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Pellaeon

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Messages posté(e)s par Pellaeon

  1. Bon, ayant eu une journée assez chargée, je n'ai pas eu le temps d'intervenir dans la journée.

    Je constate cependant avec plaisir que Merci s'est admirablement chargé du travail :P

    Etant donné qu'il est tard et que j'ai un tournoi demain, je vais faire un peu plus bref que d'habitude.

    Mon but n'est pas de refaire surgir un probléme qui est enterré maintenant, mais bien qu'il ne surgisse PLUS JAMAIS.
    L'intérêt de ce post est d'ouvrir un cadre de discussion sur les moyens de canaliser ce type de comportement. Il serait sympathique qu'il aboutisse sur des moyens communs à mettre en oueuvre dans les différents tournois.

    Comme énoncé ici, le but de ce post est de faire évoluer les procédures vers une meilleure prise en compte des points de vue des différents acteurs, et non de revenir sur des erreurs passées.

    (A ce titre, les références au cas évoqué servent pour nous juste d'illustration ... mais aussi de droit de réponse qui nous avait jusque là été refusé malfgré des demandes insistantes)

    Mais le coup de faire intervenir du droit français en warhammer, ça me paraissait quand même un peu fort...

    Si l'on considère qu'une sanction doit être prise en cas de triche avérée (ce qui est évidemment incontestable), on parle bien de justice, et un parallèle avec le droit paraît pertinent à mon sens (mais ce n'est que mon avis et le sujet est basé selon moi plus sur des notions de logique et d'équité que sur des notions de pur droit)

    Je reviens sur la communication avec les orgas (restons anonymes :rolleyes: ). Elle a effectivement eu lieu, mais le manque de certaines précisions quant aux informations sur la procédure associée au fait qu'aucune personne de notre équipe n'ait été invité à participer (en tant que témoin) à celle ci ne nous ont simplement pas permis de nous faire une idée claire de la procédure engagée et des conclusions subséquentes.

    Invitons donc les représentants de la défense à traiter avec le juge "tout puissant".

    Celui ci a été avisé de notre demande de débat dès le début, mais n'a pas souhaité participer à la discussion avec nous :D:whistling:

    (Je rappelle cependant pour que ce soit bien clair que personne ne remet en cause leur travail sur le tournoi en question, géré en véritable professionnel, mais que nous regrettons simplement que l'affaire qui nous intéresse ait été traitée de manière aussi bancale et expéditive)

    Pour résumer nos positions, je citerai l'intervention de Finafin, qui me paraît pleine de bon sens, assez claire et objective pour être approuvée de tous :whistling:

    pour moi, si un cas de triche est supposé, il faut accuser directement de visu le joueur concerné. Si des tests doivent être faits en cas de doutes, il faut 1 témoin proche du joueur accusé pour éviter toute contestation ultérieure.

    Et enfin, la décision finale appartient à l'organisateur. A lui de décider si ses soupçons sont suffisamment avérés pour agir en conséquence.

    Quant aux sanctions, elles doivent être au niveau de la triche et du comportement du joueur, donc pas de grille précise. De la simple remontrance ou encore le 0 en fair play, jusqu'à l'exclusion du tournoi et des éditions futures. Comme Solkiss ou Tirli, je pense que les cas de triches graves doivent être sévèrement punis.

    Prendre des demi-mesures (interdire de jouer les dés etc) parce que c'est un jeu, c'est à mon sens une belle contradiction !

    OUI, il faut qu'un témoin participe à la procédure (et en avertir l'accusé)

    OUI, la décision finale appartient aux organisateurs

    OUI, des sanctions doivent être prises en cas de triche avérée, et modulées selon la gravité de la faute

    (Pour les "demi mesures", j'estime cependant que cela relève de l'état d'esprit de l'orga et de l'esprit du tournoi, mais ce n'est qu'un détail)

    Notre seule intention à travers cette intervention est de donner aux organisateurs les outils pour leur permettre d'arriver à une meilleure gestion de ce type de problème, afin de sauvegarder les droits de l'accusé à se défendre et éviter ainsi qu'un joueur innocent puisse être sanctionné en vertu d'un principe de précaution bien trop mis en avant par certains dans un jeu sans réel intérêt financier

    PELLA

    PS : j'ajoute que je suis ravi que chacun sache faire preuve de sang froid et que le débât ne parte pas en vrille malgré certains agacements perceptibles et compréhensibles, vu la nature sensible du sujet.

    Continuons sur cette voie :whistling:

  2. Amis du soir, bonsoir...

    C’est très dommage d’avoir amalgamé deux choses très différentes. Sous couvert, d’une réflexion  neutre, objective et dépassionné sur la tricherie et son traitement, tu reviens sur la défense de ton camarade alors que tu annonçais pourtant clairement ne pas vouloir en parler au début de ton propos. Cela te conduit donc à affirmer plusieurs choses en leur donnant l’apparence d’une démonstration alors qu’il n’en est rien. En plus, ta pétition de principe de ne pas parler du cas de ton coéquipier (alors que tu le fais) rends presque impossible des réponses claires à ce propos

    J'annoncais que ce texte n'avait pas pour but de revenir sur le passé, dans le sens où nous savions la décision irrévocable et que nous ne pouvions plus rien y faire.

    Les évocations du cas concret ne me paraissaient pas en contradiction avec ceci, dans la mesure où elles servent uniquement à asseoir et à illustrer le propos (et, il faut bien l'avouer, à donner notre point de vue collectif que nous n'avons pas pu donner autrement...)

    Par ailleurs, je suis un peu sceptique sur ta connaissance véritable des événements. De la même manière que tu invites les organisateurs à la prudence, je t’invite à cette même prudence sur ce que tu crois savoir de l'affaire de ton pote puisque tu n’as pas participé aux événements.

    Il est effectivement possible que je ne connaisse pas certains détails de l'affaire, mais je me base sur ce que m'en a dit un des orga par MP et sur ce qu'ont pu glaner les membres de la RuéE Vers l'Est en discutant avec ces mêmes orgas le jour du tournoi.

    Si des éléments manquaient, ce n'est pas faute d'avoir demandé des précisions aux orgas... mais s'ils ne veulent pas entrer dans les détails, je dois me contenter de ce qu'ils veulent bien me donner...

    PS : si tu pouvais éditer et retirer le nom du tournoi, ce serait bien

    Ou bien tu es très maladroit dans tes propos (ce que je ne pense pas puisque la remarque de Tirli ne te fait rien changer) ou cela confirme que tu es bien dans un exercice de rhétorique qui devient pour le coup très douteux et infamant. Tu ne peux pas demander une parfaite rigueur aux autres et avoir un propos aussi ambigu et fallacieux. Tu as montré que tu es suffisamment intelligent pour te douter des réactions que provoqueraient de tels propos.

    Vous surestimez visiblement (et malheureusement pour moi :rolleyes: ) mon intelligence, car la seule réaction que je présupposais était un eclat de rire ou au moins un large sourire...

    C'était uniquement un trait d'humour, qui est à l'évidence mal passé.

    Ouste ! C'est édité, plus de vilaine plaisanterie

    Mais bon, en tout cas, naïvement, je gage que les premiers au classement CNT font suffisamment de parties en tournois pour avoir des doutes légitimes sur la présence de dés magiques chez leurs adversaires lorsque exceptionnellement la situation se présente. Je gage même, que malgré les suspicions et doutes qu’ils peuvent avoir, ils sont capables de prendre la défense du joueur incriminé et de plaider pour que le doute lui profite alors qu'ils sont peut être en train de se faire sévérement truander.

    Ce raisonnement est tout à ton honneur :D

    Perso, depuis que je joue (plus d’une décennie) je prends systématiquement les dés GW, les partage joyeusement avec mes adversaires et l’inévitable mélange s’opère entre ses dés et les miens puisque il y’en a partout sur le table. C’est une méthode simple et radicale qui permet d’éviter les problèmes de triches ou de doutes accidentels.

    Je procède à l'identique depuis mes débuts en tournois (bien plus récents que toi malgré mon grand âge :P ) et je te concède volontiers que la non-souscription à cette attitude est pour nous la seule chose que l'on puisse reprocher au joueur incriminé (sache que depuis cette affaire, il a changé son fusil d'épaule et ne rechigne plus à échanger ses dés et/ou de les faire copuler avec ceux de ses adversaires :whistling: )

    Ravi d'avoir pu lire ton opinion Cyno, et de constater que nos opinions sont somme toutes assez proches.

    Au plaisir de te rencontrer sur une table de jeu :whistling:

    PELLA

  3. je suis orga ... j'ai des soupçons de tricheries sur un joueur ... je n'ai pas de moyens de le prouver l'intention de tricherie, mais j'ai de très forts soupçons, et bien : sanction car, même si ce n'est pas intentionnel, ce dont je doute, ce n'est pas ce type de joueur que je souhaite voir dans les tournois que j'organise.

    Et tu en as parfaitement le droit, vu que tu es orga...

    Ce que nous cherchons à faire en donnant à tous le fruit de notre réflexion, c'est de faire évoluer les mentalités pour que les orgas n'agissent plus ainsi et oeuvrent à une résolution plus juste et équitable de ce type d'affaire.

    Si je suis bien ce que tu viens d'énoncer, tu as sanctionné (et peut être interdit de tournoi) un joueur qui n'a peut être rien fait, au seul motif qu'il y a un soupçon et que tu n'as pas envie de voir "ce type de joueur" (celui qui fait naître le doute) dans un tournoi que tu organises.

    Si ça ne te dérange pas, tant mieux pour toi...

    mais soyons réalistes, il n'y a pas de fumée sans feu ...

    :rolleyes:

    PELLA

  4. Mais bon je pense quand même qu'il est facile de laver un innocent de tout soupçon, celui-ci souvent étonné de son accusation chercheras a prouver son innocence en collaborant facilement, et ce, pas forcément avec un arbitre mais simplement avec son adversaire.

    [...]

    Si vous voyez un comportement suspect de ce type, le plus simple est d'en faire part à votre adversaire, et lui dire simplement et sans aggressivité que vous aimeriez utiliser les dés qu'il garde.

    [...]

    il n'y a pas de honte à avoir des doutes, même contre le dalai lama ou mère thérésa ! Si l'adversaire est intelligent et de bonne foi ,il s'exécuteras et n'en prendras pas ombrage.

    Entièrement d'accord : le doute est logique et il ne faut pas en avoir honte.

    Si c'est possible, il est évident qu'il vaut mieux régler ça par un jet de dés, dans la bonne humeur et la convivialité.

    Ce que nous voulons éviter, ce sont justes les préjugés, les conclusions hâtives et les sanctions non justifiées.

    PELLA

    Par contre, accuser Mère Thérésa de tricherie à Warhammer Battle, je trouve que tu y vas un peu fort... le Dalai Lama je dis pas, mais Mère Thérésa... :rolleyes:

  5. C'est assez maladroit comme formulation, pour quelqu'un qui souhaite "éviter le déballage public" et respecter l'anonymat... tu sous entend quand même des choses graves (selon tes propres termes àl'encontre de quelques personnes).

    A moins d'avoir juste fait preuve de maladresse ?

    Ouh là !

    Ce n'était pas de la maladresse ni une violation de mon principe d'anonymat... juste un trait d'humour ! (Je m'en vais rajouter un smiley pour remédier à cette interprétation erronée, vilain coquin :D:whistling: )

    Bref, au final tu ne proposes rien de bien novateur, les orgas ne sont pas des buses, et savent à peu près comment gérer ce genre de situations,

    Nous ne prétendons pas avoir inventé le fil à couper le beurre.

    Nous proposons simplement une synthèse d'une réflexion collective.

    Je pense au contraire que les sanctions, même en cas de doute, doivent être exemplaires, afin d'éviter que certains ne soient tentés de truquer le jeu.

    Il ne faut pas se leurrer non plus, lors d'un évènement du genre, on n'a pas forcément le temps et les moyens pour mettre en place une procédure digne d'une mauvaise série américaine.

    Donc tu penses qu'il est logique de sanctionner un joueur dont on pense simplement qu'il a fait quelque chose de "mal" ?

    Sanctionner un innocent au nom du principe de précaution me paraît bien plus criticable

    Personne n'oblige qui que ce soit à mettre en place une procédure lourde : pour ceux qui ne veulent pas s'y atteler, il y a en effet la "solution JB" : on prend des dés neutres fournis par les orgas et on oublie le problème (tout en surviellant les joueurs) mais dans ce cas, il faut être logique et ne pas parler de sanction :rolleyes: .

    Maintenant que vous souhaitiez défendre un ami devant une situation qui l'embarrasse, c'est tout à votre honneur, on ne laisse pas un copain dans la panade.

    Par contre que vous remettiez en cause le travail des orgas, c'est nul. L'eau a coulée sous les ponts, "celui qu'on ne doit pas nommer" a sa réputation et il ne pourra revenir dessus qu'en participant à de nombreux tournois où tout se passera bien, c'est tout.

    On ne met pas en cause la bonne foi des orgas mais simplement leur maladresse et leur légèreté dans le traitement de cette affaire.

    Ce texte est justement là pour cette raison (éviter que cela se passe de cette façon la prochaine fois) et nous avons insisté pour que JB nous y autorise car nous n'avons pas eu le droit de répondre aux accusations "en live".

    Qu'en sais tu ? Puisqu'apparament tu n'étais pas convié lors de l'évènement ? Mieux, combien parmi les membres de la "Ruée vers l'Est" étaient présent lors de ce fameux tournois ?

    Je me base sur les déclarations de l'orga en question, avec qui j'ai eu de nombreux contacts par MP, et qui m'a affirmé ne pas avoir envie de chercher si le joueur est de bonne foi ou pas à partir du moment où ils ont fait leurs tests sur les dés.

    Pour info, il ya avait une dizaine de joueurs de la Ruée Vers l'Est à ce tournoi (et je ne pense pas que les orgas les aient exclu volontairement de la procédure, mais simplement qu'ils ont pensé qu'il n'était pas utile de les y convier, en toute bonne foi).

    Au final je trouve ce texte bien maladroit, ce qui aurait pu être une très bonne initiative se retrouve plombée d'allusion et de rajouts pas nécessaires pour duex sous, soit vous militez pour défendre votre ami, soit vous proposez des systèmes pour lutter contre la triche.

    Pas un mélange très moyen des deux.

    Les allusions à l'affaire passée sont indiquées pour clarifier le propos et d'exposer à tous ce qui a été à la naissance de notre réflexion, afin de rendre les opinions et conclusions auxquelles nous sommes arrivés plus pertinentes.

    Dis donc Tirli, je te trouve bien sévère dans tes propos.

    T'as de la chance que je te connaisse et que j'espère bien te battre à un prochain tournoi, sinon je faisais le déplacement jusqu'à chez toi et Pan Pan Cucu ! :whistling:

    (C'est de l'humour, pas de malentendu cette fois :P )

    PELLA

  6. alors commençons par le dé pipé et les moyens de le vérifier. il est juste que seul le découpage du dé susnommé permettrait une vérification scientifique de l'hypothèse, mais plusieurs constatations convergeantes peuvent apporter une résonnable présomption de culpabilité.

    pour préciser, je pense que trois tests suffisent:

    - le test de l'aimant

    - le test d'équilibre des différentes faces

    - un test statistique poussé sur au moins 20 jets pour chaque dé.

    je privilégie ses tests car ils sont praticable sans matériel particulier trouvable lors du tournoi (désormais il y a toujours des joueurs avec des aimants dans les tournois).

    Il est clair qu'on envisage difficilement de fournir des tronçonneuses à tous les organisateurs de tournois :whistling:

    Un "faisceau d'indices convergent" est effectivement la solution la plus pertinente (en attendant les conclusions de l'article en cours d'élaboration), la plus juste, et surtout la plus facile à mettre en oeuvre.

    [/b]Il faudrait simplement que la procédure se déroule en présence de témoins de chaque camp, garants de son impartialité

    pour moi la réponse est non, si des soupçons plane, pas de podium.

    après tout c'est un jeu, donc gagner n'est pas si important, et si le joueur a pus faire toutes ces parties, il devrait être malgré tout content,non?

    un joueur réticent à partager des dés "suspect", qui après vérif, le reste, et qui gueule parcequ'on décide de le mettre hors course du podium n'est de toute façon pour moi pas un joueur fair play.

    fair play, un bien joli mot qui apporte une solution toute simple: sans exclure directement le dit joueur, un comportement comme celui décrit précedament vaut bien un 0 en fair play, ce qui normalement exclue la personne d'un bon classement.

    Le O en fair play me parait effectivement logique si la personne ne veut pas collaborer à la procédure de test.

    Par contre, l'exclure de podium me parait moins acceptable si on considère que le moindre soupçon peut en être la cause : s'il y a des indices convergents, OK ; dans le cas contraire, celui d'un doute évoqué par un adversaire qui ne repose sur rien de précis et de constaté, pourquoi sanctionner un joueur, qui n'a peut être rien fait.

    Lui interdire de monter sur le podium du simple fait qu'il pourrait avoir fait quelque chose de répréhensible ne repose sur aucune base cohérente.

    passons à la deuxième phase des sanctions: l'interdiction de tournoi et la propagation de l'annonce à la communauté, la le principe d'innocence prévaut, car on rentre dans le domaine de droit civile(que les experts juriste corrige les termes que j'emloierai incorrectement), avec l'atteinte à la rputation de la personne, assimilable à de la diffamation sans preuve flagrande.

    le plus simple est alors de se mettre d'accord avec le joueur pour que lors de prochains tournois, il joue avec des dés prêtés par un arbitre, afin de montrer sa bonne foi.

    Même si on ne peut pas parler de diffamation (c'est uniquement quand on accuse quelqu'un d'avoir commis un acte illégal au sens de la loi française :whistling: ), je suis d'accord avec toi.

    On permet par là même au joueur de prouver sa bonne foi (ou de s'ammender dans le cas d'un joueur qui aurait réellement triché).

    ce qui m'amène à la proposition suivante: devrait-on inclure dans les règlement de tournoi une remarque sur lutilisation de "dés standard" (lot de dés non reconnaissable), avec l'obligation de prêt à l'adversaire si il en fait la demande?

    ce qui est gênant c'est que c'est un aveu de présence de triche dans les tournois, ce qui fait une mauvaise réputation à ce genre de manif pour quelques cas isolés et pas toujours avérés.

    Nous nous sommes posés ces mêmes questions, et nous en avons conclu (à tort ou à raison) qu'il valait mieux insérer un article sur le sujet que faire comme si le problème n'existait pas (même s'il est évident qu'il s'agit de cas extrèmement rares... du moins je l'espère...).

    L'utilisation de dés standarts me parait une mesure un peu trop imposante (certains joueurs aiment bien leurs zolis dés phosphorescents :P ) mais l'obligation de prêter ses dés à la demande de l'adversaire semble aller dans le bon sens, celui de la bonne foi prouvée et de la convivialité (d'ailleurs, bien avant ces polémiques, c'était déjà ce que je faisais à chaque rencontre, en proposant en début de partie à l'adversaire d'utiliser mes dés s'il en éprouvait l'envie :whistling: )

    passons là pour les dés et dérivons un peu vers les autres indélicatesse aux sacrosaintes règles du hobby:

    le débordeur de pouce, ou le déplaceur de fig dans le dos.

    la vérification peut alors être plus ardu car il n'y a pas "matière" à tester en dehors du cas bête d'un mouvement tout droit pendant 2 tour d'une unité d'infanterie et qui l'amène "miraculeusement" à portée de charge de l'adversaire, pourtant déployé en retrait, la mesure du déplacement maximum règle le problème, avec retrait de point de fair play, et surveillance de plus près par un arbitre si la pratique se répète.

    mais dans les autres cas, moins vérifiable, sur quoi se baser? la parole des joueurs? il faudra alors séparer les témoignages honêtes des délations utilisé comme petite vengeance.

    Des comportements effectivement encore plus difficile à démontrer, car tout repose sur les affirmations des joueurs.

    Un témoignage d'un joueur impartial serait appréciable, mais on ne va quand même pas mettre un arbitre par table..; :rolleyes:

    On peut en revanche effectivement envisager d'envoyer un arbitre observer le restant de la partie si un joueur se plaint d'un tel comportement... mais c'est certain qu'il est dans ce cas dommage de ne pas pouvoir sanctionner la faute passée qui nuira au reste de la partie et à l'ambiance de celle ci.

    Je ne parlerai pas de la façon de prouver que des dés sont pipés ou non (le débat étant bien plus vaste que ça) ... mais je pense clairement qu'une tricherie avérée doit être sanctionnée.

    La plupart du temps, le doute quant à la tricherie est plus qu'infime, et dans ce cas là, en tant qu'orga responsable, j'excluerai le fautif purement et simplement du tournoi à la minute où la tricherie est avérée. Et je l'inviterai à ne pas revenir l'année suivante, comme période de rédemption.

    Je suis même pour qu'en cas de léger doute laugh.gif , une sanction soit prise, à postériori ... comme l'interdiction de revenir au tournoi l'année suivante, à prendre comme une période de rédemption.

    Entièrement d'accord quand tu dis qu'un cas de tricherie avérée doit être sanctionné : c'est logique et juste.

    Par contre, l'interdiction de se représenter au prochain tournoi me parait plus critiquable si on n'a que des soupçons, car encore une fois, on peut sansctionner ainsi un joueur qui n'aurait absolument rien à se reprocher

    Il ne faudrait peut-être pas oublié que chaque orga est maître chez lui, et que rien ne l'oblige à respecter "scrupuleusement" les principes du droit français que Pellaeon a énnoncés

    Evidemment ! :D

    Il ne s'agit pas ici d'obliger les orgas à quoi que ce soit, mais simplement les faire réfléchir (ainsi que les joueurs au passage) sur le problème et donner des pistes pour le résoudre de la façon la plus appropriée, la plus transparente, et surtout de la manière la plus compréhensible pour les joueurs concernés

    Ce ne sont que quelques conseils Seigneur (Don Camillo / Panzani)

    'une "black-list" evolutive (un joueur y entrant, en sort l'année suivante, après sa période de rédemption) et communautaire ne serait pas mal ...

    Une black-liste évolutive ne ma parait pas choquante à condition que :

    - on sanctionne uniquement si on est sûr de la tricherie (Ouste les soupçons !)

    - l'aspect évolutif soit respecté (il faut permettre au joueur de réfléchir sur ce qu'il a fait et essayer de s'amender...)

    PELLA

  7. DE LA GESTION DES CAS DE TRICHE EN TOURNOI

    L’écriture de ce post fait suite à un incident survenu à l’un des membres de la RuéE Vers l’Est lors d’un tournoi récent. Ce dernier avait été sanctionné et exclu de certains tournois suite à une suspicion de tricherie. Tous les membres de notre équipe le connaissant et ne pouvant croire à sa culpabilité, une action collective a vu le jour afin de démontrer que sa culpabilité n’avait pas été clairement démontrée, et que la décision de sanction avait été prise de manière hâtive.

    Cette action a permis l’émergence d’une réflexion associant tous les membres de notre fédération, et portant sur la gestion de cette affaire… et donc de telles affaires dans le futur.

    Ce post est la synthèse de cette réflexion, mise en ligne avec l’accord de JB, administrateur communautaire du forum, qui a participé à la discussion.

    Il a pour but non pas de revenir sur le passé (ce qui est fait ne saurait malheureusement être défait) mais de prévenir les erreurs ou maladresses futures en dotant les organisateurs qui le souhaitent d’une base solide et cohérente pour mieux gérer le doute et ses conséquences dans les tournois à venir.

    Cette section leur étant destinée, cette réflexion s’adresse en premier lieu aux organisateurs de tournois, individus passionnés dont l’objectif principal est de réunir un certain nombre de joueurs et de leur faire partager leur passion commune au travers d’une rencontre à caractère plus ou moins compétitif.

    Dans l’immense majorité des cas, le tournoi se passe sans problème, et personne n’envisage même un hypothétique cas de tricherie (excepté peut être un adversaire qui pose négligemment sa réglette pile au niveau de la charge qu’il prépare au tour suivant, situation à laquelle un « Eh ! Ho ! » met la plupart du temps un terme rapide et indolore…).

    Mais il existe une infime minorité de cas où une suspicion naît et parasite la partie, plongeant le joueur ou l’orga suspicieux dans le trouble, cette possibilité remettant en cause l’issue de la bataille en cours.

    Que faire dans ce cas ? Faut il dans un premier temps lapider le joueur soupçonné qui sera par la suite exposé au centre de l’estrade et forcé d’avouer par l’apposition de fers de chevaux bretonniens chauffés au rouge ? Faut il s’adapter à son jeu de tricheur et prétexter un « Oh ! Derrière toi ! » pour modifier subrepticement la position de toutes ses unités sur le champs de bataille ?

    C’est à cette question que va tenter de répondre ce post, en envisageant dans un premier temps la naissance du doute, puis dans un second temps les actions à entreprendre pour mettre fin à la suspicion. Ensuite, j’aborderai la gestion des conséquences de cette suspicion, pour finir par donner quelques outils de prévention utilisables.

    Notez que je me concentrerai sur les suspicions concernant des « dés bizarres », cette hypothèse étant celle qui a vu naître notre réflexion… même si tout ce qui sera dit serait pour une large part applicable à d’autres situations de triche.

    1. Quand naît le doute…

    Le doute naît dans le cas étudié d’un jet de dés, ou plutôt de plusieurs jet consécutifs, au résultat étrange. A titre d’exemple, on pourrait prendre le cas d’une unité d’arquebusiers impériaux qui feraient mouche de manière étonnante et répétée (tout le monde sait que des arquebusiers impériaux sont incapables de toucher un mammouth du chaos situé à 3 pas d’eux, et qui aurait une cible peinte sur son dos). En gros, sur 3 bordées de tirs, on observe un nombre relativement important de 6.

    On se demande à ce moment là, fort logiquement : « et si le hasard n’était pas le seul responsable de la réussite de ce ******** d’impérial ? »

    On a beau se dire qu’il nous est arrivé à nous aussi de réussir des jets de folie (comme les deux sauvegardes à 6+ nécessaires pour sauver un dragon à qui il restait un unique point de vie et préserver une charge de dos…), on doute, c’est un fait.

    Que faire à ce moment là ?

    En général, on demande à utiliser les dés de l’adversaire.

    S’il accepte, le doute finit là (surtout quand avec les mêmes dés, on loupe deux invulnérables à 4+…).

    S’il n’accepte pas (ce qui est son droit le plus strict après tout), le doute enfle et les GO (Gentils Organisateurs) sont la plupart du temps mis dans la confidence (qui en général s’est déjà propagé à une quinzaine de tables autour de celle du joueur suspecté) et invités à entrer dans le débat…et qui vont inévitablement se poser la question…

    2. Comment réagir à la suspicion ?

    A cette question légitime qui taraudera forcément les organisateurs soucieux de la réputation de leur tournoi et du plaisir de jouer de tous, il est possible de répondre en suivant deux chemins bien différents.

    Optique Fun

    « On est là pour s’amuser, pas pour se prendre la tête » pourrait résumer ce point de vue.

    Dans cette hypothèse, soutenue par JB, on oblige simplement tous les joueurs à jouer avec le même set de dés, au besoin fourni par les orgas.

    Certains objecteront que cette méthode ne permet pas de faire la lumière sur la réalité de la triche et laisse le joueur suspect s’en tirer à bon compte.

    Ce n’est pas faux…

    Mais cette méthode a pour mérite de rappeler que Warhammer est un jeu, qui ne mérite pas forcément qu’on passe 18 heures à confirmer ou infirmer le doute, qu’on est là pour s’amuser, et que toute cette suspicion n’est pour l’instant qu’une … suspicion (et pas une preuve de quoi que ce soit).

    Ceux qui ne seraient pas convaincu par cet argument se tourneront vraisemblablement vers la deuxième voie…

    Optique de recherche de la vérité

    Ici les orgas devront tout mettre en œuvre pour tenter de confirmer (ou d’infirmer) la suspicion de triche. En gros cela revient à démontrer qu’il y a infraction volontaire aux règles du jeu.

    l’infraction

    En gros, on va ici essayer de passer de la constatation du caractère « bizarre » des lancers de dés à la démonstration de leur caractère « pipé ».

    Et pour cela, rien de plus simple : on fait 3 jets et on note les résultats…

    Eh bien non !

    Malheureusement, si c’était si simple de repérer des dés pipés, ça se saurait, et on assisterait à une baisse des ventes de ces magnifiques objets lestés... :whistling:

    Et c’est là que le bas blesse, car en l’absence de technique infaillible, il est difficile de démontrer le caractère pipé d’un dé, et il est actuellement extrêmement difficile de juger un dé…

    Examinons quelques indices (non exhaustifs) de ce caractère :

    - le poids du dé : mouais… ça n’est vraiment pas concluant, car le poids seul ne permet que de conclure que le dé est … plus lourd (étonnant non !?), étant donné qu’un dé uniformément plus lourd ne pose aucun problème.

    - le test de l’aimant : ça parait déjà plus pertinent… seulement voilà : amusez vous à faire rouler vos dés pendant 3 heures, à les tripoter, puis essayez cette méthode. Vous constaterez que quelques uns de vos amis ont une légère attraction / répulsion vis-à-vis du sacro saint aimant…

    - les lancers statistiques : là on a une méthode un peu plus pertinente, mais on reste quand même encore loin d’une preuve claire et nette, en raison du caractère aléatoire de nos chers petits dés…

    - le tronçonnage de dés, qui aurait pour but de vérifier leur contenu en recherchant des corps étrangers : ouh là ! Bon là on approche mais mieux vaut faire gaffe à ses doigts / plateaux de jeu / table de la salle à manger de mamie…

    Bref, la réunion de tous ces éléments peut peut-être confirmer le doute, mais mieux vaut être sûr de son coup, et utiliser le maximum de techniques… afin de ne pas se planter et d’accuser un jouer d’utiliser un dé pipé alors que son seul tort a été de le confier à un examinateur incompétent…

    Veuillez noter que la RuéE Vers l’Est a chargé un de ses membres, scientifique de profession, de réaliser un article sur la question des procédures de tests des dés. Nous vous tiendrons au courant et mettrons éventuellement le résultat de ce dur labeur à la disposition de tous, si l’auteur le permet (et éventuellement en échange de quelques deniers devant permettre de faire construire le QG de notre fédération…)

    Si les vilains dés sont démasqués, on passe à l’étape suivante.

    Le caractère intentionnel de l’infraction

    Je vois d’ici certains sourires moqueurs à la lecture de ce titre…

    Et pourtant, il est nécessaire de démontrer ce caractère intentionnel si on veut démasquer le vilain tricheur (Bouh ! Pas gentil !).

    Cette opinion me vient sans doute de ma formation de juriste (voie que j’ai désormais abandonnée pour la joie de centaines de petits enfants que je torture chaque jour en leur assénant des exposés aussi barbants que celui que vous êtes en train de lire), où une infraction à une quelconque règle ne peut être sanctionnée (sauf exceptions, pour les connaisseurs) que si l’on démontre que l’auteur avait l’intention de commettre l’infraction.

    Appliquée à notre jeu, cette règle implique que l’on démontre que le joueur jouait sciemment avec des dés pipés !

    Cela peut paraître niais, mais l’un de vous a-t-il déjà testé ses dés pour vérifier qu’il n’a aucun dé pipé ? L’un d’entre vous pourrait il affirmer que ses dés GW sont bien ceux qu’il a acheté à ses débuts et qu’aucun échange n’a été effectué avec un quelconque dé ramassé sur une table de jeu et appartenant à un autre joueur rencontré au détour d’une partie en club ou d’un tournoi ? Ou encore affirmer qu’il a testé ses dés parce qu’à chaque fois qu’il lançait 10 dés, il obtenait un 6, et qu’il voulait vérifier que ce n’était pas systématiquement le même dé qui donnait ce 6 ?

    Comme je suppose que la majorité d’entre vous n’a jamais effectué le moindre de ces tests, il va falloir démontrer la mauvaise foi du joueur suspecté, car comme dans toute procédure contradictoire, on se doit de présumer de la bonne foi de l’accusé !

    Et là, comme auparavant, on se trouve rarement face à une preuve claire et nette, hormis le cas où le joueur avoue tout, fond en larmes et se traîne lamentablement à vos pieds en implorant votre pardon pendant que l’acide que vous avez déversé sur lui ronge ses chairs…

    Il va donc falloir se forger une « intime conviction » en réunissant plusieurs indices :

    - témoignages d’autres joueurs (qui ont vu un maximum de jets bizarres, qui connaissent bien le joueur, qui ont entendu l’auteur se vanter de ses dés etc.)

    - audition du suspect et recueil de ses déclarations (cela paraît sûrement logique, mais ça l’est encore plus quand on le précise)

    - attitude du suspect : fait il preuve de bonne volonté, en proposant par exemple lui-même aux orgas de tester les dés ? l’auteur collabore t il de son plein gré aux exigences des GO ou cherche t il à avaler ses dés pour empêcher toute détection ?

    Difficile là aussi de trancher…

    Alors, mieux vaut essayer de respecter certaines conditions lors de cette recherche de la vérité.

    Le déroulement de la procédure

    Pour éviter tout problème ultérieur, mieux vaut s’entourer du maximum de protections qui assureront les joueurs du sérieux de la procédure.

    - Mettre clairement le joueur au courant des « charges » qui pèsent contre lui, afin de lui permettre de se défendre et de faire entendre tous ses arguments, voire de faire entendre des témoins de moralité.

    - Mettre son équipe (si équipe il y a) dans le coup, afin de lui permettre d’être tenu au courant des suspicions qui pèsent sur l’un de ses membres, pour permettre à ses membres aussi de faire entendre leurs avis, soit en accusation soit en défense du joueur suspecté.

    Cela évitera notamment les affrontements postérieurs liés à leur non participation à la procédure, ceci laissant planer un doute sur sa pertinence.

    - Les tests devront être effectués selon une méthode fiable qui permettra de vérifier de manière incontestable du bien fondé de l’accusation (cf chapitre précédent), sous les yeux des accusateurs, mais aussi du joueur et d’un représentant de son équipe / fédération, afin de certifier de l’objectivité de la procédure

    J’insiste encore une fois sur l’importance de bien mesurer les conséquences de ses actes quand on cherche à démontrer la culpabilité de quelqu’un (et dans une moindre mesure quand on veut prouver qu’on est en présence de dés pipés) : mieux vaut se tromper en ne condamnant pas une personne coupable que se tromper en condamnant un innocent !

    La présomption d’innocence est donc une notion capitale ici, et en cas de doute, devra profiter à l’accusé.

    Dans le cas de notre joueur, l'équipe d'organisation n'a absolument pas cherché à savoir si le joueur était de bonne foi, la simple « constatation » en comité restreint du caractère « bizarre » de quelques dés par des procédures sommaires, bancales et donc non pertinentes ayant suffi à les convaincre de la culpabilité de celui ci.

    Si la tricherie est prouvée de façon incontestable, comment gérer la suite des évènements ?

    3. La sanction

    En cas de doute non confirmé

    Seriez vous sourds ?

    Si on n’est pas sûr de soi, on ne fait rien.

    Une exception est envisageable si on a opté pour l’optique Fun : dans ce cas, on peut prôner une surveillance du joueur dans les prochains tournois, voire l’obliger à jouer avec les dés des autres.

    Au contraire si on a opté pour la recherche de la vérité et que celle-ci n’a pas permis de démontrer de manière convaincante que l’accusé est coupable… eh bien il est innocent et toute sanction est illogique…

    En cas de doute confirmé

    Plusieurs sanctions sont envisageables, et tout dépend de l’état d’esprit de celui qui s’autoproclame juge : soit son tempérament tend vers la modération, l’esprit d’ouverture et l’espoir que tout être (même un joueur de Warhammer) puisse s’amender, soit au contraire son tempérament tend plutôt vers la répression la plus barbare et la castration ludique du joueur incriminé.

    L’éventail des sanctions est large :

    - simple avertissement suivi d’une période d’essai pendant laquelle le joueur sera suivi de près par les organisateurs et invité à faire preuve d’un fair play sans reproche (finies les charges de coin et autres techniques du viseur…)

    - exclusions temporaires et localisées des tournois (le même tournoi pendant un mois, les tournois de la région pendant deux mois…)

    - exclusions pures et simples des tournois français (avec option monde et univers connu, même si certaines fédérations de Pluton sont réfractaires à de telles sanctions qu’elles jugent quelque peu exagérées)

    Un autre point important concerne la publicité de la sanction.

    Si l’on souhaite que le joueur puisse s’amender à plus ou moins court terme, il parait inopportun de livre son nom / pseudo à la communauté des joueurs, pour éviter tout jugement de valeur tel celui de Jean Kevin lors du tournoi de Triffouillis-les-oies, qui prétend « j’ais perdu contre lui mé cé normal parceke cé tun tricheure, je lé lu sur le forom »

    Un peu de respect de la personne ne fait pas de mal…

    Une des seules choses que l’on puisse affirmer sans crainte de se tromper dans toutes ces histoires de tricheries, c’est qu’elles ne verraient pas le jour s’il n’y avait aucun comportement suspect…

    4. La prévention des phénomènes de tricherie

    Plusieurs moyens sont à la disposition des organisateurs et des joueurs pour éviter l’émergence d’un doute.

    Prêter ses dés est le moyen le plus simple : en proposant ses dés à l’adversaire, ce dernier sera immanquablement rassuré malgré votre triple six sur votre précédent jet…

    Les listes de refus de joueurs peuvent paraître extrêmes, mais constituent néanmoins une base de donnée intéressante pour les organisateurs de tournois, libres d’en faire ce qu’ils veulent.

    A ce titre, la RuéE Vers l’Est remet totalement en cause la sanction qui a frappé son joueur, qu’elle juge injuste, et n’en tiendra aucun compte sur les territoires qui relèvent de sa compétence.

    Les règlements des différents tournois peuvent également avertir les joueurs des conséquences fâcheuses auxquels ils s’exposent en cas de triche, et même prévoir les procédures de détermination de la tricherie.

    A titre d’exemple, il est probable que la RuéE Vers l’Est adopte dans tous ses règlements un article qui stipulerait que « les dés de joueurs pris aléatoirement (en plus des cas suspects et dénoncés comme tels) pourront être testés selon la méthode R.E.V.E. (en cours d’élaboration pour ceux qui ont suivi) », afin de décourager par avance les petits malins

    Pour résumer

    Je rappellerai d’abord que les comportements évoqués ici sont marginaux et ne concernent qu’une infime minorité de cas et de joueurs, et que la grande majorité des joueurs et des organisateurs ne sera jamais confronté à ce type de problème.

    Inutile donc de focaliser dessus et de voir le mal partout !

    S’il ne fallait retenir qu’une chose de cet exposé, ce serait selon moi qu’il convient de faire preuve d’une extrême prudence dans l’appréciation des faits, dans des affaires toujours sensibles, où la réputation d’une personne est en jeu.

    En cas de doute non confirmé par autre chose que sa propre certitude, même tenace, mieux vaut s’abstenir de mettre le feu aux poudres et de risquer de sanctionner un innocent : garder ses doutes pour soi apparaît à ce moment-là comme la meilleure solution.

    Un dernier petit mot concernant le cas du joueur à l’origine de l’affaire.

    Même si nous sommes convaincus de son innocence, nous ne pouvons rien prouver (il n’appartient cependant pas à la défense d’apporter des preuves de non culpabilité, mais bien à l’accusation de prouver le contraire) mais nous continuons à penser qu’il est malheureux dans cette affaire d’être passé d’un simple soupçon, légitime, à une sanction sévère sans qu’il nous ait été fait état de preuve tangible et pertinente.

    Le joueur concerné a été tant surpris que meurtri par cette sanction qu’il juge profondément injuste et imméritée. Il continue cependant de tenter de prouver sa bonne foi, en jouant maintenant avec un nouveau set de dés, en proposant systématiquement ses dés à ses adversaires, en soutenant les regards des joueurs trop prompts à le juger et en leur expliquant les faits, et en confiant les dés incriminés à la réunion des dirigeants de clubs de l’Est, qui les testeront lors de leur prochaine réunion.

    (Certains objecteront immanquablement qu’il aurait très bien pu intervertir les dés suspects… c’est un fait…mais c’est surtout et avant tout une question de confiance...)

    PELLAEON, pour le compte de la RuéE Vers l'Est

    Note importante

    Ce sujet a été ouvert avec l'accord de JB en tant qu'administrateur communautaire, et celui ci veillera particulièrement à la modération de la discussion.

    Une des conditions émise par JB à l'ouverture de ce sujet a été l'anonymat des divers protagonistes, et il est demandé à chaque intervenant de respecter cette condition, sous peine de notification immédiate ou de fermeture du sujet, en raison du caractère sensible du sujet.

    Ce sujet est certes là pour être discuté, mais il est hors de question qu'il tourne au pugilat ou au déballage public...

    Je vous remercie donc par avance de rester pondérés dans vos propos afin de ne pas nuire au sérieux de la discussion.

  8. Les grands dragons noirs sont des dragons articulés en plastique, déjà peints, de la collection DRAGONS (série 2 / dragon du clan sorcier) de chez Mc FARLANE TOYS (entre 16 et 20 Euros pièce).

    J'ai simplement découpé le socle de base sur lequel vient s'enficher le dragon, pour l'adapter à un socle officiel GW.

    20060418boussy220bc.jpg

    Les petits dragons viennent de chez JOUETLAND et sont vendus 5,50 Euros pièce (soit une dépense totale pour 5 dragons équivalente à l'achat d'un seul dragon GW :( )

    Ils sont plus petits et représentent les dragons de l'unité de princes dragons, spécifiques à la liste Guerre de la Barbe (avec des stats proches de celles des griffons, mais néanmoins avec une PU de 5 :blushing: )

    20060418boussy119ve.jpg

    PELLA, dragon master

  9. Salut à tous.

    Après mon armée bretonnienne, postée en page 38, voici ma première armée, celle des Hauts Elfes, dans sa configuration "tournoi Fun Fast and Furious 2006" :)

    Il s'agit donc d'une liste spéciale "Guerre de la Barbe", à 3000 points.

    Les deux premières photos donnent une vue d'ensemble de l'armée, tandis que la troisième concerne les chevaucheurs de dragons, si par malchance ils étaient privés de leurs montures :P (sacré WYSIWYG ! :whistling: )

    20060418boussy029lc.jpg

    20060418boussy030vs.jpg

    20060418boussy328pa.jpg

    Voilà donc cette force prête (enfin :P ) pour le week end prochain

    PELLAEON

  10. à partir de quellle taille d'armée celà devient il intéressant ?

    Celà permet il d'obtenir un avantage par rapport à ses concurents ?

    Pour moi, le moment où il faut avoir une GB, c'est quand on ades unités tenaces, car on a tendance à baser une partie de sa stratégie dessus en général, et on n'est jamais à l'abri d'un jet foireux (même à 10 si si ...)

    Sinon, elle est utile quand on a des unités très chères qui ne doivent absolument pas fuir un CàC, car celà condamnerait l'armée concernée (genre le pavé de 30 lanciers abritant un archimage qui teste à 9 et qui fait 11...)

    Après, comme on en discute justement, ça peut dépendre de son équipement car la GB premet en général d'accéder à une bannière tres chere mais rarement jouée...

  11. Perso je pense que donner une bannière à ce héros est totalement idiot. Seul une armure peut trouver son utilité sur un tel choix.

    Voici un avis bien catégorique ! :lol:

    Le tout est de savoir quoi engager avec l'unité de sa bannière et d'avoir un régiment correct (FDL de 9 par exemple), et il n'y aura pas grande riposte en face.

    Et quand bien même, malgré l'absence d'armure magique, le Gb possède quand même en cas de F5 une sauvegarde relançable à 5, ce qui n'est pas rien.

    Quant à planquer sa GB derrière ses unités de chevaliers, la politesse m'interdit de dire ce que mon allégeance à l'étique bretonnienne en pense... :ermm:

    Quant à sa place, je trouve logique de la positionner au centre du dispositif offensif afin de faire bénéficier le maximum d'unités de sa présence. Si on l'excentre, il faut que ce soit dan un rôle précis (comme dans l'utilisation que j'ai évoquée 3 posts plus haut avec les chevaliers de la quête).

    En plus de 10 batailles en tournois, jamais ma GB, avec sa petite svg 3+, n'a été tuée au corps à corps (bien que le régiment ait été battu, lui, mais toujours en ciblant la troupaille).

    Maintenant, c'est sûr qu'en chargeant un shaggot, seul... ^_^

    PELLAEON, consterné par ce manque de foi en la Dame du Lac ^_^

  12. En parlant de brettonien, coment jouer la grande banniére de brettone qui comme tout le monde le sait est obligatoire ^_^ pour des petites armées <2000 il senble logique de lui mettre une armure magique afin de ne pas offrir 100 pts de victoire gratuit à l'adversaire. Mais la question primordiale est : ou dois je la placer sur le champs de bataille: avec les gros paté de chevaier, plutôt vers l'arriére, au centre , ou sur un flanc ? Et surtout comment lui trouver une reelle utilitée?

    Personnellement, je la place dans un FDL de 8 chevaliers (errants ou royaume, chacun ayant ses avantages), et je l'équipe le plus souvent de la bannière de guerre et de la vertu du devoir, pour un sympayhique +5 ou 6 au résulat de combat (3 pour la bannière et la vertu, 2 pour les rangs, et éventuellement la PU).

    L'ennemi tape rarement dessus, d'abord parce qu'il se prend 7 attaques F5, 3 F4, et 8 F3 dans la tronche avant de riposter :ermm: , ensuite parce qu'il ne connait pas l'équipement de la GB et qu'il préfère taper dans le tas.

    Autre possibilité fragile mais surprenante : dans 5 chevaliers de la quête (ou autres d'ailleurs), avec bannière de la dame du lac et vertu de discipline. Plus de rangs en face et plus de PU, donc le combat se joue uniquement sur les morts des deux cotés (sans compter le +1 du à son propre rang, voire +2 si l'unité elle même porte la bannière de guerre (un peu couteux là quand même). En gros, c'est une unité de 6 cavaliers qui peut gagner face à un pavé de 30 piétons. Surprise ! :lol:

    PELLAEON, bretonnien dans l'âme...

  13. Ca se tente, certes mais c'est vraiment très risqué.

    Evidemment.

    Mais n'oublions pas que nous parlons de hauts elfes.

    Avec eux, aucune tactique n'est assez sûre pour assurer des points faciles.

    Je ne dis pas que cette unité permettra de remporter la victoire à chaque bataille, et certains flaireront sans doute le piège.

    Mais elle reste pour moi intéressante et surtout un moyen de dépasser la réputation des PDC pour les rendre vraiment dangereux pour l'adversaire (et en même temps pour donner une utilité à ce +1 en mvt par rapport aux heaumes d'argent)

    Sur l'unité de PdC avec bannière de bataille, pourquoi ne pas ajouter quelque Etendard du juste équilibre ? Histoire de calmer les frénétiques et donner des sueurs aux tenaces... Là le Slann devient largement plus accessible malgré sa relance de GB...

    Pourquoi pas !

    Personnellement, je me suis dit au moment de la création de liste qu'on donnait à l'adversaire en cas d'échec environ 150 points supplémentaires ^_^

    Quel plaisir de se faire une charge glorieuse de face avec sa cavalerie presque lourde. Surtout qu'intelligemment jouée avec les volant, on peut se prémunir des dangers de la fuite.

    Effectivement.

    Je joue cette unité avec au moins 2 aigles.

    N'oublions pas non plus que cette unité fuit et se rallie sur 10 avec un musicien , ce qui permet d'envisager cette option tactique, peut être sous estimée de l'adversaire de par la valeur de l'unité. ^_^

  14. Je suis surpris que personne apparemment n'utilise cette unité de la m^me manière que moi.

    Personnellement, je l'utilise de manière très offensive, ce qui surprend généralement l'adversaire et permet de remporter le càc (le premier en tout cas).

    Je m'explique.

    Je les mets par 5 avec un champion, et je leur adjoint un commandeur porteur de la grande bannière de Bataille (+1D6 au résultat de combat). Le champion est là pour relever le défi et protéger la grande bannière (svg3+). Mais souvent, l'adversaire pense que la GB est blindée et ne l'attaque pas, et l'effet surprise du résulat de combat apparait.

    Pour info, dans le même tournoi, les résultats de cette unité.

    - contre 4 mino de khorne de face (pas le choix ^_^ ), je perds 3 PDC, mais ma bannière fait un beau 5 et les minos fuient

    - même bataille, les 3 survivants chargent de flanc l'autre unité de minos, et ganent grace à un zoli 4

    - mise en fuite et destruction d'un char EN avec noble qui avait chargé

    - 15 furies de face

    - 40 zombies de face en 3 fois

    - un héros de Khorne sur monture démoniaque

    - dans la même bataille, alors qu'il n'en restait que 3 : 40 gobelins de la nuit de flanc, et 15 orques sauvages de face...

    Alors oui, il faut un minimum de chance au dé, mais un 3 suffit souvent pour permettre à l'effet surprise de jouer, et le commandeur a quand même 3 attaques f4.

    De plus, l'unité ne fait pas trop sac à point et attire assez peu l'attention.

    Et le second signe d'amul se justifie pleinement ^_^

    Quand à la beauté des figs, c'est pas faux... mais j'aime pas de métal et topus mes cavaliers sont basés sur des heaumes d'argent convertis (pour les PDC, peinture plus "glorieuse", et heaume modifié avec adjonction du petit dragon des bannière de lanciers)

  15. En parlant de Bretonniens, je vous rappelle que chez eux, la GB est obligatoire.

    On apprend donc en général à s'en servir, faute de pouvoir s'en passer :D .

    La mienne a en général un rôle plutôt offensif :

    - dans une unité de 8 chevaliers (royaumes ou errants), équipée d'une bannière de guerre et de la vertu du devoir, elle assure 2 points au résultat de combat, tout en ayant une très honnête svg à 3+.

    - dans une petite unité (3 graals ou 5 quêtes), avec la bannière de la dame du lac (annulation bonus de rangs adverses) et la vertu de discipline (annulation sup numérique), elle permet de gagner le combat en se basant uniquement sur les morts dans les deux camps

  16. Merci pour toutes vos remarques.

    Quelques détails :

    En premier lieu, comme promise, voici l'historique de la force de défense du défilé de la hache, mon armée, élaborée en quelques semaines (comme celui de PifPaf :D-_-) pour les besoins d'un tournoi (le dernier Bettancourt).

    Pour le choix des figs :

    - les chevaliers du royaume, sont ceux de la V6.

    - les chevaliers errants sont les chevaliers du royaume V5 avec les têtes casquées des errants V6.

    - les graal sont ceux de la V5 (ceux de la V6 sont à mon gout quelconques)

    - les chevaliers de la quête sont des royaume V6, avec arme lourdes converties, et les têtes non casquées des errants V6

    - les sergents : chevaux royaume V5, bas du corps idem, haut du corps archers V5, têtes archers V6, arcs et lances khemri V6, boucliers maraudeurs

    Pour le choix des couleurs, apres maintes hésitations, j'ai opté pour un schéma particulier a chaque chevalier, avec pour liant la couleur noire des lances de cav et des hauts de tuniques (sauf fig V5) : cohérence personnalisée.

    Pour les caparaçons, c'est de l'aplat + du surlignage noir

    Pour toutes les armures, c'est du brossage de chainmail sur une base noire.

    Pour les gueux, on rajoute un lavis noir.

    Le gravier est le gravier basique GW (eh oui, il y a des fous qui l'achètent :wink: ) non peint.

    Simplicité :shifty: , je rappelle que cette armée a été peinte en environ 7 mois, pour le jeu.

    Quelques photos plus détaillées.

    Voici mon général, le Comte Séverin de Montfort (voir historique)

    20051227bretonnie203fw.jpg

    Une vue générale mais plus proche

    20051227bretonnie243vm.jpg

    Mes sergents montés (ceux là, je les aime beaucoup)

    20051227bretonnie503vn.jpg

    Et enfin quelques hommes d'armes

    20051227bretonnie539lf.jpg

  17. Petite question à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse dans ce (long) post.

    Si j'ai bien suivi, les cavaliers ogres prennent deux choix rares en mercenaires, et un choix spé + 1 chois rare chez les ogres.

    Qu'en est il des armées de mercenaires (qui rappelons le sont le seules à pouvoir aligner des mangeurs d'hommes en choix spé ^_^ ) ?

  18. Houlààà ! Elle est chaude cette discussion.

    Comme l'a rappelé plusieurs fois Merci (drôle de pseudo :'( ), ceci est un rapport de bataille et non une discussion tactique sur l'utilité (ou l'équipement) de telle ou telle troupe.

    Ensuite, quant à la valeur des différents protagonistes, je peux dire que j'ai joué contre Merci à Strasbourg et que ce n'est pas un débutant (bataille ultra tactique Breto contre Ogres (j'en vois qui sourient) qui s'est soldé par une victoire très mineure en ma faveur) et que Nat a gagné ce même tournoi, contre des adversaires de valeur.

    Donc la valeur des joueurs ne peut pas (pour moi) être remise en cause.

    Sur la confrontation ES / Ogres, c'est vrai que l'avantage est souvent aux ES, car leurs faiblesses tenant aux rangs et au sous effectif est dans cette configuration bien moindre que contre certaines autres armées (au hasard, un full infanterie impérial !).

    D'autre part, la liste de Nat est objectivement puissante, avec beaucoup d'immunité à la psycho, tout en gardant une certaine souplesse (tirailleurs, danseurs de guerre).

    Je finirai par saluer Merci et Nat (ainsi que mon frère d'arme Heero) et leur donner rendez vous le 18 décembre à Maiziéres B) .

  19. Etant donné la toute jeune possibilité de prendre des généraux des autres livres comme général mercenaire, je vais ouvrir les débats sur le sujet par mes quelques toutes récentes lectures.

    1/ Considérations personnelles / introduction

    Personnellement je ne joue que des humains et de halfelings par plaisir et par gout plus que par performance donc je ne parlerais que de eux :

    Je pars du principe que les généraux mercenaires venant de la bretonnie et de l'empire ont donc accés aux objets de ces livres mais pas aux vertues par exemple (elles ne sont pas citées donc pas accessibles).

    D'apres ce que j'ai lu dans le doc sur la personnalisation des généraux mercenaires, j'avais cru comprendre que cela ne concernait pas les humains.

    Je me trompe ? ^_^

  20. COMTES VAMPIRE VON CARSTEIN / HOMMES LEZARDS

    Ce dimanche 19 décembre 2004, mes Comtes Vampires ont affronté des Hommes Lézards, dirigés par Robert, qu’ils n’avaient encore jamais rencontré(s).

    Pour cette occasion, le comte vampire Emmanuel Von Carstein s’était adjoint les services de deux nécromanciens (niveau 2) et de son fidèle lieutenant nouveau né Victor Von Carstein. Son armée s’articulait autour d’une solide unité de 25 gardes des cryptes, d’une puissante unité de 9 chevaliers noirs (équipés de la bannière des Tertres) et d’une petite (mais pas pour longtemps) unité de 10 lanciers squelettes. Deux régiments de 5 loups funestes, 3 nuées d’esprits, 3 chauves souris vampires et une banshee gravitaient autour de cet axe de corps à corps.

    La tactique envisagée était de me servir de ma banshee et de mes nuées pour dégager le terrain et bloquer les indésirables, tandis que les autres unités de soutien engageraient le flanc ou le dos des ennemis engagés par les unités principales.

    Le prêtre mage Slaan de Robert (qui avait trouvé refuge au sein d’une unité de saurus) était accompagné de deux Kurac et d’un prêtre skink pour lui prêter main forte. Deux pavés de 20 saurus (dont l’une était immunisée à la psychologie par une bannière magique) et une unité de 4 kroxigors constituaient le gros de son armée. Deux unités de 12 skinks éclaireurs et 3 téradons soutenaient cette force principale.

    DEROULEMENT DE LA BATAILLE

    Lors du déploiement, mes unités se couvraient les unes les autres, les loups funestes et les chauves souris vampires assurant les couvertures de flancs.

    Les hommes lézards faisaient de même en face, comptant sur leurs skinks éclaireurs et leurs téradons pour harceler l’ennemi.

    Pendant les trois premiers tours, les armées ont été relativement statiques, seules les unités périphériques faisant autre chose qu’avancer prudemment tout droit : les trois grosses unités de chaque camp ont progressé à pas de nains les unes vers les autres, chacune craignant les charges des autres ; les phases de magie ont été assez prolifiques, des zombies surgissant de partout (sans grande efficacité), les Foudres d’Uranon et autres Eclairs fourchus décimant les rangs des squelettes qui se reformaient aussitôt.

    Pendant cette phase, on peut cependant noter l’excellente prestation de la Banshee qui dès le premier tour annihile la menace des skinks en tuant 9 des 12 créatures, puis lors du troisième tour anéantit d’un cri funèbre les téradons et leurs cavaliers (après que ces derniers aient eu raison des loups funestes lors d’une charge au second tour). Les nuées d’esprit se virent réduire à 2, tandis que les chauves souris vampires disparurent plus tôt que prévu.

    Les choses s’animèrent au quatrième tour mais allaient vite tourner à la déconfiture pour les troupes vampires qui allaient perdre une de leurs principales unités

    Lors de ce tour, les chevaliers noirs déclarèrent une charge sur les kroxigors mais échouèrent d’un demi pouce, ce qui allait être le tournant de la bataille. En effet, ce qui devait arriver arriva et les énormes créatures chargèrent les cavaliers qui tinrent bon un tour mais qui s’évaporèrent au suivant (en compagnie des derniers loups funestes qui avaient inopportunément chargé le dos des kroxigors), offrant à leurs adversaires une belle vue sur le flanc des gardes des cryptes qu’ils s’empressèrent de charger, anéantissant ainsi leur bonus de rangs.

    Les guerriers saurus se joignirent à la fête mais fuirent (en raison de la victoire globale des troupes vampires) et furent exterminées par les nuées qui avaient chargé leur flanc. Cela ne changea cependant rien au résultat final, les effectifs des gardes des cryptes fondant comme neige au soleil face aux 3 attaques de force 6 de chacun des Kroxigors. Seul resta à la fin le comte vampire Emmanuel Von Carstein, qui vint finalement à bout des 3 Kroxigors restants et d’un Kurac qui s’était joint à l’assaut.

    Privée de soutien, les fragiles lanciers, même soutenues par des zombies venant de partout, ne purent rien contre l’unité de saurus abritant le Slaan. Les saurus sortirent vainqueurs de ce combat où ils avaient pourtant été assaillis de tous les cotés.

    La Banshee fut atomisée par une Eclair fourchu, non sans avoir auparavant éliminé le prêtre mage skink, tandis que la Foudre d’Uranon diminua encore les nuées d’esprits.

    Les nécromanciens furent finalement abattus par les tirailleurs skinks.

    CONCLUSIONS

    Cette bataille, qui commençait plutôt bien, a vite tourné au cauchemar en raison de plusieurs erreurs commises, même si tout n’a pas été négatif et que Robert n’a remporté qu’une victoire mineure (il suffit de regarder l’état des troupes à la fin de la bataille pour s’apercevoir qu’il ne reste plus beaucoup d’hommes lézards non plus). Un retour sur les points positifs et négatifs permettra de ne plus refaire les mêmes erreurs.

    Points positifs / Ce qui doit être conservé :

    - La prestation du comte vampire ne permet aucun doute quant à la valeur de ce général, monstrueux au corps à corps, bien protégé grâce à l’Anneau des Carstein et de surcroît nécromancien de niveau 2.

    - La Banshee a une fois de plus honoré son potentiel destructeur : 9 skinks, trois téradons et un mage skink, et tout cela pour 90 points seulement. Choix obligé (sauf contre les armées immunisées à la psychologie et/ou à fort commandement), peut être même par 2 pour refuser un flanc ou fiabiliser les cris funèbres, jamais à l’abri de mauvais jets de dés.

    - L’utilisation de deux nécromanciens de niveau 2 (en plus du comte vampire) a permis une bonne maîtrise de la phase de magie et l’Invocation de Nehek est toujours aussi déstabilisante pour l’adversaire.

    Points négatifs / Ce qui doit être modifié :

    - Les flancs doivent être protégés à tout prix chez les unités coûteuses (gardes des cryptes et chevaliers noirs) car sans le bonus de rangs, il parait plus difficile pour ces unités (pourtant endurantes) de gagner un combat. Il parait donc indispensables de veiller à la disposition initiale des unités principales, et d’utiliser des unités faibles de zombies (invoquées en cours de partie), bien positionnées pour détourner le danger (notamment pour qu’en cas de victoire de l’adversaire, celui-ci n’ait pas de vue sur le flanc d’une autre unité) ou même pour forcer l’ennemi à exposer son flanc…

    - Ils ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier concernant les chevaliers noirs : une grosse unité de 10 devra se voir préférer (sauf circonstances particulières) deux plus petites de 5 ou 6 (équipées éventuellement de manière différente).

    - Les Nécromanciens devront être mieux protégés, par exemple en quittant les unités qui vont aller « au feu » pour rejoindre une (ou plusieurs) autre(s) unité(s) invoquée(s) à cet effet.

    - Pour vaincre des unités telles les Kroxigors, Ushabtis… mieux vaut compter sur des (bons) bonus de rangs. Des chevaliers ne paraissent donc pas adaptés à cette manœuvre.

    - Les chauves souris, loups funestes, zombies et nuées d’esprits ont été mal utilisés. Les chauves souris doivent harceler les tirailleurs, rechercher les machines de guerre, et pas seulement servir d’écran (d’autres unités sont là pour ça); les loups funestes doivent épauler les charges, être moins attentistes et plus nombreux (entre 8 et 10 par unités pour ne pas être décimés par les tirs de force 3) ; les zombies doivent être bien placés, là où leur présence aura une utilité (pour bloquer une ligne de vue, empêcher une charge, charger dans le dos…) ; les nuées d’esprits doivent servir à bloquer les lignes de vue et surtout mettre hors service une unité dangereuse (Kroxigors…) en l’engageant (et en l’immobilisant) au corps à corps, ces derniers ne pouvant leur causer le moindre mal sans armes magiques (sauf au résultat de combat, problème résoluble par une Invocation de Nehek…).

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