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Warhammer Forum

mynyrve

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Messages posté(e)s par mynyrve

  1. La journée était bien avancée, peut-être aux environs de treize heure ou moins. J’en étais seulement à ma troisième chope de bière et j’avais soif et j’avais faim. La faim pouvait encore être étanchée mais je préférais éviter de boire trop d’alcool. Si c’était pour finir la misérable créature qui venait de sortir quelques temps auparavant, je préférais encore m’en tenir à l’eau. Elle au moins ne corrompt pas et ne tue que rarement et seulement les idiots. J’avais vu une rivière dans les environs, ils devaient donc s’en servir.

    Les clients avaient défilé, certains étaient partis, d’autres sont restés comme ce grand gaillard. Il ne s’était pas laissé avoir pas le baratin de son interlocuteur, il n’était donc ni idiot ni dénué d’expérience. Qui était-il ? Cela m’importait peu et d’ailleurs, il était maintenant parti lui aussi, mais je n’avais presque rien à faire d’autre que me remémorer des instants passés, ce qui aurait été trop dur et trop triste. Je ne pouvais et je ne devais le faire.

    Cela faisait quelques instants que la serveuse était partie, après m’avoir servie elle m’avait dit que rare étaient les chasseurs de primes dans la région mais qu’il en passait de temps à autre et qu’ils n’étaient rarement plus de trois à la fois ce qui n’était pas un problème mais qu’en revanche, l’on voyait beaucoup de mercenaires ou de voyageurs qui s’engageaient pour quelques poignées de pièces ou pour un butin plus alléchant. Cependant, en ce moment, la région connaîtrait un certain trouble et beaucoup de gens curieux passeraient par ici. Il allait bien évidemment de soi que le gens comme moi en faisaient partis. Cela me fit sourire. Mon ventre réclamait une bonne grosse carcasse fraîchement extraite d’une bête et rôtie sur un feu de camp ou une assiette bien remplie de divers fruits exotiques tout deux servis avec de la bière. Cependant, il se contenterait d’un met bien moins appétissant et pour essayer tant bien que mal de le contenter – et aussi pour faire passer le temps, je dois l’avouer – je me levai et marchai en direction du comptoir où j’hélai, une fois de plus, le patron. Lorsqu’il s’approcha, je lui demandai ce qu’il y avait en cantine à déguster. Je vis à son regard que la journée serait longue et qu’il ne recevrait pas d’argent avant la tombée de la nuit.

    Mon crâne me démangeait et cette accoutrement était désagréable, j’acquiesçais en silence : la journée serait décevante, je le craignais.

  2. la suite ajouté ^^

    Enfin, si tu mets tout sur le seul et même message ça devient lourd parce que l'on se sent obligé de tout lire d'une traite. Essaye comme les autres : disperse tes messages en les ajoutant au fur et à mesure comme ça, t'es pas obligé de flooder en uppant ce qui est interdit et beaucoup plus agréable au passage pour les autres users.

    Bonne chance pour la suite !

  3. L’ivrogne, encore assoiffé après trois pintes, essayait de parler avec le nordique. Sous ma capuche noire, je fis une moue moqueuse : il essayait plutôt de lui soutirer de l’argent. J’avais été capitaine et avait été maintes fois récompensé pour les carnages sanglants dont je fus l’auteur et l’artiste et je connaissais presque toutes les religions. Bahut ? Ou Dahut ? Je n’avais pas tout saisi mais je ne reconnaissais pas là un nom de divinité ou alors, c’était le dieu des ivrognes. Je levais le bras et hélais la serveuse. Elle vînt vers moi :

    - Oui ?

    - Pourriez-vous me servir une deuxième chopine, s’il vous plaît ? Cela serait bien aimable de votre part, dis-je, essayant de ne pas paraître trop rustre.

    - Bien, dit-elle, étonnée.

    Etonnée ? Je lisais une certaine curiosité sur son visage. Je n’étais pas un meurtrier, pourtant, que les gens aient peur en voyant mon visage, je pus le comprendre : mon faciès était brûlé sur le flanc gauche car lors d’une chasse aux sorcières et aux hérétiques, j’étais tombé sur un mage. J’avais survécu miraculeusement en réussissant à l’éventrer au moment même où son sort m’atteignait. Et puis, j’avais appris à lire les émotions à la suite de cet accident et il m’arrivait assez fréquemment d’emmener certains êtres comparaître devant un tribunal d’Inquisiteur où ils finissaient généralement torturés puis brûlés, cela aussi pouvait faire peur. Peut-être qu’elle sentait l’odeur de la chair calcinée ?

    Je sentais encore le contact chaleureux des flammes dévorant tout mon corps. Je pouvais les sentir, je pouvais les toucher et avoir mal, j’entendais les cris, les hurlements tout autour de moi, je les voyais rire, sourire ou s’affairer pour les éteindre. J’avais mis quatre jours pour m’en remettre, ce que je ne fis que grâce au sorcier qui m’accompagnait dans cette mission. Je ne pouvais être déplacé et le guérisseur compétent que mon suppléent demandait était arrivé trop tard ; je pouvais encore me servir de mon bras mais toucher mon visage ou même mon cou était toujours douloureux après sept longues années.

    Elle ne pouvait pas voir ma réaction mais je ne montrai rien, par habitude. Elle était là autant en profiter :

    - J’aurais une question à vous poser : trouve-t-on des mercenaires ou des chasseurs de prime par ici, la questionnais-je, sans relever la tête ?

    - Pour les payer ou pour qu’eux ne soient pas payé ?

    Je me redressais, peu m’importais qu’elle ne voit ne serait-ce qu’une infime partie de mon handicap, au contraire même. Je voulais qu’elle voie, je voulais l’apeurer. Elle ne devait pas aimer la terrible fureur des combats et c’était compréhensible, je l’enviais d’ailleurs, si je n’avais pas égorgé ma première personne à l’âge de onze et ressenti le pouvoir que j’avais sur cette personne, je ne serais peut-être pas ici, mutilé et pourchassé.

    - Les deux, murmurais-je, sur un ton amusé et malsain, souriant.

  4. Heu, une question : On se trouve dans l'univers de Warhammer, là O_o ?

    par contre, je rappelle quelque chose pour gab' (et pour de futurs participants aux cas-où) que l'on est pas censé faire parler les persos des autres dans un JdR. Par contre, en patant de la règle qui interdit plus de trois messages par jour, pour converser deux persos on fait comment ? On se fout juste sur la gueule ?

    -= Inxi, qui a fait ce jeu parce qu'il glande aussi au taf =-

    :wink::wink:

  5. J’étais là depuis l’aurore, j’attendais dans une ruelle sombre, juste en face et était rentré quelques temps après que l’auberge fut ouverte. Il y avait à ce moment-là trois fermiers, des bouseux qui mangeaient dans la première salle, j’avais rapidement passé ma route et avais traversé aussi la deuxième salle et m’était installé dans le coin le plus sombre, celui la faible lumière des torches atteignait à peine, celui où s’installent ceux qui ne cherchent pas à être reconnus. Cela me rendait quelqu'un peu suspect mais dans ce genre d’endroits, ils devaient avoir l’habitude et la ville possédait une petite garnison. Il me faudrait éviter de me saouler et d’éviscérer quelqu'un, mais en théorie cela ne devrait pas être trop dur.

    Puis deux personnes étaient entrées, un personnage assez grand et musclé, un nordique très certainement. Qu’est-ce que les combats contre ceux du nord me manquaient. Ils étaient toujours très durs, grâce à leur force et leur grande taille, ils possédaient un certain avantage et cela ne rendait le défi que plus intéressant si nous étions face à face. Dans une mêlée cela était toujours plus simple car ils fonçaient généralement comme des barbares après une ou deux volées de flèches, il suffisait simplement de savoir s’insinuer ou de frapper plus rapidement, activités où j’excellais. C’était d’ailleurs comme ça que j’étais rentré dans l’armée : en assassinant en plein jour même des gens importants.

    Le deuxième était nettement moins préoccupant ; un simple ivrogne qui désirait finir le nez rouge et les yeux fermés. Je m’ennuyais et n’avait rien à faire, je n’aimais pas attendre sauf la veille d’un combat où je me délectais à l’avance des coulées de sang et des membres brisés. Je serrais les dents. Si la jeune serveuse n’était pas à mon goût en tant que femme, elle l’était de par son statut d’humaine.

    Je secouais la tête en regardant ma chope à moitié vide : qu’avais-je donc en ce moment ? C’était vrai quoi. Qu’avais-je à vouloir tuer tout les gens que je croisais, je n’avais jamais aimé dépecer des innocents et cependant, maintenant que j’étais déchu et que d’officier supérieur j’étais passé à fugitif, je n’avais que ça en tête. Quelle folie, oui, quelle folie. J’attrapais rapidement ma chope, desserrais mes mâchoires et la vidais d’un seul lampée : elle n’était pas si grosse que ça en définitive. J’attrapais dans une poche, la seule que j’avais rafistolée, un mouchoir immaculé. C’était le seul souvenir que j’avais pu attraper avant d’être traîné dans les cachots avec ma vieille pipe et son collier. Je sortis du morceau de soie sur lequel était brodé en caractères rouges son doux nom, le morceau de bois qui me servait à fumer cette herbe amère et si chère. J’aurais dû la garder pour la vendre car j’avais besoin d’argent pour louer des mercenaires, de vrais mercenaires pas des clochards tenant à peine sur leurs pieds et ne savant guère mieux se servir d’une arme qu’un raton-laveur. Je rangeais mon arsenal dans ma poche droite et sortis de ma besace la boîte contenant l’herbe. C’était un cadeau de ma chère et tendre et le dessin gravé dessus de mes trois enfants pour mes trente-cinq ans ; voilà pourquoi je ne pouvais la vendre.

    Je repensais à mes deux filles et à mon fils et au quatrième que j’aurais eu.

    - Je te tuerais, enfant de salauds, murmurais-je à la pénombre en tirant une bouffée de leur cadeau d’adieu que j’eus reçu deux jours avant d’être considéré comme un meurtrier. Je te tuerais.

  6. bah, et tu vois, c'est pas un Conan le mec. Bon, on a le droit quand même de tuer un gars ou deux ? parce que s'il n'y a pas de baston, je sais pas trop ce que l'on va faire, les histoires d'amour étant chiantes et juste faire ami-ami avec les autres users, y a aps besoin de JdR :wub:

    Mynyrve, joueur de Dungeons & Dragons ? :lol:

    Lol, non. J'ai essayé de m'acheter le livre de règles mais je sais pas pourquoi mais quand j'ai vu : Bestiaire I, Bestiaire II, et tout pleins d'autres livres, j'ai reporté mon choix sur un autre JdR "Anima", qui est pas trop mal, il est même sympa et les dessins sont magnifiques.

    Au hasard, parce qu'on savait pas que ça commencerait immédiatement, d'habitude pour ce genre de truc on attend savoir 3-4 personnes...

    Je plussoie, mdr. D'habitude, on attend que le groupe soit formé (enfin, généralement, on est rarement 15 donc ej sais aps trop pour un tel nombre ^^") puis on attend le MJ ou le gars qui a lancé donne son feu vert (tout le monde présent, pas de fêtes, etc.). Mais en attendant, à deux, on peut toujours essayer ^^

  7. Il n'y aurait pas un moyen de faire de la propagande ?

    bah, et tu vois, c'est pas un Conan le mec. Bon, on a le droit quand même de tuer un gars ou deux ? parce que s'il n'y a pas de baston, je sais pas trop ce que l'on va faire, les histoires d'amour étant chiantes et juste faire ami-ami avec les autres users, y a aps besoin de JdR :wub:

  8. Et ben, nous sommes mal : peu d'inscris et je suis le premier à écrire en deux jours ><" ! J'ai déjà vu plus actif (bon, après beaucoup des gars sur le forum de JdR où j'étais avant écrivais 'hachement mal et en SMS pour certains, et les scénarios en plus de ressembler aux films américains et aux mangas étaient clairsemés de messages de deux lignes [tout ça pour dire, faut faire une moyenne, je sais que c'est dur car je suis assez maniaque et je suis incapable de faire un juste milieu ^^"]) !

    Une capuche miteuse sur la tête, des haillons pour garder le reste de mon corps. Plus d’armure, plus de cotte de mailles, juste mes armes et ces habits sales. Que faisais-je ici ? J’aurais dû fuir, j’étais un hors-la-loi mais un escroc en herbe m’avait repéré et m’avait signalé qu’il cherchait le même homme que moi. Il l’aurait bien fait assassiner par d’autres, par des gens plus fiables mais le fumier qui avait violé puis tué ma femme n’était rien d’autre qu’un duc, le conseiller du roi. J’étais le seul à avoir déjà tout perdu, ma femme, mes deux enfants et tous mes biens. J’étais le seul assez fou pour rester encore dans ces contrées où je pouvais à tout moment être poursuivi par une vingtaine de gardes ou encore de cadors, des idiots, ces chasseurs de primes.

    C’était les deux raisons qui faisaient que je me trouvais encore ici, dans cette ville piteuse, dans cette auberge minable, habillé comme un sans-abri. C’est ainsi que je me retrouve ici, cloîtré dans cette auberge attendant l’heure fatidique où un homme franchira cette porte et s’avancera vers moi, et s’asseyant à ma table, découvrira son visage tuméfié, marques du brasier qui brûlait sa maison autrefois et tua sa femme et sa fille. Il avait voulu voler le duc, il avait péri. Ne cherchant lui aussi que la vengeance, il cherchait depuis maintenant trois ans des mercenaires assez inconscients pour accepter. Et il m’avait trouvé. Et il voulait que je tue, un métier dans lequel j’excellais. Ca, j’en avais gagné des batailles à la pointe de mon épée, rougie par le sang de milliers d’ennemis, et à la lueur des bougies s’éteignant au-dessus des cartes où j’avais établi maintes stratégies et à ma poigne de fer, celle qui faisait que je n’avais que rarement des déserteurs même à un contre dix et que mes hommes s’étaient toujours tenus droits devant l’attente de la charge.

    Une jeune femme au grand décolleté s’amena, portant un plateau avec une grande chope de bière. Elle souriait mais ce n’était que pour la forme, je n’avais pas montré mon visage une seule fois et j’avais vu sa frayeur avant qu’elle n’arrive.

    Combien de temps me faudrait-il attendre ? Peu de temps, j’étais à cran et j’avais les nerfs à vif, peu de temps, je tuerais quelqu'un sinon, quelques heures tout au plus s’il ne voulait pas qu’il y ait trop de remue-ménage et de corps ensanglantés. Peu de temps car le sang coulerait bien assez tôt, que ce soit le mien ou non.

    Suivant ^^ ! Allez Slaughter (ou tu préfères en islandais ?) ! (Edit : Ah merde ^^" ! C'est Slagash ^^ ! pas grave, j'aime bien Slaughter, ou Slátrari aussi ^^ !)

  9. Laisse le temps de se lancer. Les autres rejoindront en temps et en heure !

    oui, on mel'a souvent dis que j'étais trop hâtif et pas assez patient ^_^ !

    Oui mais attention à l'anti productivité ! Pas besoin de conan le barbare !! (voir règles ) Prépare lui une petite intrigue hein. Je suis MJ mais l'histoire vous la faites vous, moi je choisirai les litiges et pimenterai le tout de temps en temps.

    Anti-productivité ? Naaaan ! Tu crois tout de même aps que j'oserais :P ? Lol, non, je risque pas de faire un Conan, trop simple : juste un coup de hache quand la gueule du type lui plaît pas, boaf, c'est moyen, il torture même paspendant des heures sa victime ! Non, c'est jute que j'ai aps envie d'avoir un gentil troubadour qui fait juste joue sa cornemuse mais que je préfère un mec un peu bordeleux qui bute (sans le faire exprès, bien évidemment) de temps à autres quand ça lui prend ^^" !

    Sinon, je préviens, je risque de pas livrer de premier message avant demain soir ou après demain, car là ce soit je suis crevé et que hier (comme aujourd'hui), je serais pas chez moi (les trentes ans d'un cousin, lol, on va le faire chier :wink: !

  10. Vive les vacances, je crois que j'ai jamais autant écris (à part pendant les cours quand je me faisais #@?*!).

    Singulier
    Répétition

    Ah, oui, corrigé ><.

    Alors pour le fond, après avoir interrogé et fait vivre la relation avec les deux premiers personnages, voici le temps du troisième. Ca passe pas aussi mal qu'avant et leur relation globale ne paraît pas très seine. On dirait qu'ils sont prêts à se poignarder les uns les autres ! En plus il perd les pédales et on sait pas trop à cause de quoi, bizarreeee !

    Pas très sain ? la manière dont le personnage voit Eork ? :wink: Ca oh que oui ^^ ! Il peut pas le voir mais il le garde juste parce qu'il est le meilleur dans son domaine (d'ailleurs, vu ses capacités, on se demande comment mais bon). Se poignarder les uns les autres ? Pourquoi pas, de toute façon, ça se finira dans un bain de sang donc rajouter un meurtre dans les persos pourquoi pas ^^. Non, il perd pas les pédales, il est juste en train de claquer comme expliqué dans l'extrait suivant.

    Mes paupières tombèrent d’elles mêmes, épuisées. Je respirais bruyamment, mon pouls était rapide, peut-être trop. J’essayais de me calmer, de faire le vide autour de moi. Mais comment y arriver quand toutes vos pensées ne se tournent que vers le sang, le sang d’un autre découlant d’une plaie béante sur votre lame. Comment faire alors que vous n’avez envie que d’une seule chose : tuer. Je n’arrivais plus à me contrôler, je me sentais de plus en plus envahis par cette sensation atroce qui me poussait au meurtre. J’avalais ma salive et ma main droite se crispa, sans que je lui demande ; elle voulait tenir une arme et faire couler le sang d’autrui, voir ce liquide pourpre s’écouler lentement sur l’arme qu’elle tiendrait et se délecter de son goût amer lorsqu’il viendrait caresser sa peau rêche et usée. Mes mâchoires se refermèrent et si j’eus été en train de manger quelque chose, l’aliment aurait été littéralement découpé net par la violence de ce geste ; tout mes muscles se raidissaient, les uns après les autres, mes membres ne répondaient et ma rage, ma soif de sang allait grandissante. Je sentais la peur aussi, une terreur effroyable m’envahissait mais n’arrivait pas à prendre le dessus sur ma frénésie. Cette indicible sensation était plus puissante que celle que je n’avais jamais ressenti, plus même que les premières fois où je fus confronté à de sinistres créatures ou même à la mort, plus même que lorsqu’à l’âge de quatorze, j’étais rentré d’une incursion dans les montagnes chez moi et n’avait trouvé que des ruines, des ténèbres et des flammes. Je craignais de comprendre ce qui m’arrivait, j’établissais une théorie qui me répugnait mais que je ne pouvais écarter car elle était la plus proche de la vérité et en portait toute les marques, toutes les caractéristiques.

    J’avais lu, autrefois, dans un livre parlant de malédictions et autres sortilèges ou types de magie affectant des personnes sur la durée, ne pouvant être détruits ou dissipés simplement par le temps et les âges, une description rapide sur un mal ancestral et rare qui prenait seulement les personnages les plus sanguinaires, ceux qui ont fait couler plus sang que l’on pourrait en trouver dans une seule ville. Cette « maladie », cette « malédiction » serait peut-être plus adapté, n’avait pas de nom car il n’y avait que peu de gens pouvant être affectés et depuis plusieurs siècles, voire millénaires, peu de cas avaient été recensé. Elle n’avait pas réellement de symptômes excepté la démence ou le changement rongeant la pauvre créature et elle ne se caractérisait pas vraiment car seule la personne affectée pouvait entrevoir la plus grosse partie de cette rage : ses yeux perdaient leur couleur et se teintaient de pourpre, ses sens s’aiguisaient et ses dents aussi – l’on notait aussi les canines qui s’allongeait comme pour chaque prédateur, chaque carnivore –, c’était presque les seuls faits que l’on pouvait distinguer, tout le reste n’apparaissait que dans certains états de conscience pour le patient ou n’était pas visible, pas même pour le porteur. Il n’y avait, malheureusement, d’autre remède que la mort. Mais cette mort ne pouvait être infligée que par autrui, le suicide était impossible, et le donneur, celui qui apporterait la délivrance ne pourrait qu’inévitablement périr lui aussi car la créature bestiale ne pourrait être défaite sans se débattre. Puis tout n’était pas très clair mais le livre racontait que le repos ne serait pas accordé dans l’au-delà. Donc si j’en venais à le suivre et que j’étais bien affecté par cette terrible affliction, je serais voué à souffrir, dans la vie comme dans la mort. Mais s’éteindre était préférable, car si, contrairement à beaucoup de fièvre rangée dans la même catégorie, le porteur ne se transformait pas en un immondice, il imploserait et de sang et de ses cendres viendrait des ténèbres un mal cruel et plus meurtrier même que le fléau qui aurait sévi juste avant, fléau qui aurait dévasté tout sur son passage, rasant des villages et même des villes à lui tout seul. Le livre citait une vieille, une très vieille histoire qui aurait réellement existé par le passé : la créature à forme humaine aurait dévasté tout un pays entier avant de périr et que n’apparaisse un démon, démon que seul toutes les armées du continent réunies aurait réussi à défaire, démon qui serait à l’origine du trou béant qui fait maintenant place à l’océan lorsqu’il aurait explosé dans une rafale de vents magiques, là aussi, plusieurs nations périrent et rares furent les survivants de cette gigantesque alliance.

    Mais si cela était mon destin, je le briserais avant qu’il n’arrive quoi que ce soit, préférant enfoncer ma propre lame dans mon seul cœur plutôt que de détruire tant et de tuer autant, que de ne céder à la folie. Mon destin n’aurait pas un tel futur pas tant que je serais maître au moins d’une de mes deux mains ou de mes deux jambes. L’étreinte se resserra et je ne pus plus respirer. J’étouffais et ne sentais plus rien, je ne touchais plus le sol de mes pieds, ma main ne caressait plus l’herbe verte et soyeuse, mon souffle n’était plus, il ne balayait plus bruyamment les feuilles mortes sur le sol pour les faire s’envoler.

    Mourrais-je ? Cela ne se pouvait pourtant. Le mal que je m’étais diagnostiqué devait allonger ma longévité et me rendre même indestructible pour un certain temps. M’étais-je trompé ? Cela, oui, cela se pouvait. Ce ne serait pas la première fois, j’étais humain après tout même si certains criaient le contraire lorsque je tuais mais ils avaient torts, au contraire, j’étais humain parce que je tuais et que je me trompais, justement, je l’étais encore plus parce que je me trompais et que je tuais.

    Je voulais me débattre, je n’avais pas envie de mourir. Trente-trois ans, c’était vieux, beaucoup meurent avant, trop meurent avant de les atteindre. Je ne voulais pas mourir, non, cela je ne le voulais pas, je ne le pouvais pas, j’avais des choses à faire, j’avais des choses à vivre, j’avais … des gens à tuer. Tuer, encore et toujours, pourquoi ? Comment avais-je fait pour ne vivre que grâce à ça ? Je ne le savais pas, je ne pouvais comprendre, personne ne le pouvait, c’est dans la nature humaine, c’est tout. Mais j’avais aussi envie d’autre chose, une seule autre me venait à l’esprit. Slena. Je n’avais ni envie de mourir ni de céder mon esprit à ce mal, pour elle. Pourquoi ? Là, par contre, aucune réponse ne me venait. Ne pouvais-je comprendre ? Peut-être, qui sait. Mes pensées retournèrent immédiatement au sang alors que la fureur et la rage revenaient. Ma colère monta, ma peur retomba éjectée de ce conflit qu’elle ne pouvait gagner.

    Mon corps ne pouvait se débattre mais mon esprit pouvait toujours essayer aussi vain que cela soit. Je me concentrais sur le vide, un fond noir avec un point blanc au milieu que je fixais sans ciller car mon esprit ne le pouvait mais je retournais sur mes pas et étouffais encore plus. Mes pensées devenaient troubles ; je perdais conscience. J’essayais de ne pas m’affoler cela n’aurait servi à rien, j’avais déjà affronté la mort et je n’en avais pas peur mais l’éviter instinctivement était plus futile qu’intelligent, il me fallait rester fiable, il me fallait être le même, il me fallait être ce personnage froid, distant et détestable.

    Dans le cruel silence des ténèbres, je perçus une phrase alors que mon ouïe aussi m’avait quittée :

    - Sur cette douce brise, glissez esprits agiles.

    La voix me paraissait indistincte peut-être parce que j’étais en train de m’évanouir mais cependant, au doux son de ces paroles, aussi rapidement et mystérieusement que le mal était venu, il disparut alors, s’évanouissant à ma place dans les ténèbres glaciales de la nuit.

  11. J'ai retrouvé. C'est l'Empereur de Star Wars. Même si il va de temps en temps s'occuper personnelement de ses plans, la plupart du temps il file du savoir à son apprenti Sith du moment et après il l'envoye faire le sale boulot.

    Laughing out loud.

    Sur l'histoire:

    Eh bien, avec la mentalité des personnages que tu dépeins et si ton univers imaginaire entier la partage (ce qui semble possible avec la manière dont les orques s'y incarnent), tu atteins facilement les nouvelles version de Warhammer 40000 au niveau du trotrodark.

    Mon univers ? Il va être encore pire ^^ ! Des failles du warp de partout et des mecs en cyber-armures vont débarquer du futur et, et ? Ah non, c'est pas ça ? Bah, en fait, l'univers tout entier est en train de dépérir à cause des Orques mais c'est dans ce texte (la fin) et le prochain.

    Et est-ce que ce passage sert à rajouter des nouveaux personnages?

    Oui, le reste du groupe.

    Et il était où pendant le combat contre les orques?

    Bah, avec eux ^^ !

    A part ça, j'ai aimé ce passage.

    Ah bon ?

    Et ton texte manque de paragraphes et de sous-paragraphes. Ca rends le passage un peu fastidieux à lire.

    Ah ?

    Bon, je rectifierais ça.

    C'est vraiment horrible c'est point d'interrogation. Fais une paragraphe si tu veux rien mettre mais pas un " ? " J'avais pas vu l'édit mais je laisse quand même la remarque

    Une paragraphe ? C'est pas masculin ? Et pourquoi un paragraphe ? Et puis, aussi, il y a une faute ^^ ! le deuxième "c'est" XD ! (Désolé, Inxi mais fallait que je la fasse, c'était trop fort, je suis encore jeune et vulnérable, toi non. Donc résistes à la tentation et ne sois aps vindicatif ^^ !)

    Bon petit chapitre flashback sur la vie des personnages, comme quoi ils ont une des vies bien agités tous autant qu'ils sont. Après a voir si c'est une vie à chercher la mort ou s'ils ont quand meme un objectif au final !

    Il arrive l'objectif mais c'est comme dans un livre, il faut le temps de l'introduire ^^ ! Et puis, je commence déjà en montrant les problèmes du personnages (dans ce texte là surtout).

    - Frykten ? demanda une voix sortie de ces ténèbres délirantes.

    Je levai la tête et aperçus Eork, se tenant toujours la tête avec des morceaux d’étoffes rougies par son sang. Pour une raison que lui-même ignorait il avait toujours plus de mal à soigner sa propre personne, son crâne était très certainement toujours endolori par la puissance dû choc même si son sang ne coulait plus.

    - Ne t’avais-je pas demandé de dormir jusqu’à demain ?

    - Si. Mais comment voulais-tu que je m’endorme vu tout le tintamarre que vous avez fait ?

    - Avec un sort ? N’est-ce pas ta spécialité ?

    - De faire dormir les gens ? Non, dernièrement, c’était soigner de pauvres fous rongés par une rage absurde.

    Je souris, lui aussi. Il avait raison, nous étions complètement fous mais même lui qui n’avait que rarement fait verser le sang d’autrui avec une arme était devenu, comme nous autres, dépendant à cette colère, à cette satisfaction décadente qui nous prenait lorsqu’une vie s’éteignait.

    - Je tiens à te dire que je ne te ferais aucun reproches, continua-t-il.

    - Et cela vaudrait mieux pour ta vie, d’ailleurs.

    - Pourtant tu n’as pas tué Thörbj ?

    - Parce que lui me démembrerait avant que je ne fasse le moindre mouvement de recul. Nous mourions tout deux pour rien.

    - Donc si je mourais, ce ne serait pas pour rien ?

    - Bien sûr, répondis-je, légèrement ironique. Si ce n’est pas pour des reproches ou de méprisantes paroles, pourquoi es-tu là ?

    - Pour essayer de comprendre et de t’aider. Tu n’es plus le même depuis quelques temps : tu abats de plus en plus rapidement. Lorsque je t’ais connu, tu étais plus souple, tu n’éviscérais pas ceux qui t’arnaquaient, bon tu leur faisais payer cher, très cher mais justement, tu les laissais en vie pour qu’ils vivent leur punition. La semaine dernière, lorsque tu as transpercé de ta lame ce jeune voleur, même Slena et Thörbj ont eu un mouvement de recul. Et cet orque, ce Berserker, jamais tu ne l’aurais affronté, il y avait trop de risques.

    - Et ça, ce ne sont pas des reproches ?

    - Je ne crois pas, non, répliqua-t-il, dubitatif.

    - Je n’y vois aucun inconvénient à ces actes, moi. Ils ne font qu’accroître notre …

    J’hésitai sur le terme que j’allais employer. En vérité, je ne savais vraiment pas quoi dire car il n’y avait rien à répondre. J’étais loin d’être fier de ces subits instants de violence et de barbarie mais je n’avais pas le droit de le montrer, ce sera défaillir et ça, en aucun cas, je ne pouvais me le permettre où je me verrais assassiné dans une taverne miteuse ou une ruelle sombre la nuit.

    - Notre réputation, peut-être ? demanda-t-il.

    - Oui, par exemple.

    Il rit alors. Je n’aime vraiment pas son rire, fut la seule chose qui me vînt à l’esprit, ni questionnement, ni hésitation, juste dû dégoût. Il y avait quelque chose de dérangeant dans sa manière de rire, dans son « suffocation » saccadée. On aurait cru qu’il s’étouffait mais ce n’était que son rire, seulement son sinistre rire. Et les flammes rougeoyantes qui s’agitaient dans le foyer, s’insinuant entre les morceaux de bois, entre les bûches calcinées et les brindilles craquelées, se reflétaient sur sa peau pâle et allumaient sur son teint maladif une lueur macabre. Peut-être était-ce le manque de sommeil qui me rendait ainsi, un excentrique paranoïaque. Je clignais des yeux, éreinté.

    - Frykten, je ne te connais très certainement pas autant que Thörbj ou que Slena mais tu ne t’es jamais inquiété pour une chose que tu jugeais aussi futile que la « réputation », dit-il une fois qu’il eu fini de s’esclaffer.

    - Combien de temps s’est écoulé depuis que … Depuis les derniers mots que j’ai échangé avec Thörbj ?

    - Peu de temps. Cinq minutes tout au plus. Pourrais-je avoir la besace, s’il te plaît ? Je dois avouer que j’ai faim.

    J’attrapai l’objet de sa convoitise et hésitai, une fois de plus. Eork avait abaissé son bras et le morceau de tissu qui retenait autrefois son sang, l’empêchant de s’écouler hors de son crâne. « Frykten » : il m’appelait. J’étais tétanisé, mes membres refusaient de se mouvoir. Que me prenait-il ? Que m’arrivait-il ? Je fermai mes yeux pour ne plus voir sa peau laiteuse, son sang qui coulait sur sa joue. Ce sang noir en totale opposition avec ce teint trop pâle. Il n’y avait pas de sang, je le savais mais cependant, je le voyais, je le voyais là où il n’aurait pas dû être. Je fermai les yeux, et il n’y eut plus que le noir, c’était ce que je cherchais, la paix, être seul. Je n’entendis alors plus les appels répétés de mon compagnon, je n’entendis alors plus. « Pitié, que je sois mort, foudroyé par je ne sais quelle plaie. » L’écho répéta cela dans mon esprit. Je n’avais pas prononcé ces tristes paroles. Un enfant, agenouillé pleurait devant moi. Il avait les cheveux bruns et longs. Je me détournai, je savais qui était cet enfant et ce qu’il pleurait. Il avait quinze ans, quinze misérable années et j’avais désormais plus du double de l’âge que je possédais à cette époque où le destin et le sort m’ont tantôt jeté contre des piques tan tôt brulé vif, me détruisant petit à petit. Mais j’avais survécu à cette époque et maintenant je ne fuyais plus le destin funeste qu’avais trouvé mes parents et toute ma famille et tous ceux que je connaissais, ce destin, je lui courais après depuis des années sans parvenir à mon but, à ma destination.

    Je repris mes esprits et plus rapidement que je ne l’eus pensé, j’envoyai le petit sac à Eork qui se rata, le minable qu’il était dans toute sa splendeur : il ne rattrapa pas la sacoche qui tomba tout près des flammes et lui aussi glissa joliment sur le sol et s’étala de tout son long mais j’avais trop mal à la tête pour m’arrêter. Je compris alors pourquoi Thörbj ne se réveillait pas ; Eork l’avait ensorcelé pour pouvoir me parler seul. Et cela m’arrangeait maintenant car moi aussi, je serais seul. Eork aurait trop peur pour me suivre, Thörbj dormait et Slena ne m’adresserait très certainement plus la parole pendant quelques temps.

    De lancinantes douleurs me prenaient et m’assaillaient, j’étais comme une innocente louve pourchassée par des éleveurs et paysans pour une pauvre bête égorgée, pour que mes jeunes louveteaux puissent survivre. Je me levai et tentai de disparaître dans les ténèbres d’ébène. Je me levai et titubai en direction des bois, des bois et de l’obscurité. Je voulais fuir, partir, arrêter mon activité. J’en devenais malade de tuer. Je ne pouvais plus supporter cela, ça faisait trop d’années, j’étais fatigué, éreinté mais je ne pouvais pas arrêter ; je ne savais faire que ça et j’avais besoin d’argent pour vivre. De l’argent, j’en avais de côté, j’en avais beaucoup que j’avais mis de côté mais il faudrait diviser par six et il ne resterait plus grand-chose. J’arrivais à la lisère des bois mais ne pénétrait pas, j’étais encore juste assez lucide pour m’arrêter à cette frontière.

    Mes compagnons et moi-même faisions parti des rares personnes qui avaient le droit de la traverser mais seulement en passant par la route. C’était le pacte : seulement la route, ne pas s’en écarter, même si notre vie en dépendait, nous n’avions pas le droit d’y rentrer par un autre point. Cette forêt était vieille et habitée par de nombreuses créatures qui cherchaient à la protéger et à protéger ses nombreux secrets, les secrets du monde. Des légendes racontaient qu’il y avait au cœur de ces bois une clairière où le soleil ne perçait que la nuit et que la lune ne se voyait que la journée et où tout était inversé ; l’on trouvait des morceaux de terre et de l’eau dans les airs et des bulles d’air coincées sous terre. Un tel endroit ne pouvait être imaginé par l’esprit humain mais qu’il y avait dans cette clairière un arbre géant et dont les racines creusaient jusqu’aux entrailles du mondes. Puis les légendes discouraient longuement sur ces pouvoirs extraordinaires, qu’il était le seul à maintenir ce monde à vie et en place et que s’il venait à mourir ce serait la fin de toutes choses. Cela je n’y croyais guère. J’avais vu trop de choses pour croire qu’il n’y ait qu’une seule barrière qui sépare le monde de son extinction. Il y avait toujours quelque chose de caché, de plus puissant et plus malfaisant. Mais tout cela ne changeait rien au fait que ces bois étaient protégés par des dryades et leurs homologues éphémères, les hamadryades. Elles avaient de plus rassemblé les animaux qui parcouraient leur monde à leurs côtés pour les aider à défendre leurs biens en cas de problèmes mais … elles avaient rarement besoin d’aide tant qu’elles ne sortaient pas de leur environnement.

    Je m’effondrai alors sans savoir comment ou pourquoi. Je m’affaisse sur moi-même, mes jambes ne pouvant plus me supporter, moi et mon armure. Mon armure, bien que plus légère que celle d’un soldat régulier car j’avais besoin de pouvoir courir ou de bouger sans être gêné par son poids, pesait tout de même bien plus que les simples et amples morceaux de tissus que portaient les civils.

    Je tombai à genoux sur une pierre qui me meurtris et me fit réellement mal. Je me laissais rouler par terre, sur ma droite, pour éviter de continuer à me faire mal, et atterrissais dans l’herbe verte. Les arbres projetaient leur ombre sur le sol et je ne pouvais pas voir la lune, pas tout à fait, pas très distinctement en tout cas. Je ne remarquais uniquement que sa couleur, rousse presque comme chaque mois, à la nouvelle lune comme l’appellent certains. Mais cependant, elle paraissait plus rouge, oui, elle était teintée d’un roux plus intense et plus rouge. L’on aurait presque pu dire qu’elle était rougeâtre, d’un rouge rappelant la pourpre du sang, du sang. Cette pensée resta gravée dans mon esprit bien que j’essayais de l’écarter, je divaguais encore, c’était tout. Je n’avais jamais vu cet astre aussi bien teinté, personne ne l’avait jamais vu à part les ivrognes, les malades et les fous. Devenais-je l’un d’eux ? Je n’abusais pas de la boisson et l’interdisait durant nos escapades et n’avais aucune trace de maladie, il ne restait donc que la démence ; étais-je dément ? Certains auraient répondu que j’étais un fou-furieux sans hésiter en parlant de mon acharnement lors des missions mais qu’en était-il de ma santé mentale ? Allais-je voir des choses extraordinaires, en y croyant dur comme fer ? Allais-je me mettre à courir et sauter dans les sens en braillant des paroles insensées ?

  12. Au final, peut être que la relation va changer après cette remontrance ! Qui peut savoir ! Bon la suite de l'histoire du guerrier reste au final assez classique bien que la démonstration de cruauté est plutôt expressive ! Je pense que j'aurais aussi tué tout le monde ! Bon, en avant pour la suite afin de savoir ce qu'il va faire avec son amoureuse et voir ce que c'est la trame de l'histoire qui reste quand même bien cachée pour le moment...

    La trame, elle arrive, t'inquiètes pas. Par contre, leur relation risque de rester un peu nébuleuse ^_^ ! La preuve : "Cogito ergo sum" ! lol

    En fait, si je devais m'identifier à un méchant (ce qui serait un euphémisme particulièrement délicat) je penserais à un dont j'ai oublié le nom, mais qui enseigne comment faire le mal aux autres et leur laisse faire le sale boulot à sa place.

    C'est dans quel film ou série parce qu'il m'intéresse bien lui ^^ !

    Je comprends pas, il était où Thörbj quand son fils a été tué?

    Bah, quatres lignes plus haut : "J’étais parti chasser un troupeau de bête rappelant vos daims avec quelques amis, durant plusieurs jours." oui, bon, c'est juste deux pages plus haut, certes.

    Autre information anatomique: la tête coupée n'a presque plus de sang à l'intérieur (évidence gravitationnelle)

    Grrr. 'Falaud. Mais merci quand même ^_^ !

    Normalement, les points d'interrogations devraient être placés à ces endroits:

    - Et si nous arrêtions ici la conversation? me demanda-t-il comme si chaque mot qu’il dût prononcer était un véritable calvaire, une torture, un affreux supplice

    - Pourquoi? le questionnais-je, étonné

    Exact. Merci.

    Et une suite !

    Je restais bouche bée devant tant d’expression, il m’avait agressé verbalement. Il m’aurait enfoncé un poignard cela aurait été pareil à l’exception près que je ne comprenais pas pourquoi et que je n’avais aucune idée de l’existence de cette « lame » enfoncée dans mon corps, dans mon âme et dans ma conscience.

    Puis, soudainement, vive comme un éclair, une pensée me traversa l’esprit : c’était la première fois que Thörbj parlait ainsi de son passé, c’était la première fois qu’il expliquait ce qui lui était arrivé. Je me rendis alors compte que j’en savais moins que ce que je pensais sur mon ami. En vérité, que savais-je de lui ? Que savais-je des autres ? De Slena, d’Eork et de nos deux autres comparses qui n’étaient pas présents, Krymh Al-Fnān et ? ? J’étais perdu, comme errant dans un désert sans fin. Si Al-Fnān était là, au moins, elle pourrait s’occuper de Slena, ce serait réglé plus rapidement. Si j’étais un bon chef sur les champs de bataille, un officier sûr, comme homme, je ne valais, décidément, vraiment rien.

    Nos deux compagnons étaient absents car ? avait eu une affaire urgente à régler, pour qu’il ne reste pas seul, Al-Fnān était restée avec lui, s’assurant ainsi qu’il n’aurait pas de problèmes, avec d’autres ou avec lui-même ; il avait certaines tendances pyromanes qui étaient assez néfastes sur sa santé ainsi que celle des autres. Il était sur la corde raide car il était un mage : les mages sont voués à finir seuls car ils vieillissent plus lentement que les autres humains et vivent ainsi plus longtemps mais bien évidemment, en retour de la connaissance et de la longévité, ils doivent faire face à la propre mort de leurs proches. En l’occurrence, mon ami, lui avait perdu sa femme à l’âge de presque cent ans alors qu’elle n’en avait que cinquante, et lorsque sa fille grandit puis atteignit son trente-troisième été où elle fut lâchement tuée et torturée, sur un chemin de terre, dans une forêt sombre, par un groupe de bandits, il devint fou et dévalisa une cave commune dans une ville puis il partit le plus loin qu’il put, complètement saoul, il arriva au détour d’un sentier qui partait vers une forêt ressemblant à celle où sa jeune fille trépassa et il brûla tout ce qu’il put avec ses pouvoirs. Malheureusement pour lui, nous sortîmes des bois pendant qu’il avançait dans les cendres, soufflant toujours ses flammes ardentes. Thörbj, aidé par Eork, l’assomma. Puis lorsqu’il sortit de sa léthargie, nous parlâmes quelques instants, et je ne me souviens plus très bien pourquoi mais il repartit avec nous et jamais plus ne nous quitta. Krymh arriva onze mois plus tard, cela faisait donc cinq ans que je parcourais le monde aux côtés de Slena et onze à côté – ou derrière – Thörbj. Elle était dans une délégation venue du Sud, au-delà des grands déserts, elle avait pour seul but de protéger les diplomates – et aussi d’assassiner quelqu'un mais cela n’était pas officiel. Le groupe s’était arrêté dans le royaume du centre et pendant, un repas, elle s’éloigna pour chercher à remplir son contrat, poursuivant un gros bourgeois qui avait insulté un autre noble, d’une opération antérieure. Elle se fit stopper par cinq villageois, des fraudeurs recherchés se cachant dans les bas quartiers. Ils essayèrent de s’attirer ses faveurs, d’une manière un peu trop violente à mon goût ; je passais là par hasard avec Slena car Thörbj était venu louer les services d’une prostituée et avait bu plus que de raison la veille, il dormait donc encore alors qu’il nous fallait partir. Je m’interposais, enfin, c’était mon intention, il me dit que tout allait bien et que je pouvais retourner vaquer à mes sinistres occupations. Je reculais alors, voyant les longs poignards dissimulés dans sa robe. Il fut rapide et foudroyante, ils ne purent rien faire, elle laissa tomber ses vêtements soyeux mais gênants et virevolta dans les airs d’une manière incroyable. Ils n’arrivèrent pas même à l’effleurer car elle se glissait vivement dans leur dos en quelques secondes. Gracieuse vipère, c’était ainsi que l’on pouvait traduire son nom dans notre langue ; elle le méritait et le portait fièrement. Après avoir remis sa robe, elle s’approcha de moi et me remercia. Ebloui par tant de beauté dans un combat, je ne répondis rien mais Slena lui proposa immédiatement de rejoindre notre troupe. Elle vit soudainement débouler ?, Eork et Thörbj derrière nous. Elle nous demanda ce qu’elle pouvait y gagner, je lui répondis l’argent, Eork enchaîna avec le pouvoir et Thörbj conclut en criant « la Liberté », avec un grand sourire. Slena ajouta aussi le fait qu’elle aurait aussi beaucoup plus souvent l’occasion de tuer en indiquant les cinq macchabés dont les corps gisaient sinistrement sur le sol, se vidant intégralement de leur sang sur le sable. Nous partîmes dans la minute car elle n’avait aucune autre affaire à prendre, nous partîmes rapidement, avides de voir ce qu’elle était capable de faire. Quant à elle, elle échappait au sinistre esclavage exercé par ses supérieurs, c’était la première fois qu’on lui proposait de partir, elle n’avait pas hésité, sachant ce qu’elle voulait : son libre arbitre, pouvoir partir selon son gré, elle ne pouvait désormais plus retourner en arrière, retourner chez les siens mais cela ne lui importait pas, il n’y avait plus qu’une seule chose dans son esprit : la joie. La joie de vivre, de vivre pour tuer, de tuer pour rester en vie. Mais comme nous tous, elle ne comprit que plus tard ce que signifiait être mercenaire, et comme nous tous, si elle l’avait su, elle aurait dis « Non ! », elle aurait tourné les talons et s’en serait allé. C’est très certainement ce qu’elle aurait du faire, c’est ce qu’aurait du faire ?, c’est ce qu’aurait du faire Eork, c’est ce qu’aurait du faire Thörbj, c’est ce qu’aurait du faire Slena. Dire : « Non ! » Et s’en aller. Jeter un regard dédaigneux, tourner sur soi-même, et partir hâtivement, s’éloigner d’une rage pourpre, celle du sang. Elle nous vient toujours et lorsqu’on vit assez longtemps pour avoir le droit de la rencontrer, on regrette ce temps où l’on a échappé à la mort. C’est ça être un mercenaire, un héraut de la mort qui se remplit les poches dans le sang d’autres, de créatures comme d’humains, mais c’est détester son travail sans pouvoir en faire un autre. Car lorsqu’on a gouté au sang de centaines d’êtres, lorsqu’on a ressenti cette rage frénétique qui nous prend quand l’on a abattu des dizaines d’adversaires et qu’il en reste encore plus, toujours plus, lorsqu’on a goutté cela, on ne peut plus rien faire d’autre.

    C’est à cela que je pensais en de tels instants, j’aurais du me débattre pour comprendre mon plus fidèle ami ou pour agir auprès de la deuxième personne qui faisait battre mon cœur ou encore pour comprendre pourquoi mes réactions avaient été excessives. Non, j’en étais incapable ; être humain lorsque je tue était à ma portée, être humain lorsqu’il s’agissait de sentiments était trop dur pour moi. Il m’était plus simple de me lamenter que de réparer mes erreurs. Plutôt que d’agir ou de réfléchir, je restais assis sur ma couche, ne pensant à rien d’utile.

    Je me levais d’un bond, d’un sursaut. A nouveau. Un bruit. Nuit noire. Il se reproduit une seconde fois, puis une troisième. Je me rasseye : le pauvre idiot qui se trouve en face de moi, allongé ronfle, ce n’est que cela. Il n’y a autour de nous que les ténèbres et rien d’autre. Et il y a Thörbj qui dort. Combien de temps se sont écoulés ? Il est dur de le percevoir lorsque le ciel n’est plus qu’une toile noire parsemée de coups de pinceaux délirants, pleins de bleu marines et de violets foncés et de petits et fins traits, si fins qu’ils ne sont plus que des points lumineux.

    Merci encore à vous ^^ !

    Edit : Bon, pour les "?" à la place du nom du perso, c'est une erreur, il me semblait que j'avais déjà cherché mais non, donc je le fais rapidement puis, j'édite.

  13. P'tain, j'ai écris plus d'une page en une soirée ^^ !

    Moi qui me demandais si j'allais pas m'ennuyer avec deux mois de vancances, lol.

    Slautrar convoqua Erinn, ma femme, dans sa hutte et, ce que l’on m’a raconté, il l’aurait violé, enfin, non, ce n’aurait pas été du viol car d’après une servante, il lui laissa le choix entre la vie de notre fils et ma mort contre son corps et son âme. Mère aimante, elle n’hésita pas une seule seconde, penses-tu. Je ne sais pas comment elle a fait à réfléchir en quelques secondes, peut-être que l’esclave qui nous a rapporté cela – qui est morte peu de temps après avoir répandu le bruit, pour l’anecdote – c’était trompé. Je ne saurais jamais ce qui c’est réellement trop passé même si cette ordure m’a raconté sa version, modifiée de toute évidence. Mais plus que tout, lors de l’exécution, il paraît qu’il avait attaché ma femme à une chaîne et un collier en fer, les gens médisaient, il allait trop loin, pour une telle hérésie il méritait la mort, les autres clans et tribus se préparèrent, plusieurs jours après qu’on leur eut rapporté ces nouvelles blasphématoires, à partir pour le tuer, prêts à rompre les trêves comme il avait rompu les règles, les lois et renversé toute forme d’ordre. Pourquoi s’attaquer à ma famille, pourquoi vouloir me tuer, il ne me l’expliqua pas, peut-être n’y avait-il aucunes raisons ? Peut-être était-il sénile ? Oui, fou, de toute évidence, il ne l’était pas de cette manière-là, je ne l’aurais jamais cru.

    « Où en étais-je ? Ah oui, l’exécution. Bien, sur la place publique, lorsque les têtes furent toutes coupées, il fallait les empaler et il fallait quelqu'un pour les empaler. Il a demandé à mon fils de le faire. Il a demandé à mon enfant de huit petites et innocentes années, à la première raison de me lever, à mon ange, à mon soleil, à mon jeune fils, de prendre les têtes de ses grands-parents …

    Il réprima ce qui semblait être un sanglot, les yeux rougis, je m’aperçus alors qu’il brisait des cailloux pour canaliser sa rage, il les brisait à mains nues, sans rien, dans ses énormes mains. Je n’aurais vraiment pas aimé être à la place du fumier qui avait ainsi tué, aussi lâchement sa famille, je ne connaissais pas la suite et n’avais qu’à moitié envie de la connaître. Peut-être était-ce pour ce genre de raison que Slena n’avait jamais parlé de son passé ? Il reprit :

    - De prendre les têtes ensanglantées de gens qu’il connaissait, qu’il appréciait, qu’il chérissait. De les prendre et de les enfoncer sur une pique, de voir le sang gicler et dégouliner, de voir peut-être même les crânes se briser et les têtes exploser dans une gerbe de sang. Mon fils de huit était trop jeune pour le faire, trop jeune même pour comprendre certaines choses, des choses plus compliquées et plus minables et décadentes que simplement rire, courir, sourire, s’amuser et embrasser tendrement sa mère ou ses grands-parents. Il ne put rien faire et resta tétanisé, la foule aussi d’ailleurs, personne n’avait prévenu d’une telle atrocité, certains se rebellèrent et s’insurgèrent mais, penses-tu, Slautrar avait prévu et son coup et ils tombèrent rapidement. Mon fils ne comprenait pas toute cette violence, Slautrar l’aurait insulté et m’aurait accusé d’avoir été trop lâche pour apprendre la valeur de la vie à mon enfant, il se serait levé, dégainant son arme, Erinn aurait voulu s’interposer et il lui aurait brisé le crâne sur son siège. Et il aurait ignoblement éventré mon fils pour ce qu’il appelait de la lâcheté, de la peur parce que mon fils pleurait. Seulement pour quelques larmes. Tu n’as pas besoin que je te décrive la suite, n’est-ce pas ?

    - Non, en effet, répondis-je. Je te connais depuis trop longtemps, je t’ai vu en sanguinaire mais je crains, enfin craindre n’est pas approprié mais, bon, quoi qu’il en soit, je pense que tu as été sauvage et cruel comme tu ne l’as jamais été.

    - Oui, je les ai tué tous, tous ceux qui se dressèrent entre moi et lui ou entre moi et la liberté. Je ne sais comment j’ai réussi à survivre, à continuer à me lever, à ne pas me trancher la gorge, je ne me souviens plus de grand-chose, c’était il y a tant d’années. De là où je viens, pleurer est une aberration, je n’ai jamais compris pourquoi. Ce jour-là, j’ai pleuré pour l’une des premières fois de ma vie. Là-bas on peut pleurer quand on est petit et vulnérable amis devenu adulte, c’est un tort. Ce jour-là, j’ai pleuré, c’est la dernière fois que des larmes ont coulé sur mes joues mais j’ai aussi jubilé lorsque ma hache, trancha tout ce qui se présenta. Non Frykten, l’amour est une chose merveilleuse, pleurer est aussi un don.

    - Peut-être mais, entre une femme dont je ne pourrais rien tirer pour l’instant et mon métier, mon exutoire, il ne fait aucun doute que je préfère le carnage, lui dis-je, crispé ne croyant aucun de mes mots.

    De quoi avais-je si peur pour me voiler ainsi la face ? C’est ce qu’il me demanda, lui aussi me connaissait et il savait au moins une chose : j’aimais peut-être combattre mais j’étais las de tuer et d’être aspergé de sang, tout comme lui. Malgré toutes nos différences, c’était la seule chose en nos deux êtres qui était semblable ; nos corps étaient façonnés pour dépecer mais nos âmes auraient du être loin de toute violence, dans des havres de sérénité, isolés.

    - Que veux-tu que je fasse Thörbj ? Que j’aille la voir et que j’aille m’excuser ? Non, pitié, ça ne mènera à rien. Laissons l’histoire se tasser, elle reviendra et sa rancune disparaîtra, remplacée par l’ardeur brûlante de la soif de sang qui la prendra à son prochain combat.

    Il plaça sa main droite devant sa bouche, partagé.

    - Et si nous arrêtions ici la conversation, me demanda-t-il comme si chaque mot qu’il dût prononcer était un véritable calvaire, une torture, un affreux supplice ?

    - Pourquoi, le questionnais-je, étonné ?

    - Parce que je pourrais dire bien des choses, sortir bien des phrases, des milliers d’expressions mais aucune d’elle ne serait élogieuse, elle serait toute extrêmement vulgaire et blessante, rétorqua-t-il, acerbe.

    - Comment ça ? Mais qu’est-ce que …

    - T’es vraiment trop con ! Va crever !

    Je restais bouche bée devant tant d’expression, il m’avait agressé verbalement. Il m’aurait enfoncé un poignard cela aurait été pareil à l’exception près que je ne comprenais pas pourquoi et que je n’avais aucune idée de l’existence de cette « lame » enfoncée dans mon corps, dans mon âme et dans ma conscience.

    quelques petites fautes...

    Argh ! Il n'y en aura plus : "Et il prit le couteau à la blanche qui gisait sur le rebord de son bureau, et se trancha la gorge, et le sang gicla ..." Bonne fin, non ?

    il me fut forgé une arme, ou il me fit forger une arme, mais ne mixe pas les deux

    là, j'ai rien pigé, je sais que je suis demeuré et qu'il faut pas trop insister comme avec les vieillards séniles mais bon, ^^" !

    j’étais lié à cette arme et à ce travail de génie, Slautar lui même reconnut que c'était une des plus belles lames qu'il lui avait été donné de voir... (c'est possible autrement, c'est juste une idée pour changer ta phrase sans qu'elle perde son sens)

    j'avoue qu'à la relecture, c'est moyen et dénué de sens logique cette phrase.

    Le nom du chef n'apparaït qu'au milieu du récit, peut être vaudrait il mieux le mettre plus tôt, car là on peut avoir un doute sur l'identité de Slautar...

    oki, par contre, c'est Slautrar, si tu enlèves les "r" ça n'a plus aucun rapport avec "Slátrari" ou encore "Slaughter". Aucun respect pour les langues ces jeunes (oui, je l'ai dis, je suis pire qu'un sénile à l'asile).

    Tu veux des conseils sur l'anatomie? En voilà un: ne fait pas ça, il y a des antécédents cardiaques dans ma famille!

    Sénile d'accord mais pas naïf ^^ !

    Tu sais pourquoi cette technique était peu utilisée? Parceque la victime pouvait mettre des heures pour mourir. Il y a même quelques cas où elle continuait de se battre pendant quelques minutes!

    bah, justement, c'est plus marrant comme ça ^^ ! on lui brise juste un genoux pour qu'il ne puisse plus rien faire et on le laisse moisir dans une ruelle sombre.

    En fait, c'est la lecture de plusieurs encyclopédie, la lecture de plusieurs Sciences§Vie et Sciences§Vie Juniors (plus le troisième que les deux autres d'ailleurs.) Et surtout, j'ai de la chance que tu donne exactement les exemples que je connais.
    Faut faire la différence entre intelligence et connaissance, ma merci du compliment

    Traître, tu m'as berné, t'es pas comme Dexter.^^

    Pour erinn, ça viendrait pas des érynies de la mythologie grecque qui tuent les parricides?

    pas encore touché à la mythologie mais j'aime bien tes Erynies, elles me paraissent très sympathiques.

    quelques fautes au passage... (m'avait échappé celles là )

    Pourquoi accabler de tourments un homme déjà si tourmenté(s (dans la version non corrigée :P ) ?

    Bon un chapitre flashback plutôt intéressant puisqu'on apprend un peu plus sur un des personnages. On voit où il veut en venir assez rapidement (les histoires de vengeance, perte de famille toussa toussa, faut quand même plus que quelques écarts pour que ça soit réellement original ) On en oublierai presque les malheurs du petit ! Par contre, je me demande plus ce qu'il va se passer après l'exécution (et le viol ?) où là ça peut réellement devenir intéressant ! Alors suite !

    Dis-moi t'es quand même sacrément tordu pour avoir pensé au viol ! Bon, je vais pas me plaindre ça va me permettre de rendre un petit peu plus sanguinaire le "boucher".

    Merci encore à vous tous, chers amis ^^ !

  14. Ouais ^^ ! Je fête aujourd'hui ma 26ème page et mes 81K caractères !

    Bon, merci à vous tous ! Pour vos conseils et tout et tout. Cependant ma saga est finie !

    ...

    ...

    Non, vous n'y avez pas cru ? Vous avez raison, je déconnais ^^" !

    Bon :

    Malheureusement, oui.

    Au fait, quand je pensais à l'entraide des serviteurs du Chaos dans Warhammer, je pensais à: "T'es blessé? -Ouais. -Bouge pas, je vais t'achever"

    Bien ris pour celle-là ^^ !

    Tu es sûr que ce n'est pas un Space Marine?

    Non, juste une exception ^^ !

    C'est ce genre de remarques qui me permettent vraiment de m'améliorer, merci, si vous avez d'autres conseils sur l'anatomie, n'hésitez pas ^^ :

    Tu es vraiment sûr que ce n'est pas un Space Marine? Parcequ'une hache plantée dans le thorax brise les cotes, ce qui fait que certaines peuvent venir se planter dans les poumons, et la mort survient donc en quelques minutes à cause des poumons percés.

    Les SM, c'est pour les Noobs ! Oui, effectivement en y réfléchissant, c'était logique, merci !

    Juste au passage, se faire transpercer par une lance ne pose pas qu'un problème d'orifice abdominale indésirable et d'hémorragie. Il y a aussi le problème des sucs gastriques qui ont "Ph" très bas presque égal à 1, et donc extrêmement acide. Slena a donc risquer de se digérer elle-même. Il y avait d'ailleurs une technique de combat à la dague basé là-dessus au Moyen-Âge.

    Celle-là, par contre, je n'y aurais jamais pensé. j'essayerais sur un gars que je peux pas voir au collège. Oki, par contre, je le justifie par le fait qu'Eork était juste à côté et qu'elle ne meurt pas sur le coup et qu'il peut la soigner.

    J'aurais dut faire médecine, tiens.

    J'ai cru que t'étais médecin sur le coup mais en fait, avoue, t'as juste une expérience perso X-/ !

    J'ai un peu l'impression d'être plagié, c'est normal?

    Non, juste qu'il a emprunté ton intelligence plutôt que ma hargne :wink: ?

    La suite est très intéressante entre Slena et Frykten, mais peut-être résummée en 3 lettres et 3 points: Grr...

    Qu'entends-tu par là ?

    La réaction est vraiment beaucoup plus violente que ce à quoi on peut s'attendre! C'est surprenant. Si tu l'as mis, c'est que tu dois avoir une bonne raison, mais quand même...

    Exact, ça va être expliqué plus tard.

    Waaa, il est bien blasé ! Je pensais qu'il allait réagir mais pas a ce point ! Les pauvres, enfin la pauvre ! Il aurait au moins pu lui donner de l'espoir ah les histoires d'amour en pleine guerre, ça fait jamais long feu !!!

    :D ^^

    Bon, a la lecture de ce passage me vient une question : qu'est ce que c'est que cette histoire de dragon ! D'où qu'elle sort la bébête ! Par contre je me disais en ecrivant la que j'ai pas l'impression de cerner la trame de l'histoire... Tu gagnerais a bien la rappeler clairement !! Allez suite !

    1 : Je pensais que c'était assez explicite : c'est la créature que devait invoquer Eork.

    2 : Ca te dirait t'attendre le chapitre 4 avec la 148ème page ^_^ ?

    Et une petite suite expliquant les origines de notre chétif adoré (au passage, le prochain qui l'assimile à un SM, je vais le voir et lui fais tester la technique d'Haldu (faut avouer qu'elle est vachement vicieuse quand même, attendre que le gars se tue tou seul avec son propre corps ^^ !)) :

    Heu, 3pages sous Word, c'est trop ?

    Je déglutis et étouffai un sanglot : je pleurai, chose que je n’avais pas fais depuis presque plus douze ans. Cet état était vraiment plus dangereux que ce que je pensais. Ma réaction était peut-être excessive après tout, ce genre de choses arrive à tout le monde, même à des gens biens, de quoi avais-je donc peur ?

    - Quel évènement formidable, cela ne se reproduira très certainement plus jamais : le grand, l’impitoyable, le « sans-cœur » vient de montrer qu’il était véritablement humain.

    Je relevai la tête et vit Thörbj, assis en tailleur sur sa couche, essayant de montrer un sourire compatissant. J’essuyai rapidement, d’un revers de ma main droite, les larmes qui coulaient maintenant sur mes joues.

    - Ce n’est pas honteux, tu sais ?

    - Pardon ?

    - Pleurer n’est en rien une marque de faiblesse ou je ne sais quelle autre idiotie.

    - N’est-ce point ton peuple qui tue les faibles et les pleurnichards, rétorquais-je ?

    - Je vais te conter une histoire, Frykt’, mon ami, dit-il, dégoûté par les souvenirs des siens. Celle-là, je ne te l’ai jamais raconté, et tout comme pour elle, je te prierais de ne pas en parler à qui que ce soit sauf que moi que je te briserai le crâne, dit-il en riant. Non, non, je rigole, mais ce n’est pas le moment.

    - Cela ne change pas de nos habitudes, n’est-ce pas ?

    - Certes. Bon, reprenons. J’avais à l’époque atteint ma majorité, ce qui équivaut chez toi à environ une quinzaine d’années, mais j’étais déjà plus grand que les tiens et était, et suis toujours, un géant parmi les miens. Mon clan était puissant et prospère, il se détachait de plus en plus des autres, notre chef repoussant les limites de la sauvagerie et de la barbarie toujours plus loin. Il défiait les petits villages, faisait tuer les guerriers puis il organisait des chasses de « plaisir », comme il les appelait, la traduction est mauvaise mais je ne sais pas comment l’on pourrait dire dans ta langue un mot, si imprégné de cruauté et de perversité. En vérité, ce n’était pas un véritable mot mais comme tous les chefs de tribu, il se permettait d’en créer. Ces chasses consistaient à laisser s’enfuir les femmes, les enfants et les vieillards qui ne combattaient pas, parfois même il leur donnait des armes pour qu’ils puissent se défendre. Il attendait quelques instants puis montait sur son loup géant, qui comme tu le sais était une véritable bête assoiffée de sang et de carnage mais elle, c’était une aberration crée par le chaman de mon clan pour lui, contrairement à lui qui tuait non pas par instinct ou dans un but religieux ou simplement pour survivre ; non, lui tuait pour le plaisir, il violait parfois ces victimes alors qu’elles agonisaient. Pour la plupart, ce n’était que de simples rumeurs, pour moi, c’est un cauchemar : j’y étais.

    « J’étais plus grand, plus fort que les autres enfants. Et il voyait en moi, le fils qu’il aurait du avoir plutôt que le « pleutre » qu’il avait tué à la naissance parce qu’il brayait trop fort. Il était mon instructeur, le meilleur que l’on puisse avoir comme maître d’arme mais le plus mauvais qu’il puisse être pour faire de vous un homme, il voulait faire de moi le démon qu’il était lui-même, il voulait que je sois sa « réincarnation » – là aussi, je ne puis donner le bon sens – et lorsque je fus entré dans l’âge de la maturité, alors que tout autre n’aurait eu de cesse que de trouver une épouse, ce qui était la tradition, il m’emmena le lendemain l’accompagner à une de ses parties. Une fois de plus, mes parents ne purent rien faire, et il me fut forgé mon arme, celle qui se trouve à mes côtés aujourd’hui encore. Cependant, ils commencèrent, aux côtés d’autres, notamment de notre sorcier, à comploter et cela commença notamment par le changement du métal et des incantations. Car si chez vous vos armes ne sont des objets dérisoires qui ne servent qu’à vous entretuer, chez nous elles sont l’âme et le cœur du guerrier ; combattre avec une arme fait dans un métal enchanté par une magie noire, corrompra l’âme de son porteur et ce même s’il était la personne la plus sage et la plus généreuse qui soit. Les propriétés des matériaux et les sorts qui clôturèrent la fabrication de ma précieuse hache était en tout point opposés à ce que voulait et avait commandé notre chef. Quand il s’en rendit compte, il tua le forgeron, croyant qu’il était le seul à avoir voulu détruire son œuvre – c’était aussi ainsi qu’il m’appelait – mais il était déjà trop tard, j’étais lié à cette arme et à ce travail de génie, cela il l’eut reconnu lui-même que c’était l’une des plus belles lames qu’il lui avait été donné de voir. Le soir, nous fîmes la fête comme il n’y en avait jamais eu avant dans toute l’histoire de miens, et rare furent ceux qui avaient un regard vide ou dénué de joie et de rire mais parmi eux, assis au centre de la plus grande table, devant les meilleurs plats et la meilleure cuvée, restait sans bouger Slautrar, il ne toucha ni à l’alcool, ni à la nourriture et pas non plus aux femmes plantureuses qui passaient derrière lui, apportant de nouvelles chopes et de nouveaux mets. Car il savait qu’il me perdait un petit peu plus à chaque fois que mes doigts caressaient la douce garde de cette hache qui me paraissait encore énorme et dure à manier. Et même quand tout le monde fut parti que ce soit par terre, saouls, ou pour aller coucher avec une femme, il resta, le coude posé sur la table, le poing appuyé contre sa joue, soucieux et désespéré. Il ne lui restait plus qu’une seule journée pour faire de moi un sanguinaire, aussi féroce que les êtres fous qui choisissaient la voie de l’exil pour devenir des Berserks.

    « Mais durant cette soirée, pour en venir là où je veux t’emmener, je rencontrais une jeune fille qui avait presque le même âge que moi. A l’instar de ce que représente Slena pour toi, elle était magnifique, loin d’être idiote bien qu’il y eut des filles plus intelligentes, et surtout, elle d’une douceur et d’une gentillesse remarquable, elle n’était point vulgaire comme les autres femmes. Dès que les adultes et les nouveaux adultes eurent leurs esprits altérés par la boisson, nous partîmes en douce, vers les bois où nous restâmes la nuit entière, l’un contre l’autre, à parler et pas un de nous ne fit de gestes déplacés. C’était loin d’être une relation aussi fermée et étroite que l’on retrouve dans mon abrupte civilisation.

    « Le lendemain matin, je me levais et partais rejoindre mon boucher adoré. Nous étions deux fois moins de cavaliers qu’il n’en partait habituellement.

    - Il comptait seulement sur toi pour raser un village ?

    - Non, répondit-il en pouffant de rire. Bien sûr que non, il dérogeait déjà aux règles et aux traditions. Je n’aurais pas du avoir mon arme avant d’avoir fondé une famille et d’être réellement prêt mais il me voulait pour lui tout seul, il voulait mon âme, pas ma mort alors il n’a, pour mon premier combat, qu’attaqué un petit clan d’une cinquantaine de têtes tout au plus. Mais bien sûr, il me demanda à moi de les occire. J’étais aussi grand que le plus petit de leur treize guerriers et mon arme était trois plus grosse que la leur. Ils n’envoyèrent tout d’abord qu’un seul soldat, pensant qu’il serait simple de défaire un enfant qui avait le même âge que leurs fils. Il mordit la poussière, tranché en deux. Pétrifiés, seulement deux foncèrent, enragés. Bien que mon arme fût lourde, je la maniai comme je le pus, et je le pus bien vu qu’ils finirent eux aussi au sol. Je les abattis, un à un, car malgré les cadavres jonchant le sol, ils ne purent croire que j’étais réellement capable de les défaire aussi facilement qu’en un seul voire deux coups. Puis, nous lançâmes la chasse et je le vis faire des choses atroces, je vis sa créature éviscérer toute chose vivante et je dus tuer ces innocents alors que je n’avais nulle raison de le faire mais je me répugnais cependant à être ignoble et il le sentit, il ne m’avait peut-être pas perdu mais il ne m’avait pas non plus corrompu.

    « Quatre, peut-être cinq ou six hiver plus tard, j’ai un fils. Pour survivre, je dois m’éloigner de plus en plus de mes parents, assouvir les cruels desseins de celui que je sers. Je suis maintenant un géant, capable de renverser un bœuf, je suis le plus puissant guerrier de mon clan qui compte désormais plus d’un millier de têtes et pas moins de trois cents esclaves. Nous sommes trois peut-être quatre cents guerriers, il nous est désormais impossible de changer toute les saisons d’habitat, nous devenons donc sédentaires mais les temps de sang et de carnages ne sont pas finis, notre boucher adoré, devenu un vieil homme, me délègue sa place sur le champ de bataille, il reste simplement en arrière et s’il ne combat plus, il s’adonne toujours à ses plaisirs pervers n’ayant pas perdu sa vigueur pour tuer les faibles et violer. Ma femme est enceinte, elle attend une fille d’après notre sorcier. Mon fils sait marcher et parler, il est comme son père : un géant peu intelligent – il se prenait souvent les pieds dans les meubles, trébuchait bêtement – mais plein de tendresse et d’affection. Il voulait panser lui-même mes plaies et s’occupait de sa mère du mieux qu’il le pouvait pour son jeune âge. Je me souviens encore du parfum enivrant de ma femme, de sa soyeuse chevelure d’or, de son sourire éclatant, de ses lèvres contre les miennes, de son souffle chaud ; je me souviens du rire heureux de mon fils, de ma jeune fille qui tapait contre le ventre de sa mère, de quand je lui parlais, contant des histoires d’amour et de romance que j’avais apprise par des colporteurs d’autres pays.

    « J’étais parti chasser un troupeau de bête rappelant vos daims avec quelques amis, durant plusieurs jours, je dus donc m’éloigner de ma famille. Pendant que je traquais ces paisibles créatures pourtant à la chair si savoureuse, à plusieurs lieues de là, se tramait une tragédie qui détruirait plus de vies qu’elle n’en sauverait. Slautrar, despote absolu, qui, bien qu’il nous ait apporté la puissance et projeté, en une vingtaine d’années, au premier plan à la table des chefs de clan, était haït par tous car il bafouait toute les règles, des plus simples aux plus strictes, il changeait chaque soir de femme, prenait celle des autres et tuait ceux et celle qui lui résistait, reléguait à une place moins importante la religion et les rites et je pourrais continuer pendant des heures. L’on complotait dans son dos et il tuait sans cesse des gens qui ne lui paraissaient pas assez fidèles, la paranoïa et l’âge ayant fait disparaître le peu de raison qui lui restait. Il se dressait de plus en plus de gens, et il y avait plus de morts, de têtes empalées sur les places publiques, devant les portes. Mais ses soldats avaient trop de raisons de le suivre et commençaient, pour certains, à aimer son règne sanguinaire, aimer tuer, déshonorer des âmes, des familles, la cruauté s’emparait petit à petit d’eux. Mais ceux qui auraient du conseiller le chef tel que le voulait la tradition se sentaient biaisés de n’être plus rien fomentèrent leur coup d’état une fois que je fus parti. Parmi eux, les nobles, le chaman, d’autres qui n’avaient de rapport avec le pouvoir que leur ancienneté et leur expérience et mes parents qui appartenaient à la première catégorie. Ils réussirent à prendre d’assaut sa grande hutte où il était, durant son sommeil, censé être égorgé par sa maîtresse d’une nuit. Elle ne réussit pas et il eut le temps de s’enfuir et de rassembler un groupe de soldats. Rapidement, les civils furent débordés et massacrés sauf six d’entres eux. Le chaman, le forgeron, l’Ancien, le plus haut placé des nobles qui avaient participé, mon père et ma mère. Comme châtiment, ils furent condamnés à être décapités sur la place publique par une personne qui n’aurait jamais du être mêlé à tout ça. Slautrar convoqua Erinn, ma femme ...

    Edit : j'ai oublié le plus important : merci à vous deux pour votre soutien constant et aux atresqui me lisent aussi même s'ils ne postent pas (voir le compteur de lectures tourner me fait tout aussi plaisir) ^^!

    Edit II : j'ai oublié de vous imposer (c'est comme ça qu'on dis ?) un petit challenge : Trouvez les origines des noms de Slautrar et d'Erinn. Une petite surprise au gagnant plus un gros cookie à la poste !

  15. Salut à tous et merci encore à vous de me suivre !

    :blushing: Le dialogue au début parait surréaliste et le comportement de Frykten et de Slena immonde! Eork jette un sort pour se réveiller pour reprendre la garde pour les laisser dormir, et ils lui jettent une pierre a la tempe, il a le crâne ouvert et ils refusent de l'aider! (De plus ce genre de blessure est potentiellement fatal sans avoir besoin de s'infecter) Alors ou bien tes personnages sont du côté des méchants, ou bien il va falloir revoir une partie de leur comportement. (même les serviteurs du Chaos s'entraident à Warhammer, même si ce n'est pas l'univers que tu décris)

    A ce point-là :ph34r: ?

    Par contre, la deuxième partie est intéressante. On apprend comment il a fait pour survivre, mais les actions sont bien racontées de manière un peu confuse. Et puis il y a la dernière phrase qui fait un peu bizarre quand même.

    Oui, je sais, j'ai pas l'habitude de raconter de cette manière-là.

    Déjà, il y a une répétition, ensuite j'ai un peu de mal à la comprendre cette phrase

    J'avoue que je me suis gouré, je voulais pas marquer ça. j'ai vérifié l'essentiel de l'orthographe et de la conjug' mais pas la syntaxe.

    J'ai dû relire avant parce que je me demandais d'où elle sortait cette pierre. J'en viens donc aux dialogues immédiatement et à ce lancé justement. Je trouve qu'il a trop une réaction d'enfants en se plaignant, on l'imagine presque boudé. Je pense que tu pourrais lui faire une réaction d'homme sachant qu'il a quand même été blessé. Genre qu'il s'énerve franchement ! Enfin moi je ferai ça On lui a pas volé sa glace non plus !

    Eh, j'ais pas marqué qu'elle envoyait la pierre sur Thörbj, le géant de 2m30 qui manie une hache de bataille aussi grosse que lui et qui étripe un homme à mains nues, j'ai marqué Eork ^^ ! Ca sera plus développé par la suite, mais aussi, il est un peu plus jeune que les autres.

    Ils veulent pas l'aider?! Je te rapelle que c'est lui le magicien/médecin, donc à mon avis ils pourraient plus lui faire de mal qu'autre chose en l'aidant.

    Ah, j'aime bien cette déduction du texte. C'est marrant l'écriture, en montrant un même texte, un même passage à dix personnes différentes comment les avis et les critiques qui en ressortent sont différentes, j'adore ça ^^ ! oui, ça peut être une bonne explication. "Besoin d'aide ? - Ouais, je veux bien. - je peux pas faire grand chose mais je peux te remttre une deuxième tarte dans la gueule si tu veux !"

    Prun', bien content qu'il soit pas finit au bout de quelques posts ce petit roman

    Et moi, je suis bien content que tu ais posté, merci à toi ^^ !

    Eork s’était protégé grâce à un dôme magique et avait abrité Slena tandis que Thörbj et moi chargions, les capes volant presque derrière nous, tellement le vent et les rafales créées par les explosions étaient fortes. Sur le chemin, je faillis vaciller deux fois, encore étourdi, mais rien ne pouvait plus m’arrêter : nous étions devenu des bouchers. Les Orques s’étaient dressés face à nous, comme une muraille défend une ville ou un donjon. Le choc avait été terrible ; mon ami avait envoyé voler cinq d’entre eux et en avait tué quatre autres, plus humblement, je m’étais contenté de trois morts et deux blessés. Si un Orque qui charge est redoutable, lorsqu’il reste sur ses positions, il est aussi meurtrier qu’un vulgaire moustique.

    Nous les maîtrisions, notre supériorité martiale aidant beaucoup mais ils étaient nombreux et rapidement nous sentîmes la fatigue nous regagner, à nouveau. Nous tranchions et découpions, nous ouvrions leurs ventres et leurs gorges mais leur soif universelle de sang ne se traduisait que par l’apparition de nouveaux combattants et même Thörbj sentit la douleur lorsqu’on lui avait planté une hache dans le thorax. Nous ne comptions plus les secondes, ni les morts ou les piles de cadavres s’amoncelant sous nos yeux mais juste le nombre de fois où nous nous sauvions la vie et les fois où les Orques nous blessaient, éraflaient. Et alors que nous croulions sous le nombre d’adversaires qui se bousculaient pour nous taillader, que même l’énorme ne parvenait plus à faire un tour complet tellement il y a avait de chairs à trancher, les entrailles du monde rugirent, annonçant la venue d’un démon. Et nos adversaires reculèrent soudainement, terrifiés comme jamais, certain lançant des rictus de dégoût à l’encontre de leur chef, crispant leurs traits déjà ridés. Et sous la sphère immaculée, la terre s’ouvrit en une immonde bouche béante dont les contours tortueux rougeoyaient et en sortit une étrange lumière. Quel était donc cette créature que le shaman voulait faire apparaître ? Je ne le sus jamais et mes compagnons restèrent aussi ignares que moi à ce sujet car les cieux s’ouvrirent, eux aussi, et les nuages s’écartèrent là où les éclairs frappaient car ils ne touchaient plus le sol mais revenaient simplement au ciel et la boule de foudre, rapetissait et montait plus haut jusqu’à ce qu’elle implose que vienne l’une des plus grandes merveilles qu’il me fût donné de voir et l’un des plus grands qu’il fût accordé pour sauver nos misérables existences.

    Moi qui commençait à perdre espoir, à me consoler en me racontant de vains mensonges, me disant que je me battais seulement pour la pérennité de mon histoire, pour ma gloire. Thörbj qui devait très certainement penser à la putain qu’il avait pris en affection et qu’il se chargeait de protéger, en faisant un devoir, devait se dire qu’il ne pourrait jamais lui apporter le bonheur et qu’il aurait préférer mourir ailleurs, d’une autre manière. Et Slena, ma chère et tendre amie, s’était voilé la face, tout comme moi, s’empêchant de penser à l’autre. Et Eork, qu’avait-il pensé en voyant les Orques déborder et briser la barrière et Slena se battre pour qu’il vive, la voir se faire transpercer par une lance pour le sauver. Je n’en savais rien, je n’avais jamais été proche de lui, je ne l’avais jamais apprécié et s’il était encore avec nous, c’était simplement par intérêt et ses pensées m’importait peu tant qu’il pouvait nous soigner et qu’il avait pu tuer l’Orque qui avait blessé son ange salvateur et avait pu la soigner juste après avoir fini l’incantation.

    Nous étions sauvés, nul ne pouvait lutter contre une créature divine. Je n’avais jamais pu avaler aucune de ses promesses perfides que font les religions et leurs prophètes et leurs mécènes mais à cet instant-là, ce moment, où les ailes de la blanche créature fendaient les airs avec une telle grâce, une telle élégance, tout ce en quoi je croyais et ce en quoi je ne croyais pas se mélangèrent. Je ne connaissais plus rien d’autre que ses lumineuses écailles, que ses fines membranes qui le portaient sur les courants, brisant ceux qui n’allaient pas dans sa direction et créant les siens.

    Le Dragon, descendis en piqué et, passant au-dessus de la faille d’où sortait alors une forme géante entourée d’ombre et de flammes pourpre, il ouvrit grand sa gueule et cracha alors toute les flammes du monde, qui éradiquèrent le démon et les Orques alentour. Il continua sa route alors que le Shaman se préparait à lancer un sort, la fureur et la peur tout deux déformant son visage. L’éclair qu’il lança vint frapper le dragon à la gorge et rebondit sur ses écailles immaculées sans y laisser une seule trace. La créature vola au-dessus de mon compagnon et de moi-même pour venir embraser la zone dans laquelle se trouvaient nos ennemis. Les Orques fuirent et le dragon les poursuivis, les immolant jusqu’au dernier. Quelques minutes après, la ville était un véritable brasier, un phare dans la nuit et notre nouvel ami revînt vers nous, triomphant. Il se posa devant Eork qui s’occupait de soigner nos blessures. Slena allait mieux, le trou qu’elle avait dans le ventre rebouché par ses pouvoirs, elle se leva la première pour aller vers le Dragon : tout était pourtant clair dans mon esprit alors que les combats et les autres souvenirs étaient plus brumeux et évasifs. De ses pieds jusqu’au plus haut de son crâne, Slena était à peine aussi grande que la mâchoire de la bête qui allongea son cou et posa sa tête sur le sol, juste devant elle. Le regard austère et calme mais plein d’affection et de sagesse de la créature la fixai. Je me levai, prêt à réagir, en cas de problème, bien que je sache que c’était vain car une telle force de la nature ne pouvait être défaite par un simple humain et sa misérable lame de fer. Ma compagne posa sa main sur les écailles du Dragon, juste au-dessus de la fente qui lui servait de bouche. Inquiet, je me surpris à poser instinctivement ma main sur la garde de mon arme, écartant légèrement ma cape pour cacher mon geste dérisoire. Une voix claire et cristalline s’éleva, demandant à notre sauveur son nom et brisant le silence implacable qui s’était installé entre nous depuis la fin des combats. Il nous répondit le même mot qu’Eork nous avait dis alors qu’il commençait à lire son manuscrit.

    Soudainement, une autre voix se fit entendre, réelle, qui me tira hors de mes pensées.

    - Frykten ? Dors-tu ?

    Je regardai autour de moi. Slena me fixait.

    - Ca va, me demanda-t-elle ?

    J’acquiesçais, le temps de me rendre compte que je m’étais endormi et que je rêvais simplement, une fois de plus de ces instants-là.

    - Je sais à quoi tu pensais. Tu pensais au Dragon, n’est-ce pas ?

    - Oui. Mais je crains que je ne me sois endormi, répondis-je, avec honte.

    - C’est déjà bien, non ? Ca va faire longtemps que tu ne t’étais plus reposé et là, tu y arrives deux fois, dit-elle, souriante.

    - Oui mais … ce n’est pas pareil. Je ne dors pas vraiment, mon esprit seulement divague mais mon corps reste faible et je suis toujours aussi mal et exténué.

    Aucun de nous deux ne parla plus pendant quelques instants, laissant un silence dont je me repus avec plaisir. Ce silence qui s’installait si souvent pendant que nous parlions, il ne durerait pas éternellement, je le savais mais j’appréciais ce moment comme à chaque fois, me noyant dans son regard ou son parfum, dans ses formes, dans son sourire. Et comme toujours, elle brisa le calme, de sa voix douce :

    - Que crois-tu qu’il va arriver ?

    - De quoi parles-tu, répondis-je, dubitatif ?

    - Je parle de nous deux. Que va-t-il se passer, que doit-il se passer entre nous. Je sais ce que tu ressens, à chaque fois que nos peaux se frôlent, que nos regards se croisent, que nous échangeons deux mots.

    J’ouvris la bouche mais ne répondis pas, ne sachant que dire. Une fois de plus, nous n’entendîmes plus rien mais aucun ne se délecta du mutisme de l’autre.

    - Il ne doit rien se passer. C’est ainsi. Dis-moi, cela va faire combien d’années que nous parcourons le monde côte-à-côte, demandais-je ?

    - Tu vas rentrer dans ton trente-deuxième été et moi, j’en aurais vingt-huit. Cela fera donc bientôt neuf longues années que nous passons ensemble.

    - Et durant, tout ce temps, il n’y eut jamais d’autres mouvements de notre part, l’un envers l’autre, que ceux que s’adressent deux camarades de route. Nous ferons exactement pareil qu’avant.

    - Oui mais maintenant, je sais ce que tu éprouves. Et je n’ais plus envie d’attendre.

    - Et moi donc. Mais passons donc sur ce malheureux « incident » : ce que tu as fais tout à l’heure bien que le geste fut mérité était assez odieux.

    - Pardon ?

    - La pierre que tu as envoyé au visage d’Eork, que tu ais visé ou non sa tempe fait peu de différences. Tu aurais pu le tuer et je crains que nous n’en ayons encore besoin.

    - Mais ma parole, tu essayes d’éluder un sujet qui te déplaît, dit-elle en se redressant, affichant un rictus victorieux.

    Je me levais et pris une dague. Je passai la lame sur ma paume et serrai fort alors que le fil de l’arme tranchait ma peau et déchiquetait ma chair. Du sang coula lorsque je reposais ma dague au sol, devant moi. Je tendis mon bras, le liquide tomba, s’écrasant vivement par terre. Je la vis se liquéfier bien que je n’eus prononcé encore aucune parole, mais elle avait déjà compris que ma réaction serait violente.

    - Je clos ici, dans mon sang, un pacte par lequel je m’engage à ce que ce sujet reste seulement entre nous deux et qu’il reste tabou, que nous n’en parlions plus jamais, pas même une allusion ou un dessin, une calligraphie, une poésie ou chant n’aura le droit d’évoquer cet amour impur ! Je m’engage sur mon sang qui coule ici, qui file entre mes doigts, que si tu ne prononces ne serait-ce qu’un seul mot, je te passerais mon arme à travers le corps ! Et ces paroles exerceront leur pouvoir jusqu’à ce que nous prenions notre retraite ou que l’un de nous se meure. Ecoute, je n’ai aucune envie de te faire du mal mais cependant, tout cela doit rester enfoui, caché, réprouvé, réprimé jusqu’à ce que cette relation ne mette plus en danger la vie de notre groupe ou la notre.

    Je mis tellement de rage, tellement la passion m’enflamma durant ces courtes paroles que je la surpris à trembler de peur et quand j’eus fini, je vis alors ses yeux rougis par la tristesse et les larmes qui coulaient le long de sa joue mais je ne pouvais rien faire, rien dire. Le mal était fait, ne pouvait et ne devait être réparé. Ce n’était nullement par plaisir que je la menaçais mais pour prévenir de tout problème. Elle écarta sa cape et se leva, si précipitamment que je crus un instant qu’elle courut comme si la mort était à ses trousses. Mais la mort n’était que dans son âme, je l’avais blessée, plus par mon regard haineux que par mes paroles. Mais il me fallait aussi m’occuper de moi-même ; l’entaille à ma main était profonde, trop profonde, j’avais enfoncé la lame, beaucoup plus que je ne l’avais imaginé ou voulu. Dans la flaque qui se remplissait au creux de ma main, je vis mon reflet ; les traits déformés par la colère, par ce dégoût me rendaient presque méconnaissable, moi qui restait généralement stoïque devant toute situation. Mais quelque chose tomba et troubla le sang qui devint plus clair tout alors. Je me frottai l’œil droit avec ma main et m’aperçus quand je la retirai qu’elle était humide et mouillée. Je déglutis et étouffai un sanglot : je pleurai.

    La suite bientôt ! Là, je me replonge un peu dans la peinture que j'avais délaissé à cause de WoW.

  16. Pas mal de fautes sur les verbes dans ce passage, faudrait vraiment y faire attention. Surtout bien vérifier qui est le sujet pour voir si la terminaison est la bonne !

    Oui, j'ai commencé à cherché dans les premières pages et c'est dingue le nombre de faute de frappe et d'inattention.

    Pour le fond, court passage où on apprend pas grand chose. J'ai presque cru qu'elle allait raconté son passé mais non. Par contre, je trouve la fin confuse. A partir du moment où ils entendent le bruit, on comprend pas trop ce qu'il se passe. Enfin pour moi personelement !

    Pour son histoire, j'ai un peu réecris le passage donc ça va un peu mieux. Confus ? Oui, je vais le retravailler car comme chaque fois qu'il y a des dialogues : c'est bâclé et brouillon et minable et ... (c'est pas un roman d'Edgar Poe ?)

    La suite !

    Sous la violence du coup et la surprise, il tomba à la renverse en gémissant de douleur. Elle se recoucha immédiatement, dans la même position, très certainement pour éviter de lui envoyer d’autres projectiles.

    - Elle m’a ouvert ! Il y a du sang de partout, hurla-t-il !

    - Fais moins de bruit, s’il te plaît. Pffff. Avoues que tu l’as cherché celle-là quand même, le réprimandais-je, las. Et d’ailleurs, où est-ce que tu as appris un tel, un tel … Est-ce qu’au moins on peut appeler cela un « sort ».

    - Tu pourrais au moins compatir un instant ou demander si j’ai besoin d’aide, non ?

    - Heu, non. Sincèrement, j’ai été avec elle durant tout le trajet de la pierre. Je te l’aurais bien lancé aussi mais bon, je me suis dis qu’un seul coup suffisait.

    - Mais j’ai du sang qui dégouline tout le long de ma joue et de mes bras !

    C’était vrai. Il était loin de la douce lumière du feu mais je pouvais voir distinctement sur sa peau claire, des traces foncées coulant maintenant le long de son cou.

    - C’est toi qui a les bandages. Et c’est toi le soutien magique, je te le rappelle. Je te laisse gémir et hurler le temps de te soigner mais après, tu t’allonges et si d’ici dix minutes, tu n’es pas dans les bras de Morphée mais que tu couines toujours, je te lance un couteau.

    - Comment cela ? Mais pour quelles raisons ?

    - Je ne saurais vraiment pas expliquer pourquoi, dis-je, ironique. Il n’y a rien qui te vient en tête là ?

    - Oui, j’aurais peut-être dû prévenir pour mon sort certes mais de là à essayer de me tuer. Elle m’a ouvert la tempe gauche !

    - Oui mais je t’ai raté, l’interrompit Slena. Je visais entre les deux yeux.

    - Frykten, penses-tu qu’elle rigole, me murmura-t-il, horrifié ?

    - Bien sûr, imbécile, dit-elle en se retournant ! Je voulais simplement te faire mal, je visais ton front.

    - Quel geste fraternel ! Je te remercie, sincèrement !

    - Chut, dis-je, coupant court à toute injure. Vous entendez cela, demandais-je après quelques secondes ?

    - Non, il n’y a rien, répondit Slena.

    - Justement. Eork, tu lances un sort ou deux puis je ne veux plus te voir. Slena, je te prierais de faire pareil, s’il te plaît.

    Elle se recoucha et lui gémit quelques instants, le temps de verser deux ou trois mixtures sur une étoffe de lin qu’il s’appliqua sur la tempe d’une main et, dans l’autre, apparut une lumière turquoise qui disparut au bout de quelques instants. Puis, il me regarda droit dans les yeux. Je fis de même, mais plus froid et plus dur. Il s’allongea immédiatement, sans dire un mot.

    Peu de temps après l’incident, je pus enfin me retrouver avec pour seuls camarades le silence et la solitude. Je fermais mes yeux, profitant de cet instant de pur bonheur, écoutant le grésillement des flammes et le silence. Le silence, enivrant, celui qui berce les derniers moments de ceux qui se meurent, celui qui attendrit et cache bien des passions non dévoilées. Petit à petit, affluèrent de nombreuses images qui s’accumulèrent dans mon esprit – des montagnes enneigées aux cavernes où coulent des rivières de lave, de cascades, de forêts mystiques à de somptueux champs de fleurs et d’herbes, remplis de milliers de couleurs et de papillons virevoltant dans tout les sens, les fines membranes de leurs ailes s’agitant à chaque mouvement – je me laissais emporter dans ces souvenirs heureux mais il fallait bien que la réalité me rattrape. Elle surgit sous la forme d’un Orque, un shaman, celui que nous avions combattu quelques jours auparavant. Je revis son faciès hideux et déformé par la folie, sa peau grise, ses rides et ses cicatrices, sa capuche mitée, son nez aplati, ses yeux rouges et le vide qui se trouvait derrière, là où j’aurais du entrevoir l’âme de cette créature étrange et torturée par les drogues et la haine. Et dire que j’avais encore frôlé la mort, j’avais touché ces longues piques et ce qu’il restait du fer qu’il y avait eu sur ses masses. Mais ce Berserker, cet immondice avait échoué. Je me rappelais distinctement du bruit sourd qui avait parcouru la ville lorsque la terre avait soudainement tremblé. Eork avait crié, jubilant, et avait entamé une formule. Le Berserker s’était arrêté car la relation synaptique qu’il avait avec le Shaman s’était interrompue lorsque le mage Orque avait envoyé un éclair sur notre prêtre. Il était redevenu un simple golem de chair que Thörbj brisa en un seul coup. J’avais rouvert mes yeux lorsque j’avais entendu son corps toucher le sol, brutalement. Je vis Slena, se pencher à mes côtés pour ramasser son claymore et m’aider à me relever. Elle posa sa main sur mon épaule gauche et j’attrapai son poignet. Debout, je regardai autour de moi et vis le chaos : les Orques couraient dans tous les sens alors qu’une immense sphère blanche grandissait au dessus de nos têtes, lançant des éclairs qui venaient percuter le sol tel de gigantesques marteaux. Cependant, à l’autre bout du champ de bataille, alors que ses soldats s’entretuaient et fuyaient effrayés par la même sensation étrange qui me prenait et me soulevait les entrailles, le shaman Orque s’apprêtait à contrer les efforts d’Eork. Tout ce qui l’entourait était soulevé dans les airs puis explosait, le sol se craquelait, noircissant, alors que des failles se creusaient dans la terre et d’où sortait une lumière jaune qui venait se refléter sur les traits hideux de cet incroyable et mystérieux chef de guerre, créant une atmosphère malsaine. Je demandais à Eork quel était le sortilège qu’il lançait, criant pour être entendu, le tonnerre et la foudre se brisant sur les maisons. Ce qu’il me répondit me glaça définitivement le sang : il invoquait une créature avec laquelle il était lié par le sang, une créature puissante et effroyablement vieille, un monstre qui avait détruit des empires mais dont il ne connaissait que le nom : Viturberg. Mais, d’après lui, notre adversaire faisait de même avec une bête peut-être moins effroyable mais qu’il invoquerait plus rapidement et là résidait notre problème. Mais la frénésie qui semblait prendre les Orques ne les gagnait pas tous ; certains restaient sur place, droit ou du moins le plus possible ; les Orques étant toujours voûtés et repliés sur eux-mêmes ce qui les rendaient à peine plus petits que des humains bien qu’ils n’en restaient pas moins aussi, ou plus, forts et costauds. Soudainement, la terre trembla à nouveau alors qu’un éclair venait de la frapper et faisait s’écrouler une maison non loin de notre position. Je tombais à la renverse, étourdi par une pierre qui venait de percuter mon front, projetée par la formidable puissance de la foudre qui venait de fendre une petite bâtisse. Les instants qui suivirent étaient enveloppés de brume, je ne me souvenais plus très bien : cela faisait plusieurs heures que nous courions et combattions, j’étais entraîné et avait tenu le coup mais mon dernier fer avec le Berserker m’avait achevé et cette pierre, je le sentais, m’éloignait de ce qui fut mon passé. Seul ce ciel, pourfendu par ces irascibles éclairs, me revenait, les nuages, bien qu’il fasse nuit, était illuminés, ce gris clair s’opacifiait lentement mais il m’était permis de regarder une toute dernière fois les étoiles, une toute dernière fois, l’une des rares beautés que ce monde avait crée. Un seul point lumineux, il n’y avait plus que cela de visible à travers les nuages. Puis, je perdis conscience.

    Mais alors que mon regard s’embrumait et que mes pensées sombraient, je la vis : elle, ses yeux si bleus, me transperçant une fois de plus, sa chevelure brune tombant sur mon visage. Elle était trop proche, plus proche que ne l’avait jamais été quiconque, j’aurais presque pu sentir son souffle ou sa main, chaude et douce, serrant la mienne. Sur le moment, je cru que je mourais et que ce n’était qu’un ange, un ange venu des cieux pour me sauver et m’emmener dans un monde meilleur mais je n’appris qu’après la bataille que c’était un sort lancé par le Shaman Orque qui avait vu en moi une menace. Cependant, Eork, une fois de plus, fit une chose sur laquelle personne n’aurait jamais compté : il s’était approché de moi, avait pausé la paume de sa main sur mon front et en une seule incantation, il avait rompu le sortilège. Après, la bataille, il nous confia qu’il avait passé des années à soigner des gens et à les délivrer de malédictions. Quand je repris connaissance et pus enfin me relever, autour de nous les orques se battaient encore bien que de plus en plus se calmaient. Nous formâmes rapidement un cercle autour d’Eork. « Quel diable attendaient-ils ? » Voilà, ce que nous pensions. Mais ce qui les retardait faisait notre affaire et j’en profitais pour établir rapidement le plan de bataille. Bien que Thörbj me déclarât atteint de démence, il acquiesça son éternel sourire affiché, Slena n’eut d’autre choix que de faire de même et Eork préférait se concentrer. La sphère ne grandissait plus mais le cercle de flammes de notre ennemi progressait considérablement comme l’ombre de la mort sur un condamné. Je me pris à rire en repensant à ce fameux plan : attaquer l’ennemi de face, tandis que notre mage chanterait ses formules et que notre amie se chargerait de le protéger, Thörbj et moi-même iraient chercher le Shaman pour le tuer avant qu’il ne finisse son invocation. Après tout, peut-être était-ce vrai ? Que tuer, ôter toute les vies que nous avions arrachées nous avait rendus fous.

    :P Le dialogue au début parait surréaliste et le comportement de Frykten et de Slena immonde! Eork jette un sort pour se réveiller pour reprendre la garde pour les laisser dormir, et ils lui jettent une pierre a la tempe, il a le crâne ouvert et ils refusent de l'aider! (De plus ce genre de blessure est potentiellement fatal sans avoir besoin de s'infecter) Alors ou bien tes personnages sont du côté des méchants, ou bien il va falloir revoir une partie de leur comportement. (même les serviteurs du Chaos s'entraident à Warhammer, même si ce n'est pas l'univers que tu décris)

    A ce point-là :wink: ?

    Par contre, la deuxième partie est intéressante. On apprend comment il a fait pour survivre, mais les actions sont bien racontées de manière un peu confuse. Et puis il y a la dernière phrase qui fait un peu bizarre quand même.

    Oui, je sais, j'ai pas l'habitude de raconter de cette manière-là.

    Déjà, il y a une répétition, ensuite j'ai un peu de mal à la comprendre cette phrase

    J'avoue que je me suis gouré, je voulais pas marquer ça. j'ai vérifié l'essentiel de l'orthographe et de la conjug' mais pas la syntaxe.

  17. c'est scandinave j'utilise un super site avec un lexique de nom normand et viking!

    Oki, donc tu ne sais vraiment pas dans quelle langue ? Sinon, tu pourrais donner le lien du site, stp ?

    Moi je ne les trouve pas brouillon mes barbes, cheveux et fourrures, je me débrouille avec mon simple couteau de sculpteur et scalpel! hi^^

    Si tu me donne une technique mieux je ne dirais pas non! je m'adapte^^

    Bah, si tu es satisfais, ne change surtout rien ! Je donne juste mon avis.

  18. [Mod my life] : cette semaine j'ai reçu pleins de petits orks et toutes les références de peinture citadel, même les vielles encres et couleurs disparue (pour 100€) donc Ino content et vous risquez de voir débouler des orks (pas vert car j'en fait assez avec les tyty) sur le forum.

    C'est pour cela qu'il y avait des Orks bleus sur tes dernières photos ^^ !

    Sinon, superbes conversions bien que je trouve que les griffes mériteraient d'être plus tranchantes, car là c'est un peu grossier et on se demande si ça ne deviendrait pas une arme contondante.

    Et pour le reste, bah, c'est plutôt bien : un schéma simple mais qui rend bien et qui marche la photo de groupe étant superbe !

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