Paulux

Une invocation de nehek et me revoilà sur les champs de bataille. (Sans les cheveux!) Ca faisait bien longtemps que je n'avait pas fait de tournoi. En effet, j'étais lassé par le système marketing de Games qui sortant les livre d'armé un par un avait tendance à monter en puissance pour vendre des figurines. Il y avait toujours un décalage de puissance entre les armées ce qui en faisait un jeu absolument pas équilibré et donc pas fait pour les tournois. De plus, les règles étaient obscures (quoi tu n'as pas lu la fiche d'errata officielle n°1875.b!) et il était facile de ce faire roucouler par un fort en gueule qui jouait sa vie sur une partie de Warhammer. Quand a la peinture et l'aspect collection, ben ça ne m'a jamais intéressé . J'ai donc tenté ma chance sur d'autres jeux mieux pensé en termes d'équilibre. Malgré tout, le système de jeu était intéressant et méritait mieux que ce que Games en faisait. J'ai tout de suite été intéressé par le travail d'Erwan pour rendre le jeu plus clair et plus équilibré. Il m'a fait participer à quelques parties de test (Un truc que ne doit pas faire games...) ou j'ai reprit du plaisir à faire des listes d'armées et à pousser des gurines. Et pouf me revoila en tournoi à Blackhammer. Bon comme d'habitude dans les tournois des rats du cens, l'organisation est au poil, les gens sont sympa et hargneux à la fois et j'ai passé un très bon week-end. (Je sais pas si c'est encore la peine de le noter ) Bon euh, en terme de jeu ça va pas du tout: Parce qu'a pars un incident de réveil de mon premier adversaire et un scenario improbable contre Zarathoustra qui me donne un nul, j'ai pas choppé un misérable point. En plus j'avais une armée plutôt correcte en terme de puissance. Je vous passe mes estimations de distances pitoyables et mes stratégies stupides... J'ai même perdu (le déshonneur sur moi et ma famille!) contre un peintre dont le nom commence par "lu" et fini par "do". Bref, je suis rentré à Brest. Je me suis bourré la gueule. J'ai marché en titubant vers le pont des suicidés. J'ai vomi ma haine de moi. Je suis monté sur la rambarde. J'ai écarté les bras. Un filet d'air frais et humide me caressait le visage. Une lueur d'espoir subsistait. Je pouvais continuer à vivre avec ma médiocrité. Je vais me mettre à la v8.