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Warhammer Forum

Marmottin

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    Warhammer 40k (Garde impériale, quelques Space Marines en soutien) ; Warhammer battle (Rois des Tombes), SDA (Royaume d'Arnor).
  1. Marmottin

    Mais... Que sont-ils ?

    Ok, je tiens compte de toutes vos remarques. Comme je ne suis pas omniscient sur l'univers de w40k, il se peut qu'il y aie des incohérences dans l'histoire, des petits détails dans le genre du fusil à fission ou de la durée de service aux FDP, qui sur cette planète s'arrête à 20ans, et renouvelable. En fait, je prends exemple sur mon commissaire à mwa, qui avec son gantelet énergétique arrive à tuer Marneus Calgar, un dreadnought, un defiler et Darnath Lysander au càc. Oui. J'ai de la chance.
  2. Marmottin

    Mais... Que sont-ils ?

    Ben... Mon commissaire est certes un peu spécial. Mais en ce qui concerne ses connaissances, il sort de l'Académie militaire impériale, que je sais plus comment elle s'appelle. Les officiers supérieurs doivent être un minimum informés de la situation dans le sous-secteur, non ? Et pis en plus il est hyper pessimiste. Il exagère beaucoup de choses, de manière bien plus dramatique. Ce qui ne l'empêche pas de mener ses hommes en bon commissaire. A moins que mes connaissances en matière de stratégie militaire impériale soient totalement à revoir...
  3. Marmottin

    Mais... Que sont-ils ?

    Plom plom plom... Ça avance... Bonne lecture. Les créatures sortirent lentement du baraquement. Les trois humains pouvaient à présent observer trois silhouettes voutées, comparables à des squelettes d’acier. Leurs mains de métal tenaient fermement de longues armes, principalement composées d’un compartiment vert lumineux, parsemés d’arcs électriques, et une lourde lame, couverte de sang, finissait l’étrange fusil. De nombreux impacts étaient visibles sur leur carapace externe, et le groupe entier semblait régénérer lentement les parties du corps tombées. Une étrange lueur verte dans leurs orbites les rendait bien plus menaçants. En sortant à l’air libre, les machines perçurent les hommes, et se dirigèrent implacablement vers eux. Lukas réfléchit vite. Les machines étaient à près de cent vingt mètres, il y aurait un peu de temps avant qu’elles ouvrent le feu. Il savait qu’elles contenaient une puissance bien supérieure à celle de son fusil laser. Les années d’entraînement lui avaient dicté ses réflexes : il devait plonger vers un couvert et ouvrir le feu, mais ses jambes refusaient d’obéir. Il était paralysé par un sentiment d’infériorité, d’inutilité face à ces monstres antiques et surpuissants. A coté de lui, il vit Hans dans le même état. Seul le commissaire Steinvorst réagit. Dégainant son pistolet bolter, il s’avança résolument vers les machines. Au même moment, six gardes impériaux surgirent sur les cotés du baraquement. Dans le silence le plus complet, ils s’alignèrent et mirent les créatures en joue. Puis, le calme laissa place au bruit. Les craquements des lasers se mêlèrent aux aboiements du bolt. Pris de dos, une des silhouettes s’effondra, une de ses jambes mécaniques ayant été presque sectionnée par deux tirs alignés. De face, un bolt fit exploser le crâne métallique d’une autre. La dernière, prise entre deux feus, continua calmement son approche vers le commissaire. En hurlant, celui-ci dégaina son épée énergétique et fonça au corps à corps. Immédiatement, Lukas et Hans se ressaisirent et chargèrent, baïonnette au canon, à la suite du commissaire, poussés par la foi inébranlable de celui-ci. Une fois arrivé au contact, le combat fut bref. Steinvorst évita la lourde lame qui s’abattait sur lui, puis se fendit en un coup de taille qui trancha en deux son adversaire, puis, en un geste fluide, tira trois bolts dans le crâne de l’ennemi à terre. Derrière eux, le xeno endommagé se retourna et fit feu avec son arme. Deux arcs électriques verts frappèrent un garde, qui fut carbonisé par la puissance du tir. Les survivants déchargèrent leurs fusils lasers, qui n’eurent aucun effet. Un autre garde périt avant qu’un tir à bout portant ne fasse enfin taire l’arme terrible. « C’est bon. Ces saletés de nécrons ont reçu la bénédiction de l’Empereur, béni soit-Il, lâcha Steinvorst. - Qu’avez-vous dit, monsieur ? interrogea alors Hans, Des… nécroms ? Qu’est-ce que c’est ? - Bien. Je vois. Ce que je vais vous dire est confidentiel, mais je crois qu’actuellement ça n’a plus d’importance. Le phénomène nécron est apparu sur une bonne centaine de planètes impériales ou non. Il s’agit de machines antiques, probablement plus anciennes que l’Empereur lui-même, loué soit Ses saintes paroles. Ils proviennent de l’intérieur de la planète. - Très bien. Mais pourquoi sont-ils sortis ? - Je suppose que l’activité minière locale, ou encore les travaux d’excavation ont du influer sur cela. Nous devons avertir le gouverneur de ce qui s’est passé ici. Bien. Avec moi, mes quatre hommes survivants et vous deux, nous sommes sept. En contact avec l’ennemi, nous n’avons pas la moindre chance de l’emporter, nous devons donc éviter tout combat. » Un des gardes accompagnant le commissaire s’avança alors. Il portait des galons de sergent. « Sergent Kelias au rapport. Nous devrions peut-être chercher à quitter Federa, monsieur. - Non, répondit le commissaire sans même se retourner. - Non ? Mais, sauf votre respect, monsieur, nous ne sommes pas assez nombreux, comme vous l’avez-vous-même dit. - Les xenos que vous avez affronté ont détruit plus de la moitié des troupes planétaires en une seule nuit, alors qu’elles étaient aux aguets et bien retranchées. Croyez-vous que le reste de nos forces puisse lancer une contre-attaque ? De plus, nos adversaires ne sont pas stupides. Ils vont certainement surveiller tout ce qui approche dans un rayon de plusieurs kilomètres hors de la ville. Nous serions repérés et exterminés très rapidement. - Bien, monsieur. Que suggérez-vous donc ? - Cette ville avait plus de deux millions d’habitants, sans compter les manufactorum et les centres militaires. Elle dispose de cinq antennes de communication planétaire et même d’une assez puissante pour envoyer un message de secours au système solaire voisin. Nous allons donc contacter des renforts par nous-même. Le sujet est clos. Section, en route. » En revenant dans la cité, Lukas repensait aux événements. Il y a vingt-quatre heures, ils trouvaient une entrée vers le réservoir d’eau de la ville. Il y a trente minutes, ils étaient seuls et isolés, devant leurs camarades morts. Et maintenant, ils étaient à nouveau sous le giron de la structure de commandement impériale, aux ordres d’un officier qui pouvait légalement les exécuter à tout instant. Comment cela finirait-il ? Il n’en savait rien. Sur l’avenue Imperialis dévastée, divers signes de destructions étaient présentes. Apparemment, les derniers gardes avaient tenté une fuite éperdue aux derniers instants du massacre. Une épave de Chimère encastrée dans un mur flambait encore, des fusils lasers jonchaient le sol, on pouvait les imaginer en fuite, lâchant leurs armes pour aller plus vite… Qu’importe, les chances de fuite étaient quasi nulles, encerclés par un ennemi monstrueusement puissant. Sans nul doute, les anciens propriétaires de leurs armes devaient contempler l’étendue du désastre depuis leur bûcher. Trois heures et douze kilomètres plus tard, la nuit commença à tomber. Le petit groupe choisit de s’établir dans un immeuble à peu près en bon état. Ils montèrent le camp au premier étage, non sans avoir établi un tour de garde et préparé une barricade en haut de l’escalier. Exténués, la plupart s’endormirent sur le coup. Heinrich Steinvorst adressa une longue prière à l’Empereur, souhaitant sa bénédiction et la survie des hommes dont il avait la tâche. Puis, quelques heures plus tard, il s’endormit en laissant le soin au garde de faction de faire le guet. Resté seul, le soldat Rainer attendit. De longues et pénibles heures. Il repensa à sa vie, sa vie avant que tout cela ne soit arrivé. Il aurait du fêter son trente-sixième anniversaire le lendemain. Avant, il attendait cette date avec impatience, car elle signifiait la fin de ses vingt ans de service dans les Forces de Défense Planétaire, et sa démobilisation. Il était néanmoins heureux de passer ce cap de sa vie. Vers dune heure du matin, il entendit de curieux bruits. Comme un grattement, au rez-de-chaussée. Préparant son fusil laser, il descendit voir. Les grattements se précisèrent. Ils provenaient d’une porte, celle donnant sur la cave de l’immeuble. S’approchant de celle-ci, il pouvait entendre le son exact. On aurait dit du métal raclant la pierre. Puis plus rien. S’approchant de la porte, il l’ouvrit en grand tout en braquant son arme vers les ténébres. Il fit quelques pas en avant. Entendit un bruit derrière lui. Se retourna rapidement. Mais pas assez. Le soldat Rainer ne fêta pas ses trente-six ans le lendemain.
  4. Marmottin

    Mais... Que sont-ils ?

    Et voila la suite ! Bonne lecture, et désolé encore pour les fans de suspense haletant En entendant cela, Hans fit volte-face : « Hein ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as réussi à joindre le camp ? - Oui. C’est justement là le problème. - Non. Oh non. S’il te plait, ne me dis pas que… qu’il est arrivé quelque chose de… d’étrange ? - Apparemment, le QG est pris d’assaut. Sans doute par ceux qui ont fait… ça. - Qu’est-ce que tu en dis ? On y va ou on reste là ? - Si on y va, on va tomber en plein milieu des lignes ennemies, et à deux, je ne pense pas qu’on soit très utiles. En même temps, si on n’y va pas, on risque d’être accusés de désertion et de lâcheté, ou de tomber sur des mutins. - Aaaah oui, c’est ça, sans doute une mutinerie des troupes stationnées ici. Mais ils sont devenus fous dans ce cas. Quoi qu’il en soit, on est censés être en patrouille à l’extérieur, on a une excuse, non ? - Bon. Déjà, on s’éloigne d’ici. On trouve un endroit sûr et on rappelle le QG dès qu’on peut. » Pendant le trajet, les deux hommes parlèrent peu, secoués par l’enchaînement des événements. Le matin même, ils plaisantaient au mess, et à présent ils se retrouvaient seuls, coupés du gros des troupes, en territoire hostile. Ils marchèrent pendant deux bonnes heures, le fusil laser braqué sur les immeubles plus ou moins en ruine. Finalement, ils se retrouvèrent devant un poste des FDP, à peu près intact. Le lieu était conçu pour la défense, et s’apparentait davantage à un bunker qu’à un poste de surveillance. Federa ne devait pas être une ville calme, songea Lukas. Le lieu fut rapidement choisi pour établir le bivouac et les deux soldats explorèrent l’ensemble du bâtiment avant de s’établir dans la tour blindée. « La radio est HS, annonça Hans devant les restes éparpillés des communications locales. Essaie de joindre le poste de commandement. - C’est fait. Depuis dix minutes. Ils ne répondent pas. Y’a personne pour décrocher. - Et merde… On va tous crever. - Calme-toi, on ne sait pas ce qui s’est passé. On les joindra plus tard. Et de toute façon, demain, on y retourne. La nuit tombe. » Après avoir avalé leurs rations, les deux hommes étaient trop excités pour dormir, mais trop accablés pour parler. Ils montèrent la garde, disposant d’une vieille paire de jumelles infrarouges trouvées dans les décombres avoisinantes. Le lendemain, ils se livrèrent à une fouille minutieuse du poste des FDP. Tout ce qui pouvait être utile fut ramassé. Au bout de deux heures, ils avaient trouvé des recharges pour fusil et pistolet laser, une quantité de fusils et de pistolets, ainsi que d’armures pare-balles, des rations et un uniforme de lieutenant contenant douze cent aquila. « Hey, on est riches, exulta Hans. - Faudrait d’abord trouver quelqu’un qui vende des trucs, et de préférence vivant. Autrement dit, ce pognon ne sert à rien actuellement. Allez, on y va. On a quatorze kilomètres jusqu’au campement. » Pendant plus de trois heures, rien ne fut trouvé suspect. Le paysage de décombres vides était le même, partout. Pas de cadavres, pas de sang, ou très peu. Mais, arrivant en vue du QG temporaire impérial, une épaisse fumée s’y élevait dans les airs, et le ciel semblait rouge sombre. Aucun bruit, pas de tirs. « Ben tu vois, ça s’est calmé. - J’espère. Enfin, si on entend Yerlec nous gueuler dessus quand on arrive, ça va. » A ces mots, ils rirent tous les deux, un rire nerveux, poussé par le stress et la fatigue. Au fur et à mesure qu’ils s’approchaient des fortifications, l’espoir diminua de plus en plus, faisant place à la crainte. Il n’y avait certes pas de cadavres sur la plaine, mais des épaves de chars fumantes. Ils croisèrent les silhouettes imposantes des Leman Russ, et parvinrent soudain devant une immense carcasse. Le Baneblade « Hell Steal », fierté de Corona Secundus, était à présent un amas de plastacier et de métal tordu, noirci et en proie aux flammes. « Par Macharius… Je ne savais pas que les FDP de Federa avaient un tel armement antichar… fit Lukas. - C’est normal, ils n’en ont pas. Juste quelques canons laser. - Ils ont peut-être été fournis par des troupes renégates, ou ils ont pris des usines d’armement… - Ou peut-être autre chose… » Lukas et Hans eurent finalement leur réponse, en arrivant devant les premières fortifications. Celles-ci n’étaient plus, complètement détruites. Et là encore, il n’y avait aucun cadavre. Mais, en pénétrant dans le camp, une odeur de chair brûlée les envahit. En pénétrant plus avant dans le camp, ils atteignirent un quart d’heure plus tard le pied de la colline ou étaient situé le poste de commandement. Traversant les bunkers effondrés et les emplacements de mitrailleuse désertés, ils gravirent la colline. Tout cela pour découvrir, au sommet, un immense tas de corps de gardes et d'officiers impériaux. Un immense bûcher, dont les flammes finissaient de se consumer sur les squelettes carbonisés et les armures fondues. Depuis ce point de vue, on pouvait apercevoir les quatre autres bûchers éparpillés dans le campement dévasté. « Non… Non… C’est impossible… - Vingt mille hommes… Trois compagnies blindées… Et empilés de telle façon… En une nuit ? Mais… Mais qui sont-ils ? Combien sont-ils pour faire ça ? Il n’y avait pas plus de quatre mille hommes en faction à Federa… » Tout à coup, une voix retentit derrière eux : « Ce ne sont pas des mutins. » Immédiatement, les deux gardes se retournèrent et braquèrent leurs armes sur le nouvel arrivant. Un homme au visage émacié et fatigué, vêtu d’un uniforme noir en lambeaux leur faisait face. « Qui êtes-vous ? Identifiez-vous ou nous faisons feu ! » - Je me présente. Commissaire Heinrich Steinvorst, en poste à Federa avec le 47ème régiment d’infanterie de Corona Secundus. J’ai pu sauver quelques-uns de mes hommes de cet enfer. En fait, nous étions en opération à l’extérieur quand ça a commencé. Nous avons également intercepté une patrouille d’ennemis. Ce qui m’a couté la vie de quatorze de mes hommes. - Vous… Vous êtes un survivant de tout ça ? - Oui. Et je vous conseille de nous suivre, rester sur leurs autels n’est pas une chose à faire. - Mais, dites-moi, Heinri… Monsieur le Commissaire, qui sont-ils ? » Ne recevant aucune réponse, il reposa sa question. « Fermez-là ! souffla le commissaire. Je crois que vous allez avoir l’occasion de venger vos camarades, fit-il en désignant un baraquement depuis lequel émergeaient trois silhouettes métalliques, voutées et menaçantes. Bravo Haldu ! Suis-je donc aussi transparent que ça ?
  5. Marmottin

    Mais... Que sont-ils ?

    Ok, ok j'ai fait LA grosse erreur. "Si j'étais", c'est bien ça ? Je disais "humains" par rapport à des Space Marines, qui, eux, ne se considèrent pas comme humains. Voila voila, j'essaierai de publier une suite dans pas trop longtemps.
  6. Bonjour à tous ! Ceci est ma première nouvelle w40k. Et le titre, il est nul, j'ai pas d'idées ^^ Normalement y'a une suite, mais je préfère pouvoir l'améliorer grâce à vos avis et critiques. Bonne lecture... Ah, et aussi : je dois me présenter ? Si oui, dans quelle rubrique ? Merci d'avance. « Lukas ! Lukas, viens voir, j’ai trouvé quelque chose ! » A ces mots, un jeune garde impérial, l’uniforme couvert de poussière, émergea d’un tas de décombres. « Quelque chose ? Tu veux dire que tu as encore trouvé des bouteilles intactes ? Laisse tomber, crétin, on n’est pas là pour ça. Tais-toi et viens plutôt m’aider à chercher des survivants, s’il y en a encore dans cette foutue cité. Et puis le lieutenant va nous étriper si tu te ramènes encore complètement saoul au camp. -Non, vraiment, répondit son interlocuteur, j’ai trouvé un truc qui peut nous valoir du galon ! Y’a un grand trou, et apparemment ça s’enfonce loin dans le sol. C’est peut-être le truc qui a causé tout ça… Le dénommé Lukas soupira. Cela faisait maintenant trois jours que des patrouilles étaient constituées par le colonel pour explorer les ruines de la cité, trouver d’éventuels survivants et tenter de comprendre ce qui avait bien pu se passer. Lukas essaya de se remémorer comment il en était arrivé là. Tout d’abord, il se retrouva engagé à l’âge de treize ans dans les Forces de Défense Planétaires de Corona Secundus par son père, qui voyait dans l’armée une manière glorieuse de se débarrasser de ses enfants. Ensuite, après huit années de vie insipide et banale, il se passa enfin quelque chose de nouveau. Une brigade de quatre mille hommes, en garnison dans la cité portuaire de Federa, cessa subitement de donner signe de vie. L’hypothèse de la mutinerie fut rapidement écartée lorsque l’on s’aperçut que tous les environs de la cité n’utilisaient plus d’énergie, et que toute communication avec la zone n’aboutissaient pas. Le général Karadrin, commandant des FDP sur le continent, décida que ce serait un bon exercice pour les troupes d’avoir un peu d’action. C’est la raison pour laquelle vingt mille hommes, soit plus de la moitié des forces vives de la planète, furent envoyées « enquêter ». Dont lui et son ami Hans, un garde d’une vingtaine d’années, qui passait plus de temps à chercher des bouteilles d’alcool frelaté que d’entretenir son fusil laser (accessoirement, la principale occupation d’un garde impérial). Etant donné que le lieutenant ne les aimait pas, eux deux se voyaient automatiquement envoyés aux missions d’exploration quotidiennes. Aujourd’hui, ils avaient reçu comme consigne de ne rentrer au camp qu’avec un élément nouveau et/ou un survivant. D’ailleurs, c’est étrange, en trois jours nul cadavre n’avait été aperçu. Comme si Federa s’était vidée de ses habitants. Lukas s’adressa à son camarade : Hans, je te préviens, si tu te fous de moi, ça va mal se passer… Une fois devant le cratère, il dut se rendre à l’évidence : c’était bel et bien en gros trou. Plus exactement, une sorte de galerie s’enfonçant dans le sol. « Yep, tu vois que j’avais raison. -Ouais bon, ça va. Bon, on descend, répondit Lukas. - Hein ? Mais t’es malade ? Je n’ai aucune envie de descendre là-dedans ! - C’était pas une question. On descend voir. De toute façon, on a déjà retourné cinq quartiers, et on a trouvé que dalle. Et si on revient maintenant au campement, Yerlec va nous tomber dessus. Foutu lieutenant. Bon, trouve-moi un bout d’échelle assez solide pour qu’on aille voir. - Oui, chef ! A vos ordres, chef ! On va joyeusement aller crever dans ce trou à rats, chef ! - Si je serais ton supérieur, tu serais mort… - Mais tu ne l’es pas. Donc tu es dans l’obligation de me supporter jusqu’à nouvel ordre, fit Hans en souriant. Le « trou » s’avéra plus profond que prévu. Grâce à une corde d’une douzaine de mètres, les deux humains parvinrent à descendre jusqu’en bas. Dans le noir complet, Lukas parvint à trouver une lampe torche dans son sac, et inspecta les environs. Ils se trouvaient entre quatre murs de plasbéton, devant eux on pouvait distinguer une porte rouillée. Mais les murs étaient couverts d’inscriptions incohérentes, et incompréhensibles. Lukas s’engagea vers la porte, et son camarde le suivit, peu rassuré mais suivant tout de même. La porte n’opposa aucune résistance, et elle pivota sur elle-même en produisant un grincement aigu. Les gardes s’avancèrent. Ils se trouvaient à présent sur une plate-forme assez large, surplombant le vide, sans escalier pour accéder au sol. Ils devaient être dans le « lac souterrain » de Federa, en réalité un immense réservoir d’eau creusé sous la cité. Sur la gauche de la porte, ils virent une sorte de panneau de commande. « Mais qu’est-ce que c’est que ce truc, interrogea Hans. - Sans doute le contrôle de l’alimentation en énergie de cet endroit. Je vais voir,… Alors, en appuyant sur ce bouton… Ok, c’est bon, c’est pas plus compliqué qu’une radio. Des dizaines de néons d’une taille faramineuse s’allumèrent sur les murs. Les deux gardes jetèrent alors un regard sur la fosse. « Par l’Empereur… - Par le trône, mais qu’est ce qui s’est passé ici ? - Je crois qu’on a trouvé les habitants… Devant eux, l’immense réservoir était comblé de centaines de milliers de cadavres, et les murs semblaient peints avec leur sang. La même écriture incompréhensible, les mêmes inscriptions, en beaucoup plus grand. Les deux hommes coupèrent les générateurs et remontèrent à la surface. De là, Lukas tenta de joindre le poste de commandement provisoire par radio. Après deux bonnes minutes d’essai, la communication fut établie. La seule chose qu’entendit Lukas, ce fut des hurlements et des tirs. Puis plus rien. « Hans ? On est pas dans la merde…
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