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Schattra

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Tout ce qui a été posté par Schattra

  1. On approche de la fin avec le retour de C. L. Werner (encore une fois) avec sa faction de cœur et celle d'os, et la nouvelle d'AoS au titre le plus long de l'année 2023 (pour le moment). The Abominations of Kriik Weirdpaw - C. L. Werner : Schattra, "boooooooooooooooone, le monde est boooooooooooooooone' (air connu)
  2. C'est une bonne description de ce que Green propose, en effet. Il a déjà fait mieux, mais il est vraiment inconstant comme auteur, c'est dommage (mais distrayant, si je dois être honnête ^^). J'ai pris du retard sur le planning et la semaine est déjà terminée au moment où je m'attelle à la troisième nouvelle de la série : Gary Kloster est comme à son habitude aux commandes de ses chers Soulblight Gravelords, mais foin de Nyssa Volari cette fois-ci. Of Blood and Guts - G. Kloster : Schattra, "sortez la charcutaille"
  3. Deuxième entrée de la semaine, et pour Age of Sigmar, pour notre auteur du soir, que je vous conseille de commencer à suivre s'il n'était pas encore dans votre radar (et malgré son nom cauchemardesque à orthographier correctement). The Thorn Mile - R. James : Schattra, la magie d'un coup de foudre
  4. Après un petit hiatus, on rembraie sur les Royaumes Mortels à l'occasion de l'Age of Sigmar Eshort Week 2023, qui voit les débuts d'un jeune auteur prometteur du nom de Jonathan Green. Ça vous dit peut-être quelque chose... Krakenbane's Curse - J. Green : Schattra, "le temps ferait il quelque chose à l'affaire?"
  5. Ajout des nouvelles inédites de l'année 3 d'Inferno! 'Gilead's Test' (D. Abnett) 'Red Moon Over Altdorf' (G. Rennie)
  6. Ajout des nouvelles inédites de l'année 3 d'Inferno! 'Baptism of Fire' & 'Matters of Honour' (G. Rennie)
  7. Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, on va terminer l'année avec la couverture des derniers numéros d'Inferno!, à raison d'une revue annuelle tous les quinze jours (en gros). Comme vous pouvez vous en douter, il y aura un certain nombre de redites, la plupart des nouvelles infernales ayant été republiées dans des recueils déjà chroniqués sur le forum. Les inédits sont donc marqués en bleu. Bonjour à tous et bienvenue dans cette revue des nouvelles publiées dans les numéros #13 à #18 d’Inferno!, troisième année de publication du bimensuel couvrant la période allant de juillet 1999 à mai 2000). Feeling old yet ? Même si Abnett n’est pas aussi omniprésent que pendant la saison précédente, il reste un des contributeurs principaux de la série étudiée aussi avec pas moins de trois soumissions, tout comme Gav Thorpe, Robert Earl et Gordon Rennie. Cette troisième année est également marquée sous le sceau de Neil Rutledge, qui en profita pour signer ses deux seules nouvelles pour le compte de la Black Library avant de partir vers d’autres cieux, et du grand revenant Brian Craig, qui avait fait les riches heures de la GW-Fiction des années avant que la BL ne soit lancée. Really not feeling old yet ? Cette année 3 voit les débuts de deux séries mineures dans l’univers de Warhammer 40.000 : celle des Iron Snakes (Black Gold, White Heat), soit rien de moins que le Chapitre Space Marines personnel de Dan Abnett, et celle d’Execution Hour (Baptism of Fire, Matters of Honour), décrivant de manière assez originale le déroulé de la guerre gothique depuis le point de vue du capitaine du Lord Solar Macharius. Il faut dire qu’à l’époque, Games Workshop venait juste de sortir le jeu Battlefleet Gothic, et si cela ne vous fait pas sentir le poids des années, vous êtes probablement un être immortel… Ah, et tant qu’on y est, et puisque je suis d’une humeur charitable, le Tybalt’s Quest de Gav Thorpe peut aussi être considéré comme l’épisode fondateur d’un arc narratif, puisque le brave Tybalt nous reviendra quelques mois plus tard dans Tybalt’s Battle1. Le cadre étant posé, il est temps de partir à la (re)découverte des 23 nouvelles qui forment le corpus de cette troisième année infernale, afin d’établir si le presque quart de siècle qui nous sépare de leur publication initiale se fait sentir à la lecture. Accrochez-vous à votre siège, on va changer de millénaire… 1 : Et bien des années plus tard, Dan Abnett rachètera l’honneur de tous les Tybalt en donnant ce nom à l’un de ses seconds couteaux de l’Hérésie d’Horus. Un acte miséricordieux. . Gilead’s Test – D. Abnett [WFB] – #13 : Nightmare – G. Thorpe [40K] – #13 : Angels – R. Earl [40K] – #13 : The Bretonnian Connection – J. Wallis [WFB] – #13 : Know Thine Enemy – G. Thorpe [40K] – #14 : Rat in the Walls – A. Hammond [NDA] – #14 : The Lives of Ferag Lion Wolf – B. J. Bayley [40K] – #14 : Red Moon Over Altdorf – G. Rennie [WFB] – #14 : Black Gold – D. Abnett [40K] – #15 : . A Gentleman’s War – N. Rutledge [WFB] – #15 : Hellbreak – B. Counter [40K] – #15 : The Judas Goat – R. Earl [WFB] – #15 : . Apothecary’s Honour – S. Jowett [40K] – #16 : The Ultimate Ritual – N. Jones & W. King [WFB] – #16 : Baptism of Fire – G. Rennie [40K] – #16 : Snares and Delusions – M. Farrer [40K] – #16 : Faith – R. Earl [WFB] – #17 : Who Mourns a Necromancer? – B. Craig [WFB] – #17 : . Small Cogs – N. Rutledge [40K] – #17 : White Heat – D. Abnett [40K] – #18 : Tybalt’s Quest – G. Thorpe [WFB] – #18 : Battle of the Archeosaurs – B. J. Bayley [40K] – #18 : Matters of Honour – G. Rennie [40K] – #18 : Et voilà qui termine cette revue de la troisième année d’Inferno!, où grandeur et décadence se sont une nouvelle fois mélangées. À l’heure où cette chronique est mise en ligne, il semble que la Black Library ait à nouveau mis le concept au frigo car aucune nouvelle publication siglée de l’iconique appellation n’est à prévoir dans les mois qui viennent. J’en suis le premier désolé, mais comme Inferno! a déjà prouvé qu’il pouvait rejaillir de ses cendres (ce qui est approprié, avec un tel nom), il faut espérer que nous aurons l’occasion de nous pencher sur autre chose que des rétrospectives à plus de vingt ans dans les prochaines années. D’ici là, il me reste encore quelques numéros à passer en revue… Schattra, la passe de trois
  8. Ajout des nouvelles de la Black Library Games Day Anthology 2011/12. 'The March of Doom' (C. Wraight) 'Plague Priest' (C. L. Werner)
  9. Ajout des nouvelles de la Black Library Games Day Anthology 2011/12. 'The Curse of Shaa-Dom' (G. Thorpe) 'The Treasures of Biel-Tanigh' (A. Chambers)
  10. Hello @Saucisse-sèche ! Pour la collaboration de plein gré (mercenaires), les Kroots sont une option tout à fait valable1, devant les T'au à mon avis. Le fluff de ces derniers laisse à penser qu'ils sont idéologiquement et chimiquement entièrement dévolus au Bien Suprême, ce qui rend difficile un partenariat avec un libre marchand... si celui-ci est un "puritain", ce qui est loin d'être le cas de tous ces individus hauts en couleurs. On peut imaginer qu'un capitaine chartiste ait pris quelques libertés avec le credo imperial et ait conclu un accord profitable avec un diplomate de la Caste de l'Eau, auquel cas il ne serait pas surprenant de voir quelques T'au aventureux graviter dans l'entourage du libre marchand. Mais je pense qu'il s'agirait plus de conseillers que d'une escouade de Guerriers de Feu. Comme tu le dis, les Orks sont tellement violents et incontrôlables que je ne les vois pas être recrutés par un libre marchand, qui a normalement les ressources nécessaires pour embaucher du muscle un peu plus fiable (comme des Ogryns) si le besoin s'en fait sentir. Ceci dit, il y a des exemples de collaborations (plus ou moins) apaisées entre humains et Orks dans le fluff et les publications de la Black Library ('The Enemy of my Enemy', 'Cold Trade' ) même si ces dernières sont toujours le fruit de situations désespérées, ou prennent place dans des zones franches dans lesquelles l'Imperium n'est pas présent. Pour ta deuxième question, je dirais que ça dépend de la vision et des consignes de l'organisateur, mais les exemples que tu donnes me semblent assez extrêmes pour du count as ! À la limite, mettre un ou deux T'au/Kroots dans une escouade de Catachans pour les raccorder avec ton background, pourquoi pas. Mais une substitution complète risque de créer de la confusion chez ton adversaire, et ça peut être une raison valable pour la refuser. 1 : cf le traqueur Dahyak Grekh de Blackstone Fortress, qui part chasser l'Ambull avec Janus Draik dans 'The Beast Inside', ou la bande Kroots qui accepte d'aider une colonie humaine à se débarrasser de son problème de faune locale agressive dans 'A Forbidden Meal'. Schattra, "rogue mais pas trop quand même"
  11. Bonjour à tous et bienvenue dans cette revue imprévue de la Black Library Games Day Anthology 2011/12. Pourquoi « imprévue » ? Eh bien, parce que je n’étais seulement pas au courant de l’existence de ce petit recueil (6 nouvelles) il y a quelques jours. Il aura fallu un enchainement assez improbable de circonstances, de pages et de liens du Lexicanum pour me faire découvrir cet obscur opus, publié par la Black Library pour distribution exclusive lors des Games Days (anglophones j’imagine) des années 2011 et 2012. Comme on peut le voir sur la couverture, Nottingham s’enorgueillit d’un tirage limité à 3.000 exemplaires1, rendant l’acquisition de cette curiosité compliquée il y a une décennie, et à la limite de l’impossible à l’heure actuelle. Fort heureusement, les histoires mis au sommaire de la BLDGA1112 (c’est peut-être pas mieux, mais c’est plus court) ont été republiées depuis cette époque héroïque, rendant sa critique par procuration possible. Vous avez peut-être suivi ma tentative de retracer le contenu des Summer of Readings de la Black Library au cours des dernières semaines (c’est là). Cette tâche étant désormais accomplie du mieux de mes capacités, je cherchais un nouvel objectif littéraire, si possible varié en termes de franchises abordées (je ne me sens pas de m’enquiller un recueil pur 40K/AoS/WFB/HH pour le moment) : la découverte de cette série – car oui, il y en a d’autres – s’est donc produit à un moment très opportun. Si on se penche sur la BLDGA1112, on constate qu’il s’agit d’un pur produit de présentation de la gamme couverte par la Black Library à l’époque, un modèle qui sera repris par la suite pour les recueils Black Library Celebration. On a ainsi droit à une nouvelle de l’Hérésie d’Horus (plus tard intégrée à ‘Shadows of Treachery’), deux nouvelles Warhammer Fantasy Battle (ça faisait longtemps…) et trois nouvelles Warhammer 40.0002. Du côté des contributeurs, du classique et de l’éprouvé : McNeill, Wraight, Thorpe, Chambers, Werner et Kyme. On sentait que la BL voulait faire bonne impression. A-t-elle réussi ? On va voir ça. 1 : Et 1.000 en format numérique. Si si. Games Workshop n’avait pas encore compris internet en 2011 (pas sûr qu’ils l’aient compris aujourd’hui, c’est vrai) 2 : Dont ‘Emperor’s Deliverance’, que je pensais être un pur inédit au moment où je l’ai découverte dans l’ultime numéro de Hammer & Bolter, mais j’ai maintenant un gros doute… Ça n’a rien changé pour moi au final, mais j’aurais été un peu marri d’avoir payé un numéro qui ne contenait pas que de nouveautés. Death of a Silversmith – G. McNeill [HH] : The March of Doom – C. Wraight [WFB] : The Curse of Shaa-Dom – G. Thorpe [40K] : The Treasures of Biel-Tanigh – A. Chambers [40K] : Plague Priest – C. L. Werner [WFB] : Emperor’s Deliverance – N. Kyme [40K] : Et c’est tout pour cette revue de cette relique d’un temps pas si lointain, mais aujourd’hui je l’espère totalement révolu (et tant mieux, restreindre l’accès à du contenu que des gens seraient prêts à payer pour avoir, juste pour créer un peu de buzz, je ne trouve ça ni malin, ni honnête). Comme la fameuse clé de Shaa-Dom dont les nouvelles de Thorpe et Chambers parlent, cette anthologie aurait toute sa place dans la Bibliothèque Interdite, mais pas forcément pour les raisons que l’on peut croire (à vous d’interpréter ce message cryptique). Comme il ne s’agit que de la première publication d’une série s’étant perpétuée jusqu’en 2020, vous pouvez vous attendre à ce que les opus suivants soient aussi disséqués sur ces pages dans les semaines à venir… Schattra, limited to 1 review worldwide (!!!)
  12. Merci @Kaptain et @Miles pour vos messages ! Franchement, 'Words of Blood' est du même tonneau que la plupart des recueils de nouvelles de cette glorieuse époque. Ce que j'aime assez est la variété des histoires qui sont proposées, la BL n'était pas aussi formatée qu'elle l'est maintenant (à mon avis), et on a pu voir des nouvelles qui étaient vraiment différentes des standards de la maison. C'était surtout vrai pour Warhammer Fantasy Battle, avec des contributeurs comme Brian Craig qui ont continué leur collaboration avec GW jusqu'à relativement tard (début des années 2000). Côté 40K, la période la plus WTF était celle où on pouvait compter sur des noms comme Ian Watson ou Barrington J. Bayley pour prendre des libertés avec l'univers et le ton grimdark du jeu. Pour la petite histoire, 'Words of Blood' est le dernier recueil 40K composé en majorité de nouvelles venues d'Inferno! qui manquait sur ce sujet. Il me faudra bientôt passer à autre chose... Ajout des nouvelles chroniquées par @gilian ces derniers jours, ainsi que celles de la Tyranid Invasion Week 2023 et de 'Words of Blood'. 'Sanctuary & Sacrifice' (A. Clark) 'The Mourning War' (D. Annandale) 'The Call of the Pack' (G. Thorpe) 'A Witch's Fate' & 'The Divine Instrument' (G. Haley) 'The Life of Jethras the Martyr ' (N. Crowley) 'Kin' (N. Kyme) 'The Long and Hungry Road' (A. Tchaikovsky) 'The Convocation' (T. Nicholls) 'The Devouring Void' (D. Ware) 'Devilhunter' (N. Wolf) 'Blood Harvest' (R. Swan) 'Words of Blood' & 'Defixio' (B. Counter) 'Chains of Command' & 'Business as Usual' (G. McNeill) 'Deus Ex Mechanicus' (A. Chambers) 'Raptor Down' & 'Liberty' (G. Thorpe) 'Loyalty's Reward' (S. Jowett) 'Barathrum' (J. Curran) 'Ork Hunters' & 'Missing in Action' (D. Abnett) Schattra, "pendant que les stocks durent"
  13. Sortie prochaine d'une édition limitée de 'For the Emperor' de Sandy Mitchell, et pour une fois la nouvelle qui accompagne le roman ne sera pas une exclusivité, mais 'Rotten to the Core', qui a déjà été publiée auparavant. Schattra, qui se méfie maintenant
  14. Si ça peut servir à y voir plus clair, deux petites listes sur ce qu'on a en stock ici. Nouvelles où les Tyranides apparaissent et chroniquées sur le forum : Nouvelles où les Cultes Genestealers apparaissent et chroniquées sur le forum : Schattra, "je savais bien que ce tableur Excel servirait un jour"
  15. Bonjour @Kikisscool, Pour parler de ce que je connais le mieux, la Black Library a sorti de nombreux romans et nouvelles où les Tyranides apparaissent, mais systématiquement en tant qu'antagonistes dont on ne connait pas le point de vue. Comme tu le fais remarquer, se mettre à la place de l'Esprit de la Ruche n'est pas chose aisée pour les bêtes humains que nous (et les auteurs de la BL) sommes, ce qui explique à mon sens pourquoi le point de vue tyranique n'est pas exploré dans la fiction. L'exception qui confirme la règle est la nouvelle 'Wraithflight' (Guy Haley), qui donne un petit aperçu de cette intelligence galactique. Pour le reste, c'est plutôt du shoot them all avec les Tyranides dans le rôle des masses grouillantes. Si on élargit un peu la perspective, les Cultes Genestealers sont en revanche mieux représentés dans la GW-Fiction. Peter Fehervari ('Le Culte de la Spirale Sacrée") et Adrian Tchaikovsky ('Le Jour de l'Ascension') ont écrit des romans dont "ils sont les héros", si ça t'intéresse. Les deux bouquins ont été critiqués par des membres dans la section Black Library et autres éditeurs. Schattra, cherchons la petite (?) bête...
  16. Bonjour à tous et bienvenue dans cette revue du recueil ‘Words of Blood’, publié par la Black Library en 2002 et consacré au côté 40K de la GW-Fiction. Comme la plupart des anthologies de cette époque, celle-ci est constituée en majorité de nouvelles éditées quelques années plus tôt dans les pages du bimensuel Inferno! (entre les numéros #19 et #28, pour être précis). La proverbiale exception venant confirmer la règle se trouve être ‘Ork Hunter’, petite abnetterie inédite venant compléter le sommaire. En plus de ce célèbre (à l’échelle du Zhobby, tout du moins) contributeur, on retrouve un trio d’auteurs vétérans signant comme Papa Gaunt – même si c’est plutôt Gregor Eisenhorn qui est de sortie cette fois-ci – deux entrées chacun dans ce ‘Words of Blood’ : Ben Counter, à qui nous devons la nouvelle éponyme, Gav Thorpe et Graham McNeill. Le line up est renforcé par trois noms qui évoqueront peut-être des souvenirs aux connoisseurs ou aux plus anciens des lecteurs de cette chronique : Andy Chambers, Simon Jowett et Jonathan Curran (ici rebaptisé Curren). Côté personnage majeur de la GW-Fiction, mis à part le grumpysitor précédemment nommé, on remarque la présence d’un jeune et prometteur Sergent Ultramarines dénommé Uriel Ventris, qui aura peut-être la chance de faire une carrière littéraire dans les années qui suivent, et celle du taulard au cœur d’or (non) Kage… Le cadre étant planté et les protagonistes introduits, il est temps de saisir l’objet du délit à bras le corps et de commencer à numéroter ses abattis. Ça va saigner. Words of Blood - B. Counter : . Raptor Down – G. Thorpe : Chains of Command – G. McNeill : Loyalty’s Reward – S. Jowett : Deus Ex Mechanicus – A. Chambers : Barathrum – J. Curran : Missing in Action – D. Abnett : Liberty – G. Thorpe : Ork Hunter – D. Abnett : Business as Usual – G. McNeill : Defixio – B. Counter : Et c’est tout pour cette revue de ‘Words of Blood‘, anthologie dont on sent le poids des années à la lecture. Si vous êtes indulgents, ou intéressés par la GW-Fiction d’un autre temps, ce recueil peut mériter le détour. Sinon, il vous est loisible de passer votre chemin sans rater grand-chose de marquant. Schattra, bearer of the words
  17. Et on termine cette semaine des bestioles avec un autre nouveau de la Black Library. La famille s'agrandit... Blood Harvest - R. Swan : Schattra, le chant du cygne
  18. Tu remplaces Terra par Macragge et l'Empereur et Malcador par Roboute Guilliman, et tu as en synthèse le plan des Word Bearers pour le Furious Abyss, avec la difficulté supplémentaire dans le cas de Macragge d'arriver depuis le point de Mandeville du système, alors que le FA est déjà dans le système pour Terra. Et avec tous les supers duper uber pouvoirs que ledit vaisseau possède (notamment la capacité de devenir "invisible", cf la manière dont il surprend totalement le premier croiseur Ultramarine qu'il croise, et celle de rendre fou les esprits non protégés qui approchent de trop près), il avait sur le papier les moyens d'arriver en orbite, sans compter que Kelbor Hal aurait pu lui filer un coup de main supplémentaire avec ses propres forces, si besoin. Aparté [A ce sujet, j'ai toujours trouvé étrange que l'Empereur soit cool avec le fait que la planète la plus proche de Terra et le principal monde forge de l'Imperium soit passé au Chaos pendant l'Hérésie, et qu'il se "contente" d'empêcher le Mechanicum Noir de quitter Mars. C'est bien sûr un adversaire de taille, mais si tu peux te permettre d'envoyer des armées et des Légions entières ralentir Horus à Molech et à Beta Garmon, peut-être que la reconquête d'un bastion aussi stratégique aurait été un objectif plus intéressant...] Bien sûr, je comprends que ce déroulé est nécessaire dans l'établissement des bases de l'intrigue : si tu as besoin qu'un énorme vaisseau menace une planète importante pour les loyalistes, il faut que cet énorme vaisseau vienne de quelque part, et un monde forge déjà en grande partie acquis à Horus est un choix logique à ce titre. Mon problème avec la manière dont Counter mène sa barque est que j'ai l'impression qu'il me prend pour un jambon en ne prenant pas la peine d'expliquer pourquoi frapper Macragge est une meilleure idée que tenter un truc en direction de Terra. Il aurait suffi de dire que dans les visions de Lorgar, la chute de Macragge était essentielle alors que celle du monde trône n'apparaissait pas encore, ou quelque chose de mystique dans le style, pour que je sois satisfait : après tout les Word Bearers ne sont pas aussi rationnels que les Sons of Horus ou les Iron Warriors (c'est ce qui fait leur charme). Mais à la place, on se prend une espèce de TGCM dès le début de l'histoire, et ça ne met pas de bonne humeur pour continuer la lecture. ^^ Schattra, qui tire au lance plasma sur l'ambulance (et assume)
  19. Oui ce n'est pas folichon pour le moment, mais il reste deux nouvelles et il faut garder l'espoir ! Devilhunter - N. Wolf : Schattra, "là c'est mieux"
  20. Pendant qu'on parle des nouvelles sorties teasées par Amazon, voilà ce que j'ai vu en VO : Janvier 2024 : 'The End Times: Fall of Empires' (Recueil) : 'The Return of Nagash' + 'The Fall of Altdorf' + 'Sigmar’s Blood' et trois nouvelles 'Tyrion & Teclis' (W. King) : 'Blood of Aenarion', 'Sword of Caledor' et 'Bane of Malekith' Février 2024 : 'Yarrick: The Omnibus' (D. Annandale) : 'Imperial Creed' + 'The Pyres of Armageddon' + 'Chains of Golgotha' et six nouvelles Mars 2024 : 'The End Times: Doom of the Old World' (Recueil) : 'The Curse of Khaine' + 'The Rise of the Horned Rat' + 'The Lord of the End Times' et deux nouvelles Schattra, du vieux avec du neuf
  21. Révélé aujourd'hui : prochaine sortie d'un roman mettant en vedette Neave Blacktalon (et sa bande de joyeux drilles), écrit cette fois-ci par Liane Merciel. Elle avait déjà signé la nouvelle 'The Eyeless Mask' avec les mêmes protagonistes il y a quelques temps. Longévité intéressante pour un personnage d'une boîte de jeu, qui avait bénéficié d'un premier bouquin et de quelques nouvelles signés par Andy Clark, puis d'une série sur Warhammer+ (pas vue de mon côté). Schattra, "c'est Hamilcar Bear Eater qui doit être jaloux"
  22. Troisième nouvelle de la semaine, et voilà que se profile à l'horizon un nom beaucoup plus connu que les précédents... Certifié 100% sans Sœur de Bataille, cependant. The Devouring Void - D. Ware : Schattra, "dans l'espace, personne ne vous entendra maudire vos employés"
  23. Trèèèèès longtemps après la bataille, je viens faire un petit retour sur le 'Battle for the Abyss' de Ben Counter, que j'ai finalement lu pour tuer le temps pendant mes congés. Personnages: Malgré les pages de Dramatis Personae que Counter inflige aux lecteurs, les protagonistes dignes de mention de ce drame sont une petite poignée. Cestus : Le héros de l'histoire. Un Capitaine Ultramarine biberonné au culte de son Primarque (en cela, il est d'un fanatisme digne d'un Word Bearer) et de sa Légion, et doté du charisme d'une moule. Il a pour confident et second le Sergent Antiges, qui a lui le charisme d'une bernacle. Les deux larrons sont accompagnés d'une Garde d'honneur destinée à mourir au combat. Zadkiel : Le méchant de l'histoire. Il est incroyablement nul, mais comme Lorgar l'a à la bonne, il commande le Furious Abyss, le vaisseau le plus kolossal jamais construit par l'Imperium, et a pour mission de porter un coup décisif à Macragge avec absolument tous les avantages de son côté. Il va échouer, et le plus beau est que cet échec sera causé par... trois (3) loyalistes. Il est entouré d'une coterie de séides, comme tout bon méchant qui se respecte, et aucun ne mérite une mention. Brynngar et Skraal : Deux sombres brutes amies/alliées de Cestus, le premier venant des Space Wolves, le second des World Eaters. Stéréotypes sur pied, ils ont chacun des escouades entières sous leur commandement. Elles ne serviront à rien dans l'intrigue, contrairement à eux. Mhotep : Archiviste Thousand Sons réformé suite à l'édit de Nikeae. Son destin lui a dit d'aller aider Cestus, donc il se joint aux réjouissances. C'est le MVP de l'histoire, car ses pouvoirs permettent à Counter de sortir l'intrigue des nombreuses impasses qu'une course poursuite au travers le Warp ne manque pas de causer. Ker Phareon et Kelbor Hal font chacun des caméos, et la nullité crasse de Zadkiel fait passer le Premier Capitaine des Word Bearers pour un être réfléchi et intelligent, c'est dire. Intrigue : Je vais aller vite car l'histoire est très simple, et déjà suffisamment ancienne pour avoir été chroniquée en détail par d'autres. Lorgar a conclu un pacte avec le Mechanicus Noir pour la construction du plus grand vaisseau impérial jamais bâti (plus grand qu'un Gloriana, c'est dire). Le Furious Abyss est lancé dans le plus grand secret en direction de Macragge sous le commandement de Zadkiel, avec pour objectif de faire péter une lune afin de ravager la flotte de défense et la planète, puis de terminer le travail avec une charge virale. Comme la trahison des Word Bearers n'est pas encore de notoriété publique (c'est avant l'attaque sur Calth) et que le Furious Abyss a été spécifiquement conçu pour encaisser des dégâts monstrueux afin de pouvoir arriver à distance de frappe en un seul morceau, la mission devrait être des plus simples. Seulement... Seulement, Zadkiel décide de tester son joujou sur le croiseur qui ramène un Chapitre Ultramarine vers les 500 mondes, et bien que le navire des bleus se fasse exploser en deux temps trois mouvements, il a tout de même me temps d'envoyer un avertissement assez flou au reste de l'Imperium... Cet avertissement sera reçu par la station où Cestus et les autres gentils attendaient que leur Légion respective vienne les chercher, et le diligent Capitaine, également hanté par des visions funestes de la destruction de Macragge, se lance dans une enquête qui le mènera sur la piste, puis aux trousses du Furious Abyss. Malgré le rapport de force très déséquilibré et les armements et équipements kikoolol du Furious Abyss, les zentis réussiront à détruire le vaisseau Word Bearers avant qu'il n'ait pu accomplir sa funeste mission. Et en plus, ils auront l'amabilité de tous mourir dans l'accomplissement de leur devoir, préservant le lecteur de les recroiser par la suite. Merci messieurs. Avis : Je m'attendais que ce soit pas terrible, et je n'ai pas été déçu. Mais comme un vrai artisan, Counter nous a fait don d'un chef d’œuvre plus complexe que ce qu'il n'y parait. La nullité est donc multiple ici. En premier lieu, l'histoire est stupide : si tu peux construire un tueur de planète dans le système solaire, et que ton but c'est de tuer l'Empereur et de prendre sa place, tu l'utilises pour balancer tes charges virales sur Terra au lieu de traverser toute la galaxie pour se venger des Ultramarines. Dès le premier chapitre, où on assiste au lancement du Furious Abyss, j'étais déjà atterré par l'histoire, mais ce n'était que le début. Autre point délicat pour moi, le traitement reçu par le Warp sous la plume de Counter (qui maîtrise pourtant le lore), et devient ainsi une sorte de circuit de Mario Kart où beaucoup de règles de l'espace réel s'appliquent toujours, ce qui permet notamment de magnifiques courses poursuites entre plusieurs vaisseaux... On a aussi droit à des démons qui se matérialisent sur le vaisseau avec des champs de Geller intacts, ce qui est cocasse en diable. Et puisqu'on parle de démons, citons aussi ce bon vieux Wsoric, présenté à la moitié du roman comme une arme mortelle par Zadkiel, et qui arrive comme un prince dans le dernier quart du bouquin, sur un vaisseau vidé de tous les protagonistes importants et déjà détruit. A croire que Counter avait juste besoin de soigner la sortie de Mhotep et a bricolé quelque chose en fonction... En second lieu, le vaisseau est stupide, ou plutôt stupidement puissant : il peut apparaître par surprise, hypnotiser à distance, a un canon kikoolol dans sa figure de proue (et des escadrons de chasseurs, ce qui apparemment n'est pas sensé être possible, pour une raison non explicitée par Counter), est constitué de vide, a plus de 1000 Space Marines en équipage... et absolument personne ne le respecte. La bataille spatiale entre la flotte de Cestus et le Furious Abyss est révélatrice de cet état de fait : au lieu de fuir la queue entre les jambes devant un adversaire qui, répétons le, est plus grand et puissant qu'une classe Gloriana, la flottille fait du rentre dedans au fleuron de Lorgar, alors qu'elle n'a aucune chance de l'endommager. Cette outrecuidance est en partie récompensée par l'inefficacité du Furious Abyss à terminer un combat qui n'a pas lieu d'être en un temps raisonnable, mais tout de même... Passons aussi sur le fait qu'il a mis des décennies à être construit (donc ça remonte avant le début de l'Hérésie)... et personne ne le savait du côté des loyalistes ? Et comme d'habitude, il a une faiblesse fatale qui permet à un (1) gonze de le détruire par une action héroïque. Ah, ce syndrome de l’Étoile Noire, c'est vraiment une plaie. En troisième lieu, les personnages sont stupides. À commencer par Zadkiel, qui prend le risque de se faire repérer en tuant un vaisseau Ultramarine pour le fun (super malin pour une mission furtive visant... les Ultramarines), puis provoque un affrontement avec une petite flotte au lieu de donner le change (à ce stade, il aurait pu simplement jouer l'étonné auprès de Cestus et ce dernier n'aurait rien pu déceler de la trahison des Word Bearers), se laisse tirer dessus sans réagir pour le fun, passe son temps à conspirer contre un de ses sous-fifres... La liste de ses errements stratégiques est longue, et vient un peu plus ternir l'image de marque des Word Bearers du 31ème millénaire, déjà pas gâté en termes de personnages risibles (heureusement qu'Argel Tal est venu sauver les meubles pendant un temps). Le reste du casting n'est pas aussi nul, en comparaison, mais personne ne semble prendre jamais de décision logique, ce qui est embarrassant (surtout pour les Ultramarines). Certes, les rêves/visions/pouvoirs psychiques permettent de donner le change, mais pour une histoire qui se passe après l'Edit de Nikaea, ça fait un peu tache... Mention déshonorable au travail de relecture et d'édition de la BL, qui est bâclé pour la version anglaise : plus d'une fois, je me suis retrouvé confronté à des phrases où des mots manquaient, ce qui n'est pas digne d'une maison d'édition sérieuse. Seul point positif à noter pour sauver ce livre : Counter est toujours aussi inspiré lorsqu'il part dans des délires onirico-mystiques et on a deux bons passages de ce type dans le bouquin : une description du Warp et une autre des enfers de la mythologie de Macragge. Mais pour le reste, c'est vraiment pas terrible. Schattra, "ça c'est fait"
  24. Tout le plaisir est pour moi, @gilian J'espère bien en effet que la Black Library soutiendra à sa façon la sortie de ce nouveau/ancien jeu... quand il finira par sortir. Mise à jour du sujet avec les trois nouvelles "inédites" de War Unending : 'The Blood Price' (M. Lee) 'The Seventh Boon' (M. Scanlon) 'Rattenkrieg' (R. Earl) Schattra, "patience et longueur de temps..."
  25. On continue avec la première soumission d'une nouvelle auteure et ancienne employée de Games Workshop, à laquelle vous devez (en partie) les Joy Toys Space Marines qui encombrent vos étagères. The Convocation - T. Nicholls : Schattra, convoqué mais pas convaincu
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