchaient d’un pas pressé, les discussions étaient animées autour des étales. En voyant toutes ces personnes je réalisais que j’avais passé suffisamment de temps à culpabiliser. J’ai toujours fait confiance aux lois de Jügenheim. J’ai toujours suivis le credo des ligues franches. Mais certaines personnes sont sans scrupules. Kartag avait trahi la cité et son serment, il devrait rendre des comptes. Nous avions réussi à faire avorter son plan. Mais je savais qu’il lui faudrait peu de temps pour recommencer à comploter contre la ville. Je devais tout mettre en œuvre pour le retrouver. Même si le prix à payer serait de devenir un paria aux yeux de la cité. [i]La moiteur de ce tunnel commençait à m’agacer au plus au point, la lumière de ma torche vacillait sous la brise légère qui venait de la surface. J’attendais là depuis bientôt une heure. Je commençais à perdre patience. Soudain un sifflement me tira de mes pensées. Il se tenait juste derrière moi. Je ne l’avais pas senti approcher. Son souffle reptilien dans ma nuque me glaça le sang. Ses mains se posèrent doucement sur mes épaules et je sentis sa force peser sur moi. Sa voie résonna dans mon esprit, - Es-tu prêt pour la suite de notre plan, maintenant que tu nous as débarrassé tes anciens compagnons ? J’acquiesçai d’un signe de tête. Il passa alors devant moi dans un mouvement serpentin et se pencha pour se mettre face à moi. Son visage se tenait à quelques centimètres du mien, ses yeux jaunes me fixaient, ciblant mon regard. Il me dominait de toute sa hauteur, touchant presque le plafond du tunnel. Ma flamme vacillait de plus en plus fort. Sa bouche était cousue avec du fil de fer barbelé, il ne pouvait que me parler par l’esprit. Sa langue fouettait l’air avec vigueur entre les fils. Ses écailles grises brillaient d’un reflet métallique à la lumière du brandon. Ses doigts crochus me firent signe de le suivre ce que je fis en silence. Nous avancions silencieusement dans les profondeurs de la cité, au cœur d une galerie de tunnel sous le port du Kraken. A présent je n’entendais plus aucun bruit provenant de la surface, c’était un endroit parfait pour se cacher. Personne ne venait ici. Seuls des voleurs et des assassins s’y perdaient quelques fois, quand les francs ligueurs ou la milice de la ville les poursuivaient. Mais le dédale de tunnels sous la ville formait un véritable labyrinthe dont personne ne connaissait vraiment l’étendue. Les légendes racontent que ces tunnels étaient autrefois les rues d’une ancienne ville dont les ruines furent utilisées pour bâtir des fondations solides pour la cité franche. Je suivais le basilic qui serpentait dans le halo de ma torche. Il était fort mais aussi naïf. Il n’avait jamais cherché à savoir comment je l’avais trouvé dans ce dédale obscur. Je comptais bien me servir de lui et de ses pouvoirs de nécromancie. Mon destin allait se tracer dans le sillage de ce basilic, S’Hatyr… [/i]
  12. Bon déjà, beau boulot! Le char en lui même est un de mes préféré, donc là tu marque un point. Niveau peinture, presque rien à redire. Comme dis plus haut, le devant du char manque un peu de travail (mais vu les horaires que t as marqué, c'est normal). Je trouve la couleur moins travaillé sur l'avant que sur le coté, j'explique: sur la photo en dessous de celle que tu trouve le mieux (et tu as raison), la couleur générale du blindé me fais énormément penser à la couleur naturel des tanks Dinky Toys que mon père avait quand il était petit (1950). Le manque de surlignage, de simulation de dégâts, et de dégradé sur le devant me choque l'oeil. Surtout le tout devant, au dessus du pare-choc. Le vert est naturel, alors que la logique voudrait que ce soit cet endroit qui prenne les premiers impact en roulant par exemple. Sur cette zone le vert n'est pas travaillé comme pour le coté intérieur du blindage avant au niveau des chenilles. C'est la même couleur naturelle et ça choque un peu. Essaye les pigments pour soit amélioré un rendu travaillé, soit en cache misère. Sinon je suis comme les autres, la boue brillante ça gène un peu. Mais sinon le rendu général est vraiment bien foutu, et rend bien. Donc chapeau pour le boulot accomplit et accroche toi. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Et t'es sur le bon chemin
  13. [b]<Snip> Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, mais si Phenix et moi appelons Fiasco et Morbäck à se calmer, ce n'est pas pour avoir d'autres réactions sur le sujet, même s'il est vrai que tout ça ne profite pas du tout au forum. Pour le reste de ton message qui a l'air plus privé, je t'invite à le leur envoyer à tout deux par MP pour régler ça entre vous.[/b]
  14. Vraiment pas mal cette table, j'adore surtout la tour, très belle couleur, comment as-tu fait pour arriver à un résultat pareil, très propre. T'as demandé de l'aide à Morback, ou t'as soudoyé le GW? ^^? bon après y a quelque défauts si on chipote, comme par exemple l'énorme ligne qui coupe net le sentier qui descend de la tour vers le "virage". Je pense que lissé l'enduit un peu plus aurait vraiment perfectionner le truc. T'as aussi oublié de faire le manche des épée en haut de la tour, petits détails mais qui pour Paris risque de te couter très cher ou pas .Et le petit lac, ben je trouve la couleur et la texture vraiment... bizarre. Bon après les gouts et les couleurs.... Voila sinon ca va, l'ensemble reste quand même structuré.
  15. Alors, maintenant que t'as tout finis je peux dire ce que je pense. Je commence par les héros: Télion, j'adore déjà la figurine, puis tu l'as bien bossé tu peux en être content. Pour le Capitaine, j'aime bien aussi, y a rien qui me choque sur la figurine, hormis le socle, ou je suis pas trop fan. Tes socles d'ailleurs, pour être franc, je trouve qu'ils manquent un peu de cohérence, ça part un peu dans tout les sens, j'ai l'impression que tu n'avais aucune ligne directionnelle franche pour donner un thème vraiment uni à tout tes socles. Ils sont bien, un peu charger, tu me connais moi j'aime les cailloux (prison dédicace ), mais bon, j'suis pas trop fan... après les gouts et les couleurs... Je le redit, j'adore ton Ghost, ça c'est clair que ta cagoule elle est jette, je comprend certaine jalousie ( pas moi je te rassure ). Et bon, tu me connais moi et le Barett 50, c'est une longue histoire d'amour, donc donné à chacun de tes scouts autant de "vie", chapeau! Ils ont une unité, et de l'individualisme, donc là t'as tout bon. Et dernière chose, garde cette technique de NMM or... t'es pas loin d'avoir la meilleure de la Forge. Tu voulais que je sois franc, je l'ai été, surtout après les avoir eu en main pour de vrai. Primaris et son tact légendaire...
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