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Caspar Friedrich

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    WB: Elfes noirs W40k: nécrons (projet)
  1. [i]Bonjour à tous et à toutes,[/i] [i] [/i] [i]Venant d'arriver sur ce forum je me permets de poster ici le début d'une nouvelle de ma composition, écrite depuis cet été. Avis commentaire/ critiques sont les bienvenus. [/i] [i]Voici donc le prologue pour aujourd'hui, j'espère que ce ne sera pas trop long...[/i] [left]Duriath se tenait au milieu de la pièce, les épaules baissées devant ce qu'il allait entreprendre lorsque son passé afflua dans son esprit. Il y pensait souvent. Lorsque des souvenirs remontaient en lui sans qu'il n'y prenne garde, alors la tête légèrement inclinée il fermait à demi les yeux et voyait défiler les images qui se succédaient dans son esprit. A présent il revivait cet instant où, dans sa famille, il était anobli et se voyait confier la mission de purifier le sang de sa maisonnée, quel qu'en soit le prix. Ce soir-là, dans la grande salle du palais abritant la dynastie elfe noir, devant le brasero où dansaient des flammes à la chaleur dévorante, son enfance se consumait. Le devoir familial d'une lignée désireuse de briller davantage dans une société haineuse,conditionnerait sa vie d'adulte au sein de la société, il était devenu sa raison d'être.[/left] [left]Cette nuit et depuis maintenant de nombreuses décennies, il n'était plus un enfant. Mais là, ce qui va se passer le transformera. Car le soleil ne se lèvera pas tant que quelque chose d'irréversible dans sa vie ne se soit produit, il en avait conscience. Il avait pensé à de nombreux moyens pour accomplir sa mission et il pensait maintenant avoir trouvé le plus efficace. Mais ce succès avait un prix longtemps rebutant,mais il avait cédé au désir ardent d'accomplir la tâche glorieuse qui était la sienne. Son être, en lui-même et vis-à-vis des autres en dépendait. Et puis surtout il y avait ce mal qui le tourmentait. Le cancer de la haine le rongeait dès le plus jeune âge, exacerbé par ses parents, ses précepteurs, le monde autour de lui. Tout dans sa jeunesse avait contribué à cristalliser un objet,un peuple, un être en particulier. Il recherchait le moyen de soulager cette douleur lancinante, parfois violente, qui l'attaquait sans cesse.[/left][left]Les flammes qui dansaient autour de lui n'avaient plus la même pureté ni la même vivacité que celles qui l'avaient fait rentrer dans la vie d'adulte. Elles avaient une couleur verdâtre, qui rendait une nuance pâle et malsaine à tous les objets qui l'entouraient à plusieurs longueurs de lames. Ces flammes étaient situées au centre d'une pièce aux murs de pierre parfaitement lisses et sombres. Autour de Duriath, la grande maîtresse de la cérémonie psalmodiait dans une langue aux accents inquiétants des bribes de paroles incompréhensibles mais dont le son angoissait quiconque y prêtait attention. Des sorcières, de rang inférieur entretenait les flammes pour certaines, tandis que d'autres répétaient les paroles de la sorcière suprême. Des serviteurs et quelques gardes en robes de fines soies étaient présents en retrait, regardant attentivement les participants de la cérémonie.[/left][left]Le cri de triomphe de la grande sorcière extirpa Duriath de sa rêverie.[/left][left]« Là monseigneur ! Ils arrivent ! Regardez, ils ont répondu à notre appel ! »[/left][left]Duriath se rapprocha des flammes et distingua par à-coups des formes aux couleurs vives en mouvement. Il crut voir des silhouettes au corps visqueux et aux multiples membres s'agiter, comme excitées par ce parfum de tension que la cérémonie qui les avait invoquées attisait.[/left][left]Le noble elfe fixait de son regard attentif ces créatures troublantes lorsque soudain, leurs yeux le fixèrent. Le regard immortel d'une des créatures croisa celui de Duriath.[/left][left]Brusquement, les flammes s'avivèrent et grandirent, leur intense chaleur faisant reculer les participants de la cérémonie dans les coins de la salle. De cette fumée surnaturelle se fit entendre un rire aigu et moqueur. Les auteurs de ce son angoissant surgirent. Trois démons étaient apparus. [/left][left]Ils étaient comme des amas de tissu flottants aux milles couleurs des rayons du soleil, aux formes vaguement humanoïdes. De leur corps ne se laissait pas d'apparaître ou disparaître de nouveaux membres. Leurs bouches distendues ne faisaient voir qu'un noir intérieur insondable, engloutissant. De plus de deux mètres, ces créatures divines clouèrent de leur étrange majesté les êtres vivants présents.[/left][left]La sorcière suprême prit la parole, sans peur :[/left][left]« Esprits du chaos, maître du monde immatériel et de notre terre éphémère, entendez ma prière ; et daignez y répondre, vous qui êtes immortels! »[/left][left]L'un des esprits démoniaques la sonda de ses yeux et lui répondit d'une voix stridente et sarcastique :[/left][left]« Vaniteuse, que veux-tu ? »[/left][left]- Puissante créature de l'au-delà, le jeune druchii Duriath a besoin de votre prescience pour savoir où se trouve son ennemi ; vous qui avez don d'omniscience donnez-lui la réponse dont il a besoin ![/left][left]L'esprit rit de cette demande et ses deux compagnons avec lui. La plus grande engeance démoniaque se tourna vers Duriath, son immense bouche affichant un sourire laid et mauvais :[/left][left]« Créature sinistre et misérable que donne-tu en échange de notre savoir ? »[/left][left]Duriath s'avança et répondit :[/left][left]« Esprit de l'au-delà,prends de moi ce que tu désires mais donne-moi de trouver Elanor mon ennemi pour que je le tue et me libère du fardeau qui pèse sur mon esprit. Lui vivant,je ne peux connaître le repos ni le bonheur. Donne-moi de me libérer au plus tôt, que je fasse couler le sang de l'elfe honnis ! Il sera plus doux encore que le vin et sa mort me fera goûter une ivresse sans fin ! »[/left][left]- N'as-tu d'autres vues que celle du meurtre d'un membre de ta propre famille pour te libérer, elfe impétueux? Eh bien soit ! Dans ta sottise tu ne veux plus qu'une seule chose et seras prêt à tout. Tu trouveras ton ennemi et pourra le combattre ; mais avant que tu ne te lances à sa poursuite, je vais retirer mon prix.[/left][left]L'elfe noir n'eut pas le temps de faire un pas que le démon se précipita sur lui. Un bras visqueux sortit de son corps et se jeta sur lui tel un serpent sur sa proie. Le membre de la créature toucha l'elfe à la tête. Alors Duriath se vit. L'épée à la main guerroyant contre un guerrier en armure d'argent et d'or avec un casque orné d'une plume. Le combat ne semblait pas avoir de fin. Au loin le soleil se couchait, laissant un ciel chargé de nuages gris bordés de lumières dorées.Autour d'eux, des cadavres indistincts. Rien de plus dans ce paysage désolé. La vision s'arrêta soudainement. Duriath garda alors l'image de sa Némésis dans son esprit. Il pouvait maintenant savoir où il était et où il allait. Lorsque les visions s'apaisèrent peu à peu, Duriath sentit qu'il avait perdu quelque chose de lui-même, comme une partie de sa condition mortelle. La partie bonne de son âme, déjà écorchée venait de s'amenuiser davantage. Mais il sentait surtout que pour une raison inconnue, son mal s'était accru, rendant l'éloignement de Duriath au succès du meurtre qu'il devait accomplir encore plus insupportable. En face de lui, les démons riaient, leur corps encore plus gonflé et brillant qu'au début de leur apparition.[/left][left]Ils cessèrent peu à peu de rire et le regardèrent, amusés ; l'un d'eux lui adressa la parole :[/left][left]« Il faut être sot comme toi pour combattre les ennemis que son esprit a désigné. Les démons que nous sommes guerroient entre eux par ennui et égoïsme. Mais vous, dont la vie est si brève et qui pouvez encore éprouver de l'amour pour vos frères et sœurs pourquoi vos épées se tournent-elles les unes contre les autres ? Il sera dit que si votre vie est courte, vos yeux ont une vision qui l'est bien davantage. Ainsi s'écoule le sang des hommes et des elfes en des guerres fratricides dont vous ne tirerez que pertes et douleurs. Apprend Duriath, maudit sois-tu, que ta volonté sera faite sur terre ; mais tu ne verras jamais se lever pour toi un soleil promettant un bonheur perpétuel. »[/left][left]L'elfe dégaina son épée à la lame recourbée, pointa et chargea de rage les créatures cyniques. Celles-ci ne furent que jacasseries devant le pathétique mouvement de désespoir du jeune elfe. Planant au-dessus du sol, elles se retirèrent dans le feu d'où elles étaient venues et la fumée les engloutit. Lorsqu'elles disparurent entièrement,le feu s'éteignit de lui-même et le silence régna dans la salle du temple.[/left] [left]La cérémonie venait de prendre fin.[/left]
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