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BloodSnow

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  1. BloodSnow

    Récit(s) warhammer 40k

    Tadam tat'soin Ah, tu me fais plaisir Ged ! =D Alors de un : C''est pas une nouvelle, désolé, parce qu'y a pas de chute ... En fait le récit est pas finis, et, chose bizarre, j'ai pas voulus faire mourir ces pauvres personnages ... x) De deux : ça peut être une bonne idée ! Même si les futurs récits que je voulais écrire ne se déroulaient plus sur cette planète, je/on peut la développer. Au niveau de l'histoire de la planète c'est qu'un embryon, mais il ne demande qu'à grandir ! J'avais l'idée que l'infection avait débutée par un projet fort ambitieux. En fait, une entreprise avait réussis le clonage à grande échelle pour exploiter des ressources dans un milieu très hostiles et ainsi minimiser les pertes vraiment humaines ^^" ( pour les ressources, ça peut être sur la lune de la planète, dans une jungle au sud de l'unique continent ... ). Donc, y'a différentes phases :- Un adepte de Nurgle parvient à corrompre les gènes de la troisième générations et les installations pour exploiter ces fameuses ressources subissent les premiers problèmes. - Les ouvriers et/ou la cargaison est infectée, et contamine les grandes villes, provocants panique,rébellions, émeutes, désordres, exil vers d'autre planète ( enfin connaissant l'Inquisition je doute que des vaisseaux puissent sortir de celle ci). -Enfin mesure d'extermination, enfin, tentative ^^", par les gardes impériaux, l'inquisition, les spaces marines ... Le seul problème qui demeure, est pourquoi L'inquisition laisserait une planète rongée par la crasse saine et sauve ? o_O Et de trois , la fin! ************************************** Zéphyr tremblait, de la tête au pied, son fusil laser semblait bien ridicule face à ça. Ouan était cramponné à son siège, le visage aussi pâle que les pansements à l'aube d'une guerre. « Je rêve, je rêve » Le sergent se mordit la langue, et eût mal. « Vous semblez avoir un sérieux problème » Comment décrire le sentiment que ressentit Zéphyr lorsqu'il se tourna vers l'origine de la voix, et de voir un scout en armure intégrale, regarder lui aussi en contre bas. « Mais, Euh, Qui, Qui êtes vous ? - Ah oui, j'en oublie les formalités, je me présente capitaine Tenfight de l'escouade numéro deux affectée à ce monde, du chapitre des Raven Guard » Sa combinaison noire comme les nuits les plus sombres contrastait avec le rouge de ses lunettes nocturnes, relevées sur le front. « Vous c'est vous que j'ai vus la nuit dernière ! s'exclama Reiz -Oui, il fallait voir si vous ne souffriez pas d'infection, mais je crois que le moment est mal choisis. Nous avons demandé aux oiseaux gris de miner la base de l'immeuble à droite car, comme vous le voyez, le quartier en face de vous est celui qui contient le plus d'infectés. -Oiseaux gris ? Miner ? Mais, et nous ? -Les Oiseaux Gris sont un groupe de survivant de la ville ayant voulus continuer à combattre le fléau. Notre plan consistait à bloquer l'accès de cette route grâce aux débris de l'immeuble, mais vous venez compliquer les choses. -Nous devons nous rendre à fort Kristo » dit Zéphyr -Je crois que vous allez devoir traverser cette marée, tenir le temps que toutes les charges soient opérationnelles , et avant que l'on fassent tout exploser, grimper dans votre engin pour déguerpir le plus vite possible. -Je ... Oh ... Merde ... Faire demi tour était impensable pour la capitaine scout, Zéphyr le savait, il regarda son équipe, puis la horde qui montait lentement vers eux, suivant les traces gluantes de leur héraut. « Reiz, Ouan, Adanac, équipez vous ! » Les hommes se précipitèrent à l'arrière du camion, leur sergent les observa prendre leurs matériels, la peur altérant leurs mouvements. Ses yeux revinrent sur Tenfight. « Vous aussi, Sergent Zéphyr vous devriez les rejoindre, je sais cette marée semble infinie [(- Un peu ouais ! Par l'Empereur on dirait la plage de St Circus en pleine période éruption solaire ! -)] mais ils ne sont que des automates rouillés, la pourriture et la corruption de Nurgle l'aient ont rongés ou vaincus, ils tombent comme vous et moi. Mon équipe va vous offrir un tir de suppression et s'occupera du virus souche dés qu'elle sera prête. -Merci » Le sergent partit s'armer tandis que Tenfight disparaissait comme il était apparut. Reiz sortit le premier, le regard fier, il se positionna devant le pare choc de Pied Léger. Fusil à pompe, sur l'épaule, il vérifia sa lame tronçonneuse accrochée à l'avant bras droit et réajusta les deux rubans de munitions se croisant sur la poitrine. Ouan souffla sur son lance flamme et dans une mimique guerrière, ridicule dans d'autre cas, fit mine de brûler la horde qui n'était plus qu'à 300 mètres. Adanac remonta dans l'écoutille, avec deux caisses de balles pour le calibre .20 Zéphyr passa devant eux, sabre à la ceinture, pistolet bolter pointé vers le ciel. « Adanac, choisit tes cibles, dés qu'elles passent la barre des 200 mètres tu leur fait vivre l'enfer, Reiz et Ouan, restez ensemble. -OK » L'impact des chairs pourries sur le sol se ressentait maintenant que les zombies accéléraient, deux scouts dépassèrent alors leurs positions et coururent s'accroupirent un peu plus loin. Ils prirent le temps de mettre en joue le géant de leur bolter lourd, et firent feu. Un landspeeder les survola, rajoutant une volée de missile sur la cible. Durant quelques secondes, elle fut noyée sous un barrage phénoménal de tir. Puis, quand les gravats et la fumée retombèrent, le reste, c'est à dire une masse de chair verdâtre et brûlée, rampa hors du cratère et de sa faux, lança le signal de la charge. Ceux ci atteignirent leur vitesse maximale, courant comme des dératés bourrés sans but précis que celui de prendre le plus de gamelle. Nombreux furent les ex marchands, ex banquier, ex escroc, ex dealer, piétinés par les ex soldats, les ex ex, les ex gouverneurs et tout les autres. « J'pourrai ptêtre me reconvertir en boucher sur une planète tranquille quand ça sera finis... » Dit alors Reiz face à cet amas de muscle et d'os. « Toi ? Laisse moi rire, tu saurai pas faire la différence entre la viande et les clients ! » Répondit Ouan. « C'est sûr, si y aurait que toi qui viendrait me voir » S'esclaffa Reiz « On en reparle plus tard si ça te dérange pas » Trancha ironiquement le conducteur. Les tirs des scouts furent remplacé par ceux d'Adanac et les éclaireur battirent en retraite comme le landspeeder. Le chasseur au casque rouge alluma sa lame tronçonneuse, Adanac abattait dans un nuage de vapeur les premières lignes, Ouan avançait pas à pas vers la vague imminente. Zéphyr ouvrit le feu, balle et chairs entrèrent en contact, avec une victoire étonnante des projectiles qui continuèrent leur course sur plusieurs mètres, éclatant les crânes, déchirant les tissus périmés. A la puissance de l'acier* se joignit un torrent de feu. Ouan émit un cri continu tandis que les flammes carbonisaient les morts ambulants. Reiz se jeta littéralement dans la mélée, tirant balles sur balles contre les zombies, il fut le premier à trancher au corps à corps. Les rideaux de chairs s'ouvraient sous sa lame. Les ongles, les dents, les tentacules et autre appendices répugnants tentaient en vain de trouver une faille dans l'armure, plutôt simple, du garde impériale. Les trois hommes, secondés par Adanac, se retrouvèrent au milieu des monstres, les cadavres tombaient une fois pour toute au pieds des défenseurs. Zéphyr perdit son pistolet bolter dans le choc, non sans regret, il donna un coup de pied puis dégaina son sabre en créant un arc de cercle meurtrier. Il taillada dans la foule, un zombi au cou à moitié arraché se jeta sur lui, il l'embrocha et d'un geste vif, retira son arme pour parer l'attaque ridicule d'une masse. Le sergent trébuchait sur les corps, ne trouvait plus ses appuis. Il régnait une puanteur ambiante, à cela ajouté aux tourbillons de mouches gluantes qui vrombissaient au dessus des hommes. « Je recharge » Cria Reiz. Le chasseur recula en se précipitant pour charger 12 balles dans son fusil à pompe. Une femme qu'il croyait belle et bien morte voulut aggriper ses jambes de ses doigts tordus. Reiz lui balança sa lame tronçonneuse dans la figure et finit de recharger. Il lança une grenade au dessus de deux monstres habillés comme des clowns. Ces comiques avariés brandissaient des couteaux recourbés, ils évitèrent les premières balles, puis les secondes et au moment où ils bondissaient pour poignarder Reiz, ils furent coupé en deux par une rafale d'arme lourde. Le chasseur remercia Adanac et repartit à l'assaut. La sentinelle sur le camion entamait son troisième ruban de munition sur neuf. L'ennemi n'en finissait pas, il n'avait même pas besoin de viser et les balles tuaient sans difficulté mais à chaque fois qu'il en abattait 10, il en revenait 10. De temps à autre, il descendait une créature volante qui s'approchait un peu trop près ou donnait un coup de main aux autres. Zéphyr se battait devant le camion, Reiz un peu plus loin à droite mais c'était surtout Ouan qu'il l'inquiétait, il n'arrêtait pas d'avancer. Il supprima des anciens soldats qui se dirigeaient vers le jeune inconscient et s'aperçut qu'il était encore à sec. « C'est pas vôtre crasse qui vont arrêter mes flammes HAHAHA ! » s'excita Ouan, un sourire féroce se dessinant sous son masque à gaz. Il devait être à la moité de son carburant et dans son sillage s'entassait les formes noires et craquantes de ses victimes. De temps à autres, il décelait des tirs de sniper, éliminant avec une précision sans failles les plus grosses menaces. « Raah » Les zombies se précipitèrent sur lui mais il les renvoya dans à l'état de cendre avant même qu'ils ne tombent par terre. Il broya de son pied un crâne et continua d'avancer. Un coup sur la droite et ces monstres disparurent dans le brasier, mais ceux de gauche affluèrent. Un coup sur la gauche, mais ceux de droite rappliquèrent. Certains arrivaient même à le contourner et il devait tourner sur lui même. « Merde » Un monstre s'agrippa à son bras droit en essayant de le mordre. Ouan dût alors laisser tomber son arme fumante pour dégager son couteau de la main gauche et lui trancher le cou. Trop tard ... Il dégaina ses deux pistolets laser, abatant, tuant, mais il était encerclé. Zéphyr perdu de vue Ouan, il s'était trop enfoncés dans la masse. Il appela Reiz et tous deux se lancèrent à son secours. Le sergent creusait dans la foule un sillon sanglant que le chasseur entretenait à coup de fusil,de crosse et de lame tronçonneuse. « Pourquoi t'as fais ça Ouan ? » Enrageait le sergent en décapitant un zombi au lèvres retroussées. Son sabre pourtant fin et léger, devenait de plus en plus lourd à chaque coup, il lui restait encore un pistolet et plusieurs chargeur mais si ils ne battaient pas en retraite ils seraient engloutit. Ouan hurla de douleur quand une créature lui arracha un doigt, des larmes de haine naquirent aux coin de ses yeux. Il lui réduisit le cou en charpie d'une série d'uppercut mais un ennemi criard lui sauta dessus par derrière et l'homme bascula face contre terre sur le sols recouverts de cadavres. Le poids sur son dos lui frappait la tête comme un musicien sur un tambour et il sentait d'autres mains l'écartelait de tout les côtés, des points de douleurs apparaissaient sur son bras droit. De ses pieds, il chercha à se relever mais le débile sur son dos le frappait maintenant à coup de pierre. Des étoiles surgissaient à chaque impact, il criait dans la viande pourrie et son masque à gaz comme son masque était emplis de putréfaction. Zéphyr tira son pistolet de sa ceinture et fit disparaître la tête du zombi hystérique chevauchant Ouan dans un « Woap » électrique. Reiz arriva à ses côtés pour délivrer une salve meurtrière sur les assaillants du trio. Le sergent s'agenouilla auprès du conducteur sans pour autant arrêter de tirer. « Reléve toi par l'Empereur ! -Ma main ! M'ont bouffé la main » Sanglota Ouan -Reiz une arme ! -J'ai plus rien ! Merde, ADANAC ! » Mais la sentinelle avait disparue du toit du camion, envahi par de petites créatures. « Ta main ? » réalisa Zéphyr. Il essuya sa lame sur une arête de son armure et sans hésiter trancha le bras de Ouan à auteur de l'épaule puis il appliqua directement les bandages coagulants, avant de se relever pour repousser une nouvelle vague. Pendant quelques secondes, l'hurlement de Ouan concurrença les gigantesques vibrations qui s'approchaient d'eux pour succéder à des pleurs. « Reiz grenades ! » Le chasseur obéit et le court horizon fut embelli par un fleurissement de bouquets de feu et d'une pluie de chairs. Le sergent souleva l'homme blessé et, couvert par Reiz, se replia jusqu'au camion. « Plus de munition » Le chasseur posa son fusil à pompe sur le capot et saisit le fusil laser à côté. Il épaula et mitrailla le nouvel arrivage de cadavres ambulants tandis que Zéphyr installait Ouan sur le siège du copilote en lui donnant un des pistolets. De lourds pas résonnèrent à nouveau et au dessus des têtes immondes des esclaves de Nurgle, apparurent quatre silhouettes de géants. Le corps jaunis, enrobé de pus, recouvert d'une couche d'insectes, les yeux de mouches, ces quatre nouveaux adversaires avançaient les bras le long du corps comme des robots en faisant claquer une longue et visqueuse langue à quelques mètres devant eux. Adanac surgit alors avec un lance roquette sur l'épaule. « Content de vous revoir les gars ! » Et sur ses propos, il tira sur la plus proche des monstruosités qui éclata comme un fruit trop mûr. Une voix grésilla dans leurs oreillettes : « Toutes les charges sont posées, explosion dans une minute » « Pas trop tôt ! Reiz au volant ! Adanac, assis toi à côté du héros! » Les hommes s'exécutèrent, Zéphyr courut à l'arrière du camion pour prendre un autre fusil laser et remonta Pied Léger en marchant tout en tirant sur les zombis. Le moteur gronda, comme le grognement pressé d'une bête impatiente de mettre un terme à cette bataille. Les roues pataugèrent quelques instants dans cette boue verdâtre, puis, portèrent le lourd chargement pour se lancer dans la descente. Le sergent s'agrippa à la barre de fer à la fin du camion. Une détonation phénoménal lui vrilla les oreilles, un énorme craquement qui fit vibrer les alentours, et, à sa droite, le bâtiment s'enfonça lentement dans un nuage de poussière et de gravats. Il bascula avec une certaine élégance en avant, son ombre rongeant petit à petit la route. Les ponts et les passerelles suspendus rompirent et de nombreux morceaux se précipitèrent vers le sol, écrasant les créatures par dizaine. « Allez Reiz Grouille ! » Pied léger atteignit sa vitesse maximale, dépassant les géants aux yeux de mouches sans qu'aucun d'eux n'est le temps de les toucher. Les monstres percutaient comme des insectes ,avec une pointe de ridicule, le pare brise du camion, passant par dessus bord sans le ralentir. L'immeuble vacilla dans un orage de détonations, éclipsant la lumière du soleil couchant. Les zombis comprirent enfin le danger et le peu d'instinct qui leur restaient les poussèrent sur les bords dans une tentative lamentable d'échapper à la pluie de pierre. L'engin s'échappa largement de cette menace et lorsque le bâtiment finit par rencontrer le sol dans une avalanche de bruit à réveiller les morts, ils passaient la porte extérieur. Pied léger retrouva son calme sur la route qui filait vers Fort Kristo, son aspect rudimentaire et sa carlingue noire de suie illuminée par les derniers rayons sanguins. Zéphyr fit un signe aux land speeders qui les survolaient, et les engins des Space Marines s'envolèrent vers le nord. « Adanac, comment va Ouan ? -C'est bon, aucune trace d'infection, et ... ses pupilles sont normales -Bonnes nouvelles, toi Reiz, ça va ? -J'aime pas conduire, c'est chiant ! Pourquoi c'est pas Adanac ? -On dirait un gamin Reiz, grandit un peu ! » Lui répondit Zéphyr dans un demi sourire. -Tu dira ça à la centaine de sales tronches qui vont enfin connaître le repos éternel ! -Espérons ... » Voilà =) Bon la fin fait un peu Rock'n Roll, mais bon ^^
  2. BloodSnow

    Récit(s) warhammer 40k

    Pas de réponse ? Bon la suite =D ************************************* « Bonjour ... » Les paroles de Reiz furent absorbés par le silence, la pièce était bizarrement déserte. La lumière filtraient des stores baissées des fenêtres et faisait danser les particules de poussière. Le comptoir au fond à gauche et une étagère grise remplit de babioles étaient les seuls meublements. Zéphyr s'approcha du fond pour rencontrer l'ancien propriétaire du lieu. Un homme bien habillé pour sa fonction, mais l'abondance de sang sur sa gorge et sa chemise laissait perplexe. Le cadavre asséché tenait lui même le couteau qu'il l'avait mis à mort. « Hé, ce mec c'est suicidé ! Vraiment accueillant!, On devrait p' être allez par là » Dit Reiz en désignant une porte au fond de la pièce. Il s'avança pour l'ouvrir, et appuya sur la poignée. La porte s'ouvrit brusquement d'elle même et heurta l'homme sur le nez ,une nuée de rats en sortit dans un concert de couinement. « Brraah, fais chier ! » Le sergent aida Reiz à se relever et s'approcha de l'encadrement avec prudence. « Oh, Vous , dont le divin regard est tourné vers la vrai lumière, accordez nous un morceau de Votre courage pour propagez Votre vérité et bannir les ennemis de l'Impérium » Entonna Zéphyr « Que nos balles réduisent ces pantins périmés en cendre qui célébreront notre victoire, pour que cette planète respirent enfin l'air pur » continua Reiz « Et, en avant » finit Zéphyr. Il mis un pied sur une marche en fer qui descendait dans un couloir noir d'encre. Le faisceau de la lampe vint dévoiler entre deux murs rongés par l'humidité, une autre porte ouverte sur une salle de contrôle où des dizaines de tuyaux partaient d'une console éteinte. Les seules lumières émanaient des torches tremblantes des serviteurs de l'Empereur qui trouvèrent à leur gauche une ouverture fermé par une plaque de fer. On pouvait lire sur celle-ci « Éloignez toute forme d'énergie non-protégée » « Oh ? » Murmura Reiz « Interdit de se servir des armes de tirs. » Il poursuivit en contactant Ouan et Adanac « Je crois qu'on a trouvé, on arrive à une salle qui doit passer sous votre position. La pompe doit être là SSHçu » Reiz dégaina son couteau et ouvrit la porte, un long très long couloir longé par d'énormes conduits sortant du sol pour bifurquer le long du mur. « Là un corps » désigna le chasseur en montrant un cadavre adossé en travers du passage Comme si il s'était reconnu le soit disant mort tourna ses yeux laiteux vers les visiteurs, grogna et partit à leur rencontre d'une démarche chaloupé ,expliquée par l'absence de pied droit. Les ''vrai'' hommes restèrent glacés d'effroi. Zéphyr se ressaisit alors et sortit sa dague. Le zombi se battait comme au ralentit et il ne fallu que quelque mouvement au sergent pour le mettre hors de combat. « Grouille Toi Reiz ! Cherche la pompe je te couvre ! » Le destinataire parti inspecter les différentes valves aux intersections de la tuyauterie. Le sergent s'avança jusqu'à la fin du couloir pour voir qu'un trou creusé à la base du mur ne devait pas être dans les plans initiale de la station. « Je crois que j'ai trouvé ! Ouan, Adanac, regardaient si y'en a qui sort » Le crissement du métal indiqua que le chasseur ouvrait la valve. « Ssssh Bon Sshhh répète Bon ! Ouais, allez on s'arrache ! » Reiz la laissa ouverte et suivit Zéphyr qui débouchait sur l'escalier. A leur gauche, les employés de la station venaient gentiment leur dire bonjour de leur mains écorchées. Le sergent sursauta et dégaina son couteau. « Monte Reiz, monte! » Il envoya un uppercut qui détacha la tête du premier, puis enchaîna sur un coup de couteau pour trancher la main du deuxième. Zéphyr fit volte face et monta le plus vite possible les escaliers. Derrière lui les râles du décapité et de ses deux amis ne s'éloignèrent pas, le sergent trébucha sur la dernière marche et s'étala de tout son long. Un visage décomposé apparut dans l'encadrement de la porte, il poussa sur les coudes pour se mettre hors de porté de la main putréfiée lorsqu'une violente secousse lui vrilla les oreilles, emportant le haut du corps du zombie. Reiz l'aida à se relever avant d'enchaîner sur un autre tir : « Cette fois ci, c'est vous qui passez devant ! » Zéphyr sortit du bâtiment, le monde présent le sidéra, Adanac debout sur le toit du camion, un lance grenade entre les mains, tirant sur des centaines de putréfiés venant sur la gauche et Ouan regardant de tout les côté et abattant avec une peur évidente les plus proche du poste du conducteur d'un petit pistolet. Reiz le rejoignit. « Oh! Par le trône ! -Mon ami, il est temps de montrer la sortie à ces tas de viande périmé -Yeah ! -Sergent, on a assez de carburant pour rejoindre le fort! » Hurla Adanac en hoquetant à chaque détonations de son arme. « Mais la pompe est toujours accrochées ! -D'accord, laissez la ! » Un cordon de créatures se formait déjà pour intercepter les nouveaux arrivant. Zéphyr épaula et fit feu, créant une brèche fumante à travers la chair crépitante. il bondit par dessus les restes pour grimper à côté du conducteur tandis que Reiz s'accrochait à l'arrière. « Vas-y Ouan ! » Pied léger, rassasié, démarra en trombe, écrasant les piétons qui essayaient, en vain, d'arrêter le camion de leurs bras tendus, puis arrachés. Un crac soudain indiqua que la pompe avait cédée, le sergent ouvrit la porte et s'adossa au tableau de bord pour faire feu sur la borne d'essence, d'où coulait un liquide transparent. Une vague de chaleur les enveloppa pendant qu'une gerbe de feu montait dans l'air, projetant des morceaux de carcasses calcinées un peu partout. « Brochette partie ! » s'excita Ouan en toussant, « Trop fort sergent ! On peut rejoindre le fort ! -Bien, Adanac, ça va ? L'arrière du camion a pas trop souffert ? -Quelques plaques ont pris cher, mais on va dire que ça va tenir. -Ok, Reiz contacte moi ces foutus bureaucrates et demande leur un chemin direct sur notre point d'arrivée. -Jm'y met tout de suite ! » Zéphyr souffla un bon coup et s'affala contre le siège. « Ccrr, ici Qg à Béluga, on vous reçoit Crrr, nous vous transmettons l'itinéraire sur votre tableau de bord. Crrrrr ... Crrrr Avez fait ? Nos radars indiquent une activité anormalCrrr -Activité anormale ? Répétez Qg , répétez ! -L'une des cellules ssouches du viCRR est dans votre secteur CRRR dégagez immédiatement CRRRR -Oh non, merde ! Sergent, on a un problème ! On a l'itinéraire mais l'une des cellules souches est dans le coin ! » Ils avaient regagnés la voix principale et traversaient maintenant un centre ville délabré. De nombreux bâtiments noir de suie laissaient leur intérieurs à vif, comme un cadavre à un médecin légiste, les rez de chaussé étaient tagués, leurs vitres éclatées. Les routes criblées de cratère, encombré de vestige de véhicule et de cadavre rongés craquaient sous le poids considérable de Pied Léger. « Un virus souche ? Manquait plus que ça ! Et il est où ? -Dans notre secteur, je sais rien d'autre -Adanac, t'as entendus ? Reste vigilant -Vous inquiétez pas -Ils ont rien dit d'autre ? -Non rien » Adanac posa son lance grenade sur le rebord de l'écoutille et vérifia les munitions du calibre 20 qui grinça lorsqu'il l'orienta vers l'avant. La cité n'en finissait pas, mais à un kilomètre tout droit, la route se surélevait et passait entre deux gigantesques immeubles, les plus grands, qui étaient autrefois le siège d'une grande société multi-monde qui traitaient dans les compléments alimentaires et les protéines additifs. Normalement, un pont suivrait, puis une autre ligne droite et il sortirai enfin de cette ville pourrie, mais cette superbe nouvelle, encore une fois, le mettait à cran. Il ressaisit son lance grenade, tripotant le viseur. « 474 jours, ça faisait 474 jours qu'il était là, sur ce monde crevant dans la pourriture, 473 jours de trop. Le premier fut un des meilleurs de sa vie, les promesses de gloire, les trophées, les armes et armures, brillantes comme si elles sortaient des ateliers, les amis, les blagues, l'excitation ... Et maintenant ? Oh, il devait bien lui rester quelques amis, en train de manger ses autre amis mort avec des bouts de trophées, le corps criblé de '' super armes '' » Un lent soupir vint sortir des poumons d'Adanac, se muant en hachement rapide. « Hein ? ». Le soldat leva la tête, au dessus d'eux, au niveau d'un pont reliant les deux constructions, une machine volante à l'hélice sifflante s'approchait d'eux. « Merde, qu'est ce que c'est que ça ? Zéphyr appareil volant ennemi droit devant! -Comment ça ? -Un hélicoptère, genre ancien, en mauvais état droit pour nous. -Z'avez entendus les gars ? À vos postes ! » Adanac dirigea sa mitrailleuse vers la cible volante, avec sa carlingue décoloré et ses plaques grossièrement soudées, on aurait plus appelé ça une épave volante. Néanmoins de vrai projectiles partirent en direction du camion et il n'avait pas envi de tester leur efficacité. Ces tirs frôlèrent Pied Léger ,lacérant le bitume derrière lui, l'homme riposta, touchant la partie gauche du véhicule, plusieurs silhouettes accompagnèrent la chute de débris et '' l'hélicoptère'' les resurvola. Tandis que les pneus broyaient les résidus, Reiz farfouillait dans les caisses. Il ouvrit une longue boite et sortit ce qu'il cherchait : un lance missile à guidage magnétique. Il se précipita à l'arrière du camion. L'objectif entrait juste dans son champs de mire, il n'hésita pas et tira le traceur qui toucha au but. Le viseur de l'arme afficha un chargement pendant que Reiz essayait de garder l'épave volante en visuel. « Allez ... Allez ... Yes ! » Une rûne rouge indiqua le verrouillage, le petit bip sonore fut suivit d'un « FFSSHHHHH » un peu plus bruyant et d'un nuage de fumée. Adanac observa le missile heurter l'avant de la queue de la machine dans une explosion qui la sépara en deux. Tandis que la première partie n'attendait pas pour confirmer la loi de l'attraction et s'écraser contre un immeuble, la seconde moitié de l'engin fut dévier vers leur position. Des dizaine de petites boules tombèrent aux alentours, dont certaine sur le toit du camion. Ces choses, grandes comme des têtes humaines, remuèrent dans leur substance gluante et verdâtre. L'homme dégomma les premières de son pistolet, les autres accélérèrent alors le mouvement et montrèrent des visages décomposés aux orbites vides et noires pour se lancer à l'assaut, portés par de petites pattes remuantes à la base de leur crânes. Adanac, effrayé les renvoya à coup de crosse ou de balles, mais une d'elle parvient à traverser sa garde et elle planta ses croc jaunies dans le casque du brave soldat de l'Impérium. « Aah! Saloperie ! » Il lui tira dessus à bout portant, éclaboussant sa visière et son masque de liquide fumant. « ça va là haut ? Demanda Reiz » -On ne peut mieux » répondit Adanac en touchant fébrilement son masque pour en vérifier l'état. Reiz rangea l'arme lourde à sa place, la déposant comme une relique et repris son fusil à pompe. Ah, son bon et fidèle fusil à pompe qu'il accompaganit depuis son arrivée, six mois, en même temps que Ouan. Lui et son arme avaient ôtés la vie à une cinquantaine de mutant et ils ne s'arrêteraient pas là . Le chasseur bascula violemment en avant, sa tête heurta le sol et son fusil glissa à l'autre bout du camion. « Wow ! C'est quoi ce bordel ? » -... » La ligne de Zéphyr n'offrait que des grésillements, le pouls de Reiz accéléra, il récupéra son arme et sortit par l'arrière du véhicule. Il posa les pieds sur le goudron chaud, leva les yeux vers le ciel nuageux et gris, mais comme éclairé de l'intérieur. Il déglutit. « Adanac ? Hé qu'est ce ce qui se passe ?! -... Merde » Adanac ? » Reiz remonta en courant le long de '' Pied Léger ''. Zéphyr venait de sortir du camion, fixant une chose qu'il ne voyait pas. Ils se trouvaient à une cinquantaine de mètres des deux méga immeubles, sous un réseau de passerelles aériennes, au sommet de la surélévation. 500 mètres plus bas, un millier, non, non ! Une dizaine de millier de zombies surgissaient des deux côtés de la route, s'agglutinant au centre de celle ci. Mouvant comme une masse d'asticots, refluant dans un râle continue. L'air était pourri par une colonne de mouche grosse comme des oeufs,et par des créatures plus ou moins grandes criant et caquetant. La scène était terrifiante, quatre hommes et leur engin, au dessus de millier de cadavres ambulants. Et la terreur s'amplifia encore quand, de cette foule considérable, sortit le virus souche. Grand comme trois hommes, sa langue faisait deux fois sa taille et traînait par terre ou claquait au dessus de sa tête boursouflé et avarié par endroit, comme sous son troisième oeil qui pleurait un liquide jaunâtre. Sa double mâchoire s'anima pour laisser passer un flot de déjection qui inonda le sol devant lui. Un bras sortant de son ventre prêt à éclater s'était muté en faux, et de celle ci, le monstre tranchait quelques acolytes qui passaient trop près.
  3. A ceux qui veulent se plonger dans un superbe univers, incroyablement riche, de vrais joyaux, Les Salauds Gentilshommes, deux tomes parut ( sur 7 normalement ): - Les mensonges de Locke Lamora - Des horizons rouge sang De Scott Lynch.
  4. BloodSnow

    Récit(s) warhammer 40k

    Hop, the next ! ***** Trois heures plus tard ils aperçurent les hauts gratte-ciels de Colombe. La voie de gauche obstruée par des centaines de véhicules laissait une idée de la panique qu'il avait dû régner ici. L'astre solaire semblable à une lune en fusion à travers l'épaisse couche nuageuse déclinait lentement . Les premiers bâtiment, des maisons basses en béton, étaient aussi vide que la boite crânienne de certains politiciens corrompues. Reiz maintenant aux aguets, chantait à voix basse l'hymne des chasseurs de Kerkoa. Pied-léger passait en vrombissant dans les rues désertes, broyant les morceaux de métal en travers. Adanac ,appuyé contre une caisse de ration à l'arrière du véhicule, les pieds dans le vide, gardait précautionneusement son fusil serré contre lui. « -Merde !!! » Les pneus crissèrent sur le revêtement abîmé, le poids du véhicule emporta le camion bien plus loin que Ouan l'avait estimé, et la silhouette qui errait sur la route fut percutée de plein fouet. Du sang éclaboussa le pare brise tandis que le corps de l'inconnu se faisait broyer sous les roues. « - Contact inconnu, euh, neutralisé ! » Hurla Zéphyr « Je vais jeter un coup d'oeil, Ouan laisse le moteur allumé » Le sergent mis pied à terre et sortit son pistolet. Il marcha jusqu'à l'arrière du véhicule en adressant un signe de la main à Reiz qui se voulait rassurant. Une grosse tâche cramoisie s'étalait sur quelques mètres. Adanac sauta pour le rejoindre. « -Infecté ? -Sans doute, il a pas bougé quand on lui a foncé dessus. Bon, en fait on dégage ! Faut pas rester là! -Sergent ! » Hurla Reiz « Ils sont là » Des allées tout à l'heure vides, sortaient maintenant des dizaines de '' citoyens '' aux pas lents et aux yeux exorbités. « - Demande autorisation de faire feu » Continua le chasseur. Le sergent regarda tout ces visages baveux et purulents s'approcher de lui dans un râle continue. « Bordel Zéphyr je tire ! » Les paroles de la sentinelle furent suivis d'un tonnerre assourdissant qui le tira de sa torpeur. Il abattit le plus près d'un tir dans la tête avant de remonter dans le véhicule pour s'asseoir à côté d'un Ouan stressé comme jamais. « Démarre, Démarre ! - Vroum petit camion ! Allez » Le bruit du moteur s'amplifia pour s'ajouter aux détonations et pieds légers dansa sur les passants décharnés. Un zombi tenta de sauter sur le toit depuis un un bâtiment mais il s'écrasa lamentablement sur la face, à une dizaines de mètre d'Adanac qui remontait lui aussi. « Ouais t'es le meilleur Ouan, Go ! » Reiz, un sourire féroce aux lèvres, expédia sans pitié les dizaines et les dizaines de créatures qui tentaient vainement de s'accrocher au camion. Certaines couraient bien plus vite que les autres, bondissant en ricanant et sautaient sur le toit. Le chasseur dégaina alors son épée tronçonneuse pour les accueillir comme il se doit. Adanac regardait une masse compacte de membres se précipiter sur l'arrière du véhicule. Il épaula le lance-roquette et visa ce géant constitué de bout de cadavre, aux trois têtes hurlantes. Il fit passer son cigare de l'autre côté de sa bouche et approcha la lunette de visée prés de son oeil. « Tiens cadeaux à papa Nurgle » Le tir partit, déséquilibrant le soldat qui tomba à la renverse. La roquette explosa au milieu du golem de chair, ne laissant qu'un nuage gras et une paires de jambes en lambeaux qui tombèrent juste après. « C'est bon, on les a semés ? Demanda Zéphyr -Oui, je crois bien répondit Ouan en regardant dans le rétroviseur. -Menace éliminée » transmit le sergent sur la fréquence locale. Il entendit les soulagements grésillants des autres membres de l'escouade. « Plus qu'une heure avant le coucher du soleil et trente kilomètres d'essence » La trappe s'ouvrit et ils entendirent la voix d'Adanac : « Y'a une station de ravitaillement dans le centre ville, à dix kilomètre d'ici -Super mais on attendra demain, le centre ville la nuit c'est pas la dernière chose que je voudrais voir ! -C'est sûr » Zéphyr indiqua un vaste parking désert à l'extrémité d'une route menant au sommet d'une colline urbanisée. Pied léger dû déployer toute son agilité pour l'atteindre et l'essence diminua encore, mais au moins ils avaient un semblant de sécurité. Ouan gara le véhicule parallèlement au grillage le plus éloigné de l'entrée et les hommes descendirent pour installer quelques défenses sommaires. Adanac posa un faisceau laser devant le portail, s'il venait à être coupé, deux projecteurs placés devant l'entrée révéleraient le ou les inconnus. Reiz sortit les lunettes nocturnes et le conducteur s'occupa de poser une mitrailleuse sur un axe de 360° à deux pas du camion. « La nuit va être courte, Adanac il est 9 heure duu soir, tu prends jusqu'à minuit, Reiz de minuit à 3 heure et je finirais pour six heure. - Et moi ? » demanda Ouan " -Tu dois rester frais et dispos, un conducteur fatigué et un conducteur mort ! Lui répondit Zéphyr -Ah bon ?» Déclara Reiz dans un bâillement phénoménal -Allez à vos postes » finit Zéphyr Adanac grimpa sur le toit et s'installa dans l'écoutille. Reiz et le sergent partirent dormir à l'arrière tandis que Ouan s'affalait sur le siège du pilote. Reiz regarda l'heure dans le boîtier incrusté dans l'écoutille, 2 heure. Il tendit les mains bien haut et- fit craquer son cou avant de s'appuyer de manière plus confortable . Il leva les yeux et regarda le ciel noir et ses milliers d'étoiles voilées par une couche invisible, comme si l'on regardait une bougie à travers une vitre embuée. Son regard redescendit sur terre pour scruter les ténèbres environnants la rue en face de lui. Le chasseur devait être très fatigué car il voyait une paires de lumières rouges rapprochées. Il cligna des yeux mais elles étaient toujours là, elles bougeaient même ! Juste derrière le portail. Reiz déverrouilla le calibre .20 et l'orienta vers ce mystère. Mais au moment où il enlevait la sécurité, elles disparurent. L'homme resta figé, attentif. « Ouais, et après plus rien ! - Faut arrêter l'huile de vidange Reiz ! » plaisanta Ouan -Mais c'est vrai! » rétorqua t-il -Je sais bien, c'est pour ça que je plaisante, ça me fout la trouille ! -De toutes façons si tout va bien on aura quittés la ville ce soir » Intervint Zéphyr « Si tout va bien » Souligna Adanac « Allez, en avant, Adanac passe avec Ouan -Ok » Les hommes ramenèrent le matériel de défense et prirent position. Il fallut cinq minutes à Ouan pour sortir Pied-léger et cinq autre pour le ramener sur l'axe principal. Le conducteur utilisait le pare-choc renforcé du camion pour pousser les véhicules en travers, de temps en temps ils devaient descendre pour démolir un muret de briques assemblés à la va vite. Zéphyr surveillait la route par laquelle ils étaient passé et essayait, sans succès, de recontacter le QG. « On entre dans le centre-ville » prévint Ouan. Les bâtiments se firent plus haut et plus élaborés mais pas forcément plus beau. Des arches et des ponts reliaient ces méga-structures, faisant penser à des centaines de toiles d'araignées tendues entre des branches. Les façades vitrés reflétaient la lumière atténué des rayons de soleil sur le paysage urbain. « Tourne à droite » Ordonna Adanac Le conducteur obéit et s'engagea sur une route auxiliaire a deux voie. « Encore à droite » Le camion ralentit et pris une route entre deux grands immeubles insalubres et passa sous un pont. « Là à gauche ! » Une station service aux vitres noires et aux murs de béton se trouvait sur le côté de la chaussé. Pied léger s'inséra entre deux ''comptoirs'' d'essence. Zéphyr sauta à terre et s'approcha du distributeur, l'écran sans vie lui donna envie de vomir. « Le contact est mort, pas d'électricité rien! Merde, par le trône , on a fait ça pour rien ! -Hé attends, il doit bien avoir une vanne au sous sol » dit Ouan « T'es sur ? -Normalement oui, après faut qu'y est assez de pression pour que l'essence remonte -Mmh » Zéphyr réfléchit « Reiz c'est ton jour de chance, tu descend avec ton sergent adoré faire une inspection sanitaire ! -Oh, yes! Je vais chercher mes outils et j'arrive -Ouan, Adanac, restez ici avec Pied-léger. On reste en contact radio, si quelque chose se passe mal, tirez vous de là -Ok, bonne chance sergent Merci » Zéphyr pris une dague qu'il glissa dans sa botte, son pistolet et son fusil laser. Le chasseur le rejoignit avec son fusil à pompe et deux lampes torches. Ils s'approchèrent de la double porte vitrée du magasin , fermés. Reiz recula et fit exploser la serrure, il grimaça quand le tir résonna violemment dans tout la ville. « Hé bien, que la fête commence » Déclara Zéphyr
  5. Tadam Ta'tsoin ! Voici une histoire plutôt courte dans l'univers 40.000, sur une planète inventée pour l'occasion pleine de zombis =D . Alors, comme j'ai finis d'écrire le texte, je sais pas si je le mets tout de suite comme ça en entier, ou si je le fait par petit bout. Je commence donc par un petit morceau et vous me direz, la suite viendra demain ( entière ou pas). J'avais plusieurs questions qui me sont venus au cours de sa rédaction mais j'men rappelle que d'une seule : C'est en quelle matière un bolt ? Au niveau de l'histoire, j'espère qu'elle a un minimum d'intérêt et désolé d'avance pour les fautes et les répétitions ! Si vous avez des questions, n'hésitez pas ! J' pourrai pas répondre à toutes mais j'essayerai ! En passant, je fais une ptite pub pour mon blog de dessin : http://taukool.skyrock.com/ si vous avez le temps =D ***************************************************************************** « Quoi, qu'est c'que t'as dis ? -En gros, on est foutue -Non, attends, non qu'est ce que t'as dis -Payplan a été abattu à soixante-dix kilomètre de là ! -Merde, mais comment, quoi, où. Merde ! -Ouais c'est le mot. On a même pas assez de carburant pour aller jusqu'au crash, en plus c'est un vrai marécage. -Et nous ? ... Bon ! Rah ! Ouan et Reiz sont au courant ? -Oui, ils attendent tes ordres -Bon, remontez dans le camion. Vérifiez l'état des armes -Ok, j'y vais » Zéphyr passa une main sur son masque à gaz, indispensable pour filtrer l'air saturé de toxine « On est mal ». L'aérocargo qui devait venir les ravitailler reposait entre vase et eau croupis et le plus proche avant-poste se trouvait à cent cinquante kilomètre au nord. Le sergent mis son fusil laser en bandoulière et descendit du tas de gravats. Sur le chemin boueux en dessous, ses trois hommes rangeaient les tentes qu'ils avaient installé contre les flancs du grand camion noir de suie. Surnommé ironiquement ''pied léger'' il mesurait environ quinze mètre de longueur sur cinq de largeur. Des plaques de métal soudées recouvraient des caisses remplis de vivre, d'armes et de munitions. Ils devaient atteindre le fort Kristo à deux cent kilomètre à l'ouest du continent mais avec de l'essence pour seulement cent, leur mission devenait impossible, pour être optimiste. Ouan lui tendit une gourde d'eau, malgré l'épaisse couche de nuage gris la chaleur n'en demeurait pas moins écrasante. Grâce à une paille qu'il inséra au niveau de la bouche, il put avaler quelque gorgée d'eau. « Bon, vous êtes prêt ? Je sais notre mission continue de tourner au cauchemar et on va devoir traverser les ruines de Colombe, car on peut plus faire de détour et faut absolument qu'on trouve de quoi rassasier notre danseuse. Ouan tu conduis, Reiz tu t'installe en haut et Adanac tu restes avec les bagages. » Reiz, le seul au casque rouge sang grimpa sur le toits du camions grâce aux échelons et s'installa dans l'écoutille. Il déverrouilla le calibre 20 de geste expert et s'appuya confortablement contre un morceau de matelas crevé. Zéphyr fit le tour du camion pour vérifier qu'ils n'avaient rien oublié et s'assit à coté du pilote. Ouan démarra, le moteur puissant vrombit et actionna les huit roues dans une fumée grasse qui s'échappa sur les cotés par deux tuyaux d'échappement. « C'est partit ». ''Pied léger'' sortit des amas de gravats pour prendre une route goudronnée qui filait plein Ouest entre les champs gris et les forêts carbonisées. Reiz comptait le nombre d'animal mort sur la route, un sacré défi, quand il entendit Adanac répondre à la radio, dans l'espace laissé vide entre les amas de caisses et la cloison de la cabine de pilotage. « J'espère que c'est une bonne nouvelle parce que là, on collectionne les emmerdes! » Ils étaient partis de Waï-city voilà trois jours avec deux camions ,une jeeps et dix hommes. Ils leurs restaient moins de la moitié, mais ils devaient continuer, on les attendaient. « Fichu pont ! T'avait que trente tonnes à supporter » Reiz laissa sa tête reposer sur le rebord de l'écoutille. « D'accord » Adanac termina la session pour ouvrir la trappe qui permettait de communiquer avec l'avant. « Ils peuvent limite envoyer un remorqueur dans deux jours, à Ramh, un ptit village après Colombe Mais quelle bonne nouvelle » S'esclaffa Ouan en levant les mains du volant « Et pourquoi pas demander aux infectés de venir prendre le thé directement avec nous? On fera une grande fête et y' aura plein de ballons -Euh occupe toi du volant » lui dit Zéphyr -Ouais, Ouais, C'est ça » répondit-il « J'emmerde le QG, j'emmerde Dr Frankestein, j'emmerde cette foutue planéte et, j'en ai marre ! -Mmh » Zéphyr lui lança un regard inquiet avant de s'adresser à Adanac « Bon , Ok on se débrouillera, faut qu'on trouve une source, ou une station doit bien en avoir une. -Oui, j'espère. Je vais essayer de demander un emplacement. »
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