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SAGA en Irlande


Skalde

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Salut à tous, je me rends compte que j'avais pas posté ces deux rapports réalisés il y a longtemps. Me souviens que je m'étai bien marré, nous avions joué les artefacts et cela avait donné du piquant aux parties.

 

Voici donc l'histoire du vieux Owen Kilkannon, chef de clan respecté d'Irlande qui dût faire face à deux menaces potentiellement fatale à la fin de son règne.

Alors que les hommes du clan Kilkannon profitent des bienfaits de leur belle contrée, les guetteurs rapportent à Owen l'arrivée d'une force de francs. Les gaillards ont les mines peu affables et semblent suivre une bande de pèlerins fanatiques qui les exhortent à punir les païens de ces terres. Owen, en chef avisé tente bien une entrevue avec le seigneur franc mais le fanatisme de son interlocuteur ne faisant aucun doute, il repart lever ses forces. Et après tout, cela lui fera un peu d'entrainement pour lui et ses deux fils qui n'ont guère connus de conflits (à 'exception du rapt de chèvres de l'oncle Golwin...).

 

La force irlandaise est assemblée à la hâte, et regroupe plusieurs des solides gaillards des villages environnants. Owen marche en tête avec ses deux fils et ses vieux compagnons de beuverie. Profitant des brumes, les irlandais progressent rapidement pensant surprendre leurs adversaire. mais le seigneur franc malgré son fanatisme n'est visiblement pas né de la dernière pluie! En effet, sa propre force s'est également mise en route, et les deux factions tombent nez à nez au milieu de la brume!

 

Les deux armées déployées : 
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Les francs sont venus en force, et sont tous de fervétus, portant de lourdes mailles et d'épais gambisons : 
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Les irlandais sont plus légèrement vêtus, la confrontation directe semble à exclure : 
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Poussés par les vociférations des prêtres, les francs progressent résolument vers les irlandais : 

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Les arbalétriers francs occupent le terrain au centre, forçant les irlandais à manœuvrer autour : 
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Mais à force de harcèlements, la position est finalement enlevée par les chiens irlandais qui dévorent les pauvres soldats : 
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Les prêtres et l'infanterie continuent leur progression, mais sans moyen de répondre aux tirailleurs irlandais, les javelots commencent à prélever un lourd tribut sur les envahisseurs. Les prêtres ne sont pas épargnés par les traits et beaucoup tombent sous les tirs précis du vieux Owen et de ses fils.
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Le doute s'insinue chez les francs et leur chef hésite sur la marche à suivre. Ses hommes tombent de partout alors que des couverts fusent mouts traits, pierres et autres projectiles non identifiés (les irlandais sont très inventifs). Alors que les prêtres s'écroulent les uns après les autres, les soldats engoncés dans leurs lourdes armures, suant de tout leur corps dans la brume irlandaise son bien en peine de mettre la main sur les agiles irlandais.

 

Owen profite du flottement adverse. Son héritier, le brave Galwin se jette sur les guerriers les plus avancés et met en pratique le long entrainement de son père. Les francs doivent refluer devant la tempête de coups qui les accablent.
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Le sergent franc tente de venger ses hommes et se rue sur Galwin, mais le jeune homme est plus rapide et saigne son adversaire en passant sous son bouclier.
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Owen est satisfait de son ainé. Il lance une dernière attaque abattant de son javelot le dernier prêtre qui s'écroule sur cette terre non consacrée. Les chiens se ruent sur les survivants et achèvent de jeter les derniers francs dans la confusion. 
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Perdu dans la brume, le chef franc se rend compte qu'il ne peut plus rien. Les hurlements de ses hommes, les grognements des bêtes maudites de son adversaire, c'en est trop! Les francs tournent les talons et quittent les terres d'Owen pour ne jamais revenir.
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Le règne d'Owen aurait pu s’achever sur cette dernière victoire. Mais le destin est à la hauteur de la gloire d'un homme. Deux hivers plus tard, alors que Owen a pratiquement délégué ses fonctions à son fils, les pécheurs lui rapportent l'arrivée de plusieurs navires francs. Owen envoie son cadet repérer les lieux, pensant que ses adversaires défaits reviennent se venger, mais lorsque son fils revient, la menace semble toute autre. Au milieu d'une cohorte d'hommes d'armes,la bannière d'Owen flotte à côté de celle d'un seigneur normand! Le doute se saisit du vieux chef. Serait-il possible que cette sorcière de Mary Highmore ait joué de ses charmes pour soutenir son bâtard de fils!!! L’histoire est si vieille que Owen ne s'en était guère soucié, après tout il était jeune, et cette catin était fort bien faite. Il était hélas fiancé à l'époque et cette passade aurait pu se terminer sans incident si cette folle n'était pas tombée enceinte. Finalement, cette erreur de jeunesse remettait en cause tout ce qu'il avait édifié pour son clan et ses enfants. Qu'importe! Le destin lui permettait de racheter ses erreurs de jeunesse et il allait corriger lui-même cet importun et ses alliés!

 

Et Owen a vu juste, car le jeune Erwin qui débarque en Irlande est bien son fils. Sa mère, exilée dans une fief normand passa sa vie à lui obtenir des faveurs pour monter cette force expéditionnaire et pouvoir réclamer son trône. Erwin peut donc compter sur son ami Enguerrand de Roumois, dit Longue-lance, un chevalier renommé et respecté. La menace est donc toute autre que quelques francs accompagnés de prêtres bruyants.

 

Cette fois, Owen a pris l'avantage. Grâce à sa connaissance de ses terres, il s'est porté en avant et a choisit un terrain propice aux embuscades et ou les chevaux adverses ne pourront pas manœuvrer.
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Erwin est surpris par cette terre dont il a tant entendu parler. La vrai foi le dispute aux vieille traditions, et les bois semblent plus dangereux que ceux de Normandie ou il avait coutume de chasser.
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Enguerrand a déployé ses tireurs en avant et ses cavaliers en réserve, prêt à réagir aux mouvement irlandais : 
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Enguerrand (à cheval) et Erwin (à pied) décident de la marche à suivre : 
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Owen est escorté d'une troupe équipée à la normande, grâce aux pillages réalisés il y a deux ans sur les francs tombés au combat.
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Les normands hésitent à avancer, car les arbalétriers qui ont commis cette erreur ont été harassé de traits avant de pouvoir se mettre à couvert. Seule les chevaliers normands éperonnent leurs montures pour contourner les irlandais : 
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Un étrange jeu du chat et de la souris débute : les irlandais n'osant pas quitter la sécurité de leurs bois sous peine d'être écrasés par la puissante cavalerie normande, alors que les normands eux ne peuvent pénétrer dans les bois sous peine de se faire cribler de projectiles.

 

A ce jeu, Owen finit par céder. Il est vieux, et sa maille pèse une tonne! Il faut qu'il emporte la décision. Ses frondeurs achèvent les arbalétriers normands et changent de couvert pour menacer Enguerrand lui-même : 
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Owen quitte lui même son couvert avec son fils Baldric pour javeliner les chevaliers ennemis. Mais les disciplinés cavaliers normands esquivent le tir laissant les deux irlandais bien isolés : 
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Les normands lancent une furieuse contre attaque. Les hommes d'armes à pied chargent les tirailleurs irlandais et les repoussent hors du bois. La résistance irlandaise reste acharnée et il faudra deux tours aux fantassins pour pousser ces fils de paysans et ces éleveurs de chèvres hors du bois. 
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Les normands quant à eux chargent Baldric dans l'espoir que sa mort affectera son père tout proche. Mais le jeune celte se défend comme un diable, et les chevaliers normands doivent s'y reprendre à deux fois avant de l'occire définitivement. Avisant le regard rageur du vieux Owen, les chevaliers s'esquivent prudemment.

 

Jugeant qu'il est préférable de s'en prendre aux chevelus mal rasés qui viennent d'être expulsés du bois par les fantassins plutôt que d'affronter l'ire du seigneur irlandais, les chevaliers éperonnent leurs montures et tombent sur les arrières des pauvres irlandais qui sont piétinés sans pitié :
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Voyant leurs frères se faire piétiner, harassés depuis le début par les flèches tirées en cloche par les archers normands, Galwin ordonne aux survivants de se replier derrière les bois pour éviter d'autres morts inutiles.

 

Owen lui-même doit se réfugier dans les bois la rage au cœur de devoir laisser le corps de son fils dans la boue à quelques mètres des bois :
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La lâcheté des chevaliers normands met Enguerrand hors de lui. Abaissant son heaume, il se rue vers ses hommes pour les haranguer et fustiger leur couardise : "Êtes vous des hommes, ou des brebis! Ou est la fine fleur de Normandie qui m'a accompagné pour faire justice en ces terres abandonnées de dieu! Par Christ, je m'en vais vous montrer comment se bat un normand et pourquoi l'on me surnomme Longue-lance! Dex Aie!!!"

Galvanisés par les paroles de leurs chefs, la totalité de la cavalerie normande abaisse ses lances et se lance dans une charge dont le galop fait trembler le sol, Enguerrand et Erwin en tête!
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Owen sut que son heure était arrivée, mais il n'avait pas dit son dernier mot. Luttant de tous côtés, virevoltant au milieu des chevaux qui s'écroulaient dans d'affreux hennissement au milieu des bois, il se fraya un chemin jusqu'à Enguerrand et son bâtard. Voyant à quel point le vieux chef était redoutables, Longue-lance ordonna à Erwin de rester en retrait. 
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Les deux grands guerriers se jaugèrent et le normand chargea lance baissée : l'impact pulvérisa le boucler d'Owen et le transperça de part en part. Mais le vieux chef avait réussi son coup : saisissant son dernier javelot, il le projeta sur Erwin exposé qui n'eut pas le temps de lever son bouclier et chuta lourdement de son cheval, empalé de part en part! Hurlant de rage, Enguerrand fit volter son cheval et trancha la tête du vieil homme sans pouvoir empêcher le sourire de son visage de s'effacer : plus jamais le clan Kilkannon ne serait menacé par des étrangers...

 

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Et voila pour l'histoire de ce bon vieux Owen, avec deux parties intéressantes et variées. Par fierté personnelle, je vous passe le rapport game of thrones que nous avions fait ou Ned Stark finit écrabouillé par un géant au bout de deux tours sur un scénario "Tuer le chef". Rien que d'y penser, j'en tremble encore et j'ai du mal à respirer.

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Cool ces vieux rapport! Ces Irlandais ont l'air d'être de vrais teignes! Pauvre Erwin quand même, il as été le jouet d'un destin malheureux!

 

 

Il y a 3 heures, Skalde a dit :

Par fierté personnelle, je vous passe le rapport game of thrones que nous avions fait ou Ned Stark finit écrabouillé par un géant au bout de deux tours sur un scénario "Tuer le chef". Rien que d'y penser, j'en tremble encore et j'ai du mal à respirer.

 

Tututut! Tu t'en tirera pas comme ça! Il faut exorciser ce vilain démon!

 

En plus, voir ned sur un champs de bataille c'est tellement rare!

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Il y a 3 heures, Miles a dit :

Cool ces vieux rapport! Ces Irlandais ont l'air d'être de vrais teignes! Pauvre Erwin quand même, il as été le jouet d'un destin malheureux!

 

 

 

Tututut! Tu t'en tirera pas comme ça! Il faut exorciser ce vilain démon!

 

En plus, voir ned sur un champs de bataille c'est tellement rare!

Merci Miles. En fait, je n'ai même pas de photos de ma déconfiture. Pour donner une idée de la bataille, ça donne à peu près ça :
- Les sauvageons avancent, Tormund en tête;

- Je le charge avec Ned en pensant l'abattre avec ses talents de duelliste, mais il survit;

- Le géant charge Ned et lui marche dessus;

- Je me rends compte que l'on joue le scénar ou il ne faut pas perdre son chef;

- Fin...

 

 

 

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