Salut à tous, je me suis lancé dans Warhammer battle depuis quelques mois (le temps passe vite et la peinture avance peu) : un projet qui me trottait dans la tête depuis plusieurs années.
J'ai donc choisis les O&G pour leur polyvalence et l'aspect aléatoire, je ne me sens pas du tout la fibre du compétiteur. Je vous poste ici un rôle play d'introduction ainsi que ma première LA à 1500 pts (à peu près je ne suis pas fixé sur les équipements de mes héros). Tout commentaire est le bienvenu !
[size="2"][font="Palatino Linotype"][b]Dafuq,[/b]
[/font][/size][font="Palatino Linotype"][size="2"][u]Introduction
[/u]Doucement porté par le pas serein de son destrier, Georges de Malfouq, paladin et diplomate de l'Empire, se réjouit : bientôt la petite escorte arrivera à destination et il aura tous les honneurs pour avoir mené à bien sa mission, malgré les embûches. « Des embûches ?! Contez-nous cela ! » lui prierait-on en pays kislévite. Et lui de s'emporter contre les bandits dépenaillés et les skavens opportunistes qu'il a dû bousculer sur la route du retour, protégeant la princesse d'une main, organisant la défense du convoi de l'autre : pour sûr, quelle gloire !
Derrière lui, dans le carrosse, la princesse entonne une vieille chanson elfe qu'il a maintes fois entendu lors des banquets offerts par les sages des forêts. Et le voilà qui commence à rêver que la princesse soit sienne. Il l'a protégé, rassuré, elle s'est confiée à lui et, il le croit, l'apprécie. Mais non, la réalité des choses est tout autre, la jeune fille, sa croupe cavalière, ses yeux curieux, ses boucles enchanteresses et ses petits seins attrayants sont promis à un autre. Et voilà notre Georges grommelant contre les injustices de la société ; qu'un duc ou un comte, qu'il soit gras et laid, voire méchant ou même incompétent à gouverner, veuille une beauté en âge d'être sa fille, et il lui suffit de faire miroiter quelque alliance, quelque argument de stabilité géopolitique, et le voilà marié. Mais Georges a grandit dans un monastère, il a vécu par les armes et les prières, et son unique but est de servir l'Empire. Alors si l'Empire lui demande d'escorter cette créature idyllique, belle à en mourir, pleine de vie et d'enfance, jusqu'à son futur époux, sans doute un vieux veuf soucieux d'assurer sa lignée ou de profiter de ses derniers jours, Georges s'exécute, Georges escorte, et Georges sourit.
Sur cette dernière pensée résignée, le paladin entend un sifflement qui lui est très familier, suivi d'un râle dans son dos et d'un cri : « EMBUSCADE !! ». Analysant la situation en un instant, Georges de Malfouq ajoute : « Pied à terre, formez un carré autour de la princesse !», et les quelques dizaines de chevaliers et de sergents d'armes restants s'exécutent. Les flèches pleuvent, mais peu font mouche : ces gobelins tirent très mal.
L'endroit est parfait pour une attaque, une piste large pour seulement quatre cavaliers, surmontée à droite par un versant boisé de montagne et surplombant une pente rocailleuse à gauche. Mais Georges ne pensait plus à une attaque, pas si près de la ville, quel imprudent ! Et quels impudents, ces peaux-vertes osant pénétrer sur les terres de l'Empire pour y propager la violence qui leur est tellement naturelle.
En dessous, des gobelins bondissent de pierre en pierre, gênés par leurs lances et leurs boucliers, ils se rapprochent doucement. Au dessus, dévalant la pente entre les arbres à grandes enjambées, ce sont des orques primitifs, sauvages, armés d'omoplates, de tibias et de lances à la pointe de pierre. Et, perchés dans les arbres, des gobelins continuent d'harceler les troupes de l'Empire : les chevaux tombent, hennissent, s'enfuient. Et bientôt Georges se rend compte de son erreur : jamais ils ne les contiendront, ils auraient dû fuir, à brides abattues, c'était leur seule chance.
Dans un bruit fracassant les premiers orques se jettent sur les piques des sergents, ou sont stoppés nets par les épées des chevaliers. Mais ce n'est pas un trou dans le ventre qui empêche ces bêtes là de combattre, et on les voit s'empaler davantage pour mordre ou frapper les défenseurs qui sont à leur portée. Le combat tourne court, la trentaine d'hommes ayant survécus au harcèlement des brigands, à l'attaque des skavens et aux péripéties de la route sont rapidement submergés par le nombre et la violence des trolls indigènes. La calèche tente bien de s'enfuir, mais elle est vite rattrapée, dépouillée, et son occupante souillée, éventrée et partiellement mangée.
C'est la fin pour Georges de Malfouq, étranglé, la tête écrasée sur les tripes encore chaudes d'un jeune kislévite : quelle gloire en vérité pour un paladin que de rejoindre son créateur sans aucune prétention, sans aucune fioriture, simplement stoppé dans l'élan de la vie par une soif de violence, par une force brute, par une injustice gratuite et haineuse. [/size]
[/font]
LA :
[b]Héros :
[/b]
Général de l'armée : Dafuq, shaman GDN : 110 pts
Porteur de la GB : Fener, chef GDN : 100 pts
Héros : Hymçoul, shaman GDN : 110 pts
[b]Aile gauche (de l'extérieur vers le centre) :
[/b]-Chevaucheurs de loups x5 + MU + Arcs : 65 pts
-Chevaucheurs d'araignées x10 + MU + Arcs : 150 pts
-Gobelins x20 + Arcs + Zigouillards x3 : 100 pts
[b]Centre :[/b]
-GDN x32 (+ GB) + lances + rétiaires + fanatiques x2 : 191 pts
-Orcs kostos x20 + EMC + 2ème arme : 215 pts
-GDN x32 (+shaman GDN) + PE + lances + rétiaires + fanatiques x2 : 201 pts
-2ème shaman GDN
[b]Aile droite (du centre vers l'extérieur) :
[/b]-Trolls de pierre x2 : 90 pts
-Char gobelin x1 + 3ème loup + 3ème gobelin : 60 pts
-Chevaucheurs de sangliers x5 + MU : 90 pts
[b]TOTAL : 1482 pts[/b]
La tactique global est donc un bloc central puissant (GDN, et Kostos avec les 3 héros) dans le rôle de l'enclume, l'aile gauche visant à harceler et contourner l'ennemi pour atteindre les armes de jets avec les loups, et une aile forte pour faire le marteau (la droite).
Sachant que quasiment toutes ses unités sont en commande ou déjà en ma possession, je n'ai pas énormément de marge de manoeuvre... Alors ? Je vais me prendre pétée sur pétée (mes amis jouent ES, EN et Bretonnie) ?