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Warhammer Forum

Taryan

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Tout ce qui a été posté par Taryan

  1. Je me remémora dans ma tête tout la fatale journée. Une fois le banquet fini, vint le moment le plus attendu du jour ; le bal. A cette occasion je m’étais promis d’inviter Elena à danser. Mais bizarrement à chaque fois que je me disais qu’il fallait que j’y aille, je me mettais à trembler et à suer à grosses gouttes. Après avoir passer une heure avec Emile à parler je pris mon courage à deux mains. Evitant les danseurs je parvint à balbutier quelque chose qui dut ressembler à une invitation puisque elle me répondit par un grand sourire et m’entraîna dans le cercle des danseurs. Le souvenir de cette danse me fait toujours chaud au ventre bizarrement . J'oubliai le monde qui m'entourait et pour moi cette danse se résuma à ses yeux qui me fixais profondément. Une fois la danse finie elle m’emmena dans un coin pour qu’on puisse parler tranquillement. Au passage je pris deux chopes de ce que je soupçonnai être de la bière pour que l'on puisse se rafraîchir. Naïf que j’étais ! C’était l’alcool le plus fort de notre village, la cuvée spéciale du maire qui ne le sortait que pour les grandes occasions. Et fatalement l’alcool produisit son effet sur nos deux esprits. Puis sans savoir comment je me retrouva dans ses bras en train de nous rouler dans l’herbe, elle en train de m’embrasser pendant que je la déshabillai. Mes souvenirs me reviennent avec la voix de Tancrède : « Mais en voilà un joli couple ! C’est ton père, Elena, qui va être heureux ! Lui qui a toujours prôné l’abstinence avant le mariage. Ce dont je me souvient aussi c’est d’avoir vu une vieille hachette laissé là par les bûcherons pour élaguer les arbres qu’on avait abattu… A ce moment là, un orque rentra dans la salle provoquant un silence complet qui me tira de mes pensées
  2. Durant tout le temps que je déchargeai son chariot mon manque d’argent me tortura l’esprit. Voulant penser à autre chose mes pensées dérivèrent sur les derniers jours. Finalement je préférai revenir à mon problème d’argent qui me paraissait moins sinistre. J’aidai donc mon marchand à décharger ses précieux tissus et autres textiles en essayant de trouver une solution. Celui ci sûrement de bonne humeur en prévision des bénéfices qu’il allait effectuer me donna quelques pièces pour que je puisse vivre. Au moment où je me dirigeai de nouveau vers l’auberge, il m’interpella en me disant : « Si jamais tu as besoin d’argent j’aurais sûrement d’autres boulots pour lesquels tu pourras m'aider. » Je m’empressai d’acquiescer et rentra à l’auberge tout folichon et faillit percuter un des gardes de la caravane. Celui ci me lança un regard lourd de mépris mais heureusement pour moi passa sa route. Je m’installai et commandai cette fois ci une bière blonde puisque c’étaient celles que buvaient mon père avant que je m’enfuie. Je me sentis moins que lors de ma première venue en regardant autour de moi. Cela était du à ma bourse ou à mon ventre tout deux remplis. En sirotant tranquillement je me mis à m’imaginer quelle était l’histoire des autres personnes dans la salle. Mais fatalement je revenais à la mienne…
  3. La serveuse m'ayant apporté mon pichet de lait de chèvre je pus tranquillement méditer sur le comment de ma présence en ce lieu. Tout avait commencé avec la fête du frêne qui marquait le passage des jeunes garçons à l'âge adulte. La fête des cygnes marquant celui des filles qui entrait dans l'âge adulte un an avant pour une obscure raison que les adultes appelaient maturité. Je me rappelle encore de mon ami Émile qui me disait au début de cette funeste journée. "Je sens que cette fête va être différente des autres." En effet elle a été différente des autres. Mon dépucelage, un meurtre et une fuite je ne suis pas sûr que j'aurais pu imaginer ce scénario au début du jour. Elle avait beaucoup de raisons d''être spéciale. Entre autres j'étais enfin majeur, Émile aussi par la même occasion selon les critères de mon village. Donc un métier, donc ma première paye, donc de l'argent à dépenser. Evinburg n'était pas un village très grand, une bourgade de cinq cents âmes tout au plus. Mais son auberge était réputée pour ses nombreuses bières et Émile m'avait mis au défi de toutes les goûter. Pari que j'ai gagné mais qui a par là provoqué des actes quelques peu inconsidérés par la suite... Une fois les cérémonies habituelles terminées auxquelles seuls les anciens du village s'intéressaient, virent les réjouissances. Étant majeur, je fus assis avec les autres jeunes de ma génération avec comme de coutume les filles en face de nous. N'étant pas ce qu'on appelle communément une grande gueule je n'étais pas là pour impressionner la galerie. J'envisageai le banquet comme les prémices de la soirée a venir. J'étais la plus pour passer un bon moment avec mes amis tout en profitant de la vue sur Elena. A ce moment la survint le marchand qui m'interpella pour que je vienne l'aider a décharger. Fidèle à ma parole, je sortis de ma rêverie et me hâta de le rejoindre en reprenant ma hachette. Le marchand me fit d'ailleurs penser à un problème plus immédiat que celui de mes remords: mon manque d'argent.
  4. "T'inquiète pas maman je descends, j'ai promis à papa de l'aider ce matin à déplacer l'arbre de la cour qui est tombe durant la tempête ! Après j'irai voir Emile donc ne m'attendez pas pour le..." Maman? Mais je faisais quoi moi ici ? C'était quoi tout ces tissus ces teintures ? Ce n’était pas mon lit ça. Et mes livres ? Ah oui, le bal, Elena, la hache, la fuite, la caravane. Il allait falloir que j'oublie tout ça maman, papa, Emile et surtout Elena... Je descendis du chariot du marchand qui avait bien voulu me prendre hier en échange de la promesse de décharger sa marchandise à la prochaine ville. On pouvait pas vraiment dire que c'était une ville, le mot village conviendrait même pas a ce ... je n'avais pas de mot pour le décrire il aurait fallu que je cherche dans un dictionnaire, mais au vu de ma situation actuelle, juste dix-sept ans avec quasiment aucune monnaie sonnante et trébuchante dans les poches, fuyard et sans abri, le livre je n’allais pas tout de suite le consulter. Le marchand n'étant pas là je décidai de revenir dans la matinée pour tenir ma promesse. Je me dirigeai vers l'auberge pour aller me remplir la panse. Cela faisait quand même deux jours que j'avais rien mangé à part ces racines prises hier juste avant de rencontrer la caravane. Heureusement qu'elle m'était tombée dessus parce que sinon en ce moment mon corps ou ce qu'il en resterait serai bien au chaud dans le ventre d'un loup ou d'un quelconque carnivore de la région et mes os dans le nez d'un chamane gobelin qui penserait que ca impressionnerait ses amis peaux-vertes. Mais qu'est ce qui m'avait pris de le tuer ? Je devais vraiment être mal. Rien que d'y penser j'en ai encore des frissons mais bizarrement j'avais aimé le moment où la hache s'était abattue sur lui et que j'avais vu mourir la dernière étincelle de vie dans ses yeux. Bon fallait que j'arrête de penser à cette nuit ce n’est pas avec ces pensées que j'allais pouvoir manger... J’entrai donc dans l'auberge en me demandant subitement si il n'y avait pas une limite d'âge parce que sinon j'étais mal avec ma carrure d'hobbit. Je saluai le tenancier qui me rendit mon salut d'un bref hochement de tète et ne m'ayant pas interpellé pour me dire de sortir je partis dans la deuxième salle qui semblait la plus vide. La taverne était moyennement pleine et la plupart des clients devaient être des marchands ou des gardes de la caravane. Malheureusement m'étant endormi rapidement âpres que celle ci me soit tombée dessus je ne connaissais aucun des autres clients. Envisageant une table de libre dans le fond de la salle je m'assis dos au mur en déposant la hachette qui pendait à ma ceinture sur la chaise à côté de moi. Elle était encore rouge du sang de ce débile de Tancrede. Il aurait fallu que je la lave mais c'était la première fois de ma vie que j'avais une arme à moi et non pas un des outils de papa et je ne savais même pas que le sang pouvait la faire rouiller, je trouvais que ca faisait guerrier et j'aimais ca malgré le fait que j'en avais pas la carrure. J'attendis quelques instants le temps que la serveuse, plutôt jolie par ailleurs, finisse de prendre les commandes des autres clients se dirige vers moi avec un sourire engageant et me demandant "Vous désirez?" Et moi du haut de mes dix-sept ans m'entendre lui répondre : "Vous avez du lait de chèvre?"
  5. Petite description du personnage humain 17ans 1m65 habits de paysans hachette a la ceinture naif et timide
  6. Salut a vous je viens de lire l'histoire et je trouve le principe excellent aussi je serai ravi soit d'integrer cette histoire soit de participer a la prochaine
  7. Taryan

    Le Médaillon des Quatre

    Salut je viens juste de finir et desole si j'ai jamais poste avant je t'assure que je suis un de tes lecteurs assidus J'ai commence a lire il y a un an et je viens juste de finir tu vois donc l'ampleur de ce que tu as realise Tout d'abord bravo pour la longueur tres peu font aussi long (et aussi bien) que toi sur ce forum J'aime beaucoup ton histoire tu developpe bien tes personnages et tu decris leur histoire et donnes bien les motivations de chacun meme si je trouve que celle de Vetalas n'est pas vraiment profonde vu qu'il pourrait s'arreter assez facilement (ou alors j'ai rien compris ) Comme plusieurs personnes l'ont propose tu devrais chercher a l'editer meme si cela t'obligerais a reecrire certains passages pour integrer des descriptions plus detailles Sinon je trouve juste que la mort de Vetalas n'est pas vraiment ressenti dans le groupe malgre le fait qu'ils n'aient jamais ete amis j'ai parfois l'impression que son abscence ne le gene pas plus que ca durant leur mission A part ca continue c'est genial et desole pour le manque d'accent mais faudra dire aux anglais de mettre les accents sur leurs claviers
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