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Warhammer Forum

Fluff pour une campagne dans les terres sombres


Glamorgath

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Bonjour à tous !

J'ai vu qu'un projet de CDA est en cours de développement depuis quelques mois, et certains avaient proposé de situer le Fluff dans les terres sombres, idée qui avait plue à certain mais qui a été finalement abandonnée. Je n'ai pas la prétention de lancer un nouveau CDA, mais cette idée de campagne dans les terres sombres (qui n'ont a priori aucun intérêt économique/stratégique si ce n'est la route vers Cathay) m'a interpellé. En effet je dispose de trois armées (skaven, empire, O&G), et j'avais décidé d'encrer leur historique justement dans les terres sombres. d'où mon propos, consistant dans un premier temps à situer une campagne dans les terres sombres, avant de lier l'historique de mes armées à cette campagne.

Je vous invite à réagir sur le sujet, et si ceux qui avaient apprécié l'idée d'un CDA dans les terres sombres partagent mon inspiration, nous pourrons envisager de déplacer ce post dans une autre section.

J'aimerai également que vous me précisier un partie du fluff que je ne maîtrise pas bien (durée de la guerre contre le chaos, il m'a semblé lire 600 ans, capacité des nains à réaliser ce projet, délais, proportions etc...) afin que celui-ci colle au plus près à l'historique officiel. Sur ce bonne lecture !

Je prie les modos de m'excuser, je ne savais pas exactement où poster et vu qu'il s'agit pour l'instant de développer et lier un historique, il me semblait que c'était la section appropriée.

Entre l’effondrement des portails polaires, et la canalisation des courants magiques dans le vortex d’Ulthuan, les armées Elfes, naines et hommes lézards durent affronter les armées démoniaques pendant près de 600 ans. Les héros des forces de la lumière brandissaient des armes forgées par les dieux eux-mêmes, et les sortilèges utilisés alors avaient le pouvoir de remodeler le monde. Vagues après vagues, les hordes des puissances de la ruine déferlèrent sur le monde, assiégeant les forteresses inexpugnables des nains et se brisant contre les défenses magiques des Elfes et des serviteurs des anciens.

Pourtant chaque assaut prélevait un lourd tribu, et chaque goute de sang versée accélérai le triomphe des puissances noirs.

Sachant leur défaite inéluctable les Elfes réussirent en un ultime sacrifice à emprisonner les courants magiques au cœur de leur île et se faisant, lièrent le destin du monde à celui de leur race. Si cette épisode bien connu mit fin au règne du chaos sur le monde, il en est un autre qui fut oublié.

Peu avant que les Archimages Elfes mettent à exécution leur plan, les nains avaient eux aussi élaboré un stratagème destiné à repousser les forces de la ruine définitivement. En effet, les maîtres des runes disposaient à cette époque d’un savoir et d’un pouvoir arcanique qui bien que différent, équivalait largement celui des oreilles pointues.

Dans le plus grand secret, les douze plus grands maîtres des runes se réunirent dans la salle du trône de Karaz-a-Karak et mirent au point un plan devant s’étaler sur près de deux siècles. Chacun accompagné de ses meilleurs apprentis, d’une armée de vétérans endurcis et d’un clan entier de mineur, ils se rendirent dans le plus grand secret jusqu’à un pic solitaire situé au cœur des terres sombres. Là ils sculptèrent la montagne, gravant les runes de dissimulation les plus puissantes à même le roc. Une fois certains que même les yeux du Grand Architecte ne pourraient percer leurs défenses, ils entamèrent un long rituel qui devait s’étaler sur plusieurs dizaines d’années. La montagne solitaire n’avait pas été choisie au hasard. Celle-ci se dressait exactement au dessus d’une ligne de force tellurique, courant de magie sous-terrain qui liait les deux pôles. Elle était également sillonnée de filons de Gromril, ce qui en faisait un formidable canalisateur d’énergie magique.

Aidés des clans mineurs et de leurs apprentis, les maîtres des runes commencèrent à sculpter la roche, canalisant de façon subtile les courants magiques et les emprisonnant dans des runes de plus en plus en plus puissante. La montagne elle-même devint un immense artefact, vibrant d’un pouvoir à même de transformer la réalité.

Le plan des nains était aussi simple qu’insensé : créer une arme telle qu’elle tiendrait en respect les dieux sombres eux-mêmes de l’autre côté des désolations nordique. La montagne devait être frappée de runes de bannissement si puissantes qu’elle tiendrait le monde à l’abri de toute incursion démonique, se dressant tel un phare repoussant l’obscurité.

Pendant ce temps, les clans guerriers qui avaient accompagné les seigneurs des runes bâtirent des défenses tout autour de la montagne. Leur camp devint une cité qui s’étendit au pied des falaises. Forgerons, maçons et charpentiers s’attachèrent ensuite à dresser un système de défense infranchissable. Ils élevèrent une double enceinte de plus de cent pieds de haut et tous les 50 mètres ils fortifièrent la muraille avec un bastion capable de tenir un siège à lui seul. Un réseau de balistes et de catapultes runiques promettaient d’anéantir tout assaillant avant même que celui-ci ne soit à portée de hache des garnisons de longues barbes postées sur les murailles.

Mais s’était sans compter sur l’un des plus habiles serviteurs des puissances obscures. Kairos, le tisseur de Destin, avait vu l’entreprise des maîtres des runes des siècles avant la naissance du tout premier d’entre eux. Le Duc du changement averti son maître, qui vit là une occasion inespérée de se hisser au dessus de ses frères. Il attendit que la structure soit achevée et que le rituel final, celui qui devait chasser à tout jamais les puissances noires, débuta. Il envoya alors le Changelin usurper l’identité de l’un des apprentis du plus puissant des maître des runes.

Les seigneurs nains s’étaient réunis au cœur du dispositif arcanique, au plus profond des entrailles de la montagne. Tandis qu’ils entamaient leurs psalmodies, frappant en rythme sur les douze plus anciennes enclumes du destin, le Changelin perturba imperceptiblement les courants d’énergie. Au même instant, L’Architecte du changement averti ses frères que l’avenir du monde se jouait dans les terres sombres.

Bien que suspectant une quelconque tromperie, les Dieux n’eurent pas d’autre choix que d’envoyer toutes leurs légions sur la Montagne Solitaire. La Magie qui s’était accumulée en ces lieux depuis près de deux siècles permit à des milliers de démons de prendre corps dans les plaines poussiéreuses des terres sombres. Les hordes démoniaques s’élancèrent à l’assaut du pinacle, mais les nains étaient prêts à les recevoir.

Malgré des pertes effroyables, les démons parvinrent jusqu’aux pieds des murs. Tendis que des nuées innombrables de harpies assaillaient les tireurs et les machines de guerre sur les créneaux, sanguinaires et démonettes escaladèrent les parois pourtant aussi lisses que le verre. La bataille dura des heures, le sang et d’autres fluides corrompus ruisselaient sur les murailles, et les défenseurs pataugeaient dans les entrailles des leurs frères et de leurs ennemis.

Les guerriers barbus semblaient pourtant tenir l’assaut, et alors qu’ils pensaient avoir repoussé l’ultime assaut, les véritables serviteurs des puissances noires entrèrent dans la danse.

Fondant depuis les cieux, Les Favoris de Khorne, deux buveurs de sang massacrèrent les défenseurs par dizaine, brisant indifféremment corps et machines de guerres. Dans le même temps plusieurs démons majeurs de Nurgle s’élancèrent contre les murailles. Après avoir noyé les défenseurs sous des flots de bile corrosive, leur formidable puissance parvint à briser la première enceinte, puis la seconde. Les démons s’engouffrèrent alors dans la cité et les nains durent se replier, les longues barbes tentant de retenir la déferlante le temps que leurs frères réorganisent leur défense. S’ensuivit un carnage total, les combats de rue entraînant des dizaines de dernier carrés les nains luttant dos à dos face à la déferlante de lames et de crocs impies. Les juggernauts chargeaient les murs de bouclier, démembrant les fiers guerriers avant d’être mis à bas par les marteaux runiques. Les enivrantes monstruosités du prince du Chaos mettaient le moral des nains à rude épreuve, et nombreux furent dépecés avant d’esquisser la moindre riposte. Des flots de corruption et des nuages de mouches emplissaient

Les yeux et les gorges des guerriers de Grugni, avant que les cyclopes de grand-père Nurgle ne prélèvent à leur tout leur tribut.

Face à la marée démoniaque, les nains décimés se regroupèrent pour un dernier carré devant la Porte du Destin, seul accès aux galeries de la montagne. Alors que les démons s’avançaient pour la curée, le rituel fut enfin achevé. Frappant le dernier coup comme un seul homme, les douze seigneurs des runes libérèrent la puissance retenue, les enclumes se brisèrent et la Montagne toute entière s’embrasa en un flash aveuglant. Puis se fut le silence.

Se relevant péniblement, les survivant de ce qui avait été une des plus puissante armée jamais rassemblée peinèrent à en croire leurs yeux. L’immense horde démoniaque avait été balayée.

Ils entreprirent alors la pénible tâche de rassembler les corps brisés de milliers de leurs frères afin de leur offrir une sépulture décente.

Bien que les seigneurs des runes aient péris lors de l’activation de la rune de bannissement, le stratagème semblait avoir réussi. Pourtant les survivants durent vite se rendre à l’évidence : quelque chose n’avait pas fonctionné. Les pierres de la montagne et les constructions naines se nourrirent du sang versé, et les visages tourmentés de leurs frères tombés vinrent bientôt troubler le sommeil des rescapés. Les ruines résonnèrent de la plainte de milliers de damnés, une sourde colère et une haine incommensurable semblant provenir des entrailles de la terre comme suinter du roc autour d’eux.

Là était la malice et la tromperie du Grand Architecte. L’intervention de son serviteur n’avait pas eu pour but de faire échouer le rituel, mais d’altérer celui-ci juste assez pour que la rune de bannissement, au lieu de renvoyer les démons dans leur propre dimension, emprisonne ceux-ci dans la structure même de la montagne. Les milliers d’âmes et le sang nain versé avaient fourni la puissance nécessaire pour lier et enfermer à jamais les ennemis de Tzeench. Ainsi ses frères se trouvaient-ils privés de leurs meilleurs serviteurs dans cette dimension comme dans toutes les autres, tandis que lui avait « négligé » d’envoyer ses propres légions à l’assaut de la forteresse.

Les nains survivant, comprenant que leur œuvre avait échoué, et que la puissance contenue dans la montagne-artefact constituait désormais une menace qui ne pouvait être ignorée. Ils firent alors le serment de garder son existence secrète et d’en défendre l’accès jusqu’à leur dernier souffle.

Mais vivre dans ces ruines maudites, symbole de leur échec, fit perdre la raison au plus stoïque des nains. Biens que résistants à la magie, ce lieu saturé d’énergie maléfique finit par corrompre le cœur et les corps de plus d’un nain. Certains devinrent fous et massacrèrent leurs parents, avant d’être à leur tour arrêtés par les haches de leurs frères. D’autres mutèrent et tentèrent de dissimuler leur affliction. Ces tragédies minèrent encore plus le moral des nains, et au bout d’une année seulement, la poignée de survivants, empli d’amertume et de honte, décida de quitter l’ombre de la montagne. Ne pouvant rentrer chez eux pour affronter la honte de leur échec, ils firent route vers le Nord, à travers la plaine de Zharr…

Peu après les Elfes parvinrent à canaliser l’énergie brute du chaos en Ulthuan, et la guerre pris fin. Ainsi personne n’eut jamais connaissance de l’existence de la Montagne Maudite. Seul le Haut-Roi des nains était dans le secret et celui-ci est depuis transmis de génération en génération avec la couronne de Karaz-a-KaraK. La puissance maléfique enfouie au cœur des Terres sombres est restée dissimulée aux yeux des mortels pendant des milliers d’années, mais elle est sur le point d’être retrouvée.

Bientôt la suite, comment la Montagne a été retrouvée, l'intérêt pour chaque race d'y aller, et notamment pour les trois miennes

Merci

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